Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Gazelle Zao

Humain(e)

Couverture bancale dès le départ.

jeudi 28 mars 2013, 23:04:13

Depuis que Gazelle était à Seïkusu, tout le monde en parlait. "Chasseuse de Monstres" était le terme le plus courtois par lequel on la surnommait dans les rues malsaines. Quand ce n'était pas "Putain du Gouvernement" ou "Catin des vampires", ou d'autres surnoms peu flatteurs. Mais l'agent Zao s'en fichait. L'agent Zao menait ses investigations, sans rendre de comptes à personne.

Jusqu'au moment où...

< ZAO ! Le maire veut vous voir. >

La belle brune se retourna, haussant un sourcil. Elle était juste venue clarifier des détails avec un secrétaire pour son logement.

< Et... ? Que me veux-t-il ? >
< Il vous le dira lui-même. >

La grande femme à la stature élancée soupira.

< Bon. Je vous suis. >

Elle emboîta le pas de la petite brune japonaise, et pénétra dans le bureau du maire.

< Vous vouliez me voir ? >

Il hocha la tête.

< Oui. Il faut mettre un terme à toutes ces rumeurs qui courent sur vous. Vous agirez sous surveillance policière. >

Elle haussa un sourcil.

< Surveillance ? >

Il eut le bon goût de se tasser un peu.

< Oui. Enfin... Ce sera juste une couverture hein... J'ai prévenu le commissaire principal... >
< Sans m'en parler avant ? >
< C'est ma ville ! >
< Et c'est un ordre impérial, que j'ai. >

La protestation finit par mourir sur ses lèvres.

< Enfin... >

Elle le coupa d'un geste de la main.

< Laissez. Je vais me rendre au commissariat. J'accepte une couverture. Mais je serais en tout point libre de mes mouvements. Et la police aura à coeur de me renseigner du mieux que je peux, pour tout ce que je demande. >

Il s'essuya le front.

< Oui, oui. Bien entendu. Je rédige ça tout de suite. >

Il s'affaira soudain, rédigeant un petit bulletin et le tamponnant de son sceau.

< Voilà. Le... Le commissaire est prévenu de votre visite. >

Elle hocha la tête, et le quitta sans le saluer.

*   *
*

< Je ne peux pas faire ça voyons ! >
< Oh que si. Je ne suis aucunement sous votre contrôle. C'est uniquement une couverture. Et votre service devra me communiquer le moindre renseignement que je demanderais. >

Le commissaire tenta de protester encore un peu, mais elle montra l'autorisation du maire, ainsi que celle émanant de beaucoup plus haut. Il finit donc par capituler.

< Bien. Je vais chercher un agent qui vous "couvrira" le temps de votre séjour ici. >

Elle hocha la tête, et il partit chercher ce fameux agent.
« Le monde de l'occulte n'a plus de secret pour moi... »

(Doublettes : Nancy Callahan & Doris Peters & Meghann Mandragoran & Gazelle Zao & Medusa X & Ar'Anka & Eirann & Seren).

Demandes de RP

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 1 vendredi 29 mars 2013, 13:43:25

Gabriel Avait la gerbe. Est-ce que les flageolets n’étaient pas passés ? Est-ce que c’était la bière, pas tout à fait fraiche, qui lui restait sur l’estomac ? Ou alors était-ce juste un badtrip après l’essai de cette nouvelle marque de clope ? Sans doute un peu de tous ces  facteurs là, il ne savait pas trop.

Toujours était-il que le jeune homme se sentait mal. Il avait chaud, trop chaud, et surtout, il avait le cœur au bord des lèvres  et une violente envie de gerber à laquelle il refusait de céder. Il ne faisait pas partie de ces faibles, ces petites natures, qui avaient toujours au moins de la bile à dégobiller pour si peu !

Le commissaire vint le trouver alors que Gabriel tentait désespérément, pour cacher sa honte, d’aller aux chiottes, dégobiller en secret avant que ça ne pète en public. Il surveillait pour se barrer quand personne ne le regarderait, mais apparemment, cela ne suffisait pas, il semblait qu’il y avait toujours quelqu’un qui le regardait, et maintenant, c’était autour du commissaire de le regarder. Pire, il était en train de se diriger vers lui ! Ça ne sentait pas bon du tou. Ce type ne lui oindiquerait même pas les chiottes s’il avait les tripes en feu, alors il ne s’attendait qu’à des emmerdes…

Mais apparemment, cette fois le commissaire ne s’en prit pas à lui, contrairement à d’habitude, surout que la dernière fois qu’il l’avait croisé, ou plutôt convoqué, c’était parce que le jeune homme avait fait craqué son dernier coéquipier qui était revenu au commissariat en bus, chialant comme un gosse !

« Valmy, je crois que pour une fois, tu vas être utile, viens, il y a quelqu’un qu’il faut que tu vois, faut que tu fasse de ton mieux pour lui rendre la vie complètement infernale, jeveux la voir chialer avant la fin de la semaine ! Tu en es capable je le sais ! Si le maire croit qu’il peut m’imposer ses conneries, il va pas rester maire aux prochaines élections ! »

Titubant, Gabriel n’eut d’autre choix que de le suivre jusqu’à son bureau où attendait une femme, maigre, mais pas mal, il faudrait attendre que le blondinet aille mieux pour qu’il soit vraiment capable d’apprécier le physique de la belle jeune femme se tenant en face de lui, là il eut juste le réflexe de saluer basiquement.

« B…bonjour… »

Il se pencha et lui vomit sur le futal… le commissaire imperturbable même si ses yeux trahissaient sa jubilation, lança :

« Voilà, vous vous connaissez, Gabriel, ta nouvelle coéquipière, officiellement, l’agent Zao ! Bon, j'ai du travail, je vous laisse lui expliquer exactement la situation... quand il sera rétabli...»

Gazelle Zao

Humain(e)

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 2 vendredi 29 mars 2013, 15:03:28

Le commissaire n'était pas jouasse. Mais Gazelle non plus. Pire. Cette lubie du maire l'entravait dans ses mouvements. Patiemment, elle l'attendit revenir avec l'agent. Non, en fait, ce n'était pas patiemment. Assise face au bureau, elle pianotait de ses doigts sur le bureau laqué. Ses pieds, chaussées de hautes bottes à talon, frappait le sol en cadence.

Quand le commissaire revint enfin, il était accompagné d'un flic blond à l'air mal en point. Malade comme un chien, même. Elle se raidit, mais ne fut pas assez rapide. Il lui gerba dessus. Resté assise, elle expira brusquement. Elle voulu inspirer profondément, mais l'odeur manqua de lui soulever le coeur. Elle fut aussi tenter d'étaler le flic par terre d'une bonne droite. Mais elle se retint de justesse. Certes, elle avait l'immunité. Ce n'était pas une raison pour en abuser.

Au lieu de tout ça, elle se leva calmement. Le commissaire avait l'air de se réjouir. Qu'il rigole. Elle le toisa sans répondre. Un petit rictus prit place au coin de ses lèvres. Heureusement qu'elle était prévoyante. Quand on chasse les monstres et autre trucs dégueulasses, on a toujours deux tenues de rechanges dans son sac. En plus des pieux, des fioles d'eau bénite, des croix, des pistolets aux balles en argent, etc.

Ele ôta calmement ses bottes, les posant sur le côté. Elles avaient miraculeusement été épargnées. Elle défit sa ceinture, et toutes les armes qui y étaient attachées, pour la poser sur le bureau du commissaire. Elle défit rapidement son pantalon et l'ôta, restant en tanga devant les deux hommes sans aucune gêne, sans pudeur, et elle déplia une jupe moyennement courte. Elle l'enfila, et le bas de la jupe s'arrêta juste au-dessus de ses genoux. Elle remit ses bottes et sa ceinture.

< Bon. Vous, allez vous nettoyez. >

Elle s'adressait à Gabriel comme elle le faisait avec tout le monde. Elle tourna les yeux vers le commissaire.

< Quant à vous... Si vous n'avez que ça à me proposer, je m'en passerais. Il a intérêt à être d'attaque dès demain. Sinon, vous vous arrangerez avec le maire lui-même. Moi, je m'en fiche. Je ne suis pas à sa botte. >

Elle écarta le siège qui avait subi les dégâts du vomissement, et piocha un sac plastique dans son sac. Elle fourra sans aucune délicatesse le pantalon dégueulassé dedans, sans toucher à ce qu'avait gerbé le blond, et repassa son sac en cuir sur l'épaule.

< En attendant, qu'il aille se soigner, ou vomir encore aux toilettes. Parce que je ne le veux pas dans mes pattes dans cet état là. >
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(Doublettes : Nancy Callahan & Doris Peters & Meghann Mandragoran & Gazelle Zao & Medusa X & Ar'Anka & Eirann & Seren).

Demandes de RP

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 3 samedi 30 mars 2013, 16:33:30

Apparemment ça ne lui avait pas plu. Sans déconner… se faire gerber dessus était toujours agréable…. Surtout qu’une fois qu’il avait vomi, le jeune homme se sentait bien mieux…. Il se sentait bien assez en forme pour se rendre compte que si elle était dans son lit il irait pas pioncer dans le canapé ou la baignoire…certainement pas !

Et pas plus pudique que ça en plus puisqu’elle se mettait en sous-vêtements devant eux comme ça… autant parier qu’elle n’avait pas de soutif ! Il se caressa le ventre, les crampes ayant disparues par magie avec le contenu de son estomac. Elle avait un cul d’enfer ! Seul un crétin congénital, l’idiot du village en personne pourrait le nier !

La jeune femme lui ordonna de se nettoyer…. Instinctivement, il tiqua ! Elle lui donnait un ordre ? Et pourquoi pas lui enfoncer un cactus dans le fion aussi tant qu’à faire ! Connasse imbaisable ! Il y eut un éclat de haine dans le regard de Gabriel qui s’estompa bien vite pour de la malice !

« Très bien… »

Il se pencha et essuya ses lèvres souillées de vomi sur la jupe de la jeune femme. Avant de se relever et de la toiser, les yeux dans les yeux. Il lui sourit et lui lança, amusé, comme si la vie était une plaisanterie que le jeune homme connaissez bien.

« Voilà qui est fait. Bon, on attaque le boulot , Je n’ai pas que ça à foutre, surveiller une péteuse ! Mais j’ai pas le choix, c’est comme ça ! Pareil pour toi., chéri »e, apparemment t’as pas le choix sur le coup, alors autant comprendre certains trucs tout simple, okay je t’aide, mais je suis pas un pantin que tu fais bouger à ta convenances, chérie ! Ou alors t’as pas compris le sens du mot partenaire… »

Il lui sourit, le regard qui la défiait, un regard qui lui balançait dans la gueule que si elle voulait asseoir son autorité sur lui, elle avait intérêt à lui montrer de quel bois elle était faite… il lui sourit avant de lui dire.

« Bon bah t’as qu’à changer de jupe maintenant je crois… tu peux aussi te balader le cul à l'air hein, je suis sur que le tanga est en trop !»

Il éclata de rire. Il était palot, mais après avoir gerbé, il était sacrément mieux !

Gazelle Zao

Humain(e)

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 4 samedi 30 mars 2013, 18:57:04

Si Gazelle était du genre à extérioriser ses sentiments, nul doute que son genou serait brutalement remonté pour éclater la mâchoire du malotrus qui osait s'essuyer sur sa jupe. Mais elle garda son calme de façon extérieure, se contentant de le toiser sans aménité. Et le voilà qui cause, qui cause, qui cause encore. Un foutu moulin à parole. Et il se croyait supérieur à elle, par-dessus le marché. Certes, elle faisait de même. Mais elle, elle avait une raison. Elle, elle était vraiment supérieure à lui. Elle était intouchable, et avait tous les droits. Carte blanche, avait dit le ministre. Et c'était signé par l'empereur lui-même, avec toute sa cour de ministres.

Elle soupira, déçue. Elle aurait cru que la police aurait de meilleurs éléments.

< Personnellement, je n'ai jamais parlé de "partenaires". Et ton chef a su se couvrir en mentionnant que c'était de façon "officielle". Pour ma part, tu ne me sers à rien, sinon à me tuyauter quand je le voudrais. >

Son ton était impeturbable et orgueilleusement supérieur.

< Ah. Et tu auras la note du pressing à payer. Je te la ferais parvenir. >

Elle ouvrit une seconde et dernière fois son sac pour en sortir un short aussi long que sa jupe. Rapidement, elle se changea à nouveau et la jupe rejoignit le pantaon souillé dans le sac plastique.

En se redressant, elle s'approcha du blond. Elle était grande pour une femme, à tel point qu'elle atteignait facilement le mètre quatre-vingt. Et avec ses talons, elle était plutôt proche du mètre quatre-vingt dix.

Aussi vive qu'un cobra, son poing fendit l'air pour percuter la pommette du flic. Elle n'avait pas mit toute sa force. Mais suffisamment pour l'ébranler. Un type lambda reculerait de plusieurs pas, manquant de s'effondrer. Et, elle avait oublié la présence inutile du chef. Il ne lui importait pas. Elle ne pourrait être arrêté. Intouchable... Elle était intouchable. Et il l'avait cherchée, qui plus est.

< Je suis certaine que mon tanga t'irait mieux qu'à moi. >

Elle aussi, elle pouvait se montrer comme une vraie saloperie.

Sans s'attarder plus que ça, elle ouvrit la porte d'un coup sec et retraversa le commissariat.

< Demain, aux aurores, tu te tiens prêt et ici. Si tu n'es pas là, tant pis. Je me débrouillerais bien mieux sans toi. >

Insupportable garce, auraient pensé les plus puritains qui ne toléraient pas la supériorité physique et mentale d'une femme. Et elle en était fière, la garce... !
« Le monde de l'occulte n'a plus de secret pour moi... »

(Doublettes : Nancy Callahan & Doris Peters & Meghann Mandragoran & Gazelle Zao & Medusa X & Ar'Anka & Eirann & Seren).

Demandes de RP

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 5 mercredi 03 avril 2013, 18:36:52

Ouais, en gros ;, il était sous-fifre… putain elle allait douiller, juste pour lui prouver qu’elle aurait besoin de lui… elle voulait qu’il la tuyaute ? Lui, il voulait bien lui boucher les tuyaux à grands coups de pied en travers du rectum ! Ce sont les seuls tuyaux auxquelles il toucherait ! Il était pas plombier ! A la limite un petit ravalement de façade à coup de poings…

Enfin bon, ensuite, contrairement à ce qu’elle croyait, il lui ferait bouffer la note de pressing ! Trainée va ! Ensuite vint quelque chose auquel il ne s’attendait pas un seul instant ! Il sentit une violente douleur à la mâchoire, absorbant le coup en tournant la tête. Il regarda la jeune femme, une jolie contusion sur la joue qui allait sans doute bien gonfler sans réagir, avec un regard qui exprimait toute sa colère…

Il ne l’écouta pas quand elle continua et la regarda partir avec un geste obscène avant de finalement cracher par terre, il y avait une légère trace de sang dans le mollard… Il se jurait que le prochain mollard aurait des relents de clope, de malbouffe, et autres saletés quand il lui enverrait une bonne grosse dose de salive en plein milieu de sa petite gueule !

Il prépara un petit mot pour le lendemain matin, un petit lot tout ce qu’il y avait de plus doux pour elle demain matin. Il sourit et regarda ce qu’il avait écris.

« A l’attention d’une grognasse particulièrement mal-baisée.
Le terme aurore n’étant pas assez précis, j’imagine que vous parlez d’attendre le début de mon service. Aussi je vous donne rendez vous à 20h00 précises, début de mon service. Vous comprendrez bien évidemment que je ne fasse pas d’heures supplémentaires non-payées !
Je vous emmerde tout ce qu’il y a de plus profond.
GV »

Ça au moins, c’était clair. Et à Vingt heures, Gabriel était là, au commissariat, en train de regarder l’heure passer… 20H10, 20H15, 20H20… elle était à la bourre, pourtant apparemment, elle avait eu le message selon le débile de l’accueil… enfin, il était vingt heures trente quand enfin elle se pointa.

« Et c’est moi le débile de service. Alors, on a joué les plombières ? Ou t’as juste été te trouver quelqu’un qui te rappelle la seule manière de se comporter pour les grognasses ! Parce que bon… gueuler à tort et à travers bouh je chasse les monstres… ça ne prend pas… désolé débilounette ! »

Gazelle Zao

Humain(e)

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 6 mercredi 03 avril 2013, 19:30:01

A l'aurore, aux premières lueurs de l'aube, Gazelle arriva au commissariat. Ses vêtements d'hier avait été lavés et séchés. Aujourd'hui, elle portait un pantalon en toile, style militaire. Elle avait aussi un débardeur à bretelles larges, de teinte écru, et une ceinture en cuir maintenant pantalon à la taille basse sur ses hanches légèrement saillantes. Elle avait aussi chaussé de grosses rangers, pour le côté pratique de la chose.

Mais quand elle passa les portes du commissariat, pas de trace du blond de la veille. Elle allait repartir, après dix minutes, quand un type de la réception lui apporta un papier. En lisant les mots qui y étaient inscrits, la brune grommela.

< Enfoiré. >

Elle pensait que ça allait de soi. Puisqu'il était, officiellement, sa couverture, il n'avait plus ses horaires de flic en solo. Elle jeta le papier en boulette dans la corbeille, et repartit sans même remercier le réceptionniste.

Durant la journée, elle fit son travail habituel. Elle se fichait, finalement, que Valmy soit là ou pas. Elle débusqua, en fin de journée et après un long travail d'investigatin, un démon qui exécutait un rituel pour trouver une enveloppe humaine et passer inaperçu. Le combat fut intense. Mais comme toujours, ce fut Gazelle qui l'emporta.

Boitillant légèrement, avec divers hématomes sur le visage, elle partit chercher du matériel dans le coffre de sa jeep de location. Quand elle revint dans la chambrette où elle avait décapité le démon écailleux, elle n'avait plus rien. Elle était juste couverte de substance verte, gluante et assez odorante. Elle sortit de son étui une sorte de tronçonneuse, de taille réduite par rapport aux véritables tronçonneuses, et démembra soigneusement le démon. Elle étala ensuite du sel sur les tronçons et les moignons, et les répartit dans six différents sacs poubelles. Elle versa un peu d'eau bénite dans chaque, et referma soigneusement les sacs.

Elle ramassa ses affaires et les sacs, et jeta ces derniers dans le coffre de la jeep. Elle essuya rapidement les traces gluantes sur son pantalon (celles-ci ne se voyaient plus guère) et son débardeur (celles-là, par contre...). Puis elle remonta en voiture. Elle devait aller incinérer les morceaux du démon, mais en jetant un oeil à sa montre, elle constata qu'il était déjà 20:20. Devait-elle aller voir l'autre con au commissariat ?

Elle hésita longuement, avant de finalement y aller.

Et il eut le culot de lui reprocher son retard.

Elle le toisa, peu amène.

< Ce n'est pas moi qui ai un retard de quatorze heure. >

Elle resta debout, devant lui, avant de reprendre :

< Dorénavant, tes horaires seront les mêmes que les miennes. Sauf si, bien sûr, tu ne te sens pas de taille... >

Elle soupira, et repartit vers la sortie.

< Je dois passer à l'institut crématoire. Un démon, justement, à brûler pour éviter qu'il ne... Ressuscite en quelque sorte. Même si j'ai pris quelques précautions. >

Et il s'en fichait sûrement, étant donné le caractère du bonhomme.

< Soit tu montes dans la jeep avec moi, soit tu y vas par tes propres moyens. Je n'en ai rien à faire. >

Elle grimpa dans la jeep, attendit quelques instants qu'il monte, ou pas, et démarra. En quelques minutes, elle arriva à l'institut. Elle déchargea les sacs et entra son code pour pénétrer dans l'institut. Elle salua d'un signe de tête les employés, et se dirigea naturellement vers l'une des salles de crémation. Une qui était réservée à l'incinération de démons en tout genre.

Elle brûla, une à une, les six parties du corps. En ressortant, et si Gabriel l'avait suivie, elle prit alors la parole.

< Comme la nuit tombe, je vais patrouiller dans les quartiers les plus mal famés de la ville. Tu viens, tu viens pas... Je m'en fiche complètement. Je t'informe juste. Tu peux retourner te faire chier au commissariat, si l'envie t'en prends. Moi, j'ai du boulot. >

Et elle laissa la jeep garée devant l'institut de crémation, prenant juste un sac avec diverses armes dedans en plus de celles qu'elle portait sur elle.
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Demandes de RP

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Couverture bancale dès le départ.

Réponse 7 mercredi 15 mai 2013, 17:23:30

C’était bête et méchant, il l’admettait, mais c’était l’administration, il ne ferait pas heures non payées !  Tout simplement. Et hors de question de se péter les couilles pour une grognasse mal baisée qui  allait faire déroger Gabriel à ses habitudes. Il ne s’était jamais incliné devant une femme et ce n’était pas maintenant qu’il allait poser sa langue sur le cuir de ses pompes pour en retirer la merde ! Pour ça elle avait qu’à acheter un chien, un chat ou une soumise. Oui, c’était une vision réductrice et alors ?

Et quand elle arriva elle lui reprocha les quatorze heures de regard ! Non mais ne fallait pas déconner !  Il avait  compris qu’il aurait rendez-vous aux heures habituelles de service ! Aujourd’hui il ne commençait pas très tôt, et même plutôt tard !   Et elle pouvait se foutre le balai avec toute le matériel ménager au fond de l’anus ! Ah et sans doute le chariot pour tout transporter avec ! Il était persuadé que ça rentrait sans la moindre trace de vaseline et encore. Elle devait déjà avoir tellement de trucs là-dedans…. Sans doute un tronc d’arbre déjà… du séquoia géant à n’en pas douter !

Par contre, il fallait reconnaitre qu’elle avait atteint un point sensible ! Son ego. Ça lui faisait mal au cul de le reconnaitre. Ça lui faisait chier de le reconnaitre mais si elle ne le croyait pas capable de la suivre elle allait en prendre plein la vue ! Il se mit à regarder la jeune femme d’un regard amusé, un regard moqueur… le crématorium pour un démon ben voyons. Il fallait le prendre pour un débile de croire ça ! Par contre elle allait être surprise de voir comme il pouvait lui coller aux basques !

Il la suivit et grimpa dans la jeep avec elle, restant silencieux et ne cherchant pas à faire fumer la bagnole ! Cela ne suffisait apparemment pas à le venger, mais il réfléchissait à un meilleur moyen de se venger, oui, il trouverait le pire coup à faire en douce !  Il allait la faire se planter en beauté ! Elle allait en rester sur le cul ! Il n’avait pas encore d’idée, mais ça viendrait !

Gabriel était resté fumer à l’extérieur, non pas vraiment à l’extérieur. En fait il avait fumé dans la jeep avant d’écraser son mégot sur le plancher de celle-ci…. Il ne s’était pas gêné ! Il sourit et la regarda prendre ses armes, encore un coup inutile. Mais qui lui procurerait une petite satisfaction malsaine.

« Bon et tu vas glander quoi, chargée comme un baudet ? Tu seras moins réactive et tu auras bien viet besoin de faire une pause. Je te fais péter le caisson de n’importe qui ! Ou même n’importe quoi je suis sur, alors laisse ton fourbi et utilise ta tête. Sinon tu peux aussi te refoutre en lingerie et poireauter pendant que fais ton boulot et ouvrir les cuisses sur commande des passants contre des bifetopns, je suis sur que tu seras plus douée là-dedans que dans ton taff habituel…. Remarque t’as exercé le boulot de putain plus longtemps que l’autre je suppose. Laisse-moi donc une chance de te montrer ce que vaut un vrai flic, ou même mieux, laisse-moi te montrer ce que vaut un vrai mec !  Que tu comprennes que tu devrais être en train de t’occuper des gosses en faisant ménage et cuisine ! »

Oui, la misogynie est un tort, mais pas une petite dose de machisme, et puis ilvoulait lui dfaire comprendre qu’il n’était pas là pour faire office de mascotte.

« Chuis pas un clebs qu’on promène en laisse ! »


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