Nom: Kagime
Prénom: Ahiki
Âge: 17 ans
Orientation sexuelle: hétérosexuel
Sexe: Homme
Race: Humain
Situation: Vierge
Description physique : Ahiki n'est pas fantastique, physiquement parlant, il est anonyme. Une personne telle que, si vous la rencontriez le matin, vous auriez oublié son visage le soir même. Il a les cheveux d'un gris ni terne, ni brillant, et des yeux d'un bleu profond, au regard perçant. Des yeux le plus souvent cachés sous une ou deux mèches de sa coupe en brosse, perpétuellement décoiffée. Au beau milieu de ce visage poupin se trouve un nez, qui siège tel un cap. Un nez aquilin, long et fin, qui apparemment « serait une allégorie de la force de sa volonté... » Lui ne voit pas cela du même œil, considérant qu'un nez reste un nez. Sa bouche, quant à elle, est tout ce qu'il y a de plus banale, aux lèvres fines et serrées. Elle a pourtant une particularité : très peu de gens l'ont vue s'étirer au point de former un sourire. Sourire qui n'en a que plus de valeur. Pour finir sur son visage, il est de forme plutôt ovale, avec un menton assez pointu, et très légèrement en galoche. Ahiki mesure un mètre soixante-dix-huit des pieds au sommet du crane, en faisant abstraction de l'éternelle mèche rebelle qui pointerait vers le ciel. Il est assez peu corpulent, avec des abdominaux bien dessinés, mais des biceps quasiment inexistants –du point de vue visuel, du moins-. Ses jambes sont assez longues et fines, et se terminent par des pieds d'une taille moyenne, puisqu'il se chausse en 43, en Europe, tout du moins. Il est le plus souvent drapé dans un manteau noir, arrivant aux genoux, d'un chino de la même couleur, d'un t-shirt qui varie selon les jours, et d'une paire de baskets.
Description psychologique : Ahiki fera tout pour se fondre dans la masse. Pas de sourire, pas d'air joyeux, pas de larmes en public. Tout ses sentiments restent perpétuellement enfouis au plus profond de son âme. Certains diront qu'il n'a pas de coeur, égocentrique, ou encore qu'il est égoïste, ils ont sûrement raison. Mais qui ne le serait pas avec pour seul mantra « on ne peut compter que sur soi même. » ? De toute façon, peu lui importe, il accuse toutes les insultes ou moqueries sans un mot. Mais il est rancunier. Il fera tout pour venger un affront subi. Malgré une attitude assez distante envers autrui, il se sentira redevable, et sera reconnaissant, envers une personne l'ayant aidé, voire même lui ayant apporté un peu de considération.
Histoire :
12 décembre 2003, Finlande-
Ahiki versa un seau d'eau sur les pierres encore rouges. Dans un sifflement, le sauna s'emplit de vapeur. Son père poussa un long soupir avant de s'adosser contre la paroi de rondins.
-Alors, ça te fait quoi d'être un grand ?
-Je suis pas un grand, papa, j'ai que six ans.
-C'est déjà un an de plus qu'hier !
La porte s'ouvrit dans un chuintement. Sa mère passa la tête par l'embrasure.
-À table ! Venez vites, ça risque de refroidir.
Le jeune garçon se frotta le dos rapidement avec la serviette, pour enlever les quelques gouttes qui y avaient perlé, puis se rhabilla prestement. Il se blottit dans un lourd manteau, car s'il y a bien un pays où l'hiver était rude, c'était ici. Il courut se réfugier à l'intérieur de la maison, puis se fendit d'un grand sourire en voyant l'assortiment de plats, typiquement japonais, que lui avait concocté sa mère.
-Joyeux anniversaire, mon chéri !
Son père et sa mère étaient tout les deux natifs du Japon, d’où ils étaient partis quelques années plus tôt. Ayant tenus à ce que leur fils conserve ses origines, ils lui avaient appris le japonnais en priorité, et le parlaient à la maison.
Une fois le repas fini, ils entamèrent un chant devant le gâteau. La journée était parfaite pour Ahiki.
4 Juillet 2010, Finlande-
Il venait de se lever. Il se passa une main dans les cheveux, alla jeter l'arme du crime -un kleenex- à la poubelle, puis se dirigea directement vers son ordinateur. Il lança simultanément internet, call of duty et world of warcraft en même temps, puis posa son casque sur ses oreilles.
Il avait à peine joué une heure qu'il entendit sa mère crier. Un hurlement vraiment fort, de ceux qu'elle ne poussait que lorsqu'elle était surprise, qu'il avait entendu même à travers son casque. Il descendit les marches de l'escalier en quatrième vitesse, pour voir avec horreur sa mère sous la menace d'une arme, tenue par un inconnu en parka beige. Il ne pipa pas mot, même en voyant son père surgir de la cuisine avec un rugissement, un couteau à la main. L'homme pressa la détente trois fois, et son père s'effondra comme une poupée de chiffon. Il tira alors une dernière fois, dans la tête de sa mère. Il grommela un juron, avant de s'avancer vers Ahiki et de lui flanquer un coup de crosse, qui l'assomma net.
6 Juillet 2010, endroit inconnu-
-Ah ! Tu es enfin rentré ? Deux jours de route... j'espère au moins que tu as réussi à avoir cet enfoiré de Tokida !
-Eh ben... non. Il nous a bien enculé. Il s'est jeté sur moi avec un couteau, j'ai du tirer.
-Bordel ! Dans ce cas là, c'est quoi, sur la banquette arrière ?
-Son fils... une moindre compensation, mais c'est encore çà.
-20 minutes plus tard-
-Putain ! Tu sais bien que ce n'est pas encore opérationnel ! Tu pourrais tuer le gosse en lui injectant ça !
-Au pire, ça ne me gêne pas. Mais il faut tester cette formule de démultiplication sensorielle.
L'homme se tourna vers lui.
-Tu vas voir, après ça, tu sentiras encore plus la douleur.
Ahiki sentit l'aiguille se planter dans sa peau. Puis sa vision se brouilla.
-Il devrait déjà commencer à réagir, non ?
-Bordel ! Ça ne marche pas ! Je crois qu'on l'a tué !
-Laissons le là un moment, voir comment ça évolue.
-4 heures plus tard-
Une vaste salle aux murs gris. Une chaise sur laquelle il était ligoté. Des traces de sang par terre. Une tables avec divers instruments de chirurgie. C'était tout ce qu'il voyait. Il écarta doucement les bras. Les attaches qui le maintenaient sur la chaise sautèrent dans un bruit métallique. Il se leva, saisit un scalpel sur la table et poussa la porte. Le garde qui se tenait derrière eut à peine le temps de se retourner que le scalpel se ficha dans son ventre. Ahiki avança dans le couloir. Tout les humains, qui qu'ils soient, y passèrent. Il donna un coup de pied dans une porte anti-incendie, qui s'ouvrit à la volée. Dix mètres plus loin, le garde saisit sa kalachnikov et posa son doigt sur la détente. Le jeune garçon prit son élan, franchit d'un bond la distance qui les séparaient, et lança un coup de pied latéral dans le visage de l'homme. Un fois le cadavre au sol, il fouilla la poche de l'homme et trouva un portefeuille et la clé d'une voiture. Il appuya sur le bouton et vit un coupé mercedes s'illuminer dans un petit bruit. Il s'assit à l'intérieur, tourna la clé dan le contact. Son père lui avait enseigné les bases de la conduite.
-20 minutes plus tard, aéroport d'Helsinki, Finlande-
Il allait retourner aux origines.
-Le premier vol à destination du Japon ? Il est dans dix minutes, en direction de Seikusu, monsieur.
La femme, qui ne devait pas gagner des masses dans ce travail, empocha le billet qu'il lui tendait, lui donnant un billet, et retourna à son ordinateur sans même vérifier son passeport.
Autres: Ahiki voue un véritable culte aux jeux de hasard. Il passe régulièrement un bout de temps au casino, et ne sort jamais sans avoir un paquet de carte, ou des dés, ou les deux dans sa poche. Il aime aussi beaucoup les jeux vidéos, se tenant régulièrement informé de l'actualité en ce domaine.
Pouvoirs: Ahiki dispose d'une force et d'une vitesse, sinon surhumaine, du moins accessible à peu.
Comment ais-je connu le fow? je vous suit depuis un bon bout de temps, je ne m'en souvient plus.
Pas de moyens de faire connaitre le fow autour de moi, dsl :/