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Le 63ème miroir [Dopplehime]

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Powder

Créature

Le 63ème miroir [Dopplehime]

lundi 08 juillet 2013, 04:14:15

Powder n'était pas réputée pour être une personne très patiente.

En fait, son degré de patience devait égaler celui de l'espèce la moins patiente du monde : les enfants. Et il existait un endroit qui attirait justement ces petites bêtes, et qui se révélait être un véritable paradoxe au sujet de la patience : les parcs d'attraction.

Ses files interminables, même pour manger ou aller aux toilettes, prouvaient véritablement ce paradoxe et contribuaient à taper sur les nerfs de tout le monde. Et dans ce "tout le monde", se trouvait aujourd'hui Powder et sa garde du corps, de sortie pendant un de leur jour de congé simultané. Pour être plus précise, elles se trouvaient donc au beau milieu de la queue pour l'attraction du Palais des Glaces. Après avoir testé l'ensemble des attractions de ce parc tout de même assez grand, les deux tekhannes n'étaient plus adeptes de sensations fortes pour au moins un mois, et voulaient donc se reposer avec quelque chose de calme...


"Mélanie, est-ce que tu peux me porter pour que je vérifie où en est la queue ?"
"Elle ne sera pas plus avancée que cinq minutes auparavant, Boss."
"... Grmbl. Mais à quoi tu sers, alors ?!"

La garde du corps soupira en observant sa patronne utiliser son slime pour se rendre légèrement plus grande - possédant déjà un à deux têtes de plus que les femelles du coin - et vérifier pour la sixième fois si, entre-temps, un heureux évènement n'aurait pas dépossédé la file d'attente de sa moitié qui la composait. Malheureusement, c'était toujours aussi serré, aussi plein, et il faisait toujours aussi chaud. Powder en aurait presque fondu comme une petite flaque. Elle était d'ailleurs sur le point de mimer l'acte avec son slime, dans un élan de dramatisme, mais Mélanie l'en empêcha.

"N'oubliez pas qu'ici, personne n'est habituée à vous voir fondre sur place. Alors, contrôlez-vous, s'il vous plaît."
"Si ça fait fuir du monde, c'est pas plus mal, non ?" bougonna la jeune PDG. "Je maudis ces idiotes de ministres d'avoir foutu tant de budget dans le militarisme à Tekhos - on aurait pu avoir l'argent pour construire un super parc comme celui-ci, et pas avoir à payer une fortune pour venir sur cette planète moisie."
"... Je pense qu'investir dans l'armement est un peu plus important qu'entretenir le bonheur de quelques têtes brûlées."
"Tu n'es pas payée pour penser."

C'est sur cette remarque plus ou moins pertinente que la file d'attente finit par se mouvoir un peu plus rapidement. Malgré tous les caprices de Powder, les deux jeunes femmes étaient en effet presque au bout de la queue à présent et finirent par obtenir leurs places.

***

Le Palais des Glaces était une attraction composée d'une centaine de pièces, où défilaient des miroirs. Certaines pièces étaient des labyrinthes de miroirs difficiles à passer, et d'autres simplement une file de miroirs où l'on défilait pour se voir déformé de plusieurs façons amusantes. Les tekhannes passèrent rapidement les dix premières pièces, se prenant au jeu, avant d'arriver dans un autre labyrinthe. Mais celui-ci était accessible par deux portes qui ne s'ouvraient que si les participants appuyaient simultanément sur deux boutons placés sur les deux portes. Ce casse-tête-là nécessitait donc que les candidats se séparent. La chose amusa Powder qui décida de jouer le jeu, malgré que sa capacité lui aurait permis de générer une main de slime suffisamment extensible pour atteindre le bouton opposé et leur permettre d'entrer toutes les deux par une seule porte.

Mais lorsqu'elles atteignirent à peu prés la moitié du labyrinthe - Mélanie progressant vite, Powder perdant patience et avançant donc plus lentement - les lumières s'éteignirent soudain.

Powder poussa un gémissement. Mais pas de peur, plutôt de frustration.


"Tu crois que c'est inclus dans le parcours, ça ?" demanda-elle à Mélanie d'une voix forte.

... Mais sans toutefois recevoir de réponses.

"...Mélanie ? Ouh ouh ?.. »"

Les parois de verre faisaient résonner ses appels, lui donnant un léger mal de tête. Et soudain - ce fut presque imperceptible, mais elle était sûre de l'avoir entendu - un gloussement, léger comme un courant d'air, circula jusqu'aux oreilles de la jeune tekhanne.

"Est-ce que t'es en train de te moquer de moi ?!" répliqua la slime d'un ton énervé.

Sa patience avait des limites, et elle détestait que l'on se moque d'elle. Ses mains blanches recherchaient une issue, ou un interrupteur, dans le noir le plus complet.
Mais, sans aucun avertissement, le sol s'ouvrit soudain sous ses pieds, se transformant en trappes. La tekhanne glapit, et transforma ses cheveux en ventouses efficaces, qui lui permirent de se tenir aux parois. Mais pas pour très longtemps, malheureusement - il semblerait que les barbapapas et les glaces au chocolat aient eu raison de sa force.
Sa chute ne fut pas longue, tandis que la trappe la menait vers un petit tuyau qui la fit atterrir en douceur sur le sol carrelée d'une autre salle du Palais des Glaces. Une salle inédite, probablement. Peut-être que Mélanie l'attendait ici ?


"Y a quelqu'un ?.." Appela la slime, sans grand espoir de réponse.

La salle était vaste, sombre mais tout de même éclairée de quelques néons bleus et roses, décorée dans la plus pure tradition des fêtes foraines. L'ambiance était celle d'un cirque désert, de ceux que l'on croise dans les contes glauques : on sentait que la fête était sur le point de se dérouler, ici. Mais en attendant, l'atmosphère dégageait une lourdeur qui ne pouvait plaire à personne.
Le silence était de mise, et au lieu des multiples miroirs qui tapissaient les murs ou qui s'étalaient en rang dans les pièces précédentes, il n'y avait ici qu'un unique miroir, beaucoup plus grand et moins bariolé que les autres. Powder s'en rapprocha, ponctuant le silence du bruit sobre de ses pas.
Elle eut le souffle coupé, quand elle fut assez prés.
L'objet présent était réellement époustouflant de beauté, avec son cadre finement ciselé. Des sculptures épousaient les bords, des inscriptions en ponctuaient les côtés, dans une langue illisible pour la tekhanne. Powder se voyait dans la surface parfaite de cette œuvre d'art. Elle ne put réprimer l'envie de toucher son clone, sans se douter de la suite des évènements...

« Modifié: lundi 08 juillet 2013, 08:48:07 par Powder »
"Empoisonnez-les ! Noyez-les ! Frappez-leurs sur la tête ! Achetez du chloroforme ! Ça m'est égal de savoir comment, mais tuez-moi ces bestioles !"
- Cruella Deville

   
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Quelle femme, dans cette vallée de larmes, pourrait ne pas aimer les fourrures, chêêrie. ♥
[Demande de RP (en hiatus)]

Dopplehime

E.S.P.er

Re : Le 63ème miroir [Dopplehime]

Réponse 1 jeudi 11 juillet 2013, 13:52:38

Le monde autour est bien sombre. J'ai l'impression d'être enfermé ici depuis des siècles. Même si je sais que cela ne fait que quelques semaines. Cette salle a spécialement été ajoutée pour moi, pour que je ne provoque pas de problème. Mon possesseur, un homme de grande envergure, m'avait trouvé sur un bazar. Je lui avais fait voir une partie de moi, me transformant en son double féminin, sa réaction fut immédiate : il acheta mon miroir malgré les avertissements du vendeur, mon ancien possesseur qui était fatigué de moi et de mon attitude. Il avait trouvé le moyen de me renvoyer dans mon miroir et avait décidé de me vendre sur un petit marché aux puces. Bref, à peine acheté, l'homme de grande envergure fut impressionné de me voir sortir du miroir, comprenant qu'une occasion en or se présentait pour lui. Il me fit rentrer dans le miroir et organisa une attraction pour adulte autour de mon pouvoir. Je n'y voyais pas d'inconvénient : cela me permettait de sortir de temps en temps, mais surtout de profiter de nouveaux corps magnifiques que m'avait promis le forain.

La pièce avait été spécialement préparée pour ces occasions : les néons bleus et roses englobant la pièce donnaient sur mon miroir, le reste de la pièce plongée dans le noir le plus complet. Derrière le miroir se trouvait un petit lit très confortable qui ne s'éclairait que lorsque je sortais du miroir. Autour de la pièce étaient disposés de nombreux miroirs sans tain, derrière lesquels des gens attendaient avec impatience de voir un spectacle sexuel. Cela était illégal, bien entendu, mais rapportait tellement d'argent à mon possesseur qu'il s'en fichait bien. Aussi j'entrai dans le jeu, prenant plaisir à copier plusieurs personnes. Chaque jour était une nouvelle cible, je sortais régulièrement de mon miroir, avec l'autorisation, le spectacle finit de rester dehors jusqu'au soir et de profiter de la fête. Aussi attendais-je avec impatience ma prochaine cible pour le spectacle du lendemain.

La journée avait mal commencé, mais soudain, j'entendis la porte dissimulée s'ouvrir, tandis que quelqu'un entrait dans la pièce. Mon possesseur apparu devant moi en souriant :


« Alors ma belle, tu as bien dormis ? »

J'apparus devant lui sous sa forme féminine, l'air fâché :

« Je croyais que tu devais m'amener quelqu'un aujourd'hui ! Tu te rends compte, à quel point c'est frustrant d'attendre ?!

- Je sais, je sais, mais ne t’inquiète pas : on vient de faire entrer une jolie brunette avec une paire à faire tomber à la renverse le pape. Tu vas bien t'amuser avec, j'en suis certain. Et n'oublie pas : tu la séduis, tu ne la violes pas. Il manquerait plus qu'on nous colle un procès, déjà qu'on risque beaucoup à faire ce genre de spectacle.

- On est d'accord sur le principe, ne t'en fais pas. Mais n’oublie pas ta part du contrat : je veux pouvoir sortir toute la journée avec le corps, une fois le spectacle fini. Compris ? »


Il acquiesça en souriant, avant de quitter la salle, me souhaitant bonne chance comme on le dirait à une danseuse de cabaret. J'aurai une paire de fesses qu'il l'aurait claqué, certainement. Bref, j'attendis, me dissimulant dans le miroir, attendant la venue de ma prochaine cible. Après plusieurs minutes, j'entendis un cri venant du tuyau en face. Elle arriva, restant quelques instants dans les ténèbres, sans que je puisse la voir distinctement. Elle appela quelqu'un à répondre, sans succès, avant de s'avancer vers moi, ses pas résonnant dans la pièce entière.

Arrivée dans la zone éclairée, je pus la décrire. En effet, elle était très bien formée, cette demoiselle. Derrière le reflet ordinaire, je me léchai les lèvres. Elle semblait sous le charme de mon miroir. Seulement, elle posa trop tôt sa main sur le miroir. Je devais me dépêcher de me transformer et saisir sa main aussitôt que possible. Je l'analysai... et là, surprise : elle avait une capacité hors du commun. Elle pouvait changer d'apparence, presque à volonté. Une créature étrange, mais avec un intérêt non négligeable. Intéressant. Je me changeai vite en homme, réduisant la poitrine pour devenir deux pectoraux musclés, un visage moins efféminé, des cheveux courts rouge clair et des vêtements proche des siens, mais plus saillant pour un homme. Je supprimais les deux oreilles de lapin sur sa tête, mais je compensai la disparition des deux globes de chaire par une virilité plutôt... avantageuse.

J'étais prêt. Avant qu'elle ne retire sa main du miroir, je serrai ses doigts et m'extirpai, tombant à genou devant elle. Rapidement, mon esprit changea, devenant davantage celui d'un homme. C'était palpitant et terriblement excitant que de devenir un membre de l'autre sexe. Je sentis mes pensées devenir plus simples, plus claires aussi. Ses pensées extravagantes devenaient rapidement basiques, se focalisant sur la simplicité. C'était vraiment étrange. Il fallait croire que la demoiselle était plutôt excentrique. En tout cas, son corps de gelée était bien pratique, d'autant qu'il y avait plusieurs possibilités qui ressortaient de cela. J'allais bien m'amuser.

Je levai les yeux vers elle, avant de me redresser. J'étais légèrement plus grand qu'elle, mon visage légèrement charmeur reflétant au mieux ses goûts en matière d'homme, bien qu'elle préférait les femmes. D'un petit pas, je collai mon corps contre le sien en souriant, la fixant droit dans les yeux, avant de glisser ma main sur sa taille. Je glissai mes lèvres sur sa peau, légèrement sucrée, d'abord sur la joue, puis glissa vers son cou, passant sous ses cheveux. Ma main placée sur ma hanche la tenait fermement contre moi, tandis que je susurai au creux de son oreille :


« J'espère que ce corps te plait, je l'ai créé selon tes goûts en matière d'homme. Je suis à ta totale disposition pour aussi longtemps que tu le veux, alors profites-en. »

Je collai mon corps contre le sien, laissant échapper quelques traces de slime sur sa propre peau, sous l'effet de l'excitation, tandis que mon sexe grandissait, déformant le tissu qui le tenait prisonnier. On pouvait aisément le voir former une bosse plus que raisonnable dans ma tunique de tissu étrange. Derrière les miroirs sans tain, les hommes et femmes observant la scène devaient déjà salivait d'impatience à l'idée de voir cette femme dévoiler son haut, la libérer des deux mains étranges légèrement transparents. Pour ma part, j'avais juste hâte de profiter de son corps et de jouer avec la capacité à manipuler mon corps pour m'amuser pleinement avec le sien. J'avais déjà quelques idées en tête, les clients en auraient pour leur argent.
Compte fermé

Powder

Créature

Re : Le 63ème miroir [Dopplehime]

Réponse 2 lundi 15 juillet 2013, 00:13:45

Powder restait captivée par l'étrange beauté du miroir. Pourtant, à le regarder de plus prés, il n'avait rien de trop particulier... il n'avait pas l'extravagance que la jeune femme appréciait d'habitude dans ses meubles ou ses vêtements. Elle avait tout un tas d'affaires dans ses maisons respectives, mais elle n'arrivait pas du tout à imaginer ce miroir dans une d'entre elle. Alors... pourquoi continuait-elle à le regarder d'un air fasciné ?
Et puis, de toutes façons, elle avait autre chose à faire que de rêvasser devant son reflet ! Mélanie devait la chercher, il fallait qu'elle trouve un moyen de sortir d'ici !

Et en parlant de reflet... elle l'avait ignoré depuis tout à l'heure, perdue dans ses pensées, mais un coup d’œil rapide à la surface du verre attira l'attention de Powder... qui écarquilla les yeux, désormais perdue dans sa stupeur.

Ce n'était plus sa silhouette qui se dessinait dans le miroir... ou du moins, pas directement. Pas tel que l'on pourrait l'attendre d'un miroir normal. Les formes se modelaient, changeaient, se différenciaient peu à peu de son aspect habituel. Powder hésita au début, pensant que c'était toujours son vrai reflet. Avait-elle perdu le contrôle de sa propre apparence ? Ses capacités lui jouaient-elles des tours ?
Mais en regardant de nouveau sa main, elle s'aperçut bien vite que la réalité lui transmettait l'image d'une main fine, blanche, aux ongles parfaitement manucurés. Son apparence habituelle, donc.

Qu'est-ce qui pouvait bien se passer, ici ?

La PDG voulut retirer sa main de la surface du miroir... mais quelle ne fut pas sa surprise, en remarquant que celle-ci semblait collé. Lié au reflet bizarre de la surface du miroir... l'étrange apparence lui serrait les doigts, et tira vers elle, lui faisant presque perdre l'équilibre. Elle poussa un cri d'horreur, en voyant ce corps plat s'extirper du verre et devenir réel, en trois dimensions. Et quand il leva la tête et se redressa, la curiosité prit le pas sur la peur.

C'était un mâle qui lui faisait face. Un mâle qui aurait très bien pu être son frère, ou son père. Même si elle n'avait jamais eu aucun des deux, Powder pouvait clairement le dire : son parfait clone masculin se tenait devant elle.
Et qui qu'en soit l'auteur, il avait repris fidèlement les moindres détails de sa personne : un corps musclé sans être trop sec, des vêtements semblables au niveau de la matière et de la coupe, un grain de peau comparable... même les mains cachant ses seins étaient présentes, masquant pour le coup les deux tétons du jeune homme.

Powder était partagé entre la peur, l'amusement et - en voyant l'entrejambe vaguement dissimulé de sa copie masculine - un peu d'excitation, il fallait bien le dire. Elle était certes lesbienne d'origine, comme toutes les tekhanes. Mais elle s'était souvent laissé surprendre à détailler les mâles du regard quand elle le pouvait, avec la curiosité coquine d'une jeune adolescente.
Et si un homme avait pu réussir à la troubler, c'était celui en face d'elle. Ce qui démontrait clairement le côté égocentrique de la demoiselle, si celui-ci était encore à prouver...

Powder gémit tandis que les lèvres chaudes de l'homme glissaient sur sa peau douce. Instinctivement, elle l'avait laissé faire, tendant le cou pour lui donner un meilleur accès, mais elle se força à penser un minimum.


"Mmgn... ha... attends un peu..."

Elle le repoussa à contrecœur, doucement. Il la tenait par la taille d'une main ferme, ce qui ne lui laissait pas d'échappatoire. On pouvait sentir une certaine force, une affirmation de la masculinité que Powder ne connaissait pas encore. Cela l'effraya un peu, mais en même temps, ça avait un côté tellement excitant... que d'être en phase de soumission. L'idée ne l'avait jamais vraiment effleuré, dans son obsession habituelle du contrôle. Mais il fallait reconnaître que ça lui plaisait, pour une fois.

"Heu..." commença-elle, cherchant ses mots.

La slime aurait voulu lui demander quel genre de créature il était, comment il était capable de faire une telle chose. Mais elle se rendit vite compte que, vu la tournure des évènements, ce n'était pas la question la plus importante.

"Tu, hem... je veux que tu me fasses sortir d'ici, après... et ce n'est pas contestable. D'accord ?"

Powder ne pouvait s'empêcher de vouloir quand même une certaine part de contrôle, dans toute cette affaire.   
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Dopplehime

E.S.P.er

Re : Le 63ème miroir [Dopplehime]

Réponse 3 dimanche 04 août 2013, 15:08:06

La petite slime se laissait charmer par mes gestes et ma douceur, mêlée à une certaine force de domination, appuyant sur sa hanche pour la maintenir contre moi. Elle m'offrait son cou délicieux alors que le reste de son corps semblait presque se fondre avec le mien. Tout commençait parfaitement bien : j'avais bien vu son regard sur moi, détaillant mon corps, et surtout les parties intimes de celui-ci, avec le même regard que celui d'une jeune demoiselle fascinée par la beauté du corps masculin. Et elle commençait déjà à s'abandonner à moi. Généralement, la surprise et le désir mêlés facilitaient ma prise de contrôle sur les personnes découvrant ma nature. Là, l'esprit embrouillé de la demoiselle ne devait pas faire exception, tellement son plaisir entre mes doigts était palpable.

Mais alors, soudainement, elle me repousse. Je fus surprise. Non pas qu'elle me résiste, mais qu'elle résiste si doucement. Soit les gens réagissaient violemment, soit ne réagissaient pas du tout. Là, elle m'avait poussé, doucement, comme si elle voulait que cela ne s'arrête pas, mais voulait en même temps garder le contrôle de la situation. Elle m'observait, cherchant ses mots, perdus elle-même et incapable de s'exprimer. Soudain, elle demanda à sortir d'ici, expliquant qu'elle souhaitait sortir après. Je lui fis un sourire, lorsque soudain, une autre idée me vint. Avec son corps, je pourrai m'amuser bien plus qu'en restant ici, enfermée dans cette pièce, esseulée. Peut-être avais-je trouvé un possesseur idéal ? Il allait être temps pour moi de mettre les voiles.

Je glissai doucement vers son oreille pour lui murmurer :


« À condition que tu me laisses venir avec toi. Tout ce que tu auras à faire, c'est prendre mon miroir, et l'emmener. Si tu fais cela, je serai à toi pour l'éternité. »

Ma main qui tenait toujours sa hanche se glissa un peu plus vers le bas, passant sur ses fesses. Je sentis avoir quelques difficultés à maintenir ma forme, le slime coulant de mon corps sur le sien. Je tentai autant que possible de rester sous la forme que j'avais eue d'elle, tout en continuant mes caresses. Mon autre main, qui avait ramené ses lèvres contre les miennes, glissait à présent sur sa poitrine, soupesant le sein avec douceur. C'était un objet de pur plaisir, bougeant au gré des mouvements de ma main, hypnotique et érotisante au possible.

Mon sexe en avait fini de grandir, tendant le petit bout de tissu qui était devenu inutile, vu que mon gland dépassait largement au dessus. Ce n’était pas le genre de sexe que j'avais l'occasion d'avoir, c'était vraiment passionnant. Et j'avais bien l'intention de m'en servir, tant que je l'avais. J'attirai doucement Powder vers le lit, lui faisant tourner le dos au matelas. Mes mains qui cachaient alors mes tétons se mirent à bouger, se posèrent sur leur consoeur et dégagèrent totalement la poitrine opulente de la demoiselle. Vraiment magnifique. Mes deux mains supplémentaires tenaient fermement celles de la demoiselle pour les empêcher de cacher sa beauté, alors que ma main qui malaxait il y a quelques secondes alors sa poitrine remonta sur son téton, prenant ce dernier entre mes doigts pour le pincer.

À peine commençai-je que j'avais une envie folle d'elle. Mon esprit si simple avait qu'une chose en tête : l'allonger dans le lit et la prendre dans toutes les positions possibles et imaginables. Mais mon possesseur actuel avait été clair : je devrai prendre le temps de faire monter la température, de faire durer le plaisir pour que le public s'amuse également. Aller au plat de résistance trop vite aurait été d'ailleurs dommage, vu ce que la demoiselle avait à offrir, autant sur le plan physique que sur les possibilités de positions. Aussi, plutôt que de m'offrir son corps, je continuai à la titiller, parcourant mes mains sur son corps, mes lèvres dans son cou et ma virilité contre son ventre, pour qu'elle sente ce qu'elle allait recevoir.


« Et si nous commencions ? Je suis certain que tu es impatiente de prendre les rênes, si tu vois ce que je veux dire. »

Elle était le genre de femme à vouloir garder le contrôle, ou le reprendre quand elle l'a perdu. Et le meilleur moyen qu'elle avait été de s'occuper de la colonne de chaire qui lui était offert, tendrement pressé contre son ventre et une partie de son pubis.
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