Le plus grand arbre est né d'une graine menue. [Crystal]

Après avoir plaqué ma maitresse contre la paroi irrégulière de cette caverne volcanique, je lui enfonçais ma verge de demi-ange en érection avec passion dans son intimité bouillante et suintante de cyprine. J’avais pris une de ses cuisses fermes et généreuse à pleine main afin de facilité un peu plus mes mouvements dans son vagin déjà grand ouvert, tandis que mes coups de bassins s’enchainaient aussi rapide qu’intense. Crystal commença alors à gémir de plus belle et à pousser de véritables cris de plaisir pardessus mon épaule. C’était jouissif de l’entendre gémir ainsi, pour moi cette sensation était comme… La cerise sur le gâteau. Puis ces griffes dans mon dos s’enfoncèrent dans mon épiderme me griffant un peu, mais que superficiellement, aussi je n’y fis guère attention et continua de baiser la belle Dovahkiin comme un auroch, un auroch furieux.

Tout en là faisant onduler toute entière contre la pierre froide, je posais ma deuxième main sur sa joue avant d’embrasser ses délicieuses lèvres de nouveau avec une tendresse qui contrastait avec l’ardeur dont je faisais preuve en dessous du nombril. Après quelques secondes, ma main sur sa joue finit par couler sur la fine peau de son cou, puis sur son plexus solaire avant de glisser entre ces deux seins imposants dont les tétons tout durs touchaient les miens. La jeune femme continuait de crier son plaisir, elle criait de plus en plus fort en rythme avec mes mouvement de va et viens qui emplissaient son vagin jusqu’à lui défoncer son cul-de-sac vaginal. Crystal ne répondit pas à ma question de toute façon rhétorique, je savais qu’elle aimait quand je remuais mon gros membre gorgé de sang dans son intimité.

Depuis la première fois que j’avais pénétré en elle, j’avais senti à quel point ma belle maitresse avait faim de sexe et je devais combler cette faim dévorante de mon mieux. Combien de temps durant cette magnifique créature était resté seule dans sa grotte sans personne pour partager sa couche ou simplement lui tenir compagnie ? Je ne saurais dire… Je m’appliquais à bien faire plaisir à la jeune femme aux yeux azur et au corps de rêve, car je ressentais quelque chose de particulièrement intense avec elle que je ne ressentais pas avec les autres femmes. 

Chaque muscles de la Dovakiin se tendirent contre la roche rugueuse et froide, je pouvais sentir le plaisir la submerger tandis qu’elle collait chaque millimètre de son corps chaud au mien qui ne l’étais pas moins. A ce moment là, la belle poussa un hurlement de plaisir pardessus mon épaule qui alla résonner dans toute la grotte, puis elle jouit copieusement engluant tout mon sexe de cyprine qui faisait office de lubrifiant.

Cependant durant son orgasme, Crystal remuant contre moi se décolla de la pierre et tomba en arrière tout en m’entrainant avec elle… Ainsi nous nous retrouvâmes sur le sol mon corps pardessus le sien. Avec le plaisir qui m’enfumait délicieusement l’esprit, je pensais plus ce rapport de domination, pour moi du moment qu’on y trouve du plaisir c’est bien. De plus,  noyant mes yeux bleus dans ceux d’un azur magnifique de la jeune femme, elle me lança un regard plein d’un désir brulant.

Aussi je ne réfléchis guère plus au pourquoi du comment avant d’enfoncer de nouveau mon gros membre en elle pour recommencer à butiner son intimité avec une passion toujours plus déchainé de seconde en seconde. Ma belle maitresse se remit alors à crier de plaisir à mesure que j’allais et venais dans son vagin chaud et humide, en voulant toujours plus elle entoura mon bassin de ses jambes m’incitant à carrément la défoncer. Continuant de la baiser comme un beau diable, j’enfouis ma tête dans le creux de son cou afin d’embrasser sa fine peau légèrement rosé tandis que je remontais sensuellement sa chute de reins de mes doigts fin et habile pendant que la belle jeune se cambrait sous mes assauts intenses et rapides.

Je pouvais sentir une intense chaleur naitre entre mes reins, alors que nos deux cœurs battaient la chamade en harmonie l’un avec l’autre, je connaissais bien cette sensation délicieuse qui me prenait quelques secondes avant l’orgasme. Je ne pouvais plus me retenir et elle non plus apparemment, nous eûmes un orgasme simultanément.

-   Han !

 J’éjaculais plusieurs longs jets de  sperme chaud et épais directement dans son intimité que j’avais bien butiné. Alors même que je n’avais pas finis de jouir, j’allais déposer mes lèvres sur les siennes si pulpeuses afin de l’embrasser langoureusement après qu’elle ait poussé son cri de jouissance bien sûr. Ma langue se mit à danser dans la bouche de Crystal avec une certaine léthargie, ayant finis de libérer ma semence de Nephilim et après toute la vigueur que j’avais mis dans nos ébats je pouvais me permettre d’être un peu léthargique. Après être resté quelques secondes sur le corps de Crystal en reprenant mon souffle, je me serais retiré, mais la belle Dovahkiin me retenait toujours avec ses jambes autour de mon bassin me retenant encore en elle.

-   Ai-je réparé ma faute maitresse ?

Il éjacula en elle, et ce fut terminé. Crystal ne tarda pas à le repousser, guère à l’aise dans l’idée d’être dessous, d’être sous cet homme. La douceur la dragonne était fluctuante, et elle repoussa assez sèchement, avant de se relever. Elle se tint debout, et ses plaques dragoniques vinrent à nouveau à recouvrir certaines parties de son corps, tandis que ses ailes se remirent à remuer, l’époussetant. Elle porta ensuite son regard vers Edean, et haussa lentement les épaules :

« Elle l’est... Pour l’heure. »

Crystal s’étira ensuite. Il faisait toujours aussi chaud dans ce volcan, et, dehors, la nuit était tombée.

« Maintenant, repose-toi, l’entraînement commencera demain aux aurores. »

La dragonne s’envola élégamment, sans véritablement attendre sa réponse. Aurait-il pu répondre qu’elle ne s’en serait guère souciée. L’homme allait devoir apprendre à vivre avec une femme comme elle. Crystal était solitaire et arrogante, et se moquait bien des émotions de cet être. Pour elle, il restait inférieur, insignifiant. Son seul intérêt était de pouvoir la soulager sexuellement, mais, s’il pensait pouvoir s’attacher à elle, il se trompait. L’amour n’était pas un sentiment que Crystal avait en haute estime. Seule comptait la survie, et, pour survivre, il fallait être puissant. Les attaches sentimentales n’étaient que des boulets qui vous retenaient et vous ralentissaient.

Elle s’envola dans le ciel, et se posa sur la cime d’une montagne, voyant au loin le soleil se coucher, défiant l’obscurité et les nuages. Une vue apocalyptique, sombre, empreinte d’une certaine forme de poésie. Là, entre ciel et terre, Crystal ne voyait plus le plancher des vaches, ni même le ciel étoilé. Le vent soufflait contre son corps, faisant remuer ses ailes, mugissant autour d’elle. La Dovahkiin ferma les yeux, humant l’air, croyant voir, entre les nuages, le visage de son père se dessiner. Xygga l’Ancien la regardait, et elle croyait le voir rire, se moquant de sa fille, de son attachement puéril et sentimental envers des êtres inférieurs, primitifs.

*Es-tu une humaine ou une dragonne ? semblait-il dire. Il faut que tu le retrouves, pas que tu perdes ton temps avec des incapables...*

Il se moquait d’elle. Espérait-elle donc faire une armée pour vaincre Ezeldur ? Une armée de moucherons ne viendrait jamais à bout d’une montagne. Elle devait continuer à s’entraîner, à se fortifier, jusqu’à être capable de le vaincre... De le retrouver, et de le détruire. Elle serra les dents, et le visage de son père, ce semblant de visage, se dissipa ensuite. Crystal médita, fermant les yeux, dans l’élément où elle était le mieux : au milieu du vent, là où les échos du Thu’um se répercutaient à elle. Elle s’abandonna dans les lamentations et les soupirs des temps anciens et des anciens seigneurs du monde.

Aux aurores, elle redescendit dans le volcan, atterrissant dans le cratère, retrouvant sans problème Edean.

« Nous allons commencer, Edean. Il est temps que tu entendes les échos du Thu’um. Ils sont puissants ici. »

Dès que j’eu fini de jouir copieusement en elle, Crystal me repoussa avec brusquerie, elle qui était si arrogante ne devait avoir que moyennement apprécier le fait que je me retrouve au-dessus d’elle pendant nos ébats. Pourtant c’était elle qui en entourant mon bassin de ses jambes m’avait retenu dans cette position, mais je commençais à prendre l’habitude que, lorsque nous baisions, elle me pousse avant et après. Je dû m’accrocher la paroi rocheuse pour éviter de m’étaler de tout mon long et tandis que la Dovahkiin se relevais, ses écailles bleus azur se remirent en place sur ces côtes et son entrejambe.

-   Elle l’est… Pour l’heure.

Me répondit-elle avant de s’étirer  devant moi comme si je n’existais plus, même si je me doutais quel s’en contre-fichait j’étais éblouis par ça beauté alors qu’elle tendait son corps de rêve l’espace d’une seconde ou deux.

-   Maintenant, repose-toi, l’entraînement commencera demain aux aurores.

Dit elle avant de s’envoler avec grâce ne laissant même pas le loisir de lui répondre, de toute façon ce n’était pas une question, qu’aurais-je bien pu lui répondre si ce n’est un « oui madame, bien madame ». Quoi qu’il en soit je me retournais pour la suivre des yeux dans le ciel nocturne jusqu'à ce qu’elle eut disparut de mon champ de vision, puis m’adossant à un pilier de la grotte je soupirais de lassitude en observant le firmament étoilé. C’était une véritable histoire de fou dans laquelle je m’étais embarqué, une histoire pendant laquelle j’avais déjà frôlé la mort a de nombreuses reprises et apparemment ce n’était pas près de s’arrêter.

Je ne suivais pas la Dovahkiin uniquement pour ces beaux yeux et son corps sulfureux, mais bien dans l’espoir d’apprendre même une infime partie du Thu’um, mais je voyais bien qu’elle, elle ne me gardait que pour le sexe mais je ne pouvais nier que moi aussi j’y prenais mon pied. Certaines personnes comparent la relation sexuelle à un combat où l’un domine l’autre, mais d’après moi la relation sexuelle s’apparente plutôt à une dance lors de laquelle les deux partenaires doivent agir ensemble pour obtenir quelque chose de sublime.

Crystal avait raison, il fallait que je dorme ne serait-ce qu’un peu pour être en forme pour demain, quittant le pilier, je m’approchais des gravures que la Dovahkiin avait faites dans la roche. Je les regardais encore une fois avant de m’assoir puis de m’allonger à coté d’elles. Certes j’aurais bien aimé dormir à coté de ma belle maitresse, mais cela ne changeait pas grand-chose au final, j’étais totalement nu et à même la pierre froide, mais l’air était si chaud dans ce volcan que je mis moins d’une minute à m’endormir.

A l’aube, je fus réveillé par la Dovahkiin qui vint se poser dans la grotte.

-   Nous allons commencer, Edean. Il est temps que tu entendes les échos du Thu’um. Ils sont puissants ici.

Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis-que j’allais chercher mon sabre katana qui trainait au sol depuis hier soir.

-   Je te suis.

Crystal se tenait face à l’homme, volant au-dessus de lui, et lui tendit une peau de bête. Elle lui demanda de l’enfiler, dans la mesure où ils allaient sortir, puis, une fois la chose faite, elle l’attrapa, et sortit du cratère, s’envolant pour rejoindre les cimes, là où elle avait médité cette nuit. Elle déposa Edean sur une plateforme enneigée. Le vent sifflait fort ici, et on pouvait voir le soleil se lever, ses rayons tentant de combattre les nuages qui flottaient ici.

« Nous sommes entre le ciel et la terre... Là où la magie est plus facile à percevoir. Il y a un Mot de Puissance à proximité. Je l’ai senti cette nuit. »

À proximité, sur un autre mont, il y avait une ancienne tour. Une tour de guet qui avait été bâtie par les habitants de cette région, des siècles auparavant... Avant qu’ils ne disparaissent et ne laissent derrière eux une région sinistre, une ville en ruines, et des monstres qui l’avaient envahi. La tour de guet avait été le refuge d’un dragon, et à, sa mort, son cadavre s’était progressivement transformé, jusqu’à former un Mot de Puissance. Maintenant, il y avait un autre dragon qui était près de la tour, surveillant le Mot comme si c’était son trésor. C’était le gardien à vaincre pour accéder au Mot... Mais, pour cela, il fallait commencer par en ressentir l’écho.

Crystal se tenait sur le rebord. Le vent faisait remuer ses cheveux. Une humaine normale aurait été morte de froid, mais, chez elle, le froid rebondissait sur son corps. Elle observa ce spectacle. Avec le soleil, tout le massif montagneux apparaissait, une succession de montagnes et de pics triangulaires s’étendant à perte de vue. Elle se retourna lentement vers son invité, son « apprenti ». Depuis quand se mettait-elle à former des gens, maintenant ? Dans sa tête, elle pouvait entendre une voix réprobatrice, qui prenait la forme de son père, pour lui rappeler qu’elle était en train de perdre son temps, qu’elle devait s’entraîner, retrouver le Magicien, et l’occire. Rien d’autre n’importait... Alors, pourquoi était-elle là ? Crystal chassa cette voix. Elle n’avait pas la réponse à cette question. Se comprendre soi-même était beaucoup plus difficile que ce qu’elle pensait.

*Je suis trop humaine, voilà la raison...*

La femme croisa les bras, et se mit à parler :

« Médite... Fais abstraction de tous tes sens, fais abstraction du vent qui t’irrite les yeux, fais abstraction des cheveux qui remuent sur ton visage, fais abstraction du froid qui te glace les os... Fais abstraction de tout cela, Edean, et tu sentiras l’appel du Thu’um. Absorbe-toi dans le monde de la magie, et laisse les échos du Mot t’appeler. »

Pour elle, cette méditation était enfantine, mais la première fois était toujours difficile... Du moins, c’est ce qu’elle pensait.

Je fus tiré d’un profond sommeil réparateur, pendant lequel je faisais de beaux rêves, par la Dovahkiin qui rentra dans son antre par le cratère au sommet du volcan aussi je me relevais le plus prestement possible. Sans même se poser, elle me tendit une peau de bête dont la fourrure protégerait du froid mon corps imberbe. Je la mis sur mon dos, nouant les deux pattes avant autours de mon cou et les deux pattes arrière autour de mon bassin.

Puis une fois que je fus prêt pour sortir dans la neige, Crystal me pris fermement dans ses bras et s’envola avec moi en direction des sommets enneigés par la neige éternelle comme si je n’étais qu’un fétu de paille pour elle. J’aurais bien sûr pus voler moi-même avec mes ailes d’ange, mais je ne dis rien car même si elle me serrait un peu trop fort au niveau des côtes, je profitais involontairement de cette proximité entre nos deux corps.

Lorsque nous fûmes arrivés, la Dovahkiin me déposa sur un petit plateau recouvert de neige, à la seconde où je quittais la chaleur de son corps, le froid environnant me prit d’assaut si violement que j’en fus jeté à genoux. Le vent glacial me fouettaient impitoyablement la face tandis-que je me mis à greloter et à claquer des dents, heureusement que j’avais la peau de bête sinon je crois que je serais mort sur le coup. Après le choc thermique qui aurait sans doutes été fatal à un humain lambda, je levais mes yeux vers le soleil levant dont les rayons peinaient à traversé les nuages pour venir réchauffer mon visage.

-   Nous sommes entre le ciel et la terre... Là où la magie est plus facile à percevoir. Il y a un Mot de Puissance à proximité. Je l’ai senti cette nuit.

Petit à petit je m’habituais au froid, mes tremblements se calmèrent peu à peu et je pus alors sentir la magie qui était omniprésente en ce lieu c’était comme si je nageais dans un océan d’énergie, je n’avais jamais ressentis ça.

-   Médite... Fais abstraction de tous tes sens, Edean, et tu sentiras l’appel du Thu’um. Absorbe-toi dans le monde de la magie, et laisse les échos du Mot t’appeler.

En effet mon corps en grande partie humain avait beaucoup de mal à se calmer dans des conditions si rudes, c’était une bataille contre moi-même qui s’engageait et qui menaçait de me déchirer l’esprit en mile morceaux. Néanmoins avant de sombrer dans la folie, je me laissais couler dans cet océan de magie et, alors que mon corps méditait plus ou moins bien en haut de la montagne enneigée, mon esprit était entrain de se noyer. La Dovahkiin pouvait me voir ouvrir la bouche pour chasser toute l’air que j’avais dans les poumons avant de cesser de respirer…

Je restais comme ça une ou deux secondes avant d’entendre ou plutôt de sentir non loin, sur une autre montagne de cette chaine une impressionnante source de magie, ce devait être ce que Crystal avait appelée les échos du Mot. Je me remis alors à respirer lentement arrivant enfin à faire abstraction de mes sens humains, puis je tournais la tête vers la jeune femme aux cheveux azurs que je trouvais toujours aussi attirante.

-   Je le sens, cette magie est si puissante… Le mot n’est pas loin de nous, nous ne devrions mettre que quelques minutes à vol d’oiseau.

Je ne me fais pas d’illusion, ce sera forcément dangereux pour ma vie cette histoire…

Toute la difficulté de la magie résidait là : c’est ce qu’on appelle la concentration magique. Il fallait tempérer l’usage normal de ses sens pour pouvoir se plonger dedans. De manière générale, la magie était intrinsèquement liée aux sens, aux émotions et aux sensations. C’est ce qui expliquait que les Pyromanciens, les magiciens reposant toute leur magie sur le Feu, avaient souvent des comportements excessifs. Crystal, était une adepte de la Glace, ce qui faisait qu’elle avait un tempérament plutôt calme et froid. Elle huma l’air ambiant. Pour elle, c’était aussi naturel que de saluer quelqu’un. Le Mot était proche, formant comme un phare de lumière dans le monde sombre et flou de la magie. Un Mot qui appelait le duo, un Mot qui leur demandait de venir, un Mot qui ne demandait qu’à être absorbé. Edean se mit à méditer, suivant les instructions de Crystal, et le ressentit également, indiquant qu’il était proche.

L’intéressée hocha lentement la tête. Aucun sourire ne vint éclairer son visage placide devant la rapidité de déduction du jeune Nephalem.

« Oui... C’est bien ça. Allons-y. »

Elle le transporta à nouveau, et ils se déplacèrent au milieu des monts enneigés, jusqu’à voir, au sommet d’une montagne, une tour en ruines. Crystal se posa rapidement à côté de cette dernière. Qu’un humain ait pu vivre ici lui semblait être impossible, tant l’endroit semblait impropre à toute forme de vie. Il y faisait un froid infernal pour des humains, et elle ne voyait aucune culture. Relâchant Edean, Crystal se rapprocha un peu de la tour. Elle était ouverte en deux, comme si toute une portion de la structure s’était écroulée. La neige envahissait cette dernière, et l’escalier en colimaçon menant au sommet de la tour était brisé. La Dovahkiin finit par hocher la tête, en comprenant qui avait bâti cette tour.

Il s’agissait des Grises-Barbes, un ordre de magiciens versés dans l’art du Thu’um. L’ordre avait été fondé par Jurgen Parlevent, un ancien capitaine de l’Empire d’Ashnard, qui avait eu une vision spiritualiste du Thu’um, voyant cette discipline magique comme un moyen de s’élever, de transcender sa nature d’être humain. Les Grises-Barbes étaient un ordre magique assez reculé. Crystal avait déjà eu affaire à eux. Elle n’avait jamais rejoint les Grises-Barbes, n’en voyant pas l’intérêt. Elle en revenait toujours à la même chose : son souci de vengeance excluait qu’elle perde du temps à former de jeunes Dovahkiin, ou à rejoindre un ordre magico-monastique qui essaierait de la dissuader de continuer sa quête du pouvoir et de la puissance.

Le Mot de Puissance qui était ici était déjà connu de Crystal. C’était la seule explication justifiant le fait qu’elle laisse Edean s’en emparer. Sa main se tendit vers une stèle contre le mur.

« Le Mot est ici. Cependant, ce n’est qu’en connaissant la langue des Dragons qu’on peut s’en emparer... Pour ça, il te faudra une âme de dragon, qui te permettra d’utiliser le Mot, de le comprendre, et de t’en servir par la suite. »

Crystal sentait une force se rapprocher rapidement.

« Les Mots n’attirent pas que les Dovahkiin, ce sont des forces naturelles dragoniques... Et un dragon veille sur son Mot comme s’il s’agissait de son trésor. »

Le dragon se mit alors à rugir, signe qu’il était très proche... Et Crystal le vit ensuite se poser sur la tour. C’était un épais dragon rouge qui se posa depuis une ouverture de la tour, crachant un jet de feu incandescent dans la tour. Crystal tendit sa main, et un bouclier magique se forma, repoussant les flammes, qui la léchèrent, elle, et Edean, venant carboniser la neige. Le dragon rugit à nouveau en s’envolant.

« Il n’y a qu’en le tuant que tu pourras récupérer son âme. Si je le tue, c’est moi qui l’avalerai. »

C’est ainsi que ça fonctionnait.

Alors que je méditais à genoux et à moitié mort de froid dans la neige éternelle qui enveloppait cette montagne, Crystal restait de marbre à coté de moi, son beau visage ne laissait transparaitre aucune émotion. Puis une fois que j’eu réussi à surmonter mes sens et que j’entendis les échos du Mot de puissance résonner en moi, la dovahkinn, sans même attendre que je ne me relève,  m’entoura de ces bras pour s’envoler avec moi.

Durant ce court instant pendant lequel je me blottis contre le corps toujours aussi chaud de ma maitresse et après le froid mordant que j’ai dû subir j’en profitais allégrement, mais je n’étais pas au bout de mes peines. Nous filions à toute allure vers le mont où était situé ce Mot de puissance, en tournant un petit peu la tête je pus apercevoir une sorte de tour en ruine plantée dans la neige  non loin du sommet. Ce ne devait pas être des humains normaux qui ont construit ça ici, mais ce qui importait c’était que la source d’énergie était dedans.

Une fois que la dovahkiin se fut posée non loin de la tour, je me mis à frémir non pas parce que je quittais la chaleur du corps de la jeune femme, mais bien de peur car je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre ici. Aussi dès que Crystal me lâcha, je me mis en position de combat et raffermis ma prise sur la poigné de mon katana, même si je me doutais au fond de moi que je n’étais au final qu’une insignifiante marmaille. Quoiqu’il en soit j’emboitais le pas de Crystal qui pénétra dans l’édifice en ruine d’ une démarche assuré. La dovahkiin leva alors sa main en direction d’un des murs, un mur en arc de cercle dans lequel étais gravé des symboles qui ressemblait a ceux que Crystal m’a montré dont l’un d’entre eux brillais d’une lueur étrange.

-   Le Mot est ici. Cependant, ce n’est qu’en connaissant la langue des Dragons qu’on peut s’en emparer... Pour ça, il te faudra une âme de dragon, qui te permettra d’utiliser le Mot, de le comprendre, et de t’en servir par la suite.

Je fis quelques pas en direction du mur et approcha ma main des symboles gravés dans la roche, je les effleurais du bout des doigts, mais ils ne rencontrèrent que la roche inerte et froide.

-   Les Mots n’attirent pas que les Dovahkiin, ce sont des forces naturelles dragoniques... Et un dragon veille sur son Mot comme s’il s’agissait de son trésor.

En effet un rugissement semblable à un coup de tonnerre éclata tout près de nous et me fis faire volt face pour apercevoir un énorme dragon rouge foncer droit sur nous, j’avais déjà affronté un dragon et j’avais faillis me faire gober. En moins de deux secondes le dragon fut au-dessus de nous et cracha un flot de flammes sur Crystal et moi-même, mais la dovahkiin invoqua une sorte de bulle de protection qui enveloppa nos corps pour nous protéger du feu.

Je lui décochais un regard incrédule, il fallait que je tue ce monstre et en plus je ne pouvais pas compter sur son aide ?

-   Dovahkiin ! Aav Dilon !

Rugit le dragon en virevoltant autour de la tour en ruine, il attendait patiemment que nous nous décidions à sortir pour sans doutes nous noyer sous un déluge de flammes ou bien nous croquer d’un coup de dent. Je ne comprenais pas la signification de ce qu’il voulait dire, mais il semblait nous invectiver de sa voix puissante car Crystal et moi-même sommes techniquement tous les deux des Dovahkiin, des enfants de dragons.

Me servant de mes ailes d’ange je sortis en trombe de la tour, à peine fus-je sortit que le dragon m’accueillit à grand coups de flammes, mais heureusement pour moi je pus éviter de finir rôtis en faisant un tonneau sur le coté. Le feu passa à quelques millimètres de mon corps avant d’aller carboniser la neige juste sous moi et tandis que je m’en sortais miraculeusement sans la moindre brulure, je prenais de l’altitude pour arriver au niveau du monstre.

Celui-ci se jeta alors sur moi toutes griffes et dents sorties. Il était rapide ce lézard et je ne pus l’esquiver cette fois, mais je réussi néanmoins à lui faire dévier la tête au dernier instant en donnant un coup de sabre désespéré contre sa mâchoire. Malgré tout mon sabre ne fit que glisser sur les écailles du dragon alors que ces griffes que je n’avais pus ni dévier ni esquiver s’enfoncèrent dans ma chaire comme dans du beurre.

J’hurlai de douleur en retombant dans le neige le corps lacéré tandis que le dragon semblait ricaner, ricaner de me voir choir aussi facilement. Mon sang rouge tachait la neige blanche et formait une flaque dans laquelle je baignais à moitié inconscient. Cependant, je n’étais pas encore tout a fait mort et bien trop faible pour me remettre debout tout de suite, j’utilisais mon pouvoir de télékinésie pour balancer un gros rocher sur le dragon.

Comme je m’en doutais, mon rocher se brisa en milles morceaux contre le crâne de ce dragon, mais cela l’interrompit dans son jet de flammes, il devait rager de ne pas réussir à me rôtir sur place. Ma vue était encore légèrement brouiller quand je le vis se poser juste devant moi pour me mordre, mais dès qu’il ouvrit sa gueule, je tendis le bras droit pour lui enfoncer la lame de mon katana dans la gorge. Je retirais ma main aussi sec et ce fus au dragon d’hurler de douleur et à moi de ricaner, il fint par tomber à mes pieds, la gorge cisailler.

Je parvint à me remettre debout en titubant à moitié, ce combat avait été court, mais je l’avait échappé bel il ne faut pas le nier. Le cadavre du dragon se mit a s’embraser, et je sentis une onde de magie pur venir du cadavre pour m’envelopper d’une lumière violine et brillante c’était  sans doute l’âme du dragon que je capturais. Du dragon il ne restais plus que les os quand j’eu finit de boire son âme et c’était spectaculaire, mais à présent je me sentais en pleine forme comme si le fait de boire l’âme du dragon m’avait rendu un peu plus fort.

Laissant les os de dragons là où ils gisaient, je retournais dans la tour en ruine depuis laquelle Crystal avait pu observer le combat. Je passais devant elle sans pouvoir m’empêcher de loucher sur sa poitrine arrogante se qui eu pour effet de bander mon sexe que je ne pouvais cacher sous un vêtement.  Rougissant légèrement, je détournais le regard et sans mot dire je m’avençais en direction du mur en arc-de-cercle.

Les lettres brillantes se mirent à trembler à mon approche et quand je tendis le bras pour les frôler des doigts, un flux d’énergie magique pur me pénétra et je pus lire et comprendre ce mot que je venais d’absorber.

-   Yol… le feu…

Dis –je avant de me retourner vers Crystal.

Crystal laissa Edean se battre, veillant à ne pas intervenir. Son adversaire était un jeune dragon, aux écailles peu résistantes, ce qui lui offrait toutes ses chances... Mais il restait malgré tout un dragon, un seigneur du ciel, dont les hautes ailes chevauchaient et englobaient le monde. Les jets de feu fusèrent, illuminant les nuages. Sortant de la tour tranquillement, Crystal observait le combat. Il avait déployé ses ailes d’ange pour atteindre le dragon, mais les deux se retrouvèrent assez rapidement au sol, le dragon poussant Edean, l’écrasant sous toute sa musculature. Ils heurtèrent violemment le sol, faisant voler de la neige un peu partout, notamment sur le corps de la Dovahkiin. Elle n’avait pas bougé, se contentant de cligner légèrement des yeux. Le froid ne lui faisait pas peur, et elle décroisa les bras. Le sang d’Edean était en train de rougir le sol, et, dans un ultime sursaut, profitant de l’arrogance du jeune dragon, convaincu de dévorer son cadavre, il usa de son katana pour transpercer sa nuque, s’enfonçant entre les écailles.

Le dragon poussa un grognement de douleur en se retirant instantanément, son sang se mettant à fuser à toute allure. Crystal aurait peut-être dû se sentir triste à la vision d’un tel spectacle, mais, en réalité, elle ne ressentait rien. Ce dragon avait commis une erreur. Il aurait pu tuer Edean dès qu’il avait planté ses griffes dans son corps rachitique, ce faible corps d’humain. Il avait hésité, préférant dominer l’Ange de toute sa stature, et il en avait payé le prix fort. On ne sous-estimait jamais sa proie quand on était un prédateur, un conquérant et un seigneur. Le dragon mourut lentement, et, comme prévu, le rituel initiatique s’engagea, le Dovahkiin prenant son âme. La magie se mit à tourbillonner autour de lui, provoquant de vifs mouvements d’air, soulevant les cheveux de Crystal. L’âme du dragon se retrouva dans le corps d’Edean, et, dans la tour, la Stèle se mit à s’illuminer. Quand Edean s’approcha, l’âme du dragon fut utilisée pour lui permettre d’acquérir une partie du savoir du Thu’um. L’âme retourna au monde magique, et, en échange, Edean, qui avait été soigné par cette âme, reçut un Mot.

« Yol… le feu… » expliqua-t-il.

Crystal hocha lentement la tête, venant poser sa main sur l’épaule de l’homme. Pendant un temps, elle avait vu les yeux puissants d’un Dovahkiin, la flamme du Dragon brûlant dans ses yeux... Un spectacle infiniment mieux que les yeux bleus qui l’habitaient habituellement. Elle voyait la force en lui, et elle se rapprocha encore, son corps venant se coller au sien, au milieu de cette tour en ruines, au milieu de la neige qui s’amoncelait entre leurs êtres. La Stèle vibrait encore de magie, les forces du dragon les enveloppant.

« Le feu... Ton premier Mot, Edean, tes premiers pas pour devenir un Dovahkiin... »

Qu’avait-elle encore à lui apprendre ? Il avait maîtrisé un Mot, et le Thu’um était un courant qui ne supportait pas ceux incapables de le remonter seuls. C’était à lui de faire sa propre voie, à lui de remonter le long du Thu’um, de le découvrir, de s’en imprégner... Mais ça n’empêcha pas Crystal de tendre son autre main, d’agripper ses cheveux, et de l’embrasser sur les lèvres, se collant à lui. Sa langue fila dans sa bouche, et elle poussa un léger gémissement de plaisir, étouffé dans sa bouche.

Le baiser se rompit au bout de quelques secondes, et son autre main, celle restée sur son épaule, griffa légèrement son corps.

« Yol... » murmura-t-elle.

Elle maîtrisait les Mots de Puissance depuis bien plus longtemps que lui, notamment leur intensité, et le Mot agit, venant faire brûler ses vêtements, le déshabillant intégralement en quelques secondes, son corps nu venant se blottir à elle. Toutes ses écailles se retirèrent alors, la dévoilant également nue, la virilité de l’homme glissant près de son bassin.

« Fais-moi l’amour, Edean... Honorons ensemble ta victoire. »