« Haaaa... Haaaa... »
Le sexe de l’homme n’avait probablement jamais été aussi gros et douloureux. Il la défonçait lentement, langoureusement, intensivement. Sa femme n’avait jamais pu l’attirer autant que cette créature qui venait de le réveiller. Il couchait avec elle, près de sa femme, qui semblait mystérieusement endormie. Ceci ne l’empêchait pas d’essayer d’être discret, mais comment l’être, face à cette femme ? Elle n’avait pas l’air d’une succube, mais elle en avait la puissance. Elle ondulait contre lui, et il adorait caresser ses fesses. Une main était crispée dessus, pétrissant l’une de ses fesses, alors qu’il se délectait des soupirs et des gémissements de cette dernière. Son chibre se perdait en elle, et elle devait bien admettre qu’elle aimait ça. Ce n’était pas autant le fait de faire l’amour que dans le faire dans ces circonstances qui était particulièrement excitant. Ce pauvre homme était réellement amoureux de la femme qui dormait dans son lit, ce que White Rabbit interprétait comme un asservissement à cette femme. Il se refusait à être libre au nom de l’amour, et elle avait voulu lui prouver que la liberté s’imposait, cette dernière s’incarnant ici comme la liberté de coucher avec une autre femme, et ce sous les yeux de son épouse.
Elle avait beau dormir, White Rabbit s’était assurée qu’elle soit quand même spectatrice de cette scène. Elle était en train de la rêver, et ce rêve la hanterait. Ce rêve détruirait leur vie de couple, et, avec un peu de chance, entraînerait leur rupture, ce qui leur permettrait de vraiment jouir de ce don précieux et magnifique qu’était la liberté. Elle le laissait donc se presser à lui, afin qu’il puisse enfin se soulager de ses pulsions. Sa femme était adorable, certes, mais, au lit, elle était loin de le satisfaire. Elle avait reçu une saine éducation, et n’envisageait le sexe que comme une nécessité pour procréer, ce qui ne plaisait guère à Monsieur, qui envisageait de plus en plus de se rendre aux harems de la ville. Elle avait fini par venir à lui, s’immisçant dans son lit, le réveillant de ses rêves en l’embrassant fougueusement.
Il ignorait son nom, et s’en moquait. Elle était belle, une beauté divine et magique, et c’était la seule chose qui lui importait. Sa queue se perdait en elle, et il la plaquait contre le mur, l’embrassant sur les lèvres, léchant son cou. Il avait juste abaissé sa culotte, et elle était encore habillée. Lui était tout nu. Elle l’avait déshabillé, et il continuait à la prendre, contre le mur, la faisant gémir. La femme-lapine, la redoutable magicienne perverse, essayait de se convaincre que l’homme était excité, et qu’il voulait que sa femme le voit, qu’il voit à quel point il était un bon amant, et ce qu’elle ratait en suivant des préceptes idiots. White Rabbit attendit bien sagement qu’il jouisse. Elle ne le dirait pas, mais elle utilisait aussi sa magie rose pour durcir sa queue. Quitte à lui enseigner les joies vibrantes de la liberté, autant qu’elle en prenne du plaisir.
« Ooooh... Tu es... Tellement délicieuse, haaaaa, mon ange... »
Il haletait et soupirait, léchant sa peau. Les mains de la femme caressaient le corps de l’homme, et c’est ainsi qu’il s’abandonna en elle, dans la joie et la bonne humeur. Elle lui sourit, enroulant ses jambes autour de la taille, ses doigts venant jouer sur le visage de son partenaire, et elle le poussa légèrement, le renvoyant sur le lit, où il finit par s’endormir, sous l’effet de la magie de White Rabbit. Il murmurait des mots doux à la femme, un sourire épanoui sur les lèvres, et elle lui offrit un dernier baiser, comme pour chasser ses mauvais rêves.
La femme remit ensuite sa culotte, caressant brièvement son bas-ventre, à l’idée, heureuse, d’avoir du sperme en elle. La nuit n’était pas encore finie, et elle se mit à gambader, quittant cette simple maison des quartiers tranquilles de la ville pour se promener de toit en toit.
*J’aime vraiment beaucoup cette ville... Allons voir du côté de la Toussaint...*
Jaina était occupée ce soir. Un colloque, ou quelque chose comme ça. C’était sans réelle importance pour White Rabbit, qui préférait se promener. Elle se retrouvait ainsi dans les alentours de la Toussaint, entendant des sirènes de police, des bruits, des hurlements. White Rabbit restait sur le toit, regardant autour d’elle, tandis que, dans son dos, quelqu’un s’approchait. Elle pouvait le sentir, grâce à ses sens magiques. Il restait à bonne distance d’elle, probablement pour essayer de la capturer.
*Un nouveau fan ? Déjà ?*
Il lança sur elle un objet, ce qui eut pour effet de la surprendre. Des bolas. Ces derniers s’enroulèrent autour de ses jambes, et la firent chuter sur le toit. Elle poussa un grognement, guère heureuse, et attendit que l’homme se rapproche. Il avait sorti des menottes, et, le temps qu’il arrive, White Rabbit s’était déjà retournée. Elle était couchée sur le flanc, une main posée sur la tête, s’en servant comme d’un accoudoir, et observait l’homme.
« Tu as une drôle de manière de séduire les femmes, toi, mon mignon... Tu comptes me détacher quand ? Ce n’est pas très galant, tu sais... »