Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 15 vendredi 01 mai 2015, 18:50:35

Je ne sais pas pourquoi mais vider mon sac m'a fais du bien, j'ai l'impression d'avoir un poids en moins sur les épaules, Lemme a réussis à me faire sourire : visiblement il aime aussi ce qui fait boom et a fait exploser des salles entières. Bon il est pas à mon niveau de destruction mais c'est sûrement mieux ainsi. Il fait froid putain, même avec lui contre moi je meurs de froid, qu'est-ce que je donnerais pas pour un thé bouillant, ou mieux un bon bain, oh oui un bain bien chaud...Je me laisserais plonger dedans, plonger..plonger dedans…J'ai envie de fermer les yeux,  oui aller, juste une minute pour les reposer...

Je me secoues la tête soudainement : nan je dois pas m'endormir. Quand on a froid, dormir est le meilleur moyen de crever et je dois pas crever, je dois retrouver Lucas. Euh j'ai entendu un bruit là, merde j'espère que c'est pas un des gardes qui revient pour s'amuser avec moi. Je ne bouge pas, je me crispe et fais mine de dormir...mais je me rassure en entendant Lemme parler, visiblement ravi. Apparemment il connaît la personne, il s'est évadée, veinard.

Je me redresse donc pour voir le duo ravie de se retrouver, sur le coup j'espérais qu'il puisse ouvrir la cage, mais mes espoirs retombent bien vite. Puis, sans que je comprenne, ils se mettent à parler d'un objet dont le nom ressemble à une farce ou aux paroles d'un mec bourré, actino bidulomachintruc. J'en viens même à me demander s'ils parlent une langue ancienne ces deux là. Heureusement que j'en ai rien à foutre, Lemme semble heureux de le récupérer et ça me va parfaitement.

Quand il me demande mon poignet, je lui offre sans même me poser de question. C'est peut être douloureux ? Peut être dangereux ? Je m'en fou, tant que ça permet à mon nouvel ami de me libérer de ce bracelet de merde je suis prête à tous les risques. Il fait désormais bien nuit, et comme on a pas de lumière autre que celle de la lune c'est difficile d'y voir quelque chose. Je vois le cadenas prendre des couleurs, chauffer de plus en plus et, quand un cadenas a cette réaction ça veut dire qu'il tiendra pas longtemps...oui j'ai brûler pas mal de cadenas dans ma vie.

Je sens la liberté toute proche, j'ai un regain d'espoir énorme qui monte d'un coup en moi. Le premier après de longues heures de chaleur et d'angoisse. Mais notre horizon de liberté se trouble quand je vois Lemme soulever par le teranide buffle. Putain de merde fait chier ! Le bidulomagique est par terre et on y voit rien ! Je m'approche de la masse, tente de libérer mon ami et je me met à crier en chuchotant :
-Mais putain lâche-le ! Laisse le me libérer et je t'assure que...argh.

Ce fils de pute m'a chopé et balancé sur le sol de la cage, j'ai mal, j'ai l'impression que cet enfoiré m'a foulé un truc, le cheville droite je pense. Encore une fois je me sens tellement impuissante, je sers à rien, c'était notre seule chance de nous tirer de là et…

-Hé, tiens. C'est ça que le chat avait nan ? 

L'autre teranide de la cage, jusque là silencieux vint me donner le machinthermoniquus de Lemme. Je dois me retenir de foncer sur la grosse vache, l'envie de lui planter mes dents dans le bras est forte mais mon cerveau reste mon meilleur atout.

-Ouai putain c'est ça ! J'espère que je vais trouver comment ça marche...aller merde aller !! » j'appuie sur tout ce que je trouve, il faut absolument que je découvre son fonctionnement avant que...

-Hé, il se passe quoi ici ?

Merde !!! Deux gardes avaient fini de manger et avaient reprit leur poste, pile au mauvais moment évidement.
-Bon, visiblement vous savez pas vous tenir alors on va faire un exemple pour que tout le monde comprenne comment ça se passe ici…

Deux autres gardes arrivèrent, arme au poing, ouvrirent la cage et attrapèrent Lemme en faisant reculer le minotaure à grand coup de gourdins sur la tête. Mon nouvel ami fut balancé par terre, et on lui donna un coup de pied en plein bide pour éviter toute tentative de riposte.
Ils sont 4 autour de lui, visiblement tous agacés…

-Alors, vous êtes rien : d'accord ? Mon chien a plus d'humanité que vous tous réunis, tas de merde !!

Il agrippa Lemme par la gorge et le souleva au dessus du sol :

-Ici, nous sommes vos dieux et nous avons tous les droits sur...*clic* hé c'était quoi ce bruit ? » lâcha Lemme et regarda dans la cage, méfiant...sauf que toute leur torche s'éteignirent d'un coup, sauf une qui rayonnait à peine assez pour éclairer leurs pieds.

Un bracelet de métal noir tombe près d'eux, là où ils peuvent  t y voir  Un silence pesant s’abattit soudainement, silence brisé par ma voix, ma voix mauvaise, pleine de haine. Mais je ne hurle pas, je parle doucement, articulant chaque mot, chaque syllabe, rendant la situation encore plus inquiétante...

-Je vais tous vous buter, un par un bande d'enfoirés, et je vous promet que vous allez souffrir…vous allez souffrir comme jamais.


Mes yeux s'emplirent de flammes, ma magie est là, je la sens ! De tels yeux ont un côté esthétique intéressant car, vu qu'il faisait nuit noir et que la cage n'était pas éclairée, c'est tout ce que pouvait voir les gardes...Deux yeux rouge feu dans les ténèbres. Putain je me sens mieux, je vais pouvoir nous sortir de là maintenant, et tous les faire cramer !

Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 16 vendredi 01 mai 2015, 22:47:38

Le jeune terranide ne savait quelle brûlure était la pire : celle de la main du minotaure, impitoyablement serrée sur sa gorge, ou celle lancinante du manque d'oxygène, dans sa cage thoracique. Mais surtout, il s'inquiéta pour Lucie lorsqu'il la vit projeter à son tour. Mais rapidement, avec l'asphyxie, sa vue se troubla, et il ne se rendit même pas compte de l'intervention des esclavagistes. Lemme leur fut en réalité presque reconnaissant, lorsqu'ils mirent fin à l'étreinte étouffante du buffle.

Il n'eut pas le temps de réagir cependant, puis qu’à peine chutait-il au sol qu'un violent coup s’abattit sur son abdomen, brouillant un peu plus ses perceptions et ses pensées. La douleur soudaine le fit se recroqueviller sur lui-même, dans l'espoir bien peu réaliste qu'on allait le laisser tranquille dans cette position. Mais les chasseurs n'en firent rien, et l'obligèrent de la plus brutale des manières à se remettre sur pieds... avant de le jeter de nouveau sur le sol. Sa vision altérée, reprenant à grand peine son souffle, il comprenait à peine la nouvelle situation.

Les esclavagistes avaient arrêté de le frapper, et contemplaient maintenant le regard vermillon de la jeune fille, dans la cage. Il sembla d'abord que seule leur expérience des diverses monstruosités que pouvaient rencontrer les voyageurs, sur Terra les empêche de prendre la poudre d'escampette. Mais lorsqu'une voix douce retentit derrière l'attroupement, il parut probable que c'était autre chose qui les dissuadait de céder à la couardise et de filer en espérant courir assez vite pour échapper à la colère de l'E.S.P.er.

« Allons, qu'avons-nous là ? Mademoiselle ? Une situation fâcheuse ? Pyromancienne, n'est-ce pas ? Je peux sentir ces choses là. Mais je peux surtout sentir votre potentiel, lorsque vous êtes en colère. Toute cette colère... vous donne tellement de pouvoir... Je vous ai trompé, c'est vrai, mais n'avez-vous pas vous-même essayé de vous jouez de moi ? Cependant, je vous ai considéré comme une inférieure, pas comme une égale. J'ai eu tort. Laissez-moi réparer mon erreur... »

La voix du sorcier Al-Ubudya était toujours terriblement posée... mais elle avait quelque chose d'apaisant. Quelque-chose qui, inexorablement, poussait à ce qu'on l'écoute. Le mage se tenait dans le dos de Lucie, sans la trace d'une arme proche de lui, parfaitement calme. Le devin reprit, sans accélérer son débit de parole.

« Vous cherchiez quelque-chose, ici, n'est-ce pas ? Vous ne l'avez pas trouvé. J'en suis le premier désolé. Mais vous ne pouvez plus l'ignorer à présent... je suis devin, et ce qui est caché, perdu ; les trésors, les savoirs, les … frères ? … ne peuvent me rester longtemps inaccessibles. Recommençons en de meilleurs termes. Faisons affaire ensemble. »

Lucie ne pouvant regarder partout, derrière elle, un des chasseurs fit un mouvement qui parut un peu brusque au mage. Ce dernier lui interdit fermement de tenter quoi que ce soit d'un regard dur, avant de reprendre la même expression sereine et pleine de maîtrise.

« Cessons de nous affronter. Je ne veux la mort de personne... et si la nôtre ne vous dérange pas, aurez-vous quelque sentiment pour tous ses esclaves qui ne pourront s'échapper de leur cage quand nos deux puissances mutileront cette terre ? »

Al-Ubudya tendit son avant-bras tatoué de motifs noirs vers la jeune fille, en un geste pacifique.

 « Calmez votre rage. Soyez mon invitée, pas mon esclave, pas mon ennemie. Il y a tant de choses que nous pourrions nous apprendre... »

Sur ce, il fit signe à ses hommes de baisser leurs armes, ce qu'ils firent non sans méfiance.

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 17 mardi 05 mai 2015, 14:38:05

Évidement, maintenant que je suis libre il me parle correctement ce fils de pute. Cependant, son petit discours me refroidi un peu, il a raison sur un point : la puissance de deux mages puissants risque de tuer tous les autres esclaves y compris Lemme. Peut être qu'il faudrait que je...hein ? Il a dit quoi ? C'est un devin ? HAHAHA un devin ? Mais c'est génial ça, c'est la meilleur nouvelle de la journée ! Je pouvais pas espérer mieux ! Je le laisse terminer sa phrase, puis je souris. Mais pas un sourire diplomate loin de là, un sourire carnassier…

-Tout d'abord, sachez que ma colère ne se calme jamais... »les torches éteintes des gardes se mirent tout à coup à brûler d'une flamme bien trop puissante, brûlant certains gardes au visage. Ils durent lâcher ces torches bien trop dangereuses pour être tenue. Par chance, aucune de blessa Lemme.
Finalement on put à nouveau me voir correctement, avec mon petit sourire satisfait au coin des lèvres.

-Vous êtes visiblement le chef, et vous êtes bien un devin...dites moi alors  : lequel de vos hommes va mourir le premier ?

Je montre ma main et 5 petites flammes rouge sang y apparaissent, une sur chaque extrémité de doigt. Cela fait, je regarde les hommes armés, de plus en plus hésitants à rester, chacun d'entre eux à le droit à mon regard noir. Ils ont peur et ne restent que pour une raison : ne pas subir le courroux de leur patron.

-Vous avez un chef qui sait parler, c'est une bonne chose, une très bonne chose même. En temps que mage cela serait idiot que je dise le contraire. Ce qui est dommage c'est qu'un devin, ne vaut rien...RIEN en combat brut ! ALORS CREVEZ BANDE DE FILS DE PUTE !!!!!! »

La ma colère explose , je ressers soudainement ma poigne: les 5 gardes, tous les 5 (sauf le devin) se mirent à hurler de douleur, hurler à la mort. Ils tombèrent, se roulèrent au sol en se tenant tantôt le ventre, tantôt la poitrine.  Leur peau rougissait de plus en plus, certains avaient même des bulles qui se formaient sous la peau. De la fumée se mit à sortir de leur bouche avant qu'ils ne cessent hurler, définitivement. Ils avaient brûlé de l’intérieur, tous leur organes/muscles/tissus étaient en train de cuire.

-Oh, que ça me démangeais de faire ça, je dis visiblement satisfaite, Bon maintenant vous allez me dire où est mon frère. Lucas un garçon avec un vagin et une mèche rose. Et n'essayez pas de me baiser sur ce coup sinon je vous jure que ce qu'on vécu vos 5 gardes ne sera rien comparé à la douleur que je vais vous faire sentir car je n'aurai pas la bonté de vous tuer…

Je me lève et boîte jusqu'à la porte de la cage que je réduit en cendre simplement en la touchant. Je descends du chariot, le sol noircie sous mes pas. Je suis très en colère mais ce n'est pas une colère explosive, c'est une colère mauvaise, pleine de haine à cause de ce qu'on m'a fais subir. J'avance vers le devin, en le fixant droit dans les yeux. Tous les autres gardes arrivaient, armés, pour protéger leur patron et tenter de me neutraliser.

-Ashanobélanar... » je dis en crachant par terre. Un fois ma salive au sol, un grand cercle de flamme fit son apparition tout autour de nous, bloquant la route aux gardes. La lueur des flammes, leur lumière vacillante me donne un air terrifiant, surtout combinée à mon regard noir...la température monta tout de suite d'un cran avec ça.

-Alors je t'écoute espèce d'enflure : où est mon frère ?
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 18 mercredi 06 mai 2015, 20:34:52

Le magicien était un manipulateur avisé, Lemme le savait pertinemment : l'homme chauve s'était joué de son système d'alarme avec la même aisance qu'il avait retourné le jeu de Lucie lorsqu'elle avait voulu pénétrer la caravane sous couverture. Pourtant, son ton était si convainquant et plein de promesses que peut-être, malgré l'humiliation et la colère, le terranide se serait laissé distraire une nouvelle fois. Mais il comprit vite que la jeune fille, une fois engagée dans sa transe guerrière, ne pouvait être apaisée par quelques vœux pieux… ou tout du moins le cri de douleur des premiers chasseurs qui se consumaient sur place le lui apprit rapidement. Elle ne doutait visiblement pas une seconde de sa puissance, et le jeune homme ne tarda pas à lui faire confiance.

Alors que les esclavagistes, autour de lui, succombaient à un feu intérieur, l'ingénieur, toujours recroquevillé sur le sol, se demandait où était sa place au milieu de se charnier. Se relever, c'était se rendre plus vulnérable à un maléfice perdu, mais rester à terre était prendre le risque de rater une opportunité d'agir – de laisser son amie en proie à une éventuelle attaque surprise. Le corps encore douloureux, Lemme prit cependant la décision de se hisser sur les genoux. Lucie avait l'air de bien maîtriser la situation, et surtout, elle focalisait toute l'attention sur elle. Les soldats qui venaient d'arriver ne devaient même pas penser qu'il avait quelque-chose à voir avec les événements en cours.

Sa propre perception de la situation était un peu floue, mais sans doute valait-il mieux qu'elle le soit. Le chaos engendré par les sortilèges de Lucie n'avait pas la beauté d'explosions pyrotechniques. C'était une flamme terrifiante qui rongeait les entrailles des hommes, phénomène qui aurait été presque discret si l'on y enlevait les hurlements et l'odeur de chair carbonisée qui bientôt arriva jusqu'à ses narines. Mais finalement, tout ça ne l'empêchait pas de réfléchir : lorsqu'un rideau de feu s'éleva, enfermant les deux mages et les dissimulant complètement, plus personne ne faisait attention à lui. Comme ça je ne lui suis utile à rien. Je ne peux pas juste me contenter de la regarder affronter un adversaire aux capacités inconnues en conclut-il.

Prenant sur lui, il se releva complètement et faussa compagnie à l'attroupement, sans qu'on lui jette le moindre regard.

*
*   *

Ses premiers hommes de main abattus, Al-Ubudya eut un mouvement de recul qui traduit finalement sa nervosité. Sans doute craignait-il de finir brûlé sans autre forme de procès, et peut-être avait-il eu peur d'avoir prédit de façon erronée les raisons de la présence de l'E.S.P.er dans la caravane. Cependant, il redevint relativement maître de lui-même lorsque celle-ci ne put s'empêcher de lui demander des informations sur la localisation de son frère. Son souffle était plus court, et il paraissait un peu secoué, mais pour un homme encerclé par des flammes et menacé par une furie, il parlait toujours avec un certain sang froid.

« Je suis déçu jeune fille. Sincèrement déçu… toi et moi aurions pu accomplir de grandes choses » fit-il, l'air réellement désappointé. « Mais tu me domines, ainsi soit-il. Je suis en mesure d'accéder à ta requête, et de te donner une vision du destin de celui que tu cherches... »

Lentement, pour ne pas paraître hostile, le mage étendit les bras en avant, et jeta entre lui et Lucie une sphère en verre qu'il fit rouler depuis sa manche. En éclatant, celle-ci engendra sur le sol une flaque grise lumineuse d'à peine une trentaine de centimètres de diamètre. Peu à peu, la tâche se mit à miroiter et quelques couleurs y apparurent.

« Il s'appelle… Lucas, c'est bien cela ? La vision est encore floue, il me faut la préciser. Mais avec si peu d'informations, j'aurais peu de choses de plus nettes que ce prisme… »

Progressivement, les formes se précisèrent néanmoins. Il était possible de distinguer à présent, pour peu que l'on se rapproche un peu, des silhouettes humanoïdes. Elles étaient nombreuses, en réalité. Il s'agissait vraisemblablement d'une rue piétonne, où le passage était fréquent. Les gens marchaient de façon un peu désordonnée, comme dans le centre d'une grande ville.

« Essayons ça... »

Les manches d'Al-Ubudya paraissaient ne pas avoir de fond : après un bracelet et une boule en verre, il en sortit un flacon rose. Le débouchant d'un mouvement du pouce, il versa le contenu de la fiole – un liquide qui, aux volutes colorées qu'il dégageait, paraissait presque gazeux – dans le miroir de vision.

L'image devint en effet plus limpide, et la vision se concentra à environ trois mètres d'altitude, sur une portion d'avenue. Il aurait été à présent possible d'étudier les visages des individus si ceux-ci avaient levé la tête , et aucun, de haut, ne ressemblait à un garçon blond avec une mèche rose…   Cependant, pire encore, alors que le fluide rose coulait, le comportement de la foule parut changer. Les badaud semblaient soudain s'arrêter autour du point de la vision, comme confus.

Mais avant que cela ne soit vraiment notable, le mage laissa choir le flacon lui-même dans la flaque… et fit un brusque pas en arrière. L'action était parfaitement préméditée, calculée à la seconde près, car un clignement de paupière plus tard, la tâche s'étendit soudain d'un bon mètre, ce qui suffit pour que la pyromancienne se trouve englobée. Aussitôt, elle y chuta comme dans un trou.

Tandis que les flammes autour de lui s'éteignaient, privées de leur créatrice Al-Ubudya eut un soupire de soulagement. Une goutte de sueur perla de son front.

« Confondre un miroir de vision et un portail de téléportation… chose aisée messieurs. Moi-même je pourrais m'y laisser prendre. Elle devrait du reste bien profiter du miasme libidineux que j'ai renversé sur la foule. Désirable, nue, seule cible potentielle de tous ces gens…  et avec comme seuls choix d'être souillée ou enfermée pour meurtre de masse. Enfin, il y a des chances qu'elle succombe elle-même aux émanations, ha... hahaha… Messieurs ? »

C'est à ce moment que le devin se rendit compte, malgré l'obscurité, que pas un seul de ses hommes n'avait parié sur sa victoire… et que tous avaient profité d'être isolés de lui et de son terrible adversaire par le cercle de flammes pour déserter l'affrontement.

« Ah… c'est sans importance » grinça-t-il, mécontent de ne pouvoir savourer ce moment avec personne.

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 19 jeudi 07 mai 2015, 18:42:56

Évidement, je suis vraiment trop conne. J'ai laissé parler l'autre enflure, j'étais comme en transe, je buvais ses paroles, surtout quand il me parlais de retrouver mon frère. Je me disais qu'il avait compris où était son intérêt et que me dire où était Lucas lui sauverait la vie. J'étais captivé par sa magie et sa boule de cristal, c'était beau, vraiment beau. Dommage que ce mec soit un connard d'esclavagiste, il aurait put avoir une grande carrière dans les spectacles itinérants. Je regarde la sphère de cristal avec attention: de toute façon ses sbires ne pouvaient pas passer mon imposant mur de feu alors autant essayer de trouver Lucas dans la foule. Je regardais les passants, espérant le trouver...puis soudain je me mis à tomber sans savoir pourquoi. Encore un mauvais tour du devin, en chutant tout ce que je pu faire c'est crier:

-Fils de puuuuuuute!"

Heureusement pour moi ce n'étais pas vraiment un trou vu que je ne tomba que de 2 centimètres, bizarre, je pensais qu'il m'aurais fait tomber de 200m de haut pour être sûr de se débarrasser de moi... Bordel je suis où? Il y a des gens autour de moi, ils s'approchent. Au début je pensais qu'ils venaient pour m'aider, hélas pour moi ce ne fut pas le cas. Je ne le savais pas encore mais j'ai atterris à Castelquisianni et la foule qui m'entoure a des envies assez pressante. Je le vois dans leurs yeux...et aussi sur leur pantalons, les hommes ont des érections énormes. Il y avait des hommes, des femmes et même des enfants dans le tas et visiblement ils avaient tous envie de me baiser. C'est peut être à cause du devin encore...nan c'est sûrement à cause du devin.

Je commence à paniquer, même dans le harem de Mélinda les gens étaient plus élégant alors qu'ils venaient pour la même chose qu'eux. Putain, putain putain!

-N..n'approchez pas, reculez!" je dis en regardant partout autour de moi. Mais ils approchaient tous, lentement mais sûrement, certains se masturbaient en marchant. C'est quoi ce délire? Je les aurais bien fais cramer mais ils y sont pour rien, et puis surtout: je vais pas tuer des enfants.

-Au secours!! Arrêtez laissez-moi tranquille! AU SECOURS!! A LA GARDE! A LA GARDE! GAAAAAAAAARDE!"
j'hurle à m'en casser les cordes vocale. Ils se rapprochaient, 2 mètres, je n'ai pas la moindre issue pour me tirer de là, je vais pas les tuer c'est pas leur faute s'ils sont comme ça. Surtout que là, si je fais brûler autant de monde, je vais avoir des problèmes avec la garde civile, à tous les coups.

Je fais donc ce que j'ai de mieux à faire dans cette situation, je met à genoux et je me sers du dôme de Dryan, (un des seuls) un sort de protection de la magie du feu. C'est tout connement un dôme de protection qui brûle assez fort quiconque le touche, rien qu'approcher sa main est difficile vu la chaleur intense que ce sort dégage. J'espère juste que, malgré leur état, ils ont toujours un instinct de survie fonctionnel, après tout ça reste un dôme de feu et ils finiront en cendre s'il tentent de le traverser.

Je suis donc cloitré dans ma protection, en pleurs et paniqué: 

-AIDEZ-MOI!!! Il y a quelqu'un? AU SECOURS! GARDE!


Je relève la tête, à mon niveau je vois un petit garçon, à peine 8 ans, approcher, aussi ensorcelé que les autres. Brun et yeux vert, un petit normal qui était au mauvais endroit au mauvais moment visiblement.

-Nan, nan, recule, tu vas te faire mal...recule je t'en prie, je veux pas avoir ta mort sur la conscience... RECULE PUTAIN!!!"
je cri, en larme.
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 20 jeudi 07 mai 2015, 20:41:07

« Quelle bande d'imbéciles... » pesta encore Al-Ubudya, dans le noir qui retombait.

Mais il était trop soulagé d'être encore en vie pour réellement en vouloir à ses hommes. Leur réaction le laissait plutôt incrédule : après toutes les situations fâcheuses desquelles il les avait tirés, ils en arrivaient encore à douter de lui. C'était d'autant plus exaspérant qu'il avait choisit ses compagnons sur des critères de loyauté. Habitué à être charismatique, il le digérait encore mal alors qu'il s'approchait d'une torche au sol qui brûlait encore parmi de petits brasiers qui s'éteignaient un à un sur le sol désertique, faute de combustible ou de magie pour les alimenter. Il n'eut pas un seul regard pour les cadavres calcinés des esclavagistes déjà décédés.

« Moins effrayant qu'une gamine qui fait joujou avec des flammèches… »

Une détonation retentit soudain dans la nuit. Tout non-devin aurait sans doute sursauté, mais il parvint à garder son calme… jusqu'à ce qu'il comprenne l'origine probable de l'explosion. Un bruit caractéristique de métal chuintant, résultat de l'entrechoquement de pistons propulsés par une puissante machinerie locomotrice confirma ce qu'il savait déjà. Les feux d'une lumière blafarde et probablement magique convergeait vers lui.

« Éloignez vous de ce côté ! » lança la voix de Lemme aux esclaves emprisonnés, qui pour la plupart étaient déjà réveillés depuis longtemps.

Juché à un mètre du sol sur son trotteur, le terranide se sentait naturellement beaucoup plus à l'aise que nu et désarmé. Arrivé à l'arrière du convoi, il avait pris juste le temps d'enfiler sa tunique et son pantalon (le temps de chauffe de son véhicule lui avait laissé quelques dizaines de secondes à occuper), et surtout de se saisir de son pistolet. L'oiseau d'acier courait à présent à toute allure vers le devin, alors que son cavalier tirait successivement sur chacune des cages des balles arcaniques qu'il s'efforçait de bien doser… suffisamment puissantes pour endommager les carrioles, mais assez peu chargées pour ne pas risquer de blesser leur occupants.

Il ne s'arrêtait que quelques secondes toutefois. Même si libérer assez d'esclaves pour mettre en péril l'opération des chasseurs qui avaient déjà subi de lourdes pertes était une raison d'agir en soi, son objectif principal était de retrouver Lucie. Mais il constata vite que quelque-chose n'allait pas. Il n'y a plus de flammes… Où est-elle ? Pitié, que je n'arrive pas trop tard.

L'ingénieur vit toutefois une silhouette qui portait une torche. C'était celle du devin, qui paraissait seul… jusqu'à ce qu'une forme massive ne vienne lui barrer la route : le minotaure. Les traits brutaux de l'humanoïde gigantesque semblaient plus terrifiants encore sous les raies de lumières que projetaient le trotteur. Sans broncher, sans même ralentir, Lemme enclencha le mécanisme de son arme et s'apprêta à abattre le buffle. Il a déjà fait assez de mal comme ça. Presque autant que n'importe lequel de ses maîtres, songeait-il. Il était presque certain que terrifié par déterminé, le monstre combattrait encore pour la cause des esclavagistes. Mais contre toute attente, après avoir bruyamment soufflé, l'air épuisé, le mastodonte se déporta sur la droite, lui laissant le champ libre.

Troublé, le jeune homme renonça à tirer et le dépassa. Les bras en croix, un sourire à la figure, le devin ne bougeait pas. Arrêtant finalement sa monture, Lemme s'adressa à lui, agressif. Il n'avait pas l'habitude d'être menaçant, mais cette fois, la colère déformait sa voix :

« Où est-elle ? Qu'est-ce que vous lui avez fait ? »

Pour seule réponse, le mage tourna la tête vers la flaque lumineuse non-loin. Celle-ci avait reprit sa taille originelle, petite fenêtre ouverte dans le sol. Sans descendre du trotteur, le terranide s'approcha et analysa le phénomène. Il tenait toujours en joue son interlocuteur.

« Portail de téléportation à destination fixe. Unidimensionnel et à sens unique. Le vôtre ?
En effet.
Si je vous tue…
Le portail se referme et tu ne la reverra sans doute jamais, chaton. »


Lemme serra les dents. Al-Ubudya avait raison, et c'était sans doute la raison principale de son sourire goguenard. Mais le devin, visiblement décidé à jouer de son avantage, ne s'arrêta pas là, et d'une voix qui avait retrouvé sa douceur, il avança fielleusement :

« Ça te ferait de la peine, n'est-ce pas ?
Vous n'en savez rien. Je suis très tenté de vous tuer.
Allons, pas besoin d'être devin pour remarquer la façon dont tu la regardes. Est-ce parce qu'elle et toi êtes des phénomènes de foire que…
Taisez-vous. »
trancha froidement le terranide.

Le sorcier leva les yeux au ciel, mais changea de sujet. Il n'était pas non-plus assez fier et joueur pour risquer sa vie en agaçant trop celui qui le tenait au bout d'une arme… même s'il savait pertinemment que ce dernier avait d'excellentes raisons de ne pas l'abattre. Il indiqua encore une fois la flaque de la main.

« Ah, regarde donc, tu devrais vite prendre une décision. Comment tu penses qu'elle va s'en sortir, toute seule ? »


Il n'avait pas tort, là non-plus. Dans les miroitements du portail, Lemme pouvait avoir une image aérienne assez nette de la situation. Il voyait d'abord un dôme de flammes, et n'avait aucune difficulté à imaginer Lucie tapie dessous. Le soucis, c'est que le bouclier incandescent avait de bonnes chances de le brûler s'il descendait, trotteur ou pas.

Le reste de la scène était plus apocalyptique encore : une dizaine de personnes convergeaient vers la jeune fille, et leurs pantalons pour la plupart déboutonnés ne laissaient que peu de doutes sur leurs intentions. Dans leurs yeux ne brillaient plus aucune lueur d'intelligence, seulement un désir ardent. Quelques uns, sans doute moins affectés que les autres, s'arrêtaient à quelques dizaines de centimètres des flammes, mais d'autres n'avaient même plus ce réflexe de survie élémentaire.

Soudain, un premier individu se jeta contre le mur brûlant, et prit aussitôt feu. Il put à peine passer sa main à travers le rideau qu'il s'affala sur le ventre, le corps dévoré par la chaleur. Un second eut le même comportement, quoiqu'il parvint à agripper le bras de  l'E.S.P.er une fraction de seconde avant de perdre définitivement l'usage du sien. Enfin, ce fut un très jeune enfant qui s'apprêta à pénétrer le cerceau… sa faible volonté de garçonnet ne lui permettait certainement pas de résister à une injonction qu'il ne comprenait même pas, mais qui raidissait sa démarche et le poussait inexorablement à sauter sur la jeune fille. Deux autres personnes, des adultes, eux, étaient tout aussi proches de pouvoir l'atteindre.

« Baisse ce bouclier, bon sang » murmura anxieusement Lemme, que les flammes empêchaient toujours de sauter.

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 21 mercredi 13 mai 2015, 19:01:55

Merde merde merde, je sais pas quoi faire. Les premiers mecs hypnotisés se sont brûlés sur mon dôme, visiblement il n'ont plus aucun instinct de survie, même le plus élémentaire. Je suis prise au piège, je pourrais facilement rester bien à l'abri grâce à ma protection mais j'en suis incapable. C'est ce gamin, j'ai l'impression que ça aurait pu être Lucas...bon Lucas est bien plus vieux que lui mais quand même. Je suis en larme, effondrée : je n'ai pas le choix, si je ne veux  pas faire plus de victime je dois abaisser min bouclier et espérer survivre à ce qui m'attends. Drôle de vie que la mienne depuis quelques temps, je suis sûre que ça pourrais faire une bonne histoire à raconter. 

Je regarde l'enfant dans les yeux, ma vision est brouillée à cause des larmes :

-Je...je ne peux pas...bouhouhouuu... Je ne peux pas te faire...te faire de mal...
»

D'un geste de la main j'abaisse mon dôme et tente de prendre a fuite, le problème c'est que je suis encerclé, totalement encerclé par la foule lubrique. Une femme m'attrape et commence à me toucher, je la frappe, la mord et elle me lâche. Je fais tout pour éviter les mains qui me veulent mais je me fais avoir, me fais toucher avant de pouvoir me libérer et tenter de fuir à nouveau. Mais c'est une solution à très court terme, ils sont tous sur moi, prêt à m'utiliser comme un mouchoir ou un jouet sexuel pour satisfaire leur insatiable envie. Je hurle à nouveau, je suis en pleine panique, certains hommes m'ont déjà éjaculé dessus pendant que d'autres veulent visiblement utiliser ma bouche comme défouloir.

Ma fuite s'achève, je suis immobilisé, tout cela s'est produit en à peine 5 secondes mais cela me paraît être des heures. Je les sens, leurs pénis qui frottent contre ma peau, c'est gluant et dégueulasse...putain sortez moi de là. Je continue à crier, espérant que les gardes vont enfin se montrer. Je me débat mais rien n'y fait il sont trop nombreux et j'ai de tous petits bras.
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 22 mercredi 13 mai 2015, 20:57:29

Jusqu'à la dernière seconde, Lemme crut que Lucie allait laisser actif son dôme de flammes. Pas une seconde, il ne pensa à lui en vouloir : la situation devait pour elle être incroyablement effrayante. Elle ne pouvait même pas se douter que le portail était toujours ouvert, et avec lui la possibilité d'un sauvetage. Le terranide lui-même ignorait ce qu'il aurait fait dans la même situation. Tuer tous ces gens pour sauver sa vie, certains, il le savait, n'auraient pas hésité. En l'état, il ne pouvait de toute façon rien faire… ou presque rien… à travers la brèche, il aurait pu tirer un projectile arcanique sur la jeune fille, bien sûr, ce qui aurait sauvé à coup sûr tous ces gens… mais il se refusait à seulement y songer.

Contemplant la scène la mâchoire serrée, l'ingénieur poussa un grand soupir de soulagement lorsqu'il vit la barrière de flamme disparaître devant ses yeux. Mais il n'avait pas le temps, ni de souffler, ni d'être soulagé. À présent, chaque seconde comptait. Il avait besoin d'agir vite, et d'emprunter le passage à tout prix.

« Élargir un portail » pensa-t-il à voix haute. « Juste besoin d'y faire pénétrer quelque-chose de matériel d'abord. »

Il espérait que sa théorie sur l'extension des failles dimensionnelles s'appliquait à celle-ci : on était jamais vraiment certain avec la magie. Le décrochant de son trotteur, il lança son sac à travers la flaque luminescente. Le magicien savait que quelques instants étaient nécessaires avant que le portail ne se dilate… s'il se dilatait. En-dessous, Lucie, à présent sans protection, était aux prises avec les villageois enragés qui tentaient de la maîtriser pour assouvir leurs instincts anormalement altérés. Elle ne va pas tenir plus d'une minute comme ça… craignait-il, et dans quel état ?

La jeune fille fut finalement enchevêtrée par les corps des fanatiques qui avaient réussi à l'immobiliser. Si les premiers n'avaient songé qu'à se frotter à elle, frappant leurs sexes dressés sur ses hanches et sur ses fesses, certains semblaient avoir conservé tout juste assez de raison pour comprendre qu'ils ne pourraient pas tous en profiter à la fois si elle se recroquevillait sur le sol. Ils entreprirent alors de lui attraper les bras et les jambes, et quand chacun parvint maintenir un membre, et la soulevèrent ainsi, à environ un mètre de hauteur.

Un frisson de colère le parcourut lorsqu'il se retourna vers le devin, toujours à portée de son arme, qui conservait un air amusé plus discret. La faille sur le sol miroitait et commençait à s'agrandir, autre soulagement. Un air mauvais qui ne lui ressemblait pas sur le visage, Lemme baissa les yeux et son pistolet. Alors qu'il semblait renoncer et se précipiter vers le portail, il appuya sur le gâchette.

« De la part d'un peu tout le monde » annonça avec fureur le jeune homme.

La jambe d'Al-Ubudya explosa dans un bruit mat, immédiatement suivit par un hurlement de douleur que le terranide n'entendit même pas. La masse métallique du trotteur avait déjà franchi des centaines de kilomètres…



…et atterrit sur le sol, rebondissant presque malgré son poids. Ses suspensions étaient excellentes, et la chute lui donna un élan qui lui permit de s'élever dans les airs quelques secondes, lui donnant brièvement la prestance d'un véritable oiseau. Ses moteurs brûlants le propulsaient à la vitesse d'un cheval au galop. Mais surtout Lemme devait manœuvrer pour risquer de ne blesser personne.

La situation était compliquée, chaotique, et évoluait vite. Lucie ne devait plus du tout pouvoir bouger, alors qu'elle était assaillie de toute part par les virilités des hommes qui lui tenaient bras et jambes. Des mains s'aventurent vers sa poitrine et ses hanches ; une jeune femme blonde, elle, finit par refermer des doigts brutaux sur son sexe et commence à tenter de la masturber. La semence que certains, plus précoces que les autres, avaient lâché, ruisselle sur sa peau claire. Enfin, un homme bien placé – un colosse au cheveux gris – attrape son visage et le fait basculer en arrière, vers sa verge énorme qu'il appuie sans précaution sur les lèvres closes.

Bousculant un retardataire, l'ingénieur s'approcha sans diminuer son allure de la masse grouillante. Il utilisa son élan pour percuter un passant qui, dans une intention évidente, était afféré à relever la croupe de sa victime. L'une des pattes aux trois doigts d'acier du trotteur s'abattit sur le genou d'un autre, lui brisant probablement et le faisant chuter en arrière. Le passage sommairement dégagé, le terranide attrapa à son tour et comme il le put Lucie, parvenant à lui saisir l'épaule. Il tira de toutes ses forces pour tenter de la hisser à son niveau. La vitesse était avec lui, et il parvint à la dégager de la cohue malsaine...

… tout en traînant derrière lui encore deux hommes accrochés à ses jambes. Un coup de botte en plein visage eut raison du premier, mais le second refusait de lâcher prise. Lucie, elle, se retrouvait devant lui sur le ventre, presque allongée, les deux jambes du même côté du trotteur.

« Je gère. »

Tant pis. S'il garde cette main elle risque de chuter. Réagissant rapidement face au risque existant d’écartèlement, Lemme lui tira un projectile explosif dans le bras. Une explosion suivit et il ne resta bientôt plus que du poignet qu'une flaque de sang dont il reçut quelques gouttes, et Lucie un peu davantage. Enfin, il s'autorisa à revoir sa cadence à la baisse. Il avait déjà parcourut plus de trente mètres, et ils semblaient que cela soit suffisant pour les mettre hors de danger.

« Bon sang, j'ai eu peur. Pas trop de casse ? Dis-moi que ça va ? » s'inquiéta-t-il, lui-même essoufflé.

La manœuvre avait quand même dû être violente pour la pyromancienne, mais l'ingénieur n'était pas capable de dire si la douleur était la chose la plus traumatisante dans l'expérience. Lui maintenant toujours les épaules pour qu'elle ne chute pas, il la laissa prendre place comme elle le pouvait sur l'appareil. La position était très loin d'être idéale : les passagers se trouvaient normalement à l'arrière, et il n'y avait presque pas de place entre les commandes et le siège conducteur. En particulier il n'y avait pas de selle à cet endroit, et le mieux pour ne confort de son entrejambe était sans doute qu'elle se positionne contre le terranide, dos à la route.

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 23 samedi 16 mai 2015, 22:29:36

J'ai eu beau tout faire pour me sortir de là, je n'ai pas réussis. Je me voyais déjà morte, retrouvée sans vie au centre d'une place au milieu d'une foule qui n'aurait sûrement rien compris. Se souviendrait-elle seulement de mon existence ? Va t-elle s'en vouloir ? Sera t-elle punie ? Pendant quelques instants j'y songeais, un moyen bien futile de m'échapper mentalement de la situation horrible dans laquelle j'étais. Je n'avais plus espoir de m'en sortir, je me laissais donc faire, espérant que cela rendrait les choses moins douloureuse et plus rapide.

Soudain, je me sentis tiré vers le haut, pas par la foule nan car c'était trop haut pour cela...j'ouvre les yeux et je peux voir mon ami Lemme : il était passé par le portail aussi ? Il était en train de me sauver ?! Il m'emmène avec lui, je me sens aussi tiré mais de l'autre coté : quelqu'un est accroché à moi mais il ne le fut pas longtemps… Je regarde mon sauveur, je...je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe : je suis tellement heureuse de le voir. J'ai l'impression de ressentir ce que j'ai vécu en voyant les photos de Lucas chez Mélinda. Je ne sais pas comment le formuler mais c'est fort. D'un coté,  vu la situation de laquelle il vient de me sauver, je pense que c'est normal que je ne puisse pas formuler correctement mes pensées.

Je fais tous les efforts du monde pour l'aider et je me hisse jusqu'en haut de son...truc. Une fois fait, je n'attends même pas et je vais me coller contre lui. Je m'en fou d'être nue ou d'être sale : ce que je veux c'est être serrée à lui et ne pas le lâcher. Ma tête est au niveau de son torse. Je suis tremblante, je ne dis pas un mot. Que dire dans ce genre de situation ? Plein de chose mais j'en suis incapable, comme si ma voix refusait de sortir. Je relève la tête quand il me parle et plonge mes yeux dans les siens. Il est beau, vraiment beau, je ne sais pas ce qu'il m'arrive.

Bon sang, j'ai eu peur. Pas trop de casse ? Dis-moi que ça va ?


-Je...je vais bien je... » mais quelle idiote, je n'arrive pas à aligner trois mots. Je sens mon entrejambe se durcir, j'ai envie de...nan c'est pas possible ! Je viens de me faire violer en place publique par une vingtaine de personne, je ne peux pas avoir envie de Lemme maintenant c'est pas envisageable ! Et pourtant, je lui caresse le visage avec ma main droite sans pouvoir détourner mon regard du sien, comme hypnotisée.

-Qu'est-ce qui se passe ? Lemme, tu as changé depuis tout à l'heure j'ai l'impression...tu es...tu es si beau. » mes yeux deviennent, peu à peu plein de désirs. Je le serre contre moi, mais ce n'est pas une étreinte de peur cette fois ci, c'est une étreinte d'envie. J'approche doucement mon visage du sien, toujours en lui caressant la joue.

-J'ai chaud Lemme, je pense que c'est...c'est...à cause de toi. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive... »
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 24 lundi 18 mai 2015, 02:06:17

Lâchant les commandes d'une main un instant, Lemme essuya la sueur qui humidifiait un peu son front. La situation avait été riche en émotions ; mais il était surtout heureux que Lucie ne souffre d'aucune lésion majeure. Il se serait mal vu courir dans toute la ville en appelant à l'aide un guérisseur – même s'il aurait bien trouvé dans les affaires hissées sur son trotteur que quoi le rémunérer. Sans doute était-elle seulement très secouée, ce qui expliquait le rythme rapide de son cœur. Rythme qu'il pouvait percevoir parce qu'elle venait de se coller tout contre lui, ce qui manqua de le faire sursauter.

« T'es sûre que ça va ? Tu… »

L'ingénieur s'interrompit en sentant une pression au niveau de son ventre. Il baissa une seconde les yeux avant de les remonter brusquement, gêné d'être témoin de l'érection de la jeune magicienne. La vision fugace, et surtout les paroles enfiévrées de Lucie ne tardèrent pas à faire rosir ses joues. Son regard empli d'un désir tangible le fit frisonner. Toutefois, le terranide n'était pas dupe. Il comprit vite ce qui se tramait.

« Les émeutiers… tu dois être sous l'emprise du même sortilège… »

Cette ordure de mage… j'ai beau lui avoir fait exploser la jambe… c'est entre les deux que j'aurais dû viser… regretta-t-il. Il n'avait aucune solution à proposer, ni même d'idée précise de ce qui allait arriver. L'enchantement d'être vivants débordait très largement de son domaine de compétence. Un peu paniqué, il ne songea même pas à empêcher son amie d'augmenter encore leur promiscuité en se blottissant contre lui.

« Essaie de respirer à fond, d'accord ? Ça va peut-être passer » lui conseilla-t-il sans conviction, avant de se résigner : « Au pire, je vais essayer de trouver… un endroit moins exposé. »

Encore fallait-il qu'il s'oriente. Pas facile avec les mains délicates de la jeune fille qui caressaient doucement son visage. Le quartier n'avait rien de très riche et ainsi n'était pas vraiment caractéristique d'une ville en particulier. Il avait un seul indice à sa disposition. Le soleil, en effet, n'était pas encore couché sur cette partie du monde – ce qui voulait dire qu'ils étaient à l'ouest de leur position précédente. Au moins, ce n'était pas Ashnard… mais ça pouvait encore être Nexus.

La décision de Lemme fut vite fixée : il choisit de prendre la direction opposée de celle d'un chariot rempli de poisson, car il estimait que celui-ci s'éloignait probablement du point d'eau… et qui disait point d'eau disait – à moins que par malchance il se soit agit d'un lac – probablement, auberge apte à accueillir des voyageurs. Il ignorait si l'état de Lucie allait empirer ou non, aussi reprit-il une allure soutenue. Il aurait aimé épargner à la pyromancienne une balade où elle était en somme exposée nue aux regards de tous ceux qui passaient, mais il n'avait rien à lui proposer... et, il fallait l'avouer, son attitude un peu troublante le dissuada de se déshabiller lui-même (ce qui aurait impliqué qu'il s'arrête et aussi qu'elle le lâche, tout-de-même).

Étonnamment, une fois la place du marché loin derrière eux, les badauds qui se retournaient sur le trotteur n'étaient pas très nombreux. Pour une obscure raison, les locaux semblaient considérer la présence d'un oiseau d'acier dans leurs rues comme pas particulièrement remarquable. Quand il y avait des réactions, elles étaient tout autres que celles auxquelles l'ingénieur s'était attendu : elles relevaient du respect et de la déférence. Certains allèrent même jusqu'à lui faire une petite révérence, et tous se dégageaient sur son passage. Quand des passants s'arrêtaient avec un air perturbé, c'était qu'ils tiquaient plutôt sur le corps nu et souillé de Lucie, serré contre le sien.

La situation se faisant pressante, et ce fut avec un soupir de soulagement que le terranide aperçut l'enseigne en bois d'un établissement appelé « le chat et le pot de crème ». Heureusement, je ne suis pas un chat. Mais il n'avait vraiment pas le temps de s'inquiéter de l'ironie du nom. Sitôt, il y dirigea son trotteur, avant de le garer dans la ruelle juste à côté. Coincée entre deux bâtiments – l'autre était l'office d'un charpentier – qui la rendait ombrageuse, il s'agissait en fait d'un cul de sac, partiellement occupé par des piles de caisses de hauteurs variables. L'odeur ne donnait pas très envie de s'y attarder.

« J'entre dans l'auberge, je te demande de quoi te couvrir et te laver, je te rapporte un drap, et ensuite seulement tu entres, d'accord ? » proposa-t-il.

Toutefois, en mettant pied à terre, il se rendit compte que la petite magicienne refusait de se détacher de lui. Un changement de plan s'imposait. Il ajouta alors, embarrassé :

« Euh… est-ce que tu te sens capable de te retenir… jusqu'à à une chambre, sinon ? Elles sont sûrement à l'étage. Au pire, si vraiment tu ne tiens plus, tu peux… peut-être te soulager ici… je pense pas qu'on te verra. »

Son regard vert témoignait de son état à la fois peiné et, malgré lui, un peu excité. Peut-être un peu de trop pour que ce soit naturel. D'ailleurs il sentit une raideur contaminer progressivement son entrejambe atypique, sous son pantalon de toile brune. La situation avait un caractère érotique évident, mais tout-de-même, il aurait dû savoir se retenir. Bon sang, si ça fait effet sur moi aussi, je ne sais pas comment ça va finir… s'angoissa-t-il.
« Modifié: lundi 18 mai 2015, 02:19:48 par Lemme »

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 25 mercredi 20 mai 2015, 18:23:26

Lemme a raison, je dois sûrement être sous l'emprise du sort du mage, tout comme la foule qui me retenait tout à l'heure. C'est étrange comme sensation, j'ai chaud, j'ai mon entrejambe qui ne demande qu'à etre stimulé. C'est comme un manque, un horrible manque que je dois assouvir, peut importe le moyen.  Je ne fais pas attention au monde qui m’entoure, je ne fais que regarder Lemme dans les yeux, ne pouvant me décrocher de cette vision. Dans ma tête passent toutes sortes de scène : Lemme, moi et Lucas dans un même lit, faisant sauvagement  l'amour. J'ai de plus en plus chaud et donc je me sers de plus en plus contre le terranide.

Il arrive à nous trouver un espace sombre et calme, je le voyais, il rougissait et commençait à bander. Cela m'excite encore plus, j'ai envie de le toucher, laisser passer mes mains sous le tissus sale de son pantalon, le caresser encore et encore jusqu'à ce qu'il...nan ! Merde reprends toi un peu idiote, tu vas quand même pas te laisser avoir par un sortilège aussi grossier ! Je le lâche, en me tenant la tête, comme pour essayer de me battre, sans grand succès, mais au moins j'arrive à me contrôler un tout petit peu. Je m’appuie à un mur, visiblement essoufflée, je dois garder le peu de dignité qu'il me reste et ne pas succomber comme ça dans une rue dégueulasse.

-Nan nan...rentres et prends nous une chambre s'il te plait...fais vite je penses pas pouvoir me retenir longtemps… J'ai envie de te...humpf...depêches-toi c'est tout.
»

Une fois partit, les images érotiques reviennent dans mon esprits, c'est là que je repense aux photos de Lucas nu chez Mélinda, il est si adorable, j'ai envie de l'embrasser, le prendre contre moi le...merde les photos ! Elles sont restées dans mon sac sur le cheval, dans le désert où j'ai trouvé le convoi d'esclavagistes. Ces photos étaient la seule chose qui m'a rapproché de Lucas, me rendre ocmpte que je les ai perdues aurait du m'attrister, mais là nan, j'ai juste envie de...sexe. Le sort doit vraiment être puissant, c'est dégueulasse, c'est typiquement le type de sort que je ne voulais pas connaître…


Pendant ce temps, dans l'auberge :
l’établissement du « chat et le pot de crème »  est un établissement moyen. Loin d'être un quatre étoiles, c'était un endroit pas super propre sans être insalubre, la clientèle montrait peu de signe de richesse. La grande salle principale est pleine de badauds en train de boire leur bière pas chère. Sur la gauche, des escaliers menant sûrement aux étages des chambres. Cependant malgré l'aspect peu ragoutant, l'établissement n'était pas ignoble : il n'y avait pas de vermine, les aliments/boissons vendus n'étaient pas périmés et étaient même comestible.

L'aubergiste était un humain de 40 ans, obèse et avec un tablier plein de tâches. Chauve et avec une longue barbe, il était en plein nettoyage de ses chopes de bières. L'entrée de Lemme déclencha des regards intrigués dans sa direction. Des chuchotements par-ci par-la se firent entendre, même quelques rires, et un miaulement.

-C'est pour quoi gamin ?
demanda l'aubergiste d'une voix grave.
-Du lait ! » fit une voix dans le fond de la salle, suivit de plusieurs rires.
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 26 mercredi 20 mai 2015, 21:53:40

Les paroles de Lucie sonnaient presque comme une promesse aux oreilles du cerveau déjà un peu contaminé de Lemme. Il restait inquiet pour elle, en premier lieu, mais commençait à se faire de mieux en mieux à l'idée qu'ils pourraient, peut-être, partager la chambre qu'il lui avait promise. Elle est ensorcelée, je ne peux pas me permettre d'en profiter, même si je suis ensorcelé moi-même se répétait-il mentalement, en boucle, pour tenter d'endiguer le désir qui montait en lui. Un désir qui n'était probablement pas uniquement le fait de la sorcellerie – même si c'était l'excuse qu'il se serait donnée volontiers si quelque-chose arrivait. Mais finalement, la décision de la jeune magicienne lui apparut comme étant peut-être la meilleure : s'ils se séparaient, ils auraient peut-être moins maladivement envie l'un de l'autre.

« Tiens bon » glissa-t-il à la pyromancienne, son ton, malgré lui, prenant des accents presque sensuels.

Il pénétra avec précipitation dans la taverne, le rouge toujours aux joues, et la démarche rendue maladroite. L'entrée, un peu brusque et gauche, ne passa pas inaperçue, et les clients encore attablés se retournèrent vers lui, de même que le patron. Celui-ci l'interrogea d'abord assez sérieusement, mais les premières moqueries ne tardèrent pas à s'entendre dans la salle. Le tenancier paraissait assez myope, car il ne repéra pas immédiatement la nature hybride de l'ingénieur : ce ne fut que quand celui-ci se rapprocha, d'un pas pressé, et que les bruits des conversations arrivèrent jusqu'à ses oreilles qu'il s'en rendit compte.

Lemme était stressé, et l'affliction magique, il en était à présent sûr, évoluait ; et pas en bien. Alors que la chaleur montait dans son corps, son élocution se faisait un peu plus hésitante.

« Il vous reste une chambre ? S'il-vous-plaît… n'importe… n'importe quoi… fera l'affaire…
Woh woh woh
l'arrêta l'aubergiste – tu as vu l'heure qu'il est ? Tu as un équipage ? Je veux dire, tu es esclave dans un bateau ? Rameur ?
Non, je…
Tu vois bien qu'il est pas assez baraqué pour être galérien patron ! Vu sa tête, c'est plutôt un gigolo pour princesse.
Nah, plutôt pour prince, regarde l'état de ses fringues ! On dirait qu'il les a frotté avec du foutre ! »


En effet, le contact prolongé avec Lucie avait eu pour effet de couvrir une partie de sa tunique d'une fine pellicule translucide de fluides. L'odeur, d'ailleurs, aurait dû paraître au terranide infecte… mais sitôt qu'il la notifia, elle eut l'effet inverse : il la trouva soudain chaude et érotique. Les effluves charnelles le firent brièvement frisonner, et tendirent davantage son corps.

« Eh, regardez, il bande, en plus.
Merde, il a un sacré paquet, non ?
En tout cas, pas de chambre pour les terranides seuls à cette heure. Par contre, les chats sont toujours les bienvenus au Chat et au pot de crème ! On doit pouvoir te trouver une petite place près de la litière de Filou. On doit même pouvoir te donner quelques restes ! »


La salle ne tarda pas à s’esclaffer. De toute évidence, Lemme – dont la stabilité comportementale était de plus en plus friable et dont le pantalon pourtant large était à présent littéralement déformé par son érection – était la distraction qu'ils avaient attendu toute la soirée. L'affaire ne s'annonçait pas facile.

*
*      *
*


Il y avait un peu de passage sur les docs, mais heureusement, la plupart des passants ne pensaient même pas à jeter un œil à la ruelle dans laquelle se trouvait Lucie. De plus, cachée par les ombres projetées par les bâtiments et sa masse dissimulée par celle des nombreuses caisses, la petite magicienne était presque invisible pour qui n'y prêtait pas une attention particulière. Toutefois, l'endroit avait la qualité certaine d'être discret… et cela ne présentait qu'un seul désavantage dans la situation où se trouvait la pyromancienne : d'autres individus connaisseurs de l'endroit étaient susceptibles de vouloir y trouver un peu de tranquillité…

Cela ne manqua pas. Seulement une minute après le départ de Lemme, la magicienne put entendre des gloussements amusés, féminins et juvéniles. Une poignée de secondes plus tard, c'était un petit couple, composé d'un adolescent brun, et de sa probable amie intime, une charmante demoiselle aux cheveux blonds et longs, qui débarquèrent dans la ruelle en se tenant la main. Ils avaient des habits de gens du peuple, mais étaient bien apprêtés, sans doute s'étaient-ils habillés et avaient fait leur toilette tout spécialement pour leur rendez-vous galant. Leurs joues à eux aussi étaient rosies, mais cela n'avait rien à voir avec un quelconque maléfice : sur leurs visages se lisaient la passion dévorante qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Ils ne prirent même pas la peine de regarder si le cul-de-sac était déjà occupé que le jeune homme avait déjà plaqué sa promise contre le mur de la charpenterie, et que leurs lèvres s'étaient déjà collées l'une à l'autre. Ils ne perdaient pas de temps, car alors que les contacts buccaux continuaient,  l'adolescente, par quelques gestes fébriles, avait déjà défait la ceinture de son amant, et baissé son propre pantalon. Le sexe déjà raide du jeune garçon pénétra alors celui de sa partenaire, et ils commencèrent une série de vas-et-viens effrénés, rythmés par les gémissements et soupirs de plaisir qu'ils poussaient tout deux. La scène dura plusieurs minutes sans interruption.

Ce ne fut que lorsqu'il s'apprêta à accélérer son mouvement, sentant la jouissance proche, que la jeune fille eut le malheur de tourner le regard vers la gauche.

Elle ouvrit de grands yeux.

« Tobia… Y'a… !
Qu'… Qu'est-ce que vous faites-là ?! »
s'exclama l'adolescent, aussi surpris que contrarié, en tournant à son tour la tête, sans parvenir totalement à arrêter les ondulation de son bassin.
« Modifié: mercredi 20 mai 2015, 22:04:05 par Personne »

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 27 vendredi 22 mai 2015, 19:55:05

Dans l'auberge, les ivrognes riaient bien. La journée avait été ennuyeuse à mourir, le travail pourri, le chômage, l'ambiance morose du quartier...rien n'aidait à remonter le moral et l'alcool du coin était très prisé pour oublier la vie misérable que ces personnes connaissaient au quotidien. Du coup, l'arrivée d'un terranide comme Lemme égaya leur journée. C'est vrai que j'ai tâché ses vêtements sans le vouloir, mais il est tellement excitant, je n'ai pas pu m'en empêcher. Une vielle femme était présente dans l'auberge, son physique disgracieux n'avait d'égal que la mocheté de ses hâbits : sales, raccommodés des dizaines de fois avec des tissus différents et puant. Elle se leva et marcha vers Lemme en remuant les fesses…
-Hé mon mignon, ça te dis de gagner quelques pièces facilement ? J'ai une chambre là haut et mes vêtements s'enlèvent facilement... »
-Brigitte, tu es aussi en manque que ça ?
-Vu le paquet que doit avoir le chat, tu m'ettonnes qu'elle se jettes sur l'occasion !
-Moi même si on me payais je refuserais de la baiser !
-Allez vous faire foutre, j'ai envie de baiser et il est mille fois pluis mignon que vous tous bande de sac à bierre ! Alors, ça t’intéresse, je suis peut être pas la plus séduisante des femmes de tout Castelinqui mais j'ai pas mal d'expérience tu sais…

Pendant ce temps, de mon coté, je m'étais planqué dans un coin en attendant le retour de Lemme, sauf qu'il y eu un contretemps…un couple fit son apparition et commença à faire l'amour contre un mur. Merde, ça m'aide pas à garder mes esprits, au début j'étais dos à eux, pour ne pas les voir. Mais les entendre ainsi, gémir de plaisir, m'a fais me retourner pour profiter du spectacle. Ils sont plutôt mignon je dois l'avouer, habillés élégamment. Deux amoureux en plein rendez-vous à tous les coups. Jusque là j'étais cachées, mon érection ne faisait qu'empirer avec tout ça, ça devenait difficile de ne pas me masturber dans cette ruelle glauque. Le problème est que, sans m'en apperçevoir, je m'avançais peu à peu jusqu'à ce que la fille me vois.

-Je...je me...enfin…

Difficile de trouver quoi dire dans une telle situation, je n'allais pas leur dire la vérité quand même :
je suis sous l'emprise d'un sortilège qui me rends totalement nymphomane pendant la durée de l'effet »Ils me prendraient pour une folle, dans le meilleur des cas. Il me faut trouver une invention, un mensonge et vite, dommage, moi qui suis mauvaise en bluff...Sans oublier que réfléchir avec mon bas ventre brûlant, c'est pas facile. Une idée, n'importe-quoi…

-Je fais comme vous, mais mon compagnon est partit dans l'auberge là pour nous prendre une chambre. Du coup je l'attends, cachée ici. Mais je pensais pas qu'il y aurait du monde dans cette rue...on est pas du coin... »

Bon ça a pas l'air trop mal, en plus c'est pas vraiment un mensonge. En parlant de Lemme, j'espère qu'il va se dépêcher, je lutte pour ne pas sauter sur le couple et leur faire l'amour ici. Je transpire à grosse goute et ma respiration est de plus en plus rapide, je louche sur le bassin du garçon, en pleine action.  Si le directeur de l'école de magie me voyait dans cet état, il rigolerait bien, c'est sûr...
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.

Lemme

Terranide

  • -
  • Messages: 164
  • avatar


  • FicheChalant

    Description
    1m75, 60kg, une longue queue (60cm) dans le dos, deux longues queues (21 et 19cm) à l'avant et un pistolet arcanique à la ceinture.
    
    Originaire d'un lointain continent polaire et pratiquant d'une magie-science, il se qualifie lui-même « d'ingénieur ».
    
    Parcourt Terra sur son Trotteur, à la recherche de curiosités ésotériques pour le mage de Locmirail.

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 28 vendredi 22 mai 2015, 22:52:34

L'activité de plus en plus bruyante et amusée de l'auberge commençait à monter à la tête du terranide, pour lequel déterminer comment il convenait de se comporter devenait de plus en plus difficile. Chaque parole devenait pour lui un caquètement désagréable, et le tout formait un brouhaha lancinant et désagréable qui l'égarait un peu plus. Pendant une bonne demi-minute, il fut incapable de prononcer une seule phrase cohérente : dès qu'il levait un peu la voix pour prendre la parole, un des clients l'interrompait pour placer une remarque cocasse sur ses attributs félins ou sur son état physique.

Il lui fallut attendre la tape sur les fesses que lui donna une vieille femme aguicheuse pour qu'il émerge de sa malheureuse inertie à laquelle se mêlait toujours plus de fantasmes de débauche.

« Alors, mon mignon ? Qu'est-ce que t'en dis ?
Je… oui, je… »


Un instant, la réponse lui parut évidente : bien sûr qu'il allait accepter de passer la nuit avec cette femme. Il aurait peut-être même consenti à la passer avec l'aubergiste obèse si celui-ci lui avait proposé. Après tout, elle n'était pas si laide. Un peu décrépie, peut-être, mais un peu plus arrangée, ses attributs n'étaient pas si fanés. Puis si, elle était affreuse, abominable, mais Lemme s'en fichait pas mal. Confus, il avança la main pour attraper le bras qu'elle lui proposait avec contentement de saisir. La chair terne qu'il voyait dépasser de ses frusques autant que sa voix étaient autant d'appels au lâcher pri… Qu'est-ce que je suis en train de faire ?! se reprit-il soudain.

« Non ! Désolé… Je… écoutez ! »

L'ingénieur secoua violemment la tête. Il faut que je retourne chercher Lucie. Je ne peux pas perdre ça de vu, bon sang. Il songea qu'il lui fallait faire quelque-chose de violent, aussi bien pour débloquer la situation que son propre cerveau. Castelquisianni, elle a dit Castelquisianni ? se rendit-il compte. Voilà qui expliquait l'air respectueux mais pas surpris qu'avaient les locaux quand il était passé en trotteur. Ils le prenaient pour ce qu'il n'était pas ; un membre de l'organisation de magience la plus puissante de la cité. Lemme avait déjà eu l'occasion de traiter avec eux une unique fois, pour le compte du mage de Locmirail, et savait qu'ils n'avaient pas usurpé leur réputation de sorciers aussi érudits que dangereux.

Sa main se posa sur son pistolet, qu'il avait rengainé juste avant de tirer la jeune magicienne de la bande de passants ensorcelés. Repoussant l'étreinte de ce qui aurait pu être la plus âgée de ses amantes, il tira l'arme de sa ceinture et la mit en évidence, au dessus de sa tête, un doigt sur la gâchette.

« Voilà, vous reconnaissez ça ?! La Gilda, ça vous dit quelque-chose ? » fit-il, d'un ton presque menaçant.

La salle se tue aussitôt, et même la vieille femme cessa de le peloter et fit un pas en arrière.

« Pas de chambre pour les terranides seuls, d'accord. Mais pour un incantatoro accompagné ? »

Le tavernier, qui était passé de l'hilarité à une certaine stupéfaction dès que ses yeux s'étaient posé sur le pistolet, arme bien connue pour être l'apparat des plus terribles membres de la Gilda, bafouilla un peu :

« B… bien sûr ! Oui. Voilà, prenez… la première à droite, au premier étage… Elle vous ira parfaitement ! »

Sa demande satisfaite, Lemme se tourna vers la vieille femme, qui avait visiblement compris que son coup du soir tombait à l'eau. Il sortit une pièce de sa bourse et, un peu plus doucement, il demanda :

« Si votre châle s'enlève aussi vite que vous le dite, je vous l'achète… »

L'ancienne portait en effet un long morceau de tissu rapiécé sur les épaules. Pas très agréable au toucher, un peu malodorant : à des années lumières de la soie que le terranide aurait voulu offrir à Lucie, mais il était assez large pour la couvrir correctement si elle s'y enroulait. Et le prix qu'il en offrait était clairement excessif…

*
*      *
*

Les jeunes gens n'en croyaient pas leurs yeux, et étaient partagés entre la surprise et un certain dégoût. Poussant une plainte aiguë, heureusement pas trop sonore, la jeune fille repoussa son amant, paniquée. Elle prenait manifestement Lucie pour une sorte de voyeur, et elle n'osait même pas imaginer depuis combien de temps elle était observée dans un moment aussi intime. Les explications de la présumée coupable n'étaient pas assez puissantes pour surpasser sa gêne. D'autant que son regard vert était toujours rivé sur leurs entrejambes tout juste désemboîtées l'une de l'autre.

« Arrête, Tobia, arrête, je veux pas qu'elle… ou il… je veux pas que cette… chose nous voit… »

L'adolescent, lui, était un peu plus partagé. Peut-être, une fois la stupéfaction passée, était-il d'une certaine façon fier d'avoir un témoin de son succès amoureux. Toutefois, il était aussi frustré de ne pas avoir terminé, et les protestations de sa promise l'incitaient à agir à la manière d'un mâle dominant protégeant sa femelle d'une verge étrangère. Le pantalon toujours ouvert sur sa virilité brandie, il se dirigea vers la petite magicienne et l'attrapa par le bras.

« Arrête de raconter n'importe quoi… Sors d'ici ! Va… va ailleurs, je… je m'en fiche ! » lui ordonna-t-il d'un ton moyennement assuré en tentant de la tirer hors de la ruelle.

Il allait s'y prendre avec plus de force – en tentant d'oublier que s'il se rapprochait trop d'elle, leurs deux membres en érection entreraient probablement en contact l'un avec l'autre – quand la voix de l'ingénieur se fit enfin entendre.

« C'est bon, laisse la ! » indiqua le terranide en s'approchant presque au pas de course et écartant le jeune homme qui n'opposa heureusement pas de résistance.

Il posa le châle sur les épaules de Lucie, et la serra contre lui… ce qui aurait presque été innocent si le mouvement n'appuyait pas également le relief de ses sexes raides contre le bas de son dos. Lemme pouvait à peine empêcher son entrejambe de frictionner le corps de la jeune fille. Toutefois, il avait un ton encore très doux lorsqu'à l'oreille il lui souffla :

« C'est bien à l'étage : première à gauche. Ne perdons pas de temps… je… je crois que je suis affecté aussi. J'attendrai devant la porte de la chambre, d'accord ? »

Bien loin de ce dont il avait envie, évidemment, mais la minuscule parcelle de conscience qu'il lui restait le dissuadait de profiter de la situation.

Lucie Yriané

E.S.P.er

Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]

Réponse 29 samedi 23 mai 2015, 14:09:33

Cette « chose » ? En entendant ça, je sens mon moral chuter en flèche. La dernière fois qu'on a parlé de moi comme ça, c'était à l'école de magie il y a quelques années, quand je suis tombé amoureuse d'un autre élève. On s'était rencontré en cours d'histoire de la magie arcanique depuis l'ère de Zangdar, on a commencé à se fréquenter, se voir de plus en plus souvent. C'était le premier garçon pour lequel je ressentais quelque chose, un jour on s'est retrouvé dans sa chambre on a dû sécher le cours de Psychoentropie pour se retrouver seuls puisque les chambres n'étaient pas individuelles. On s'est embrassé, déshabillé...puis c'est là qu'il me vit nue. Son visage montra rapidement le dégoût qu'il éprouvait en me voyant, ou plutôt, en voyant mon sexe. Il se rhabilla et quitta la chambre, depuis il ne m'a plus jamais adressé la parole. Inutile de dire que cet incident me brisa en mille morceaux, il avait commencé à m'aider surmonter la mort de ma famille mais avec ça, il me replongea dans ma tristesse et ma solitude.

Repenser à cela me faisais mal, je me sentais moche, indésirable, je pensais que je finirai seule : sans famille, sans amour. Une magicienne seule dans son école qui ferai que travailler non-stop, sans affection, sans amis...toute seule.

-Arrête de raconter n'importe quoi… Sors d'ici ! Va… va ailleurs, je… je m'en fiche !
-Lâche moi je peux pas...je peux pas sortir comme ça s'il te plait arr…
-C'est bon, laisse la !

Cette voix, enfin il a décidé de se bouger et de me rejoindre, je pensais presque à croire qu'il était partit en me laissant me débrouiller par moi même. Le sentir se colelr contre moi me soulagea, la tristesse que je ressentais quelques secondes plus tôt s'évaporait. Il me mit un tissus sur les épaules, moche certe mais au moins je n'étais plus totalement nu.  Je me sens mieux comme ça, tellement mieux...est-ce le sortilège qui me fais me sentir aussi bien avec lui ? Je commence à en douter.

-Allons-y Lemme, je ne suis pas la bienvenue ici... » je dis en frissonant à cause de son sexe contre le miens.

C'est ainsi que nous nous sommes dirigés vers la dite chambre, à l’intérieur les clients se turent en voyant Lemme revenir, visiblement ils s'étaient vraiment calmés en prenant connaissance du statut de mon ami. On monta donc les escaliers grinçant et poussiéreux de l'auberge, la décoration de l'étage était inexistante, on avait le droit à des murs gris, sans rien pour les cacher.

Je m’apprêtais à entrer dans la chambre lorsqu'une pulsion s'empara de moi. Je me retourne et enlace Lemme, cette fois sans me retenir. Je l'embrasse, un baiser passioné sur les lèves que je ne peut pas retenir. Lorsqu'il se termina je plongea à nous mes yeux dans les siens, nos intimités collées l'une à l'autre.

-Viens avec moi Lemme, s'il te plait...j'en ai envie. J'ai envie de toi... »
Lucie sœur colérique de Lucas.
Et voici Ata, mon compte principal. :) Et lui c'est Konu, son cousin.


Répondre
Tags :