Elle avait la peau si douce, le visage si clair... Chacun de ses rougissements n’en ressortait que davantage, faisant sourire l’apatride, qui s’empressait ensuite de l’embrasser, goûtant à ses lèvres d’albâtre. L’homme frissonnait au contact des mains de la femme sur son corps, et il la laissait faire. Belle et magnifique, elle embrassait avec le talent d’une Déesse, et leurs langues ne tardèrent pas à se mélanger, jouant ensemble une douce et voluptueuse danse. Yeux clos, Cahir savourait le corps de sa femme, sa magnifique bouche, une main appuyée sur ses cheveux, tandis que Sayana continuait à le déshabiller, le délestant de son haut. Il l’aida un peu, en remuant des épaules, avant de se retrouver torse nu, sa peau venant heurter celle de Sayana, également nue, pour poursuivre leur échange, tandis qu’il remuait son bassin d’avant en arrière, dans une parodie de pénétration. Tendu, son membre exprimait tout son désir, son corps frémissant sous l’envie, et sous le fait de se tenir contre le corps d’une femme. Ah ! La douce beauté, la tendre chaleur, les fines courbes du beau sexe ! Comme toujours, c’était un plaisir d’une rare qualité, quelque chose que l’apatride ne pouvait qu’apprécier, ne pouvait que savourer. Il se lovait tout contre elle, soupirant longuement, rompant le baiser pour mieux le reprendre ensuite, permettant à Sayana de sentir son érection, tapant contre ses cuisses... Et les réactions de la femme, de sa femme, n’exprimaient rien d’autre que de l’envie. Aucun doute à avoir : ils arriveraient à donner le change.
Le baiser se termina ensuite, leurs visages restant proches l’un de l’autre. La bouche entrouverte, Cahir avait du mal à se retenir. L’homme n’avait pas menti en avouant à la femme qu’il n’avait pas fait l’amour depuis longtemps. Trouver des prostituées à Nexus était facile, mais, aussi bizarre que cela puisse paraître pour quelqu’un qui, pendant un temps, avait travaillé dans un harem de luxe, il n’arrivait pas à s’abaisser à travailler dans ce genre d’endroits. Il y avait comme une sorte de blocage, de frein de fierté... Et, après tout, le sexe n’était pour lui qu’une distraction, mais quelle distraction ! Elle se reprit à parler, et il sourit, commençant, lui aussi, à se prendre à ce jeu consistant à se faire passer pour un couple.
Sayana alla ensuite l’embrasser dans le creux du cou, provoquant chez son amant de multiples soupirs, ce dernier fermant les yeux en respirant profondément, appréciant ce contact, ces baisers agréables, ce corps doux... Et ces seins, ces seins qui continuaient à s’enfoncer contre son torse, et à le narguer insidieusement. Son membre continuait à l’élancer, tirant dans son pantalon, sa queue heurtant sa ceinture... Chaque geste de sa femme était comme une incitation à la dépravation. Sa voix, douce et fluette, faisait bercer ses gémissements dans le creux de ses oreilles comme si un million de flèches roses transperçaient sa poitrine. Elle se chargea ensuite de l’achever, en lui glissant, d’une voix chargée de sensualité, qu’elle avait envie de lui.
Cahir la regarda alors, sans rien dire, pendant quelques secondes. Ses seins la narguaient, deux gros obus, mais c’était tout le tableau d’ensemble qui le fascinait. Son interminable chevelure blanche, cette beauté irréelle, ses formes langoureuses. Il se fichait alors totalement de l’histoire abracadabrante qu’elle lui avait sortie sur un autre monde. Là, en ce moment, tout ce qu’il voyait, c’était qu’il avait une nymphe, et il sourit alors, en retrouvant son contrôle, puis se redressa, s’appuyant sur ses genoux.
« Tu me rends toujours aussi fou, ma chérie... Je sais qu’un mari ne doit pas le dire à sa femme, mais, chaque fois que je te vois, nue, avec tes joues qui rougissent si bien sur ta peau pâle, j’ai une telle envie de te baiser... »
Ses mains jouèrent avec les lacets de son pantalon, et il les dénoua. Le pantalon glissa, le laissant avec un boxer largement déformé par sa queue. Il s’empressa de le retirer, se retrouvant ainsi tout nu, aussi nu que le jour où il était né, l’homme enlevant aussi, dans la foulée, ses chaussures. Ce fut ensuite à ses mains d’agir. Il les posa sur le pantalon de la femme, et la déshabilla également, ne lui laissant plus qu’une culotte noire... Qu’il choisit de ne pas enlever tout de suite.
Elle était là, allongée face à lui, et il posa alors ses mains sur ses seins, venant les malaxer, les comprimant, ses pouces appuyant et glissant sur les tétons.
« Tu es si belle, ma puce... »
Il se pencha à nouveau vers elle, mais, cette fois-ci, dans le but d’embrasser l’un de ses seins. Il lécha le téton, avant de le gober entre ses lèvres, puis aspira, le suçant, tout en allant légèrement le mordiller, sa langue retournant appuyer dessus, tandis que, pendant ce temps, sa main vint pincer le téton de son autre sein, le coinçant entre deux doigts, avant de le relâcher, et de masser cette délicate et agréable masse de chair.
Ah, comme c’était bon ! Il voulait la faire tremper un peu, avant de passer aux choses sérieuses...
...Parce qu’il était un mari dévoué et aimant.