Un sourire salua la réplique de Gabriel, tandis que Calliope lâchait un nouveau gémissement quand il mordilla son cou. Oh, ce point était aussi très sensible pour elle. Il faisait ressortir la femelle en elle, véritablement. C’était l’instinct animal. Inconsciemment, son corps s’arc-bouta doucement contre lui pour venir épouser ses formes, se caler contre lui, comme le ferait une femelle dans le monde animal. Elle se soumettait à son bon-vouloir, à ses douces caresses, à sa virilité de mâle affirmée.
Ses allées et venues, lorsqu’il plongeait en elle avant d’en ressortir, faisaient fourmiller son corps de mille et une sensations, toutes plus agréables les unes que les autres. Elle adorait cette tendresse qu’il mettait dans leurs ébats. Il était rare, avant Gabriel, qu’elle apprécie cette marque de respect. Oh, bien sûr, elle l’avait toujours désiré. Mais la plupart de ses précédents amants n’étaient pas… Ils étaient faux, lorsqu’ils essayaient. Avec eux, elle préférait largement la bestialité. Ça, au moins, ce n’était pas mimé. Elle préférait l’honnêteté, même lors des parties de jambes en l’air. Depuis qu’elle avait rencontré Gabriel, elle appréciait nettement mieux ces étreintes plus douces, plus langoureuses. Elle connaissait enfin la signification du terme « faire l’amour », et elle adorait ça. Comme lui, c’était bien la première fois qu’elle se laissait aller à laisser transparaître ses sentiments pendant qu’ils s’étreignaient. Des sentiments profonds, véritables. A défaut d’une fidélité charnelle, elle était sans conteste fidèle sentimentalement au blond.
« Oh, et bien, je fais plus qu’adorer ça… Tu dois kiffer ta race, souffla-t-elle avec un petit rire. »
Elle gémit contre ses lèvres alors qu’il venait l’embrasser, appréciant cette marque de possessivité dont il faisait preuve, et n’était pas en reste pour ce qui était de lui rendre cette étreinte buccale. Les doigts qui agaçaient son clitoris faisaient naître d’autres sensations, encore. Son plaisir bondit d’un coup, la laissant presque haletante alors que le contact entre leurs lèvres se rompait.
« Oh, Gabriel… Un gémissement interrompit sa phrase, alors qu’elle arquait les reins quand une petite décharge, due aux attentions dont son bouton de plaisir était la cible, irradia son corps. Même sans toutes ces tortures, je ne veux pas te quitter. »
Sa déclaration était sincère. Jusqu’ici, elle n’avait jamais réellement cru pouvoir s’attacher de la sorte à un homme. Pourtant, depuis leur rencontre, elle découvrait des sentiments qui ne cessaient de croître. Elle était heureuse avec lui, sans compter les heures de sexe intense qui l’épuisaient mais qui la comblaient. Avec lui, elle oubliait ses tracas. Elle savait que, de son côté comme du sien, ils se laissaient tenter par l’acte charnel, avec d’autres. Mais elle était aussi sûre d’une chose : Ce qu’elle éprouvait pour lui, elle ne pourrait l’éprouver pour un autre. Elle était pratiquement sûre que, de son côté à lui, c’était un peu la même chose. Mieux : Elle lui faisait entièrement confiance. Sans réserve. Elle ne voulait rien lui cacher, et espérait qu’il en allait de même de son côté.
« Oh oui… Continue… »
Ses gémissements reprenaient le dessus sur ses pensées, et elle effaça toute trace de réflexion de son esprit, se laissant porter par les sensations grisantes qui l’enivraient sous les doigts et les coups de reins de son amant.