Entretien avec un Vampire... [Irina Tarkovskaya - Valian]

ARRIVEE D' IRINA SUR TERRE
(Conseil: à regarder, quitte à créer un compte Youtube si vous vivez sur Mars et n'en avez pas déjà un, c'est très classe ^^)

https://www.youtube.com/watch?v=KgnY7BmOVQU

Le commanditaire avait demandé à l'agence de la rencontrer en personne pour le paiement, et une pare d'elle-même, libre mais étouffée par les implants et les drogues, n'aimait pas ça. Sans doute voudrait il aussi profiter des services sexuels qu'elle devait aux clients de la Corporation, et elle savait qu'elle ne pourrait rien lui refuser. Son dressage et sa transformation avaient été si complète et réussis qu'elle prenait même du plaisir à les satisfaire, et c'était ce qui la révoltait le plus...

Elle marche dans les rues en direction de l'hôtel, vêtue des vêtements qu'elle avait volée à la pauvre petite humaine qui avait croisé sa route.
Ses vêtements étaient cours et moulants, comme elle les aimait, mais le haut n'était pas assé grand pour dissimuler son opulente poitrine. Ses seins, engoncés et comprimés dans un ridicule petit soutient gorge blanc, ressemblaient à deux énormes fruits sous un décolleté plongeant.

Elle entre dans l'hotel, salut le personnel pour ne pas eveiller les soupçons et prend l'ascensseur pour le 3ème étage.
Elle arrive devant la chambre 323 avec 10 minutes d'avances. Elle frappe à la porte et attend.

La chambre était une luxueuse suite. Un peu trop à son goût. Clairement pas habitué à ce genre d'environnement, il l'avait choisi simplement pour donner le change le temps de passer le contrat. Il attendait ici depuis une petite demi heure, vêtu d'un costume gris sombre au dessus d'une chemise blanche. On aurait dit un jeune premier partant à un entretien. Pourtant, son regard laissait comprendre qu'il n'était pas aussi jeune qu'il y paraissait.

L'heure arrivait, et il entendit le bruit caractéristique des phalanges sur le bois. Pile à l'heure. Se levant de sa place, il vint ouvrir la porte, pour afficher une expression de surprise quand à la tenue de la jeune femme. Il comprenait mieux pourquoi la corporation parlait des avantages en nature que procuraient les agents. Pouvoir passer sur ce corps devait plaire à beaucoup de commanditaires.

Entrez, je vous en prie.

Le ton cordial, il laissait la place pour qu'elle découvre l'étendue de la pièce. De beaux meubles, une vue imprenable sur la ville et ses lumières. Sur la table basse, il y avait un dossier fermé, ainsi que deux verres et une bouteille de vin. Rien de plus. Une fois la porte passée, il fermera derrière elle pour rallier l'un des canapés et s'asseoir, à la place même qu'il occupait quelques minutes auparavant.

Désolé de la manière dont je vous ai contacté, mais la discrétion était obligatoire. Installez vous à votre aise, je vous en prie.

Il poussa un peu le porte document pour attirer son attention sur ce dernier en reprenant directement la parole.

Comme je le disais dans mon message, je suis à la recherche d'une personne. Je veux savoir où elle est, et qu'elle reste vivante. J'ai consigné les informations sur elle là dedans, ainsi qu'un portrait robot. Si vous avez des questions ...

Laissant sa phrase en suspend, il fixa la jeune femme, attendant qu'elle prenne connaissance du dossier. Elle avait réellement une poitrine hors du commun, de quoi attirer le regard. Il devait se concentrer sur la raison de sa venue, d'abord contracter un accord, pour le reste il avait le temps.

Irina s'incline mais ne dit mot, elle entre dans la superbe suite, mais ces fastes la laisse totalement indifferente.

Son esprit est totalement concentré sur son interlocuteur. Elle en détermine le poids, la taille, les données biométriques

Température: en dessous de toute moyenne humaine, aucun battement cardiaque, aucun signe de respiration, aucun signe de putréfaction mais client cliniquement mort...Parle et bouge encore... conclusion: VAMPIRE

Elle fronce les sourcilles, la petite voix de l'ancienne Irina continue de frapper aux portes de son esprit pour qu'elle arrête, qu'elle retrouve le contrôle de sa vie. Mais elle continue de l'ignorer.

Toujours sans un mot elle prend le dossier et s'installe dans un fauteuil en face de Valian. Elle garde le dos parfaitement droit malgré le poid de ses seins et croise les jambes pour y poser les coudes, pendant une fraction seconde, le vampire peut voir son entrejambe.
Chaque information et le portrait robot sont litteralement photographiés et enregistrés dans ses implants mémorielles.
Après quelques minutes de reflexion elle pose son regard glacial sur son interlocuteur.

Irina - Avez vous des informations complémentaires ? A quel niveau de danger évaluez vous la traque de votre cible ? J'ai besoin d'une idée précise pour déterminer le coût total de l'opération, à savoir que BIOGENIX se réserve le droit d'ajouter un surcoût en cas d' évènement imprévu.

Le vampire garda le silence durant tout le temps où elle étudia le dossier. Visiblement, ça n'était pas trop compliqué pour elle, même s'il y avait peu d'informations directes et pour cause : s'il savait où la trouver, il ne passerait pas par eux pour cela. Il était bien loin de se douter qu'elle connaissait sa vraie nature, et de son côté il n'avait même pas cherché à sonder la jeune femme.

Je ne pense pas qu'il y ait un risque physique. Elle n'était pas une combattante, et le but est simplement de la localiser, pas de l'approcher.

Il attrapa une feuille dans le dossier pour la montrer à nouveau à l'enquêtrice, si c'était bien le mot qui correspondait pour cette femme.

Je vous ai listé les derniers endroits où elle a été vu. La seule source sûre est celle-ci. Les autres viennent d'indics, dont je ne peux déterminer la fiabilité. Je pense qu'elle est toujours au Japon, mais je ne peux en être sûr. Pour ce qui est du coût de la recherche ...

Valian se leva de sa place pour aller derrière le canapé. Pas franchement caché, il en sortit une petite mallette qu'il posa sur la table basse pour l'ouvrir. Dedans il y avait des billets. Oui, c'était vieux jeu, mais pas traçable comme un virement bancaire. Donc pratique pour lui.

Il y a là de quoi couvrir vos honoraires de base, et j'imagine vos frais de base, comme ils sont notifiés dans vos informations. Vous me ferez un rapport dans deux semaines, et je paierai les frais supplémentaires si vous avez à en engager. Si je considère que l'avancement de l'enquête n'est pas suffisant nous arrêterons le contrat, et il en sera comme ça à chaque fois, toutes les deux semaines.

L'idée n'était pas de l'accaparer et de l'occuper toutes les deux semaines, mais juste de voir si son argent était bien utilisé. Si c'était le cas, il ne rechignerait pas à la dépense. Il fixait la jeune femme, attendant de savoir si ses conditions collaient avec celles de la société. Il espérait que ce soit le cas, sans quoi il repartirait à la case départ.

Irina observe les liasses de billet et hausse un sourcil, puis un léger sourire éclair son visage lisse et diaphane.

Alors comme ça les vampires sont aussi vieux jeu que la légende le prétend.

S'amuse t'elle intérieurement.

Elle prend chaque liasse une par une et compte les billets à une vitesse ahurissante, même aux yeux d'un vieux vampire comme Valian, habitué à voir ses congénères recourir à la Discipline Célérité...
Ses yeux d' Irina roulent dans leurs orbites pendant quelques instants.

Irina - [murmures] Bien reçue Monsieur. Activation du protocole de recherche.

Elle dépose délicatement le contenu de la mallette dans celle ci et se tourne vers le nouveau client de la firme.

Irina - Cher client, votre transaction a été accepté, je suis à votre service.

Elle se crispe légèrement, les implants et les drogues la contraignait à l’obéissance, mais une pare d'elle même brûlait à l'idée de se révolter, d'enfoncer son poing dans le visage de cette créature démoniaque et de fuir loin de ce cauchemar. Mais au lieux de cela son corps se détend alors que ses implants cérébraux modifient la chimie de son cerveau pour étouffer ce conflit et la rendre plus docile. Au lieux de lui enfoncer son poing dans la figure elle lui sourit aimablement.

La situation était sous contrôle, du moins pour le moment. Il l'observa durant tout le temps où elle vérifia les billets. Elle était effectivement très rapide. Il avait déjà vu des vampires aller aussi vite, mais c'était loin d'être son cas. Il s'intéressait peu aux pouvoirs physiques. Un hochement et un sourire de contentement vinrent ponctuer la phrase de la jeune femme. Bien, son contrat et ses conditions étaient acceptés, c'était une bonne nouvelle pour lui, sans pour autant qu'il puisse être sûr du résultat. Mais au moins, il mettait toutes les chances de son côté. Satisfait, il se redressa pour lui serrer la main, avant de se raviser. Non bien sûr, une femme "formatée" comme cela ne suivait pas les codes d'un contrat normal.

Merci. Quand pensez vous pouvoir débuter la recherche ?

Surtout, c'était une autre question qui le taraudait à présent. Il avait collecté des informations sur la firme, sans pour autant tout savoir, mais il semblait que ces "soldats" étaient de vrais petites merveilles d'obéissance et d'efficacité d'après les rapports. Et il se demandait bien comment ils faisaient.

J'aimerai savoir ... Où s'arrête votre loyauté et votre obéissance. Je suis d'un naturel curieux, et vous seriez un sujet d'étude assez intéressant.

Valian se releva pour franchir les quelques pas les séparant. Il toisait la jeune femme avec un regard calculateur. Pas méchant, c'était réellement de la curiosité, seulement ça. Cette femme était-elle si efficace que ça ? Si selon les dires de la firme il voulait s'en servir d'esclave sexuelle, elle accepterait ? Elle ne devait plus avoir de libre arbitre, c'était la seule solution qu'il voyait. Mais cela le dérangeait, car il aimerait savoir comment c'était possible. Ses propres pouvoirs lui permettaient d'influer sur les choix de certaines personnes, de les forcer à faire quelque chose, mais pas dans la durée. Et puis s'ajoutait à cela que la jeune femme était belle à se damner, et réveillait en lui des désirs qui ne disparaissaient pas malgré sa transformation depuis des siècles.

A la première réponse la cyborg répond:

Irina - Les recherches ont déjà commencées Monsieur.

En effet, ses implants réseaux s'étaient connectés à la toile Terrienne à l'instant où elle avait eu les documents entre les mains pour recouper toutes les images ou toutes les informations qui pouvaient se rapporter de près ou de loin à la personne que le vampire recherchait. Mais sa question suivante la déconcentre et lui fait perdre le fil de sa recherche.

Elle se tourne vers lui, se pinçant les lèvres, visiblement dubitative, mais il ne s'agit en fait que d'un écran de poussière qui cache le tempête qui se déchaine en elle. L’allusion de son clients à ce qu'elle était prête à faire pour lui, révolte son cœur de rebelle idéaliste. De plus la nature morte-vivante de son interlocuteur était une frontière qu'elle ne connaissait pas encore. Malgré tout les sévices que la firme ou ses autres clients lui avaient infligés, jamais elle n'avait été contrainte de se livrer à la nécrophilie... même si ce cadavre la était d'une grande beauté et avait un charme certain.

Elle se mordille les lèvres alors que la tension monte en elle et que la chaire de poule lui vient.

Non... là ça va trop loin... je refuse...

Mais ses implants cérébraux captent sa détresse et ses velléités de refus. Un bref courant électrique parcoure le lobe frontal de son cerveau, le choquant et l’étourdissant, déconnectant la personne pensante qu'était Irina Tarkovskaya pour la remplacer par des stimulus informatiques. Le vampire, disposant de sens hypers développées, capte d'infimes changements dans son comportement. Son regard jusqu'ici bleu azure et intelligent ce fixe et devient vitreux, sa respiration et ses pulsassions ralentissent. Une odeur d'ozone se dégage subtilement de sa chevelure, mais seul un être avec un odorat comme le sien pouvait le sentir. Enfin la délicate fragrance de sa transpiration se mêlée à celle plus acre des hormones féminines alors que la tension de ses muscles disparait calmement et que sa peau retrouve son grain parfait.

Après quelques secondes d'absence Irina répond comme si de rien n'était.

Irina - Article 2 du règlement, les agents de BIOGENIX Corporation sont à l'entière disposition des clients de la firme Monsieur. Et il n'y a aucune limite à ma loyauté envers vous ou à mon obéissance.

Opinant du chef, le vampire se voit impressionné par la rapidité d'exécution. Est-ce que cette femme est une machine pour pouvoir se mettre à faire des recherches à distance ? C'est l'impression que cela lui donne. Pourtant, il sait qu'elle n'est pas une machine, sans quoi il ne pourrait pas effleurer ses pensées ou sentir ses signes vitaux. La suite est plus intéressante encore : elle arbore tout un tas de petits signes, laissant voir ... Et bien, difficile à dire pour lui. Du stress ? Une lutte interne ? Quelque chose clochait, ou tout du moins le comportement s'adaptait à la situation et aux demandes. Il aurait été bien en peine de dire comment.

Gardant le silence, il écouta la femme réciter la litanie de l'article du règlement. Le genre de chose générique, mais que généralement personne n'appliquait à la lettre. Elle était sous contrôle. Non la question était : y avait-il encore une part de libre arbitre sous cette apparence ? Sans doute, vu les hésitations qu'elle avait parfois. Il tendit une main, afin d'effleurer l'un des seins voluptueux de la jeune femme, les doigts oeuvrant pour la faire frissonner de par leur contact froid.

Même si je fais de vous ma chose ? Ou que je tente de m'en prendre à votre vie ?

C'était de la curiosité mal placée, il n'en viendrait pas là. Ce serait se mettre à dos cette firme, et ce n'était pas son but. Mais l'idée de tester un peu ses limites pouvait s'avérer amusante. Il recula sensiblement, coupant tout contact avec elle afin de se rasseoir à sa place.

Mettez vous dans une position obscène et touchez vous.

Jusqu'ici, rien de bien compliqué, mais c'était tout de même honteux pour beaucoup de gens, surtout en ne connaissant que peu son interlocuteur. Il avait néanmoins le sentiment qu'elle allait obtempérer sans rechigner. Ses bras se croisèrent sur son torse pendant qu'il attendait de la voir faire. Dans le même temps, il projetait son esprit pour venir effleurer celui de la jeune recrue. Il voulait essayer de capter en détail le processus qui se déclenchait en elle, pour voir si elle obéissait par plaisir, ou si c'était bien quelque chose ou quelqu'un qui l'y forçait. Il ne pouvait pas s'enfoncer profondément dans cet esprit visiblement protégé, mais ce qu'il en captait lui permettrait sûrement de tirer des conclusions. Et avec un peu de chance, cela lui donnera des idées pour lui même formater des gens et les mettre à son service. Oui décidément, demander l'aide de cette firme s'avérait fructueux sur bien des plans.

Irina - La seul restriction à votre liberté d'action sur les agents BIOGENIX concerne les dommages physiques uniquement. Le matériel de la compagnie est trop coûteux pour qu'un remboursement soit env...

Il ne l'avait pas laissée finir et lui avait donné un ordre, le genre d'ordre qu'elle détestait, non qu'elle haïssait. Et comme à chaque fois l'âme rebelle de la cyborg s'était éveillé et insurgé, provoquant une crispation de ses muscles et de sa mâchoire.

Je vais plutôt t arracher la tête beau cadavre !

Mais comme à chaque fois ses implants se mettent en marche.

Non... pas maintenant... pas pour celui la... il est mort, c'est un cadavre, je ne veux p...

Ils régulent et étouffent sa volonté sous une camisole chimique savamment dosée pour que rien n'y paraisse. La tension dans ses muscles se dissipe et son visage jusque là fermé s'éclaire même d'un sourire pour satisfaire le client. Même une expression faciale pouvait être obtenue en poussant le bon bouton...

Elle se dirige vers une simple chaise et la tourne pour faire face à Valian. Elle pose son pied droit sur la chaise et commence à défaire les boutons du haut de sa veste, libérant ses seins obusiers et fermes, ils ne sont plus retenus que par une fine bande de tissu blanc distendu.

Elle défait la boucle de la ceinture qui enserre sa taille et retient sa jupe courte, qui se met à glisser le long de ses jambes interminables, révélant le galbe parfait de ses fesses.

Puis elle s’assit sur l’extrémité de la chaise, face à Valian, les jambes bien écartés révèle de manière obscène ses lèvres pubiennes. Elle sont gonflées, ferme et ne baillent pas du tout, comme celle d'une pucelle qui n'a pas encore connue les ravage d'une vie de débauche.
Son clitoris, suffisamment gros pour ne pas être caché sous les plis de sa chaire, trône fièrement sous une toison pubienne dorée, délicatement épilée en petite bande étroite.

Toujours en regardant son client elle écarte de ses doigts les plis charnus de sa vulve pour y glisser un index. Immédiatement son hyper sensibilité prend le dessus et elle se met à transpirer et à mouiller. Sa respiration devient forte et sonore alors que la pièce se charge d'une odeur acre et délicieuse de femme et de sexe.

Elle passe son index autour de l'antre de son vagin, puis monte et descend, tentant d’étouffer entre ses dents les gémissements que lui procurent ses propres caresse.

Elle bouillonnait intérieurement. Valian ne captait pas tout, mais il lui arrivait de voir certaines idées. Elle n'était pas contente de la tournure des évènements. Et pourtant elle s'exécutait docilement, avec un sourire des plus courtois. Elle était forcée. Le côté sadique de Valian s'amusait de cette situation, d'imaginer la véritable nature d'Irina bloqué en elle, et regardant impuissante son corps obéir à des ordres non désirés. Toujours immobile, il la regarda faire pendant qu'elle se déshabillait, puis se mettait "à l'aise", si l'on pouvait dire. Elle venait d'effectuer sans rechigner la mission qu'il lui avait donné, et sans même une once de pudeur ou de rougeur sur les joues. Très impressionnant. Il la fixa pendant de longues secondes alors qu'elle se touchait, conformément à son ordre. S'il ne l'arrêtait pas, elle irait jusqu'à l'orgasme. Tient, que se passait-il s'il ne changeait pas d'ordre ? Il ne voulait pas savoir pour le moment, il n'avait pas assez de temps devant lui pour étudier ce comportement là.

Vous êtes étonnante. C'est fascinant.

Toujours à sa place, Valian cherchait ce qu'il pouvait bien essayer. Vouloir dominer la jeune femme ne servirait à rien, puisqu'elle obéissait déjà. Il pouvait toujours user de Présence, pour voir le résultat. Est-ce que le rendu du pouvoir la rendrait moins mécanique dans ses mouvements et ses décisions ? Fouillant le regard de la jeune femme, il usa de son pouvoir. D'abord insidieux, la sensation prit pleinement possession de la cyborg. Il était beau, désirable, et elle pouvait le ressentir au plus profond de son être. Enfin cela, c'était la théorie. Il ne savait pas si ça marcherait sur elle.

D'un geste souple il se leva, sans quitter le regard d'Irina du sien. Venant se camper face à elle, il dodelina de la tête, et ses mains vinrent défaire son pantalon. En suivant, il baissa juste son boxer, dévoilant une queue raide et bien dotée, le gland déjà décalotté. De part la position choisie par l'agent, elle avait le membre juste à hauteur de visage.

Nous allons faire un jeu, voulez vous ?

Une question qui n'en était pas vraiment une. Il usait de son pouvoir à plein régime sur elle. Le but était de voir si le pouvoir qu'il imposait allait prendre le pas sur le programme qui la maintenait. Si son pouvoir était le plus fort, elle aurait envie de lui, et se montrerait plutôt entreprenante. Dans le cas contraire elle résisterait coûte que coûte.

Là ou Valian s'attendait à rencontrer une résistance plus acharnée que de coutume, il découvre une des rares faiblesses des agents BIOGENIX.

La volonté, les barrières mentales, la personnalité, tous ce qui freinait ou arrêtait généralement ses pouvoirs psychiques, Irina n'en avait plus. On les lui avait arrachés à coup de sévices, de tortures et de drogue. Quant aux lambeaux de son ancienne identité rebelle, ils étaient tout simplement tenus en laisse par les implants cybernétiques de contrôle.

Aussi quand Valian canalise sa Présence psychique en elle, il parvient à y engouffrer sa volonté toute entière. Les grands yeux bleus d'Irina sont pour lui deux grand puits par lesquels il pénètre sa personnalité fragile et sans défense. Seul son identité rebelle, enchainée au dessus du gouffre de son esprit, proteste encore alors qu'il commence à changer les émotions qu' Irina éprouve à son endroit.

Non...  Supplie t'elle.

Le regard qu'Irina porte au vampire change progressivement. Son sourire de façade auto programmé disparait pour laisser place au regard fiévreux et à la bouche entre ouverte d'une femelle en chaleur. Sous l'effet de sa Discipline, Irina ne le vois plus comme le cadavre défraichi et bien déguisé qu'il est, mais comme un superbe étalon, le sien, qui lui fait l'honneur de vouloir la saillir.

Elle arrête de se masturber mais continue de lui présenter ses lèvres bien écartés, et utilise sa main libre pour empoigner sa verge turgescente et la guider jusqu’à sa bouche. Mais au lieux de jouer avec son gland comme le ferait une petite garce qui cherche à rendre fou de désir son jouet, elle la prend directement en bouche comme une amoureuse qui rêve d’être emplie de son amant.

Elle gémit de plaisir quand ses lèvres se referment sur sa hampe, qu'elle l'écrase entre sa langue et son palet et que son gland vient buter au fond de sa gorge. Elle fait de long mouvement, comprimant chaque centimètres de sa queue entre ses lèvres puissantes pour qu'il ressente un maximum de plaisir. Jamais, au grand jamais, elle n'avait ressenti le désir de donner du plaisir à un homme, et jamais, elle ne s'était appliquée autant pour le satisfaire. En voyant cela, nul doute que le vieux vampire devait bouillir d'anticipation à l'idée de tester d'autres pouvoirs sur un esprit aussi réceptif.

Il y eut ces quelques secondes de battement, ou il ne savait pas encore si son pouvoir faisait effet sur elle ou non. Puis le regard changea singulièrement, et il sut qu'il avait partie gagnée. C'était un étonnement pour sa part, qu'une femme formatée de la sorte soit ainsi manipulable par un esprit tiers. Cela enlevait un peu au sérieux de l'entreprise. Peut-être pourra-t-il user de cette information pour les avertir de cette lacune dans leur protocole, et se voir attribuer un rabais quand à son contrat. C'était toujours ça de gagné. Revenu à la réalité et abandonnant les aspects pécuniers de l'affaire, il avait en fait été tirer de ses pensées par la bouche de la belle blond, refermée sur l'entiereté de son gland. Un doux soupir franchit ses lèvres, signe que le contact lui plaît. La retenue avait quitté le corps de la jeune femme, et elle donnait l'illusion parfaite de ne vouloir qu'une chose, le combler.

En réalité, ce n'était pas une illusion. Si le pouvoir altérait bien sa perception, elle ressentait cela comme la réalité, et agissait donc en conséquence. Elle le voulait, elle le désirait. Le sentiment ne s'estomperait que lorsqu'il relâcherait son emprise, et à ce moment là, elle aura un sentiment étrange. Elle aura aimé ça, elle aura toujours cette sensation, et ne pourra pas comprendre la contradiction entre son aversion pour lui et ce qu'elle avait fait. Ca lui apparaîtrait comme un coup de folie de sa part.

La bouche de son "employée" touchait la base de son pubis. Elle venait d'avaler sans broncher le membre en entier, ne laissant rien apparaître au dehors. La sensation était excitante, d'autant qu'elle le faisait avec ferveur et envie. C'était là l'avantage de la Présence sur la Domination, il ne la forçait pas, il la trompait sur ses envies. Il grogna de plaisir plusieurs fois sous les assauts répétés de la jeune femme, la queue dure comme du fer entre les lèvres douces et expertes. C'était le genre de supplice que l'on adorait endurer.

Je sens que vous en voulez plus ...

La main du vampire vint se glisser dans la chevelure blonde en une caresse tendre. Il n'y avait rien de forcé dans son geste, il n'avait pas besoin de ça pour qu'elle le suce avec ferveur. L'éjaculation est soudaine et brutale. Il n'avait rien laissé paraître, et elle ne s'y attendait probablement pas à cet instant. Un mélange de sang et de foutre explosa dans la bouche de la jeune femme. Il pouvait choisir à sa guise le liquide éjaculé : la majorité des vampires ne pouvaient expulser que du sang, mais grâce à la manipulation de la chair, il s'était octroyé la possibilité de jouir comme avant. Cela avait l'avantage de moins effrayé certaines conquêtes. Néanmoins le sang avait une propriété importante. Ingéré, il liait la personne le buvant au vampire. A petite dose, l'effet était minime, mais au fur et à mesure, la personne se retrouvait à avoir un sentiment de lien et d'appartenance au vampire. Il ne comptait pas en venir là, mais au moins voir l'effet qu'aurais un lien faible.

Les jets s'épuisaient, finissant de libérer les dernières gouttes de la substance, et le vampire se relâcha quelque peu. Sous l'effet de la jouissance, il avait crispé ses muscles. La mission qu'il lui avait confié paraissait bien lointaine, il pouvait bien profiter un moment d'elle avant de la laisser travailler véritablement. Il se recula, libérant sa queue de l'emprise des lèvres pour se détourner, prenant la direction de la chambre. Il lançait à la cantonade sans la regarder :

Venez donc à quatre pattes, comme une bonne petite chienne.

Parvenu à la chambre, il s'installait sur le lit, à demi allongé et à demi assis, attendant de la voir entrer.

Au moment où il jouit et que le goût métallique du sang se repend dans sa bouche, Irina à un petit mouvement de recule, écarquillant les yeux de stupeur. Mais la prise ferme de la main du vampire sur sa tête la maintient bien en place, si bien qu'elle n'a d'autre choix que d'avaler sa semence mêlée d’hémoglobine. Ses bruits de déglutition emplissent la pièce quand elle se gorge du sang du vampire qui se met à serpenter dans tout son organisme comme un roncier sauvage et vivant, habité d'une volonté propre.

Au plus profond d'elle même, là où se rassemblent les lambeaux de sa personnalité brisée, la petite rebelle observe avec horreur les ronces de sang qui s'enroulent autour de son esprit, chaque fragment de sa personnalité est comme infecté par un virus. Enfin les branches s'avancent vers elle et l'entourent, l'emprisonnent, lui imposent l'immobilité avant d'enfoncer profondément leurs épines dans son cœur pure.
Le venin du vampire s'y diffuse alors, créant un lien affectif profond, une forme d'amour maladif, plus proche d'un addiction psychiatrique. Lentement, l'aura de pureté de son âme rougie alors que la corruption progresse à chaque gorgée.

Il la relâche et elle tombe à la renverse sur l'épaisse moquette de la chambre luxueuse.

Irina - [Reprend son souffle brillamment]

Il s'éloigne d'elle et déjà elle se sent seule et orpheline, sa présence lui manque alors qu'il n'est qu'à quelques mètres d'elle.
Elle tourne son regard fiévreux et docile vers lui, il ne la regarde plus, et ce constat la rend folle de tristesse.
Puis il lui donne un nouvel ordre, un ordre dégradant, l'affublant d' un titre méprisant et cruel. Mais au lieux de sentir sa pare rebelle défendre une fois de plus sa dignité contre la tyrannie de ses implants de contrôle, elle se retourne contre elle et se soumet.

Va y... obéi lui... fait tout ce qu'il veux... soumet toi... dégrade toi... parce que tu l'aime... tu l'aime... tu lui appartient...

Confortablement installé dans le lit Valian la voit entrer à quatre pattes comme il l'a ordonné. Elle dandine du cul, les jambes écartés et roule des épaules comme une panthère en chaleur. Elle ne ressemble pas à une chienne disgracieuse, mais à une chatte. Elle ne le quitte pas du regard, ses iris sont noirci par le désir, ses yeux sont implorants et dociles et plus aucune trace de défiance ne l'habite.

Elle avance vers le lit et l'escalade toujours à quatre pattes avant de se camper devant lui, à genou, les mains posées de chaque coté des jambes du vampire, ses seins obusiers gonflés par le désir et sa respiration haletante pendant entre ses bras.

Elle ne tarda pas, envieuse et excitée qu'elle était par le simple fait du pouvoir du vampire. Elle répondait clairement à ce genre de sollicitations, et cela semblait même occulter sa véritable nature. Il lui arrivait de sentir de la contradiction chez elle, mais pas depuis qu'il usait de présence et qu'elle avait bu de son sang. Durant toute l'avancée de la jeune femme, il ne fit aucun commentaire, attendant patiemment qu'elle vienne prendre place face à lui. Elle avait un corps à se damner. Cela tombait bien, on disait que les vampires étaient déjà condamnés à l'enfer, il ne craignait donc rien.

Tu m'amuses beaucoup. Je ne pensais pas qu'une ... Chose comme toi pouvait être aussi facilement manipulable.

Valian avait beau être très instruit, il n'avait aucune idée de ce qu'était un cyborg. Dans l'esprit de la demoiselle, il avait ressenti cette idée, mais c'était un concept flou pour lui. Il devrait se renseigner à l'avenir sur cet état de fait. Peut-être était-ce dû aux implants qu'elle avait. Sa main se porta à l'un des seins de la jeune femme. Cajolant la courbe abusive de l'obus, il eut une idée. Elle était superbe, alors pourquoi ne pas lui faire ce genre de cadeau ? La caresse se transforma en léger picotement, puis en une sensation bien plus agréable. Son sein était devenu bien plus sensible, trois à quatre fois plus qu'auparavant. Il fit de même sur le second, rendant la poitrine identique. Elle sentirait ces sensations même en s'habillant. Et de part l'usage de Viscissitude, il serait le seul à pouvoir le lui ôter, ou bien un autre vampire maîtrisant la discipline. Une fois cela fait, il pinça délicatement un téton, sauf que la sensation était décuplée.

Tu es la première que je rencontre de ta race. Et tu m'intrigues. Je pense que tu feras un jouet très amusant. Tu es un jouet, n'est-ce pas ?

L'esprit de Valian se projeta violemment contre celui de la jeune femme. Usant de Domination, il essayait d'inscrire un souvenir dans l'esprit de cette dernière, pour qu'elle croit clairement être un jouet, vis à vis du vampire. Il allait vite être fixé sur la limite des régulateurs qu'elle avait, à savoir si sa tentative allait marcher ou non. L'une des mains du vampire glissa sur les hanches de la cyborg, pour l'attirer un peu plus sur lui. Le bassin juste au dessus du sien, il n'avait qu'un mouvement à faire pour l'empaler. Pourtant il n'en faisait rien, laissant seulement son membre effleurer la vulve offerte. Il attendait sa réponse avec beaucoup d'impatience, car de la réponse découlerait sa manière d'être, et aussi les autres expériences qu'il allait pouvoir mener sur elle.

Sa main se fit plus dirigiste, tenant le bassin et rejointe par la seconde pour frotter l'abricot de la belle blonde sur la longueur de son sexe, menaçant à chaque fois de la pénétrer. Il continuait à effleurer l'esprit d'Irina, essayant d'y implanter le souvenir d'une séance passée, qui aurait le même schéma, et ou elle aimait s'empaler sur lui. C'était une suggestion de l'esprit, rien de concret. Mais vu qu'elle était réceptive à certains de ses dons, pourquoi pas celui-ci ?

L'esprit de Valian fonce telle une comète vers la psyché d' Irina et brise le fragile verni de défense que son "Moi rebelle" avait dressée pour protéger ses souvenirs. Ses implants, n'aillant pas été conçu pour reconnaitre une attaque psychique de nature magique, ignorent purement et simplement ce qu'il est en train de passer. Et au lieux de lâcher la bride à l'esprit combatif d'Irina pour qu'elle puisse se défendre, ils la maintiennent enchainée par les drogues et les hormones.

Ainsi quand l'esprit de Valian s'incarne et prend forme au cœur de la mémoire de sa victime, il ne subit aucun assaut de sa volonté rebelle, les portes sont ouvertes...
La forme spectrale du vampire foule librement le paysage onirique de l'esprit d' Irina, passant devant les avatars protecteurs d' Irina, incarnation de la force mentale de la Cyborg, qui gisent sur le sol, à genou. Elles sont nues à l’exception d'une camisole qui les maintient captives. Leurs yeux sont masqués d'un épais bandeau de cuir noir. Leur bouche entrouverte laisse échapper un mince filet de salive qui coule sur leur opulente poitrine.
Et plus impressionnant que tout le reste, d'immenses tuyaux transparents partent d'une méga structure métallique pour se ficher dans leur crâne chauve, dans leur nuque, leurs tempes et leur front, injectant en continue une substance rosâtre et visqueuse.

Quand il passe devant elle il les entend gémir faiblement de protestation, triste vestige de leur révolte intérieur.
Au cour de son voyage dans les souvenirs d' Irina, il apprend son histoire, sa vie clandestine dans les taudis, sa révolte, sa sœur, et enfin sa capture et sa métamorphose. Il ne peut qu'admirer le travail et les efforts titanesque que BIOGENIX à utilisé pour la briser et la remodeler en ce qu'elle est aujourd'hui. Les modifications incroyable qu'ils ont apporté à son corps et à son esprit. Dans la foule de souvenir de sévices dégradant où la jeune femme est formaté à être utilisée comme un jouet, Valian n'a que l’embarras du choix.

Il prend un souvenir frais et ressent, un des derniers de sa formation, et remplace tout les docteurs, scientifiques et personnel médicaux par... lui. Puis il achève son travail en la soumettant à un lavage de cerveau rapide mais efficace en lui faisant répéter sans cesse.

Je suis un jouet je suis un jouet je suis un jouet je suis un jouet je suis un jouet...

Irina, totalement hypnotisée et subjuguée par le pouvoir du vampire le fixe toujours de ses grands yeux bleus écarquillés à l'extrême.

Irina - Je... Je suis Irin... Je suis un jouet...

Elle baisse la tête, vaincue et s’empale sur la verge dressée du vampire en poussant un long gémissement de plaisir et de délivrance. Valian sent chaque centimètres de son pénis progresser difficilement entre les muscles puissants du vagin d' Irina qui le pressent comme un étau de chaire brulante. Après quelques instants sa queue finit de coulisser en elle et touche les portes de son utérus. Leurs toisons pubiennes se mêlent quand leur corps se rencontrent et Irina pousse un petit hoquet de jouissance. Les avatars de son combat psychique quittent son corps possédé par l'entremise d'une petite larme qui coule le long de sa joue.