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→ Sylas Dean, connu dans la rue sous le pseudo de Rescue Fire
→ Homme expérimenté
→ 17 ans
→ Lycéen
→ Drifteur / Dealer / Bagarreur / Baiseur / Emmerdeur / Furyô
→ Métis américo-japonais
→ Possède la capacité de voir les fantômes et autres esprits ainsi que de converser avec eux |
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| IT'S ALL ABOUT MIND ! |
Si vous êtes scolarisé(e) à Mishima, le lycée de Seikusu, vous connaissez forcément Sylas et ce de près ou de loin. Ne dites pas non, on sait tous que c'est vrai !
Sylas, c'est ce petit délinquant à la grande gueule qui passe son temps à inventer d'impossibles mythos pur justifier ses absences à répétition. Branleur en classe, c'est un dragueur compulsif qui compte un joli nombre de conquêtes à son actif et qui considère le lycée plus comme une garçonnière que comme un lieu d'études studieuses. Chacun sa façon de se marrer, après tout.
Toujours à faire les 400 coups dès qu'il passe dans les couloirs, l'immigré aux cheveux écarlates n'a de cesse de prouver que c'est un hyperactif au sens de l'humour parfois douteux et aux combines foireuses. Ce touche à tout de la petit délinquance est connu pour trouver à peu près tout et n'importe quoi pour à peu près n'importe qui tant qu'il y a une petite caroote à la clé. En passant de la drogue aux objets farfelus de contrebande sans oublier les derniers films pornos underground, Dean est capable de mettre la main sur tout même si pour l'acquérir il doit mouiller la chemise. Ainsi il n'est pas rare de le voir cavaler pour échapper aux flics, qui le connaissent si bien qu'ils lui offrent le café et les Donut's quand il fait un séjour par la case gardav'. Le fait qu'il leur serve d'indic juteux ne doit d'ailleurs pas être étranger à ce traitement, mais Sylas est toujours assez démerdard pour se tirer bon an mal an de la merde dans laquelle il a un talent assez redoutable pour se foutre.
Sympathique, Sylas met son bagou et sa bonne humeur au service de ses petites affaires et n'hésite pas à donner quelques coups de main pour entretenir l'amitié. En gros, c'est le type qu'on aime trouver parce qu'on sait qu'il sera là et parfois même à crédit. Attention toutefois aux mauvais payeurs ou aux petits malins qui tenteraient de lui enfiler profond : Sylas est un bagarreur acharné qui ne connait que la loi du plus fort lorsque ses intêrets sont en jeu. Et puis, c'est une petite racaille teigneuse, le Rescue Fire ! Mieux vaut ne pas se le mettre à dos, pour éviter de tâter de sa matraque téléscopique ou du poing américain dont il ne se sépare jamais.
D'après la rumeur, il collectionnerait les dents qu'il fait sauter.
Fêtard et ne connaissant pas vraiment de limites à la connerie où à cette recherche d'extrême à laquelle se livrent certains jeunes à la dérive, Sylas est capable des pires excès une fois lancé. Manipulateur quand il s'en donne la peine, tous les moyens peuvent devenir bon pour lui pour parvenir à ses fins. Combien de filles du lycée lui filent leurs culs pour ne pas avoir à payer leurs dope ou ne pas voir des vidéos compromettantes tourner un peu partout en ville ? Elles sont plus nombreuses que l'ont pense. Il lui arrive de racketter d'autres étudiants, d'aller éclater la gueule de quelques autres Furyôs qui ne lui plaisent pas pour en récupérer le business... Bref, le gamin n'est pas un saint.
Pourtant, ce n'est pas non plus un vrai pourri, non. Disons qu'il cherche à baiser le système pour ne pas se faire lui-même baiser, simplement. Etre à moitié américain en plein Japon lui a apprit à serrer les dents et jouer du poing pour ne pas se faire marcher dessus et de son caractère opiniâtre et profiteur son venus ses petits vices et travers qui, finalement, ne le dérangent pas trop.
Enfin, vous vous ferez votre idée vous même.
| IT'S ALL ABOUT BODY ! |
Si on le reconnait, le Sylas, c'est grâce à son style. On va commencer par sa marque la plus reconnaissable, soit ces cheveux d'un rouge vif qu'il prend soin de teindre régulièrement pour que ça reste bien voyant. Une vraie nana, le Furyô ! Ajoutez à ces cheveux hérissés à grands coups de pots de gel une longue queue lui retombant entre les épaules et vous obtenez son inimitable coiffure, qui se combine avec l'éternelle paire de lunettes de soleil qu'il porte vissée sur le front -et qui change en règle générale toutes les semaines.
Côté fringues ? Rien de particulier. Ce qui a forgé son "identité" c'est son uniforme scolaire qu'il porte tout le temps, veste ouverte sur chemise blanche sortie du pantalon et portée forcément largement débraillée. Aux pieds ? D'imposantes baskets, que Sylas prend soin de lacer. Forcément, il passe son temps à cavaler pour un oui ou pour un nom, alors aller se foutre la tronche dans le pavé parce que ses pompes ne tiennent pas en place... Faudrait tout de même être assez con.
On ajoute à tout ça quelques accessoires, comme des bagues et bracelets d'argent qui varient selon son humeur, ainsi que quelques piercing. A l'oreille, à l'arcade, au nombril et sur la langue. C'est joli, et ça peut servir quand il se met à jouer les tapirs dans de jolis fourmilières coincées dans les chiottes (Okayyyyy... L'image était franchement à chier, mais elle était originale, MERDE èé)
Ah, oui, son corps. Ben, plutôt bien gaulé, le métissé. Un mètre soixante-dix pour le nombre de kilos adéquats, Sylas est un bonhomme aux muscles joliment saillants et fonctionnels. Après tout, à passer son temps à se bastonner et à courir, on ne peut pas être trop rond... Et tant mieux, parce que de façon générale son allure plait aux filles, qui découvrent avec plaisir son engin très bien calibré et chargé pour plusieurs tirs aux munitions parfois un peu trop poudrées qui ne sont pas sans leur exploser à la figure (celle là était moins miteuse, non ? NON ? èé)
Ajoutez à cela une gueule d'ange -ses traits sont assez délicats de nature, après tout- et un profond regard azur et vous obtenez un cocktail détonnant et bien balancé. Tout ça sans vous avoir parlé de son cul ferme et musclé bien moulé dans ses pantalons, autant dire que je n'ai pas sorti toute l'artillerie pour vous convaincre.
| IT'S ALL ABOUT STORY ! |
Sylas est né (ce qui n'est pas sans avoir un côté pratique pour vivre, notez) en Amérique d'un père japonais et d'une mère de chez l'Oncle Sam. Après avoir fait connaissance dans un bowling, les deux ne purent plus se quitter et finirent par concevoir un petit bout de rien qu'ils nommèrent Sylas et qui, en fait, ne vécu que peu sur sa terre natale.
Car monsieur et madame Dean ne s'entendirent pas très longtemps, préférant faire valoir leurs prérogatives personnelles à grands coups de vaisselle cassées et de claques dans le museau. Il ne fallut pas longtemps aux jeunes parents pour se quitter pas forcément bon amis, Papa emmenant le gosse au pays pour le soustraire à une mère qu'il lui présenta plus tard comme, je cite, "la dernière des salopes alcooliques, qui aurait sucé n'importe quel clochard si sa queue avait pissé du vin".
Ce que Papa avait oublié de préciser, c'était le fait que lui aurait aurait léché n'importe quelle chatte pourvu qu'elle aurait eut le goût de la Cocaïne. Oh, il ne tomba pas tout de suite dans cette dépendance et préféra attendre de prendre de plein fouet l'évidence : c'était un branleur de première catégorie qui n'aimait pas le travail. Seulement voilà, l'argent ne poussant pas sur les arbres, sa flemmardise le priva de tous ces petits avantages qui facilitent le quotidien : la bouffe, l'électricité et parfois même l'eau courante. Sylas, qui n'avait même pas 6 ans à cette époque, comprit pourtant vite qu'il allait devoir se démerder tout seul pour éviter de mourir prématurément.
Alors le môme se mit à voler maladroitement, attendrissant les épiciers quand il se faisait prendre. Comment résister à cette petite bouille ronde et pleine de larmes qui parlait de ses malheurs qui s'amplifiaient à chaque nouvelle version ? Syl' repartait souvent avec des sacs pleins de marchandises, faisant vivre le foyer et installant malgré lui son père dans un confort assez pratique bien que précaire : il pouvait continuer à se gratter les burnes devant les combats de sumo et les émissions où des gens s'enfilaient des tuyaux d’arrosage dans le cul, la bouffe ne manquait jamais.
Sylas passa bien vite plus de temps dans la rue que chez lui, faisant valoir ses droits de squatter le bac à sable en faisant sauter quelques dents de lait. Ses petits camarades de jeu le respectèrent bien assez tôt malgré ses origines et il eut rapidement une petite bande prête à le suivre sur quelques coups plus où moins bancals. A leurs premiers goûters volés, les premiers vélos revendus et autres cartes à jouer hors de prix les gamins passèrent au racket caractérisés pour le compte de quelques grands et le débrouillard petit gaïjin se fit une place au soleil en sachant comment placer ses billes et en montrant que côté couilles, il avait en fait des jerrycans de 50 litres.
Ce fut pour se mettre son père dans la poche qu'il passa aux trafics en tous genres, parvenant ainsi à donner sa dose à son abruti de géniteur qui la fermait sur les questions chiantes et laissait Sylas inviter chez eux quelques potes dans le besoin et quelques filles à faire couiner.
D'affaires louches en business douteux, Sylas passa tout de même son cursus scolaire de justesse et parvint à arriver au lycée avec un nom déjà correctement établi. En même temps, le gamin était devenu drifteur en plus d'organisateur de soirées pas forcément branchées mais toujours déviantes quant à la population et aux contenus des verres (et parfois des filles qui les portaient, je vous laisse imaginer tout ce qu'on peut foutre dans un vagin correctement travaillé et lubrifié quand on veut faire marrer les copains). Il prit tout de même un peu de plomb dans la tête lorsque quelques vieux amis laissèrent la vie dans des règlements de comptes un peu trop brutaux et décida de se calmer sans pour autant arrêter les affaires, refusant de perdre les avantages divers que sa position et sa renommée en ville lui fournissaient.
Ce fut après avoir été bastonné par des rivaux un soir de malchance que Sylas, sur son lit d'hôpital, se mit à voir des fantômes. Il le comprit tardivement après avoir écopé de quelques sueurs froides et de situations abracadabrantes et flippantes. Pas facile de communiquer avec les morts ! Toutefois, Sylas en tira vite profit. Comment être informé de ce qui se passait au bout de la rue sans se faire repérer ? En demandant à un revenant de faire le guet, par exemple ! On fait comme on peut, après tout...
Seulement, Sylas fut rapidement collé par un fantôme très particulier qui refusait de le lâcher sans jamais lui dire pourquoi : la Veuve, qui se présenta simplement comme son revenant personnel.
La dérive ne faisait que commencer.
| IT'S ALL ABOUT THE REST ! |
→ Sylas est capable de voir les fantômes et de communiquer avec eux. Toutefois, si personne ne les entend parler ou ne les voit bouger, le voyou doit parler à voix haute pour communiquer. Autant dire que parfois, ça déclenche quelques savoureux quiproquos...
→ La Veuve, le fantôme d'une dame encapuchonnée tout en blanc avec des gros nichons et des lèvres pulpeuses et dont le joueur ne retrouve pas l'image, ce niais, est le fantôme "perso" de Syl. Comprenez que la Veuve le suit partout, ce qui n'est pas désagréable pour les branlettes vu le corps qu'elle se traîne. La Veuve est, d'après Sylas, une emmerdeuse trop rabat-joie et incapable de faire de l'humour, mais au fond il l'aime bien.
En même temps, quitte à ne pas pouvoir s'en débarasser, autant lui trouver des qualités.