Le plus grand arbre est né d'une graine menue. [Crystal]

Sur ces terres sèches et rugueuses des landes dévastées, une caravane de marchand entreprenait l’intrépide périple de la cité état de Nexus, qui était la plus grande puissance économique de Terra et l’empire d’Ashnard qui était la puissance la plus étendue de Terra. Ce voyage était périlleux car, pour faire la jonction entre ces deux royaumes, il fallait nécessairement passer par les landes dévastées dans lesquels errait des monstres plus ou moins sanguinaire et dangereux. De ce fait, pour protéger la caravane, les marchands avaient investi dans une compagnie de mercenaire dans laquelle je m’étais incrusté en tant qu’homme d’arme pour une paye de 30 pièces d’or une fois arrivé, il faut bien vivre. Nous étions une dizaine de mercenaire à composer cette petite milice marchande, il y avait des soldats d’expériences ayant déjà servi dans plus d’une bataille et qui à présent offraient leurs service eux plus offrant. Les rois levant de grandes osts en temps de guerre, mais une fois la paix retrouvé, débauche un grand nombre d’homme et ceux qui n’arrive pas à revenir à la vie civil ou qui se plaise à se battre et à piller des villages, deviennent mercenaires.

Nous étions donc en route vers Ashnard, le début du voyage c’était plutôt bien dérouler, mais nous étions encore loin de notre destination et nous approchions d’une zone à risque au pied d’un immense volcan, il fallait donc rester sur nos gardes. J’étais assis à sur le dernier chariot pour sécurisé l’arrière du convoi, avec une légère cotte de maille sur le dos, un casque simple et mon fameux sabre  la ceinture, ainsi que des jambières et des bottes de cuir, j’étais paré au combat. Je ne m’étais jamais aventurer aussi près des volcans et malgré que j’essayais de ne rien laissé transparaitre, au fond de moi j’avais peur, comme tous le monde j’avais entendu des histoires sur les dragons qui hantaient ces lieux aux temps jadis. Cependant passer par là va nous faire gagner une demi-journée de voyage et pour les marchands qui nous employais, « le temps, c’est de l’argent » et depuis le temps je crois avoir saisi la mentalité des négociant Nexusiens qui pensent que tous est monnayable.

Soudain je vis une flèche passer sous mon nez pour abattre le sergent monté juste en face de mon chariot, celui-ci fut touché à la gorge et n’émis qu’un petit gargouillis d’agonie avant de tomber de cheval. L’instant d’après j’entendis d’autres cordes claquer et siffler en direction du convoi, pour éviter de finir transpercé par une flèche sortie d’on ne sait où, je dépêchais de me cacher derrière le chariot à l’abri duquel j’attendis, sous le choc, que cesse cette pluie de projectile meurtrier. Au bout d’un moment je n’entendis plus rien, je relevais la tête hors de ma cachette vis une poigné de grand humanoïde à la peau plus noire que la suie, aux cheveux plus blanc que les miens et aux oreilles pointue se diriger vers la caravane. Pendant quelques secondes, je fus quelques peu tétanisé à la vue de ce qui me semblait être des elfes sombres, bientôt, les quelques survivants de la pluie de traits durent se battre au corps à corps, mais les elfes sombre maîtrisaient encore mieux l’art de l’escrime que celui du tir à l’arc.

Ce qui me tira de mon état fut quand l’un d’eux sauta pardessus ma cachette pour atterrir juste devant moi, vif comme l’éclair il me balança un coup de taille visant à me sectionner en deux au niveau du bassin que réussi à parer au dernier moment. Cela provoqua un grand bruit de métal frappant le métal, l’elfe face à moi sourit avant de faire un pas sur le coté pour assener une pluie de coups d’épée, en l’espace d’une milliseconde j’étais désarmé, à genoux et blessé à divers endroit ou le fer de l’épée était parvenue à mordre ma chaire. Mon adversaire allait m’achever quand le mélange de douleur insupportable de désespoir et la proximité de la mort me fit venir un mot inconnu des tréfonds de mon être, mot dont je ne souviens même plus.
Je le chargeais de toute la force de ma haine avant de le crier, je criais si fort que ça me déchira la gorge et sentant mes dernières forces se consumées, je perdis connaissance.

Dans une région désolée et inhospitalière, une caravane marchande fut attaquée par des bandits qui se rendait dans la région pour rechercher un trésor dans une ville en ruines. C’était une ancienne cité naine, qui avait du fermer après une violente éruption volcanique du volcan à côté, éruption provoquée par les nains. À force de tailler dans le sol, les nains avaient provoqué un séisme qui avait provoqué une violente éruption volcanique. L’endroit était assez mal famé, comprenant des clans orcs réfugiés dans la ville et alentour, dans d’anciennes forêts ravagées par les flammes des éruptions volcaniques. C’est dans cette région que Crystal avait attrapé plusieurs bandits, se nourrissant de leurs carcasses en les emmenant dans le centre du volcan, où elle les avait attachées, avant d’hiberner. Les bandits n’avaient pas osé l’attaquer, car il aurait fallu se ruer dans le volcan, où les monstres étaient les plus puissants, tout en se heurtant à un solide dragon.

Crystal s’était réveillée il y a trois jours pour dévorer le dernier elfe encore en vie de cette bande de mercenaires. Elle avait adopté sa forme de dragon rouge, un dragon de Feu. Elle sommeillait donc dans les volcans et les régions chaudes, et dormait sur une sorte d’île rocheuse encerclée par des rivières de feu et des geysers. La chaleur était insupportable pour de simples humains, et elle avait donc abrégé les souffrances de l’elfe. Sous sa forme de dragon, elle n’avait laissé que quelques restes, dévorant également les os, s’abreuvant du calcium qui s’y trouvait, avant de retourner dormir. Crystal profitait de cette hibernation pour sommeiller, et restaurer sa puissance magique. Le cycle d’une dragonne aussi âgée qu’elle incluait de longues séances d’hibernation dans des éléments naturels qui lui étaient favorables.

Ainsi, quand les bandits attaquèrent la caravane nexusienne, Crystal n’intervint pas sur le coup. La dragonne dormait dans les profondeurs du volcan, au milieu des rivières. Sa respiration était lourde, et la chaleur formait comme une sorte de cocon qui l’étouffait, la faisant plonger avec joie dans un sommeil profond... Un sommeil dont elle fut arrachée en sentant une sorte d’ondulation, d’impulsion. Le souffle de Crystal se durcit, et elle ouvra l’un de ses yeux, en émettant un grognement. Crystal attendit encore un peu, puis entreprit de se hisser sur ses lourdes pattes, déployant lentement les ailes. Non, elle n’avait pas rêvé, elle avait bien senti quelque chose. La Dovahkiin hésita un peu, puis déploya ses ailes, et sortit.

Cette impulsion ne pouvait appartenir qu’à un Dovahkiin, et était proche. Dans un rugissement, Crystal, sous sa forme de dragon, sortit du volcan, déployant ses ailes, et tournoya dans les airs, avant de se redresser, et de s’avancer. Depuis les hauteurs, elle aperçut les plaines cendrées, la cité naine en ruines, qui disparaissait dans le sol, et une route. Peu de caravanes l’empruntaient, mais elle pouvait voir les cadavres... Ainsi que des tigres à dents de sabre, particulièrement gros, qui étaient en train de dévorer les cadavres. Crystal se rapprocha rapidement, en poussant un nouveau rugissement. En sentant cette présence massive se rapprocher, les animaux n’hésitèrent pas longtemps, et se dépêchèrent de s’enfuir.

Crystal reprit son apparence humaine, et se posa au milieu de la caravane. Il s’agissait probablement de marchands, et tous étaient morts, de même que leurs agresseurs. En inspectant les cadavres, Crystal reconnut de curieuses traces : du sang jaillissant des narines et des oreilles, comme si une impulsion avait fait éclater une partie de leurs cerveaux, provoquant des traumatismes cérébraux qui les avaient tués sur le choc.

*C’est un Cri...*

Elle ne l’avait pas rêvé. Il y avait là une véritable scène de massacre, et quelqu’un qui manipulait le Thu’um, qui avait des affinités avec cette branche obscure et méconnue de la magie. Les bandits s’étaient enfuis, volant quelques trésors, et avaient laissé les tigres de la région se nourrir des cadavres. Certains avaient commencé à les manger, et ils reviendraient très certainement quand Crystal s’en irait. La redoutable femme s’avançait parmi les corps, et ne tarda pas à repérer celui qu’elle cherchait.

Elle reconnut immédiatement sa nature angélique, et l’observa silencieusement.

*Le Thu’um... Je sens son affinité...*

Les Dovahkiin n’étaient pas légion. En rencontrer un était un véritable exploit, un curieux coup du sort, dans un endroit loin de tout. Silencieusement, Crystal tendit sa main, et envoya une onde de magie blanche qui frappa le corps de l’homme, afin de l’aider à cicatriser. Étant de nature angélique, il était normalement plus résistant que les humains lambda, ce qui devrait l’aider à rapidement se remettre sur pied.

Face à lui, Crystal l’observait, attendant silencieusement.

Tout était devenu noir, je ne sentais plus rien, j’étais bel et bien inconscient allongé sur le dos à côté du chariot vidé de ses marchandise tandis-que je me vidais de mon sang qui coulait goute par goute de mes nombreuses plaies ouvertes. Ma dernière vision juste avant de perdre connaissance a été de voir mes adversaires s’effondrer pour mordre la poussière tels des pantins désarticulés, mais j’étais si faible que je m’effondrais moi aussi. De nature angélique, j’étais plus résistant qu’un humain, mais là, un humains serait déjà morts à ma place et moi je n’allais plus tarder, pourtant je sentis mon esprit réintégrer mon corps pour surgir de la torpeur dans laquelle j’étais plongé.  Ouvrant les yeux, je vis une femme m’observer de manière dubitative, je baissais le regard sur mon corps, pour me rendre compte que mes blessures avaient miraculeusement cicatrisé, la jolie femme face à moi avait dû user de magie blanche pour me soigner.

Je relevais mes yeux vers les siens et esquissa un sourire de gratitude, mais je perçu bientôt une puissante aura émané de cette femme, je n’avais jamais côtoyé une telle puissance, celle-ci aurait pu faire pâlir les dieux eux même. Si je n’avais pas été si faible, je me serais au moins mis debout, mais là j’étais encore un peu sous le choc, même si ça ne tarderait pas à aller mieux, aussi je restais là allongé au sol à dévisager ma sauveuse d’un point de vue en contre-plongée. Une chose était certaine, elle était aussi belle que dangereuse, me dis-je tandis-que mon regard remontait ses jambes fines recouverte d’écaille jusqu’à mi cuisse avant de se rejoindre pour former de superbes hanches. Puis mon regard se mit à glisser sur son magnifique ventre plat à la peau blanche laissé à l’air libre, avant d’arriver à sa poitrine généreuse dont seulement les tétons étaient masqués par quelques écailles bleues. Par-dessus ses orbes de chaires, elle avait des épaules et des bras certes féminins, mais sans aucun doute puissants, des écailles bleues recouvraient ses avant-bras et ses mains alors que deux ailes de dragon de la même couleur jaillissaient de ses épaules. Son cou gracile était également recouvert d’écailles, mais elle avait un joli visage avec deux beaux yeux d'un bleu azur surmontés de fins sourcils, d’un petit nez et de lèvres pulpeuses, le tout encadré d’une chevelure bleu de laquelle sortaient deux cornes un peu plus sombre.

En d’autre termes elle était à la fois divinement belle et diablement puissante, mais elle n’était ni ange ni démone, je ne savais pas ce qu’elle était, néanmoins la présence sur son corps d’écaille, de cornes et d’aile me fit penser que j’avais en face de moi une demi dragonne. Je n’avais encore jamais rencontré de demi dragon, aussi je ne savais pas si elle serait amicale ou belliqueuse, en sachant bien sûr que si elle aurait voulu me tuer elle ne serait tout simplement pas venue.

-   Qui…Qui êtes vous ?

Dis-je d’une voix faible et un peu cassée après le cri que je venais de pousser, d’ailleurs c’était quoi ce cri ? Ca m’était venu instinctivement, je ne savais pas que j’avais ce pouvoir en moi, et encore moins que je serais sauvé par une demi dragonne… Encore trop faible pour me lever, je jetais un coup d’œil aux alentours, et je vis les corps de mes camarades baigné dans leurs sangs, certains était déjà à moitié dévoré par des charognards que ma sauveuse a dû faire fuir, j’aurais donc été dévoré vivant si elle n’était pas venue.

-   Pourquoi vous m’avez sauvé ?

Le jeune homme ne tarda pas à émerger du sommeil dans lequel il était plongé. Crystal l’observait silencieusement, tout en restant attentive à ce qui se déroulait autour d’elle. Elle était loin d’être rassurée, car cet endroit était dangereux. Des monstres pouvaient surgir à tout moment, ou d’autres pillards. Rien que Crystal ne soit en mesure d’affronter, bien sûr, mais elle tenait à éviter des combats inutiles. Cet homme assoupi devant elle maîtrisait le Thu’um, et cette information était suffisamment cruciale pour qu’elle ait envisagé de lui venir en aide. Guère patiente, et soucieuse de retourner bénéficier de la chaleur de son volcan, Crystal laissa à cet homme une minute pour se réveiller, avant de l’abandonner à son sort. Fort heureusement pour lui, l’homme se mit à émerger, son regard glissant des jambes de Crystal à sa tête.

Silencieuse, la Dovahkiin observa l’homme se réveiller. C’était presque un ange, et, en le voyant de si près, Crystal voyait bien qu’il s’agissait d’un Nephalem. Un semi-ange, un bâtard, mi-humain, mi-ange.

« Qui…Qui êtes vous ? » demanda-t-il d’une voix faible.

Crystal ne répondit pas, penchant la tête sur le côté, se demandant bien, également, qui était cet individu. Il ne chercha même pas à la remercier, ce qui ne l’étonna guère. Les anges n’étaient pas connus pour être des individus très respectueux, et celui-ci semblait visiblement croire qu’il allait de soi qu’on doive le secourir. Pour Crystal, se faire sauver par quelqu’un d’autre était particulièrement honteux, une sorte de forte humiliation. C’était, en quelque sorte, une manière de dire que vous n’étiez pas suffisamment doué pour survivre sans devoir dépendre de quelqu’un d’autre.

La voix de l’homme était éteinte, silencieuse, et il était visiblement encore trop affaibli pour réussir à se relever. Des cendres et de la poussière tourbillonnaient dans ce paysage sinistre et apocalyptique. On voyait, ici et là, les restes de colonnes et d’arches en pierre et en marbre, qui faisaient probablement jadis partie d’une route commerciale, avant que celle-ci ne soit abandonnée, ravagée par le temps et les éruptions volcaniques à proximité. Le ciel était chargé de nuages noirâtres, et Crystal sentait, le long de son corps, la délicieuse caresse du vent. La femme dragonne appréciait cela : la puissance des éléments, plonger dans la Nature, s’en imprégner.

« Pourquoi vous m’avez sauvé ? » s’enquit alors l’homme.

Crystal ne sourit pas, et l’observa silencieusement.

« Je suis Crystal, répondit alors la jeune femme. Et je ne t’ai pas sauvé. Les bandits étaient partis quand je suis arrivée. »

Il n’était pas vraiment nécessaire de mentionner les tigres à dents de sabre. Ces derniers avaient fui à toute allure, et reviendraient après s’occuper des cadavres, évitant ainsi que des créatures nécrophages ne débarquent dans la région. Crystal battit légèrement des ailes, et se retourna, se mettant à marcher autour de l’homme, sans rien dire, laissant planer quelques secondes.

« Tu as utilisé un sort magique qui m’a appelé, voilà tout. Je suis sortie de mon sommeil pour voir qui tu étais, et pourquoi un homme aussi faible que toi pouvait connaître le Thu’um. »

Allongé sur une ancienne route commerciale délabrée au pied d’un chariot de bois et entouré des corps sans vie des marchands, je regardais la femme-dragonne avec interrogation, sans son intervention je ne serais sans doutes plus de ce monde à l’heure qu’il est. Elle ne répondit pas immédiatement à mes questions, elle devait probablement ce demander la même chose que moi tandis qu’elle m’observait en penchant légèrement la tète sur le coté de manière interrogative. L’océan de ses yeux azur était plongé dans les miens comme si elle cherchait à lire dans mon âme, mais quand j’esquissais un sourire plein de gratitude, elle ne répondit pas à mon sourire, n’affichant qu’une figure de marbre.

Après plusieurs secondes, la femme-dragonne finit par me répondre en m’indiquant son nom, Crystal elle s’appelait, et m’expliquant que les bandits étaient tout simplement déjà partit à son arrivé, elle en concluait qu’elle ne m’avait pas sauvé. Nonobstant, j’étais persuadé que je n’aurais pas survécu à mes blessures si elle ne m’avait pas soigné et de toute manière, même si j’y avais survécu, je n’aurais pas fait bien long feu tout seul dans l’une des régions les plus dangereuses des landes dévastées. Alors que j’étais toujours au sol, sentant mon énergie revenir peu à peu, Crystal déplia ses grandes ailes bleues et, les faisant battre nonchalamment dans la douce brise qui soufflait sur la région, elle se mit à marcher autour de moi sans me lâcher du regard tel une prédatrice avec sa proie.

-   Tu as utilisé un sort magique qui m’a appelé, voilà tout. Je suis sortie de mon sommeil pour voir qui tu étais, et pourquoi un homme aussi faible que toi pouvait connaître le Thu’um.

C’est vrai que face à elle je n’étais qu’un insecte sous son pied qu’elle pouvait décider à tout moment d’écraser comme si de rien n’était, en tout cas face à elle l’adjectif faible m’était bien approprié car dans un combat en face à face, je n’aurais pas tenu deux seconde. Quant au Thu’um, cela me rappelais quelque chose, quelque chose de lointain, de si lointain que je ne me souvenais pas exactement de ce qu’il s’agissait, je me souviens juste que j’avais déjà entendu ce mot alors que j’étais tout bébé. Avant de répondre je regroupais mes forces encore faibles pour me remettre enfin debout, ce ne fut qu’après quelques titubations que mon sens de l’équilibre reprit le dessus, déjà qu’elle m’avait trouvé en piteux état, je ne voulais en plus me casser la binette à ses pieds.

-   Le Thu’um… je me souviens en avoirs entendu parler, mais je n’arrive pas à me souvenir de quoi il s’agit.

Dis-je tout simplement, avant de me retourner pour aller ramasser mon sabre qui trainait un peu plus loin et regardant encore une fois les chariots volé, les corps sans vie, la mare de sang sur cette je me demandais ce que nous allons faire.

-   Tout d’abord laisse moi te remercier, car même si les bandits n’étaient plus là à ton arrivé, ton intervention a été salutaire.

Je disais ça sans plus afficher le moindre sourire, mais je pensais vraiment ce que je disais.

Lentement, l’homme, qui oublia de se présenter, alors que Crystal l’avait fait, se releva. Bras croisés, Crystal l’observait. Elle avait senti cette aura angélique en lui, et, malgré ses airs, elle voyait en lui l’image classique des anges arrogants et supérieurs. Crystal n’aimait pas beaucoup les anges. Elle les aimait en fait autant qu’elle appréciait les démons, c’est-à-dire qu’elle estimait que le monde se porterait bien mieux sans ces êtres prétendument supérieurs et irritables. Chacun des deux camps ne cherchait qu’à prendre le dessus sur l’autre en imposant à des individus n’ayant rien à voir dans ce conflit leurs diktats et leurs moralités. La Dovahkiin ne pouvait donc que fort peu apprécier les créatures hybrides s’apparentant aux anges. Sans l’utilisation d’un Cri, elle aurait laissé cet homme mourir, ou, plus probablement, l’aurait dévoré, comme elle avait dégusté les pillards qui avaient essayé de l’attaquer.

« Le Thu’um… Je me souviens en avoir entendu parler, mais je n’arrive pas à me souvenir de quoi il s’agit » glissa-t-il alors.

Crystal ne dit rien, trouvant cette phrase absurde.

*Évidemment que tu en as entendu parler, je viens de le mentionner.*

Était-il en train de prendre Crystal pour une idiote ? Elle se demandait si l’attaque n’avait pas fait griller quelques neurones à cet homme un peu simplet. La Dovahkiin n’était guère aimable envers ceux qu’elle considérait comme des proies, et cet être avait l’apparence typique d’une proie. Heureusement, elle n’avait pas faim. Autrement, elle aurait probablement fait fi de ses bons sentiments pour lui grignoter une jambe ou deux. Il entreprit ensuite de la remercier à nouveau, mais Crystal ne cilla pas.

Au bout de quelques secondes, en croisant toujours les bras, la redoutable beauté se permit une remarque, légèrement critique :

« Si tu envisages de me remercier, tu peux commencer par te présenter. J’aime savoir à qui je m’adresse, et, pour être honnête, seules mes proies n’ont pas besoin d’être nommées. »

Elle aurait pu afficher un sourire carnassier, mais ce n’était pas dans son tempérament. Crystal était tout simplement d’une franchise décontenançante, puisqu’elle venait d’admettre qu’elle dévorait des humains. Pour elle, elle n’était pas une cannibale, car elle n’était pas vraiment une humaine. Or, le cannibalisme constituait justement à manger les êtres de sa propre espèce. Une pratique assez rare, mais observable chez certaines espèces de la nature. L’Harmonia axyridis, une coccinelle, était par exemple connue des entomologistes pour pratiquer, sous sa forme larvaire, du cannibalisme. Pour autant, Crystal considérait comme assez dégoûtant le fait de manger du dragon.

*D’un autre côté, quand je tue un dragon, j’absorbe son Âme... C’est une sorte de cannibalisme spirituel, en un sens...*

La femme se concentra davantage, et évoqua ensuite ce qu’est le Thu’um :

« Le Thu’um désigne une très ancienne magie. Le mot ‘‘thu’um’’ est d’ailleurs issu d’une vieille langue, oubliée, qu’on pourrait vaguement traduire par ‘‘voix’’. Certains prétendent que, jadis, on qualifiait d’adeptes du Thu’um les orateurs publics, mais ça n’est qu’une légende. Quoiqu’il en soit, le Thu’um désigne actuellement une magie héréditaire, qu’on ne peut pas apprendre si on a pas soi-même, dans sa branche généalogique, un descendant du Thu’um... Et, même dans ce cas, la plupart du temps, les facultés du Thu’um restent latentes, et ne s’expriment éventuellement qu’en de très rares occasions. »

Crystal décroisa lentement les bras, ses ailes remuant lentement dans son dos.

« On l’appelle la Voix, car le Thu’um s’exprime oralement, par des Cris. Ces Cris consistent à prononcer les mots de la langue ancienne, la première langue des dragons. La Déesse Kyne a fait don aux hommes de la Voix pour les aider à repousser les dragons, dans les périodes ancestrales, en ces temps où hommes et dragons se faisaient la guerre pour gouverner le monde. Kyne a sélectionné quelques élus pour repousser les dragons, les Dovah. Les descendants des Dovah sont appelés Dovahkiin. Tu es l’un d’entre eux. Théoriquement, tu es donc l’ennemi naturel des dragons, mais la réalité est plus compliquée que cela. »

Qu’ai-je donc dit pour qu’elle soit si impassible que ça ? M’enfin bon, c’était moi le fautif qui l’avais réveillé, donc je ne pouvais pas lui en vouloir, d’autant plus que sans elle j’aurais sans doute crevé de mes blessures ou pire, dévoré vivant par un des innombrables monstre qui hantait ces contrées. Durant les quelques secondes  pendant lesquelles elle resta muette et les bras croisés devant elle soit en signe d’irritation soit en signe de lassitude, je me dis que cela n’annonçait rien de bon pour moi dans un cas comme dans l’autre. Surtout qu’étant donné la puissance quasi-divine qui se dégageait de la redoutable jeune femme, elle pouvait fort bien me souffler comme une étincelle, j’aillais donc essayer de ne pas la mécontenter, de plus je n’avais aucune raison de la mécontenter.

-   Si tu envisages de me remercier, tu peux commencer par te présenter. J’aime savoir à qui je m’adresse, et, pour être honnête, seules mes proies n’ont pas besoin d’être nommées.

Lâcha-t-elle d’un ton des plus cynique, cette petite pique bien dosée me fit l’effet d’un verre d’eau jeter à la figure, au moins ça eut le mérite de me réveiller bien comme il faut tout en me laissant un petit sourire malicieux au coin des lèvres.

-   Mille excuses, j’avais juste encore quelque peu la tête dans les nuages, je me nomme Edean. Je suis enchanter de te rencontrer…

Dis-je d’une voix pleine de sincérité, avant de regarder une fois de plus autour de moi et de lâcher un petit soupir, j’aurais bien amer que cette rencontre se passe ailleurs que dans les landes dévasté au beau milieu d’un charnier humain. Je relevais mes yeux bleu vers ceux de Crystal, de toutes façon je n’avais aucun lien qui n’unissait à ces hommes sans vie qui jonchait le sol, de fait, ma rencontre avec Crystal avait peut être plus d’importance que leurs vies.  Crystal m’expliqua par la suite ce qu’était le Thu’um, j’ignorais tous cela, mais si je m’étais effectivement servis du Thu’um pour me sortir vivant de ce guêpier, cela signifiait que j’étais un des  Dovahkiins comme elle.

Cependant cette appartenance ne pouvait provenir de mon père Archange, ce serait donc ma mère qui a une ascendance Dragonnique, c’est tout à fait possible étant donné que je n’i que très peu de souvenir d’elle. De plus, il me semblait que c’était elle qui avait évoqué ce mot « Thu’um » devant moi alors que j’étais tout petit, je devais avoir moins d’un an et tout ceci avait été rangé dans un coin de ma tête, d’où cette impression d’ignorance. Pendant qu’elle parlait Crystal se mit à nouveau à battre ses deux grandes ailes bleus dans le vent sans me lâcher des yeux, si j’étais Dovahkiin je n’avais aucun de leurs attributs physiques, pas de cornes ni d’écaille et encore moins de queue reptilienne. J’avais déjà combattu un dragon avec une petite équipe d’Amazone, il avais failli nous bouffer, mais j’ignorais que j’étais son ennemi naturel...

-   En effet, tout ceci à l’air bien complexe… Mais toi, tu es une Dovahkiin ?

Demandais-je le plus sérieusement du monde, c’était comme si je voyageais dans un monde inconnu, il me fallait des points de repères et elle était ce qui ressemblait le plus à une allié, aussi j’avais besoin de savoir ça avant de pouvoir poser d’autres questions. Cependant le tas de cadavre derrière nous commençait à dégager une odeur pestilentielle et je pouvais même voir dans le dos de Crystal diverses bêtes attirer par cette odeur aller et venir attendant simplement le départ de la Dovahkiin pour se jeter sur les corps.

-   Pourrions-nous poursuivre notre conversation dans un endroit plus calme ?

Après l’exposé de Crystal, Edean lui avoua que cette histoire avait l’air complexe. Crystal ne dit rien, restant silencieuse. Elle n’avait encore rien abordé de vraiment compliqué selon elle, si ce n’est lui dire que la Voix était une magie dragonique réservée aux descendants des Dovah, des individus choisis par la Déesse Kyne pour affronter les dragons, et empêcher leur hégémonie. La politesse n’était pas l’apanage des puissants, surtout quand ils s’adressaient à des inférieurs, et la question d’Edean apportait une réponse tellement évidente qu’elle se demanda s’il fallait vraiment qu’elle y réponde. N’avait-elle pas l’air d’une Dovahkiin, ainsi vêtue ?

*Peut-être croit-il que j’appartiens à l’autre camp, ceux qui les tuent...*

Crystal était un cas un peu à part, puisqu’elle descendait d’un Dragon Primordial. Elle n’était donc pas descendante des Dovah. L’appeler Dovahkiin était donc techniquement inexact, mais, dans les faits, l’origine de ce terme s’était perturbé. Maintenant, un « Dovahkiin » n’était pas un héritier de Dovah, mais quelqu’un qui maîtrisait l’art de la Voix, quelqu’un qui pouvait utiliser le Thu’um. En ce sens, Crystal était donc une Dovahkiin.

« Je descends des dragons, précisa-t-elle donc. Ma maîtrise du Thu’um vient de cette ascendance. »

Son père ayant été un Dragon Primordial, le Thu’um était particulièrement fort chez Crystal. Bras toujours croisés, elle regarda lentement autour d’elle, lorsqu’   Eden suggéra la possibilité d’aller ailleurs, dans un endroit « plus calme ». Elle ne voyait pourtant personne susceptible de les déranger. Les animaux sauvages n’oseraient pas s’approcher tant qu’elle était là, et les cadavres situés autour d’eux formaient pour Crystal un bon repas. En tant que prédatrice, elle se voyait mal les abandonner là. Elle devait bien se sustenter aussi. Elle avait, après tout, hiberné pendant plusieurs jours, et, comme tout être vivant, elle avait besoin de manger.

La réponse de Crystal vint donc ainsi vite :

« À moins que tu ne veuilles que je dévore ta petite gueule d’amour quand mon estomac commencera à gargouiller, je pense que cette conversation ira au mieux. Si la vue des cadavres te dérange, je peux les faire disparaître. »

Il était temps de faire de la cuisine ! Crystal se retourna, et utilisa sa magie pour faire léviter les cadavres, afin de former un tas. Elle ne voyait que des morceaux de viande comestible, et, une fois que ce fut fait, Crystal en amena un à côté d’elle, puis se transforma en dragon. Ses plaques sur le corps la recouvrirent intégralement, et elle s’agrandit démesurément, jusqu’à former un puissant dragon. Son rugissement fit alors fuir les animaux situés à proximité, ne voulant point se heurter à une telle bête. Crystal contempla ensuite le cadavre, puis mordit dedans, arrachant une jambe dans un bruit d’éclatement et de déchirement sonore, les os se brisant sous la puissance de la bête. Les mêmes éclatements se firent entendre quand ses dents pulvérisèrent les os de la jambe, les broyant comme du beurre sous sa puissante dentition.

Crystal préférait manger les cadavres que les vivants. Le seul problème, c’est qu’elle n’avait pas le temps de les dépecer, et que son organisme avalait donc des choses impropres. Elle les recrachait ensuite en soufflant, son feu étant après tout issu de son corps. Elle continua à le dévorer, ce qui ne prit pas plus d’une minute en réalité, ne laissant sur place que quelques os brisés et des morceaux de vêtements arrachés. Crystal continua à mastiquer, observant le festin qui s’annonçait dans un coin, remuant joyeusement de la queue, si joyeusement que cette dernière vint d’ailleurs frapper un chariot à côté. Cependant, les dévorer tous aurait été un sacrilège.

Elle reprit donc sa forme humaine, puis se retourna vers le Nephalem.

« Tu vois, nous sommes très bien ici, conclut-elle, avant de se caresser le ventre. Tes compagnons de voyage sont très bons. »

Elle s’essuya un peu la bouche, sur laquelle traînait encore un peu de sang, et lécha ses pattes, afin de goûter un peu cette bonne sauce.

Une fois que j’eu posé ma question, Crystal me répondit qu’elle descendait des dragons comme le laissait penser ses attributs physique, tels que ses cornes, et son absence de vêtements mise à parts ses quelques écailles. Elle était donc hybride entre dragon et humain, un peu comme moi qui étais un hybride entre ange et humain, mais la belle Dovahkiin ne devait pas descendre de n’importe quel dragon pour être aussi puissante. Quelques peu dérangé par l’odeur de la mort que dégageaient les cadavres en putréfactions et aussi par la fraicheur du soir qui ne saurait tarder à devenir une nuit des plus froides dans cette région volcanique.

Puis une fois que j’eu proposé à la jeune femme de poursuivre notre conversation en un autre lieu, celle-ci me répondit assez rapidement avec son petit accent de cynisme et les bras toujours croisé sous sa poitrine.

-   À moins que tu ne veuilles que je dévore ta petite gueule d’amour quand mon estomac commencera à gargouiller, je pense que cette conversation ira au mieux. Si la vue des cadavres te dérange, je peux les faire disparaître.

Personnellement je préférais éviter de me faire manger si ce n’est pas trop demander, je ne tiens pas à finir dévorer vivant par une Dovahkiin si belle soit elle et, partant du principe qu’elle a faim, mieux vaut donc rester ici pour le moment. Elle m’a appelé gueule d’amour ? Je ne savais pas trop si venant d’elle c’était un compliment ou une insulte, par conséquent je restais impassible à cette pique me demandant si cela voulait dire qu’elle me trouvait à son gout.

La belle se retourna et, utilisant un pouvoir de télékinésie, fit léviter les cadavres afin de formé un monticule de chair morte haut de prés de trois fois la taille d’un homme, avant de faire venir un corps près d’elle. Alors les écailles bleus de Crystal grandirent pour recouvrir tous son corps, celle-ci grandit en quelques instant pour formé un dragon massif et puissant aux écailles azur, je restais bouche bée impressionné par une tel démonstration. La dragonne se mit alors à rugir, un rugissement qui fit détaler comme des lapins les tigres à dents de sabres, avant de croquer à grand coup de dent dans le corps étalé à coté d’elle arrachant une jambe au défunt.

De toute façon, elle ne lui servira plus sa jambe donc autant qu’elle serve encore à quelque chose me dis-je surtout si ça me permettait de rester en vie, quand elle broya les os sous ses dents redoutable, plus d’un aurait eu des haut-le-cœur. Cependant je ne voyais rien de malsain en le fait de voir une dragonne manger et même qu’un sourire apparu sur mes lèvres quand je la vis agiter joyeusement la queue prouvant qu’elle aimait se repas. A un moment elle frappa même un chariot qui passa pardessus ma tête avant de s’éclater sur le sol à grand fracas, le chariot c’était écrasé non loin de moi, mais je ne fis rien pour l’esquiver et encore moins pour fuir.

Quand elle eut finit de manger et qu’il ne restait du cadavre plus que des bouts d’os brisés et des morceaux de vêtements arrachés, Crystal continua de mastiquer en regardant le reste du tas de cadavre. Néanmoins préférant sans doutes en garder pour plus tard, elle repris sa forme humaine avant de se retourner vers moi, un peu de sang maculait sa bouche fine, lui donnant un air terrifiant.

-   Tu vois, nous sommes très bien ici. Tes compagnons de voyage sont très bons.

Dit-elle en se caressant le ventre y attirant mon regard, je n’arrivais pas à comprendre comment le corps de l’homme qu’elle vient de manger peut se retrouver dans un ventre si plat et si sexy, mais la magie il ne faut pas chercher à comprendre.

-   Je suis ravi qu’ils t’aient plu.

Dis-je avec un léger petit sourire malicieux quand j’arrivais enfin à détaché mon regard de son ventre, puis la regardant cette fois dans les yeux je posais une question qui me brulait les lèvres depuis le début de son pique-nique.

-   Et maintenant j’aimerais te demander, le thu’um  est t’il un pouvoir seulement inné et instinctif ou y à t’il des moyen d’apprendre à le maitriser ?

Manger faisait du bien, et Crystal se sentait mieux... Ce qui s’illustrerait sans doute par un cynisme un peu moins marqué. Toute la viande qu’elle avait avalé avait été transformée en même temps qu’elle, quand elle avait repris sa forme humaine. Les sucs digestifs d’un dragon étaient particulièrement forts, et la nourriture que Crystal avalait lui servait de réserve pour cracher des flammes par la suite. Son regard nota qu’Edean était fixé sur son ventre, geste assez curieux. Elle aurait pu comprendre qu’iol louchait sur sa poitrine, mais, au lieu de ça, il semblait observer son nombril. Crystal avait un estomac légèrement rebondi, signe qu’elle mangeait bien, et qu’elle était plutôt solide. Surtout, l’ange la surprenait. Elle s’était attendue à le voir vomir, ou fuir, mais, au lieu de ça, voir Crystal dévorer ses camarades ne lui avait fait ni chaud ni froid... Tout au plus semblait-il plutôt amusé, puisqu’il se mit à sourire, ce qui troubla un peu la Dovahkiin. Et, maintenant qu’elle avait mangé, elle était plus à même de s’intéresser à l’homme, et de voir en lui autre chose qu’un morceau de viande sur pattes qui venait l’importuner.

Comme elle s’y attendait, le petit homme finit par lui poser une nouvelle question, tandis qu’elle, de son côté, regardait autour d’elle. Le vent se levait, la nuit était en train de tomber sur la région. Le soir, les gros prédateurs sortaient. Si Crystal était relativement insensible au froid, elle se doutait qu’il n’en serait pas la même chose pour Edean. La nuit, les températures chutaient assez rapidement, et un vent frisquet se levait... Sans compter les monstres, bien entendu.

« Et maintenant j’aimerais te demander, le Thu’um  est-t-il un pouvoir seulement inné et instinctif ou ya-t-il des moyen d’apprendre à le maitriser ? »

Elle cligna légèrement des yeux, et répondit assez rapidement :

« Le Thu’um est un art magique inné, trancha-t-elle, on ne peut pas l’apprendre si on ne descend pas des dragons ou des Dovahkiins. À proprement parler, je ne suis pas une Dovahkiin, si on s’en réfère à la conception originelle de ce mot, et ce bien que je maîtrise le Thu’um. Initialement, c’est une magie purement dragonique, employé par certains dragons. Comme toute chose en ce monde, elle se perfectionne avec l’usage et le temps. »

De nos jours, par le terme de « Dovahkiin », on désignait tout individu capable de maîtriser le Thu’um, d’utiliser les Cris. Mais, en réalité, si on s’en tenait à la racine étymologique du mot, « dovahkiin » comprenait plusieurs mots : « ah » était un terme désignant dans la langue dragonique les chasseurs de dragon, et que les dragons avaient jadis utilisé pour désigner les élus de la déesse Kyne, les Dovah. C’était Kyne qui avait offert le Thu’um aux hommes, par le biais des Dovah. Les Dovahkiin désignaient donc, classiquement, les descendants des Dovah. Cependant, cette histoire s’était perdue, et, maintenant, on désignait tout simplement par ce terme tout individu capable d’utiliser le Thu’um, que cette personne descende des Dovah, ou soit, comme Crystal, descendant d’un dragon maîtrisant la Voix.

« Ceux qui, comme moi, descendant des dragons ancestraux n’ont pas besoin de mentor pour maîtriser cet art. Pour toi, je crois que tu auras du mal à l’apprendre seul, même si ce n’est pas impossible non plus. »

Qu’allait-elle faire de lui ? Le choix de Crystal fut fort simple à trancher, et Edean put louer pour lui d’être plutôt beau. Aurait-il été laid qu’elle l’aurait probablement dévoré aussi.

« Si tu veux que je te forme, il faudra en payer le prix. Et l’or ne m’intéresse pas. »

Elle n’en avait pas besoin, vivant en-dehors de la société. Elle se rapprocha un peu. En réalité, il n’y avait qu’une seule chose que cet homme pouvait lui offrir, et cette idée était maintenant claire dans son esprit depuis qu’elle venait de manger.

« Ton corps est la seule monnaie d’échange que tu as à offrir » explicita-t-elle.

La réponse à ma question vint vite, Crystal m’expliqua qu’il était impossible d’apprendre le thu’um si l’on ne possédait pas d’ascendant dragonnique comme elle ou Dovah, mais cet art comme tous les arts demande de la persévérance et ne pouvait se maitriser que par l’usage. Cependant, me dit-elle, même si elle avait appris à maitriser le thu’um en autodidacte, pour moi il sera difficile de l’apprendre seul. De plus je n’avais aucune idée de comment procéder, je ne l’ai déclenché que par pure instinct à un moment où j’étais face à un danger de mort imminente et je me voyais mal récréer de telles circonstances en priant pour que ça marche. Il me fallait donc un mentor pour apprendre à maîtriser le thu’um, mais la seul Dovahkiin que j’ai rencontré était là face à moi, mais voudrait elle me prendre pour élève ?

-   Si tu veux que je te forme, il faudra en payer le prix. Et l’or ne m’intéresse pas.

Je m’en serais douté que l’or ne représentait rien pour elle qui vivait en ermite dans les contrées chaotique loin de la civilisation et par conséquent elle n’avait nul besoin de ce métal mou qui servait de monnaie. Mais en ce cas que pourrais-je bien lui offrir en payement de ce service je n’avais pourtant rien à troquer qui ai de la valeur pour une Dovahkiin, me dis-je alors qu’elle se rapprochait un peu de moi.

-   Ton corps est la seule monnaie d’échange que tu as à offrir.

Je mis quelques secondes avant de comprendre ce que voulait la belle prédatrice qui venait de finir son repas, elle voulait me baisé ici et maintenant entre les chariots délabrés, dans ce lieu où nombre d’homme ont perdu la vie. Néanmoins je n’avais rien contre offrir mon corps tout entier à Crystal que je trouvais évidement sublime et j’étais même content de lui plaire donc si elle le souhaitait ce serait ici, peu importe en fin de compte. Il y a peu j’étais encore sous le choc de l’attaque, mais il eu suffit que la belle prononce ces quelques mots pour chasser mon anxiété et faire naitre une érection dans les jambières de mon armure de mailles.

-   Je te l’offre volontiers ici et maintenant ma belle…

Dis-je avec un petit clin d’œil malicieux tout en m’approchant d’elle d’encore un pas tout en défaisant les lanières de cuir qui retenait ma cotte de maille, avant de l’enlever  et de la laissé tombé au sol en un cliquetis métallique. Mon torse qui se retrouvait à l’air libre était glabre et svelte sans pourtant oublier d’être un minimum musclé, je n’étais certes pas monsieur muscle, mais j’avais ce qu’il fallait et ça me suffisait. J’étais très à cheval, voire même un peu maniaque, sur mon hygiène corporelle ainsi donc même après avoir frôlé la mort de très près, j’avais un corps à peu près propre, j’avais bien quelques peu transpiré, mais pas énormément.

Puis je plantais mes yeux dans ceux de la Dovahkiin avant de commencer à défaire ma ceinture et de finir par ôter mes jambières pour me retrouver nu comme un vers dans les landes dévastées face à la belle qui mise à part ses écailles était aussi nue que moi. Je ne savais pas trop que faire d’autre, car surement voulait-elle avoir l’initiative étant donné je lui offrais mon corps, pourtant prenant mon courage à deux mains, je me penchais légèrement pour effleurer délicatement ses lèvres pulpeuses des miennes.

C’était simple. Crystal n’allait pas faire de flagorneries inutiles, ou tourner autour du pot. Un dragon allait droit au but, et, tel qu’elle voyait les choses, Edean n’avait pour lui que sa beauté. Elle avait déjà remarqué qu’il n’était pas bien finaud, ni très costaud. Elle ne pouvait pas se servir de lui comme garde du corps ou comme videur, afin de se débarrasser des inopportuns qui viendraient l’embêter pendant son repos. À défaut, il pouvait toujours épancher les bas-instincts humains de Crystal, à savoir sa soif de sexe. Quant à lui apprendre le Thu’um... Il était probable qu’elle ne lui apprendrait que les bases, et qu’elle le laisserait ensuite se débrouiller. Le Thu’um était l’apprentissage permanent de toute une vie, et même Crystal apprenait parfois de nouveaux Mots. C’était un savoir magique aussi riche que fermé, qui se suffisait entièrement à lui-même. Un spécialiste du Thu’um pouvait concurrencer les plus grands mages, même s’il était toujours plus prudent d’être polyvalent.

L’homme se releva lentement, et entreprit de se déshabiller, faisant tomber ses encombrants morceaux d’armure, révélant un corps svelte, glabre, et propre. Ce n’était pas pour la déranger. Les dragons étaient des créatures écailleuses, et elle n’aimait pas les poils. Elle avait l’impression d’avoir affaire à des macaques, ce qui, selon elle, renforçait davantage le caractère primitif des hommes. Elle décroisa lentement les bras, observant son torse, louchant sur son sexe quand il se déshabilla. Nu face à elle, il s’avança lentement, empreint de cette beauté sacrée et pure qui caractérisait les anges. Crystal ne put nier qu’elle ressentit un léger frisson. Elle posa une main sur el torse de l’homme, l’autre sur son épaule, près de sa nuque, et traversa les derniers espaces les séparant, l’embrassant tendrement, ses lèvres se serrant contre les siennes. Crystal soupira faiblement au contact de ce torse, de ces pectoraux... C’était très agréable, et ses lourds seins s’y enfonçaient.

Elle l’embrassa assez longuement, déplaçant sa main pour caresser ses cheveux, se pressant contre lui, indifférente au fait qu’il y avait un tas de cadavres à côté d’eux. Pour elle, c’était comme un gros morceau de viande, et elle aventura assez rapidement sa langue dans la bouche de l’homme, avide de ce corps, envieuse des sensations que la chaleur corporelle de cet être lui procurait. Crystal se faisait un peu plus douce, mais conservait quand même quelques zestes d’agressivité et de violence. Sa main posée sur le torse de l’homme le griffa légèrement, sous l’effet de l’excitation. Elle continua à l’embrasser, pendant encore quelques secondes, et déplaça sa main pour caresser son membre. Le sexe de l’homme frottait contre son ventre, et elle s’amusa à le caresser, à le presser. Pour autant qu’elle s’en souvienne, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas ainsi joué avec un membre masculin.

« Hum... Voilà qui est appétissant. Tu es définitivement mieux sans ton armure. Tu laisseras ce tas de breloques ici, maintenant, tu n’as pas besoin de vêtements, tu n’as rien à cacher. »

Rien, en effet, car son corps lui semblait être parfait. Elle le poussa, et l’homme tomba sur le sol. Devant lui, elle commença à agir, et ses propres écailles se retirèrent alors. Elles n’étaient que des excroissances de son corps, et Crystal finit ainsi toute nue, n’ayant guère que ses mains griffues comme seules écailles restantes sur son corps. Elle écarta ses jambes, permettant ainsi de voir son intimité, qui était également dénuée de poils.

« Viens, maintenant... Viens, et lèche. »

Lorsque je fus complètement dénudé face à la belle Crystal, celle-ci observa mon corps avec appétit tout en décroisant ses bras avec une lenteur calculée avant de loucher sur mon pénis tout dur et bien tendu. Traversant les derniers centimètres qui nous séparaient encore je m’avançais en sa direction tout aussi lentement. puis une de ses mains se posa à plat contre mes pectoraux tandis que sa jumelle allait sur mon épaule, ce qui me fit frémir un petit peu. Ses lèvres pulpeuses se posèrent alors sur les miennes pour un tendre baiser tandis que sa poitrine plus que généreuse venait s’écraser délicieusement contre mon torse, ce contact était tout simplement exquis. Après quelques secondes d’embrassade, la langue chaude de la Dovahliin vint s’aventurer fébrilement dans ma bouche en enlaçant la mienne pour l’entrainer dans une valse langoureuse à la fois douce et passionnée.

Je pouvais sentir toute sa passion tout son désir qui était comme un abîme attendant d’être comblée, en vivant en ermite dans les landes dévastées elle devait être en manque de sexe et pour tout dire, j’étais plutôt content qu’elle décide d’assouvir ses bas-instinct avec moi. Moi, initialement, j’étais sensé lui offrir mon corps, mais elle aussi m’excitait et mes mains ne restèrent pas inactive encore longtemps, l’une alla masser une de ses cuisses chaudes alors que sa jumelle allait délicatement caresser sa joue. Après quelques instants ma mains sur sa cuisse alla fureter entre les dites cuisses jusqu’à rencontrer les quelques écailles que la belle hybride avait à cet endroit de son corps, les écaille étaient râpeuses, mais pas désagréable au toucher. Aussi, poursuivant notre délicieux baiser aussi longtemps que la Dovahkiin le déciderait, je me mis à caresser avec douceur ses quelques écailles d’un bleu azur qui recouvrait son intimité de mes doigts fins.

Crystal c’était faite douce dans ses gestes, mais la belle Dovahkiin restait avant tout une féroce prédatrice et elle me le rappela quand sa main écailleuse posée sur mon torse fit rentrer ses griffes dans ma peau blanche. La belle pris alors mon sexe en érection entre ses griffes pour la caresser délicieusement tandis que celui-ci, dressé comme une lance de chaire, venait se frotter contre son ventre chaud et sexy, emplit de mes anciens compagnons d'armes. Ses caresses étaient délicieuses et quand elle rompit notre baiser pour parler, je ne pus m’empêcher un petit soupir de plaisir avant de déplacer ma main dans la foulée de sa joue à sa poitrine.

-   Hum... Voilà qui est appétissant. Tu es définitivement mieux sans ton armure. Tu laisseras ce tas de breloques ici, maintenant, tu n’as pas besoin de vêtements, tu n’as rien à cacher.

Dit-elle sur le ton de l’évidence, ça sera comme elle voudra et de toute manière mon armure était bien trop abimée pour qu’elle me serve encore à quelque chose ou pour qu’elle ait encore un tant soit peu de valeur. Comme elle le disait, je n’ais plus rien à lui cacher, du moins en parlant de mon physique, mais je prendrais tout de même mon sabre avec moi, car plus qu’une simple arme, c’était une relique à laquelle je tenais. Sans prévenir Crystal me poussa brusquement en arrière et je tombais sur le dos la verge dressé vers le ciel tel un I, me faisant face les écailles de la jeune femme se retirèrent pour me dévoiler son intimité et ses tétons.

-   Viens, maintenant... Viens, et lèche.

Dit-elle en écartant les jambes pour que je puisse bien voir la jolie petite chatte de la Dovahkiin et que j’y accède facilement, je souris un peu en me demandant si moi aussi j’aurais droit à une léchouille si je me débrouille bien. Quoiqu’il en soi, je me mis à genoux devant la belle et, la tête entre ces cuisses, je tendis ma petite langue rose pour lécher goulument son intimité, j’embrassais aussi la petite fleur du clitoris gorgé de sang. C’était si bon, si chaud, et je continuais quelques secondes à lécher l’entré de sa fente avant de totalement y fourrer ma langue le plus loin possible en la tortillant et détortillant en elle tel un tentacule. Je continuais comme ça un long moment avant de ressortir ma langue de son vagin pour aller titiller ses clitoris tandis qu’une de mes mains vint la doigter frénétiquement de mon index et de mon majeur. Presque toutes les femmes qui se sont retrouvées seules avec moi disent que j'ai des vrais doigts de fée, fins et habile.

-   Tu aime ce que je fais ?

D’habitude quand je posais cette question j’étais à peu près certain de la réponse qu’allait me donner ma partenaire, mais là j’avais réellement besoin de l’entendre le dire si elle aimait ou non mon traitement. Après avoir posé ma question, ma langue replongea dans l'intimité de la belle pour entamer cette fois de rapides coup de langue en elle.

À genoux devant elle, Edean était comme un dévot devant son idole... Ou, en tout, cas, c’était l’image qu’en avait Crystal, et l’image qu’elle devait avoir. Non pas qu’elle éprouve une quelconque angoisse à l’idée qu’on puisse la trouver désirable ou belle, mais elle trouvait juste cette image... Plus intéressante. En un sens, Edean était en train de jouer sa vie. Une femme frustrée était généralement assez mécontente, et, si cette femme avait tendance à manger les autres, il y avait amplement de quoi s’inquiéter. Crystal aurait volontiers dévoré cet homme s’il n’arrivait pas à la satisfaire. Il était beau comme un Dieu grec, après tout. Qu’il n’arrive pas à satisfaire ses partenaires serait un sacrilège. Cependant, les chances pour qu’il finisse dissolu dans son estomac étaient relativement minces, car Crystal était effectivement en manque. La solitude était l’apanage des puissants, et les dragons n’en constituaient pas une exception. Aurait-elle été totalement dragonne que ce problème ne se serait pas posé, mais, pour son malheur, Crystal était partiellement humaine, et ce côté humain avait tendance à fausser ce qui, pour elle, était plutôt simple à comprendre. En tant que dragonne, elle se contentait de manger, et de dominer son petit bout de terre. En tant qu’humaine, ce comportement animalier et indifférent était effacé par d’autres préoccupations, plus difficiles à comprendre.

Edean alternait entre ses doigts et sa langue, et Crystal caressait ses cheveux, veillant à plaquer ses mains contre sa tête, à l’empêcher de trop s’éloigner. Ça faisait du bien, et c’était tout ce qui comptait. Elle goûterait ensuite à son chibre, mais elle voulait avoir un aperçu lingual. C’était son petit fantasme, et elle entendait bien se satisfaire sur ce point.

« Tu aimes ce que je fais ? » finit-il par demander.

Elle baissa lentement la tête, ayant l’impression d’être comme face à un enfant, qui désirait savoir si sa mère appréciait ce qu’il faisait. Sans pouvoir se l’expliquer, l’image l’amusa, et elle hocha lentement la tête, l’une de ses mains raffermissant sa prise sur la nuque de l’homme. Crystal était en train de mouiller ; n’était-ce pas la plus belle preuve qu’elle aimait ses gestes ? Les humains et leur incessante manie de parler pour révéler des évidences... Encore une de ces choses qu’elle ne comprendrait jamais ! Elle sentit la langue de l’homme revenir en elle, et poussa un soupir.

« O-Oui... Oui, haaa... »

Ce fut tout ce qu’elle arriva à dire, dans un premier temps, car elle dut faire face à une sorte d’explosion de son désir. Cette explosion se traduisit aussi par sa main, qui se resserra davantage sur la tête de son partenaire.

« Ta... Ahhh... Je ne veux sentir que ta langue en moi... Tes mains... Pose-les sur mes fesses, palpe-les... »

Elle parlait lentement, en haletant, soupirant à chaque coup. Ses ailes étaient déployées. Sentir cette langue en elle la faisait frissonner et elle ne comptait le relâcher que quand elle jouirait... Ce qui était toutefois assez imminent.

Alors que j’étais à genoux devant la belle Dovahkiin qui m’avait plus ou moins ordonnée de venir insérer ma langue en elle, je senti ses mains me caresser la tête à la fois tendrement et fermement tandis-que je m’exécutais avec plaisir. Crystal avait plaqué ses deux mains écailleuses contre ma tête comme si elle craignait que je m’en fus, mais j’étais bien moi, la tête entre ses cuisses généreuses à lécher goulument sa vulve qui semblait irradier d’une intense chaleur. Lorsque j’eu posé la question de savoir si elle aimait ça, Crystal baissa lentement ses yeux vers les miens avant de hocher la tête tout aussi lentement. Rassuré, je poursuivis mon traitement en replongeant ma langue dans son vagin chaud et humide, la belle prédatrice commençait à mouiller, des gouttes de cyprine coulaient le long de ses jambes désirables.

-   O-Oui... Oui, haaa...

Gémit-elle avant de resserrer sa prise sur ma tête, sa cyprine se mit alors à couler à flot et moi, je vins plaquer mes lèvres contre celles de son vagin pour boire goulument ce délicieux nectar à même la source.

-   Ta... Ahhh... Je ne veux sentir que ta langue en moi... Tes mains... Pose-les sur mes fesses, palpe-les...

Dit-elle lentement, en gémissant à mesure que je donnais des coups de langue en elle, avant que je ne fasse ce qu’elle souhaitait comme le bon garçon que j’étais. Je mis mes deux mains sur ses fesses en forme de pêche, à la fois fermes et rebondies que je me mis à masser tendrement avant de les malaxer passionnément de mes doigts fins et habiles avec de plus en plus de désir. Parallèlement je me mis à embrasser  langoureusement ses lèvres vaginales dans le but de lui faire un cunnilingus qu’elle n’était pas prête d’oublier.

C’est avec ferveur que ma langue gigotait dans son intimité tel un serpent léchant ses parois vaginales, je m’appliquais à accélérer mes coups de langue de seconde en seconde afin de l’amener au septième ciel. Elle ne tarderait plus à y arriver si j’en crois ses soupirs de plaisir et ses gémissements pleins de passion, mais se n’étais pas le moment de se relâcher, il faut que je lui fasse plaisir autant que je peux. D’ailleurs moi aussi j’étais excité comme une puce, mon membre était tout durs et était en demande de caresses, mais pour le moment je concentrais toute mon attention sur mon muscle linguale qui s’évertuait à la faire jouir. Mes mains qui malaxaient ses fesses avec fièvre, se mirent à presser dessus pour que je puisse faire rentrer ma langue encore plus profondément en ses hanches.

Crystal était véritablement sur le point de jouir, je me retins de soupirer moi aussi parce que pour cela lui y aurait fallu que je décolle même un petit moment ma bouche de son sexe, or je m’interdisais de la quitter en cet instant.