Une belle prise [Pv Mia]

Quelques grognements et jurons de dépit arrivèrent aux oreilles de Cyscek. Il passait en revue ses pièges posés la veille, et visiblement, l'un d'eux avait marché. C'était difficile de prévoir ceux qui se révèleraient suffisamment bien caché pour fonctionner, ou même pour prévoir que le hasard ferait bien les choses et mènerait quelqu'un dedans. Ce n'était pas le premier piège qui se déclenchait, mais dans le précédent - un trou couvert de feuilles, profond de plus de deux mètres - c'était un marcassin qui y était tombé. Pas de quoi l'emballer plus que ça.

Mais là, son autre piège avait attrapé quelqu'un, un humain. Et à entendre la voix, une femme. Il contourna les taillis qui lui barrait la route pour parvenir à l'immense chêne où il avait placé son piège. A environ trois cent mètres de là, il avait laissé sa roulotte et ses chevaux, établissant son camp de base suffisamment loin des pièges, mais pas trop non plus. C'est qu'il fallait pouvoir porter une proie jusqu'à la carriole après.

Le bruit des pas sur le sol attira visiblement le regard de la jeune femme, qui devait se sentir soulagé que quelqu'un vienne l'aider. D'ailleurs, elle dit quelque chose, mais il ne comprit pas bien avec l'entravement qu'elle subissait. A trois mètres de hauteur, elle pendait comme un fruit mûr. Emmaillotté dans un filet, elle avait posé les pieds sur son piège, qui l'avait capturé et tenue en l'air, le temps qu'il vienne. Levant le sol, il la détailla un peu. A première vue, c'était une belle femme, et sa tenue était aguicheuse, de son point de vue. Une femme de petite vertue ? Il se ferait son idée lui même là dessus.

Je vais vous descendre de là.

Le ton était presque gentil. Il orna tout ça d'un sourire, allant vers la corde retenant la prison suspendue. Il arborait une veste brune, ouverte sur son torse nu et musculeux. En bas, un pantalon noir complétait la tenue. Prenant la corde, il défit le noeud qui la tenait, afin de faire descendre la jeune femme lentement, jusqu'au sol. Mais elle était encore entravée, et alors qu'elle s'apprêtait à le remercier, il attrapa ses menottes. Profitant de sa longueur d'avance, et du fait qu'elle ne se méfiait pas, il lui prit les poignets, refermant les prisons de métal autour, avec un rictus mauvais.

Mia marchait rapidement dans la foret. Elle ne faisait pas vraiment attention aux branches, ni aux racines, elle ne faisait attention ni aux trous, ni aux éventuels pièges que la foret pourrait contenir. Ses pieds se posaient seuls sur le sol, avançaient vers une direction inconnue à elle-même, et couraient presque sans choisir où toucher la terre. L'unielfe était dans ses pensées, fixant distraitement de son œil gris, les arbres aux troncs fins. Les feuilles tremblaient parfois sous un souffle léger. Elle eut un petit sourire, amusée par le silence. C'était toujours comme ça, avec elle. Il ne fallait pas chercher à comprendre.

   Soudain, son sourire, son air distrait et son pas rapide disparurent dans les airs. Littéralement dans les airs. Un grand filet se referma sur elle, l'emportant à trois mètres au dessus du sol. Elle sentit les cordes du filet contre sa peau créer des bourrelets sur son corps toujours à moitié dénudé. L'étonnement la laissa sans voix un instant, la corde venant se coller contre sa bouche. La hauteur ne lui faisait pas peur, mais s'être laissée prendre dans un piège comme cela, la révoltait. Une révolte intérieure contre sa propre bêtise. Et il allait falloir se sortir de là, rapidement, avant que le chasseur d'esclave à qui appartenait ce filet, ne se radine pour la descendre de là et la vendre au marché le lendemain. Ouais, il allait falloir très vite se trouver une issue. Son cerveau fonctionnait à même pas une idée à l'heure. la surprise la paralysait encore. Comment s'était-elle laisser prendre si bêtement ? Comment, bon sang de bonsoir ?! La seule idée potable qui lui vint après se laisser pourrir dans le filet ou se pendre pour l'honneur, fut d'appeler à l'aide. Et peut-être que l'aide viendrait à elle.

"-DE L'AIDE !" Les filets rentrèrent dans sa bouche et elle lâcha un juron. Putain de merde. Maintenant, pour crier, ou parler, ça allait être de la tartre. Elle ne pouvait même plus fermer la bouche, encombrée de filets qui jouaient perversement avec sa bouche, sa langue, ses dents.

A son plus grand bonheur, quelqu'un arriva. Un homme. Elle eut un soupir et une moue traversa son visage. Elle essaya de prononcer quelque chose, mais rien de bien compréhensible ne franchit ses lèvres rosées. L'homme la détailla une seconde avant de s'éloigner pour la faire descendre. Enfin, elle espérait.

-Je vais vous descendre de là.

Mia eut un sourire. C'était pas si mal. Sa prison de cordes descendit doucement vers le sol, et se posa. Elle frotta ses membres endoloris, ouvrant la bouche pour remercier son sauveur. Le mouvement brusque du jeune homme la surprit, elle sentit les menottes se fermaient sur ses poignets, un déclic se fit dans sa tête. Son œoeil gris eut un éclair de rage.

-Merde... lacha-t-elle, en essayant de se relever rapidement. Il lui restait toujours ses jambes, même si avec les bras attachés, ça ne serait pas la joie. Elle lança un regard à l'homme. Il restait ses armes, aussi, dans son dos. Peut-être qu'avec un mouvement rapide, elle pourrait attrapés une des épées, et la tenir ... Elle recula d'un pas, en essayant de ne pas se prendre dans le filet à ses pieds. Faire la conversation, peut-être.

A vrai dire, Mia avait presque peur de cet homme, maintenant qu'elle comprenait. Elle recula encore, fixant son regard perle dans celui du jeune homme.
-Qu'est-ce que tu me veux, humain ?
Elle le savait très bien, mais maintenant, il fallait gagner du temps.

Souriant, Cyscek était sûr de sa prise. Avec les mains liées, elle n'allait pas filer bien loin. Il avait également vu les armes dans le dos de la jeune femme, et il porta le premier la main à ces armes pour les sortir de là. Dévoilant la lame d'une épée, il fit semblant d'en contempler le fil, avant de pointer la lame vers l'elfe.

Ne joue pas les innocentes, tu le sais très bien. Maintenant avance.

A l'aide de l'épée, il désigna une direction, celle de sa roulotte. Il devait l'y ramener assez vite. Avec un peu de chance, il serait rentré avant la nuit. Il s'y attendait un peu, mais à peine le premier pas fait, l'elfe accéléra, voulant visiblement s'enfuir coûte que coûte. C'était sans compter les réflexes de l'homme qui tendit la jambe, faisant un croche patte à l'elfe.

Cette dernière tomba durement sur le sol, et en moins de deux secondes, Cyscek s'asseyait sur le dos de la jeune femme, l'immobilisant. Elle sentira la froideur de la lame contre sa nuque, sans pour autant qu'il ne la coupe.

Tente de fuir à nouveau, et je te tue. Non, mieux. Je te ferai subir tant de sévices que tu regretteras que je ne t'ai pas tuée.

Il se releva, passant sa main libre sous l'un des bras de l'elfe pour la relever brusquement. La tenant fermement, il se mit à avancer, dans la direction qu'il avait indiqué auparavant. Elle ne semblait pas trop appeuré, mais il valait mieux se méfier avec les proies trop faciles, elles pouvaient se révéler dangereuses.

Tu as le choix, tu peux être docile et avoir une vie paisible, ou combattre et te rebeller, et je finirai par te briser. Réfléchis bien à ce que tu veux.

Débouchant des fourrets, ils tombèrent presque nez à nez avec la carriole. En fait, c'était un charriot sur 4 roues, qui ressemblait à une roulotte de gitan. On pouvait s'abriter dedans, et une simple meurtrière donnait un peu de lumière au dedans. A l'arrière, une porte permettait d'y monter, et l'on voyait clairement le cadenas servant à la fermer à clé. D'un pas décidé, c'est vers là qu'il la poussait.

A vrai dire, elle n'était pas tombé sur le plus bête, ni le moins dégourdi. Elle vit ses armes disparaitre dans les mains du vendeur d'esclave, et sa propre lame l'obliger à avancer. Son regard se durcit de nouveau. Elle était réellement dans un mauvais pas. Son cerveau marchait de nouveau à toute vitesse. Il fallait trouver quelque chose. Le ton du vendeur était sans réponse, impératif et puissant.

-Ne joue pas les innocentes, tu le sais très bien. Maintenant avance.
Elle sentit un frisson la prendre. Même pas, elle ne répondit, trop occupée à chercher une idée. Et bien sûr rien ne venait de mieux qu'essayer de partir en courant. Chose qu'elle essaya, avant de se faire envoyer vers le sol par le vendeur. Elle écarquilla son œil gris de surprise et de douleur quand il s'assit sur son dos, serrant les dents pour ne pas décupler la douleur...Tss, tss, tss.
-Tente de fuir à nouveau, et je te tue. Non, mieux. Je te ferai subir tant de sévices que tu regretteras que je ne t'ai pas tuée.
Mia eut un mince sourire. Alors, ça, c'était le pire. Là, elle ne pouvait s'empêcher d'en sourire. Il ne savait réellement pas de quoi il parlait. Une elfe fière comme elle...  Elle s'empêcha de rire, de peur que la lame de l'épée dans son cou ne la blesse.
-Essaie juste et je t'émascule.
Sa voix était calme, très calme. Quand on lui disait de telles choses, elle ne pouvait que redevenir calme, tant ça lui paraissait ridicule. Qu'il essaie de la toucher, et même totalement attachée, elle se défendrait. Qu'il essaie juste, et il verrait de quoi une elfe guerrière était capable. Qu'il essaie, et il pouvait dire adieu à sa partie masculine. Il la releva de force, brutalement. Mia avait gardé ses sourcils froncés.

-Tu as le choix, tu peux être docile et avoir une vie paisible, ou combattre et te rebeller, et je finirai par te briser. Réfléchis bien à ce que tu veux.
Mia avait bien réfléchi. Très bien réfléchi, en silence, jusqu'à voir la roulotte. Deux choix : continuer dans ce sens et souffrir, ou...Elle se retourna vivement, pour lui faire face. Une partie de ses cheveux giflèrent le marchand d'esclave, mais Mia resta devant lui. Bon d'accord, le fait qu'il la tienne toujours était sans doute une des raisons pour laquelle elle n'était pas parti. De toute manière elle n'aurait pas pu. Mais maintenant, il fallait mieux que gagner du temps, attirer l'attention et la prévenance du vendeur sur autre chose que ses véritables actions. Sans paraître le faire, Mia cherchait à trouver un moyen de défaire, ou d'enlever, ou autre chose (barrez les mots inutiles) ses menottes.
-Je ne veux pas me faire acheter, avant ...
Sa voix était un murmure à peine audible, suave. Elle laissa sa phrase en suspend, se rapprochant juste un peu de lui pour que son souffle chatouille la peau du jeune homme. Même si l'elfe n'avait jamais usé de ses charmes, aux grands malheurs, les grands moyens. Si elle devait faire des sacrifices, autant les faire avec un homme comme celui-là, intelligent et avouons-le, charmant, plutôt qu'avec un vieux crouton qui l'aurait acheté. Le vendeur avait, au moins aux yeux de Mia, eut l'intelligence de l'attraper. Mais elle n'en était pas encore là. A ce moment, elle voulait voir si en ne faisant rien, elle pouvait quand même arrivait à quelque chose. En laissant suspend des propositions, peut-être...Et se servir d'un moment d'inattention. Ou, d'un rapprochement trop rapproché, et peut-être l'étourdir ? Mmm...Pas trop possible, tout de même.

Elle approcha ses lèvres rosées de son visage. Ouh, qu'elle n'aimait pas ça. Jouer si près du feu, sentir la flamme du danger de si près ne l'attirait pas du tout.
-...avant d'avoir connu l'amour.
C'était très vu, revu, et re-revu. Mais, niveau inspiration, l'elfe ne pouvait faire mieux en ce moment-là. Et puis, elle ne voulait qu'un moment d'inattention, mince ! Et surtout pas coucher avec...Mais ça, il lui semblait bien que ce ne serait pas elle qui déciderai.

Elle n'avait pas l'air trop bête ou naïve, car après l'avoir rattrapée et arrêtée, elle n'avait pas retenté de se libérer. Elle devait comprendre qu'elle avait affaire à quelqu'un de plus costaud qu'elle, et que se rebeller ne la mènerait nul part. La tenant toujours en joue avec l'arme, il prit la clé du cadenas dans sa poche de pantalon afin d'ouvrir la roulotte. A l'intérieur, c'était plus que sobre. Des couvertures jonchaient le sol, ainsi qu'un sac contenant probablement des victuailles. Il allait la faire grimper, quand elle tente ... Quelque chose. Même si elle était sincère, Cyscek se mit de suite sur la défensive. Cela pouvait être une manoeuvre pour tenter de le rouler par la suite. Elle croyait réellement être la première prise de l'esclavagiste ?

Connaître l'amour, vraiment ?

Il avait une tête à céder à ça ? Lui reprenant le bras, il la poussa sans ménagement à l'intérieur de la roulotte. Grimpant à sa suite, il referma la porte. A l'intérieur, la lumière était faible à cause de la simple meurtrière. Les mains de l'esclavagiste se rapprochèrent de celle de l'elfe, et il la força à les lever vers le haut. Un cliquetis, et il la relâcha. Sauf que lorsqu'elle voulut redescendre les bras, elle pourra comprendre qu'il avait attaché les menottes à un anneau au plafond.

Je crois que tu n'as pas très bien compris sur qui tu es tombée. Je peux t'offrir beaucoup de choses avant de te vendre, mais l'amour n'en fait pas partie.

Ses mains se refermèrent sur les habits de l'elfe, et il tira vers le bas pour les lui enlever. A la chiche lumière il ne devait pas voir grand chose, mais ce n'était pas son but de toute façon. Fuirait-elle si elle était nue ? Roulant les vêtements en boule, il les cala sous un de ses bras, alors que son autre main venait tâter la fermeté du cul de l'elfe.

Je vais te laisser une heure pour réfléchir.Après ça je commencerait ta formation, alors je te conseille de choisir la docilité.

A la façon dont il caressait les fesses de l'elfe, elle n'avait pas trop de doute quand à la formation dont il parlait. Il ponctua la fin de sa phrase par une légère fessée, puis se recula vers la porte. La rouvrant, la lumière inonda un instant la prison de la jeune femme, et il descendit de là. Sans un mot de plus, il referma - à clé - et se dirigea vers l'endroit où il avait fait du feu. Attisant les braises, il attendit que quelques flammes reviennent pour y jeter les vêtements de l'elfe. Ceci fait, il s'assit à même le sol, s'offrant un peu de repos : après tout, il lui avait laissé une heure, autant se préparer pour la suite.

Mia n'avait pas eut le choix, quand il avait accroché ses mains, ses menottes à l'anneau visé au plafond. Elle s'était lamentablement retrouvée pendue par les mains comme un cochon, dans une roulotte à peine éclairée par une meurtrière. Quelle joie, quelle joie, mes amis. Et pour continuer dans cette voix, elle avait très bien compris qu'elle pourrait essayer tout ce qu'elle voulait, et que l'esclavagiste n'était pas, mais alors pas du tout assez con pour qu'une manœuvre aussi ridicule serve à quelque chose. Logiquement, maintenant, il ne lui servait plus à rien d'essayer de se rebeller. De toute façon, elle était emballée, paquetée, envoyée et bientôt vendue. Et en plus, pendue comme un cochon qu'on avait égorgé. Charmant, réellement charmant.

-Je crois que tu n'as pas très bien compris sur qui tu es tombée. Je peux t'offrir beaucoup de choses avant de te vendre, mais l'amour n'en fait pas partie.
Elle faillit répondre quelque chose. Mais l'action suivante du jeune homme la laissa tout de même sans voix. D'accord, elle aurait pu s'y attendre. D'accord, elle n'aurait pas du être surprise. Mais, tout de même...Elle sentit le rouge monter à ses joues, même si l'esclavagiste ne pouvait sans doute pas voir grand chose. Si jamais un espoir avait parvenu à survivre dans son cœur, le fait d'être nue le réduisait à néant. Elle se raidit quand il commença à tâter ses fesses. Serrant les cuisses, les muscles de tous son corps en alerte, Mia eut un grognement quand il finit sa phrase en lui donnant une tape. Non, effectivement, elle n'avait pas de doute quand à la formation dont il parlait, aucun. Elle se recroquevilla doucement, en réfléchissant. La lumière étincelante brula un peu son iris qui s'était rapidement habitué à l'ombre de la roulotte.

Elle pouvait bien essayer, quand l'esclavagiste reviendrait, de lui donner un coup dans le ventre, à la force de ses jambes. Mais dans quel but ? S'attirer ses foudres et en pâtir ? Merci bien. Non. Au point où elle en était...En profiter semblait la meilleure idée. Profiter d'un si bel homme...Au fond ça la rebutait. Mais en même temps, avait-elle le choix..? Non pas vraiment. Mia hocha doucement la tête. Vu son expérience dans ce niveau, l'esclavagiste risquait d'être étonnée. Sa seule nuit d'amour avec le démon qui lui avait volé son oreille, son œil et sa virginité ne lui avait pas appris grand chose, non. Elle avait subi...

*

La porte de la roulotte s'ouvrit de nouveau. La lumière de l'extérieur obligea Mia à fermer son œil. Elle recula un peu devant cette lumière aveuglante. Mais l'ombre du jeune homme adoucit la vision. Elle releva la tête vers lui, bien plus docile qu'on aurait pu l'imaginer, venant d'une elfe fière comme pas deux. Fière, d'accord, mais pas bête à ce point. Et peut-être qu'après tout, elle pourrait trouver un moyen de partir.

L'heure venait de s'écouler, et l'homme se relevait de sa position. Il avait eu du calme, ce qui était déjà un bon point. Profitant de cette heure, il avait pris une collation, et avait même somnolé. Ce n'était pas toujours le cas car certaines proies ne restaient pas aussi sages. Ici, pas de cris ni de remue ménage dans la carriole. Soit elle était résignée, soit elle intériorisait sa colère. Dans les deux cas, il était bien content de ne pas avoir eu à aller la corriger. Elle tâterait surement de la badine, mais pas pour l'instant.

Délaissant ses victuailles, il vint ouvrir la carriole. Elle n'avait pas bougé, forcément. Pénétrant dans l'espace clos et exigü, il referma derrière lui, à clé. Rangeant par la suite la clé, il contourna l'elfe jusqu'à venir la fixer dans son unique oeil gris.

Alors, tu as réfléchi ? Comptes tu te montrer docile ?

Pendant quelques secondes encore, il soutint le regard de la jeune femme, avant d'ajouter.

Je ne sais pas qui t'as abimé comme ça, mais ça va faire baisser ta valeur. Heureusement que le reste suit.

En prononçant ces mots, il effleura la hanche de l'elfe du bout de ses doigts. Elle était ravissante, c'est vrai, hormis cet oeil et cette oreille en moins. Mais elle avait du charme et intéresserait surement certains clients. A nouveau il bougea, pour se dérober au regard de l'elfe et repasser dans son dos. Bien sûr elle pouvait toujours tenter de tourner sur elle même pour essayer de le voir, mais ses mains puissantes se refermèrent sur les hanches de la captive, pour lui ôter ce genre d'idées.

Descendant une de ses mains, il la glissa sans gêne entre les jambes serrées. Elle avait beau tenter de les garder fermées, il passa, et ses doigts effleurèrent la vulve pour en tester l'humidité. Son majeur s'immisca en partie dans l'orifice, puis il le ressortit, pour reposer sa main sur la hanche de la jeune femme.

La première leçon, c'est de donner envie. Alors fais un essai, donne moi envie de te baiser.

Les mains décollèrent des hanches de la belle. Des frottements se firent entendre, du tissu probablement, car quelques secondes plus tard elle se sentira se coller contre lui dans son dos, et visiblement peu vêtu. Elle pouvait sentir son torse chaud contre son dos, ainsi que sa verge tendue contre la raie de ses fesses. Il ne cherchait pas à aller plus loin, il faisait vraiment le professeur, cherchant à voir comment elle aller agir et réagir. Après tout elle était à sa merci, s'il voulait la prendre, il pouvait déjà le faire sans sa permission et comme bon lui souhaitait.

Il passa devant elle et la jeune elfe le fixa longuement de son œil gris, le défiant simplement, même si ça ne mènerait à rien. Quand il commença à lui parler, s'adressant à elle comme si son avis était important, alors que de toute façon, il lui faudrait bien obéir à l'esclavagiste, quelque soit son avis et ses pensées sur la situation présente, quand il commença à lui parler, donc, Mia regarda ailleurs d'un air buté. Elle ne répondit même pas. Il voyait aussi bien qu'elle, qu'elle était assez docile, pour une fois. Sinon, elle aurait déjà essayé de lui donner un ou deux coups qui n'auraient servis à rien, à part lui rendre la vie plus dure.

"-Je ne sais pas qui t'as abimé comme ça, mais ça va faire baisser ta valeur. Heureusement que le reste suit.
-Ne parle pas de moi comme d'une marchandise !" Mia lui lança un regard furieux même si elle savait que ça ne servait à rien. Elle détestait en être réduit à ça et le fixa quand il la contourna, passant ses main sur ses hanches, la retenant de faire un mouvement pour lui faire de nouveau face. Bien sûr que ça ne servait plus à rien de râler...De toute manière, elle était totalement à sa merci. Elle soupira avant d'écarquiller son œil gris quand il pensa sa main entre les jambes.

Elle essaya de nouveau de serrer les cuisses, quoi que ça ne serve à rien...Il pénétra plus ou moins un doigt en elle, qui ressentit un frisson la prendre alors qu'elle fermait son œil nerveusement. Son souffle devint plus rapide, avant qu'il ne reposa sa main sur sa hanche. Brrr...Voilà, ce que pensait Mia, juste cette onomatopée.
  Elle haussa un sourcil, essayant de comprendre, essayant de savoir comment elle pouvait donner envie à quelqu'un de la baiser. Déjà, elle n'en avait pas particulièrement envie, et même si ça n'avait pas d'importance, ça lui empêchait un peu de trouver une manière  de 'donner envie.' Elle le sentit de nouveau se coller à elle, nu, son torse contre son dos. Son cœur continue de battre à une vitesse terrible, la chaleur montant en crescendo dans son corps. Elle bougea un peu, pas beaucoup, juste pour dire qu'elle ne voulait pas se laisser faire. Mais ce n'était pas très...ça ne faisait pas totalement vrai. Pour une raison que même Mia ne connaissait pas, elle n'avait plus envie de se battre, de toute façon, c'était fait. Autant...obéir. Lui donner envie, alors ?

"-Je..je ne sais pas comment faire pour ...donner envie."

Attachée comme elle l'était, à part en faisant des compliments, elle ne voyait pas vraiment comme faire. A vrai dire, saucissonnée, elle se demandait comment donner envie.

"-Je ne peux que te parler, mais est-ce que ça peut te donner envie ? D'après ce que je sens contre mes reins, ton corps a déjà envie...non ?"

Tout en obéissant, l'elfe restait un peu révoltée, dans l'âme. C'était son caractère, après tout. Et puis, c'était vrai, quoi, elle le sentait bien dans son dos, contre ses fesses.