*Qui ne tente rien n’a rien...*
C’est ce que Félicia était en train de se dire pour justifier ses choix. Kanone n’avait jamais été initiée au bondage, à la domination sexuelle, et elle était une magicienne talentueuse. Pour que le truc marche, il fallait qu’il y ait un peu de frisson... Or, Kanone ne semblait pas spécialement nerveuse. Une réaction logique : Félicia l’avait vu agir, et elle savait de quoi elle était capable. Kanone n’avait pas peur, et c’était un peu dommage, car, dans ce genre d’expériences, il fallait que le sujet ait peur... Qu’il y ait ce frisson remontant le long de son échine, que la peur et le plaisir se mélangent en même temps. La Chatte Noire continuait à essayer, caressant le corps de la femme avec sa cravache, mais Kanone avait surtout l’air de s’emmerder sévère.
La Chatte Noire hésita donc pendant quelques secondes, se mordillant les lèvres, et finit ensuite par caresser les fesses de Kanone avec ses mains. Elle déposa cravache, et pressa ce joli petit cul offert à ses yeux et à ses mains. Au moins, Kanone avait toujours un délicieux corps, et Félicia les pressa... Avant de donner une petite gifle dessus, une petite tape.
« On ne pose pas de questions, vilaine esclave ! »
Son ton était autoritaire, mais on pouvait y discerner une pointe de plaisir, de désir, qui s’immisçait dans les profondeurs de sa gorge. Elle continua à malaxer les fesses de Kanone, pendant un certain temps, ses mains remuant sur ce cuir, pétrissant le beau petit cul de Kanone. C’était une position inconfortable, et il fallait que ce le soit. Le sexe n’avait toujours été qu’une association de contradictions, et le bondage permettait de les mettre en exergue. Félicia continua donc à la peloter, l’idée étant que le plaisir se mêle à cette sensation de gêne, d’inconfort, et d’impuissance. Elle espérait pouvoir bien s’en sortir, mais, le cas échéant, Félicia avait également d’autres instruments à disposition.
Elle finit par délaisser les fesses de Kanone après avoir fait une petite ouverture, permettant de voir sa croupe, avec sa rondelle. Un sourire malicieux, que Kanone n’avait pas pu faire, avait alors perlé sur les lèvres de Félicia. Elle glissa son doigt le long de cette croupe, caressant cette peau sombre et chaude, nichée entre la rondeur de ses deux belles fesses. Son doigt intrusif y resta un petit peu, avant de se rapprocher de sa petite porte arrière, la titillant du bout du doigt, avant de partir. Il était volontaire que Félicia ne dise rien. Il fallait que Kanone se sente perdue, et qu’elle s’attende au pire. C’était comme ça que les choses marchaient. Si la Chatte Noire lui annonçait le programme, Kanone s’y préparerait psychologiquement, et le résultat ne serait pas le même. Il fallait laisser son esprit réfléchir, et arriver à ses propres réflexions.
La Chatte Noire s’écarta à nouveau, et alla chercher plusieurs objets. Pour le coup, son argent était dépensé à bon escient, et elle revint ensuite, portant dans une main un petit flacon. Elle avait pris son temps, car elle s’était mis autour de la taille un ceinture avec un gode. Félicia n’était pas encore hermaphrodite, et ce même si elle savait qu’il existait, à Tekhos, des cliniques permettant de se greffer d’un tel appendice. Pour l’heure, elle préférait éviter d’avoir un tel morceau de chair entre les cuisses, préférant clairement son petit trou. Elle retourna près de Kanone, et ouvrit le flacon, puis retira l’un de ses gants, et entreprit de lubrifier le fondement de Kanone. Elle répandit pour cela le flacon sur ses doigts, puis titilla sa porte arrière.
« Ce serait un sacrilège de ne pas honorer ton petit cul, ma belle... »
Félicia enfonça le bout de son doigt, et caressa les parois internes de Kanone. Elle la lubrifia pendant quelques secondes, puis essuya sa main, remit son gant, savourant le contact du cuir sur sa peau, et se pencha, fléchissant les genoux. Ses pouces se posèrent sur le bout des fesses de Kanone, les écartant, afin d’avoir accès plus aisément à son fondement, qu’elle entreprit de lécher avec sa langue. Son nez frottait cette belle peau tendre, et sa langue glissait, remuant, s’enfonçant de plus en plus aisément dans le fondement de Kanone, y répandant sa salive. Elle continua ainsi à lécher son trou pendant une bonne minute, au moins, avant de se redresser. Félicia était de plus en plus excitée, et le costume, étrangement, lui permettait de maîtriser les tremblements nerveux de son corps. Elle se redressa, et répandit une bonne partie du flacon sur son gode noir.
Il était temps de passer aux choses sérieuses, et elle se rapprocha un peu plus, le bout de son gode venant glisser sur la peau de Kanone. Encore une fois, Félicia retira son gant, afin de poser une main sur ce gode noir, et pouvoir ainsi le guider vers ce trou.
« Tu as le droit d’hurler, ma petite chatte... »
Félicia enfonça ensuite le bout de sa verge artificielle en elle, et remit son gant, à nouveau, avant de commencer ses mouvements, d’avant en arrière, forçant lentement le passage dans ce trou étroit.
Pour elle, c’était délicieux !