Mélinda et Vanillia... Deux petites vampires qui avaient plus en commun que ce qu’on pouvait penser. Bien plus. Elles étaient toutes les deux d’une grande beauté, de cette beauté particulière qui semblait témoigner d’une certaine forme d’innocence. Une beauté qui n’était pas intimidante, mais rassurante, qui suscitait la confiance, une sorte de beauté angélique et virginale... Et, sous cette beauté, sous cette attirance pour les robes, leurs mentalités ne s’opposaient pas, mais se rejoignaient. Les mêmes fantasmes s’exprimaient, et Mélinda avait le sentiment, sur ce point, d’être en légère position de supériorité par rapport à Vanillia. Une impression qui ne tenait à rien, juste au fait que, là où Vanillia était vigneronne, Mélinda, elle, était responsable active d’un harem de luxe. En somme, là où Vanillia n’avait peut-être pas eu la chance de développer tous ses fantasmes et tous ses désirs, Mélinda, elle, avait fait du harem entier l’expression même de ses plaisirs, de ses fantasmes, et de ses envies sexuelles. C’était bien le harem Warren, car la présence de Mélinda ne se résumait pas qu’à la signature sur les chèques, ou à une plaque dorée à l’entrée. Non, c’était toute sa personnalité qui suintait à travers les murs, une personnalité qu’elle offrait au reste de la ville, et que la ville avait su prendre... Et que Vanillia prenait, maintenant... Mais elle le prenait si bien que, plus le temps passait, et plus Mélinda avait l’intime conviction d’avoir enfin trouvé la perle rare... Cette femme qu’elle cherchait depuis des années, et face à qui elle n’avait trouvé que des déceptions, à tel point qu’elle avait fini par se dire qu’elle était trop sévère, qu’elle plaçait la barre trop haut. Elle n’avait jamais eu une première impression aussi forte, jamais eu un premier ressenti qui soit aussi positif. Vanillia était en train de crever tous les plafonds, d’élever toutes les courbes vers les strates atmosphériques du graphique.
Les deux pieds de Mélinda jouaient sur son membre, car, dans l’esprit de Mélinda, c’était exactement ce qu’elle était en train de faire : un jeu. Elle jouait, tout simplement. La vampire s’amusait avec Vanillia, et, si elle sentait du stress, il n’était pas lié au fait de tomber sur quelqu’un qui la repousserait, mais lié au fait de ne pas être à la hauteur des espérances de Vanillia... Elle s’appliquait avec ses pieds, répétant et améliorant à chaque fois ce qu’elle faisait sur certains clients ayant envie de se faire soumettre de la plus belle des manières, ou sur son grand-frère, Bran, qui, en ce domaine, était un excellent cobaye. Ses pieds glissaient amoureusement le long de cette belle verge tendue, caressant ce chibre. Il était dur, gros, tendre, chaud, pulsait entre ses doigts de pied. Elle remontait le long de ce sexe, avant de descendre, frottant avec l’extrémité de ses doigts cette peau chaude et replète, pour venir titiller ses testicules, glissant sur cette partie de son corps, appuyant dessus. La langue de Mélinda passait parfois sur ses lèvres, en signe de concentration intense, et, ainsi, inlassablement, elle jouait, jouait, et jouait encore.
« Mmmhmmm... »
Bercée par les soupirs et les couinements de Vanillia, Mélinda la laissait exprimer sa joie, remuant sur son sexe, chacun des magnifiques soupirs de la belle vampire étant un signe supplémentaire. Ses pieds glissaient, ondulaient, jouaient, remuaient, caressaient, et frottaient. Elle pressait parfois l’extrémité de son sexe entre ses talons, juste pour la faire souffrir un peu, et avait de plus en plus tendance à s’appuyer sur le fauteuil uniquement avec ses mains, afin que ses jambes aient plus d’amplitude. Qui aurait pu croire que de simples pieds puissent être aussi excitants ? Ce n’était pas que du talent qui s’exprimait ici, c’était aussi un fantasme, une vision particulière des rapports sexuels... Particulière et merveilleuse. Oh, comme Vanillia était belle ! La voir ainsi, le visage tout rouge, le plaisir la traversant et l’inondant... Une lueur espiègle traversait alors les yeux de Mélinda, qui s’en mordit les lèvres de plaisir, retenant difficilement de longues vibrations de plaisir sur son corps, des frissonnements qui la firent brièvement claquer des dents.
S’appliquant avec un soin méticuleux, avec une geste qui trahissait sa plus sincère affection, elle la masturbait. Ses ongles frottaient cette verge, caressaient ses anfractuosités, ses bouts de peau encore un peu pliés. Plus le temps passait, et plus le sexe de Vanillia se tendait et devenait lisse. Bientôt, Mélinda ne pouvait que le « gratter » avec ses ongles, avant de le caresser avec le flanc de son pied. Aurait-elle voulu être plus sévère qu’elle aurait écrabouillé sous ce sexe sous la plante de son pied, mais, ici, elle ne voulait qu’être douce. Il n’y avait pour Vanillia qu’un profond amour naissant qui était en train de s’exprimer... Et, dans cet amour comme en tant d’autres, il n’était jamais aussi pur, jamais aussi parfait, jamais aussi accompli, qu’en ces débuts. Il était alors comme un nouveau-né qui venait d’ouvrir un cil, et pour lequel on ne pouvait ressentir autre chose qu’un amour sans bornes, un amour qui vous consumait, et qu’on ne retrouverait plus jamais ensuite. Mélinda ne transmettait que de l’amour, un amour chaleureux, sincère, plein, entier, mais aussi coquin, malicieux, pervers, sournois... Un amour vampirique.
Se mordillant encore les lèvres, chose que Mélinda adorait clairement faire, elle continua à masturber la belle Vanillia... Jusqu’à sentir le point d’orgue venir. Elle le sentait, que ce soit dans la manière dont sa belle amante se tortillait sur le sol, ou dont sa queue tendue ne semblait aspirée qu’à jouir. Elle le sentait, tout simplement, parce que le sexe était sa spécialité, son métier, son expérience. Elle frotta un peu plus vite, pressa un peu plus fort, et le jus jaillit, formant comme une délicieuse fontaine. Le sperme s’envola en suivant la direction de la verge. Il heurta le rebord du lit, il éclaboussa les seins de Vanillia, il fila en hauteur, heurtant un lustre, avant de redescendre, tombant sur le bassin de Vanillia, le sol, le tapis. Il fila vers les pieds de Mélinda, les éclaboussant généreusement, car, tandis que Vanillia jouissait, Mélinda continuait à la branler, à remuer ses deux pieds, à gauche et à droite de son sexe, appuyant dessus, balançant le jus dans tous les sens. Ledit jus alla aussi éclabousser la commode sur laquelle, tantôt, Mélinda s’était assise. Un bel orgasme, entrecoupé de soupirs, arbitré par le sourire vorace et le regard mielleux de Mélinda.
Vanillia éjacula pendant de nombreuses secondes, avant de lentement se calmer. Son sang circulait dans ses veines avec une telle vitesse qu’elle en était toute rouge, et que Mélinda avait une envie folle de la mordre... Mais, si elle le faisait, Vanillia serait épuisée.
« Haan … Mélinda … Je suis une novice à ce genre de boulot comparée à toi... Mais à cause de moi, tes pieds sont tout tâchés … Je vais arranger ça. »
Mélinda n’eut pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit que, déjà, tout en restant allongée, Vanillia avait attrapé l’un de ses pieds, et s’empressait de le suçoter. Il est vrai que ses pieds n’étaient plus très propres. Le sperme dégoulinait sur eux, et il fallait bien les nettoyer... Ce que Vanillia entreprit de faire en les suçotant tendrement et chaleureusement. Sa langue remuait sur ses doigts de pied, les suçotant et les léchant, tendrement et délicieusement.
« Mhmmm... Va-Vanillia, tu... Tu es terrible... »
Soupirant de plaisir, Mélinda se déplaça rapidement, et posa son autre pied à côté de la femme, afin de se redresser. Elle y allait lentement, se livrant à un travail d’équilibriste, mais elle savait y faire. S’écartant du dossier, se servant de son pied libre comme gouvernail, elle se posta au-dessus de Vanillia, s’appuyant avec un seul pied... Et avec l’autre. En effet, Vanillia léchait ses doigts de pied, mais rien n’interdisait à la vampire de poser la plante de son pied sur son menton. C’est ce qu’elle entreprit de faire, lentement, et prudemment... Et, tandis que Vanillia léchait et suçait, elle-même aventura ses doigts dans son intimité, et se masturba... Juste au-dessus de Vanillia.
Des gouttes de cyprine tombèrent ainsi sur les seins et sur le visage de son amante vampirique, Mélinda oscillant d’avant en arrière.
« Mmhmm-hhummmm... Haaaaa... Vanillia, hmmm... »