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Chapitre 1 : Invocation et rebellion

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Ewila

Humain(e)

Chapitre 1 : Invocation et rebellion

mardi 28 avril 2015, 18:15:48

La salle du trône d'Orgrea.

- Il n'a aucun droit sur Arbourg. Mon père, le seigneur Seinsa, les à reçus du roi lui-même. Le seigneur Sarao ne peut en aucun cas réclamer ces terres, pourtant c'est désormais son emblème qui flotte au vent sur les tours du château. Je vous demande de lui retirer Arbourg et de le punir pour cette trahison.

Les mots d'Ewila semblaient résonner dans la somptueuse salle d'audience du château royal, à Orgrea, la capitale du royaume. Le soleil se couchait derrière le trône, éclairant la jeune femme, éblouie. Elle venait d'apprendre dans le début de l'après-midi, par un message, que son cousin venait de s'emparer de ses terres. C'est la menace de cet homme qui avait causé la fuite d'Ewila pour la capitale, sur l'ordre de son père alors que sa mère venait de décéder dans d'étranges circonstances.
Elle passa une main au-dessus de ses yeux pour limiter l'éblouissement et voir les réactions du conseil. Un conseil très restreint, le trône était vide. Le roi brillait par son absence aux audiences depuis quelque semaines et il déléguait les affaires du royaume à ses conseillers, son neveu le seigneur Rohbo, son intendant le comte Odhaf, et le maître religieux, Fejus. C'était ce dernier qui avait mis en place, depuis près d'un mois, une loi ridicule visant à rabaisser les pratiquants de la sorcellerie puisque ceux qui l'enseignait, comme Eliwa, devaient porter une robe fendue jusque au haut de la cuisse. Celui a qui on avait confié la confection de cette tenue particulière ne s'était pas arrêté là, la robe était ouverte sur le ventre et elle passait sous les seins de manière à les rehausser. Si le ventre restait nu, une bande de tissu cachait le bas de ses collines féminines, rattachée à la robe par deux chaînes simples, chacune au niveau de l'un de ses seins.

- Ma dame, nous ne nions pas le présent qu'Arbourg fut pour récompenser votre père, commença Odhaf. Nous regrettons profondément son décès, c'était un homme loyal et probablement l'une des meilleurs lames du royaume, et nous partageons l'immense chagrin qui doit être le votre.

-Cependant nous n'interviendrons pas, poursuivi Fejus, un petit homme enveloppé d'une robe blanche sur laquelle brillait un collier d'or. Cela ne concernait que votre père, or, depuis le décès du malheureux, il est normal que cela revienne au seigneur Sarao.
Ewila s'estomaqua. Elle se doutait qu'elle aurait à batailler mais ne s'était pas attendu à une attitude aussi radicale.

-Vous accordez Arbourg à un homme n'ayant aucune légitimité pour diriger ce domaine ? Je suis l'héritière du seigneur mon père, la seule, et vous m'ôteriez le droit de ces terres où j'ai grandis ?

-Ma dame, poursuivi Fejus. Vous n'êtes pas habilitée à diriger, estimez-vous heureuse que nous vous accordions notre temps et notre patience pour vous accueillir, et cela par respect pour la mémoire de votre père, mais vous avez été déchue de vos droits dès votre naissance. Vous êtes née magicienne, c'est contre-nature, c'est au bucher que je vous enverrais, jamais sur un trône, maintenant partez.

-Vous oseriez ? Vous n'avez aucun respect pour la mémoire de mon père si c'est pour s'opposer à ses dernières volontés.

-Ce n'est pas à lui que nous nous opposons, ma dame, repris le comte Odhaf, mais à vous et à vos mamelons qui dépassent outrageusement de votre robe.

Rouge de honte, Ewila tira le tissu pour le remettre convenablement, les chaînes n'étaient pas assez tendues et ne l'avaient jamais été.

-Vous n'avez ni la stature, ni la légitimité, ni l'humanité par cette présence de magie en vous pour diriger cet hameau et ses habitants qui sont en droit d'avoir un seigneur tel que votre cousin. Partez dès à présent où le seul hameau que vous aurez sera une de nos geôles.
Ewila tourna les talons, rouge de colère, sachant qu'il serait impossible de discuter avec ces fanatiques qui n'avaient aucune considération pour les gens comme elle. Elle ne comptait plus toutes les injustices qu'elle avait vu dans les rues d'Orgrea, en particulier pour les sorciers, mages et magiciennes, et cela en toute impunité.
Savait qu'elle ne s'arrêterait pas là, une véritable dictature se mettait en place et ses droits ne tarderaient plus à disparaître, songea-t-elle en sentant sur elle les regards des citadins et soldats qui n'avaient, depuis peu, pour elle et les siens qu'un mépris difficilement dissimulé.


L'une des bibliothèques de l'académie magique d'Orgrea et son autel avec pentacle.

Le soleil s'était couché depuis longtemps après cette journée. Ewila se trouvait dans une des pièces de la plus haute tour de l'académie. L'académie de magie était l'un des plus anciens batiments de la capitale et l'un des plus majestueux. La jeune femme se trouvait dans une bibliothèque, interdite aux jeunes apprentis et elle était certaine que personne ne viendrait la déranger à une heure aussi poussée dans la nuit.
Cette bibliothèque avait la particularité d'habrité un pentacle sur un petit autel au centre. En général les pentacles d'invocation, comme celui-ci, étaient temporaire, tracés à la craie ou au sang, mais pas celui-ci. Sur celui-ci, les principaux signes d'invocations avaient été taillés dans la pierre par des sorts inconnus aujourd'hui et impossible à réaliser de nouveaux sans les connaissances des anciens. Ewila regarda les livres tout autour d'elle, il y en avait tant et pourtant il devait leur manquer bien plus que les livres conservés, entre les guerres et les pillages.
Elle écarta ses pensées en même temps qu'elle écartait une mèche de ses cheveux couleur ardoise qui lui barrait la vue et Ewila se mit à rajouter les signes nécessaires à l'invocation qu'elle avait en tête. Un sorcier qu'elle devait contacter pour lui en apprendre plus en magie mais aussi pour tenter de rééquilibrer les forces de ce royaume.
Elle respira calmement, puis se lança dans les récitations magiques pour l'invocation,ce qui risquerait de lui prendre déjà plusieurs heures.

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 1 mardi 28 avril 2015, 22:02:45

Les lieux étaient vides, complèteùent à l'exception de quelques etres  et une grande présence. Oh, il y avait bien des meubles ici et là et on aurait pu dire qu'il s'agisait d'une sorte de laboratoire mélangés à une bibliothèque… une sorte de  mélange explosif si l'on pouvait dire, et heureusement, les livres ici étaient des copies e copie de copies, il n'osait ouvrir les originaux, enfermés ailleurs, en sécurité, loin de toute chaleur et de toute humidité. Un beau paradox, non ?

Mais qui ça, il ? La seule présence ayant un tant soit peu d'humanité en ces lieux bien sur !  Il s'agissait d'Aetius, un vieux mage, qui ne semblait pas si vieux, mais qui ompensait par une auguste sagesse tant il était vieux. Le mage avait écrit la plupart des livres de cette bibliothèque, rassemblant ses notes et ses observations et les compliant tout en expérimentant toujours plus. Aujour'hui, il venait de mettre la dernière touche à son nouveau serviteur, oh, il n'avait pas de bonne bouille, comme ses semblables, mais en même temps il n'étaient pas là pour avoir des éphèbes, mais plutôt pour être là quand il faudrait. Autour de lui, plusieurs de ces créatures faisaint des mouvements étranges qui auraient pu ressembler à une danse grotesque en chantant  dans une langue incompréhensible et criarde.

« Bon, voilà, plus qu'à lui donner vie… j'en ai vraiment beoin pour ranger ce bazar... »

Il commença à incanter en traçant des symboles avec une sorte de pâtes blanches sur le corps inanimé. Un sort complexe et puissant, désastreux s'il était raté, de sorte qu'il fallait mieux interrompre que de rater… c'est vous dire ! Il allait mettre la touche finale à sa création quand tout sembla environnée de brume… on l'invoquait ? Il se mit à jurer dans une soixantaine de langues différentes ! Mais cela ne changeait rien, et ce truic qui l'enveloppait, o aurait dit de la poussière, lui provoquant uen quinte de toux phénoménale qui dura même quand enfin, il apparut au milieu du cercle d'invocation, toussant comme si ses ronches avaient été bouchées avant de se rétablir non sans grommeler.

« Si je chope l'enfant de raïs qui s'amuse à tracer des cercles de magie dans du mortier sans couler du métal dedans je le transforme en chèvre ! »

Oui, belle entrée en matière !  Il se redresa et regarda alentour avant de tomber sur la jeune femme. Elle ? Non !  Voyons !  Elle était habillée plus vulgairement qu'une putain, tant est si bien qu'un léger coup de vent aurait offert à sa vue toute son intimité tant la robe était fendue ! Et ne parlons même pas du haut ! Le ventre découvert, la poitine presque offerte et le peu qui était caché rendait le reste quasiment impudique en comparaison… elle était, par sa manière d'être accourtrée, presque une incitation à la bête à deux dos. C'était déjà un miracle que toutes ses frusques reste en place ! Il poussa un juron, mentalement, avant de croiser ses bras sur son torse et de la regarder un peu de haut.

« Qui es-tu et que me veux-tu ? Je suis très occupe ? Et pourquoi es-tu dans cet accoutrement ? »

Il se frotta les bras comme pris par un frisson. C'est vrai qu'il ne faisait pas chaud ici… il leva les yeux au ciel, et concentra son regard vers le sol où une flamme magique qui réchauffait sans rien consumer était apparue. Bon, en même temps il ne devait pas être le seul à avoir froid. Elle pointait. Difficile de passer à côté de ces deux pettes pointes de chair fièrement érigées par le froid qui ornaient sa poitrine à peine voilée par le tissu. Une poitrine moyenne d'ailleurs.

« Ça caille un peu, ici ! »

Ewila

Humain(e)

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 2 mardi 28 avril 2015, 23:39:54

L'invocation avait marché. Jusqu'à ce que une fumée se mit à tourner autour de cet autel à invocation, Ewila avait douté de sa réussite. Le sortilège d'invocation était, de nature, un sort très difficile, mais il fallait en plus rajouter de nombreux glyphes et signes puisqu'elle ne connaissait pas la localisation exacte de celui qu'elle invoquait, et tout cela sans commettre la moindre erreur sinon cela pouvait, au mieux, ne rien causer et, au pire, être un véritable désastre.

Ewila était épuisée, quelques gouttes de sueurs perlaient sur sa gorge et sa poitrine, ce sortilège avait requis les dernières ressources et elle pensait qu'elle allait s'écrouler de fatigue avant de pouvoir en achever le sortilège. L'aube ne se lèverait que dans quelques heures et déjà elle pouvait entendre les bruits de botte des soldats qui patrouillaient autour de l'académie afin de vérifier que les maîtres magiciens respectent les tenues exigées par le pouvoir, mais aussi tout simplement pour les lorgner du coin de l'œil. Elle n'en pouvait plus de sentir ces regards lorgneux et méprisant sur elle à chaque fois qu'elle allait dans les rues de la capitale.

Toutefois, avoir réussi ne faisait pas que la rassurer mais l'inquiétait aussi. L'individu qu'elle invoquait n'était pas un simple individu ou un compagnon de magie alpha, non, c'était un puissant mage, autant en pratique qu'en théorie, auteur de moult et moult ouvrages qu'Ewila lisait depuis qu'elle s'entraînait à l'usage de la magie. Son Cœur se mit à battre à tout rompre, presque autant que lorsqu'elle avait eu à porter cette tenue en publique pour la première fois. Inconsciemment, elle recula d'un pas alors qu'une silhouette commençait à naître sous la fumée. Puis elle vit la silhouette commencer à s'agiter, la fumée se dispersait et elle entendit un juron, « l'enfant de raïs », à propos d'elle, mais la peur et l'inquiétude étaient passée et Ewila se tenait debout et droite face au puissant magister Aetius qui émerga de la fumée et de la poussière et descendit agilement du réceptacle.

Il était grand, plus que ce qu'elle ne l'avait imaginé selon les dires, vêtu d'une longue tunique sur laquelle courraient de nombreuses runes, la plupart que la jeune femme connaissait, mais certains lui étaient inconnus, et la manière dont ils étaient organisés ensemble signifiait quelque chose mais qu'elle n'était pas capable de traduire au sens d'une traduction magique. Et comme la légende l'indiquait, de nombreux tatouages sur le corps, là encore elle se sentit comme une vulgaire apprentie en magie. Soudain, elle sentit ses yeux bleus et perçants se poser sur elle, comme un oiseau sur sa proie et Ewila compris toute l'immensité magique que le magister incarnait. Au fond d'elle, la magicienne aurait aimé se blottir, s'enfuir, que ce regard ne puisse plus se poser sur elle, mais elle resta droite et fière, tentant de cacher sa peur et son sentiment d'inferiorité.

-Qui es-tu et que me veux-tu ? Je suis très occupé. Et pourquoi es-tu dans cet accoutrement ?

Malgré elle, elle rougit et tira sur le tissu censé caché ses seins par peur qu'il se soit de nouveau trop baissé.

-ça caille un peu, ici !

Si elle n'avait pas sentit le froid jusque là, trop concentrée qu'elle était pour pouvoir ne serait-ce qui penser, mais elle le sentit la couvrir et elle trembla légèrement sous ce froid envahissant.

-C'est vrai, oui, indiqua-t-elle.

La chaleur du flambeau que venait de faire le magister se fit rapidement sentir ensuite dans la salle.

-Magister, je m'en veux de vous avoir déranger, mais comprenez que je l'ai fais car vous êtes le seul secours que nous puissions avoir. La magie et ses adpetes sont rabaissés dans ce royaume, c'est pourquoi je porte une telle tenue.

Elle se tourna vers la bibliothèque et désigna des grimoires de la main.

-J'ai lu une bonne partie de vos ouvrages et j'aurai aimé vous contacter autrement que par une invocation, mais le temps presse et l'on dit qu'on ne peut vous trouver, ou difficilement. Magister, je n'irai pas par quatre chemins. Faites de moi votre apprentie ou aidez nous à nous protéger. Des rebelles se préparent un peu partout dans la capitale pour écarter le royaume et ses fanatiques religieux du trône. Le roi règne sans gouverner, ce sont ses fanatiques et haïsseurs de toutes formes de magie qui ont le pouvoir.

Ewila se rapprocha du magister, incertaine de réussir à le convaincre tant ses yeux blancs semblaient lire directement en elle ce qu'elle voulait dire.

-Je ne vous décevrai pas, Magister.
« Modifié: mardi 28 avril 2015, 23:46:32 par Ewila »

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 3 mercredi 29 avril 2015, 10:24:43

Une chose était sure, au moins, et ce n’était pas une moindre chose, bien au contraire ! Elle avait réussi à l’invoquer, cela montrait un petit talent qu’elle pourrait peut-être cultiver si elle suivait les bons enseignements. Chose qui était compromise dans la mesure où la majeure partie des magiciens de ces endroits étaient des imbéciles, des vantards, des prétentieux, pire encore, des ignares et des fainéants. Il ne parlait pas de faire sortur un oiseau de sa braguette, mais de faire de la haute magie, celle qui communiait avec la nature, celle qui faisait jaillir les force du ciel et de la terre, celle qui faisait s’allier le feu et l’eau, et qui offrait aux nuages un vent de liberté.

Elle lui expliqua la situation alors qu’il l’observait davantage, une jeune femme plutôt bien faite de sa personne. Mais c’est vrai que sa tenue était étonnante. Il envisageait les mages avec davantage de sobriété, habituellement… il les voyait davantage comme lui, avec sa bure qui lui descendait au dessous des chevilles en lin tout ce qu’il y a de plus basique, et avec des motifs runiques mis en place avec du fil grossier. Les mages, selon lui, devraient tous faire un vœu simple, celui e vivre chichement, lui-même vivait seul, presque en ascète de son côté après tout ! Et elle… à bien y regardr, la tenue faisait trop penser à cele d’une courtisane pour qu’il la prenne pour autre chose. Il lui sourit, un rien moqueur alors qu’elle finissait de parler de la situation.

« Je vois… onc si je t’écoute, les mages devraient être en haut et le peuple en bas, et non l’inverse ? J’aimerai bien savoir pourquoi… tu prétends avoir lu une fraction de mes ouvrages, mais en s-tu seulement compris ce qu’était vraiment un mage ? Non, assurément pas. As-tu u l’un es rares exemplaires du livre de Pale ?  « De l’art de vivre ave la magie » ? Ou même  simplement « Principes et maximes de la vie d’un sage » ? Ils ne sont pas courants mais très formateurs. La magie doit servir le peuple et non l’inverse. »

Clair, d’expliquer les choses ainsi, non ? Il sourit et regarda la jeune femme avant de reprendre, toujours sur le même ton.

« Quant à ta tenue… plutôt vivre nue avec la magie qu’habillée comme une prostituée de bas prix… on doit se soulager de son égo mais jamais de sa dignité. Si je devais prendre une apprentie, ce qui n’est pas le cas, je ne dois rien, c’est la première chose que je lui dirai. »

Oui il n’avait aucune intention de reprendre une apprentie après l’échec de la dernière, qui avait coûté la vie à celle-ci. Et ses larbins étaient bien plus fiables, quant on y pensait. Eux, au moins, ils étaient en état de faire des tâches pour efficacement qu’eles sans ses jacasseries. Il leva les yeux au ciel d’exaspération, oui, ses paroles l’avaient agacé suffisamment pour qu’il se montre un rien hermétique. Elle voulait se battre pour une cause juste ? Qu’elle découvre si les castors lapons étaient hermaphrodites, ce serait plus utile… il regarda la jeune femme d’un œil perçant, comme pour déceler en elle un quelconque vrai talent.

« Si tu y tiens je te recommanderai un bon professeur. Cela fait mille ans que j’ai décidé de ne pas reprendre  d’apprenti… ils prennent la grosse tête et se croient meilleurs qu’il ne le sont vraiment ar ils sont entrainés par le grand Aetius… les imbéciles... »

Il eut un soupire  d'exaspération et leva les yeux au ciel avant de conclure.

« Pourquoi t'aiderai-je ? Cela permettra d'élliminer les magiciens de pacotille… et la magie s'épanouira de purger nos rangs de leur lie… et pourquoi te prendrai-je comme apprentie alors que j'ai refusé cela à tant de monde ces mille dernières années ? Qu'as-tu de plus que les autres ? Les apprentis finissent toujours par me décevoir. Ils sont ainsi… pourquoi toi moins que les autres ? » juste ailleurs... »

Ewila

Humain(e)

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 4 mercredi 29 avril 2015, 11:19:44

-Avec tout le respect que je vous dois, Magister Aetius, vous faites erreur sur mes intentions.

Ewila restait immobile au centre de la pièce alors que le Magister parcourait la bibliothèque, observant les grimoires présents, en prenant parfois un d'une étagère avant de l'y replacer, parfois le feuilletant.

-Je n'ai nullement indiqué que je souhaitais voir une quelconque hiérarchie ou de castes entre le peuple et les mages, non, il s'agit bien de nous protéger et seulement cela. Il est vrai que les rebelles comprennent de nombreux adeptes de la magie, mais pas seulement. Certaines minorités religieuses sont aussi en danger, poursuivies par les adeptes de la religion de la lumière.

Il lui mentionna des livres, comme un professeur gronderait une élève qui n'aurait pas appris sa leçon. Le nom de « Pale » fit remonter des souvenirs en elle. Il s'agit, si sa mémoire ne lui jouait pas des tours, d'un mage ayant arpenté ces terres il y a plusieurs millénaires, il était célèbre pour avoir fondé une école de pensée en magie, celle qui privilégiait l'humilité et, plus précisément qu'un mage devait être aussi humble que sa magie était puissante. Le second ouvrage n'éveilla aucun souvenir en elle cependant.

-Je connais cet auteur, Pale, mais je n'ai pas encore eu accès à aucun de ses ouvrages. Je crois que l'académie en abrite certains mais je suis ici depuis bien peu et je n'ai pas encore eu le temps de parcourir suffisamment les ouvrages conservés.

La réflexion suivante lui fit l'effet d'une douche froide, Ewila restait pétrifiée alors qu'elle essayait de comprendre le fond de sa pensée : voulait-il qu'elle se mette nue ? Maintenant et devant lui ? Était-ce un test afin de savoir si elle était à la hauteur pour devenir son apprentie ? Sa poitrine se soulevait en tremblant. A l'exception d'un amant lorsqu'elle était à Arbourg on ne l'avait encore jamais vu nue. Elle porta doucement la main au tissu, s'apprêtant à dégraffer la chaîne qui ferait tomber le tissu cachant sa poitrine lorsqu'elle s'arrêta.

-Magister, je... je ne suis pas seulement une magicienne et je n'ai pas seulement la dignité d'une magicienne mais aussi celle d'une jeune femme. Je... je n'ose pas, je n'ai jamais fais ça... Je peux changer de tenue si vous le souhaitez ? Ou je me déshabillerai... si c'est vraiment ce que vous voulez, mais j'ai besoin de votre aide.

Que venait-il de lui dire ? Il lui conseillait un autre professeur ? Mais ne comprenait-il pas que c'était de lui qu'elle avait besoin ? Aucun autre mage ne saurait être à la hauteur de l'épreuve qui les attendait tous.

-J'en ai bien conscience Magister, mais je vous demande au moins de me prendre, si jamais je vous déçois, bannissez moi ou tuez moi, mais je ferai tout pour que vous n'ayez pas à le regretter.

Elle hésitait, si elle se déshabillait, accepterait-il ? Mais il faudrait déjà qu'elle réussisse à le faire, à ôter ses vêtements puis à sentir ce regard bleu et froid sur elle.

-Il n'y a pas que des magiciens de pacotille, et si vous me prenez comme apprentie, je vous aiderai pour vos expériences, qu'importe ce que vous me demandez, je le ferai.

Elle ramena ses bras sur son torse, comme s'il pouvait voir à travers ses vêtements, toujours aussi intimidée et tremblante.

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 5 mercredi 29 avril 2015, 14:20:33

Avec tout le respect qu'elle lui devait ? Oui,elle lui en devait, et si, il avait très bien comris. Un mage était au service des autres qu'il soit mal vu ne le gênait pas plus que cela…  un mage n'avait pas vraiment de pace dans les socités humaines et vouloir s'y creuser une place menait forcément à un conflit… il leva les yeux et soupira, dépité.. il eut un regard équivoque à la jeune femme ! Il regarda la jeune femme et lui sourit, bien que ce soit un sourire froid, hélas… elle n'avait rien pour le convaincre. L'écoutant silencieusement, sans rien dire, jusqu'au bout. Les mages n'avaient pas à se se protéger car ils n'étaient pas un danger et donc qu'on ne cherchait pas à les éliminer.. les fanatiques, eux, c'était une autres histoire, mais les fanatiques ne restaient jamais bien longtemps au pouvoir. Et les mages n'avaient aucune raison de se mêler des histoires purement huaines. Il leva les yeux au ciel.

« Pale enseigne que l'humilité est l'apanage des sorciers, plus il est puissant plus il doit être au service des autres, même si pour ça, il doit vivre dans la misère… car c'est seulement dans une vie d'ascète qu'un sorcier ou un magicien, voire une magicienne, peut pleinement se concentrer sur ses talents. Et c'est ce que j'essaye plus ou moins de faire. Tu devrais faire pareil, gamine, ou abandonner la magie… tu seras perpétuuellement insatisfaite. C'est une course au savoir mais qui ne sera jamais gagnée… en deux mille ans je n'ai jamais été aussi loin d'avoir l'impression de savoir quelque chose que maintenant. Ce n'est pas une voie pour les enfants, ni pour les jeunes tout court. Il demande un travail ardu et pelin de déceptions ainsi que de frustrations... »

Oui, un bon résumé des choses… voilà comment percevoir la magie pour que ce soit quelque chose qui ne soit pas faussé par les idées préconçues. C'était triste de lui lancer là. Il regarda la jeune femme dans les yeux et uniquement dans les yeux, comme s'il essayait de lire en elle. Et d'une certaine manière, c'était ce qu'il voulait faire, même s'il n'avait pas le moindre don dans ce domaine là. Qu'importe.

Quant à ses arguments, il les balaya sans même y répondre, à peine un revers de main. Rien d'intéressant, rien de bien nouveau, d'ailleurs il finit par le lui faire remarquer.

« Ils disent tous ça… mais au final, tous prennent la grosse tête, tous se mettent à se croire meilleur qu'ils ne le sont, à croire qu'ils feraient tout… mais c'est toujours pareil. Ces paroles sont exagrées, sont toutes des mots dans le vent… tu ne me propose rien qui te fasse paraître exceptionnelle… »

Il eut un soupir avant d'ajouter, sur un ton las.

« Quant aux magiciens de pacotille…  j'ai vu les professeurs de cette académie grandir et devenir ce qu'ils osent appeler des mages et il n'y en a aucun que je considère ne serait-ce que comme médiocre.. alors ne me parle pas du fait qu'il n'y a pas que des magiciens de pacotille, tu es la seule à avoir un peu de talent et pourtant tu te comportes comme un papillon, aveuglé par la lumière… ton invocation, si elle avait été uun peu plus longue, aurait pu te conter toutes tes forces, ou pire. Ta vie. C'est ça votre problème à tous… vous jouez avec des forces qui vous dépassent tout en croyant les maîtriser. Ce simple cercle en est la preuve... »

Il claqua des doigts et le cercle dans la roche sembla se convulser avant d'éclater, le mortier reprenant sa place, droit et bien lise.

« Un dernier argument à faire valoir ? Car j'ai d'autres chats à fouetter et d'autres idiots à sermonner comme toi. Enfin, je ne suis pas cruel, je peux te donner une leçon si tu veux, elle te servira beaucoup. Change de vocation. »

Ewila

Humain(e)

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 6 mercredi 29 avril 2015, 17:59:02

Ewila commençait à s'inquiéter, et ce n'était plus le froid qui la faisait trembler mais bien la présence de l'un des mages les plus puissants au monde et qui avait, de ce qu'elle pouvait juger, une idée très péjorative d'elle alors qu'elle n'avait pas encore eu le temps de faire ses preuves ni de défendre sa pensée comme elle le souhaitait. La jeune magicienne n'avait pas cru que la rencontre se passerait ainsi, ni que le magister lui ferait la morale, et encore moins sur sa tenue. Le choc de la rencontre étant passé, elle sentait la colère monter en elle.

-Je suis bien consciente que la magie n'est pas un simple métier dont on apprendrai les mouvements, comme l'apprentissage des métiers de la forge ou de la cuisine. Vous avez raison quand vous me traitez de jeune, c'est le cas, mais malgré ma jeunesse je dispose d'une connaissance et d'une aptitude à la magie qui, sans être exceptionnelle, est tout du moins au-dessus de la moyenne. Ce n'est pas grand chose selon vos dires sur les autres mages, mais sachez que je n'ai pas envie de me contenter, je veux en apprendre plus et en découvrir plus, quelque soient les sacrifices.

Ewila avait le sentiment qu'importe ce qu'elle pouvait dire, le jugement du magister était déjà fait, et, la colère passée, la magicienne eut le sentiment d'être une incapable, échouer ainsi lui paraissait lamentable, elle n'avait jamais songé, depuis que l'idée de l'invocation lui était venu, que ce serait la rencontre avec le mage qui serait aussi difficile. Elle avait placé toute son énergie et son temps dans l'invocation et désormais elle était fatiguée de batailler. L'aube commençait à se lever et elle rêvait d'un bon lit, elle n'avait pas beaucoup dormi depuis ces derniers jours, entre la tenue humiliante à porter, le décès de son père puis le seigneur son cousin qui s'empare de Arbourg... Cela devenait difficile à supporter pour ses seules épaules.

La magicienne avait envie de pousser un cri, de l'implorer ou de lui demander ce qu'il voulait donc d'elle, comment pourrait-elle se montrer à la hauteur ? Mais elle se retint, agir ainsi ne servirait à rien. « Rien qui te fasse paraître exceptionnelle... », au fond, il avait raison, que pouvait-elle faire elle ? Il ne s'agissait pas de n'importe qui mais d'une légende en magie et elle s'était permise de l'invoquer.

Si elle avait un dernier argument à faire valoir ? Ça y est, il allait donc l'abandonner là, sans qu'elle n'ait rien pu faire pour le retenir. Son Cœur se mit à battre la chamade, il fallait qu'il reste, il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit de la laisser ainsi là... Tous ses efforts pour voir ses espoirs réduits en miette au bout du chemin. Ewila paniquait, mais il lui fallait réfléchir, trouver quelque chose pour le retenir absolument.

-Attendez, je...

Le magister se retourna vers elle alors qu'il faisait un mouvement qu'Ewila pris comme annonciateur de son départ, et le conseil qu'il lui donna, de changer de vocation, et s'il avait raison, s'il avait lu en elle et qu'elle n'était finalement pas apte à user de la magie. Non, cela ne se pouvait pas, s'il partait comme ça, tout était fini... Alors, sans vraiment prendre véritablement conscience de ses gestes, elle détacha les deux chaînes, laissa tomber les bretelles de la robe de ses épaules nues et se retrouva ainsi le torse à la vue d'Ewila. Tremblante, elle alla pour mettre ses bras contre ses seins mais elle se retint, laissant le regard du Magister, s'il le souhaitait, se poser sur ses jeunes collines de chair, fermes et dressés par la vigueur de l'âge. Mais elle ne pouvait se résoudre à se deshabiller entièrement, elle espérait que cela suffirait et qu'elle n'avait pas fait, une nouvelle fois, une erreur, mais elle n'osa croiser son regard pour en avoir une idée. Elle le sentait déjà peser sur elle et elle aurait encore aimé pouvoir se blottir à l'abri de la vue des autres.

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 7 mercredi 29 avril 2015, 21:07:23

La tentative de dernière chance, voilà ce qu'il lui laissait, rien de plus… à voir ce qu'elle était prête à dire pour être acceptée comme élève… il regarda la jeune femme et haussa les épaules pour se détourner et sortir de sa poche son éternelle craie blanche pour dessiner l'entrée e son chez lui, c'était aussi simple que cela… Il lui fit un petit sourire un rien navré et s'approch du mur, et c'est alors qu'elle l'interrompit. Il tendit le bras pour dessiner la porte sur le mur avant qu'elle ne l'interrompt.

Elle avait une idée ? Il était bien curieux de voir quel genre d'idée il était possible qu'elle ait eu. En l'espèce il était impossible qu'elle ait une bonne raison. Il ne voulait pas d'elle, tout simplement ! Il regarda la jeune femme alors qu'elle détachait les chaînettes de son ahut. Que faisait-elle ? Elle se déshabillait ? Il trouvait cela bien étrange… en effet, il estimait qu'il y avait pléthore d'autres arguments, tous plus invalides les uns que les autres à ses yeux.

Il baissa les yeux sur sa poitrine, ne pouvant qu'admirer le galbe de son sein blanc, ornementé de son auréole rosée qui cernait sa pointe de chair fièrement isolé. Il fallait le reconnaître, c'était plutôt un spectacle agréable, mais il détourna vite les yeux pour retourner se plonger dans ses prunelles. Il eut un petit geste de la tête comme en négation et soupira avant de finalement répondre sur un ton las, un ton particulièrement blasé.

« Non… tu veux devenir magicienne, pas putain, si ? Ta plastique n'a pas à être montrée ainsi pour tenter de décrocher un poste d'apprentie chez moi. C'est bien la dernière chose qui m'intéresse quand je prends un élève...et je ne vois pas ce que ta poitrine a à faire  avec ta magie, à moins que tu ne manipules une forme de magie rose, mais je doute que ce soit une bonne idée que ce soit moi qui t'apprenne grand-chose sur cette magie vuulgaire et détestable... »

Il leva les yeux au ciel avant de se figer et de la saisir par le bras et la pousser contre le mur, faisant barrière de son corps vers le reste alors que d'une main habile il dessinait la porte autour d'eux.. Au moment où la porte devenait réelle, il y eut une explosion suivie d'une clameur qui montait jusqu'ici. « À bas les mages ! Dasn la rue la magie ! Dans ls bordel, les magiciennes ! »

La porte s'ouvrit et il la poussa à l'intérieur refermant derrière elle pour rester de l'autre côté. Il fallait sauver les livres. Il inspira à fond et commença à psalmodier tout en faisant de grands gestes dans tous les sens. Les livres se mirent alors un par un, alors qu'uen odeur de brûlé et de fumée commençait à monter, à s'évanouir dans les airs. Ils venaient tout simplement s'empiler proprement dans l'entrée de chez lui, bien obéissants. Il n'arrêta que lorsque tous les livres de la salle soient partis, puis il descendit et peu à peu fit pareil avec tous les livres qu'il put trouver. Les être vivants, il n'en avait rien à faire.

Pendant ce temps dans la dimension de poche qui servait de maison à Aetius, une grande pièce s'innondait de livres autour de la jeune femme, mais une série de cris vinrent de la seule porte. Une cohorte de huit petits êtres hideux se miret à courir en tout sens, prenant les livres pour les emmener ailleurs, sans jeter autre chose à la jeune femme qu'un regard lubrique. Mais ils avaoient bien d'autres chats à fouetter. Ils emmenaient les livres et les posait dans la bibliothèque. Il sonctinuèrent leur manère un peu moins d'une heure avant qu'Aetius n'apparaise dans les lieux, entrantpar la porte. Il avait de la dcendre sur les épaules et dans les cheveux et il toussait à cause de la poussière.

« Saloperie de fanatiques... »

Il resta un moment silencieux avant de parler, mais pas à la jeune femme qui était là, plutôt à lui même… mais si elle était là, c'était parce que sinon, elle aurait sans doute claqué sur place…

« Ils ont monté une opération coup de poing… l'académie n'est qu'un tas de ruine et je ne te parle même pas du nombre de cadavres… enfin, le savoir est sauf, c'est la seule chose qui importe même si ce sont des tissus d'inepties pour la plupart ! Enfin mieux vaut faire le tri moi-même et brûler ce qui est à brûler... »

Il s'adressa enfin vraiment à la jeune femme.

« Tout va bien, rien de cassé ? »

Ewila

Humain(e)

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 8 mercredi 29 avril 2015, 22:37:21

La poitrine encore nue d'Ewila se soulevait avec force. Sous le choc du transport dont elle ne s'était ni attendue ni préparée, ses longues jambes peinaient à retrouver son équilibre. Une de ses mains vint prendre appui sur ce qui lui semblait être une pile de grimoires. Sa vue mettait du temps à se réadapter après avoir pris cette porte de sortie magique, elle ne voyait pour l'instant que des ombres floues, elle cru d'ailleurs voir de petites créatures mais pensa que son imagination lui jouait des tours.

Lors du transport, elle avait cru que ses poumons se vidaient soudainement et pensa un moment qu'elle ne pourrait jamais plus prendre aucune bouffée d'air. La jeune femme tenta de repenser aux dernières images de la bibliothèques, que c'était-il passer ? Des cris lui remontaient, et une explosion, et rien d'autre, ensuite la porte où l'avait poussé le magister sans qu'elle n'ait le temps de se rendre compte de ce qui se passait.

Le simple fait de respirer lui faisait mal, remplir ses poumons n'avait jamais été aussi difficile. Au bout de ce qui lui sembla une éternité, l'air qui entrait en elle devenait moins agressif et moins douloureux, et la vue commença lentement à lui revenir. Ce qui n'était que des ombres dans le brouillard commença à révéler des images, une pièce et, comme elle l'avait sentit, des livres entassés partout. C'est alors qu'elle remarqua hideuses petites créatures qui s'affairaient à porter et ranger les livres. La magicienne reconnue certaines couvertures, craquelées ou vieillies, il s'agissait des livres de la bibliothèque qu'ils venaient de quitter. Les regards qu'ils lui portaient ne permettaient pas le sous-entendu, ils la reluquaient sans vergogne alors qu'elle tentait toujours de reprendre ses esprits et le contrôle de son corps.

Adossée contre une étagère, elle réussit à faire quelque pas et, sentant le froid sur son torse nu, se rhabilla lestement, les joues rouges et honteuse d'en être arrivée à une telle extrémité pour qu'il la reçoive comme apprentie, et au fond elle lui en voulait. Les créatures revinrent dans la pièce chercher d'autres livres, soucieux de leur tâche.  Ewila voulu s'adresser à eux afin de savoir où elle se trouvait, ce qui s'était passé et où était bien passé le magister, mais elle devint soudainement muette lorsqu'elle remarqua que le pagne de l'un d'eux était soulevé par le sexe de la créature qui se dressait comme un soldat au garde-à-vous et elle rougit encore davantage si cela était possible.

Alors qu'elle ne l'attendait plus, magister Aetius réapparu. Elle l'observait, attendant qu'il s'adresse à elle, puis il lui annonça les sombres nouvelles : l'académie était détruite, les magiciens tués. Ewila le reçut comme un coup de masse et failli s'écrouler sous ce nouveau choc. Quelle nuit tragique, elle n'aurait jamais cru que ce genre de chose arriverait aussi tôt. La magicienne repensait à tous ceux qu'elle connaissait, ses amis, les apprentis magiciens... Tous morts...

Lorsqu'il lui demanda si elle allait bien, cette question lui semblait venir d'ailleurs.

-Oui, commença-t-elle en reprenant ses esprits, oui ça va... je n'ai rien.

Elle se passa une main sur le front, épuisée et encore sous le choc.

-Il n'y a donc vraiment plus rien... Merci pour votre aide, sans vous je... je ne serais surement pas à l'heure qu'il est... Où sommes-nous ? C'est ici que vous étudiez donc la magie ? Je suis désolé de vous demander de nouveau ça mais, s'il vous plaît, prenez moi comme apprentie, plus rien ne m'attend dehors, je n'ai plus rien... Apprenez moi les mystères de la magie, je serais une apprentie studieuse, je ne vous décevrai pas.

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 9 jeudi 30 avril 2015, 12:25:26

Elle semblait un peu sous le choc. Qui ne l'aurait pas été… elle venait de tout perdre et se retrouvait avec quelqu'un qui la jetterait, elle le savait, à la moindre occasion car il n'avait pas l'intention de l'avoir comme apprentie. IL la regarda et fit un geste en dirrection d'un familier qui revint avec une bouteille d'alcool fort et deux verres. Il leur en servit et lui tendit un verre pour qu'elle puisse se remettre, se reprendre. Il lui sourit et attenditq u'elle boive, jusqu'à ce qu'elle remette sur le tapis cette histoire. Il se durcit, ses traits qui semblaient ontrer de la solluicitude se tendirent, se durcirent et se fermèrent.

« Je t'ai déjà donné ma réponse. »

Il se dtourna et fit un geste à un familier avant d'indiquer la jeune femme là par accident plus qu'autre chose. Puis il se mit à baragouiner dans une langue suraigue et désagréable avec le familier avant de se tourner vers l'apprentie rejetée et lui lancer.

« Je t'invite néanmoins à rster ici le temps que tu te remettes et que tu choisisse de l'endroit où tu veux que je te dépose. Tu as le choix en la matière ! Tout dépendra de toi, tout simplement. Maintennt, suis Sakar'hoth il te mènera à ta chambre, que tu saches où c'est, puis tu les aidera à ranger les livres dans la bibliothèque suis leurs directives, tu verras c'est facile de tout ranger… et comme ça tu gagneras ta croute. »

Oui, hors de question qu'elle passe son temps à glander, elle resterait, mais elle travaillerait, et il y avait une tâche que ces familiers étaoent trop bêtes pour faire :  répertorier, trier et classer les livres de magie dans la bibliothèque. Il y en avait plusieurs milliers dont il fallait se charger. Au moins, elle ne tournerait pas en rond. Il en faisait son affaire. Puis il la condgédia de la main, comme si de rien n'était avant de lui lancer, non sans un regard un brin las.

« Ah et change toi, tu devrais trouver dans l'armoire des tnues ayant appartenus à mes anciens apprentis, sers-toi. L repas sera servi dans une heure à la cuisine, où il y aura de la vaisselle et du ménage à faire. Et ne traîne pas. »

Elle disait ne pas le décevoir, comme si elle puvait le savoir par avance… quelle idiotie. Elle le décevrait, mais au moins, là, il avait une possibilité de lui offrir, non pas une chance, car c'état foutu, mais de lui offrir un peu de savoir sans revenir sur le moindre de ses propos. La copnnaissance était une arme, et une bibliothèque était donc un arsenal… logique, non ? A elle de montrer qu'elle avait les bons réflexes. A elle de montrer qu'elle valait le coup ! Elle avait toutes les armes pour qu'elle puisse le convaincre, ce ne serait pas facile, mais bon. QU'elle commence par apprendre sur son temps libre et pour le reste, travailler sans rechigne ret qu'importe la tâche.

« Ah et ensuite il faudra nettoyer le drotoir des familiers, tu trouveras toujours une porte à proximité qui donne sur un cagibi avec le matériel nécessaire ! »

Il repartot dans son laboratoire,il devait finir danimer le dernier familier. AH et en parlant de familier, avait-il  vraiment fait exprès de luir efiler dans les pattes, celui qui était dans une magnifique érection ? Pas le moins du monde ! Il n'avait même pas prêté attention à ce détail...

Ewila

Humain(e)

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 10 dimanche 03 mai 2015, 15:40:19

Ewila observa son reflet dans le miroir. La magicienne venait d'essayer les différentes tenues des apprentis qu'avait jadis eut magister Aetius, et le moindre que l'on pouvait dire était que leurs habits étaient suggestive. Cela faisait déjà trop longtemps à son goût qu'elle les essayait et elle avait peur de reçevoir la fureur du magister, c'est pourquoi elle se décidait à ne pas se changer une énième fois et à conserver cette tenue. Celle-ci découvrait largement son corps, le bas n'était qu'une jupe bien plus ouverte que ne l'était l'autre, sa jambe était découverte et en dehors de tout tissu. Pour le haut, il ne s'agissait que d'un léger plastron qui réhaussait ses seins tout en laissant nu le creux entre ses seins ainsi que son ventre. La magicienne songea qu'elle devrait être attentive à chacun de ses mouvements pour ne pas en dévoiler plus que ne le faisait la robe.

Beaucoup moins anxieuse qu'elle ne l'était auparavant quant à sa tenue, du fait qu'elle avait une certaine confiance en ce mage et que les seuls autres êtres vivants de cette étrange demeure étaient de petites créatures ne parlant même pas la langue commune, elle se dirigea vers la porte de sa chambre qui donnait sur le couloir. Enfin, se remémora-t-elle, cela ne les empêchait pas de ressentir les mêmes désirs que les humains comme elle avait pu le constater avec le regard et le corps bien en éveil de l'une de ces créatures. Qu'elles étaient-elles d'ailleurs ? Des gobelins ? Des gnomes ? C'était la première fois qu'elle en voyait et elle devait bien avouer son ignorance sur ce sujet.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, l'une de ces petites créatures qui l'avait guidé jusqu'ici, Sakar'hoth si elle se souvenait bien. Il l'observa longuement dans sa nouvelle tenue mais baissa les yeux dès que la magicienne croisa son regard bien trop concentré selon elle. Ensuite, alors qu'il la guidait vers la bibliothèque, elle eut beau lui poser plusieurs questions ou lui faire des signes pour tenter de se faire comprendre, celui-ci ne communiqua pas avec elle, ou de temps en temps par quelques bribes de son dialecte qui ne ressemblait à aucun qu'elle ne connaissait. Une chose en était sure, ce n'étaient pas des gobelins, ou alors n'appartenant pas à la race majeure.

Ewila fut stupéfaite par la taille de la maison du magister, bien plus grande qu'elle ne paraissait l'être, on aurait dit un manoir, mais où l'ordre était assez souple. Une quantité impressionnante de livres était posée à même le sol. D'autres créatures semblables en tout point à Sakar'hoth travaillaient à mettre les grimoires en place sur les étagères. Il s'agissait d'une pièce bien plus grande que celles de l'académie mais certains rayons étaient beaucoup plus dénués de livres que les autres. Un grand grimoire était ouvert sur une table, une plume et de l'encre à ses côtés. En le feuilletant, elle compris qu'il s'agissait là du grimoire qui servait à répertorié les livres de la bibliothèque. Aux différences d'écritures, de nombreux apprentis avaient dû se succéder pour ce travail titanesque et des pages étaient encore vierges. Ewila tailla la plume, s'assit et poursuivit le travail d'inventaire.

Bien que répétitif, ce travail n'exigeait pas un trop plein d'énergie et tout se déroulait sans inconvénients. Les créatures étaient des travailleurs qui semblaient suivre  les ordres d'Aetius à la lettre et sans rechigner, une main d'œuvre parfait. Ewila pensait à tout ces grimoires, là plupart rarissime, qui se trouvaient à portée. Elle espérait malgré tout qu'il finirait par l'accepter comme apprentie, même si ce désir paraissait révolu.

Le choc d'un grimoire contre le plancher la fit sursauter et sortir de ses pensées. Il venait de glisser des bras de l'un des servants d'Aetius qui portait déjà un nombre considérables de grimoires sur ses bras. Le prenant en pitié, elle se baissa pour ramasser le grimoire et le remit sur la pile de livres qu'il portait. La magicienne ne put croiser son regard mais au sourire qui s'étalait sur son hideux visage il avait l'air de la remercier. Ces créatures n'étaient pas si fermées et malsaine que cela finalement, se dit-elle en se replongeant dans les archives de la bibliothèque. Mais à peine commençait-elle à noter le titre d'un ouvrage ainsi que le nom de l'auteur qu'elle fut de nouveau dérangée.

Une autre des créatures qui passait à côté de la table venait de faire tomber un grimoire de la pile qu'il portait. Aetius devait les faire travailler comme des esclaves, les aider devait paraître incroyable pour ces pauvres créatures, d'autant que celle-ci, gênée, n'osait même pas croiser le regard d'Ewila. En soupirant, la magicienne se baissa de nouveau pour ramasser le grimoire et le reposer sur la pile. Cependant, à peine venait-elle de plonger de nouveau dans son travail qu'un autre produisit le même schéma que ses compagnons en faisant tomber un autre grimoire, et alors qu'elle se baissait de nouveau pour l'aider, Ewila poussa un juron et se redressa subitement, une main posée sur son plastron.

-Bande de..., s'écria-t-elle alors que la petite créature, le sourire au lèvre, courut avec ses grimoires inquiet de la fureur de la magicienne mais heureux de sa ruse. Finalement complètement dénuées d'innocences, Ewila venait de comprendre que c'était le moyen pour eux de plonger leur regard au dessus du plastron lorsqu'elle se baissait car celui-ci se détachait de sa peau, laissant à découvert une partie majeure de son décolleté et de sa plantureuse poitrine.

Rouge de honte et de colère, elle décida de laisser là son travail d'inventaire pour s'occuper de leurs dortoirs, au moins il devrait y avoir moins de ces créatures puisque la plupart travaillaient dans la bibliothèque.  Sakar'hoth était encore une fois devant la porte, plus sage que les autres espérait Ewila alors que celui-ci la guidait vers les dortoirs.


Ceux-ci étaient à l'image des créatures, sales, délabrés, des tissus de chiffon comme couverture et une épaisse poussière sur le plancher. Ewila avait récupéré un seau et tout le nécessaire indiqué par Aetius afin de remplir cette corvée. Sakar'hoth était cette fois rentré avec elle dans la pièce, mais il se faisait discret, se tenait à l'écart tout en observant Ewila.

Des créatures, une poignée, dormait dans quelques lits des dortoirs, certains ronflant paisiblement, nus, et la magicienne ne put s'empêcher de noter leurs membres reproducteurs qui devaient faire près de la moitié de leur taille. Au moins, se dit-elle, ceux-ci ne l'embêteraient pas. Alors elle se décida à s'occuper en priorité du plancher, afin de ne pas déranger les endormis. Elle y mit de l'eau du seau puis pris sa brosse et frotta conscencieusement le sol. La quantité de crasse accumulée était stupéfiante. Comme il le lui avait dit, cela faisait bien des millénaires qu'il n'avait pas pris d'apprentis pour laisser ainsi un tel désordre. Même si elle n'avait pas ces créatures en amitié, loin de là, elle éprouvait pourtant une certaine pitié à leur égard dû aux conditions dans lesquels ils se voyaient vivre.

-J'espère que toi et tes amis finiraient par me montrer un peu plus de considération après tout ce que je fais pour vous, murmura-t-elle à  Sakar'hoth qui était toujours silencieux à l'observer travailler. Oui, évidemment tu ne me comprends pas...

Et Ewila se remit à travailler assidument. Au bout d'un moment, alors qu'elle commençait à venir à bout de cette tâche, une des créatures qui venait de se réveiller se tenait devant elle, le corps et l'esprit tout aussi bien réveillés.

-Tu n'as pas honte ? Dit Ewila en tournant le regard et en essayant de faire disparaître l'image qu'elle venait de voir, celle du sexe tendu de la créature nue et qui avait sa main posée dessus, la remuant doucement. Vous êtes vraiment des créatures bien... Oh non !

Un épais liquide blanc et poisseux venait de se répandre depuis son membre tendu sur le parquet qu'Ewila avait partiellement nettoyé, et en plus en quantité surhumaine. Fronçant le nez face à l'odeur du sexe qui commençait à envahir ses narines, elle se précipita vers cette nouvelle tâche dans l'espoir de la nettoyer rapidement et de pouvoir aérer, mais cela non pas sans dégoût. Mais elle fut retenue par une autre créature qui enroulait ses bras autour de sa cuisse nue, son sexe dressé qu'il collait à sa peau nue.
« Modifié: dimanche 03 mai 2015, 16:05:30 par Ewila »

Magister Aetius Celestus

Créature

Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion

Réponse 11 mardi 05 mai 2015, 22:49:29

Le mage avait donné ses conditions pour qu'elle reste, pour le reste, il s'en foutait royalement, si elle avait le temsp de lire les ouvrages il ferait eut être bien de mettre en sureté certains savoirs trop dangereux pour elle,  non, en fait il faudrait même qu'elle n'accède plus à la bibliothèque, ce serait plus prudent. Plus radical c'était certain, mais trier les livres trop dangereux pour elle viderait  les neuf dixième des étagères… et il les stockerait où ? Bon, cela demandait une bonne organisation. Il fallait qu'il se rende à la biobliothèque pour pouvoir réglr cette histoire… pffff ce qu'il ne fallait pas faire… elle restait et ilo devait prendre des mesures…

Il commença à aller vers la bibliothèque  et quand il y arriva, elle n'était pas là… il leva les yeux au ciel… travailleuse ? Alors pourqsuoi ne travaillait-elle pas ? Un sacré mauvais point. IL remonta ses manches et après un long mouvement du bras, fluide et précis comme un escrimeur, il y eut un crépitement dans l'auir. Des étagères se vidèrent, d'autres se remplirent. Il fallait encore trier les nouveaux livres, mais cela ça allait, il disposait dans chacun d'eux une signature magique pour les manipuler à distance… il  y eut un nouveau crépitement alors que la bibliothèque se réarrangeait sous ses doigts expert , de petites plaques de méftral qui luisaient faiblement, il faudrait ls toucher pour prendre dans les étagères correspndantes et si il ne donnait pas l'autorisation, elle ne pourrait pas prendre les livres dans certaines étagères.

Il fallait qu'il véruifie sa magie et pour cela, il fallait qu'elle teste pour lui de prendre un livre défendu. Où devait-elle êttre déjà ? Que lui avait-il sonné comme ordre , Il ne savait plus . Qu'importe. Il se rendi(t à la cusine et se mit à préparer un ragout, alors qu'il se perdait dans ses pensées, celles-ci vadruillant vers ses recherches… versd la destructionde l'université de la magie, vers cette histoire de ersécution de la magie aussi, bien sur qu'il y pensait, que croyez-vous ? Il n'était pas insensible, mais ce qui l'ennuyait c'était le risqu de contagion d'un tel mal au reste du monde… et cela l'ennuyait profondément…

*
*   *

Ces bestioles étaient perveses n'est-ce pas ? En effet, l'un d'eux s'était aggripé à sa cyuisse, y enroulant ses bras en se frottant contre elle, à la manière d'un chien, sa verge démesurée par rapport à sa taille,  se frottant contre le hautr de on mollet et se genou alors que son visage approchait de ses sous-vêtements pour renifler… y frotter un eu son museau, presque, alors qu'il jhouissait le long de sa jambe et qu'il se recule, d'un air satisfait et extatique sur les lèvres.

Les autres s'étaient levfé et l'observaient avec de grabnds yeux ronds et un sourire bête sur les lèvres. Et c'est sur ses entrefaits qu'arriva Aetius… glapissement et tous les larbins s'égayèrent dans tyoutes lmes directions avant de se diriger vers la porte. D'un ton sec, Aetius les enjoignit à aller tous travailler dans la bibliothèque. Il resta seul avec la jeune femme qui se prétendait magicienne, oui, se prétendait. Elle avait eu un coup de bol en l'invoquant.

« J'ai verrouillé des sections de la bibliothèque. Je ne veux pas que tu puisses accéder à certains libv res trop dangereux pour toi, tu lme sentiras comme un petit choc électrique dans ta paume comme avertissement… si tunh'en tiens pas compte, les blessures seront graves... »

Voilà qui était aussi simple que cela. Puis sur un ton caklme il lui lança, non sans faire remarquer à la jeune femme d'un regard éloquent ce qu'il pensait de sa tenue et de sa cuisse souillée de semence. Si la tenue lui allait bien, mettant e valeur ses courbes de la bonne manière, elle devait impérativement nettoyer le foutre qu'elle avait sur elle.

« Finis de me nettoyer ça. Va te laver. Nous mangerons ensuite dans la cuisine. Il y a un verrou intérioeur dans ta chambre. »


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