Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un arrangement à l'amiable ? (PV)

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Sunday M. Burton

Un arrangement à l'amiable ? (PV)

mercredi 16 octobre 2013, 00:44:03

« Deadly Sin, ça va être à toi. Le périmètre est dégagé. Prend garde tout de même. »
« Compris. »

Appuyant sur l'oreillette bluetooth, Sunday l'éteignit. Elle était seule à présent. Elle avait l'habitude. Elle préférait même cela.

Vêtue de son corset noir, imitation vinyle, et de son short court de même matière, la belle se redressa, dépliant ses longues jambes. Les bottes -des cuissardes- moulaient ses jambes avec grâce. Des bas se dégageaient du haut des chaussures, marquant un style "dentelle" sur ses cuisses. Élégante, elle portait des lunettes à vision infrarouge. Ses armes sagement rangées dans leurs étuis à sa ceinture, elle ajusta ses cheveux en chignon, et passa un filet sur ses cheveux pour ne pas en laisser un s'échapper.

Elle fit quelques pas sur le toit avant de soulever la trappe dégagée peu avant. Elle accrocha son matériel, une sorte de grappin avec filin rétractable, et fixa ce dont elle aurait besoin pour ressortir. Puis, agrippée à la façon du araignée à son filin, la tête vers le bas, Sunday descendit doucement au centre de la pièce. Elle laissa retomber son corps, souplement, et toucha le sol de la pointe des pieds, sans un bruit.

Elle était dans une bijouterie renommée. Un truc de luxe, hyper cher, mais pas aussi sécurisé que l'on pourrait s'y attendre.

Elle tourna sur elle-même un instant, évaluant les lieux et vérifiant le fonctionnement de ses lunettes, puis commença son oeuvre. Elle releva sa manche pour s'entailler une veine, concentrée, et laissa tomber quelques gouttes sur les verrous et les alarmes, désactivant le tout. Puis, elle s'attaqua aux vitrines. Le sac emmené se remplit à un bon rythme. Un coup d'oeil sur sa montre la fit se presser un peu. Elle vida méthodiquement toutes les vitrines de la bijouterie. Puis, se dirigeant sans flancher vers le bureau, elle déverrouilla la porte en faisant fondre la serrure avec l'acidité de son sang, puis entra.

L'avantage, avec sa capacité, c'est que les échantillons qu'elle pouvaient laisser sur place n'étaient pas utilisables. L'A.D.N était corrompu, et inexploitable à cause de l'acidité. Même s'il restait quelques gouttes, ils ne pourraient l'identifier. C'était tout bénef'.

Dans le bureau, elle vida les tiroirs, souleva les tableaux, déplaça les meubles... Elle ne trouva pas le coffre. Pourtant, elle était certaine qu'il y en avait un. Elle le sentait, c'était comme une sorte de pressentiment. Un coup d'oeil à la montre lui afficha 3 minutes. Le temps qu'il restait avant une ronde de police. Elle se dépêcha, fouillant à nouveau, soulevant les tapis, palpant la tapisserie... Mais rien. Agacée, la brune fronça les sourcils. Puis elle eut l'idée de lever la tête... Le plafond, bien sûr !

De ses mains gantées de noir, elle attira une chaise à elle et grimpa dessus pour atteindre le plafond. Elle passa son gant sur la surface de son entaille, et déposa la goutte de sang sur le loquet. Il céda, avec un petit clic, et elle grimpa agilement sur le dossier de la chaise pour passer la tête à travers l'ouverture. Là, des tas de billets attendaient sagement de se faire voler. Levant son sac, elle en fit glisser progressivement... Et le temps s'écoulait...
[UC]
Fiche.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 1 mercredi 16 octobre 2013, 20:36:45

« Non mais ça ne va pas bien ? Espèce d’imbécile, emplâtré !  Vous avez tiré sur le gardien de nuit ! Vous êtes une honte, un incapable, un imbécile, une merde, un moins que rien, vous déshonorez la plaque autant que l’uniforme ! Barbare ! Sauvage !  Danger public ! Nul ! Zéro pointé !  Empaffé ! Débile ! Crétin congénital ! Andouille ! Abriuti ! Décérébré !  Tireur à blanc ! »

Oui, Gabriel était vernis, et habillé pour l’hiver vu la situation. Oui, il était de travail de nuit et avait du intervenir sur un cambriolage prit sur le fait, et il avait dégainé et tiré sans réfléchir, avait réussi à trouer la peau du gardien de nuit, et les cambrioleurs s’étaient barrés avec le pognon. Et là, dans le bureau du chef, un chef mi-figue, mi-raisin, à mi chemin entre la jouissance d’engueuler Gabriel et la honte de son commissariat, le flic se prenait toute une ramassée d’insultes (à la pelle bien sur), venant en grande partie de sa propre incapacité sexuelle :  Gabriel était persuadé que soit il prenait la fessée, soit il était impuissant. Dans les deux cas, il renvoyait sa frustration sur Gabriel (surtout sur Gabriel, le lapin de la brigade, d’une certaine manière, amusant, non ?).

Gabriel lui-même s’ne voulait un peu, tirer sur quelqu’un comme ça… il aurait du réfléchir avant de tirer, mais non, lui il était du genre à d’abord faire parler la poudre, et ensuite seulement il contrôlait les identités. C’était pour cette raison qu’il était encore en vie en bossant autant dans le quartier de la Toussaint. Mais, ça n’avait pas que des bons côtés… la preuve en cet instant.  Il sourit  piteusement mais non sans une certaine insolence dans le regard. Le patron eut un haussement d’épaule avant de lui jeter un nouveau dossier à la tronche.

« Tenez, occupez-vous de ça et on verra ce qu’on faut de vous après. Tsubahana ne pourra pas vous couvrir éternellement, Valmy., et quand vous déchoirez je serai là pour vous regarder vous éclater en bas, et je rirai à en avoir mal aux côtes et au labiales, et j’irai pisser sur votre tombe !. Ne merdez pas. »

Il lui sourit et le sourire était dérangeant d’une certaine manière, et pour une fois, Gabriel n’avait pas envie de merder… il regarda dehors en sortant. Le temps était maussade, comme son humeur, enfin, il allait bien falloir y aller étant donné la situation. Il en demandait beaucoup à Tsubahana et ne pouvait pas lui faire endosser cette bavure, alors il devait se tenir à carreau (officiellement du moins). C’est pourquoi il arriva sur les lieux où il devait veiller sobre et sans clope au bec !  Et avec un casque de moto qui plus est ! Il n’avait, pour uen fois, pas badiné sur la sécurité !

Il entra dans la bijouterie et se rendit dans le bureau du patron il allait veiller ici toute la nuit, il devrait s’occuper, aussi avait-il prit quelques magazines. Ça allait être ong puisqu’il devrait veiller au bon déroulement jusqu’au lendemain matin, sachant qu’il ne remplaçait pas le garde, il se contentait de l’oublier et de faire comme si il n’ »tait pas là.

En plein milieu de la nuit il eut une soudaine envie d’aller aux chiottes, aussi délaissa-t-il le bureau pour aller poser son petit bronze en paix, il avait besoin de se soulager d’un fardeau. Il verrouilla derrière lui… et se perdit dans la petite boutique (aussi luxueuse soit-elle)…. Il mit près d’un quart d’heure à trouver la porte des chiottes, pris une bonne demie heure pour son aisance avant de finalement remettre un quart d’heure pour le retour… mais étrange… le bureau n’était pas fermé… étrange…

Il poussa du bout du pied la porte, étonné de voir qu’il y avait ici une personne, en effet, non seulement la porte n’était pas verrouillée, mais en plus elle était entrebâillée et ce qu’il vit le stupéfia…. Il y avait une femme (ou un travelo, il faudrait attendre d’être en face pour s’en rendre vraiment compte. La personne était en équilibre sur une chaise, sur le dossier de la chaise, même. Respect. Mais il ne pouvait pas ne rien faire…. Il s’approcha à pas de loups et donna un violent coup dans la chaise pour la faire valdinguer, la forçant, soit à retomber sur le sol, soit à etre pendue par les bras dans le coffre.

« Bonjour, Lieutenant Gabriel Valmy… Je crois qu’on a un problème… »

Sunday M. Burton

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 2 jeudi 17 octobre 2013, 16:24:10

Concentrée sur sa tâche, Sunday n'entendit ni ne vit rien arriver. Alors qu'elle avait presque vidé le coffre, la chaise s'écroula, la déséquilibrant. Elle chuta, presque gracieusement, aux pieds de l'intrus.

« Han ! »

Elle se fit mal, mais ne lâcha pas son sac, qui amortit quelque peu le choc. Merci aux billets. Grimaçant, elle redressa la tête pour faire face à l'intrus.

« Un problème, vraiment ? »

Elle toussa un peu, et se releva d'un bond, sans faire attention aux élancements de sa cheville gauche.

« Dites aussi que toutes les femmes sont un problème, lieutenant... »

Elle sourit, malicieuse, et remit machinalement le filet qui retenait ses cheveux. Malgré le danger de la situation, elle restait calme. Ce n'était pas les forces de police qui l'effrayaient. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre, et soupira. Elle avait mérité ce qui lui arrivait. Il aurait fallu respecter l'horaire. Elle avait cinq minutes de retard, et ça avait causé sa perte.

En soupirant, elle posa une main gantée sur sa hanche. L'entaille de tout à l'heure ne se voyait presque plus, laissant une fine rainure blanche en travers de son poignet. D'ici quelques minutes, il n'y aurait plus rien. Le sac à ses pieds, son esprit fonctionnait furieusement à la recherche d'un plan de secours. Elle pourrait cracher sur le flic et le brûler à l'acide, mais ça l'embêtait. S'il survivait, il aurait été témoins de son pouvoir. Sinon, elle pouvait se battre avec lui et l'assommer avant de filer. Mais elle n'était pas sûre d'avoir le dessus, si confiante en ses capacités qu'elle soit.

Elle opta finalement pour une solution pacifique. Elle allait tenter de négocier, usant de tous ses atouts.

« Qu'allez-vous faire, lieutenant ? »

Tendant les mains, elle sourit.

« Me passer les menottes ? »

Elle laissa ses bras retomber le long de son corps.

« Ou me tirer dessus ? »

Elle faisait une cible facile, mais elle ne s'en émouvait pas.

« Personnellement, je ne serais pas contre une tentative de négociation. Tout le monde a un prix, n'est-ce pas ? »

Elle se rapprocha de lui, d'un pas, enjambant le sac.

« Présentement, j'ai de quoi vous faire vivre confortablement pendant quelques années. Ou bien, on peut envisager un autre compromis... Si vous me laissez partir, je suis ouverte à toute suggestion... »

Elle comptait néanmoins emporter le butin, qu'elle n'ait pas fait tout ce travail pour rien, et pour ne pas décevoir ceux qui l'avaient embauchée.
[UC]
Fiche.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 3 mercredi 23 octobre 2013, 19:30:06

Bon ? elle semblait se rétabmir ssez facilement vu qu’elle se remettait déjà debout…. Il n’avait pas pu contempler grand chose en arrivant, mais là…. Bon, disons juste que si la demoiselle resplendissait de ses charmes, il aurait été ébloui… ça oui, elle avait des charmes qui étaient de sérieux arguments en sa faveur… et des idées – autant que des fantasmes -  e mirent à circuler dans sa tête… Typiquement masculin, sans doute…

Et avec de l’esprit qui plus est… même si les femmes qui pensent étaient davantage des soucis que les autres –les femmes les plus acceptables, quoique… -  mais cela rendait les choses plus amusantes, plus intéressantes… au moins, elle avait un peu de tchatche, c’était plus amusant que celles et ceux qui te regardent avec des yeux de merlan frit et qui te disent droit dans les yeux « c’est pas moi, j’ai rien fait ! ». Non, elle, c’était limite si elle ne lui balançait pas quelque chose du genre « trip tard mon mignon, j’ai déjà le pognon ! »

Mais bon, sans doute que cela le faisait chier davantage qu’elle, il ne fallait pas sous estimer la flemmardise du lieutenant Valmy, pour lui, chopper quelqu’un en flagrant délit était un problème :  non pas parce que cela voulait dire augmentation des criminels dans les rues de sa ville, mais plutôt parce que cela signifiait davantage de paperasse et davantage donc de temps passé derrière un bureau à écrire au milieu d’une salle qu’il n’aimait pas dans un boulot qu’il n’appréciait pas plus que cela, ses avantages, i en profitait outrageusement, mais le reste, il ne voulait pas en entendre parler… Enfin bref = cambrioleuse, même sexy = paperasse à la con qui fait chier. C’était mathématique !

Donc elle avait de la tchatche… c’était limite si elle ne se remettait pas entre ses mains en parlant de menottes…. Oh oui, imaginez tout ce qui est possible une fois les menottes aux poignets… putain Gabriel, ta tête pas tes couilles, pense avec ta tête bordel ! Lejeune homme regarda droit devant lui, tentant de rester imperturbable, option peu crédible étant donné que ses yeiux outre les étincelles qui rappelaient en permanence sa charge de pouvoir, pétillaient de malice au moins autant que les siens…

« Tu tentes le diable ma jolie, mon prix est tellement élevé que tu n’aurais pas les moyens de le payer…. »

Il eut un léger sourire en coin, comme si cela l’amusait, et en un sens, c’était amusant, très amusant, il n’imaginait pas qu’il puisse tomber sur quelqu’un dans une telle merde, mais qui ait autant d’aplomb… Il s’assit sur le coin du bureau, s’éloignant légèrement d’elle, pour s’installer confortablement…

« Mais tu sais que les menottes sont quand même prévues dans le pack main dans le sac… fallait mieux choisir avant de s’abonner… oui, je sais, en même temps, avec moi en couverture, on ne lit pas trop les petites lignes en bas du contrat… »

Mi-chemin entre provocation et vantardise, Gabriel tentait lui aussi de tirer don épingle du jeu le plus intelligemment possible ! onc en s’en tirant avec un maximum d’avantages… dommage que les caméras de surveillance de son bureau ne marchent pas…. Ça aurait été trop amusant… mais voilà, à cause de sa… disons… particularité, il avait tendance à faire plantr les systèmes électriques sur son passage…

« En tout cas, une chose est sûre, tu sais comment parler à un flic véreux… enfin si tu en avais vu un dans le coin… et en admettant qu’il y en ai un dans le coin, il faudrait encore que tu aies un marché intéressant à lui proposer qui ne le mette pas pour autant dans la merde… qui sait, il y a peut être des solutions… mais il va falloir se creuser les méninges… »

Une chose était sure c’est qu’avec le taux d’électricité statique dans le coin, il n’y avait pas que les enceintes du PC (allumé sur un site porno mais dont l’écran était éteint) qui allaient rendre l’âme…

Sunday M. Burton

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 4 dimanche 24 novembre 2013, 20:52:14

« J’aime le risque. »

Sunday sourit, et ramena une mèche de cheveux derrière son oreille, activant discrètement son oreillette. Si ses collègues entendaient la conversation, ils sauraient comment régler ce soucis. Et ils viendraient rapidement, surtout si le flic était seul. Ce qui semblait être le cas.

Mais l’oreillette grésilla à peine et rendit l’âme dans un « pschitt » sifflant. Sursautant, et grimaçant quand l’étincelle lui piqua l’oreille, Sunday retira rapidement la petite oreillette bluetooth inutilisable et la jeta au sol.

« Saloperie de technologie. »

Elle ne pouvait pas savoir que la faute en était au flic.

« Nous disions donc ?
Ah oui. Le prix.
»

Elle ne comptait pas lui laisser tout le fric, évidemment. Mais elle pouvait peut-être lui offrir une petite compensation. Elle avait vu quelques lingots qui traînaient dans le coffre au plafond. Un seul de ces lingots plutôt conséquents pourrait assurer une belle retraite au blond.

Ou alors, il faudrait qu’elle donne de sa personne.

Etant belle, elle en jouait. Et elle ne serait pas contre mettre la main à la pâte avec un homme tel que le lieutenant.

« Plusieurs idées me trottent dans la tête. Je suis persuadée qu’il y en a au moins une qui plairait à un flic véreux, s’il y en avait un par ici… »

Elle s’avança doucement vers l’homme qui s’était assis sur le coin d’un bureau, et sourit.

« Et l’une d’entre elles, au moins, comprend les menottes. »

Du bout du doigt, elle effleura les bracelets métalliques qui pendaient à la ceinture du flic.

« Il n’y a pas de petites lignes avec moi. Tout est limpide. »

Restait plus qu’à savoir ce que son compagnon penserait. S’il était partant ou pas, pour s’arranger.
[UC]
Fiche.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 5 mercredi 27 novembre 2013, 11:52:42

Ah bah ouais, pour aimer les risques, elle semblait les aimer, tenir tête à un flic, voilà qui était loin d’^petre intelligent, surtout quand le flic était aussi teigneux et hargneux, d’autant que pour une fois, il ne souhaitait pas lâcher l’affaire d’un pouce, il serait incorrupt… ooooh des boobz. Bon, d’accord, ,il était peut etre corruptible, mais ce n’était pas une raison suffisante pour lui permettre de faire comme elle le souhaitait où elle le souhaitait ! Et surtout, de repartir comme ça avec du blé plein les pattes !

En la voyant jeter l’oreillette il sourit, goguenard, oh il était fier de lui, même si il n’aimait pas trop son sourire, ça donnait l’impression qu’elle n’était pas inquiété et Gabriel trouvait cela rabaissant au possible… mais bon, il devait bien reconnaitre que c’tait peut être vrai, pour une personne qui avait un plan B voir un plan C, ou un plan Q de disponible ! Il regarda l’oreillette et l’écrasa du pied sans le moindre remord entre deux propos de la voleuse de choc…. Ça ça les chocs, elle avait de quoi les amortir… enfin bref, pense avec ta tête, pas avec tes couilles, Gabriel !

La tchatche ne la sauverait hélas pas, même promettre monts et merveilles ne pouvaient pas suffire à faire fléchir Gabriel, parce que ce n’étaient que des promesses, justement ! Il voulait du palpable, du solide, il n’y avait pas 36 manières de corrompre quelqu’un ! Au pire, elle irait en taule. Ce n’était pas si grave, et elle serait en prison pour femmes en plus, la veinarde ! Il avait envie de rire. Car elle était dans la merde, mais elle semblait déjà avoir le moyen de s’en sortir et lui en doutait beaucoup…

« S’il y avait un flic véreux ici, je me demande pourquoi il n’accepterait pas jouer avec ses menottes avant d’enfermer la vilaine voleuse en taule, ayant ainsi le beurre, l’argent du beurre et le string de la crémière ? Il pourrait jouer sur les deux tableaux et s’en sortirait très bien…. »

Il avait un sourire en coin. Il savait où la jeune femme semblait vouloir en venir, mais la grande question était de savoir si elle était au courant des risques qu’elle prenait avec ça… lui, perso, il était déjà plus ou moins d’accord, la caméra avait du griller en même temps que l’oreillette… mais ça, le savait-elle ?

« Dis, t’es au courant que y a une caméra qui filme tout depuis le début ? Non parce que j’ai beau être un flic, je suis pas débile, si j’accepte, alors que je suis filmé, non seulement je suis véreux, mais je suis aussi fini ! Alors désolé, mais non, pas la peine d’essayer, et surtout pou récupérer les vidéos après et me faire chanter par la suite… y a pas écrit ducon…. »

Bah si, il commençait à marcher…. Seulement, pas ici, et pas maintenant, il pouvait être interrompu n’importe quand. Ce faisant, il dégagea de sa ceinture les menottes.

« Allez, tourne toi et mets les mains dans le dos. »

Il ne lui laissa pas faire grand-chose, en effet, il lui saisit le poignet et fit une clé de bras alors qu’il refermait le premier bracelet sur le poignet, il ne restait plus qu’à mettre d’autre !

Sunday M. Burton

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 6 dimanche 01 décembre 2013, 12:49:34

Un long soupir franchit les lèvres de Sunday. Décidément, il était plutôt obtus ce flic. La police n'est plus ce qu'elle était avant. Elle l'écouta bavasser, au lieu d'agir, et esquissa un sourire discret. Elle ne résista même pas quand il la retourna d'un geste pour lui passer les menottes. Tout son corps était apparemment détendu. Elle laissa, sans broncher, le second bracelet se refermer sur son poignet. Elle se laissa même aller à s'appuyer contre l'homme qui venait de l'entraver.

« Si un flic véreux voulait le beurre, l'argent du beurre et le string de la crémière, il serait confronté à deux soucis majeurs. »

Sa voix porta alors même qu'elle ne parla pas d'un ton spécialement haut.

« D'abord, la crémière ne porte pas de string. »

Un petit sourire moqueur se glissa sur ses lèvres.

« Pas aujourd'hui en tout cas. »

La "crémière" portait en effet un ravissant boxer de dentelle sous le mini-short en cuir.

« Et ensuite... »

Elle se concentra à peine. La sueur perla de ses pores, rendue acide, et grignota les bracelets métalliques qui ne tardèrent pas à tomber au sol.

« Ensuite, je crois qu'il a un sérieux problèmes avec la qualité de son matériel. »

Ce fut bref. Son taux d'acidité était redevenu normal. Et la pique de ses paroles devait certainement vexer le lieutenant, comme elle ne s'attaquait pas seulement à son matériel de flic, mais aussi de mâle. Après tout, c'était la seule explication qui lui venait en tête pour qu'il refuse ses faveurs. Le sois-disant prétexte de la caméra étant, justement, un prétexte.

Sunday sourit en se retournant à nouveau, écartant les cercles d'acier d'un coup de botte négligeant. Elle porta une main au visage de son homologue, effleurant l'arrête de sa mâchoire. Et là aussi ce fut bref. Elle laissa rapidement retomber sa main contre son flanc. Dans approximativement dix minutes, ses collègues allaient entrer "en force". Comprendre par là en nombre, mais avec discrétion. Il y aurait Diego, d'abord, mais aussi d'autres binômes. Alors, puisque le représentant de la loi ne semblait pas pressé de profiter de ses faveurs qu'elle lui offrait, elle gagnait du temps.

Toujours avoir un plan de secours, c'était la règle numéro une.
[UC]
Fiche.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)

Réponse 7 mercredi 04 décembre 2013, 13:46:55

Bon, ça évoluait de manière un peu bizarre toute cette histoire… il n’était pas dupe quant à la proposition de la jeune femme, un petit pot de vin et hop, on oubliait tout, on fermait les yeux… seulement il fallait se mettre d’accord sur un prix, un prix qu’il ne semblait pas avoir trouvé dans cette histoire…

Il préférait continuer à dévoiler lentement chacune de ses cartes, mais il dut surpris de voir les menottes tomber comme ça… et puis,  franchement, elle avait beau être attirante, entre se la taper et perdre plusieurs mois de salaire à cause d’une mise à pied, et l’arrêter et ne pas avoir de problèmes après… le choix était vite fait… c’était dommage il l’aurait volontiers tirée… et pas qu’une fois…

Mais sans compensation suffisante, Gabriel devait l’arrêter, c’était le principe de la corruption… mais après, elle pouvait faire toutes les avances du monde qu’il n’aurait pas réagi sans une aide substantielle… au grand dam de ses litres de testostérone (parfois, c’était à se demander s’il n’en avait pas à la place du sang).

Que ses menottes soient une vraie merde, il était obligé de le constater… cela aurait été difficile de nier le fait qu’elles étaient tombées comme de vulgaires morceaux de plastique… pour l’autre matérielle, il était sûr qu’elle ne devait pas savoir de quoi elle parlait en la matière… toutefois, piquer son égo de mâle avait été le seul vrai moyen de la faire réagir… t il réagit.

Il se saisit de ses poignets sans violence, quoiqu’avec un peu de rudesse et mles rabattit dans son dos en les tenant fermement.

« Tu n’as pas idée de l’état du matériel… »

Il lui murmura ces quelques mots à l’oreille avant de saisir  celle-ci entre ses dents et le mordiller. Puis, gardant ses bras bloqués dans son dos d’une étreinte, se libérant une main de cette manière, se cala contre elle, lui faisant comprendre comme elle était bandante… il utilisa l’autre main pour lui peloter le fessier avant de lui mettre une fessée.

« Je croyais que tes plans incorporaient des menottes… saloperie de matos de merde…»

Il eut un sourire carnassier avant de venir lui mordre la veine de la gorge, avec une certaine forme de délicatesse mêlée de fougue retenue.  Il la culbuterait avant de l’embarquer… pour faire bonne mesure…


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