Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Cahir le dimanche 27 juillet 2014, 02:36:43

Titre: Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le dimanche 27 juillet 2014, 02:36:43
Here's a health to the company and one to my lass
Let us drink and be merry all out of one glass
Let us drink and be merry, all grief to refrain
For we may or might never all meet here again

L’ambiance était toujours animée quand un équipage arrivait. Les chopes de bière s’entrechoquaient, se mélangeant aux rires gras, aux plaisanteries grivoises, et aux chansons de marins. Une pinte de bière à la main, Cahir entendait le récital de Here’s A Health.. (https://www.youtube.com/watch?v=L-lBydebg6w). Les paroles ne voulaient pas dire grand-chose, et, de ce que Cahir avait cru comprendre lors de ses traversées, il s’agissait juste d’évoquer le départ vers un lointain voyage en mer. L’équipage revenait d’un voyage depuis les Îles Mélisi, où ils avaient vidé leurs cales, et faisaient escale dans les auberges de Nexus, le temps qu’elles se remplissent à nouveau.

Cette taverne était une taverne se situant le long des centaines de kilomètres de quais qui constituaient le port de Nexus, dans le Leaping Fish Tavern (http://fc02.deviantart.net/fs71/f/2013/014/7/f/leaping_fish_tavern_by_daroz-d5rhd3z.jpg), une taverne dont la clientèle oscillait entre marins et dockers. Il y avait une salle de jeux au sous-sol, un bordel insalubre à l’étage, avec des putes droguées qui se faisaient rouler dessus jour et nuit par des marins, et, de ce que Cahir avait vu en prenant une chambre au deuxième étage, l’établissement ne respectait pas les normes de sécurité, et participait activement à des trafics illégaux, en graissant la patte des quelques gardes royaux qui surveillaient le Leaping Fish. En somme, il s’agissait d’un de ces lieux mal aimés que les touristes venant à Nexus n’aimaient pas voir, préférant s’agglutiner dans des auberges plus respectables comme celle de l’Ours Poilu.

Cahir, lui, était ici car il cherchait des informations auprès des dockers et des marins. L’apatride cherchait quelqu’un à Nexus, mais il ne connaissait pas bien cette ville, cette cité dans laquelle il avait déjà eu bien des problèmes. Et il avait le net sentiment que les choses n’allaient pas s’améliorer ici. Néanmoins, il ne pouvait pas faire demi-tour. Il fallait qu’il la retrouve.

*Mon sentimentalisme causera ma perte...*

En s’aventurant dans les rues de Nexus, et en traînant du côté des tribunaux, il avait appris qu’un important procès était en cours, impliquant Grandchester et la Couronne. Impossible d’en savoir plus, mais c’était assez pour lui rappeler qu’il devait la retrouver avant qu’il ne lui arrive des malheurs. Il s’était attendu à ce qu’il soit facile de trouver un temple amazone dans cette ville, mais Nexus comptait beaucoup d’édifices religieux, et le sanctuaire des Amazones n’était pas aussi connu que ce qu’il pensait, les Amazones n’en livrant l’emplacement qu’à certains initiés. Sa seule chance était donc de tomber sur quelqu’un qui connaîtrait l’endroit, et qui pourrait le conseiller.

« Cet homme... ‘Mate son épée !
 -  Elle doit valoir un sacré montant de pognon... »

Cahir les entendait parler. Des vauriens. Des marins de fond de cale, qui utilisaient leurs muscles et leurs dagues pour détrousser les voyageurs, et les jeter par-dessus bord. Cahir faisait semblant de ne pas les entendre, mais il devinait les bruits de pas, ses sens aux aguets. Ils étaient trois, et se déplacèrent rapidement, ne cherchant pas vraiment à être discrets.

« Hey, étranger ! Face de cul! »

Une main poilue et ferme se serra sur son épaule. Cahir ne dit rien. Il ne portait pas de capuchon, simplement un manteau recouvrant son armure en ébonite noire.

« J’aime pas ta sale petite gueule, gars...
 -  T’ferais mieux de l’écouter, gars. Trevor, y déconne pas, surtout avec les têtes de pédés comme la tienne. »

Cahir avait sa main serrée sur son verre. Les trois l’entouraient dans son dos, le dénommé Trevor dans son dos, les autres à gauche et à droite.

« Je vais la faire court... Si tu veux pas servir de boustifaille pour les poiscailles, tu vas nous filer bien gentiment ton épée... Elle sera mieux à ma ceinture qu’à la tienne, détrousseur de cadavres. Ouuaaaiis... ‘Sûr que tu l’as chourravé sur le macchab’ d’un soldat, c’te lame ! »

Trévor sourit, trouvant visiblement cette phrase amusante. Il avait des dents noircies. Cahir ne voyait aucune objection à les lui briser.

Sa réponse fut aussi rapide que violente. Il balança sa coupe de vin sur le gars à droite, le contenu du vin se déversant sur son visage, et bondit en arrière, en usant de son autre main, appuyée contre le comptoir. Le tabouret sur lequel Cahir était appuyé partit en arrière, heurtant les jambes de Trevor, le repoussant. Le troisième larron se rua sur les flancs de Cahir, mais ce dernier l’attrapa par le col de sa chemise, lui fit perdre son équilibre en envoyant son pied heurter ses jambes, puis attrapa ses cheveux, et envoya sa tête se fracasser violemment contre le comptoir. Son nez se brisa, et l’homme s’affala sur le sol.

« Fils de pute ! »

Furieux, Trevor envoya son poing rencontrer le visage de Cahir. Ce dernier soupira en se reculant, heurta le comptoir. Trevor était plus grand que lui, mais ce n’était pas vraiment un problème pour l’apatride. Tel un ours, le marin se rua vers lui, et Cahir, ne pouvant l’esquiver, préféra opter pour une contre-attaque capable de briser l’élan de l’adversaire. Concrètement, il envoya son pied se loger entre ses cuisses, et envoya son poing heurter le visage crispé de douleur de Trevor, envoyant le colosse s’étaler lourdement sur le sol. Le premier marin, celui qui avait reçu de l’alcool sur la figure, préféra détaler à toute allure.

Dans l’auberge, les chants avaient cessé. Le public avait regardé ce spectacle, et, lentement, la parenthèse se referma. Tous ceux qui étaient tentés par cette épée se le tenaient pour dit.

L’homme qui discutait avec les tenanciers n’était pas un vulgaire vendeur de poudres, ou un quelconque détrousseur de cadavres.

Cahir ne pouvait alors pas se douter que son spectacle risquait d’attirer de la curiosité supplémentaire.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le dimanche 27 juillet 2014, 22:48:16
- Allez tombe dans ce piège putain …

Voilà plus de vingt minutes que la jeune guerrière était au sol pour tenter de capturer une de ces grandes créatures à deux pattes. Ils avaient un magnifique plumage aussi et ce qui faisait leur réputation était bel et bien leur chaire tendre et gouteuse.  Un Gobou  (http://1.bp.blogspot.com/-0vUPAXpTqOY/T9AfCK3DhjI/AAAAAAAAAyo/1DIzQZmQAcQ/s1600/kevin-article-big.jpg). Cependant il y avait un hic, un très grand hic. Leur vitesse. Même si ils semblaient imposants par leur taille et leur masse, ils avaient cette incroyable capacité de filer rapidement. Leur vitesse pouvait atteindre les deux-cent kilomètres heures en quelques secondes ! Quelque chose d’incroyable ! Cela en faisait l’un des animaux les plus insaisissables de cette région !

Voilà des heures que Sayana chassait cet oiseau de malheur … Si elle le capturait et l’amenait à une taverne au port de Nexus, elle remporterait une somme de trois-cent pièces d’or. Ce qui pour la belle. Elle qui cherchait toujours le moyen de gagner de l’argent pour manger et dormir. Jusqu’à maintenant tout se passait plutôt bien. La jeune platine enchainait les petits boulots pour survivre. Ce n’était pas réellement ce qu’elle souhaitait mais quand on veut vivre et qu’on n’a rien … on accepterait tout ! Enfin presque …

Le regard brillant et turquoise de la jeune femme était focalisé sur cet oiseau haut de trois mètres quarante, elle n’attendait qu’une chose … Qu’il tombe dans ce fichu piège ! Combien d’heures n’avait-elle pas mise pour créer ces différents pièges … Un véritable échec jusqu’à maintenant ! La patience de la jeune femme devenait insoutenable … elle n’en pouvait plus de courir et voler après ce volatile qui la semait bien facilement …

Et là tout semblait fonctionne pour une fois ! Elle attendait patiemment contre le sol depuis bientôt trois heures maintenant … Elle observait les pattes de l’oiseau s’avancer. Son plumage reflétait la lumière du soleil. Cela faisait mal sur l’instant mais il fallait qu’elle tienne bon. Son souffle était coupé, elle voulait faire le moins de bruit possible … une fois qu’il aurait mis la patte dans le piège, il serait soulever dans un immense filet. Un piège que l’oiseau n’aurait pas de mal à s’en sortir mais la jeune guerrière aurait juste le temps suffisent pour lui mettre un coup d’épée précis jusqu'à son cœur et le tuer.

Sayana adorait les animaux, cela lui faisait mal au cœur d’en arriver là mais … elle devait gagner sa vie ! C’était son existence ou la leur … le choix était vite fait …



«  Allez … encore un tout petit peu … »



L’oiseau redressa sa tête, ayant cru entendre du bruit. Il se mit alors à marcher dans une autre direction et miraculeusement vers là où était le piège ! La flore était si dense que l’oiseau avait du mal à voir où il posait ses pattes. Sayana affichait alors un grand sourit.

Soudain l’oiseau poussa un cris alors que de l’herbe et des feuilles qui le cachait, un grand filet sortit du sol et vint soulever l’oiseau jusqu'à la branche d’un arbre, le maintenant prisonnier pendant quelques instant.



- Parfait ! Ha ha !!


Sayana put enfin se redresser, essuyant la terre qu’elle avait sur sa peau et sa tunique et elle bondit près de l’oiseau. Elle sautillait presque autour, fier d’avoir enfin capturé ce piaf de malheur !



- Après des heures à te pourchasser, je suis enfin venue à bout de toi ! C’est génial ! Je vais enfin pouvoir avoir ma récompense !


L’oiseau la regarda alors qu’elle tournait autour de lui en faisant de petit bond de joie. Le volatil avait parfaitement conscience qu’il était coincé mais la voir dans un tel état le laissait légèrement perplexe. Alors qu’elle finissait sa phrase, il sortit sa tête d’entre les mailles du filet pour ouvrir grande sa gueule devant elle et poussé son cris hostile. Il gonfla aussi son plumage pour se faire menaçant.

Sayana sursauta en le regardant et fronça les sourcils en lui faisant une tape sur le bec.



- Non mais ! On ne parle pas comme ça à une dame monsieur !!



C’est alors qu’elle fit apparaitre sa lame dans sa main via sa chevalière. Elle avait de la tristesse dans son cœur mais elle devait bien le faire.


- Je suis désolé mon ami … mais le jeu s’arrête là …


C’est alors qu’elle élança le bout de sa lame dans le corps de l’animal qui poussa un grand cris de souffrance alors que la jeune guerrière tourna sa lame pour sectionner le cœur de l’animal en deux et le tuer en quelques minutes.

Une fois l’animal mort … La platine le détacha. Et alors qu’elle prit le tout sur son dos elle entendit au loin de petits cris alarmant, comme des gémissements et des pleures. Son regard s’attrista alors et dirigea alors ses yeux vers la source du bruit, vers le nord. C’était … le cri d’oisillons ? C’était peut-être une femelle … Mince … Sayana s’en voulait … mais c’était bien trop tard maintenant. La jeune femme ferma les yeux et poussa alors un long soupir …



- Si j’avais su … Tant pis … c’est fait … c’est fait …


Ses yeux se rouvrirent alors et de son dos, deux grandes ailes noires de jais apparurent. Doucement elle s’envola, laissant quelques plumes sur son passage …

Bien plus loin alors, une ville près de la mer se faisait voir. C’était la destination de Sayana. Elle cherchait le Leaping Fish Tavern. C’était l’endroit où on lui avait dit qu’en échange d’un animal rare et délicieux qu’elle remporterait une grosse somme d’argent. Fallait-il seulement la retrouver cette taverne ! Il y avait tellement de bâtiments …

Ah ! Elle la retrouva enfin ! La jeune femme sourit et se posa alors près du bâtiment. Une fois au sol, ses ailes disparurent dans des centaines de paillettes. Les portes de la taverne s’ouvrirent ensuite et Sayana entra avec sa cargaison sur le dos. La bête était imposant par rapport à la taille de l’oiseau. Elle s’approcha donc du comptoir et sourit doucement en posant le corps de l’animal au sol sans trop de difficulté.


- Bonjour ! Alors … votre doudou ! Je le mets où ?


Le tavernier restait perplexe. Il ne pensait pas qu’une femme comme elle était capable d’un tel exploit. Il en restait bouche bée.


- Ho he … et bien … Laissez le là ! Voici vos pièces d’or pour cette si belle trouvaille ! Je ne pensais sincèrement pas qu’une femme comme vous y serez arrivée !


-Ha ! Elle rit un instant. Comme quoi ! Il ne faut pas se fier aux apparences n’est-ce pas ?!

- Je suis tout à fait d’accord avec vous … Darth ! Kain ! Occupez-vous d’amener le Gobou en cuisine !


Sayana sourit, elle observait un court instant deux grand gaillards se saisir de la bête et partir en arrière boutique. Pendant ce temps le tavernier posa un sac remplit de pièce d’or sur la table que la jeune platine s’empressa de prendre avec avidité. Vu le poids du sac … le compte devait être bon ! Elle n’allait pas raller à quelques pièces d’or près comme le ferait un nain … non. Elle avait encore son propre sac à pièce d’or remplit de plus ou moins la même sommes qu’elle venait de gagner.

Du bruit en tout cas … qu’est-ce qu’il pouvait y en avoir. C’était comme la première fois qu’elle était entrée ici. Bien qu’il y ait encore des sifflements indiquant qu’elle plaisait à plusieurs hommes, sa concentration resta fixée sur sa bourse d’or.

C’est alors qu’elle sortit de ses pensées par un bruit plus bruyant et bien plus proche d’elle. Ses yeux de Mako se dirigèrent sur le coté, là où il y avait le bar. Ce bruit, c’était celui d’un verre brisé contre un objet. Et pour sûr ! Il s’agissait d’un verre brisé sur le visage d’un malfrat. C’est ainsi qu’un beau spectacle se déroulait sous ses yeux, digne d’un film d’action ! C’est avec une vitesse, une précision et une dextérité déconcertante que ce guerrier mis rapidement tous ces matelots malsains hors d’état de nuire. Sayana restait perplexe face à temps de violence mais surtout face à temps de perfection dans ses coups en usant des éléments qui l’entourait.

Il y avait au final un marin assommé et en sang près du comptoir, un autre étaler par terre sans connaissant et le dernier avait fuit lâchement …  Et au centre de tout cela, ce guerrier habillé de noir avec cette arme impressionnante. Une arme ? Tiens … elle venait seulement de le remarquer … C’était une lame, une épée aussi ! Bien que fort différente de la sienne. Un sourire apparut sur le visage de la jeune femme. Oui elle s’intéressait aux armes mais pas au point de voler après tout … elle avait sa propre lame ! Son masamune !

Doucement elle s’avança vers cette personne, enjambant l’inconscient au sol.



-He bien ! Quel spectacle que vous nous avez donné là !


Sur son chemin, elle prit un tabouret et vint le mettre près de l’inconnu.


- Si je viens près de vous, cela ne vous dérange pas ? Après tout je ne vous veux pas de mal je vous rassure ! Je viens de finir une mission de routine personnellement !


Elle s’assit alors sur le tabouret de bois et commanda une boisson fraiche au tavernier qui refusait de la faire payer sur l’instant pour le service rendu. Il lui offrit une boisson alcoolisée. Elle le remercia avant de regarder l’épéiste.


- Je reste ébahit sur les techniques employées que vous avez utilisé pour les mettre à terre ! Sans même user de votre épée pour leur donner une bonne correction ! Je suis presque jalouse de vous ! Elle rit alors doucement en le regardant ensuite. Sinon excusez moi, je m’adresse à vous sans même me présenter ! Je m’appelle Sayana, je suis aussi une guerrière qui manipule une épée. Et vous, vous êtes ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mercredi 30 juillet 2014, 19:41:49
Il avait oublié ces forbans aussi vite qu’ils étaient venus. Ce n’était pas la première fois qu’on l’attaquait dans cette ville. Nexus avait jadis été une ville sûre et fiable, une ville où la criminalité était relativement faible, et où la pauvreté était cantonnée à quelques rares districts désœuvrés. La situation avait graduellement empiré. La pauvreté était comme un poison corrosif qui envahissait peu à peu les rues de la ville, engendrant colère, frustration... Et criminalité. Les rôdeurs et les zonards étaient nombreux, attaquant les voyageurs isolés ayant l’audace de s’aventurer dans des parties de la ville où la Milice urbaine passait peu. Or, c’était précisément dans ces quartiers que Cahir espérait obtenir des informations sur la présence d’Amazones à Nexus. Il savait qu’il existait un temple dans cette ville, dissimulé quelque part, mais il n’arrivait pas à le trouver. L’apatride manquait d’éléments, et c’était pour ça qu’il côtoyait ce genre de boui-boui. Ici, il pouvait obtenir des informations sans avoir à décliner son identité. Tout ce qu’il fallait, c’était des pièces d’or pour délier les langues.

Cahir réfléchissait encore quand il entendit du bruit dans son dos. Un autre gêneur ? Il se retourna rapidement, et vit une femme vêtue de noir, avec une longue chevelure blanche, se rapprocher de lui. Elle s’assit à côté de lui, et ne tarda pas à parler, sur un ton rapide, trahissant son émoi devant la scène à laquelle elle venait d’assister.

« Si je viens près de vous, cela ne vous dérange pas ? Après tout je ne vous veux pas de mal je vous rassure ! Je viens de finir une mission de routine personnellement !
 -  Si cela vous fait plaisir... » répondit-il rapidement en haussant les épaules.

Qui était cette nana ? Il l’avait vu amener un énorme piaf au tavernier, mais n’y avait pas fait plus attention que ça. Sa séance contre Trevor et ses hommes n’avait pas échappé au public de l’auberge, et l’apatride se demandait aussi, fugacement, s’il n’allait pas risquer des représailles. Si ce Trevor avait des hommes, le type qui s’était enfui allait probablement leu demander de venir rapidement, afin de le défendre. La mystérieuse femme, de son côté, commanda une boisson, et recommença à parler à Cahir. Il eut son nom : Sayana. Une jeune femme admirative devant son talent au combat. Lui n’avait jamais entendu parler d’elle, et se demandait ce qu’elle voulait.

Il arrivait parfois que les membres de guilde se trouvent dans des tavernes, afin de recruter des voyageurs pour des quêtes financées par leurs guildes, ou pour qu’ils rejoignent ces dernières. Est-ce qu’elle venait pour lui proposer de chasser une bête redoutable ? Devenir un chasseur de monstres pour des guildes ne plaisait pas énormément à Cahir, et ce d’autant plus que ses précédents rapprochements avec des guildes avaient été plutôt houleux. Il s’était déjà fait avoir, et, depuis lors, une guilde cherchait à le tuer. Sans l’aide d’une habile voleuse, il serait mort. L’homme laissa donc planer quelques secondes, hésitant entre simplement la rembarrer, ou lui répondre.

Cahir finit par la regarder à nouveau, et lui répondit :

« Je m’appelle Cahir... Quant à ce que vous avez vu... »

Il se contenta d’hausser les épaules.

« Ces vauriens ne représentent pas vraiment une grande menace. Ils étaient ivres comme des trous. »

Il faisait le modeste, parce qu’il n’avait pas spécialement envie qu’une curieuse bavarde comme une pie apprenne qu’il venait d’Ashnard. Nexus était en guerre contre l’Empire, et, si on apprenait qu’un Ashnardien se trouvait ici, il risquait fort de se lyncher en public. Cahir choisit donc prudemment de s’éclipser. Il hocha lentement la tête, remercia l’aubergiste, souhaita une bonne journée à la dame, et s’empressa de sortir du Leaping Fish. Il y avait encore d’autres tavernes à visiter.

Cahir se retrouva dehors, dans une place. À droite, on pouvait voir les mâts des bateaux. Le son des goélands et des mouettes était permanent, constituant un fond sonore. L’apatride s’arrêta bien rapidement en voyant, dans les coins, des hommes armés. Ils étaient assis sur des bancs, adossés contre les murs, et, quand Cahir sortit de l’auberge, il reconnut le type qui s’était enfui de la taverne, et qui parlait à un autre homme, désignant l’apatride du doigt.

*Merde... Je hais cette saloperie de ville.*

L’homme à qui le fuyard parlait s’adressa alors à Cahir, parlant d’une voix forte :

« Hey, étranger ! De quel droit est-ce que tu frappes mes hommes, hein ?! »

Cahir ne répondit rien.

Les choses étaient en train de se compliquer.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le lundi 04 août 2014, 13:31:16
-Je m’appelle Cahir... Quant à ce que vous avez vu... Ces vauriens ne représentent pas vraiment une grande menace. Ils étaient ivres comme des trous.


Ca pour être ivres … ils l’étaient ! Cela se voyait à leur façon de bouger. Ils titubaient, marchait à peine droit pour l’un d’entre eux et surtout ils puaient l’alcool à plein nez … Les boissons c’est à boire avec modération, pas en excès ! Sayana n’avait jamais compris réellement cette pratique de boire jusqu’à ne plus être conscient de ses propres actes. C’était stupide qu’elle se disait …

Elle sortit de ses pensées rapidement. Son regard se portait sur son interlocuteur qui s’était levé pour sortir de la taverne. Qu’avait-elle dit de mal ? Peut-être était-il tout simplement réticent à communiquer avec elle … il semblait être une personne solitaire. Que c’est curieux … cela lui rappelait en cet instant une autre personne. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de l’ange. Un sourire amusé à vrai dire.

Doucement, la jeune femme aux cheveux d’argent marchait vers l’extérieur. Peut-être qu’en le suivant, elle en découvrirait plus sur lui ? Elle n’avait rien à perdre de toute façon … pas d’emploie du temps, pas d’emploie tout court. La guerrière se contentait simplement d’accomplir  des quêtes journalières pour  remplir sa bourse afin d’être sûre de pouvoir manger et dormir le jour même. D’un autre côté, ces exercices intensifs entretenaient le corps de la jeune femme. Ahh les bon et mauvais côtés d’une vie de … pouvons-nous dire … Mercenaire ?

Une fois sorti, l’ancienne soldate s’arrêta, une dizaine de mètre derrière Cahir. Son regard turquoise se posait sur la petite troupe de marin qui les observait enfin surtout qui observait le guerrier sombre. A entendre ce qu’avait dit le plus grand, il devait bel et bien s’agir du chef … voire du capitaine même ? C’est vrai qu’il avait l’air fort mais comme on le dit bien souvent : l’habit ne fait pas le moine. Il pouvait très bien être fort et être une merde au combat qu’inversement. Pour le cas de Sayana, ce dicton lui allait plutôt bien. Son corps était mince et ne montrait aucun signe de force. Pourtant, elle était capable de mettre la plus grande créature au sol en un rien de temps. Pas à mains nues certes mais cela démontrait déjà son courage et sa brutalité dans des moments difficiles.

L’un des marins ramené en renfort regardait Cahir, un cure-dent entre les dents. Il était affreux. Cheveux grisé et coupés court, un œil aveugle avec encore cette cicatrice d’un combat antérieur à l’épée. L’autre œil était de couleur marron. Ses bras étaient baraqués comme le reste des marins, ses bras poilus comme un chimpanzé.  Puis après quelques secondes, son regard se posait derrière le guerrier. Il vit la jeune femme. Sayana eu un frisson dans son dos. Elle n’aimait pas ce genre de regard qui pouvait sous-entendre tant de choses …



- He bien, tu étais avec ta copine ? A moins qu’il ne s’agissait d’une nouvelle conquête ? T’en fait pas mon petit … Il regarda Cahir à nouveau. Après t’avoir cassé la gueule et dépouillé de tes biens. On prendra bien soin de ta petite minette …


Le regard de Sayana s’assombrissait fortement. Sa pupille se fendu jusqu’à ne devenir plus qu’une simple ligne. Son regard était proche de celui d’un chat se sentant menacé. Ce qui était le cas. Ce gars … avait-il osé dire qu’il la violerait avec ses collègues ? Non mais ! De quoi il se mêle celui là ?! La rage grimpait dans son corps, l’envie de le corriger le prit.

C’est alors que d’une traite, ses jambes l’expulsèrent en avant. Son corps s’élança gracieusement vers le type qui venait de parler. Son poing se serra fortement jusqu’à ce qu’une phalange même craque. Son bras s’étira en arrière comme le poing qui le suivait. Puis d’un coup sec et violent, alors qu’elle n’était plus qu’a une poignée de mètre du marin, son poing s’enfonça dans son visage. Le coup fut court, rapide, bref et bruyant. On pouvait entendre même les os de son visage craquer. Sa mâchoire et son articulation avait été brisées par le coup. Le marin recula fortement sous le coup et se tenait le visage. Il cracha même une flaque de sang plus loin. Il regarda la platine.



- Mais qu’est-ce qui te prend toi ?! T’es folle ?!

-Surveille ton langage ou tes côtes y passeront aussi connard …

-Sale petite garde ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de s’attaquer à moi !



Le bourrin se redressa et revint vers la guerrière. Le poing serré, il s’élança pour la frapper. Sayana resta immobile et le regarda. Elle arrêta son poing dans sa main. Son regard était sévère. Elle pouvait lui transmettre par le regard qu’il s’était mis, d’une certaine façon, dans la merde. Sayana voulait lui donner une bonne correction, elle n’userait pas de sa lame. Tuer n’était pas nécessaire. Elle voulait juste dissuader les autres aussi de les emmerder. La jeune platine n’avait pas peur pour Cahir, il savait se débrouiller, elle l’avait parfaitement vu avec ces trois marins ivres tout à l’heure.

Le marin la regarda, étonné un coup instant qu’elle avait réussis à l’arrêter. Il tenta de la frapper au visage de sa seconde main qu’elle arrêta aussitôt avec sa seconde main aussi. Sayana le regarda avant d’esquisser un léger sourire. D’une traite, son genou se plia avant de se heurter contre l’entre jambe du gaillard, en plein dans les bijoux de famille ! Ah voir la tête du marin et le cri qu’il venait de pousser, cela devait faire sacrément mal. Chose que Sayana ne connaitra jamais en tant que femme. Il se recul un instant, les mains sur son pantalon. La guerrière se recula d’un pas avant de frapper le sternum du gars d’un puissant coup de pied. Le matin s’envola. Le bruit de son sternum et ses côtes explosés pendant le contact s’était fait entendre. Le corps du marin retomba lourdement sur le sol. Il gémissait de douleur, crachait encore du sang. Ses collègues étaient autour de lui, voulant s’assurer qu’il allait bien. Sayana souriait malicieusement, espérant que les autres prenaient conscience de la merde dans laquelle ils pouvaient s’embarquer si ils continuer de vouloir chercher les ennuis avec Cahir et Sayana indirectement.



- Alors, vous voulez qu’on fasse votre fête ensemble ou vous réalisez votre erreur en partant ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mardi 05 août 2014, 02:25:17
Ils étaient nettement plus nombreux que lui, mais ce n’était pas foncièrement un problème infranchissable. Cahir pouvait les maîtriser... Ou, tout du moins, il aurait jadis pu le faire. Dans le passé, quand il était encore un guerrier s’entraînant plusieurs heures par jour. Il avait son armure en ébonite et son épée en verredragon. L’apatride ne comptait pas battre en retraite, et il devait en arriver à une conclusion logique et inébranlable : il ne pouvait pas s’empêcher de verser le sang en arrivant à Nexus. C’était à croire qu’il avait foncièrement horreur de cette ville, qu’il y avait là-dedans une sorte de répulsion génétique. Cahir n’était pas superstitieux, mais, quand on voyait le nombre d’ennemis qu’il s’attirait à Nexus pour des raisons absurdes, on en arrivait presque à se demander s’il n’y avait pas une raison derrière tout ça. L’apatride bandait les muscles, quand il vit la femme qui l’avait abordé dans le Leaping Fish arriver... Un homme se moqua alors d’elle, d’autres faisant des gestes très suggestifs en posant leurs mains à hauteur de leur entrejambes. La mystérieuse Sayan bondit sur l’un des hommes, et surprit Cahir par sa rapidité. Elle déboîta la mâchoire du marin, le faisant atterrir sur le sol. Il poussa des gémissements de douleur, et Cahir porta la main vers la garde de son épée. Tout espoir de négociation diplomatique venait de s’envoler.

La femme revint vers lui, et se joignit à lui, allant jusqu’à les provoquer :

« Alors, vous voulez qu’on fasse votre fête ensemble ou vous réalisez votre erreur en partant ? »

Cahir la regarda en soupirant, et grogna, à voix basse :

« Vous avez conscience que nous nous battons à un contre dix ? Pourquoi diable faut-il que toutes mes emmerdes impliquent des femmes ? »

Les marins poussèrent des grognements, et leur chef s’avança, un sourire goguenard sur les lèvres.

« Vous.... Vous, je vous aime bien !
 -  Boss ! Boss ! Elle... Elle m’a niqué la mâchoire, putain, ce que j’ai mal, putain !! »

Puisqu’il arrivait encore à se plaindre, c’est qu’elle n’était pas si endommagée que ça. Le chef soupira, puis tendit sa main vers l’homme. Sa paume se mit à s’enflammer, et une boule de feu en jaillit, frappant l’homme, qui poussa un hurlement de douleur en s’enflammant comme une torchère. L’un des matelots pointa alors son arc vers le malheureux, et décocha une flèche qui lui transperça la gorge. Dans un borborygme, l’homme s’effondra sur le sol, mort, son corps flambant généreusement.

*Un magicien..., songea Cahir. Quelle veine !*

Le magicien s’avança vers eux, visiblement peu inquiet.

« Vous êtes un couple, hein ? j’aime ça. J’aime votre courage, votre ténacité, votre... Votre bravoure. Je m’appelle Norbert Jones. Je suis le second du Stormheart, un navire qui vient d’appareiller sur le port après un long voyage du côté des Îles Mélisi. »

Norbert Jones (http://i0.wp.com/gamingtilldisconnected.com/wp-content/uploads/2013/06/Assassin%E2%80%99s-Creed-IV-Black-Flag-AC4-BF-Multiplayer-Characters-E3-The-Duellist.jpg) avait une véritable tête de crapule, mais il ne semblait pas vouloir les tuer.

« Pardon, mais... À quoi est-ce que tout ça rime ?! s’énerva Cahir.
 -  Tom était un matelot plus inutile que véritablement utile... Et le Capitaine ne supporte pas qu’on manque de respect à la gent féminine. J’aimerais vous faire une offre... Un moyen de récupérer de l’argent.
 -  Qu’est-ce qui vous fait croire que j’ai besoin d’argent ? répliqua Cahir.
 -  Vous êtes au Leaping Fish, et vous n’avez pas la tête d’un usager habituel... Vous avez forcément besoin d’argent... Et je dirais qu’il en est de même pour votre amie. Je vous propose un boulot à la hauteur de vos talents... Si ça vous intéresse, retrouvez-moi à l’étage. Autrement... Et bien, il y a toujours des gens qui ont besoin de bras pour nettoyer les latrines. »

Norbert s’avança alors dans l’auberge, laissant un Cahir stupéfait.

Il avait décidément toujours autant de mal avec Nexus, et il en avait presque oublié Sayana.

Presque.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le mardi 05 août 2014, 13:21:01
Oui, il est vrai que la petite platine aimait provoquer les gens mais c’était malheureusement dans sa nature. L’art du combat l’amusait fortement. Après tout … elle était née pour ça, pour combattre et même tuer jusqu’à être à bout de souffle. Ce petit marin d’eau douce n’était qu’un échauffement pour elle. Des combattants plus ardus, elle en avait déjà vu. Sa lame avait déjà tranché la chair de créatures bien plus grandes aussi et de plus sanguinaire. Ces années d’entrainement en salle virtuel avaient portés leurs fruits. Chose que Sayana avait parfaitement conscience. Même si, au fond, elle avait encore beaucoup à apprendre …


-Vous avez conscience que nous nous battons à un contre dix ? Pourquoi diable faut-il que toutes mes emmerdes impliquent des femmes ?


Un doux sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme. Cette remarque la faisait sourire et l’amusait même ! Doucement son visage se tourna vers lui. Le calme dans son cœur, l’amusement dans son regard.


- Un contre dix, c’est rien ça ! On en reparlera quand ils seront le triple ou le quadruple ?

«  Et encore, vous n’avez pas connu la centaine de soldat à exterminer … »



Toujours le petit mot pour relever ces exploits celui-là … mais bon ! Ce n’était des paroles que seul Sayana pouvait entendre. A force, elle en avait l’habitude.

Des grognements, des râles de frustrations pouvaient s’entendre puis des pas, ceux du chef qui s’avançait vers eux. La guerrière retourna son regard vers ce dernier et fronça ses sourcils. Son regard était de nouveau sévère. Elle était prête à se défendre au moindre geste hostile. Cet homme semblait amusé, comme si il en réclamait encore. Sayana n’aimait pas cela … L’homme qu’elle avait corrigé râla une nouvelle fois.


«  Ca fait le grand dur et maintenant ça pleure dans les jupes de sa mère je vous j … »



Ses pensées n’eurent même pas eu le temps de se terminer que quelque chose d’assez … inattendu survint. Le chef venait de brûler à vif son compatriote sous les yeux médusés de Sayana et Cahir tant dis que le reste de la troupe ne réagissait pas d’un poil. C’était même plutôt l’inverse … ils l’aidèrent à l’achever ! Sayana avait du mal à comprendre ce qui se passait. Cela devait sans nulle doute en être de même pour le guerrier d’ébonite noir. Le marin qu’elle avait amoché gisait maintenant sur le sol, telle une torche finissant d’être consumé par les flammes.

Bon …  Une chose était sur … c’est qu’il maitrisait le feu ! La jeune platine ne put s’empêcher d’avoir une pensée pour un Djinn qu’elle avait aidé dans le passé. Mais les paroles du chef la ramenèrent très vite au présent.

Un couple, voilà comme il voyait Sayana et Cahir. Attendez … Un couple ??! Non ! Ils n’étaient pas ensemble ! A part leurs noms, ils ne se connaissaient en rien ! Quel aubaine … M’enfin juste un détail. Qu’ils pensent ce qu’ils souhaitent, la platine et l’épéiste s’avaient très bien tout deux que ce n’était pas le cas … Après ce court instant, il se présenta. Norbert Jones. Pas si laid garçon, se disait Sayana mais un poil trop sombre et sévère pour elle. Peut-être aurait-il fait un bon coup d’un soir. Elle secoua sa tête sur l’instant. Ce n’était pas des choses à penser enfin ! Elle le regarda à nouveau alors qu’il poursuivit son discours. Alors comme ça, ils l’avaient impressionné ? Ils n’avaient rien fait d’exceptionnel … Sayana avait juste péter la gueule à un marin bon à finir en cendre.

Les paroles affluèrent. Bla bla bla … La jeune platine n’écoutait plus réellement. Il parlait du comportement du marin inapte à ses fonctions et aux règles du bateau où il travaillait apparemment. Rien d’intéressant en soit … puis un mot attira son attention. Celui de « l’argent ».



-  Qu’est-ce qui vous fait croire que j’ai besoin d’argent ?

- Heu …

«  Qu’il parle pour lui, j’ai à peine de quoi manger et dormir pour une semaine moi. »
Pensa-t-elle.

 -  Vous êtes au Leaping Fish, et vous n’avez pas la tête d’un usager habituel... Vous avez forcément besoin d’argent... Et je dirais qu’il en est de même pour votre amie. Je vous propose un boulot à la hauteur de vos talents... Si ça vous intéresse, retrouvez-moi à l’étage. Autrement... Et bien, il y a toujours des gens qui ont besoin de bras pour nettoyer les latrines.



Si Cahir n’avait que faire de cette proposition, Sayana , elle, avait besoin d’argent. Tout était bon pour avoir quelques pièces d’or en plus ! Enfin … presque tout … La jeune femme se refusait de descendre trop bas pour se faire facilement de l’argent. Genre devenir une fille du bonheur d’un soir, une catin. Bref une pute quoi ! Ho ! Elle avait son image de guerrière à préserver ! Et de toute façon … Sephiroth ne l’aurait jamais laissé faire. Cette image la dégouté rien que d’y repenser. Certes, elle aimait bien passer du bon temps mais pas avec n’importe qui …

Alors que le chef matelot retournait à la taverne pour se rendre à l’étage, Sayana restait là, pensive, se demandant si elle devait le suivre ou non. Et puis son regard se tourna sur Cahir qui était encore présent et comme un peu perdu par ce qui venait de se passer.



-Hm …


Qu’avait-il à perdre ? Une mission aurait été bénéfique pour Sayana mais … pour lui ? Il n’en avait peut-être pas envie … ceci dit, Sayana aurait bien aimé faire un bout de chemin avec lui. Elle restait encore étonnée du spectacle dont il avait fait preuve à la taverne. La platine voulait encore le voir à l’œuvre et, qui sait, peut-être combattre à ses côtés ? Peut-être qu’il pourrait lui apprendre des choses ? Comme il pourrait très bien refuser, tourner les talons et partir …



- Vous … vous en pensez quoi personnellement ? je serais bien tenté par cette offre. En même temps je manque cruellement d’argent … Vous m’accompagnez ? Ou … vous partez ?
Dit-elle avec politesse et calme.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le vendredi 08 août 2014, 02:17:16
« Vous … vous en pensez quoi personnellement ? Je serais bien tentée par cette offre. En même temps je manque cruellement d’argent … Vous m’accompagnez ? Ou … vous partez ? » lui demanda-t-elle alors.

Cahir avait laissé Norbert retourner dans l’auberge. Son équipage s’y avança également, certains jetant des regards coulants envers Sayana, ou provocateurs envers l’Ashnardien. Il les laissa passer sans rien dire, et son regard croisa ensuite celui de Sayana. Il ignorait qui était cette femme, mais elle était douée au combat. Il l’avait vu, et pouvait donc l’attester. Elle savait comment se battre, et, s’il voulait accepter l’offre de ce marin magicien, il devrait y retourner avec elle... Il ignorait qui était ce Norbert, mais Cahir n’était pas idiot. Un homme qui abattait sans hésitation un autre homme en pleine rue n’était pas un individu faisant du commerce de criquets. C’était un pirate, un forban, ou un contrebandier. Cahir avait assez rapidement remarqué que leLeaping Fish semblait accueillir un certain nombre de forbans, qui parlaient presque sans aucune once d’hésitation de leurs mauvais coups et de leurs forfaits, comme s’ils ne craignaient rien, et surtout pas la menace d’une répression policière.

L’apatride regarda Sayana, et finit par lui répondre :

« J’ai besoin d’argent, moi aussi... Mais débrouillez-vous pour que ça ne leur saute pas aux yeux. Ou ils en profiteront. »

Rêvait-il, ou est-ce qu’il était vraiment en train de conseiller une autre personne sur la négoce et le marchandage ? Connaissant le talent presque inexistant de Cahir dans ce domaine, et la propension qu’il avait à se faire flouer à Nexus, c’était presque ironique... Mais il valait mieux que personne ne le sache. Oui, il était préférable qu’on n’entende pas parler de ses déboires d’il y a quelques temps avec la guilde des Armuriers.

« Allons-y... »

Il retourna dans l’auberge, et vit quelques regards intrigués. Les matelots de Norbert restaient au rez-de-chaussée, jouant aux cartes, buvant le long du comptoir, parlant entre eux, coulant quelques regards discrets sur le duo. Cahir se rapprocha d’un escalier dans un coin, surveillé par un colosse chauve faisant bien deux mètres de haut, tout en muscles et en os. Il s’écarta pesamment, et le duo grimpa, rejoignant l’étage du dessus... C’était le bordel du Leaping Fish, avec des serveuses en tenue affriolante, et d’autres faisant des pipes sous des tables un peu plus propres. C’était le salon de luxe... Un endroit tout juste un peu moins laid que le rez-de-chaussée, et avec moins de monde.

« Ah ! s’exclama la voix de Norbert sur leur gauche, près d’une fenêtre donnant sur l’intérieur de la ville, mes nouveaux amis viennent finalement de me rejoindre ! Je vous en prie, venez ! »

Norbert était assis sur un banc en cuir, devant une table, une femme de joie en robe et corset serré dans chaque bras. Cahir obtempéra, et laissa Sayana passer devant, en galant homme. Une fois que les deux individus furent assis devant l’homme, Norbert attaqua rapidement.

« La mer est une terre pleine d’opportunités, vous savez ? Il y a des richesses infinies enfouies dans la mer, sur les îles, avec les locaux... Vous êtes venus pour faire fortune, et ce sera le cas.
 -  Vous êtes trop bon, ironisa légèrement Cahir.
 -  Nous avons besoin d’individus pour protéger une cargaison, et vous me semblez avoir l’étoffe. Par curiosité... D’où vous vient votre maniement à l’épée ? Vous avez l’air particulièrement redoutables... »

Il était curieux, et Cahir devait faire attention à ce qu’il dirait. Il ne pouvait pas dire qu’il venait d’Ashnard, sans risquer d’avoir des soucis supplémentaires.

« Je t’en prie, chérie, commence... » lâcha-t-il à Sayana, avec un léger sourire amusé, presque ironique.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le dimanche 10 août 2014, 22:02:23
-J’ai besoin d’argent, moi aussi... Mais débrouillez-vous pour que ça ne leur saute pas aux yeux. Ou ils en profiteront.


Bon … cela rassurait déjà la jeune femme de voir qu’il viendrait aussi dans cette nouvelle aventure ! Si il avait besoin d’argent … il ne refuserait sans doute pas cette offre … Bien que … quelle était cette offre ? Sayana se posait la question sur l’instant … Ils allaient vite le savoir. - Ou presque-

Alors … Elle devait se débrouiller pour ne rien laisser paraître aux marins ni même à ce capitaine. Elle ferait un effort là-dessus. Le meilleur moyen pour qu’elle ne dévoile rien, était encore de rester au silence… Pas facile quand on est une vraie pipelette ! Mais bon … Quand il s’agit de situation sérieuse, la jeune platine était capable de certains exploits.


-Allons-y...

-Bien…



Le guerrier tout en armure partit le premier et la jeune soldate le suivit simplement. Ils retournèrent ensemble dans l’auberge. Sayana restait près de Cahir. Elle ne pouvait le nier … elle se sentait un poil plus en sécurité à ses cotés. Non pas qu’elle avait peur de toutes ces brutes non … elle savait se défendre la petite demoiselle ! Non c’était plus un sentiment de sécurité dans le sens relooking. On pourrait presque les prendre pour un couple à vue de comment ils marchaient ensemble, côte à côte. Sans oublier qu’ils étaient tout deux vêtus de noir. Simple coïncidence pourtant.

Le regard de Sayana ne put s’empêcher d’observer le rez-de-chaussée un peu plus en profondeur cette fois alors qu’ils traversèrent ensemble la pièce pour se rendre à l’étage. Des jeux de cartes, des défis amicaux se réalisant et même de petites engueulades pouvaient se faire entendre parfois. Tous des marins, de navires différents sans doute. Les yeux turquoises de la jeune femme regardèrent à nouveau devant elle une fois qu’elle et le guerrier montèrent à l’étage.

Étage de la luxure. Çà semblait bon comme titre pour cet étage. C’est ce que la jeune platine se disait. Elle pouvait entendre le soupir de certains hommes, son regard observant discrètement de quoi il s’agissait. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre d’où venait ces gémissements ni quelle en était la raison. Sayana ferma les yeux puis regarda devant elle, un léger air de dégoût sur son visage. Comment des femmes pouvaient-elles se laisser baisser à n’être que des objets de désirs ? Son corps frissonna un moment. Cette pensée lui rappelait le jour où elle avait été vendue au marché aux esclaves de Nexus … Une partie de sa vie dont la jeune femme ferait tout pour oublier …

Une voix forte attira l’attention du duo guerrier. Les deux se tournèrent dans la direction de cette voix. C’était le fameux Nobert, le capitaine magicien …

Ce dernier était accompagné de deux femmes de joies. Elle ne laissait rien paraitre physiquement mais le dégoût la repris en voyant cela …


«  Comment elles peuvent faire ça contre de l’argent … »


Deux chaises étaient présentées face à la table, à l’opposé du capitaine. Cahir laissa passer la platine en premier. Elle le remercia du regard avant de s’avancer. D’un léger coup de main gracieux, elle souleva sa tunique de cuir noir et s’assit contre la chaise, à son aise. Doucement et croisa ses jambes sous la table et ses mains sur ses jambes.


-La mer est une terre pleine d’opportunités, vous savez ? Il y a des richesses infinies enfouies dans la mer, sur les îles, avec les locaux... Vous êtes venus pour faire fortune, et ce sera le cas.

-  Vous êtes trop bon.

«  Tu parles … Ce sont des bonnes paroles en l’air ça … Faire fortune. Il nous aura dépouillé avant qu’on reparte … mais bon … en attendant … on a pas trop le choix … Et si ça se trouve, je me fais des films pour rien ! »


-  Nous avons besoin d’individus pour protéger une cargaison, et vous me semblez avoir l’étoffe. Par curiosité... D’où vous vient votre maniement à l’épée ? Vous avez l’air particulièrement redoutable...


Le maniement de l’épée ? Sayana se posait alors la question suivante : il savait pour elle aussi ? Ou tout simplement que cette question était posé pour le guerrier qui avait son épée en permanence sur lui … Sayana, sa lame était cachée dans la chevalière qu’elle portait à sa main droite, sur son majeur plus précisément. Cette dernière était faite d’un métal rare et magique  -Enfin, plutôt runique- , ornée d’une magnifique turquoise. Sans cette chevalière, elle serait désarmée … Mais forte heureusement pour la jeune femme, elle ne se séparait jamais de cette bague, même pour aller dormir ou se laver. Soit … ça ne réglait pas sa propre question personnelle. A qui il posait cette question ?

-Je t’en prie, chérie, commence...

Un coup au cœur venait de frapper la belle platine. Cette dernière regarda vers Cahir. Aucune expression ne pouvait réellement se lire dans son visage. Elle voulait passer impassible, faire le moins de connerie possible en réalité … Pourtant, ses yeux laissaient refléter sa perplexité et son questionnement. Ma chérie ? Pourquoi il l’avait appelé comme ça ? Il voulait faire croire à ce capitaine qu’ils étaient en couple ? Pour quelle raison ? Elle ne comprenait pas trop la raison de cette … stratégie ?

Mais bref … Cela aurait été à elle de commencer cette discussion donc …



- Si tu le souhaites. Mais je te laisse le monopole d’expliquer ton art du maniement à l’épée. D’accord ?



Elle lui sourit gentiment, un doux sourire sur son regard tout en l’observant. Elle voulait paraitre aux yeux des autres comme une amie fort proche du guerrier. Au moins … De cette façon, personne sur le bateau de Nobert n’irait la faire chier. Du moins, s’ils montent à bord ensemble. La soldate regarda alors le capitaine.


- Nous vous semblons si redoutable ? J’en suis la première honorée … J’avoue être bonne guerrière comme mon compagnon. Nous manions ensemble l’épée oui, mais la mienne est cachée. Peut-être la verrez-vous en temps voulu ? Elle gardait son doux sourire. En ce qui me concerne, c’est une tradition familiale qui n'est pas connue de ces contrées.

« - Tradition familiale ? »

« La ferme, je me vois mal expliquer que je suis une extraterianne ! »

- Nous ne craignons presque rien, nous avons déjà combattu des créatures peu communes dont je ne citerais pas le nom … Nous sommes débrouillard et n’avons pas peur des défis.

« - Pourquoi tu parles ainsi ?! On ne le connait même pas ce ... ! »

« La ferme ! Laisse moi faire ! »

- Enfin … Il saura tout aussi bien vous l’expliquer que moi, n’est-ce pas trésor ? Dit-elle alors qu’elle regardait Cahir d’un beau sourire tout en gardant un air d’innocence.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mardi 12 août 2014, 01:42:43
Il sentait qu’il allait détester cette femme... Ou l’adorer, au choix. Elle répondit aux interrogations de Norbert en renvoyant constamment la balla à Cahir, et le regard de l’homme se planta vers le sien. Hors-de-question de lui dire qu’il venait d’Ashnard, qu’il était un ancien guerrier d’élite, mais il pouvait toujours lui raconté ce qu’il avait fait depuis qu’il avait quitté l’Empire.

« J’ai participé à une quête pour venir à bout d’un épouvanteur... »

Les épouvanteurs étaient de redoutables monstres, des créatures magiques. Le premier épouvanteur historique avait en effet été créé par un magicien, Dagobert Sulla, à partir d’un insecte. Il avait détruit cette abomination, mais ses recherches, à sa mort, avaient été exploitées par d’autres personnes, et utilisées en conséquence. Depuis lors, les épouvanteurs constituaient le bestiaire de Terra, des monstres redoutables, mais dont les organes constituaient des éléments alchimiques et magiques très intéressants.

« Oh, un épouvanteur ? Vraiment ? »

Cahir hocha lentement la tête, et expliqua qu’il avait été le seul survivant, et avait réussi à tuer l’épouvanteur. Prudemment, il omit de dire qu’il avait bien failli en mourir, et qu’il en avait profité pour rencontrer une jeune sauvage, Tala, avec laquelle ils avaient... Sympathisé. Norbert semblait impressionné, et un sourire ravi éclaira ses lèvres.

« J’étais sûr que vous seriez les bonnes personnes. Bien, bien... Mesdames, laissez-nous, je vous prie, nous sommes entre des personnes sérieuses. »

Les deux prostituées gloussèrent, et s’écartèrent rapidement, leur parfum excessif agressant les narines de l’apatride. Norbert attendit sagement que les femmes s’écartent bien, puis se pencha vers le « couple ». L’épouvanteur était un souvenir encore frais dans la tête de Cahir, et Norbert se mit à parler à nouveau, allant au vif du sujet. Sans surprise, il s’avéra que le Stormheart était un navire de pirates... Ou de « corsaires », comme le précisa Norbert. Il affirma que l’équipage travaillait essentiellement pour Nexus, car le Capitaine était membre de la famille d’un Nexusien. La Couronne leur offrait une coquette somme pour accomplir de nombreuses missions.

Il leur expliqua que l’Empire d’Ashnard avait constitué une petite flotte, comprenant des galères militaires, mais aussi des navires pirates.

« Ils se sont associés avec le Commodore Trovish « Crâne-de-Bois ». Crâne-de-Bois n’aime pas beaucoup Nexus. C’est un pirate qui a déjà été capturé quand il était jeune, et qui a été condamné à être marqué au fer rouge. Ses pirates multiplient les raids en s’attaquant aux navires marchands qui circulent entre l’Archipel Mélisi et Nexus, et l’armada nexusienne compte les repousser, en réarmant leurs colonies militaires et leurs forts. Nous avons toute une cargaison de marchandises à livrer à un fort maritime.
 -  Et vous craignez une attaque des Ashnardiens..., devina Cahir.
 -  Ou des pirates de Crâne-de-Bois. »

L’Ashnardien hocha lentement la tête. Mentalement, il aurait aimé se damner devant l’ironie de la situation. Lui, le Corbeau Noir, le guerrier d’élite ashnardien... Il allait devenir corsaire pour le compte de la Couronne de Nexus, l’ennemi juré de l’Empire.

S’il ne touchait pas le fond...
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le dimanche 26 octobre 2014, 20:41:24
Son dos contre la chaise, les bras croisé sous sa poitrine et les jambes entre croisées ; la jeune femme observait à présent le guerrier conté ses capacités …Enfin bien que le récit soit court, cela semblait être amplement suffisant pour le capitaine. La platine regarda alors Cahir sans rien dire.

Un épouvanteur ? Qu’est-ce que c’était que cela ? Sans doute qu’il devait s’agir d’une créature puissante et pas très agréable à rencontrer … Enfin c’est ce qu’elle se disait par le comportement des deux hommes. Elle était arrivée trop récemment sur Terra pour en connaitre déjà tout le bestiaire … Même si au fond elle n’avait pas vraiment de tous les connaître ! Être mercenaire devait sans doute certes lui demander parfois de tuer de grosses bête mais la jeune soldate ne voulait pas finir sa vie à chasser des créatures pour remplir sa bourse. Cette mission était une aubaine pour changer un peu d’optique et même d’environnement pour un moment. Ce ne serait pas des vacances certes mais une bonne occasion à saisir ! Bien que la jeune extra-terrarienne ne savait pas réellement où elle mettrait les pieds …

Le regard turquoise de la belle se dirigea alors à nouveau sur le fameux capitaine qui semblait satisfait de ce qu’il avait entendu, ayant trouvé apparemment ce qu’il cherchait. L’homme demanda alors aux deux femmes collées contre lui afin de parler enfin sérieusement.

Sayana ferma un instant ses yeux alors que les femmes partaient. Cette odeur, ce parfum était si fort qu’il irritait les narines de la platine. Quelle odeur … dérangeant, prévue pour séduire les hommes … Elle préféra ne plus y repenser. Elle avait servi d’esclave pour des enjeux sexuels une fois … elle ne voulait plus y repenser. Une partie de son histoire qu’elle voulait oublier …

Norbert reprit la parole, expliquant une bonne partie des choses et dont son navire. Un Navire de pirate, de corsaire … Sayana, étrangement, s’en était doutée … Mais cela ne la gênait pas réellement. Bien que ses préjugées sur les pirates se limitait au vol, au viol et à brûler des navires ; là il était question d’argent, question de sa propre survie car dans une vie où on n’a pas de travail fixe se limite à : Pas d’argent, pas moyen de vivre … Si il faudrait tuer, elle le ferait … Même à contre cœur.

 Cependant, au fil de ce qu’expliquait le corsaire, il ne semblait pas être de ce genre là. Déjà le fait de savoir qu’il servait la couronne de Nexus la rassurait d’un certain coté. Mais ce voyage ne serait pas sans danger puisqu’il disait également que l’empire d’Ashnard avait regroupé et envoyé une petite flotte en mer.



-Ils se sont associés avec le Commodore Trovish « Crâne-de-Bois ». Crâne-de-Bois n’aime pas beaucoup Nexus. C’est un pirate qui a déjà été capturé quand il était jeune, et qui a été condamné à être marqué au fer rouge. Ses pirates multiplient les raids en s’attaquant aux navires marchands qui circulent entre l’Archipel Mélisi et Nexus, et l’armada nexusienne compte les repousser, en réarmant leurs colonies militaires et leurs forts. Nous avons toute une cargaison de marchandises à livrer à un fort maritime.



 -  Et vous craignez une attaque des Ashnardiens...

 -  Ou des pirates de Crâne-de-Bois.



D’où là recherche de soldats et/ou de combattants compétents … Oui … Logique après tout ! Les mers n’étaient jamais réellement sûres. Sayana approuva alors, signe qu’elle avait comprit.


-Donc vous avez besoin de nos compétences si jamais votre navire croise cette fameuse flotte Ashnardienne et/ou ces pirates.


Sayana affichait alors un léger sourire comme pour rassurer son interlocuteur. Il est vraie qu’elle semblait d’une femme fragile et frêle aux premiers abords mais la guerrière savait fort bien se défendre et se battre … Même si elle avait encore à apprendre sur les tactiques et le combat au corps à corps. Elle regarda un instant Cahir avant de regarder Nobert à nouveau.


- Vous êtes tombé, capitaine, sur deux épéistes exceptionnels. Je suis sûres que vous ne serez pas déçut de nos compétences.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le vendredi 31 octobre 2014, 01:54:46
Honnêtement, Cahir commençait à connaître un peu trop bien Nexus pour se douter que cette histoire de corsaires nexusiens ne devait pas être totalement honnête. L’apatride ne voyait vraiment pas un corsaire venir dans une telle auberge, et sûrement pas avec une telle tête. Ce Norbert Jones avait tout d’une crapule, et Nexus était une ville rongée par la corruption. Il avait probablement des appuis politiques auprès de certaines maisons nobles de la cité-État, mais Cahir doutait sincèrement que ce soit dans l’intérêt du royaume. Néanmoins, l’homme était fauché comme les blés, et la perspective de toucher de l’argent ne pouvait pas le laisser indifférent. L’heure des scrupules et des principes s’était terminée le jour où le Conseil Impérial avait cru bon de le déchoir de sa nationalité et de tous les privilèges en découlant pour une sordide alliance politique. Depuis lors, l’apatride se contentait de voyager au jour le jour, et, à Nexus, sans argent, on n’allait pas loin.

Norbert leur proposait de défendre une cargaison, le contrat avait l’air simple, et, même si l’apatride s’attendait à une entourloupe, il estimait que le grand air de la mer serait préférable à celui des tavernes de la ville, à repousser des pochetrons ou à combattre des rats dans des caves.

« Vous êtes tombé, capitaine, sur deux épéistes exceptionnels. Je suis sûre que vous ne serez pas déçu de nos compétences » assena Sayana.

Cahir la regarda brièvement, sans rien dire. Il s’était retrouvé avec cette femme à la longue chevelure argentée sans comprendre pourquoi, et il devait donner le change... C’était perturbant, mais pas si déplaisant que ça. Cette femme était plutôt jolie, amenant l’apatride à se dire qu’il devait avoir bon goût.

« On en est », acquiesça-t-il.

Le reste de la conversation se consacra aux détails : le salaire qu’ils allaient récupérer, et l’heure où ils allaient appareiller. Norbert semblait ravi, et leur donna l’heure, ainsi que le numéro de quai et de ponton. Le port de Nexus était immense, et était donc organisé en quais puis en pontons. Il partait demain matin.

« Pour vous prouver ma bonne foi, je vous paie votre chambre. L’équipage se réunit traditionnellement dans cette auberge. »

Cahir acquiesça silencieusement, et Norbert leur balança une bourse comprenant des pièces d’argent, afin de payer une chambre. C’était une manière discrète mais non moins ferme de leur signifier que la conversation était terminée. L’apatride s’éclipsa donc en compagnie de Sayana, et alla au comptoir, croisant au passage quelques matelots à la mine patibulaire. Ils avaient de larges épaules, des corps trapus, et portaient des haches ou des dagues. L’équipage de Norbert... Ils ressemblaient à tout, sauf à des corsaires agissant pour le compte de la Couronne. L’apatride avait le sentiment d’être tombé dans un piège, et essayait de se rassurer en se disant qu’il ne voyait pas qui, à Nexus, pourrait lui en vouloir à ce point pour fomenter une telle machination. L’avantage d’être un moins-que-rien était justement que personne ne s’intéressait à vous.

Le tenancier leur offrit une chambre au deuxième étage. C’était une pièce assez simple, avec un lit deux places, un meuble de rangement, une fenêtre, un bureau... Et rien de plus. Les commodités étaient communes, sur le palier.

« Sacré palace... » commenta Cahir.

Il s’avança un peu sur le parquet en bois, et entendit un craquement en-dessous, signe qu’une poutre était endommagée. L’apatride reprenait peu à peu son souffle, en ce sens que tout s’était emballé. En moins d’une heure, il s’était retrouvé marié, et embarqué dans un équipage pour une aventure glauque en compagnie de pseudo-corsaires.

« J’imagine que nous allons devoir dormir ensemble... Il n’y a pas de sac de couchage, mais, si vous voulez, je peux dormir sur le sol. »

Cahir avait déjà dormi par terre, du temps où il était Ashnardien, dans les campements militaires. Il se servait de ses vêtements comme matelas ou comme couverture sommaire. Et l’homme restait galant, mais il fallait bien reconnaître que ce lit était tentant... Plus que le sol, en tout cas.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le lundi 10 août 2015, 20:15:45
- Pour vous prouver ma bonne foi, je vous paie votre chambre. L’équipage se réunit traditionnellement dans cette auberge


C’était bien gentil de sa part ! Bien que la jeune femme se demandait alors quelle chambre il allait leur payer. Hm … question débile. Cette personne prenait Sayana et Cahir pour un couple marié alors forcement … héhé … la chambre serait muni d’un lit double. Bof … au final cela ne gênait pas la petite platine, cela l’arrangerait même ! Cela faisait combien de temps qu’elle n’avait plus eu droit à de la chaleur humaine ? Ho non non ! Pas forcement pour coucher avec ! Sayana aimait simplement le contacte plus humain, relationnel … Un simple câlin parfois valait mieux que tout l’or du monde. C’était sa vision des choses. Une façon pour elle de compenser le manque d’affection émotionnelle dont elle avait été privée durant toute son enfance …

La discussion était ainsi terminé, les deux protagonistes repartirent donc à l’étage inférieure. Pendant que l’épéiste parlait avec le tenancier de l’auberge pour prendre les clefs de leur chambre, la jeune femme regardait doucement autour d’eux. Des marins de tous les cotés, certains plus chétifs que d’autres. L’équipage de ce fameux Norbert était là entre autres, bien différents des autres. Leurs attirails avaient de quoi donner froid dans le dos ! Ils semblaient bien armés … Des corsaires ? Sayana commençait elle aussi à douter … Combien même ils n’en seraient pas, au final cela changeait quoi ? L’argent, Sayana ne voyait que cela pour le moment. Il fallait bien faire certain sacrifice en ce monde pour arriver à avoir de quoi vivre. La guerrière n’était pas devenue mercenaire pour rien … Elle pouvait faire tout pour gagner un minimum sa vie même si cela voudrait dire tuer. Dans son monde, si on lui aurait ordonner de tuer, elle l’aurait fait … comme son ancêtre avant elle. La platine était après tout née … pour tuer. C’était une arme. Il n’y avait pas d’autre mot pour la qualifier, une arme vivante. Même si, certes, elle avait encore beaucoup à apprendre.

Cahir partit doucement une fois qu’il avait récupérer les clefs, la petite Saya l’entendit simplement partir. Son regard se tourna vers ce dernier puis elle le suivit simplement, sans dire un mot. Calme, le pas gracieux, ses cheveux se laissant portés par ses mouvements.

Ils remontèrent ainsi à l’étage, il ouvrit la chambre et les deux entrèrent ensemble. Le regard turquoise de la jeune femme se porta un peu sur tout ce qu’il y avait … Mouai. Il n’y avait pas grand-chose au final. Tout ce qu’il y avait de plus normal pour une chambre. Le commentaire de l’épéiste fit naitre un petit sourire sur les lèvres de la guerrière. C’était sur un ton d’humour assez bien placé, il fallait bien l’avoué …


- J’imagine que nous allons devoir dormir ensemble... Il n’y a pas de sac de couchage, mais, si vous voulez, je peux dormir sur le sol.


Un plus sourire s’afficha alors sur les lèvres de la jeune guerrière. Si cela la dérangeait ? Non … Pas du tout. Elle en avait déjà vu des hommes nus ou presque, dormis avec plusieurs que ce soit pour coucher avec eux ou pas – même si bon en général cela terminait sur la dernière option.-

Lentement, la jeune femme s’avança à son tour, elle semblait regarder la qualité du lit. Hm .. il était bien présentable, le textile était d’assez bonne qualité. Surement que la chambre avait un coté plus confortable que les autres de prix bien plus bon marché …


- Vous pouvez dormir avec moi. Après tout … ne nous sommes pas mariés mon amour ?


Saya ne put s’empêcher alors de lâcher un petit rire ! Que la situation était drôle de ce point de vue là ! C’était bien la première fois qu’elle devait jouer une femme de ménage … enfin de ménage. C’était vite dis. Ils avaient plus l’air d’un couple en quête d’aventure que de vivre chez eux au chaud à faire des trucs de … paysans communs. Elle s’assit doucement sur le lit. Hm … Ca va, le matelas n’était ni trop dur, ni trop mou … ce qui pourrait donner des idées à certaines personnes … Ses yeux se tournèrent à nouveau vers l’homme qui l’accompagnait.


-Je pense que nous pouvons en profiter pour en savoir plus sur l’un et sur l’autre. Histoire que notre bobard tienne la route aux yeux de ce Norbert … qu’est-ce que tu en penses ? Je ne pensais pas qu’un jour que je serais si rapidement mariée à quelqu’un. Elle rit une nouvelle fois.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le lundi 17 août 2015, 02:07:35
Ils étaient donc mariés... La situation amusait Sayana, tandis que Cahir, lui, était un peu plus réservé. Plus méfiant. Et aussi plus irrité à l’idée de travailler avec des crapules. Certes, il était un apatride, quelqu’un qui avait été jugé pour des faits de haute trahison, mais, fondamentalement, Cahir se voyait encore comme un guerrier valeureux, plein de courage et de bravoure. Une image un peu idiote, dépassée, car il était maintenant un vulgaire vagabond, sans attache, errant dans les quais et les rues putrides de Nexus à la recherche d’un travail pour avoir de quoi se nourrir. Une vie bien misérable pour celui qui, jadis, avait été un Corbeau Noir. Et voilà maintenant qu’il avait inventé un mensonge avec une femme qu’il ne connaissait pas. Sayana venait de s’asseoir sur le rebord du lit, et rejeta assez rapidement l’idée qu’il dorme sur le sol. Elle sourit ensuite en l’appelant « mon amour », et Cahir resta silencieux. Il allait devoir s’habituer à donner des sobriquets de ce genre... Mais est-ce qu’en donner trop n’aurait pas pour effet d’éveiller les suspicions de ses nouveaux compagnons ? Cahir n’était, en toute honnêteté, guère habitué à mentir.

La femme le regarda alors, Cahir restant encore debout, et demanda alors à ce qu’ils se connaissent davantage, afin de se parfaire dans leur rôle :

« Je pense que nous pouvons en profiter pour en savoir plus sur l’un et sur l’autre. Histoire que notre bobard tienne la route aux yeux de ce Norbert… Qu’est-ce que tu en penses ? Je ne pensais pas qu’un jour que je serais si rapidement mariée à quelqu’un. »

Cahir n’avait pas l’habitude de confier son histoire à des inconnus... Mais les circonstances étaient relativement exceptionnelles. Hochant la tête, il se rapprocha alors, et s’assit sur le lit, à côté de la femme, et tourna la tête vers elle.

« Oui, tu as raison... »

Ensuite, ce fut le blanc. L’ancien chevalier ashnardien était en train de mettre de l’ordre dans ses pensées, de les réorganiser, afin de trouver la meilleure chose à dire. Il se massa finalement l’arrière de la nuque, la regarda à nouveau, soupira, et finit par parler :

« Je m’appelle Cahir, et je... Je viens d’Ashnard. Pour le reste... J’étais un chevalier, là-bas, il y a des années... Mais... Ce n’est plus d’actualité. Maintenant, je me contente d’errer et je suis à Nexus pour trouver de quoi vivre. »

C’était aussi simple que ça, fondamentalement. L’homme soupira encore, et se massa le front. Il n’avait guère envie d’en dire plus, il n’avait pas spécialement envie de lui dire qu’il avait été marié, et qu’il avait eu un enfant. C’était le genre de détails un peu trop intime, et dont il avait encore un peu trop mal, pour l’évoquer librement. Non pas qu’il aimât particulièrement sa femme, qu’il avait épousé simplement pour assurer une progéniture à sa famille, mais son enfant... Lui, il lui manquait. Vraiment. Cahir y songeait parfois en se réveillant en pleine nuit. Car, la nuit, on ne voyait pas les mêmes choses qu’en pleine journée. La nuit, on était face à soi-même, face à ses propres démons, et face à ses propres hésitations. Et c’était ces hésitations qui revenaient vous agresser la nuit.

Leurs genoux se heurtèrent, et il tourna la tête vers cette femme. Sayana était belle, ce qu’il nota alors... Et il repensa alors au surnom qu’elle lui avait donné. Mon amour. Simple plaisanterie, ou... ? Y avait-il autre chose derrière ce surnom innocent ?

« Et toi ? Qui es-tu, Sayana ? Et... Juste par curiosité... Jusqu’à quel point devrions-nous donner le change à Norbert ? Car je ne pense pas que les murs de cette auberge soient particulièrement épais... »

C’était probablement la tentative de drague la plus nulle du monde entier... Mais Cahir n’avait jamais été un dragueur né.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le lundi 17 août 2015, 03:31:15
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La lumière éclairait quelque peu la pièce, quelques rayons traversaient l’unique fenêtre de leur chambre… Elle donnait essentiellement sur le lit bien que, en vue de l’heure de la journée, la lumière avait plus tendance à frapper sur la porte avec une douce couleur orangée montrant que le soleil, petit à petit, se couchait au delà de l’horizon. Tout cela rendait l’ambiance quelque peu … intime ?

Suite à sa question, l’épéiste vint s’assoir doucement près de la jeune guerrière, cette dernière le regardait se déplacer autour du lit pour s’assoir près d’elle, sur le lit. Un doux sourire arborait le visage de cette dernière. Elle avait une empathie et une sympathie à toute épreuve ! Etait-ce du à son passé tragique que la jeune femme réagissait ainsi ou était-ce seulement du à une naïveté incroyable ? il y avait surement des deux … Il la regarda, elle en faisait de même. Il confirmait même les paroles de cette dernière ce qui fit agrandir quelque peu le sourire sur les lèvres de la platine.

Le silence s’installa doucement, Sayana prit le soin de ne pas le couper ni le brusquer. Il ne devait pas du tout être à l’aise, contrairement à la jeune femme. Enfin … c’est ce qu’elle voulait faire croire. Intérieurement, la jeune femme était quelque peu stressé par ce que ce corsaire leur réservait … Il se masse la nuque, un signe de timidité et en même temps que il aurait du mal à expliquer son passé. Surement qu’il ne dévoilerait pas tout, c’était à s’en douter.


- Je m’appelle Cahir, et je... Je viens d’Ashnard. Pour le reste... J’étais un chevalier, là-bas, il y a des années... Mais... Ce n’est plus d’actualité. Maintenant, je me contente d’errer et je suis à Nexus pour trouver de quoi vivre.


Sans plus … Un chevalier qui venait d’Ashnard. Un peu dangereux pour lui de venir à Nexus. Les tensions entre les deux nations étaient encore d’actualité. Mais bon, s’il ne le gueulait pas haut et fort sur tous les toits qu’il était de là, il n’y avait pas de soucis à s’en faire.

Ce qui amusait la jeune femme, quelque peu, c’était sa motivation à venir au sein du Nexus était pratiquement le même que le sien : trouver de quoi vivre. Un Mercenaire en quelques sortes. Comme elle. C’était déjà un bon point en commun qu’ils pourraient exploiter plus tars. Genre si on leur pose des questions sur le comment ils se sont rencontrer ou autres … Les deux jeunes se seraient rencontrés, comme ici, durant une mission coopérative. Le coup de foudre serait passé, rendant les deux personnes inséparables et décidant même de faire un duo d’épéiste. Oui … cela pouvait tenir !

Mais une chose attira le regard turquoise de la platine durant ce petit discours : son regard. Oui … Son regard était neutre, presque vide de vie … En fait pas vraiment. Elle avait réussit à voir une pointe de tristesse. La question vint alors dans la tête de la jeune guerrière.


« Avait-il une famille ? »


C’était une chose qui pouvait briser n’importe quelle personne, la famille. Avait-il une femme ? Avait-il des enfants ? Si oui pour les deux questions, étaient-ils seulement encore vivant ? Leurs manquait-il ? Hm … Sayana n’était pas du genre à ouvrir des plaies qui avaient du mal à se cicatriser. La jeune platine avait cette sensation qu’il avait du quitter sa famille par sécurité …

Elle connaissait ça, oui … Aussi triste que cela puisse paraître, Sayana était maman. La jeune femme avait eut des jumeaux, l’un enlevé directement à la naissance par un terrible démon. Le second, elle l’avait confié depuis trois mois déjà à un couvent du coté … justement d’Ashnard … C’était un enfant qu’elle avait eu sur, par de chance pour elle, un coup d’un soir avec un terranide. L’enfant était un phénomène à lui seul : il avait les ailes de sa mère et les tentacules du père. Elle aimait son fils mais … à la fois … ne voulait pas s’en occupé pour la simple et bonne raison qu’elle voulait oublier le père pour qui elle avait eut le coup e foudre. Leur relation n’aurait de toute façon jamais aboutit. Le terranide étant tout simplement un ermite solitaire …


« - Ne repense plus à cela Sayana … c’est du passé. Tu dois l’oublier. Parfois, il vaut mieux ne jamais devenir un souvenir … »


Oui. Sephiroth avait raison … elle devait simplement l’oublier …

Elle tendit quelques peu son genou contre le sien afin de le faire sortir de ses pensées mélancoliques. Il la regarda à nouveau, elle sourit. Doucement la jeune femme, en plus d’avoir son genou contre le sien, posa une de ses mains contre, comme pour le réconforter dans sa peine.

Il la regarda alors, sa pupille s’arrondissant quelque peu. Un autre détail qui n’échappa à la jeune femme. Elle lui plaisait ? il faut dire que Sayana était né avec ce petit plus. Oui, c’était une jeune et belle femme. Une peau douce, les yeux bien taillés, un regard turquoise qui laissait dégager ce petit reflet de mako (http://img04.deviantart.net/3557/i/2007/118/8/6/sephiroth_and_kadaj_fighting_by_mcrmey.jpg) particulier et ses longs cheveux de platine qui mettaient bien son visage en valeur. Il faut dire que Cahir n’était pas un laid garçon, au contraire, il était très charmant aux yeux de la jeune femme. Un visage bien carré, typiquement masculin, les cheveux mi-longs de couleurs sombres et de magnifiques yeux bleus profonds comme l’océan qui ressortaient parfaitement. Oui, il avait un certain charme même si il semblait silencieux et pour le moins mystérieux…
 

-Et toi ? Qui es-tu, Sayana ? Et... Juste par curiosité... Jusqu’à quel point devrions-nous donner le change à Norbert ? Car je ne pense pas que les murs de cette auberge soient particulièrement épais...


Et bien voilà … A son tour de se présenter maintenant ! Elle se demandait alors si elle devait faire comme lui, résumer, ou au contraire expliquer une bonne partie de sa vie. Déjà le début, il n’allait surement pas y croire !

Sayana ferma ses yeux et lâcha un doux rire, très léger, saint et agréable aux oreilles. Allait-il la croire ? C’était la question qu’elle se posait alors … Mais qui ne tente rien à rien comme on dit, n’est-ce pas ? Doucement, la guerrière cesse de rire et le regarde doucement.


- Je ne suis pas de Terra, je viens d’un monde qu’on appelle Gaïa. Elle le regarda doucement dans les yeux, la pupille bien ronde et dilatée. Un groupe de scientifique à tenter une expérience. Il y a longtemps, sur ma planète, le monde avait connu un véritable héro.


Sephiroth ne resta forcement pas insensible à ses paroles. Elle parlait néanmoins de sa propre vie.


- Un héro que tout le monde acclamait, il était l’idole des nouvelles générations. Tout le monde voulait devenir comme lui. C’était l’homme le plus fort de notre armée, il avait le plus haut-rang qu’un soldat puisse avoir … c’était un grand homme. Il se battait corps et âme pour sa nation. Jusqu’à ce qu’il découvre qu’en fait … il avait été trahit depuis le début, depuis même sa naissance…
Lentement, la femme ferme les yeux avant de regarder le plafond. Il a découvert … qu’il était l’enfant d’une divinité. Du moins … c’est ce qu’il croyait. En réalité, on lui avait donné des gênes d’une calamité qui était venu pour détruire et corrompre notre planète. Un peu comme un démon se nourrit de l’essence vitale d’un mortel. Il en est devenu fou … Un groupe de héros, rebelle à ses idéaux, l’a affronté et l’a tué.


Elle se tut un moment, laissant un silence histoire que Cahir puisse comprendre la première partie de son histoire. Il devait certainement se demander pourquoi elle lui parlait de cela, qu’est-ce qu’il avait avoir dans son histoire ? Sayana le regarda alors et poursuivit.


- Mais les scientifiques ne se sont pas arrêter à sa mort. Ils ont tenté de refaire la même chose mais en prenant soin cette fois de contrôler leur création. Elle laissa encore un blanc de plusieurs minutes en le regardant. Je suis cette création. Seulement, le jour de mes seize ans, j’ai voulut sortir et ils me l’ont refusé. J’ai alors … tellement été en rage que j’ai tué une personne. Ils m’ont enfermé durant quatre ans avant de me vendre ici, sur Terra, à Nexus même.

Son regard turquoise s’écarta un peu sur le coté, semblant à son tour chercher les mots.


- On m’a acheté puis liberé. Depuis, je cherche un moyen pour subvenir à mes besoins tout en vivant certaines aventures. J’ai décidée de devenir mercenaire pour combler mon manque d’argent. Cette vie me convient même si j’ai eu des coups durs en chemin.


Elle le regarde à nouveau et sourit tendrement.


- Maintenant ! Pour répondre à ta dernière question … Ses joues devinrent lentement rosées, le cœur battant quelques peu dans sa poitrine sous une gêne, une timidité naissant. Je pense que nous devrions faire comme … un couple normal ? Tu sais … S’entre échanger des baisers par moment, pas tout le temps, rester l’un près de l’autre, s’échanger des regards … ce genre de chose ?


Ses yeux se plongeaient dans les siens, elle hésitait … sincèrement. La jeune femme était, en soit, un véritable cœur d’artichaut !  Quand un homme lui plaisait physiquement, elle avait du mal à le caché ! D’autant plus, qu’ici, ils étaient sensé être mariés aux yeux d’un équipage entier de marin ! Devait-elle … se laisser aller au jeu ? Difficile à dire … mais elle avait presque envie de dire oui.

C’est alors que la jeune femme s’approcha de lui doucement, voulant pas le brusquer.


- Nous devrions … peut-être … tenté de nous habituer ? Qu’est-ce … que tu en dis ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le dimanche 23 août 2015, 08:34:29
Maintenant qu’il était si proche d’elle, Cahir pouvait voir à quel point la femme était belle. Sa longue chevelure platine lui donnait une aura tout à fait particulière, comme une sorte de beauté nordique, cette longue chevelure s’accommodant à merveille avec sa peau pâle et fine. Et c’est en la regardant ainsi, proche d’elle, alors que Sayana semblait être en train de clarifier ses pensées, qu’il observa son regard particulier. Ses pupilles étaient comme des yeux de serpents, fines et allongées. C’était un spectacle assez curieux, et, alors qu’il continuait à les observer, elle se mit à rire, encore. Un rire doux et cristallin, qui l’amena à cligner des yeux, et à la regarder. La femme se mit alors à parler, à conter son histoire... Et, si Cahir pensait que la sienne était tordue, celle de Sayana la surclassait largement.

De fait, Cahir ne la crut pas. Ou plutôt, il se demanda si elle n’était pas enjolivée, exagérée. Sayana commença en effet par lui dire qu’elle venait d’une autre planète, ce qui laissa l’apatride sceptique. Gaïa ? Pour lui, c’était le nom d’un ancien Titan olympien, Titan de la Nature, qui avait été enfermé dans le Tartare par les Dieux olympiens lors de la fondation du monde moderne, si on se fiait aux contes et à la mythologie olympienne. Et, plus simplement, Cahir n’avait jamais entendu parler des Portails dimensionnels permettant de voyager d’une planète à une autre. Pour lui, il n’y avait que Terra, et, s’il s’était renseigné sur l’espace quand il était à Ashnard grâce à des traités d’astronomie, les extraterrestres, pour lui, ressemblaient plutôt à des Formiens qu’autre chose. Elle lui expliqua donc venir d’une autre planète, et être une sorte de clone, de projet militaire conçu par des scientifiques fous à l’aide des gènes d’un très ancien démon corrupteur. Le sérieux avec lequel elle se disait empêchait Cahir de croire à une blague, mais il avait du mal à comprendre pourquoi ces scientifiques s’étaient donnés tant de mal pour la créer, avant de la vendre bêtement à Nexus, de surcroît sur une autre planète.

*Bah, je ne peux pas lui en vouloir de mentir, je n’ai moi-même pas tout dit...*

Cahir n’avait pas dit à cette femme qu’il avait laissé une famille derrière lui, ou qu’il n’était pas parti volontairement, mais parce qu’il avait été victime de sinistres tractations politiques, et qu’il avait tiré le mauvais numéro. L’apatride savait que chaque personne avait son jardin secret, et, en ce moment, il était convaincu que Sayana ne lui disait pas tout... Mais, évidemment, Cahir n’avait pas une connaissance très développée des dimensions parallèles. En attendant, Sayana lui avait donné une histoire qu’il interpréta comme le fait qu’elle était un échec scientifique. Tout ça était digne d’un scénario de film tekhan. Elle termina en expliquant que, maintenant, elle cherchait juste de quoi vivre, ce qui amena Cahir à hocher lentement la tête.

*On est deux dans ce cas...*

Comme lui, son ultime but, dans la vie, se résumait maintenant à récupérer quelques piécettes. N’y aurait-il pas eu son orgueil que l’apatride aurait très probablement mis depuis longtemps fin à ses jours. C’était une vie misérable. Il n’avait plus rien, même plus le droit de porter son nom. Lui, qui avait été la fierté de ses parents, avait été la cause de leur chute.

Sayana aborda ensuite le dernier sujet, le plus hasardeux, le plus épineux :

« Maintenant ! Pour répondre à ta dernière question… Je pense que nous devrions faire comme… un couple normal ? Tu sais… S’entre échanger des baisers par moment, pas tout le temps, rester l’un près de l’autre, s’échanger des regards… ce genre de chose ? »

Cahir hocha lentement la tête. Mine de rien, cette discussion grivoise était importante. On les prenait pour un couple, et, dans ce milieu, la suspicion régnait. Si leurs contacts peu fiables apprenaient que Cahir et Sayana ne s’étaient jamais rencontrés avant de se voir à l’auberge, ils risquaient de déclencher leur méfiance, ce qui, en toute honnêteté, n’était pas souhaité.

L’apatride n’hésita donc pas longtemps, et se rapprocha de la femme. Il lui sourit alors, et sa main alla caresser l’une des joues de la femme. Elle avait une peau douce et chaude, même si cette chaleur émanait sûrement de sa nervosité ambiante.

« N’aie pas peur, Sayana... »

Son souffle se répercutait sur ses lèvres, et il se pencha un peu plus vers elle, approchant ses lèvres des siennes... Il y eut un moment d’hésitation, une seconde de suspension, un souffle conjoint qui se mélangea, puis le baiser. L’apatride l’embrassa tendrement, plaquant sa bouche contre la sienne, déplaçant ses mains. L’une s’écarta de sa joue pour se crisper sur les cheveux de Sayan (sa main droite), et la gauche alla s’appuyer sur l’épaule droite de la femme.

Et ce fut leur premier baiser.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le mardi 25 août 2015, 00:24:02
Il ne la croyait pas. Quoi de plus normal après tout … qui croirait une femme tout à fait normale dire qu’elle ne vient pas du monde qu’on voit tous les jours ? Qu’elle n’avait rien de si différent au final. Ses pupilles en amande ? Cela aurait très bien pu être une dérivée de Terranide ou encore un avatar humanisée d’une succube ou d’un démon …  Il ne le disait pas naturellement mais Sayana se doutait trèèèès bien qu’il ne la croyait pas. M’enfin bon, qu’il la croie ou pas cela ne changerait rien à ce qu’il s’est passé … ou même ce qu’il se passe réellement. La traiter de menteuse ? il aurait bien mal placé pour le dire … Enfin. Il n’avait pas mentit. Juste caché une partie de son histoire … Comme la platine à fait. Le soin de caché une existence de descendance était volontaire … La jeune femme ne voulait pas se montrer comme un monstre. Qui aurait été capable d’abandonner son propre enfant qui n’avait même pas un an encore après tout ?

Chacun avait son propre passé, aussi tristes soit-il … mais c’était la vie. Au moins, ils avaient chacun leur idée de ce que l’autre avait vécu … même si pour Sayana, l’histoire de Cahir paressait trop … courte ? Enfin pas assez détaillé. Il avait du en voir des choses. Des combats, des assassinats et autres … comparé à elle qui n’avait tué qu’une fois et vécu l’esclavage. Mais le temps était au présent désormais, comme au futur.

Sayana était toute proche de Cahir pour ne pas dire totalement en face de lui en fait. Elle s’était penchée vers lui, son visage à une dizaine de centimètres du sien.


 - Nous devrions … peut-être … tenté de nous habituer ? Qu’est-ce … que tu en dis ?



En réponse à ses mots, l’épéiste s’avance à son tour également vers elle. Ils étaient vraiment très proches à présent. Sa main sur sa joue douce et raffinée, aussi lisse et agréable à toucher que la peau d’un bébé d’en bonne santé. Sayana voit ses joues s’empourprées avec une certaine timidité. Son cœur battant un peu plus dans sa poitrine. Ses yeux, un peu effilé et en amande, se plonge dans la mer bleue qui compose la couleur de ses yeux.


- N’aie pas peur, Sayana...


Avoir peur ? Non … ce serait le cas … elle aurait fuit depuis longtemps. Elle ne se serait pas approcher de lui de cette façon et se serait écarter dès qu’il aurait osé franchir les derniers centimètres pour se trouver dans la zone socialement intime de la platine …

Il rapproche son visage du sien. Le souffle du ténébreux caresse ses lèvres et inversement. Le cœur de la jeune guerrière s’emballe. Doucement, elle déglutit en silence. Il y eut comme un moment d’hésitation des deux cotés mais Cahir finit par franchir le pas plus rapidement que la platine. Ses lèvres douces et chaleureuses se posent sur les siennes. Le regard de la jeune femme se fit grand au début avant de très lentement se fermer qu’à moitié. Sa main droite vient se cacher dans ses cheveux d’argent, la gauche se tient à son épaule.

Saya le regarde alors, répondant timidement au baiser. Ses joues encore plus rouges, son cœur battant terriblement fort. Sincère ou simplement pour se laisser aller au rythme du jeu ? Difficile à dire vu leur situation … Marié sans l’être. On se serait cru dans une émission de téléréalité où les participants doivent cacher leurs secrets sans les montrer.

Elle se détache de peu après le premier baisé échangé. Ses yeux se rouvre, elle le regarde quelques instant avant de se ravancer. Ses yeux clots ? Ses lèvres rejoignant les siennes à nouveau pour échanger un autre baisé, plus fort celui là. Un soupçon de passion y était. Le corps de la guerrière se colla doucement contre celui de l’épeiste. Elle posa une de ses mains sur son visage, la droite, alors que la gauche se posa sur l’un de ses genou afin de se tenir et pouvoir quelques peu s’élevée vers son visage un peu plus haut que le sien.

Il avait de douce lèvres … C’était si agréable de les toucher, les goûter de cette façon. Sentir en plus son souffle caresser sa peau et soulever quelques mèches d’argent. Cette situation la réconfortait quelques peu … Se rappeler qu’ils étaient tous les deux seuls dans une chambre la fit rougir un peu plus. Un homme et une femme, sensé être marier, dans un même lit … Ca ne finira pas qu’en un simple baisé si vous voulez mon avis. Juste à cette idée, le corps de la jeune femme réagit, frissonna un petit peu … et une légère mouille débuta entre ses cuisses qu’elle serra.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le dimanche 06 septembre 2015, 09:50:54
Ils s’embrassèrent donc. Ce fut logique, naturel, acceptable… L’écoulement naturel des choses, une attraction chimique entre un homme et une femme. L’éternelle danse, vieille comme le monde, de l’attraction entre deux individus qui s’aimaient et s’appréciaient. Il l’embrassa, et il sentit toute la nervosité de la jeune femme, mais aussi toute son impatience, tout ce désir qui vint à s’exprimer. Il suffisait d’un soupir, d’un regard, et c’était suffisant… Car, en cette matière, le domaine du non-dit, on devait se raccrocher aux branches, au moindre petit indice, même fugace, pour comprendre ce que l’autre personne voulait. L’apatride l’embrassa donc, et se félicita du calme dont il arrivait à faire preuve. Il ne se ruait pas sur elle, et sa démarche était calme, posée, et assurée. Il l’embrassa, appréciant le goût de ses lèvres, cette peau fine et douce, ferme et tendre. Et elle répondit à son baiser, poussant quelques gémissements étouffés, qui étaient, en l’état, particulièrement savoureux.

Le baiser se termina après quelques secondes, et une ombrelle de sourire perlait sur les lèvres de Cahir, qui conserva sa main sur le menton de la jeune femme. Il voyait dans ses yeux un regard qu’il connaissait bien, et qu’il appréciait. L’homme esquissa un léger sourire, et laissa passer quelques secondes, se contentant pour l’heure d’observer ce délicat visage. Elle tremblait de plaisir, et, s’il ne pouvait pas voir sa mouille, il sentit en revanche les jambes de la femme se déplacer légèrement, frottant les siennes, ce qui le fit sourire.

*Nous pourrions nous contenter d’un simple frottement des lèvres… Mais j’ai envie d’être gourmand.*

Il resta donc là, son visage proche du sien, et lui sourit :

« Tu es vraiment magnifique, ma chérie… J’ai bien de la chance de t’avoir épousé… »

L’apatride s’en amusait un peu, oui, et il alla l’embrasser, tendrement, plaquant à nouveau sa bouche contre la sienne. Ce fut un baiser un peu plus fougueux, car sa main se déplaça de son menton pour s’appuyer sur son épaule, et son torse heurta ses seins. Il poussa en avant, et, tandis que sa langue allait à l’assaut des lèvres de Sayana, pour forcer le passage, il la poussa. Elle tomba sur le lit, Cahir au-dessus d’elle, et il l’embrassa plus sensuellement, sa main se glissant sous son corps pour agripper les longs cheveux argentés de la femme, son autre main venant s’appuyer sur ses hanches.

Cahir continua à l’embrasser, soupirant de plaisir, respirant par le nez, jouant avec la langue de Sayana. Il la caressait, la titillait, et remuait un peu son corps, l’appuyant contre le corps de la femme. Est-ce qu’elle pouvait sentir son érection ? Son membre s’était dressé, l’oisillon déployant ses ailes pour se transformer en aigle, et tapait contre son pantalon, frottant le bassin de la femme, comme une silencieuse invitation, et comme une série de promesses sensuelles.

« Sayana, soupira-t-il ensuite, ta peau, ton corps… »

Que voulait-il dire ? L’apatride dut se taire pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« Ça me manquait… »

Et ça, c’était bien vrai. Et, après tout, une femme devait bien se dévouer pour son cher mari, non ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le vendredi 11 septembre 2015, 15:12:42
Le baisé était si doux, si onctueux. Un baiser dont la jeune guerrière avait rarement eut l’occasion de goûter pleinement. C’était lent, doux, tendre … Etait-ce du jeux ou pas ? Difficile à dire … la jeune femme avait tendance à ne plus vouloir précipiter les choses. Si Sayana était une combattante experte au corps à corps, même si elle avait encore beaucoup à apprendre, sa principale faiblesse résidait dans son cœur. Pas au sens anatomique mais au sens figuré. La jeune femme était très sensible émotionnellement pouvant être brisé par le désespoir en peu de temps comme entrer dans une jalousie et une rage folle … Alors vous vous doutez que si elle à un petit coup au cœur pour quelqu’un voir avoir le coup de foudre ce que ça peut donner. Mais elle tentait de faire attention. Elle avait eut assez avec sa précédant relation qui à terminé en un accouchement dystocique – dit difficile-.

Le baiser se rompu pour les deux personnes avant d’échanger un regard et de tendre sourire des deux partis. Il avait encore sa main au menton de la belle … Sayana, quant à elle, se perdait dans cet océan bleuté qui colorait à la perfection les iris de l’épéiste.


-Tu es vraiment magnifique, ma chérie… J’ai bien de la chance de t’avoir épousé…


Voilà les joues de cette dernière qui s’empourprent alors qu’elle sourit d’avantage. Autant jouer le jeu jusqu’au bout oui … On ne sait pas si ils seraient surveillé ou non. Alors autant jouer la sécurité. Et puis … ce n’était pas pour déplaire ces deux derniers n’est-ce pas ? C’est pas comme si il n’allait rien se passé ce soir et cette nuit jusqu’au lendemain …


 - Comme j’ai de la chance de t’avoir trouvé et d’avoir accepté ta main, mon beau chevalier d’ébène.


Les baisers reprirent de plus belle. Les lèvres de l’Ashnard se heurtèrent à nouveau à celles de la platine alors qu’elle ferma les yeux pour goûter et apprécier d’avantage le goût de ces derniers. Leurs langues jouaient ensemble et dansèrent en cœur et avec joie dans l’entre cavité buccal qui était leur salle de bal.

Il la pousse, elle tombe en même temps que lui sur le lit. Ses mains autour de son dos alors qu’elle l’a emporté avec elle sur le lit. Une fois bien installé, les mains de l’apatride se ballade sur son corps. C’est alors qu’elle détacha ses mains de son dos pour se porter sur sa tunique, au niveau de sa poitrine où la marchandise était en partie visible tout en étant caché à la fois par ce long manteau de cuir noir. Une lanière puis l’autre, elle détacha ces dernières pour libérer ses deux seins de taille remarquable pour la jeune femme qu’elle était. Ni trop petit, ni trop exagéré. Juste ce qu’il fallait même si au long terme cela aurait influencé sur la courbe de son dos et provoquerait surement des lombalgies plus tard. Mais elle est encore loin d’atteindre cet âge douloureux … Sayana en profite alors pour retirer ses manche et ses gants pour se retrouver donc la poitrine entièrement à découvert. Les mamelons dressés au centre de ces deux petites tâches roses qui forme l’aréole.

Une des mains de la guerrière vint caresser la joue de son amant alors qu’ils continuèrent leur baiser endiablé. Sa seconde main se posa sur son torse, par-dessus les vêtements, et la descendit en cherchant à le mettre à l’aise, en cherchant à le libérer de cette couche de tissus qui allait vite l’incommodé et le déranger pour leur futur débat. Puis … il devait surement commencer par avoir chaud, simplement.

Cahir colle son corps contre la belle. Une bosse se fait ressentir contre son bassin. Il ne faut pas être stupide -ni même blonde– pour comprendre que ce charmant jeune homme est armé de la plus belle des façons ! Un doux sourire s’esquisse sur les lèvres de la platine qui appuya un peu son bassin contre le sien pour répondre d’une certaine manière à son invitation. Si il la voulait, il l’aurait … Car elle aussi ressentait cette douce envie l’envahir et lui enchanté l’esprit.

Bien que le pauvre Sephiroth, dans tout ça, devra encore assister à un autre des ébats de sa ‘fille’ si on pouvait la nommer ainsi. Il trouvait cela désobligeant … Lui n’avait pas fait ce genre d’activité grotesque durant son service militaire à Midgar sur Gaia. Enfin … C’est ce qui était mis officiellement dans son dossier médical du temps de son vivant.

Leurs lèvres se séparent à nouveau. Il la regarde, elle en fait de même pour lui. L’apatride allait lui faire surement un beau compliment avant de s’arrêter, semblant chercher ses mots avant de terminer par le fait que cela lui manquait. S’ils étaient réellement en couple, cela signifierait que cela ferait un bout de temps qu’ils n’auraient plus fait l’amour. Sayana comprenait le sens de ses mots bien qu’un peu intriguée par le début de ses paroles. Sa peau et son corps ? Etait-elle à son goût ? Il faut avouer que sur le plan anatomie, elle était tout simplement parfaite. Aucune imperfection, de quoi séduire tout les hommes qu’elle pouvait croiser. Pour cela … ses créateurs ne l’avaient pas raté ! Il faut bien l’avouer !

Un autre sourire vint décorer le visage de la femme qui continuait de le regarder inlassablement. Elle pose sa main à nouveau sur sa joue pour la caresser. Sa peau était chaude, elle n’avait pas froid … c’était presque l’inverse même alors qu’elle était à moitié dénudée !


 - Moi aussi, Cahir, tu m’as manqué. Montre moi encore la beauté de ton corps … Que je puisse te dévorer du regard, toucher ta peau, sentir le moindre de tes muscles si travaillés et parfait.


La jeune femme tentait de se redressée, pas de grand-chose, juste de quoi pouvoir lui voler un autre baisé avant de descendre à son cou où elle y posa d’autres baisés et mordiller doucement la peau. Ses lèvres étaient douce et pulpeuses, presque envoutant pour cette peau dure mais à la fois fragile de l’homme. Ses mains partant sur les quelques habits voire armure qu’il avait sur lui. Ses gestes montrant simplement qu’elle voulait qu’il se déshabille à son tour. Son souffle chaud caressait la peau de sa gorge comme sa joue n poussant juste de très fin gémissement … De quoi rendre l’épéiste un peu plus fou d’elle.


  - Mon tendre mari … je vous veux tant.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le lundi 14 septembre 2015, 09:52:49
Elle avait la peau si douce, le visage si clair... Chacun de ses rougissements n’en ressortait que davantage, faisant sourire l’apatride, qui s’empressait ensuite de l’embrasser, goûtant à ses lèvres d’albâtre. L’homme frissonnait au contact des mains de la femme sur son corps, et il la laissait faire. Belle et magnifique, elle embrassait avec le talent d’une Déesse, et leurs langues ne tardèrent pas à se mélanger,  jouant ensemble une douce et voluptueuse danse. Yeux clos, Cahir savourait le corps de sa femme, sa magnifique bouche, une main appuyée sur ses cheveux, tandis que Sayana continuait à le déshabiller, le délestant de son haut. Il l’aida un peu, en remuant des épaules, avant de se retrouver torse nu, sa peau venant heurter celle de Sayana, également nue, pour poursuivre leur échange, tandis qu’il remuait son bassin d’avant en arrière, dans une parodie de pénétration. Tendu, son membre exprimait tout son désir, son corps frémissant sous l’envie, et sous le fait de se tenir contre le corps d’une femme. Ah ! La douce beauté, la tendre chaleur, les fines courbes du beau sexe ! Comme toujours, c’était un plaisir d’une rare qualité, quelque chose que l’apatride ne pouvait qu’apprécier, ne pouvait que savourer. Il se lovait tout contre elle, soupirant longuement, rompant le baiser pour mieux le reprendre ensuite, permettant à Sayana de sentir son érection, tapant contre ses cuisses... Et les réactions de la femme, de sa femme, n’exprimaient rien d’autre que de l’envie. Aucun doute à avoir : ils arriveraient à donner le change.

Le baiser se termina ensuite, leurs visages restant proches l’un de l’autre. La bouche entrouverte, Cahir avait du mal à se retenir. L’homme n’avait pas menti en avouant à la femme qu’il n’avait pas fait l’amour depuis longtemps. Trouver des prostituées à Nexus était facile, mais, aussi bizarre que cela puisse paraître pour quelqu’un qui, pendant un temps, avait travaillé dans un harem de luxe, il n’arrivait pas à s’abaisser à travailler dans ce genre d’endroits. Il y avait comme une sorte de blocage, de frein de fierté... Et, après tout, le sexe n’était pour lui qu’une distraction, mais quelle distraction ! Elle se reprit à parler, et il sourit, commençant, lui aussi, à se prendre à ce jeu consistant à se faire passer pour un couple.

Sayana alla ensuite l’embrasser dans le creux du cou, provoquant chez son amant de multiples soupirs, ce dernier fermant les yeux en respirant profondément, appréciant ce contact, ces baisers agréables, ce corps doux... Et ces seins, ces seins qui continuaient à s’enfoncer contre son torse, et à le narguer insidieusement. Son membre continuait à l’élancer, tirant dans son pantalon, sa queue heurtant sa ceinture... Chaque geste de sa femme était comme une incitation à la dépravation. Sa voix, douce et fluette, faisait bercer ses gémissements dans le creux de ses oreilles comme si un million de flèches roses transperçaient sa poitrine. Elle se chargea ensuite de l’achever, en lui glissant, d’une voix chargée de sensualité, qu’elle avait envie de lui.

Cahir la regarda alors, sans rien dire, pendant quelques secondes. Ses seins la narguaient, deux gros obus, mais c’était tout le tableau d’ensemble qui le fascinait. Son interminable chevelure blanche, cette beauté irréelle, ses formes langoureuses. Il se fichait alors totalement de l’histoire abracadabrante qu’elle lui avait sortie sur un autre monde. Là, en ce moment, tout ce qu’il voyait, c’était qu’il avait une nymphe, et il sourit alors, en retrouvant son contrôle, puis se redressa, s’appuyant sur ses genoux.

« Tu me rends toujours aussi fou, ma chérie... Je sais qu’un mari ne doit pas le dire à sa femme, mais, chaque fois que je te vois, nue, avec tes joues qui rougissent si bien sur ta peau pâle, j’ai une telle envie de te baiser... »

Ses mains jouèrent avec les lacets de son pantalon, et il les dénoua. Le pantalon glissa, le laissant avec un boxer largement déformé par sa queue. Il s’empressa de le retirer, se retrouvant ainsi tout nu, aussi nu que le jour où il était né, l’homme enlevant aussi, dans la foulée, ses chaussures. Ce fut ensuite à ses mains d’agir. Il les posa sur le pantalon de la femme, et la déshabilla également, ne lui laissant plus qu’une culotte noire... Qu’il choisit de ne pas enlever tout de suite.

Elle était là, allongée face à lui, et il posa alors ses mains sur ses seins, venant les malaxer, les comprimant, ses pouces appuyant et glissant sur les tétons.

« Tu es si belle, ma puce... »

Il se pencha à nouveau vers elle, mais, cette fois-ci, dans le but d’embrasser l’un de ses seins. Il lécha le téton, avant de le gober entre ses lèvres, puis aspira, le suçant, tout en allant légèrement le mordiller, sa langue retournant appuyer dessus, tandis que, pendant ce temps, sa main vint pincer le téton de son autre sein, le coinçant entre deux doigts, avant de le relâcher, et de masser cette délicate et agréable masse de chair.

Ah, comme c’était bon ! Il voulait la faire tremper un peu, avant de passer aux choses sérieuses...

...Parce qu’il était un mari dévoué et aimant.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le mercredi 16 septembre 2015, 22:56:04
Un long silence remplit de passion se fit dans la chambre. Une ambiance remplit à la fois de passion et d’érotisme … Bien que pour le moment, il n’y avait pour ainsi dire pas réellement d’actes sexuel, on pouvait qualifier ce moment intense de la même façon. L’homme avait une partie de son corps à découvert comme la jeune guerrière couchée sur le lit avec ses deux arguments bien visible et qui avait attisé le regard de l’apatride comme attendu. Aucun homme ne pouvait rester insensible vers une telle beauté féminine. Toutes les femmes étaient en soit belle mais il fallait bien avouer que Sayana avait ce petit quelque chose qui la faisait sortir du lot comme le ferait les nymphes ou même les succubes. Sauf que chez elle ce n’était pas magique mais bel et bien naturel.

La jeune platine était adossée contre le matelas et les draps du lit alors que Cahir s’était redressés, tenant simplement sur ses genoux. La tête de la belle était retourné sur le lit et l’observait avec passion, prenant bien soin de se délecter de chaque centimètres du corps de son nouvel amant, même plus, de son mari.

C’est avec une voix remplit de passion que l’épéiste jouait son rôle théâtrale de mari dévoué pour une femme qui était sensé être son épouse alors que voilà même pas quatre heures, voir moins, qu’ils venaient à peine de se rencontrer et embarquer ensemble pour une mission d’escorte maritime. Ce dernier lui avouant que son corps tout entier ne le laissait pas insensible. Une telle remarque fit rougir un peu plus les joues de la jeune femme qui comprenait bien le message sous-jacent. Il aurait fallut être aveugle pour ne pas reconnaitre la beauté de cette femme même si c’était une machine à tuer.


-Cahir … Murmura-t-elle alors dans un long gémissement qui avait de quoi enchanter les oreilles du ténébreux.


C’est alors que ce dernier s’attaque à son pantalon, ses bottes et, bien entendu, son sous-vêtement qui lui servait de boxer. Le regard turquoise de la guerrière le suivit avec attention et à chaque couche enlevé avait pour conséquent d’accélérer le rythme cardiaque de la jeune femme. Et quand le monstre se dévoila … Ce fut presque l’apothéose. Elle put voir ce qui l’attendrait prochainement et … il faut bien avouer qu’il était bien membré. Elle ne s’en lasserait pas, c’est certain.

L’épéiste se penche alors pour retirer aussi bottes et pantalon de la jeune platine à la différence juste qu’il ne lui retirait pas cette petite culotte en dentelle noire où on pouvait observer son pubis légèrement argenté d’un petit duvet triangulaire assez discret. Ses jambes se serrèrent quelques peu vu que cette zone était assez stimulé par la vision qu’avait Sayana comme l’idée de ce qui se passerait ensuite qui préoccupait pas mal cette dernière en bien forte heureusement.

Les mains musclées de Cahir se posèrent alors sur les seins doux et soyeux de la guerrière pour doucement les caresser et jouer avec ces petits mamelons de chairs entre ses pouces. Ce petit acte rendait ces petits bouts de chair plus pointilleuse et dure sur l’instant … Bien que ce soit de simple frôlement ou frottement, Sayana ressentait pleinement cette caresse. La poitrine avait tendance à être une zone peu sensible chez les femmes mais la platine avait appris à être à l’écoute de son corps.

Il l’a compliment alors ce qui rendait le sourire de la platine encore plus radieux. Ses yeux aussi brillants que des gemmes venaient se plonger dans l’océan qui composait son regard … qu’elle ne se lassait pas de ses yeux. Jamais elle n’en avait vu de tel par le passé …


-Tu es magnifique aussi, mon aimé …


L’homme se penche sur elle pour s’empresser de gouter à son corps et surtout sa poitrine. Ses lèvres s’occupe avec une dextérité que rarement elle avait put rencontrer, de son sein alors que la seconde n’eut pas le temps de « râler » qu’une des mains épaisses de l’apatride s’en occupait également. La tête de la belle se serra contre l’oreiller dans lequel elle s’enfonçait alors que ses lèvres laissèrent s’échapper un doux soupir dont une simple syllabe s’en échappait.

Son corps frissonnant à ce simple contacte. De quand datait sa dernière relation ? Difficile à dire … Mais ce moment était comme une nouvelle découverte à chaque fois. Un moment passer n’était jamais semblable à la suivante, le corps se redécouvrant à chaque fois. C’est une chose que Sayana adorait particulièrement …

Le sexe de l’homme se heurtait contre son pubis et son ventre, la jeune femme eut pour réflexe de coller son corps au sien tout en effectuant de léger mouvement de bassin. Sa peau douce telle celle d’une pêche vint lentement caresser cette petite couche de téguments autour de la verge comme elle se frottait sur les bords de la couronne du gland avec douceur et sensualité. Sayana posa sa main droite sur les cheveux sombre de son amant, caressant son cuir chevelu doucement tout en le collant à elle alors que sa seconde main se promenait librement sur son dos en passant lentement ses doigts sur chaque détail de sa musculature …


-Tes lèvres … sont toujours un véritable régale, mon amour. Encore … J’adore quand tu me démontres tes talents …


Elle ne pouvait pas réellement faire grand-chose dans cette position à part profiter et rendre quelques coups de reins pour le stimuler d’avantage … Mais elle sera tant ravie de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le jeudi 24 septembre 2015, 10:09:53
Ils se découvraient mutuellement, et Cahir s’étonnait de la facilité avec laquelle il jouait à ce jeu, à cette fiction amoureuse. On les avait pris l’un et l’autre pour un couple, et ils avaient suivi cette idée, afin de décrocher ce travail, moyen pour permettre à l’apatride de renflouer ses poches, désespérément vides. Qui aurait pu prédire un tel déroulement ? En se levant ce matin, Cahir était loin de se douter qu’il coucherait avec une femme dans l’après-midi, en la faisant passer pour sa femme, phénomène d’autant plus déroutant qu’il était déjà marié... Même si son mariage avait été annulé. En tout cas, cette situation l’excitait chaudement, et son membre, érigé et raide, caressait le corps de Sayana, au fur et à mesure qu’il jouait avec ses seins. Notre homme aimait bien ça, les seins généreux de cette femme, sa peau, son soupir, ce téton qu’il léchait, cette masse de chair douce contre laquelle il pouvait volontiers s’enfoncer. Sayana avait effectivement un corps très agréable, très tendre, et se blottir ainsi contre elle procurait chez l’homme de multiples frissons de plaisir.

Il sentait les mains de la femme caresser ses cheveux, et continuait à jouer avec ses seins, pendant encore plusieurs minutes. Sa bouche mastiquait son téton, ses dents glissaient dessus, et il s’amusait à les lécher, dans une parodie érotique du jeune bébé venant téter le sein de sa mère. Au bout de ces quelques minutes, l’homme lécha l’espace creux entre les seins de la femme, puis se redressa. L’une de ses mains se perdit dans ses longs cheveux, l’autre caressa ses hanches, et il retourna l’embrasser, goulûment, fourrant sa langue dans sa bouche, poussant de profonds soupirs en sentant la dureté de son membre... Et, surtout, la douleur qui en résultait. Un sexe tendu comme ça était toujours douloureux. Cahir, du reste, avait effectivement une belle érection, mais il n’y était pas pour grand-chose. Non seulement Sayana avait physiquementde quoi damner des saints, mais les Ashnardiens, de manière plus générale, étaient connus pour être des étalons, ce qui venait de leurs gènes. Chaque vieille famille ashnardienne avait, tôt ou tard, eu un démon ou une démone dans ses rangs, et, chez eux, les hormones étaient plus développés, ce qui avait pour effet, avec le miracle de la transmission génétique, de doter leurs héritiers de beaux appareils, ou, pour leurs héritières, de seins généreux. Pour autant, Cahir n’allait pas s’en plaindre. Être un bourreau des cœurs, c’était un fantasme pour n’importe quel homme, après tout, et voir la manière dont Sayana frémissait au contact de l’homme, voilà qui était particulièrement excitant. Cahir raffolait de cette situation.

On disait souvent que les préliminaires étaient inutiles, mais lui pensait, au contraire, que c’était cet avant qui faisait toute la saveur de l’acte sexuel à proprement dit. On aurait pu lui reprocher de prendre son temps, mais, en tant que bon gentleman, il voulait s’assurer de bien faire plaisir à la femme... Car, et bien, ils étaient censés agir comme mari et femme, tous les deux.

« Hmmmm... » soupirait-il, tout contre la bouche de Sayana.

C’était ce qu’on aurait pu appeler un vrai baiser, avec la passion, le corps se blottissant contre l’autre, et le temps qui défilait, afin de permettre à chacun de savourer l’odeur de l’autre, de savourer et d’apprécier ce moment. Leurs corps remuaient ainsi, l’un contre l’autre, à l’unisson, la chair claquant entre eux, et Cahir déplaça peu à peu ses mains, celle sur les cheveux de Sayana remontant pour venir serrer son autre main, leurs doigts s’entremêlant, tandis que l’autre, inversement, se mit à descendre, et se plaça sur les fesses de la femme, s’appuyant dessus, tandis qu’il continuait à l’embrasser, respirant par le nez.

Difficile de dire combien de temps ce baiser avait duré, mais, pour Cahir, il fut comme une sorte de mise au point, comme une manière de confirmer, avec une inébranlable certitude, qu’il entendait jouer le rôle du mari transi d’amour envers sa belle. Ainsi, lorsque le baiser fut terminé, un léger sourire vint perler sur les lèvres de l’apatride, qui termina ce moment en remuant un peu son corps, frottant son sexe contre la peau chaude et douce de la femme, avant de lui parler :

« Faisons l’amour, mon aimée... »

Sa main se décolla de ses fesses, puis se posa sur son sexe, tandis qu’il se débrouillait pour le rapprocher du trou de la femme... Tout en attendant une confirmation de sa part.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le samedi 03 octobre 2015, 13:26:17
Le baiser était si doux, si bon et délicieux à gouté. Elle ne se lassait pas de ses lèvres… ils avaient un coté si doux, si chaleureux … si … Aaahh . De quoi faire rêver n’importe quelle femme … En manque. Pas que c’était une insulte, loin de là ! La petite Saya adorait gouter ses lèves ! Juste qu’elle avait cette sensation de ne plus avoir connu cela depuis une éternité. En plus, comme Cahir avait, il faut bien l’avouer, un joli minois ben … Ca accentuait le tout !

Une de ses mains était sur sa joue, l’autre autour de sa nuque comme voulant avouer gestuelle qu’elle ne voulait plus s’en séparer … Leurs corps étaient pratiquement collés l’un contre l’autre. 

La main de l’apatride vient se poser dans la chevelure argentée de la femme et tire quelque peu dessus ce qui laisse décoché un petit gémissement doux s’échapper des lèvres de la femme bien que le baiser continuait de s’effectuer. Une main sur sa fesse droit qu’il appuie pour accentuer le coté érotique du moment et appuyer les bassins d’avantage entre eux. Elle peut sentir le sexe gonflé de sang de l’homme, ce simple touché lui donne envie de lui sauter dessus, de le sentir au plus profond d’elle … Déchirer son innocence et écarter profondément ses chairs. Juste à cette pensée, une autre coulée de cyprine perlait le long de sa vulve rendant l’endroit particulièrement humide, chaud et terriblement accueillant comme tentant …

Le baiser se termine doucement, un doux son se fit au moment où les lèvres se séparent. Les regards s’entre croisent dans un silence de passion. Il lâche un soupire comme elle en lâche un aussi mais plus silencieux. Qu’elle avait chaud … Encore plus de sentir cette verge puissante et chaude se frotter contre son petit corps innocent.


- Faisons l’amour, mon aimée... Dit l’apatride d’un ton envieux.

Un rougissement se fait sur les joues de la belle alors qu’elle répondit d’une voix douce et pleine de passion. Oui, Cahir. Unissons-nous à nouveau.


Sa main caresse sa joue avec tendresse, un délicieux sourire sur ses lèvres. Elle peut sentir le bout du gland rose de l’épéiste caresser une partie de son pubis avant de chercher la zone d’ancrage pour finalement le trouver. Il rentre alors en elle, d’abord lentement avant de s’enfoncer un peu plus encore et encore. Jusqu’à en atteindre le fond.

Qu’il était gros, puissant et fort. Sa tête blanche vint se poser sur le coussin alors que les lèvres de la femme laissent un long gémissement de plaisir s’échapper. Ses anneaux de chairs se resserrent de suite autour du nouvel intrus. Qu’il était bon … cela faisait aussi si longtemps …


-Cahiiir … Gémissait-elle doucement.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mardi 06 octobre 2015, 10:31:48
Une union, un coït... Quoi de plus normal pour deux amants de s’épandre là et l’autre ? L’amour pouvait-il être une fiction, un mensonge ? Un mensonge si crédible que les acteurs finiraient par y croire... Cahir ne savait rien de cette femme. Elle lui avait parlé de son passé, il avait parlé du sien, mais, fondamentalement, il ne savait véritablement rien d’elle... Et, pourtant, il était là, à la pénétrer, et sans se sentir nullement forcé. Le sexe, qu’il avait toujours vu comme le point final à l’union entre deux êtres, devenait ici un moyen de se rapprocher. Ils ne se connaissaient pas, mais ils faisaient l’amour, et il s’absorbait dans la contemplation du corps de cette femme, dans ses courbes, dans ses muscles, dans ce corps long et formé, un corps qui indiquait, non seulement qu’elle était belle, mais aussi qu’elle s’entraînait régulièrement. Son membre disparaissait en elle, et Cahir posa ses mains sur ses épaules, se crispant dessus, remuant ensuite d’avant en arrière.

Son membre venait se perdre dans sa grotte, et l’apatride soupirait légèrement, raffolant de ces moments où Sayana gémissait son nom. De manière générale, c’était... Toujours très excitant. Son corps remuait d’avant en arrière, et il alla ensuite embrasser la femme, retrouvant cette fascination qu’il ressentait à chaque fois qu’il embrassait ses lèvres. L’apatride sentait bien qu’il allait raffoler des lèvres douces et tendres de Sayana, des lèvres qui étaient un véritable régal à embrasser et à baiser. Tout en la pénétrant, il crispa à nouveau l’une de ses mains contre ses cheveux, et continua à remuer, d’avant en arrière, en soupirant.

« Hummm... Ah, Sayana, tu... Tu es si bonne, ma chérie, hummmm... »

Sur ce point, l’apatride pourrait volontiers donner le change. Son corps continuait à onduler contre le sien, mimant ce geste éternel d’aller-et-retour, ces vas-et-viens continuels. Avant, arrière, avant, arrière. Son membre se heurtait aux lèvres intimes de la femme, son sexe caressait le sien, s’unissant dans une perfection naturelle et physique qui, depuis l’aube des temps, fonctionnait à la perfection. Ah, que de joyeuses sensations ! Son sexe était douloureux, un bâton de chair tendu, gonflé comme un ballon chargé à l’hélium, et, pour autant, alors que la douleur était là, palpable, tournoyant tout autour de son sexe, c’était le plaisir qui dominait, un plaisir fort et intense, unique, qui le dominait totalement. Tout son corps remuait contre le sien, s’écrasant contre celui de Sayana. Leurs chairs claquaient ensemble, la sueur collant la peau, produisant des bruits de claquement...

Il soupirait faiblement en reprenant son souffle, ses propres sons couverts par ceux de Sayana, et alla lui mordiller le cou, baisant cette peau fraîche, douce et chaude. Les seins de la femme heurtaient son torse à chaque fois, et il déplaça encore ses mains, venant caresser les hanches de Sayana, invitant volontiers cette dernière à parcourir son dos. Cahir était son mari, non ? Alors, il n’avait rien à lui cacher... Et il ne voulait rien lui cacher de son anatomie. Qu’elle l’explore, qu’elle le tâte, lui la pénétrait bien ! Il remuait en elle, joyeusement, d’une joie ancestrale, primitive, le plaisir venant croître à chaque seconde, à chaque instant que leurs élans se poursuivaient. Ah, que c’était bon ! Ah, qu’il pouvait aimer ça !

« Hummmm... »

Cahir continuait à remuer en elle, à lui faire l’amour, comme un mari le faisait avec sa femme, mais aussi comme le ferait un homme qui n’aurait pas eu l’occasion de goûter au corps d’une femme depuis longtemps : avec envie et désir. Il s’enfonçait en elle, de plus en plus rapidement, en savourant cette sensation, celle de remplir une femme, de se perdre dans sa grotte, et de ne faire plus qu’un avec elle.

Oui, c’était... C’était magnifique !
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le dimanche 18 octobre 2015, 17:51:17
Son corps se contracte comme il se détend à la fois. Les premiers mouvements de l’apatride font que son sexe se frotte contre les parois internes de celle de la belle. Une contraction, les anneaux se resserrent autour du serpent qui cherche le chemin jusqu’au bout du tunnel, il force le passage doucement, tendrement, allégrement. La couronne de ce chibre de chair caresse sensuellement chaque anneau vaginal que ce soit en allant en avant ou en reculant. Des mouvements répétés, chaque parcelle de la paroi rose et humide reçoit la visite du gland un moment ou à un autre.  Ce contacte déclenche une série d’hormones qu’elles soient sexuelles ou non. De là, une grande sensation se fait ressentir : celui du plaisir. Cela faisait longtemps que la jeune femme n’avait plus reçut de tel visite qu’elle en avait presque oublié le goût, la sensation que cela procure quand deux personne s’unissent parfaitement.

Des gémissements s’échappent de ses lèvres à répétition. Son corps monte et descend légèrement à chaque coup de reins de son nouveau mari. Ses cuisses s’écartent d’avantage, cherchant à laisser le maximum de place possible pour l’homme qui cherche à atteindre le fond de son jardin secret à chaque passage. Elle bouge d’elle-même son bassin, en harmonie avec lui. Le plaisir n’en fut que plus grand.

Sa tête appuie le coussin. Elle en veut plus …


-Haaann … Cahir …. Mon aimééé ….


Sa poitrine, ses tétons se frottent à chaque fois contre son torse ce qui procure d’avantage de frisson à la platine. Encore plus quand elle sent les doigts de ce dernier parcourir son corps malgré leur acte conjugal.

Saya pose lors une main contre son épaule pour se soutenir, l’autre se pose au hasard sur son dos qu’elle caresse du bout des doigts. Elle dessine une bonne partie de ses muscles, retire cette couche de sueur qui s’installait progressivement et au fur et a mesure qu’avançait leur ébat. Soudain, un léger pic de plaisir. Il venait de passer à plusieurs reprises sur son poing G situé plus ou moins à la moitié de son vagin. Il put le sentir car non seulement tous ses anneaux vaginaux se sont contracté d’une fois mais aussi parce que la belle enfonça, sans le vouloir, ses ongles dans son dos sans pour autant le blessé. Le tout accompagné d’un soupir plus soudain, strident et remplit de sensation à travers la voix aiguë. Comme un couinement.

Elle le regarde doucement, affiche un doux sourire. Elle se redresse un peu pour lui voler un baiser tout en poussant des gémissements étouffés. Ses yeux turquoises retournent dans l’océan des siens.


-Va plus fort … plus profond … fait moi rêver. Mon tendre … Prend moi aussi fort que tu le peux …
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mercredi 28 octobre 2015, 17:12:22
Les joies infinies du sexe... L’union charnelle entre deux corps, les mouvements délicieux et délectables qu’il y avait à pénétrer une femme, à s’enfoncer en elle, à ne faire plus qu’un... Un plaisir immense pour Cahir, la preuve que l’homme avait changé depuis l’époque où il était un guerrier ashnardien. L’apatride aimait le sexe pour ce qu’il était, il aimait coucher avec des femmes. Lui qui avait jadis vu ça comme une sorte d’abaissement, de luxure, voyait maintenant ça comme un plaisir fort. Leurs corps remuaient ensemble, et, vu de l’extérieur, on pouvait entendre le lit craquer, et sentir les claquements de la chair, quand le corps de Cahir heurtait le corps de la femme. Elle l’embrassa tendrement, au milieu de ses soupirs, et Cahir répondit à son baiser, tout en déplaçant ses mains le long des bras de la femme, venant ensuite saisir ses poignets. L’homme la plaqua fermement contre le lit, et recommença ensuite ses mouvements, reprenant son souffle, tandis que Sayana lui disait d’aller plus vite, plus fort...

« Sa... Sayana, hummm... »

L’apatride reprit son souffle, et libéra les poignets de la femme, prenant appui sur ses épaules. Elle voulait qu’il aille plus fort ? Ça rentrait dans ses cordes ! Le sexe de Sayana était en effet de plus en plus facile à prendre, de plus en plus humide et écarté, et il remua en elle, plus violemment donc, en allant plus haut, et en tombant plus fort, ses mains venant se crisper contre la chair de la femme, afin de s’y appuyer. Cahir soupirait longuement, continuant à prendre la femme.

C’était délicieux, vraiment délicieux... L’homme y allait, encore et encore, redoublant d’ardeur, et alla mordre le cou de Sayana, léchant sa peau, se plaquant contre elle, avant de se redresser, et de la plaquer à nouveau. Peu à peu, l’homme était pris dans une certaine force de transe, de passion qui se déchaînait en lui. Tout son corps s’élançait contre elle, longuement et rapidement, et il ne se contrôlait plus, laissant parler son corps, filant simplement en elle, la pénétrant longuement. Il appliquait, en soi, le même mouvement : descendre et remonter, descendre et remonter, et le rythme ne pouvait aller que crescendo, Cahir respirant de plus en plus lourdement.

Si belle, était si belle, si tendre, si douce... Pénétrer cette femme était réellement délicieux, et, plus le temps passait, et plus il sentait son érection durcir, et l’orgasme se rapprocher, tout comme une fatigue physique, qui se faisait sentir le long de ses muscles.

Néanmoins, l’apatride ne comptait pas jouir avant elle, avant sa femme...
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le mercredi 20 janvier 2016, 15:58:41
Elle pouvait le sentir : sa force, sa détermination, son endurance, sa volonté même. Il frappait fort, de façon sèche, elle pouvait même le sentir se heurter au fond de son être contre ce qui devait probablement être le col de son utérus. L’ange met sa tête un peu plus en arrière en poussant tout autant de soupir et de gémissement. Ses jambes écartées autant qu’elle le pouvait. Bordel … qu’elle avait bon ! Voilà combien de temps qu’elle n’avait pas prit le temps de profiter, de savourer ce qu’elle subissait ? Ou plutôt profitait, abusait même …

Ses bras entour le cou de l’homme, une de ses deux mains caresse encore la tête sombre de l’apatride. Elle gémit fortement, tentant de ne pas soupirer trop fort. Elle n’aimait pas trop qu’on l’entende d’un point de vue extérieur même si elle savait que sa voix serait surement comme un chant aux oreilles de l’homme qui la prenait de plus belle. Qu’elle aurait souhaité que ce moment dure longtemps, des heures, toute la nuit si il le fallait. L’ange en oubliait presque leur mission qui commencerait dès demain sur le bateau de corsaires.

Son visage se redresse parfois, venant attraper les lèvres du ténébreux pour l’embrasser partiellement. Il était dur de profiter du baiser, d’haleter et de bouger le tout en même temps. Cela la fatiguait beaucoup trop vite et trop fort. Elle s’empressait d’harmoniser ses mouvements de bassin avec ses coups de reins. On pouvait entendre ces clapotis à chaque fois que leurs peaux se rencontraient comme ses bourses qui venaient claquer régulièrement contre la peau frêle des fesses de la platine.

D’une traite, Sayana se mit à gémir plus fort, serrer ses doigts contre le dos de Cahir. Ses anneaux de chairs se resserrent d’avantage contre le sexe majestueux de l’homme qui était surement prêt à lancer feu. Sayana désirait tant connaitre la jouissance en même temps que cet épéiste, elle ne voulait pas manquer ça ! La jouissance approchait à petit pas. En son ventre, elle pouvait ressentir par moment comme cette douce chaleur la prendre, cette tension survenir à de nombreuses reprise comme ce plaisir strident qui la prenait par moment quand le gland de l’homme se frottait contre une partie précise de son vagin.

Doucement, elle détache ses mains de son cou, vient les glisser sous le coussin pour s’accrocher finalement au bois du lit. La platine profite de son accroche pour s’aider à soulever plus son bassin et pour ainsi dire coller presque leur bassin ensemble. Maintenant, elle peut clairement le sentir. Il se frottait pile contre sa zone érogène. Il pouvait remarquer qu’il avait atteint le bon endroit quand elle se mit à serrer fortement autour de son sexe, la cyprine aidant grande à sortir et rentrer de nouveau. Qu’il devait avoir bon à force que ses chairs se resserrent autour de son gland, que sa couronne se frotte à chaque anneaux de chairs qui tentèrent de l’emprisonner en son sein.

C’est au bout de quelques minutes que la platine se mit à respirer plus fort et gémir aussi fort, jusqu’à presque crier. Son bassin se mouvait aussi rapidement. Sa mouille augmentant brutalement. Elle était en train de jouir. Impossible de faire route arrière.


-Aaahh … aaahhh !! Ca … Cahir !! Haaann ! C’est … c’est si ! Bon ! Continue ! Encore ! Encore !!
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le vendredi 22 janvier 2016, 00:43:16
Dire que tout avait commencé comme une simple mission, presque anodine, consistant à protéger une cargaison marchande… Et, maintenant, il couchait avec une superbe femme, en se faisant passer pour son mari. L’image ne manquait sincèrement pas de piquant, et la gêne que Cahir aurait été susceptible de ressentir au début de leurs ébats avait totalement disparu, noyé, non seulement par les coups de trique qu’il infligeait à la femme, mais aussi, et de manière encore plus probante, par les soupirs et les gémissements de Sayana, par les craquements de leur lit… Cahir dansait sur elle et en elle, son membre disparaissant dans sa grotte humide, une zone douce, chaude, humide, intime, dans laquelle l’homme n’avait nullement envie de sortir. Bien au contraire, il voulait continuer à la prendre, encore et encore, sa respiration se faisant de plus en plus lourde, mais aussi de plus en plus haletante. Soupirant profondément, Cahir se laissait aller au plaisir, totalement, sans aucune restriction. Son torse rebondissait contre les juteux et délicieux seins de sa « femme ».

Elle était magnifique, tout simplement… Sa longue chevelure platine lui donnait un charme nordique, charme renforcé par sa peau pâle… Et, bien entendu, l’épaisseur de ses seins ne plaidait qu’en sa faveur. Cahir l’embrassa à nouveau, enfouissant l’une de ses mains dans les cheveux de la femme, soupirant contre son oreille, l’entendant gémir, sentant les mains de Sayana se refermer sur son dos… Un dos tendu, la sueur faisant rejaillir tous ses muscles, qui saillaient, sa peau se couvrant de rouge et de gouttes de sueur, qui tombaient sur le corps de la femme.

« Hmmm… Hmmmm !! »

Leurs bassins claquaient ensemble, la chair se frottait et s’unissait dans des bruits flasques, et eux continuaient, encore et encore, à baiser joyeusement, comme deux amants en fureur, deux êtres en rut. Cahir devenait de plus en plus violent, de plus en plus furieux, de plus en plus fort dans son approche, soulevant et rabaissant le corps de Sayana à chaque mouvement, à chaque bourrade. Son membre était comme emprisonné en elle, glissant pour repartir, tapant contre sa chair interne… Et l’apatride, heureux, heureux, de la prendre, encore… Ha ! Torride sensation ! L’homme soupirait, embrassait et mordillait son cou, aimant sentir Sayana glisser ses mains contre son dos, le griffant sous la douleur qu’elle ressentait…

…Et enfin, le libérateur orgasme jaillit. Elle jouit la première, mais Cahir la rejoignit très vite, s’abandonnant à son tour en elle, son visage se contractant sous l’effet de cette vague, de l’orgasme… Le brave guerrier balança généreusement son foutre, dans de longs soupirs joyeux et sereins.

« Ouiiii… Ouuuuiii… !! Sayana, haaaaaaaaaaaaaaaa… !! »

Il lâcha son nom en jouissant, et resta ensuite appuyé sur ses bras, observant le visage de la femme, plaquant son bassin le plus lointain possible en elle, se régalant de ce visage irradiant de plaisir, avec des mèches de cheveux folles se répandant sur son visage.

« Sayana… »

Il soupira son nom, puis ses bras le lâchèrent, et l’homme s’écroula contre elle, son membre frottant sa peau, la respiration lourde. Sa tête était nichée contre ses seins, et il reprenait son souffle, tout contre elle…

…Tout contre sa « femme »…
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le vendredi 22 janvier 2016, 17:52:24
Les deux êtres se seraient envolés ensemble si seulement il en était possible. La platine comme l’apatride mélangeaient leurs plaisir ensemble, ensemble ils jouissaient, ensemble ils profitaient de l’un et de l’autre jusqu’à épuisement. Un moment si fort et remplit d’extase. La platine adorait cela, il devait certainement en être de même pour lui. Elle voulait tant que cet instant dure indéfiniment, que cette jouissance ne s’arrête jamais. Il était si bon, si fort … Il l’aurait fait grimper aux rideaux ! Son bassin se mouvait frénétiquement sur celui de Cahir, cherchant à ressentir les effets de cet orgasme au maximum de ce qu’elle pouvait ressentir ! Dommage que cet instant si fort ne dure qu’une poignée de minutes …

Cahir semble de marbre un moment, se tenant sur les bras, son sexe au plus loin de ses chairs qu’il pouvait se le permettre. Sayana en profitait pour mouvoir son bassin contre. Le gland et la couronne de son amant frottant joyeusement contre cette partie si sensible de son anatomie. Ses doigts restent serrer contre son dos, elle enfouit son visage dans son cou en gémissant tendrement à ses oreilles encore avant de doucement ralentir au fur et à mesure que l’extase et le plaisir s’atténue pour se dissiper comme si il ne s’agissait là que d’un tendre rêve éveillé. S’est alors qu’elle s’en détache pour retourner dos sur le lit, son visage légèrement humide par la sueur, dès mèches de cheveux argentés passant par-ci et par-là sur son visage … La rendant terriblement mignonne. Le visage d’un ange.

Il murmure tendrement son prénom avant de relâcher la force de ses bras pour atterrir sur elle, la tête entre ses seins. Un doux sourire apparait sur les lèvres de l’ange qui le prend doucement entre ses bras, passant sa main dans ses cheveux pour remettre ceux du ténébreux en place avant de faire de même avec les siens.


-Dort bien … mon aimé …  Murmura-t-elle.


Son regard se porte ensuite sur le drap qu’elle déplace difficilement avec une de ses deux ailes noires qui apparut le court d’un instant. Elle arrive ensuite doucement à l’agripper de sa main pour les recouvrir tous les deux ensuite.  Ensuite, ses lèvres viennent tendrement poser un baiser sur son front …  Elle finit alors par s’endormir avec lui.

Les heures passent, la platine passa une excellente nuit avec l’apatride. Les premiers rayons de soleil se lèvent, la jeune femme se réveille doucement. Elle s’étire puis regarde Cahir qui était encore couché à coté d’elle … surement était-ce la première nuit agréable qu’il avait passé depuis bien longtemps … comme elle. Un tendre sourire s’affiche sur les lèvres de la platine qui se penche doucement vers lui, le secouant très légèrement.


-Mon tendre … il est temps de nous réveiller et de partir en mission.


Elle attendit qu’une réaction se fasse avant de se lever et partir vers ce qui semblait être le lavabo pour se laver un minimum, passant le savon sur son corps soyeux avant de le rincer, s’essuyer et de se rhabiller. Elle se tourna vers le lit durant le moment où elle s’habillait, attendant impatiemment qu’il se réveille lui-aussi. Leurs regards se croisent enfin, et c’est avec une voix pratiquement angélique qu’elle lui demande.


-Bien dormi ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le samedi 23 janvier 2016, 16:55:58
Habituellement, les nuits de Cahir étaient toujours agités par les fantômes et les reproches de son passé… De cette époque où il était un chevalier ashnardien, un guerrier commandant à ses troupes, et où il faisait la fierté de sa famille, de son nom… Une époque révolue, car il n’était maintenant plus qu’un apatride, interdit de retourner chez lui, ne pouvant plus voir, ni sa femme, ni son fils, promis à une vie de parias, disgraciés… Les remords et la culpabilité revenaient le voir la nuit, quand sa fierté était endormie, et le harcelaient, ne lui laissant aucun répit, ne cessant de lui rappeler l’être faible et pathétique qu’il était. Car, et de cela, il ne fallait pas douter, il n’y avait pas pire juge et bourreau que soi-même, a fortiori quand vous dormiez. Mais, cette nuit-là… Elle fut paisible, comme la nuit d’un homme juste, après une dure journée de labeur. Sayana, sa « femme », dormit contre lui, et lui dormit paisiblement, à tel point que ce fut elle qui le réveilla, lui qui, pourtant, était d’humeur très matinale.

Il ouvrit les yeux en la voyant, et lui sourit, venant caresser sa joue, ses longs cheveux argentés qui tombaient merveilleusement bien dans son dos. Cette femme était une pure beauté, et Cahir n’était désormais plus insensible, après avoir traversé Terra, à ce genre de choses. Mais, au-delà de ça, au-delà de cette beauté virginale, il sentait aussi, chez cette femme, une certaine force physique. C’était une guerrière, et l’apatride aimait ça.

« Bien dormi ? » s’enquit-elle.

Cahir sourit légèrement, et se redressa alors, puis renversa Sayana, venant la tenir entre ses bras, en se recouchant à son tour.

« Une muse a chassé les cauchemars de la nuit… »

Sa voix était également endormie, car, comme Sayana pourrait le sortir, tout le corps de Cahir s’était réveillé.

« Je crois que Norbert va devoir nous attendre un peu, ma chérie… »

Cahir alla vers elle, et respira son odeur… Et goûta à ses lèvres…



*
*  *

What do you do with a drunken sailor,
What do you do with a drunken sailor,
What do you do with a drunken sailor,
Earl-eye in the morning !

Le Leaping Fish Tavern ne dormait jamais vraiment, car il accueillait toujours des équipages de marins, venant, de nuit comme de jour, se détendre. De fait, la clientèle se composait, à 95%, de marins, ramenant avec eux les chansons de la mer, ce qu’on appelait, en d’autres termes, les « sea shanties ». En cette matinée, l’honneur était donné à l’une de ces musiques populaires les plus connues, le Drunken Sailor (https://www.youtube.com/watch?v=E_RWtdm81WU).

C’est dans cette joyeuse ambiance que Cahir et Sayana descendirent. Norbert Jones, le second du Stormheart, les accueillit rapidement, et les mena dans un coin plus tranquille.

« Et bien, vous avez pris votre temps, ce matin ! Le pied marin impose de se lever tôt, vous savez… »

Cahir ne rougit pas de son retard, en se contentant de répondre, proche de Sayana :

« Nous avons réfléchi à votre proposition.
 -  Hmmm… Oui, bien sûr. »

Jones ne semblait guère dupe, et alla s’asseoir sur une table reculée. Cahir et Sayana allèrent s’installer face à lui.

« Bien… Nous appareillons ce matin. La cargaison est chargée, et je pense que vous serez utiles. D’après mes dernières informations, Crâne-de-Bois multiplie ses assauts dans la région, et la Couronne a même envoyé une flotte dans notre secteur pour le débusquer. »

Autrement dit, le Stormheart risquait de se trouver au cœur d’une véritable guerre navale entre les pirates ashnardiens et les Nexusiens.

« Et bien, comme ça, nous aurons mérité notre salaire… N’est-ce pas, chérie ? »
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le dimanche 24 janvier 2016, 14:20:09
Il l’ggripe comme si il ne voulait plus s’en défaire. La jeune femme ne se débat pas et se laisse emporter pour se retrouver à nouveau dans le lit conjugal … Leurs regards se croisent à nouveau, un sourire arbore leurs lèvres. La belle guerrière observait son nouvel amant, son mari, qu’il était beau qu’elle se disait.


-Je crois que Norbert va devoir nous attendre un peu, ma chérie…


Une phrase qui voulait dire tant de chose que la platine comprit assez vite. En réponse, elle sourit juste avant de rejoindre cette faible distance qui la séparait des lèvres de l’apatrite, entourant son cou de ses bras. Il l’hume, caresse son corps à nouveau en écartant les bordures de sa veste pour dévoiler sa poitrine à nouveau … La jeune femme l’aidait, son corps chaud, un soupir quittant ses lèvres …

-Cahir …


Une si belle journée commençait !





Les deux épéistes descendirent alors à l’étage inférieur. C’était toujours la fête ici, quel que soit l’heure de la journée. L’alcool affluait, les marines des différents vaisseaux maritimes aussi. Tous de gros mâles bien battirent, barbu ou non, des jeunes comme des vieux, des saints, des balafrés … il y avait de toute sorte. Cela laissait une petite idée de l’équipage qu’elle croiserait sur le bateau qu’elle allait monter avec l’épéiste sombre.

Sayana continuait de suivre Cahir pour finalement s’assoir autour d’une table avec ce dernier et le second du navire. Elle le regarde doucement avant de jeter un autre coup d’œil autour d’eux. Elle était encore, et toujours, le centre d’attention de beaucoup de marins. Faut dire qu’elle avait une paire d’argument alléchant qui devait en intéresser plus d’un … surtout qu’elles étaient partiellement visible vu qu’elle ne portait pas de chemise, juste un long manteau attaché en croix par des lanières sur l’avant de sa poitrine. On ne voyait pas les mamelons ni les aréoles mais une bonne partie de sa peau et de la rondeur de ses seins.

Elle fut, cependant, vite ramenée à la conversation quand Jones leur expliqua la situation.  Donc ce maudit pirate crâne-de-bois voguait bien dans les environs, pile sur le chemin qu’ils emprunteront. Mauvaise nouvelle pour les uns, bonne pour les autres.


-Et bien, comme ça, nous aurons mérité notre salaire… N’est-ce pas, chérie ?


Sayana approuva avant de regarder l’apatride.


-Tout à fait. Nous ne nous ennuierons pas. On leur montrera ce dont nous sommes capables et que ce pirate s’est attaqué aux mauvaises personnes si ils nous tombent dessus. A moins que … Dit-elle en se tournant vers Jones.

-Vous ne préfériez qu’on garde ce capitaine en vie, que vous en faisiez en prisonnier pour le livrer à la couronne ? Il doit bien avoir sa tête mise à prix. Si on en vient à cette option, nous pourrions avoir une bonne ristourne ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le lundi 25 janvier 2016, 21:25:35
Sayana proposa de le capturer vivant, ce qui fit sourire Norbert Jones, l’homme hochant la tête :

« Oui, dans l’idéal... La Couronne préfère toujours avoir les suspects et les criminels en vie, non seulement pour faire des procès, et ainsi montrer aux gens qu’elle a la mainmise sur tout ce qui se passe, mais aussi pour obtenir ses contacts, ses fournisseurs, ses alliés... Mais ce genre de types ne se laisse pas capturer si facilement, mes tourteraux. Je ne veux pas que l’appât du gain nous fasse courir des risques inutiles.
 -  Cet homme sait ce qu’il craint s’il est capturé vivant. Nexus le torturera, et, soit il ne parle pas, et il finira sa vie dans les pires bagnes nexusiens, soit il parle, trahissant les Ashnardiens, et vivra une vie de servitude en craignant sans arrêt de voir des tueurs ashnardiens le tuer. »
 
C’était classique : Ashnard n’aimait pas les traîtres, et, si Crâne-de-Bois avait véritablement été engagé comme corsaire ashnardien, il savait que la mort serait préférable à la capitulation. Cahir parlait en connaissance de cause, car il avait, après tout, été un important soldat impérial. L’homme était donc bien placé pour savoir de quoi les Ashnardiens étaient capables, et à quel point ils détestaient les traîtres.

Norbert leur présenta alors une carte.

« Voici le fort où nous devrons livrer les marchandises... La Rondonnière. »

La Rondonnière était situé près d’un archipel, sur une île, et sécurisait toute une région nautique. Norbert désigna ensuite un cercle, à proximité :

« Voici la zone de recherches de l’armada nexusienne recherchant le Commodore. Ils pensent que sa flotte est dissimulée dans un port, quelque part sur l’une de ces îles. Mais je vous rappelle que, officiellement, notre mission se résume juste à aller à La Rondonnière pour y convoyer des victuailles. Mais... Disons que j’ai envie de me faire un petit extra’. La Couronne paie cher les informations sur  Crâne-de-Bois, et, si nous arrivons à trouver son port d’amarrage, on pourra déjà se faire une rondelette somme. »

Cahir hocha la tête.

« Bien plus qu’en convoyant simplement des marchandises, je suppose ?
 -  Exactement. Concernant votre paie, la compagnie a fait quelques contrats. Je vous laisse remplir les blancs. »

L’homme leur tendit deux parchemins enroulés dans leurs rubans. Il s’agissait de contrats classiques, avec une rémunération en deux parties : une partie fixe, et une partie variable, dépendant de « conditions particulières variant en fonction des évènements de la présente convention », formule vague et sibylline pour désigner la capture du pirate. Cahir mit son prénom et un nom fictif, le montrant discrètement à Sayana : « Miraubeau ».

Il signa donc, et Norbert se mit à sourire.

« Bienvenue dans l’équipage, mes tourtereaux ! Vous voulez voir le navire ? »
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le samedi 13 février 2016, 19:04:13
Le regard de la platine se tourne un instant vers son mari. il était plutôt bien informé pour ce genre de chose, plus qu’à l’habituel on dirait … a moins que cela était connu de tous ? Difficile à dire, elle était déjà dans ce monde depuis un peu plus de deux ans mais elle avait encore tant à apprendre de Terra, de ses coutumes et des différentes cultures même si elle avait déjà réussit à en faire le tout plus ou moins en un an. Mais faire le tour des choses n’est pas apprendre tout sur le bout des doigts après tout !

Norbert déroule alors une carte sur la table assez bien détaillé dans une des mers bien au loin de Nexus. Une mer où il y avait plusieurs regroupements d’îles éparpillées un peu par-ci et par-là. 

Il précise peu après que leur destination se situe sur l’une des archipels afin d’y déposer de la marchandise. Mais il en voulait bien évidement, quoi de plus normal après tout ? Tous les moyens sont bons pour se remplir les bourses … Sayana connaissait bien cela en jouant les mercenaires depuis plusieurs années maintenant …  Norbert voulait découvrir le port d’amarrage du corsaire Ashnardien. Cela ne serait pas une mince à faire et Sayana s’imaginait très mal devoir jouer les agents d’infiltration pour trouver un tel endroit. Elle était conçue pour se battre et non pour jouer les roublards … Mais soit, si il venait à en venir ainsi, elle s’y exécuterait sans trop vraiment râler. Il y avait une belle sommes à la clé alors …

Sayana et Cahir hochent la tête en même temps quand Norbert parle de ses ambitions.

Les contrats leurs fus proposé ensuite. Sayana prend soin de prendre son parchemin, le dérouler et surtout de lire tous les caractères présent, cherchant même les plus petits entre les lignes. Elle s’était déjà faite piégée à plusieurs reprises et ne voulait pas que cela recommence … Les seules cas où elle aurait pu se faire avoir encore étaient si les caractères n’étaient pas visuel, cachés par des dons magiques …

Cahir montre discrètement un nom de famille fictif, tapé au hasard. Elle tourne à peine le regard pour le voir avant de reposer ses yeux sur sa feuilles, terminant de remplir le papier en inscrivant ce même nom à coté de son prénom en plus de signer en bas du contrat. Elle rendit le parchemin ensuite à Norbert comme le fit l’apatride.


- Bienvenue dans l’équipage, mes tourtereaux ! Vous voulez voir le navire ?

-Ce ne serait pas de refus, que l’on puisse au moins prendre nos repères, visualiser les meilleurs endroits où nous pourrions nous battre si jamais nous venions à être abordés par un navire pirate ou votre corsaire. Et puis, je présume que votre navire va bientôt prendre le large. Alors … qu’attendons-nous ?
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le lundi 15 février 2016, 07:29:34
« Joli paquebot. »
 
Le Stormheart (http://orig03.deviantart.net/b742/f/2013/121/d/2/beat_to_quarters_by_artofjokinen-d63q470.jpg) se dressait face à eux, sur les quais de Nexus, et Cahir l’observait en émettant un léger sifflement admiratif. À Ashnard, on n’était pas spécialement fans de bateaux, mais il devait bien reconnaître que le navire était... Plutôt réussi. On était en train de charger des caisses et des tonneaux dedans, et il y avait plusieurs gardes sur le pont, ainsi que sur le ponton en bois. Cahir s’avança, en compagnie de Sayana, derrière Jones.

« Vous allez rencontrer le Capitaine, c’est lui qui décidera de vous accepter ou non. »

Norbert Jones grimpa le ponton, et le duo arriva sur le pont principal. Des mousses étaient en train de le laver, passant la serpillière, pendant qu’on chargeait les provisions dans les cales. On dressait l’inventaire, et Cahir vit des hommes très bien habillés. L’apatride restait silencieux, en sachant très bien comment les choses marchaient. Nexus était un  État juridique, et un navire transportant des marchandises devait toujours remplir toute une série de papiers. Juridiquement et historiquement, les corporations d’assurance s’étaient construites autour de la navigation, comme un moyen de protéger les biens des marchands face aux risques de la mer.

Les assurances s’étaient développées pour protéger les guildes marchandes, autour de l’idée du prêt à la grosse aventure. Cahir avait bien du mal à comprendre ce genre de choses, mais il avait saisi l’idée : trouver un moyen d’assurer les biens. Pour cela, lors de l’appareillage, un Huissier de Justice venait, ainsi qu’un clerc de la corporation d’assurance, afin de noter et détailler l’ensemble des biens. C’était très sécurisé, avec une rigueur juridique qu’on ne trouvait pas forcément, pour le moment, à Ashnard.

Le duo attendait donc sur le pont principal. Le Capitaine tardait à venir, et l’apatride pouvait voir des marins à la mine patibulaire. Ils étaient globalement tous plutôt costauds, quand la porte de la cabine s’ouvrit. Norbert Jones sortit en premier, et, sans daigner accorder le moindre regard au couple, descendit à la cave.

« À ton avis, plaisanta Cahir, le Capitaine est aussi laid que le reste de son équipage ou pas ? »

Cahir, fort heureusement, avait appris la patience quand il était un soldat. Lorsqu’il devait rendre des rapports à ses supérieurs, ces derniers le faisaient souvent patienter longtemps. C’était quelque chose de classique dans ce genre de situations, pour marquer la supériorité du supérieur sur l’inférieur.

Le Capitaine finit ensuite par sortir... Et Cahir ravala tout ce qu’il avait pu penser en le voyant... Ou, plutôt, en LA voyant.

Le Capitaine du Stormheart (http://orig05.deviantart.net/0eb6/f/2013/322/f/9/dragonwoman_mylwaye2_by_liangxinxin-d6usrak.jpg) était, en réalité, une superbe femme, à la peau légèrement sombre, et avec une longue chevelure noire. Elle descendit vers eux, et les jaugea brièvement.

« C’est donc vous, les nouveaux ? Bienvenue à bord de mon navire. Je suis le Capitaine Alyssa Bromvick, et toujours ravie de voir de nouvelles têtes. »

Cahir la salua en retour.

C’était... Inattendu.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le lundi 22 février 2016, 11:28:16
En arrivant face au bâtiment naval, la première réaction de la platine fut juste de se dire ... que c’était un très gros bateau. Cela allait être la première fois que la demoiselle allait monter à bord d’un navire, la première fois qu’elle allait voyager en mer … sur le coup, elle espérait ne pas avoir le mal de mer. C’est que voyager sur l’eau c’est pas aussi stable que de voyager à pied ou même en vol où les positions sont plus ou moins stable ! Nan, la mer ça pouvait secouer un peu comme énormément ! De quoi foutre une belle nausée et gerbe quand on est pas habitué ! Oh qu’elle espérait que cela lui ferait rien … Elle voulait pas être une risée, être une honte pour Cahir. Cela ferait pas crédible du tout … 

La guerrière grimpe à bord donc et observe tout ce beau monde qui travaille ! Certains lavaient le sol, d’autres amenaient les cargaisons de nourritures et de bien. Mouai … bah à part attendre, elle ne pouvait pas faire grand-chose la petite ! Elle s’installe donc dans un coin avec Cahir et le regard de la jeune femme voguait un peu par-ci et par-là. Cela l’étonnait de voir les hommes à fond dans leur travail, que même en passant à coté d’elle, que leurs regards ne viennent pas plongés dans le fameux décolleté qu’elle avait par le biais de sa tunique en cuir !


* Hé ben ! C’est bien la première fois que je vois ça ! *


Cahir la ramène un peu sur terre quand il lui demande si le capitaine serait aussi … moche que le reste de son équipage. Sayana ne dit rien, pensive … C’est vrai tiens … A quoi pouvait-il ressembler ? Sur l’instant, Saya avait en tête que le capitaine devait être un homme âgé, le visage balafré de cicatrices en tout genre, grand, costaud … Le genre de gaillard que t’as pas envie d’avoir en faire. Elle hausse les épaules finalement.


-je pense, cela irait avec le reste de l’équipage ! Donc heu … d’un certain coté, oui ? Dit-elle en le regardant doucement.


Peu après, le capitaine fait son entré … Enfin le … La capitaine ? La platine en restait ébahit ! Sans avoir la bouche ouverte. Elle était fort étonnée de voir une femme dirigé ce bateau !


*Heu … mais genre, les femmes c’est pas sensé porter malheur ou un truc dans le genre, en mer ? *


Bien qu’elle pouvait bien parler vu qu’elle en était une…

La capitaine se présente et salut les deux personne. Cahir la salue, Sayana en fait de même au même moment. La platine la regarde alors et ne pouvait alors s’empêcher de dire :


-Enchantée de faire votre connaissance capitaine Bromvick mais … Si je puis me permettre, comment une femme peut-elle être capitaine ? Enfin j’ai ouïe dire que les femmes portaient malheur sur un bateau. Je ne remets pas en doute vos qualités mais … je reste juste perplexe. En même temps … je n’ai jamais pris le large par le passé
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le samedi 27 février 2016, 12:43:06
Une femme capitaine… Ce n’était effectivement pas courant, et la remarque de Sayana amena le Capitaine à froncer les sourcils. Avec son visage d’ange, Alyssa était une femme de grande beauté, mais, par expérience, Cahir avait appris qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort. Elle observa donc silencieusement Sayana pendant quelques secondes, avant de lui répondre :

« Donc, vous acceptez de grimper sur un navire en partant du principe que vous serez un fardeau, Madame ? Voilà qui me semble… Très paradoxal. Les marins ont quantité de superstitions et de racontars. Il est dit, par exemple, qu’on ne doit pas siffler, sous peine d’attirer les vents. Moi, j’ai fait une formation dans l’école navale de Nexus. J’ai été militaire, avant de me reconvertir dans le privé. Ceci, plus que des superstitions ridicules, m’ont assuré le contrôle du Stormheart et de son équipage. »

Une activité au sein de la Marine… Qu’est-ce qui avait fait qu’elle avait choisi de quitter l’armée ? Nexus tenait à sa flotte navale, et Cahir voyait mal une femme démissionner, et ce surtout que, même sans évoquer le caractère superstitieux, l’armée avait quand même tendance à être sexiste. Autrement dit, cette femme devait nécessairement être douée. Qu’est-ce qui avait bien pu faire qu’elle se retrouve, maintenant, dans une sorte d’équipage potentiellement pirate ? Cahir avait bien des questions à poser, en réalité, mais il était plus prudent que sa « femme », et savait quand il fallait se taire. Alyssa, visiblement, n’appréciait pas que les premières paroles qu’elle entende de la part d’une jeune recrue aient pour fonction de contester son autorité et sa légitimité.

Elle se déplaça donc, hésitant visiblement.

« En théorie, je devrais vous renvoyer de mon équipage immédiatement pour ce qui, manifestement, constitue un fait d’insubordination… Mais je suis en manque de bretteurs, et cette mission est potentiellement dangereuse. On dit que le Commodore s’est entouré de maîtres d’armes ashnardien, et je ne serais pas étonnée qu’il collabore avec eux.
 -  Vraiment ? s’enquit Cahir, soucieux d’écarter le sujet de conversation de Sayana et de sa malencontreuse bravade.
 -  C’est un classique, les Ashnardiens financent des bandes de pirates pour malmener nos colonies et nos forts maritimes. L’Empire a depuis des années compris que la guerre ne se résoudrait pas uniquement sur la terre, et ils ont entamé une guerre maritime. »

Elle était visiblement bien renseignée pour une simple femme travaillant dans le privé. Alyssa se déplaça à nouveau, se rapprochant du bastingage. Malgré son joli minois, elle avait un caractère en fer forgé, ce qui était probablement une conséquence normale du fait de commander un navire composé d’hommes.

« Mais, que ce soit clair entre nous… Si vous venez encore à remettre en doute mes compétences, je vous abandonne au premier port venu. Vous qui êtes si férue d’histoire marine, chère dame, apprenez que, sur le navire, le capitaine est investi d’un pouvoir d’autorité et de discipline, pouvoir qui, tel un employeur face à un salarié indiscipliné, l’autorise à procéder à son éviction. Or, en la matière, la Cour maritime n’impose au capitaine que de débarquer le marin au prochain port abordable. Estimez-vous heureuse, la pratique est de balancer les marins réfractaires à l’autorité à la mer avec une chaloupe, ou près de n’importe quelle île, fût-elle habitée ou non. »

Oui, Alyssa ne plaisantait pas, et elle tenait clairement à ce qu’on le comprenne, ce qui l’amena à enchaîner, plantant son regard dans celui de Sayan :

« Est-ce bien clair pour vous ? »
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le mardi 15 mars 2016, 13:23:18
C’était une belle occasion pour se taire que la jeune platine se disait sur l’instant. Elle ne voulait pas en aucun cas vexé la capitaine ! Mais disons que la petite Sayana avait l’art pour dire un peu trop fort ce qu’elle pensait ou du moins ne pas l’exprimer comme il le faudrait … Sur l’instant, la jeune femme s’en voulait terriblement ! Mais elle jugeait bon de ne plus rien dire pour le moment, de peur de s’attirer d’autres ennuis. Elle ne remettait en aucun cas les compétences de la capitaine en doute ! Mais sa curiosité serait surement encore la source de tous ses futurs ennuis …

Elle l’observait se déplacer tout en continuant de parler. Elle parlait qu’en temps normal elle devrait les renvoyer hors de son bâtiment … Roh lala merde qu’elle se disait ! Sayana avait bien envie de se faire toute petite sur l’instant mais … cela n’aurait pas fait très professionnel.

Cahir tenta de détendre un poil la tension que la guerrière avait malencontreusement installé involontairement. Ce qui marchait qu’un court instant …

La capitaine revint aussitôt sur le sujet dont elle parlait, paroles qui étaient bien entendu entièrement consacré à la platine. On aurait presque dit un adulte grondé une enfant indisciplinée …


* Bon, je me jure de plus rien dire quand la capitaine arrive sur le pont ! *

*Cela ne te fera pas trop de mal …* Intervint alors Sephiroth dans sa tête.

*Au moins, de cette façon, tu apprendras d’avantage qu’il faut respecter la hiérarchie, qu’importe le sexe de la personne … *


Sayana tourna un instant le regard pour regarder comme le fantôme de son aïeul qui était accoudé contre l’une des caisses présent sur le pont. Il avait les bras croisés et le regard sérieux avec comme une pointe de déception dans les yeux … il faut bien avouer que Sayana était bien loin d’égaler le niveau de l’ancien champion et idole de la Shinra …

Mais après tout, Sayana n’était pas Sephiroth et c’est bien cela qui les différenciait énormément même si l’ADN de cette dernière était à quatre-vingt-neuf pourcent égal à celui de Sephiroth.

Rapidement, la platine observait à nouveau la capitaine. Elle avalait difficilement sa salive …


-Est-ce bien clair pour vous ?

-Oui madame, désolé de vous avoir insulté de la sorte … cela ne se reproduira plus.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le jeudi 17 mars 2016, 01:08:14
Alyssa était une capitaine, ce qui signifiait qu’elle ne devait rien lâcher. Le sexisme existait à Nexus comme n’importe où ailleurs, et, même si Tekhos avait mis une prédominance sur le beau sexe, dans les autres sociétés, c’était plutôt l’inverse qui avait lieu... Du moins, surtout à Nexus. Alyssa était une femme forte, fière, qui avait dû se battre pour arriver à ce poste, et pour s’y maintenir. Ainsi, ce n’était pas parce qu’une femme abordait cette question qu’elle se laisserait déstabiliser. Cahir le comprenait, c’était une question de discipline. Or, sur un navire, le capitaine était le maître à bord. Gênée, Sayan indiqua donc qu’elle ne recommencerait plus, ce qui amena Alyssa à hocher la tête.

« Bien... Pardonnez à ma femme, elle a longtemps dû se battre contre des préjugés sexistes. Ne prenez nulle offense dans ce qu’elle disait, elle exprimait juste une heureuse surprise à l’idée que vous soyez la capitaine du navire. »

Le capitaine fronça lentement les sourcils, puis finit par hausser les épaules, visiblement susceptible.

« Passons... Peu importe, dans le fond, mais évitez de redire ça devant des membres de mon équipage. »

Cahir acquiesça lentement, désireux de mettre fin à cet incident le plus vite possible.

« Bien... Vous serez donc essentiellement affectés à la défense et à l’attaque, si j’ai bien compris ?
 -  Effectivement...
 -  Vous devez savoir que cette expédition sera dangereuse. Outre les forces du Commodore, les Sahuagins sont nombreux dans cette région. Des spadassins nous seront donc indispensables. J’espère que mon second ne s’est pas trompé en vous recrutant...
 -  Je suis prêt à vous faire une démonstration, si cela peut vous rassurer. »

Alyssa sembla méditer cette proposition pendant quelques secondes, puis haussa les épaules.

« Si vous n’êtes pas à la hauteur, les Sahuagins vous mettront en pièces... Vous devez savoir que, en chemin, nous aurons plusieurs escales. Il y a par exemple un navire commercial qui s’est échoué le long d’une île, et nous allons y mener une expédition pour voir si nous ne pouvons pas récupérer des objets de valeur. »   

Cahir hocha lentement la tête.

« Pour moi, il n’y a pas de problème, des Sahuagins ou des noyeurs ne pourront pas nous poser souci. Pas vrai, chérie ? »
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Sayana le jeudi 17 mars 2016, 12:57:31
Des Sahuagins ? Qu’est-ce que c’était que ces bestioles … A moins que ce soient des humains mais venant d’une ile qui se nommait presque comme le nom de cette race ou Ethnies ? Sayana se contentait simplement de faire comme si elle connaissait cette … chose.  Mais d’après ce qu’elle entendit, seul des gens maitrisant le sabre et l’épée seraient apte à se débarrasser de ces choses. Boh … au pire elle demanderait d’avantage de renseignement à Cahir quand ils seront seul à seul …

Après tout … ils avaient été engagés afin de défendre ce navire alors qu’importe ce qu’elle aurait à affronter ! Cela ne pourrait pas être pire que les Behemots (http://img07.deviantart.net/65da/i/2010/102/1/8/behemoth_by_serparon.jpg) qu’elle avait affrontés chez elle. Bon … ok, c’était pas un système holographique mais c’était presque pareil ! La difficulté était là comme l’adaptation du terrain et de l’ennemi à affronter !


Sayana regarda la capitaine puis Cahir et lui sourit tendrement. La jeune femme approuve doucement avant de regarder la capitaine à nouveau.


-Ne vous en faites pas, nous ne vous décevrons pas. Votre navire sera très bien protégé avec nous. Aucun pirate et aucune créature n’arrivera à montrer ou partir de ce bâtiment vivant. A moins que vous désiriez faire des prisonniers si des têtes sont mises à prix ?


La jeune platine avait hâte de montrer ses talents à la femme capitaine, ne serait-ce que pour prouver ce don elle est capable mais aussi pour se faire pardonner. Sayana ne voulait pas rester sur ce bateau tout en ayant constamment les foudres de la femme ou même de l’équipage envers elle à chaque fois qu’elle passerait dans le coin …

Qu’elle aurait mieux fait de se taire quand même pour une fois.

-Mais je vous assure, madame, vous ne serez pas déçus de nos compétences.


Dit la jeune platine en souriant doucement, cherchant inlassablement à se rattraper pour la bourde qu’elle avait commis peu de temps au part avant.
Titre: Re : Mentor [Sayana]
Posté par: Cahir le mardi 22 mars 2016, 07:30:00
« Dans l’idéal, je préfère conserver les prisonniers vivants, non seulement parce qu’ils constituent une meilleure rançon et peuvent fournir de précieuses informations, mais aussi parce que, de manière générale, il ne m’appartient pas, dans mes prérogatives, de prononcer une peine capitale. »

Cahir comprit que cette femme était visiblement très sourcilleuse vis-à-vis du droit. C’était une mentalité très nexusienne. Le droit existait aussi à Ashnard, mais on avait souvent tendance à l’oublier, faute de sanctions efficaces. Ici, à Nexus, l’appareil judiciaire était très bien rodé, et même les nobles étaient sanctionnés. Ils étaient même plus durement sanctionnés par les juges, et, sur ce point, la Couronne tenait à préserver la séparation des pouvoirs. Ainsi, si les citoyens pouvaient s’insurger contre la rémunération élevée des juges, elle garantissait aussi toute tentative de corruption. L’apatride approuvait ce système. Nexus avait toujours un État très avancé en matière juridique, et bénéficiait, à ce titre, d’un important rayonnement juridique. Le droit, assuré par les ordonnances royales, était codifié dans des Codes, ce qui avait permis d’harmoniser la législation, et ainsi de lutter contre le système juridique féodal, qui se caractérisait par des coutumes et par des applications différentes en fonction des régions. Tout avait été normalisé, et les officiers, que ce soit les militaires ou les capitaines de navire, se devaient de connaître le droit.

Alyssa se faisait un point d’honneur à ne pas être dépréciée, ce qui amena Sayana à s’excuser de nouveau. L’occasion aurait été belle pour la capitaine de sourire, mais elle se contenta de rester professionnelle, hochant lentement la tête.

« Je l’espère bien. »

Elle leur indiqua ensuite que les guerriers et les mercenaires ne dormaient pas avec les marins, et avaient une cabine à part, mais elle laisserait à un intendant le soin de leur montrer leurs quartiers, elle-même ayant encore des choses à faire avant d’appareiller. Cahir la remercia brièvement, puis la regarda partir, rejoignant d’autres personnes, avant de légèrement sourire à destination de Sayana.

« Tu aimes toujours autant te faire remarquer, ma puce… »

Prenant jeu à ces amusements, il tourna sa tête vers Sayana, et l’embrassa doucement, posant une main sur son menton. Ce fut un baiser relativement bref, que l’homme rompit ensuite. Les lèvres de sa « femme » étaient toujours aussi délicieuses et agréables à presser.

« Ne t’en fais pas, Alyssa doit aimer faire son petit numéro dès qu’elle en a l’occasion. Si ça se trouve, elle est lesbienne, et elle a flashé sur toi. »

Ce ne serait pas si surprenant ; dans un environnement très masculin, les lesbiennes étaient souvent dotées d’une forte personnalité. Du moins, c’est ce que Cahir pensait, mais l’homme ne saurait prétendre être un grand expert de la nature humaine. Un moussaillon s’approcha ensuite d’eux, et les guida à leur cabine, situé sur le pont supérieur du navire.

C’était une petite cellule, avec un lit unique, assez petit, et un hublot.

« Et bien, on va devoir se serrer… Mais ce n’est pas comme si ça me dérangeait. »

Cahir n’avait pas l’habitude des se battre en pleine mer, mais, au moins, il était en bonne compagnie.

L’homme tâchait d’être confiant.