Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ein Tausendjähriges Reich !

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 45 dimanche 20 janvier 2013, 01:28:19



" Si tu n'y vois pas d'inconvénient " ... Cette phrase la fit sourire. Comme si elle avait le choix. Malgré que, dans ce restaurant, elle ait passé un bon moment, elle savait qu'elle n'avait pas d'autre choix. La jeune fille porta sa tasse à ses lèvres, but une gorgée de thé. Pfiou. Le liquide, brûlant, manqua de la faire hoqueter. Mais elle se retint, digne, dissimulant une légère grimace. Le compliment ? Elle l'avait acceptée avec un petit sourire, un peu gêné. Quant à la matière sur laquelle il voulait la faire bosser ... Neena dissimula un sourire. Elle, elle avait une idée en tête. Une toute petite idée. Brûlante, dangereuse, irréfléchie, mais une idée tout de même. Elle déposa précautionneusement sa tasse sur la table. Pas une goutte ne tomba. Elle se félicita de cette droiture. C'était rare qu'elle ne se foire pas. L'adolescente le regarda, en souriant. Sa langue passa sur ses dents.

- Mh ... Vous me devez un faveur, n'est ce pas ?

Elle croisa les mains, regardant dans le vague, jouant avec ses bagues argentées. Autant alimenter un peu le suspens. Vite, elle attrapa entre ses doigts la tasse, avalant d'une traite le contenu de la tasse. Pour une habituée des cul-sec, ce n'était pas étonnant.

- Je veux un orgasme.

Le serveur, qui passait, les regarda étrangement, avant de retourner vaquer à ses occupations. Cette "faveur", elle ne l'avait pas prononcée tout bas, non, loin de là, et ce avec le ton d'une sale gosse qui sait ce qu'elle veut. Elle croisa les jambes, se redressant, continuant son discours.

- Vous jouez avec moi depuis un moment ... Vous me devez bien ça, non ? Et puis, vous avez l'air de vous y connaitre. J'aime vos méthodes.

Sourire amusé, et elle joignit les mains, l'interrogeant du regard. Alors quoi, allait-il refuser ? Pour une fois que c'était elle qui en redemandait ... Elle, cette petite chose chétive qu'il s'était approprié, qu'il contrôlait.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 46 dimanche 20 janvier 2013, 02:19:53

La demande aurait pu être stupéfiante, si... euh... Non, elle l'est, stupéfiante, quel que soit les arguments. Nous parlions de théorie du chaos, on est en plein dedans. L'ordre des choses a été bouleversé. Le plan de Siegfried vient de partir en fumée....

… Attendez. Non. La fumée se reforme en une masse tout à fait clair. Son plan tient encore. Et il dirait même plus : Le plan n'a pas du tout été égratigné. C'est lui qui dirige, rappelons-le. Il n'a pas de mansuétude, il est impitoyable.

Ici ?

Il lève un sourcil. La demoiselle se contente d'un sourire entendu. Il regarde autour d'eux, puis reprend sa cuillère.

Désolé. Je ne peux t'accorder ça en tant que faveur. Tu vas devoir en trouver une autre. Parce que...

Sa cuillère saisit un peu de crème chantilly, fricotte dans la sauce chocolat, puis vient couper un morceau de poire avec une lenteur exaspérante... Et, au moment où le fruit sera en deux morceaux, Neena sentira une pression soudain sur son entrejambe. Son pied, tendu, lui fait du gringue.

… C'était ma volonté avant que tu ne me le demandes.

Le pied agace, mais il la sent trop couverte, et c'est lui qui s'en voit exaspéré. Aussi, il range le peton, prendra une grosse cuillerée de son dessert (avec la poire très froide) dont il se remplit littéralement la bouche, et accorde un regard innocent autour de lui. Pas de serveur qui ne le regarde, parfait. Matez le magicien : Il a disparu dans la nappe. Non, vous ne rêvez pas : Il va tripoter une nana en plein milieu d'un restaurant, sous la table, quoi de plus normal pour un... nazi ?
Elle sentira deux mains qui l'attrape par la taille, font glisser ses collants de laine le long de ses jambes (elle devra lever ses jambes pour l'aider, merci mam'zelle z'êtes bien aimable), laisse ces derniers sur ses chevilles, et attrape son délicat fessier pour le tirer à lui et faire ainsi avancer son entrejambe au bord de son siège.

Mettons-y les formes. La culotte. Fine, douce. Il la gratifiera de quelques baisers. Commencer par le commencement. Une délicatesse infinie, somptueuses lèvres qui se répandent sur le tissu comme des plumes, pour préparer le sexe impatient à son contact... Puis un index découvre l'objet du délit, pour que les lèvres s'y reposent avec lenteur. Là encore, on embrasse, sans se presser. Il ne faut pas brusquer les fleurs, on les abîmerait. Il faut attendre qu'elles s'ouvrent d'elle-même pour les cueillir. Ce qu'il fait.
Ses lèvres quittent lentement le triangle à proprement parler pour s'aventurer du côté de sa belle fente, où il ne s'est que trop peu aventuré. Il fera encore un peu ravancer la demoiselle sur sa chaise, pour avoir un plein accès au doux abricot, d'où émane une agréable moiteur et un parfum qui a vite tendance à l'enivrer...

Finie cette torture, cette attente, cette appréhension provoquée par la communion, lèvres contre... lèvres, c'est maintenant que les choses sérieuses commence.
Sa langue vient fendre le fruit en deux, en son centre, traçant la brisure de son sexe. Une fois, deux fois, et il commence, encore, lapant doucement l'entrée de ses chairs. C'est presque imperceptible, mais il avance un peu plus à chaque coup de langue, jusqu'à atteindre le sillon profond, d'où il peut enfin toucher... Son clitoris. Sa petite perle, qu'il n'osera pas toucher de prime abord. Il en parcoure le fossé en-dessous, il le contourne, se fait un malin plaisir à l'éviter... Puis le touche. Un instant, comme ça. Puis sa langue le parcoure enfin, et le lèche ensuite franchement. Il l'adore, ce clitoris. Il le gratifie de nombreuses attentions, avant de l'abandonner pour descendre un peu, et le muscle lingual, infatigable, s'aventure alors entre ses chairs.

Il lui faudra un peu de souplesse, et d'endurance, mais sa bouche recouvre presque totalement le sexe de Neena, ses lèvres se baladent sur celui-ci, tandis que sa langue plonge à l'intérieur d'elle, le plus profondément possible, la pénétrant comme le ferait un sexe, la fouillant, l'explorant. Quand l'exercice est à la limite de la douleur, il s'accorde une pause en excitant un peu le clitoris, puis redescend automatiquement pour s'aventurer à l'intérieur d'elle.

Ce traitement aura duré de longues minutes, après quoi c'est son doigt qui vient prendre sa succession. Le majeur. Qui vient cueillir un peu de rosée sur les pétales de la rose, avant d'y plonger très lentement, faisant régulièrement une halte en chemin, un petit demi-tour, et il reprend l'ascension, jusqu'à être totalement au fond (ou au sommet, c'est selon!). Là, il fera un léger mouvement de piston, tandis que sa bouche laisse couler dessus force salive, et que la langue lèche avec amour, passion et gourmandise le bouton de rose qui, germée de son plaisir, lui est assez accessible.

Siegfried tente de rajouter un deuxième doigt, sans trop de problème. Il suffit d'aller doucement au début... Et d'accélérer ensuite. En parlant d'accélération : A force de la pénétrer ainsi, et d'augmenter graduellement sa cadence, le rythme devient plus... jouissif ?

Il a une main libre. Cette main se balade le long des cuisses de Neena, sur son ventre, sur ses fesses. Il a une envie folle de la prendre, là, maintenant, sur la table du restaurant.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 47 dimanche 20 janvier 2013, 02:37:09




... Si elle avait pu s'imaginer ça, un seul instant. Quand elle sentit la pression de son pied, entre ses cuisses, elle se mordit la lèvre inférieure, amusée. Mais lorsqu'il disparut sous la nappe, là ... Elle écarquilla les yeux, surprise. Quelques personnes passaient, menées par un serveur, alors que lui agrippait sa taille et faisait glisser le long de ses jambes ses collants. Cette sensation, à elle seule, la fit frémir. Elle serra entre ses doigts la nappe, les yeux clos. La bouteille de Lambrusco était à portée de main. Ni une, ni deux, elle l'attrapa, buvant au goulot avec une gourmandise certaine tandis qu'elle savourait les baisers appliqués sur son sexe. L'adolescente prit une lente inspiration, souriante. Et étouffa un soupir quand sa langue vint écarter ses lèvres intimes, avec une douceur excitante. Ses doigts serrèrent, plus fort, la nappe, tandis qu'il approchait dangereusement de son clitoris. Elle crut recevoir une décharge, mais il s'éloigna, jouant avec sa patience et son désir.

Ce n'est que quand il daigna faire glisser sa langue le long de ce bouton de plaisir qu'elle hoqueta, son buste se cambrant doucement. Putain. Il savait y faire. Sa langue s'aventura ensuite en elle, plus profondément à chaque seconde. Neena leva les yeux aux cieux, conquise. De lentes vagues de chaleur inondaient petit à petit son corps. Cette fois, ses deux mains enserraient la nappe. Quand elle tenta de boire une nouvelle fois, elle sursauta. Elle sentait bien distinctement un doigt, en elle, qui pressaient ses chairs intimes. Un deuxième doigt, et sa langue continua à attiser son clitoris, et son plaisir. Pour un peu, elle aurait gémit sur place. Mais chaque son était sagement étouffé, douloureusement pour elle qui aimait se montrer bruyante. Le rythme s'accéléra, les mains se baladèrent sur son corps devenu tiède, chaud, ardent.

L'adolescente baissa un moment la tête, se courbant. Si elle parlait, il l'entendrait, à coup sûr.

- Mmh ... Han, putain, baise-moi.

Glissa t'elle, entre deux soupirs difficilement contenus. Elle rêvait de ça. Elle rêvait qu'il la prenne, n'importe où, même là, dans ce restaurant, dans la rue, n'importe où, pourvu qu'il le fasse. Une de ses mains agrippa la sienne, la griffant, trahissant ainsi son plaisir et son envie.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 48 dimanche 20 janvier 2013, 03:00:37

Il continuera, encore un peu, pour la gloire, pour l'honneur, pour Frodon, et finissait par lentement s'arrêter, remontait les collants de mademoiselle jusqu'à mi-cuisse, ressortant de dessous la table avec sa cuillère coincée entre ses dents. Sa voisine la plus proche le regardait, stupéfiée. L'avait-elle vu disparaître il y a quelques minutes ? Avait-elle entendu Neena parlé ? Ou bien était-elle juste surprise de le voir apparaître ainsi ?

Fichus couverts, n'est-ce pas ? Ca tombe si facilement, ces trucs-là. Tu viens, Neena ?

Il restait debout, avalait ce qu'il lui restait de sa poire, puis saisissait son manteau, gants et écharpe, qu'il ne prenait même pas la peine d'enfiler. Un sourire au serveur, qui s'inclinait, et il entraînait la jeune fille en la prenant par la main ; Une fois dehors, il se dirige vers son chez-lui. Mais les villes japonaises sont souvent de véritables dédales, et il s'engouffre dans la première petite ruelle venue (qui, après observation, se révélera en fait être un couloir de service entre le restaurant et l'hôtel à côté). Il plaque Neena contre le mur, face en avant, et il remonte sa robe, engouffre sa main dans son collant et sa culotte, et s'insinue par derrière, entre ses jambes, violent de nouveau sa délicate intimité.

Oui, mais, fais-moi au moins plaisir... Demande-le moi. Et avec les formes. Ce n'est pas parce que tu as autant envie de te faire prendre que moi de te prendre que tu dois oublier les convenances de langage, ma belle... Rend-moi impatient.

Il la faisait se cambrer bien comme il faut. S'attendait-elle à être prise ? Pourtant, non : Il baisse le collant, et plonge son visage, en écartant bien ses fesses et ses cuisses pour avoir un plein accès non seulement à son délicieux minou, mais aussi à son anneau arrière, qui bénéficiera lui aussi du traitement de langue, tandis que son sexe se fait pénétrer avec une dextérité certaines par ses deux premiers doigts joints. Plein d'impatience, il fini par se relever, et défait d'un geste sec sa ceinture, pour sortir son sexe de son pantalon, qui le serrait décidément trop.

Encore, demande-le moi encore. J'ai trop envie de te la mettre...

Son gland se balade contre ses chairs, s'humidifient pour prendre de l'assurance, et il la pénètre finalement, de quelques bons centimètres, qui suffisent à lui arracher un aspir (c'est un soupir mais inspiré) de bonheur. Il en jouirait tellement c'est délectable.

Aaaah Neena... Finalement, tu aimes te faire baiser par ton tortionnaire, ma belle ?

Il se recule un peu, puis rentre de nouveau en elle avec plus de force. L'accouplement devient vite bestial, sauvage, lui qui a de l'énergie à revendre, le voilà servi, il prend des deux mains la poitrine couverte de l'étudiante, se penchant sur elle... Le côté « vas-y que j'te tringle en speed hop hop » est renforcé par le fait qu'ils le fassent en pleine rue, comme si il n'avait pas assez de patience pour attendre de parcourir les 100 mètres qui les séparent de l'appart' du SS.

Beau tableau pour les quelques passants qui ne manquent pas de regarder, au passage : Un type en costard, bon chic bon genre, beau gosse, est en train de se faire une belle et sexy lycéenne, comme ça, au vu de tout le monde. Classe, bon goût, des corps parfait, du chibre impressionnant, des seins qui se font tripoter, des gémissements, et même des cris : Voilà, une scène parfaite.

Et elle était BLONDE ! Oui, il était aux anges, voilà.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 49 dimanche 20 janvier 2013, 11:14:50


Au moment où il quitta le dessous de la table, l'adolescente ne put s'empêcher de sourire. A la table voisine, on les regardait avec une légére inquiétude. Neena avait l'habitude de ce genre de regards, qu'elle encaissait quand elle s'allumait un joint dans le métro ou qu'elle s'enfilait une bouteille de vin Lidl dans le bus. Elle admira le petit coup de théâtre, le coup de la cuillère, avant de se hâter à quitter les lieux. En serrant sa main, pleine de promesses. La jeune fille avait mémorisée le chemin, et avançait confiante jusque chez lui, quand ... Il la plaqua contre le mur d'une ruelle, dos à lui. Agréable surprise. Elle se sentait déjà fondre sous ses doigts, sous sa langue, impatiente comme jamais. Oui, elle trépignait d'impatience, comme une enfant. Quant aux convenances du langage ... Foutue vie. Elle avait l'esprit bien trop embrumé pour prononcer quelque chose de correct. Mais elle se concentra. Oui, elle se concentra. Quand il se baissa, l'attisant mieux que personne, elle se cambra dans un lent soupir, ses mains palpant le mur devant elle, l'air, n'importe quoi.

- Mmh ... Prenez-moi, je vous en prie ...

Lascive, joueuse, elle le supplia dans un sourire, minaudant un peu. Et il se cesse, se releva, sans qu'elle cesse de sourire.

- J'ai tellement envie de te sentir en moi ... Bordel, j'a tellement envie de toi.

Glissa t'elle, avant qu'il ne s'enfonce en elle. L'adolescente aussi soupira, se cambrant avec délice. Elle était tellement excitée qu'il passa sans problème. Sentir à nouveau une queue en elle ... Mh, elle n'était pas nymphomane, enfin pas plus qu'une autre, mais putain que c'était bon. Et tant pis si elle n'était pas une poète. Elle avait simplement envie de baiser bruyamment, brutalement.

- Aaaah Neena... Finalement, tu aimes te faire baiser par ton tortionnaire, ma belle ?

Elle lui répondit d'un sourire, d'un soupir. Sa poigne, sur sa poitrine, la fit doucement gémir. Ses mains plaquées contre le mur, lui servirent d'appui, comme si sa vie en dépendait. Nan, peut-être pas sa vie, mais son cher orgasme, oui. Les coups, brutaux, lui arrachaient des cris délicats, mais trahissant son plaisir. C'était bestial. C'était ce qu'elle aimait. Elle se cambra encore, encaissant un coup de butoir aussi sauvage que délicieux. L'adolescente rejeta la tête en arrière. Elle n'avait pas froid. C'était l'hiver, mais elle était torride, sa peau la brûlait presque, et son souffle était si chaud ... Sa main trouva refuge contre une de celles du SS, la griffant vivement, non sans cesser de gémir, de soupirer, tout contre lui.

- Han, putain ... Oui ! Oui, j'adore ça ...

Souffla t'elle, souriante, sa poitrine se soulevant à chaque longue inspiration, à chaque coup de rein.
« Modifié: dimanche 20 janvier 2013, 12:37:10 par Neena »





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 50 dimanche 20 janvier 2013, 13:03:24

Pas trop mal... Peut mieux faire... On va dire que je te pardonne pour cette fois ma belle...

Les deux mains fermement agrippées sur les hanches, en prises utiles, lui permettait de donner un rythme et une violence à ses coups de bassin, tandis que, penché sur elle, il couvrait sa nuque de baiser, et la position faisait franchement penser à deux animaux, dans un accouplement bestial, une ode à l'amour simple, instinctif et naturel, la communion de deux corps qui se foutent un peu du pourquoi et du comment. Juste, ils baisent. Si ils veulent le faire maintenant, ils ne vont pas se fondre des convenances et de la pudeur. Ils ne vont pas chercher de confort, ni quoi que ce soit qui y ressemble. Toi te pencher, moi te pénétrer. Et quelle pénétration... L'allemand a des ressources folles. Il plonge l'une de ses mains entre ses jambes, attrape son clitoris qu'il coince légèrement entre deux doigts pour le faire rouler entre, avant de simplement cueillir un peu de cyprine du bout de l'index pour jouer avec de ce doigt. L'autre main se glisse sous sa robe, la remonte jusqu'en haut, presque, et arrive à s'insinuer sous son soutien-gorge pour en saisir l'un des fruits qu'il couvrait, et le presser contre le corps de sa belle.

Mais il avait oublié que, si il aimait cette position, c'est pour la variété des sévices qu'il pouvait infliger. Aussi, sa main sort de ses vêtements supérieurs, et il attrape ses cheveux décolorés, pour tirer sa tête en arrière. C'est là, proprement, qu'il aime faire acte de brutalité, et coller une tarte, ou deux. Mais étrangement, il a un coup d'hésitation, là. Si il a le pouvoir de la frapper ? Bien entendu. Le désir ? Bien entendu. Mais ne casserait-il pas ce moment, qui est censé lui être dédié ? Aussi, plutôt qu'une baffe, c'est un baiser qui vient échouer sur sa joue, puis d'autres, avant qu'ils ne lui glissent à l'oreille.

Bonne idée, le blond... J'adore ça... Tu t'améliores de jour en jour... Si c'était pour m'exciter, c'est réussi !

On passera sur le honteux clicheton... L'amalgame que les deux nanas ont fait (Blond = allemand ??) et le fait que... que le cliché se vérifie, puisque Siegfried, de son propre aveu, en est fan.

Hop, interlude. Il s'arrête brusquement et se retire d'elle. La demoiselle aura de quoi être étonnée. Elle sent les mains du SS sur elle, qui, prestes, descendent ses collants et son sous-vêtement complètement. Quitte à ce qu'elle doive retirer ses chaussures. Ouch, le sol est froid, l'air aussi. Peu importe en vérité, puisqu'il la fait se mettre face à lui, et lui saisit les cuisses en lui demandant de sauter. Hop, elle n'a plus qu'à enrouler ses jambes autour de lui, et le tour est joué.

Je veux te voir jouir. Je veux voir ton visage en face quand je t'arracherais ton orgasme, petite Neena.

Les paumes soutiennent ses fesses, et ses bras puissants s'occupent du reste. Il plaque son corps contre le mur, et elle n'a plus à se soucier de rien : Elle lévite, en toute légèreté, tandis que d'un mouvement habile du bassin, le gros méchant SS se renfonce en elle et la besogne de nouveau avec toute la vigueur et la force qui est sienne. Fronts contre fronts, il la regarde, puis lui prend un fougueux baiser, qu'il reprendra à plusieurs reprises. Que sa volonté soit faite : Il veut qu'elle atteigne les sommets ainsi.
« Modifié: dimanche 20 janvier 2013, 13:21:54 par SSiegfried »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 51 dimanche 20 janvier 2013, 14:46:55




Putain. Dans la grande vulgarité qui la caractérisait, elle n'aurait su dire que cela. Putain. Chaque coup de rein, puissant, lui arrachait un long gémissement, qu'elle n'avait même pas besoin de feindre. L'emprise qu'il avait sur ses hanches, son clitoris, sa nuque, sa poitrine, son corps tout entier la faisait ... Oui, chavirer. Elle était éprise. Et même si, dans cette position, elle lui était offerte, la jeune fille adorait ça. Aucune partie de son corps n'était en reste. Neena sentait un plaisir brûlant, comme une coulée de lave, glisser dans ses veines. Sa poigne se resserra sur sa chevelure, et son visage fut rejeté en arrière, dans un couinement. Allait-il lui coller une gifle ? Elle ne le pressentait que trop bien. L'adolescente ferma les yeux, prête à encaisser n'importe quel coup. Et ce sont des baisers, sur sa joue, qui tombèrent. Sa remarque la fit sourire. Tout prenait une tournure propice à ce que son plaisir explose.

Car c'est ce qui se passera ensuite. Dés qu'elle se retrouvera face à lui, le dos plaqué contre un mur glacé, son bassin et ses jambes se soulevant à chaque coup de butoir. Il voulait la voir jouir. Situation relativement gênante, pour elle. Mais soit. Sa main trouva appui contre la nuque du SS, sa poigne fine - et faible, comparée à celle de son partenaire-tortionnaire - étreignant sa peau. Elle le sentait, elle le sentait qu'elle allait venir. Ses jambes se serrèrent autour de sa taille, ses ongles griffant maintenant sa nuque. Elle se sentait venir, oui, ça montait en elle à une vitesse fulgurante. Et les coups de bassin qu'il lui offrait n'arrangeaient rien.

- Mmmh ... Han ! Ah, oui !

Elle l'embrasse, une dernière fois, avec la violence qu'on prête aux fous, avant de se cambrer puissamment. Dans un long gémissement, son corps s'agitant, saccadé par de petits spasmes, elle vient. Elle jouit, face à lui, et elle s'en fout, parce qu'elle lévite au 7e ciel. Avant de redescendre doucement sur Terre, le souffle court, le corps encore chaud.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 52 dimanche 20 janvier 2013, 15:08:37

Gênant, de la voir jouir ? Grands dieux, non. Rien de moins gênant. Quel mal y a-t-il à vouloir constater de ses propres iris le plaisir que l'on offre à une si belle personne ? Au-delà d'un certain désir pervers, car il faut bien l'admettre, voir l'orgasme d'une demoiselle est assez excitant... non, bien au-delà de ça, il y a aussi un peu d'altruisme. Oui, le nazi est méchant, violent, sadique, et national-socialiste, ce qui fait un bon gros paquet de défauts qui laissent penser à une certaine misanthropie. Siegfried, dans sa hauteur prussienne qui est la sienne, ne haït pas ses congénères humains, il ne les méprise pas et ne veut pas les détruire. Il en est de même pour Neena, qu'il considère comme son égal sur un plan intellectuel. Elle manque simplement d'un cruel sens moral, et si elle avait le même sens de rigueur que lui, elle serait la reine du monde. Sa reine ? A creuser.

D'ailleurs, il creuse, oh oui. Il plonge, de toute son âme, en elle, le plus profondément possible, et sa propre chair est secouée de spasme tant lui aussi ressent du plaisir. Mais il serait fou de croire qu'il est en train d'acter pour son propre plaisir. Rappelons qu'elle l'a demandé, comme une faveur, et rappelons qu'il comptait lui accorder de toute façon. En rémission des péchés qu'il a commis en la violentant, et en récompense des efforts fournis par elle. Deviendrait-il tendre ? Cette pensée l'effraie. Mais comme ne pas fondre devant ce corps qu'il tient contre lui, qu'il soutient de sa force, qu'il pénètre de sa queue gonflée par une envie inconsidérée, et de ces baisers qu'elle accorde, jusqu'au dernier, alors qu'il la sent se paralyser, trembler, exploser, jouir ! Sous ses yeux, par lui, pour lui, mais pour elle aussi évidemment. Cette vue divine lui donne envie de se déverser en elle aussi, mais il se retient, il doit tenir. Il ne s'arrête pas, bien au contraire, et si il peut jeter toutes ses forces dans la bataille, il le fera ! Il referme un peu plus sa poigne sur ses fesses, et il accélère encore, la demoiselle s'en voit secouée, alors que lui même s'écarte un peu d'elle. Le corps de la miss est en biais, penché en arrière, omoplates contre le mur tandis que le SS tient fermement le bassin, et il l'enfonce, la défonce, sauvagement, violemment, atrocement, il veut qu'elle profite de son plaisir à fond, qu'elle s'en évanouisse, pourquoi pas...

Puis vient la fin. Il la prend près d'elle, l'embrasse de nouveau. La descente fait du bien, et fait du mal. Il ne le sait que trop bien. Il la serre contre lui, un instant, avant de doucement lâcher l'emprise qu'il a sur elle. La voilà à terre, lui s'est extrait, bien entendu... Il pousse du pied les chaussures vers elle, pour qu'elle se rechausse, mais, oh, tient ?... La culotte et ses bas en laine sont rangés à l'intérieur de son manteau, qu'il enfile, mettant ses gants et l'écharpe dans l'une de ses larges poches. Il commence à se refroquer, difficilement, tant il est saisit par le désir. Il en gémit, grogne, tandis qu'il essaie de refermer le pantalon serré sans se briser un truc mal placé.

Rentrons. Tu vas attraper froid, à force... On continuera si tu le veux...
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 53 dimanche 20 janvier 2013, 15:30:18





Pfiou. Un envol. Éphémère, certes, mais un envol tout de même. La gamine fut étonnée de voir qu'il se permettait un peu de tendresse envers elle. Agréablement étonnée, bien entendu. Elle n'allait pas réclamer des insultes et des gifles toute sa vie. Une fois posée sur le sol, elle remit ses chaussures avec précaution. Tant pis pour sa culotte et ses bas en laine. L'adolescente se releva, chancelante, s'appuyant tant bien que mal sur le mur. Remit sa robe soigneusement en place. Passa même sa paume dessus, pour l'aplatir. Elle l'aimait, cette robe. Et puis elle enfila son manteau à nouveau. La température descendait, bien trop vite. Un tremblement l'agita, tandis qu'elle se frottait les mollets, avant de le suivre. "Rentrons". Il avait raison. A ce train là, elle risquait d'attraper le mort. Sur le - court - chemin du retour, Neena se mit à penser. Un peu. Beaucoup. Pourquoi le suivait-elle ? Était-ce toujours par peur ? Ou parce qu'elle prenait son pied ? L'idée aurait pu paraître innommable pour un bien-pensant, quelqu'un de sage, quelqu'un de raisonné. Bref, pas elle.

Lorsqu'ils arrivèrent chez lui, elle n'avait toujours pas trouvé de réponses. Par réflexe, elle s'alluma une cigarette, une de celles qu'elle lui avait piquée. Qu'il découvre qu'elle fumait une industrielle plutôt qu'une roulée était secondaire, voir amusant, pour elle.

- Merci pour cette ... faveur.

Souffla t'elle dans un sourire.

- Ai-je encore d'autres devoirs à faire, Monsieur le professeur ?

Demanda t'elle en souriant, un peu joueuse, en agitant dans ses mains son livre d'Histoire, tout en déposant nonchalamment son manteau sur le dos d'une chaise.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 54 dimanche 20 janvier 2013, 15:52:22

Il a fini par fermer ce futal, avec bien du mal, et s'était harnaché du reste, et filait vers la maison. Il espérait ne pas être trop débraillé malgré les péripéties : Ce serait le déshonneur total si son costume devait être froissé, d'autant plus qu'il était en public, là où des gens pourraient le voir. Quoi ? Oh, oui, l'événement passé... Oui, il s'est tapé une nana en public, et alors ? L'important c'est que la tenue soit impeccable, c'est ça qu'il faut comprendre.

Porte claquée, verrouillée, clé jetée sur une petite tablette près de l'entrée, le manteau accroché sur le porte-manteau (bien droitement, il ne faut pas plaisanter), de même pour le reste de l'attirail, qu'il sort de ses poches et plie soigneusement pour les poser non-loin. Les prises de guerre pillées à Neena se trouve dans sa main. Il les porte à son visage, les hume, yeux fermés... Et lui rend. Il reprend de la contenance, de la fierté. Il va regarder dans le miroir que le costume n'est pas sale, parce que si jamais c'est le cas, il doit se changer immédiatement. Ce n'est pas de la coquetterie, pas du tout, c'est l'enseignement : En tant que représentant de l'Allemagne, il doit être parfait physiquement. Il ne s'accorderait pas plus de sortir mal rasé, pas douché, décoiffé. C'est ainsi.

Il en revient à elle, et le couperet tombe. C'est une résignation pour lui, en quelques sortes. Il sera vite pris de lassitude envers lui-même, mais ne regrette aucune de ses décisions, et pas plus celle-là.

Tu peux rentrer chez toi. Je comptais te séquestrer... Mais je vois que je n'en ai pas besoin. Tu as juste besoin de volonté, pas que je te fasses souffrir pour que tu arrives à comprendre les cours. T'es intelligente mais tu gâches tout. Tout ce que je peux faire, c'est te demander d'aller en cours, de passer tes contrôles et d'avoir de bonnes notes. Je continuerais à te forcer à ça, et te punir quand tu ne le feras pas. Mais tes devoirs sont impeccables, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus.

Il la contemple un instant, et ses yeux s'arrêtent sur la clope. Oui, elles ressemblent aux siennes, vous me direz que les clopes se ressemblent toutes, mais c'est faux, d'infimes variations sont présentes entre toutes les marques. Vieux doute, elle qu'il a vu fumer des artisanales aurait aussi un paquet de « normale » ? Il plonge la main dans son manteau, en extrait le paquet, dont il jauge le contenu. De quasi-plein, il est passé à quasi-vide. Et lui qui a la notion d'ordre, sait pertinemment combien il avait de cigarettes. Il jette le paquet sur la table, qui glissera jusqu'à elle.

Plutôt que de me les voler, tu aurais pu me les demander... Mais non, ce qui t'excite, c'est le concept de vol. Qu'y puis-je...

Il s'éloigne, s'affale dans le fauteuil de son salon, voisin de la salle à manger où elle faisait ses devoirs, aucune porte ne séparant ces deux pièces, aucun mur.
Il prend le tissu à son entrejambe, le tire pour l'écarter. La relique de son érection l'oppresse encore. Il n'a pas joui... Mais il s'en fout. Il en serait même à déprimer, le professeur. 100 ans de vie, malgré le fait qu'il soit nazi, ça lui a appris la sagesse, et la mélancolie.

Nous nous reverrons dans une semaine, je crois. En cours, donc. Fais preuve d'assiduité, s'il te plaît. Et je te dois toujours une faveur. Je suis souvent chez moi en-dehors des cours, si jamais l'envie t'en vient de passer, pour quoi que ce soit.

Il fixe la fenêtre qui le sépare du dehors, inexpressif.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 55 dimanche 20 janvier 2013, 16:20:42


"Tu peux rentrer chez toi." Alors qu'il s'affalait sur le fauteuil, cette phrase résonnait encore aux oreilles de la petite. Elle allait rentrer chez elle. Dormir dans son petit lit douillet, en écoutant des chansons plus ou moins spéciales, joint à la bouche, se tortillant comme une môme. Elle en salivait d'avance. Prudemment, elle reprit son manteau, l'enfila en galérant un peu. La remarque sur la clope, ça l'avait fait sourire. Oui, elle les chapardait. Réflexe de soirée. Briquets, clopes, cendriers, billets, elle chipait tout ce qu'elle pouvait. Peu de fois, on l'avait prise la main dans le sac. Mais elle s'en était toujours sortie. Elle mit ses bas et sa culotte dans sa poche. Il n'y avait pas très loin, jusque chez elle. Et puis, l'adolescente ne s'en faisait pas trop. Les rues de Seikusu, ça craignait pas trop, en hiver. Elle le salua d'un signe de tête furtif, et quitta les lieux sans se faire prier. Une fois dehors, Neena colla son casque sur ses oreilles, monta le son, puis marcha relativement vite jusque chez elle. L'arrivée fut discrète, et le sommeil, profond. Elle eut à peine le temps de retirer sa robe que, déjà, elle s'affalait sur son lit. Corps brisé. Ce genre d'ébats, ça l'épuisait, mine de rien. Le joint fut vite roulé, tandis qu'elle s’emmitouflait dans sa couette. Elle mit une heure à s'endormir, et 12 à se réveiller.




Ce vendredi, elle n'alla pas en cours. Les autres jours de la semaine, elle fit un effort, ne séchant que ceux du matin. Même si elle n'y foutait rien, elle revint en cours, suivant les conseils de Siegfried. Edith, elle, se présenta à son cours, sans Neena, donc, ce qui étonna les trois quarts de la classe, qui les surnommait "Les siamoises". Mais bon, pour ce qu'elle y faisait, à ce cours ... Elle se contenta de dormir, sans ronfler, vêtue d'un uniforme propre comme jamais, affalée sur sa table, avant de quitter la salle sur la pointe des pieds. Toute la sainte journée, elle avait cherché à joindre Neena. Mais son portable était éteint. Peut-être l'avait-elle paumée. Enfin, Edith s'en faisait un peu, mais pas beaucoup. Son amie avait l'habitude de traîner dans des endroits étranges, avec des gens étranges, allant même parfois sur Terra pour y dénicher quelques nouvelles substances planantes. Aussi esquiva t'elle soigneusement le professeur qui les avait remarqué, histoire d'éviter des questions et des réprimandes. Il n'eut donc aucune nouvelle de l'adolescente, jusqu'à ce que ...

21h18. Des coups, répétés, contre la porte de la demeure du SS. Neena y frappait comme une forcenée, l'angoisse ne lui permettant pas de contrôler ses mouvements. Dés que la poignée remua, que la porte s'entrouvrit, elle poussa un long soupir, soulagée.

- Vous me deviez une faveur, non ?

Murmura t'elle, essoufflée. Un rapide coup d'oeil derrière elle. On ne la suivait pas. Pas encore.

- Il ... S'il vous plaît, il faut que vous me laissiez entrer. Vraiment. C'est la seule chose que je vous demande.

Il y avait un peu de supplication, dans son ton, et surtout de la peur. Une peur panique. Elle ressemblait à une souris poursuivie par un faucon. Yeux très maquillés, bordés de noir, pieds nus gelés, jean slim noir déchiré, surmonté d'un immense débardeur blanc taché ici et là de whisky et ... serait-ce du sang, là, au niveau de son ventre ? Elle remit correctement sa veste de fourrure grise sur ses épaules, grelottant, triturant un des deux immenses anneaux dorés qu'elle portait aux oreilles.
« Modifié: dimanche 20 janvier 2013, 16:27:20 par Neena »





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 56 dimanche 20 janvier 2013, 17:08:22

L'assiduité de Neena s'améliorait, en effet. Il a pu le constater auprès des fiches d'absence. Ca va mieux... Ce n'est pas encore un résultat optimal mais ça va mieux. Il n'avait pourtant pas brandis de pure menace, si ce n'est qu'il a dit ce qu'elle savait déjà : Quand elle fauterait, il la punirait. Rien de bien particulier donc. Non, il avait l'impression qu'elle s'améliorait parce qu'il lui avait demandé gentiment. La relation évoluait, donc, syndrome de Stockholm diront certain. On ignore généralement l'origine de ce terme : Il vient simplement d'un braquage de banque avec otages à Stockholm, dans les années 70. Jamais on aurait pu appeler ça le syndrome de Berlin : Pas un seul prisonnier n'a jamais témoigné en faveur des camps de concentration allemands. Et de toute façon, y avait pas de camp à Berlin.

Un cours. Il avait décidé de ne rien faire subir à Neena, pour montrer qu'il appréciait ce qu'elle faisait. Et quand la porte se ferme, un regard vers la table. Stupéfaction. Il n'en fait rien paraître, ça ne doit pas être visible qu'il s'intéresse plus à celle-ci qu'aux autres. Il attrape la liste des élèves de la classe, et balaie la salle d'un regard.

On a combien... 2 absents, c'est ça ?

On lui confirme. Un certain Shiru, et une... Neena. Il interroge le voisin du premier en lui demandant si il ne sera pas en retard, au cas où ?... Non, il est malade. Ah. Bien. Puis l'allemand se tourne vers Edith, il lui sourit, saluant le fait qu'elle soit venu à son cours malgré son manque de présence intellectuelle, puis l'interroge sur un éventuel retard de Neena. « Sait pas ! »... bon. Si même Edith n'a pas de nouvelle... Il commencera son cour l'air de rien, ne semblant pas plus inquiet que ça.

Sortir de cours. Deux élèves, un garçon et une fille, lui tendent une embuscade. Des précisions, tout ça. Non. Pas envie de discuter. Il élude, gentiment, fait vite... Oh, tiens, quelque chose qui lui tient à cœur. Il dit à ceux qui sortent de s'arrêter, puis marque son mail en vitesse au tableau. « Posez vos questions là-dessus, ce sera plus pratique pour vous, et surtout n'hésitez pas ! » Il prend son manteau sous son bras, serviette de l'autre, et il sort prestement.

Traditionnelles pompes d'après-digestion. Il en était à 7 quand on frappe à sa porte. Ah, non, bon sang... Qui peut bien venir faire chier à cette heure-ci ? Et il n'est même pas bien habillé ! Il enfile une chemise en vitesse, ferme son pantalon, ferme sa fermeture éclair et boutonne ses boutons comme Franklin la tortue sans chaussure qui sait quand même faire des lacets bonjour l'utilité, il vérifie que ses vêtements sont propres et bien mis, et il ouvre la porte.

Neena ?... Mais... Oui, entre. Oh, regarde-moi ton état...

Il ferme la porte sans la verrouiller – c'est fait exprès. Il la prend par l'épaule et l'emmène s'asseoir sur une chaise, puis il s'éloigne dans sa chambre. Il reviendra avec une magnifique couverture... rose ? Oui, très rose, très grande, au moins 2 mètres sur 1,50, et il lui cale au-dessus des épaules, l'entourant complètement avec. Et dans sa main, trône aussi un flingue, un vrai, un gros, qui fait mal. Il check le chargeur, la chambre, le mécanisme fonctionne bien, tout est parfait. Il pose l'objet sur devant elle.

Si quelque chose entre, tire à vue. Un thé, ou un chocolat ?

Il garde un calme olympien, alors que la situation est de toute évidence merdique. Il s'éloigne après sa demande, et il ne lui faudra qu'une minute 27 montre en main pour que l'eau (ou le lait) soit chaud, qu'il prépare deux tasses, une pour chacun, et qu'il ne revienne avec un petit plateau, et des gâteaux en prime. Aussitôt, il prend l'arme, et se met à côté d'elle.

Tu m'expliques ? Que je sache si ça en vaut la peine avant que je ne bute qui que ce soit ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 57 dimanche 20 janvier 2013, 17:27:19


Dés qu'il lui permit de le faire, elle s'engouffra chez lui. Hop, comme ça. Comme une belette dans son terrier chéri. Elle se sentit rassurée, une fois la porte close, soupirant longuement. Son manteau de fourrure était trempé. La neige, oui. Elle le retira, avant de poser la couette sur ses épaules. Elle ne sursaute pas en voyant l'arme, se contentant de vérifier s'il fonctionnait bien. Il fallait qu'elle se sente prête à l'utiliser, au cas où ... Au cas où quoi ? Ils ne te suivront pas, tonna sa conscience. Il était vrai qu'elle avait fait preuve de discrétion. Elle connaissait très bien les ruelles, et les avait semés, normalement. Normalement. L'adolescente demanda un thé, avant de croiser les bras sur la table, prenant sa tête dans ses mains. Elle ne se redressa que lorsqu'il revint, tâchant de se tenir droite. Mais elle était épuisée. Foutrement épuisée. La jeune fille dissimula un bâillement derrière sa main, capturant sa tasse de son autre main.

Il voulait des explications. Logique. Elle se gratta les cheveux, encore bien blonds.

- Y'a qu'ici que ... Que j'me sentais vraiment en sécurité.

Bafouilla t'elle. Elle rejeta la tête en arrière, un moment. Il fallait qu'elle se calme.

- Hier, j'devais aller ... 'fin, aller vendre de la verte que j'avais récupéré. J'devais aller chez un nouveau client. J'le connaissais pas. J'savais pas ... J'savais pas qui il était.

Elle paniquait encore. Neena cala son visage dans ses mains, à nouveau, reprenant son souffle et son calme.

- Un connard. Un sombre connard. Il m'a ... amoché, en prétendant que je l'avais arnaqué, je ne sais plus quoi. Il était raide. Ses pupilles étaient énormes. Il était comme fou.

L'adolescente souleva un pan de son tee-shirt. Oui, une erraflure profonde trônait prés de son nombril. Elle ne saignait pas à grands torrents, non, mais elle était bien amochée. Elle avait tenté de le désinfecter la veille, mais ça lui piquait encore. Arme blanche et ecstasy ne font pas bon ménage. Elle secoua la tête.

- Je lui ai brisé les couilles, j'ai visé la pomme d'Adam, après, pour me défendre. Je l'ai tué. Et du coup, ses potes me cherchent. J'm'étais planqué chez un de mes dealers, en attendant, et ils m'ont trouvés y'a une heure. Voilà.

Elle tapa dans ses mains, soupira longuement, avala une gorgée de thé.

- Les risques du métier.

Fut sa conclusion, tandis qu'elle sortait une cigarette de sa poche, les mains encore tremblantes. Elle avait l'habitude d'en voir, des tarés. Mais aucun, jusque là, ne l'avait menacé avec un poignard, au point de lui planter dans le ventre.





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 58 dimanche 20 janvier 2013, 17:45:22

Petite conne.

Seule réaction à tout ça. Il jette un regard à la fenêtre, et puis annule son plan de départ, et va finalement verrouiller la porte d'entrée. Il s'assied, trempe tranquillement un gâteau dans son thé et le gobe, avant de se lever de nouveau, attrapant un bloc-note et un stylo au passage.

Déshabille-toi. Suis-moi. Et prépare-toi parce que je vais encore devoir te faire la leçon.

Il la conduira, en emmenant le plateau bien entendu, dans sa salle de bain. Il pose le tout sur une petite tablette juste à côté de sa baignoire, baignoire d'ailleurs impeccablement propre, comme le reste évidemment, et bouche le trou pour faire couler de l'eau bien chaude. Oui, on se croirait foutrement dans une maison européenne, et pour son petit confort, c'est ce qu'il fallait. Il sort ensuite, d'une armoire à glace, un peu d'alcool à 90, un paquet de coton, des bandages, une paire de ciseaux, et une petite serviette.

Tu vas prendre un bain. Tu te frottes de partout. Tu te mettras ceci pendant que tu trempes sur ton ventre, et tu évites de faire des mouvements brusques. Mais avant tout ça, avant... Je veux l'adresse de ce type, et son nom. Celui que tu as tué.

Il lui colle le stylo entre les mains, et lui tend l'un des petits papiers carrés du bloc-notes d'appoint. Elle pourra s'appuyer sur le bord droit du lavabo pour écrire correctement. Il s'écartera ensuite, et va s'asseoir sur une petite chaise en bois, style chaise pliable qu'on garde dans un coin, avec le dossier et le postérieur qui sont en fait chacun une grande et solide bande de tissu. Il s'assied dessus, croise les bras, posant l'arme entre ses cuisses.

Je devrais appeler les flics moi-même pour ce que tu as fait...

Mais il ne le fera pas. Malgré son éminent respect des lois et son dégoût de ceux qui les rejettent, il ne peut nier que lui-même est un fichu criminel, qui œuvre pour sa propre idéologie. Il ne dira rien, non. Et... Ca fera un moyen de pression supplémentaire.

Mais ça va rester entre nous. Ca va rentrer dans nos petits secrets que l'on partage. Je vais m'occuper de la police, et des dealers, à ma manière. En échange, tu ne tremperas plus jamais dans ça. Plus jamais de commerce de drogue. Je ne reviendrais pas là-dessus. Et je ne supporterais pas que tu tentes de me duper.

C'est sec. C'est dur. Mais en attendant, lui qui s'impose une rigueur morale est bien obligé de la transmettre à Neena. Les seules blessures qu'on lui a jamais infligées, c'était à la guerre, en face à face, au grand jour, dans un contexte clair, avec la noblesse qui va avec, le courage, le désintéressement. Aussi, il n'aura aucun scrupule à brandir cette interdiction.

Je devrais même t'interdire de consommer... Ou te noyer. Tsss... Tu dormiras ici. Tu prendras mon lit. Je resterais dans mon salon pour faire la garder. Et on verra ce que je décide de faire de toi demain.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 59 dimanche 20 janvier 2013, 18:48:07





L'insulte la fit à peine réagir. Petite conne. Elle avait l'habitude. L'adolescente retira prestement ses vêtements, obéissante, et le suivit. Un bain. Dans d'autres situations, elle aurait accueillit cette initiative joyeusement, avec un sourire immense, en tapant dans les mains comme une enfant. Mais là ... Elle ne se voyait pas sauter partout. En attendant que le bain se remplisse, elle griffonna le nom, le prénom, l'adresse sur un bout de papier. Un dénommé Nobu, qui vivait à l'autre bout de Seikusu. Puis la jeune fille recueillit dans ses mains tout ce qui était nécessaire aux soins de cette vilaine blessure. Elle espérait ne pas conserver de marques. Abîmer ce cher petit corps ... Non, non. Elle se tourna, trempant le bout de ses pieds dans l'eau chaude, cherchant à se détendre. Jusqu'à ce qu'il prononce le mot maudit. "Flics". Elle se tourna vers lui, les yeux écarquillés. Quoi, quoi, quoooooi ? Elle s'apprêtait à ouvrir la bouche, le suppliant de ne pas faire appel à la police. Trop de gens étaient impliqués.

- Mais ça va rester entre nous.

Elle souffla bruyamment, soulagée. Tout en sachant pertinemment qu'il allait s'en servir contre elle. La suite de son discours la fit lever les yeux aux cieux, comme une enfant agacée. En finir avec la drogue. Enfin, cesser de vendre. Neena se retint de prononcer un "Non" violent. Pas envie de s'engueuler avec lui. Surtout pas avec lui. Mais beaucoup trop de choses étaient en jeu pour qu'elle plante son commerce. Pills comptait bien trop sur elle.

- Je devrais même t'interdire de consommer... Ou te noyer. Tsss... Tu dormiras ici. Tu prendras mon lit. Je resterais dans mon salon pour faire la garde. Et on verra ce que je décide de faire de toi demain.

L'eau emplissait doucement la baignoire. Elle s'y glissa en grimaçant. Une douleur vive picorait son ventre. Elle porta la main à sa blessure, appuyant sa tête contre le rebord de la baignoire. Oui, elle était claquée. Évoquer un futur sommeil lui faisait du bien. Du bout des doigts, elle agrippa le savon, en enduisant son corps abîmé. Dieu que ça lui faisait du bien. Une fois cela fait, elle se chargea de sa blessure, appliquant l'alcool, réprimant une grimace de douleur. Coton, bandages, elle maîtrisait les gestes, pour le nombre de fois où elle avait du se soigner ou même soigner quelqu'un. Souvent Edith, d'ailleurs.

- Je ne ... Merci, d'abord. Merci.

Répondit-elle.

- Comment tu vas ... Ah, putain, pardon. Comment allez-vous faire ?

Elle chercha à attraper le savon, mais il lui échappa des mains. La jeune fille plissa les yeux, l'attrapant prestement. Elle se frotta les bras, effaçant les marques qui squattaient sur sa peau. Du sang, de la terre, rien de bien joli.

- Ils sont dangereux.

Elle le toisa.

- Enfin, je ne sais pas s'ils sont plus dangereux que vous, 'remarquez.

Lâcha t'elle en haussant un sourcil, souriant à peine.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)


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