Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ein Tausendjähriges Reich !

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 105 lundi 11 février 2013, 18:00:06





L'odeur de la clope ... Dieu. Cette maigre petite chose l'enivrerait toujours. Chaque fois qu'elle reconnaissait la saveur de la fumée de cigarette, elle souriait comme une conne. Imaginez donc ce que cela donne quand elle sent celle d'un joint. Revenons à nos tendres agneaux, voulez-vous ? Neena se releva doucement quand il lui tendit ladite clope. Bonheur ! Elle la captura entre ses doigts fins et humides, cessant un moment ces charmantes attention. Un peu de répit, s'il vous plaît. A elle de savourer quelques caresses. Quand elle l'avait sentie s'approcher d'elle, et quand ses doigts avaient ignoré toutes limites vestimentaires pour venir l'attiser, elle aurait pu mourir de plaisir. Oui, cette expression peut vous sembler exagérée, mais si l'on n’exagère rien, on s'emmerde vite. Retrouver le contact de cette peau, ces gestes délicieux lui fit un bien fou. L'adolescente tira une bouffée sur sa cigarette. Qu'il l'insulte, si cela lui chantait ! Elle ne s'en offusquerait pas. Elle finissait même par aimer cela, même si son ego rêvait de voir Siegfried danser au bout d'une corde. Mais l'ego n'est pas de mise, dans ce genre de situations. Juste le plaisir. Juste lui.

- Haha ... Montrons-lui quel exemple elle doit suivre, alors.

Des mots murmurés sur un ton joueur, alors qu'elle tournait légèrement la tête vers lui. Allez savoir si elle était ironique ou diablement sérieuse.

Elle était sa première. Exaltant, oui. Excitant, surtout. Neena abandonna la cigarette, pour venir mordiller l'intérieur de la cuisse de Taki. La peau était brûlante. Elle recracha la fumée, tiède, sur cette parcelle de peau, avant de continuer sa tache. La jeune fille n'était pas une tortionnaire. La regarder se tordre de plaisir lui allait largement. Et elle n'avait pas l'imagination de Siegfried. L'adolescente ronronna tendrement alors qu'il continuait de faire remuer son majeur en elle, frétillante contre lui comme une jeune première. Ce qu'elle n'était plus depuis un looong moment. Mais c'était marrant. Sa langue revint à la rencontre de son clitoris, à qui elle offrit d'autres gâteries. Une de ses mains continua ce qu'elle entreprenait. Deux de ses doigts se nouèrent entre eux, avant de s'insinuer doucement dans son anus. Elle délia ses doigts une fois à l'intérieur, avec certes un peu de difficulté, mais qui n'était rien comparé à ce qu'elle se mangerait après. La jeune fille pouvait sentir le corps de sa camarade s'affoler. Le plaisir qui grimpait. Cette perspective ne pu que l'exciter davantage. Sa main libre remonta le long du buste de Taki, jouant avec sa poitrine, alors que le cunnilingus reprenait de plus belle. Ses doigts vernis capturaient littéralement ses deux seins, les caressant pour mieux les étreindre, alors que le rythme imposé par sa langue devenait plus régulier, plus rapide, et que ses doigts remuaient dans ses deux entrées, respectant le même rythme. Un seul but : la mener à l'orgasme. Le plus tôt possible, histoire qu'elle-même puisse profiter un peu de cette soirée. Y'a pas d'raison que ce soit toujours les mêmes qui fassent le boulot. Non mais oh.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 106 mardi 12 février 2013, 14:16:59

Et on progresse. Siegfried engageait Neena sur un nouveau terrain, puisqu'elle devenait tortionnaire à son tour, à ses côtés. Peut-être ne s'en rendait-elle pas compte, ou ne le voyait-elle pas sous cet œil, n'empêche qu'elle se faisait l'amie du diable, et ça n'avait pas l'air de la dégoûter. Au contraire... Être de l'autre côté de la laisse la rendait-elle bourreau, ou gardait-elle son statut de victime ? Un peu des deux, dans le cas présent. Est-ce que cela la dédouane ? Malheureusement pour elle, non. Parce qu'en plus, les remords ne semblent pas de mise, et l'horrible nazi s'en réjouit. Il a un but, comme toujours, et cet objectif tend à être atteint à voir la façon dont ses deux captives prennent respectivement du plaisir. Il s'en mord la lèvre. Oui, kiffe, Neena, tu vas voir comme c'est bon d'être une alliée de Siegfried. Ah, voilà, je cherchais le terme européen : Collabo. 

Il reprend sa cigarette et tire une dernière fois dessus, avant de l'abandonner sur sa table, encore fumante. Tu aimes ? Ses doigts qui contournent tout tes habits pour atteindre ta vertu au plus profond ? Sa main désormais libre qui passe sur tes fesses, tes reins ? Siegfried, amant expert, manque parfois de patience, et en oublie quelques élémentaires politesses. Aussi, ses caresses sont vite plus appuyées, plus aventureuses, et s'enfoncent en elle tandis qu'il la fesse une fois ou deux. C'est décidé : il adore son corps. Elle est occidentale, elle est mignonne, elle est sexy, bref, elle lui convient tout à fait dans ce paysage de nippones brunes, plates et bridées. Une horreur. Il caresse alors lentement ses cheveux en se disant qu'il s'en ferait bien une sorte de chienne permanente, un animal qu'il garderait près de lui pour se remonter le moral quand il en aura marre de voir du japo partout. À creuser. 

En attendant, c'est Neena qui va creuser, puis Siegfried, saisissant son crâne, lui plonge et appuie sa face contre l'entrejambe de Taki, de sorte qu'en plus de la pénétrer, il lui oblige de la lécher bien comme il faut, tandis que, contre sa croupe, la jeune fille sent une ceinture qui se défait, et Siegfried qui baisse son pantalon avec vivacité. Au rapport. Il lui colle sa virilité à l'entrée de sa petite chatte, et rentre en elle lentement. Dans la vie, il y a des situations plus horribles que d'autres. Celles-ci doit faire partie des plus plaisantes. Une demoiselle à faire jouir à l'avant, un gros chibre à l'arrière. Profite de ta chance, petite, Siegfried aime bien alterner les cadeaux et les punitions. 

Il finit par lui lâcher la tête pour lui prendre les hanches à deux mains, tandis que son rythme prend de l'ampleur et de la force. Il prend garde à ne pas être trop brusque, puisque ses mouvements ne doivent pas empêcher Neena de mener à bien sa tâche sacrée. De toute façon, ce n'est qu'un tour de chauffe pour lui. Il y a Taki après. On est venus pour elle, non ? Mais laissons-la quelques instants profiter des attentions de la junkie, pendant que cette dernière elle-même profite de Siegfried. On parlera de sodomie violente et de maltraitances sadiques plus tard. 
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 107 dimanche 17 février 2013, 16:15:46





Collabo. Oui, oui, parfaitement. Ce terme pourrait choquer. Mais quand on a une morale aussi malléable que celle de Neena ... Vous connaissez ce genre de personnes qui clament haut et fort que les armes, c'est mal, mais qui ne lâche pas prise quand elle en a une entre les doigts ? Neena tout craché. Alors bon, le terme de collabo, ça l'égratignait à peine. C'était presque grisant. Au moins aussi grisant que la prise qu'il avait sur ses reins, tandis qu'il commençait à remuer en elle. Tout sous-entendait, ici, qu'il avait le dessus sur elle. Mais, putain, qu'est ce qu'elle s'en foutait ! Le simple fait qu'il daigne la prendre la comblait. Et elle, obéissante, docile, continuait sans mot dire son travail. Sa langue ne fatiguait pas, même si elle aurait pu s'abandonner un moment au bon soin de son "tortionnaire". Ce terme fonctionnait-il encore ? Sans doute pas. Les méandres de l'esprit humain - surtout celui ravagé par les xanax à répétition - sont de vrais labyrinthes.

Le dos creusé, les reins agités, Neena s'essoufflait presque. Se concentrer sur deux choses, là, à cet instant même, relevait du miracle. Little girl, little girl. Il allait doucement, c'était sûr, mais cela ne lui donnait qu'une envie : répondre par des coups de bassin plus puissants. Impossible. Quelle torture. Ses doigts s’activèrent plus franchement, hâtive de boucler cette histoire pour prendre son pied. Neena est égoïste. N'oubliez jamais ce foutu tendre détail.

- ... Mh, putain.

Sans surprises, elle jura, du bout des lèvres, abandonnant un instant son ouvrage. Oui, la vulgarité était son lot quotidien. Plus personne ne s'en étonnait. Et Siegfried non plus, s'il commençait à bien la connaître. Elle se cambra doucement, remuant son bassin avec une certaine dévotion. Dévouée au plaisir. Y'a pire. La petite Taki s'échauffait entre ses doigts, remuant tant bien que mal. Dans un élan altruiste, Neena l'aurait bien libérée de tous ses liens. Mais cette idée s'évapora. Et elle reprit cette "tâche sacrée", sa langue revenant jouer avec le sexe de cette partenaire forcée. Des mouvements plus resserrés, plus vifs, plus appuyés. Qu'elle vienne. Qu'elle se cambre, là, entre ses doigts. L'adolescente pouvait déjà sentir ses muscles se tendre, petit à petit. Elle ne lui donnait même pas une minute à tenir encore.





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 108 lundi 18 février 2013, 11:21:27

Oui, bon. On ne va pas commencer à lui reprocher d'être délicat, et de faire usage de son calibre avec douceur. Quand on est boosté aux hormones SS, qu'on a du muscle à revendre et un mandrin à percer un mur, on fait gaffe avec ses gestes. Autant, Siegfried peut-être un réel bâtard, cruel égoïste qui fait souffrir parce que ça le fait bander de voir douiller sa partenaire, autant il sait se parer parfois d'intérêts altruistes dans ses relations. Bonjour, il est venu là pour donner du plaisir à deux nanas. Il ne faut pas cracher dans la soupe ma brave dame. Et si il y avait été en mode barbare comme elle l'a déjà subi, Neena se serait encore plaint de lui. Pour une fois, il la ménage, alors c'est pas le moment de lui reprocher de ne pas malmener ses chairs en guise d'introduction. Bien sûr qu'elle est la première à porter atteinte à sa propre intégrité, par un train de vie sur le fil du rasoir, mais ne comptez pas sur le nazi pour torturer gratuitement à chaque instant. Le sexe où chacun profite, c'est aussi quelque chose d'agréable. Le viol ça va bien 5 minutes, et puis des fois, on se sent sentimental, et tiens, si j'évitais de la déchirer aujourd'hui ?

Il sent mademoiselle plus prête, éprouvée, son intimité étant de meilleure humeur à être le jouet de Siegfried. Alors qu'une main s'appuie sur ses reins et remonte lentement le long de son pilier vertébral, jusqu'à sa nuque, qu'il enserre de ses doigts puissants pour éprouver la soumission de sa belle, la cadence s'accélère soudain. La prise est nécessaire pour que Neena puisse encaisser cette nouvelle célérité du geste. Elle a su attendre et la voilà récompenser. Son beau nazi lui donne de puissants coups de bassin, faisant vibrer son corps entier à chacun de ses assauts, le martelage devenant bien vite si intensif que lui-même manque de perdre le rythme tant il est vif. Bam, bam, bam, Neena sent la queue massive de son divin amant fendre son infini, avec toute la force qu'il sait faire éprouver. Elle, à quatre pattes, jouet de Siegfried, objet de ses délires, puisque non-content de lui infliger sa pénétration violente mais plaisante, il l'oblige aussi à tenir le rôle de la lesbienne dévouée à son amante. Cette dernière jouit d'ailleurs, son tout premier orgasme subi. On passera sous silence les préparations de Siegfried, qui n'a pas fait que l'attacher mais qui l'a aussi tripotée avec tout son savoir-faire, la menant à une température proche d'une chaudière en plein mois de janvier en Laponie. Chauffée à blanc, la voilà enfin rouge de plaisir. Si elle pouvait, elle hurlerait, mais le bâillon ne laisse échapper que quelques gémissements très poussés, plutôt aigus. Le genre de truc qui gave Siegfried à la longue : cette propension qu'ont les nippones à aller trop haut dans la gamme, avec ce rythme saccadé et régulier. Le teuton aime ses petites européennes qui hurlent, qui ont parfois des accès de baryton, qui te font tout le spectre d'une clé de sol, et dont les rugissements sont bestiaux. Ça change des cris de hamster. Il n'a rien fondamentalement contre, cela dit : C'est surtout qu'à force, il a envie de mettre des tartes pour stopper net l'orgasme de ses maîtresses bridées. 

Donc. Taki kiffe. Siegfried kiffe. Et Neena ?... Allez, disons que oui. Vu ses réactions corporelles et orales, elle n'y pas l'air d'être dégoûtée. Le nazi est donc comblé. Mais la partie la plus drôle arrive. 

Il prendra soin de travailler Neena jusqu'à la terrasser. Quitte à ce que Taki attende, pendant que Monsieur est tout à la besogne avec sa dulcinée. Vu ce qu'il lui met, elle devra abandonner son ouvrage oral un instant. Il lui tire les cheveux en arrière jusqu'à même soulever son buste du sol, entourant l'un de ses bras puissants autour de sa gorge, sans l'étrangler. Ses mains ne touchent plus le sol, plus rien du tout d'ailleurs. Seule la prise de Sieg la maintient, et ses genoux au sol, qui peuvent cependant flancher à tout moment. Le corps à corps dure quelques instants, avant qu'il ne fasse tout le contraire, et plaque le visage de la junkie au sol, au pied du pouf. Tête baissée, croupe levée. "Bonne chienne", se dit-il, alors qu'il prend son cul à deux mains pour la défoncer proprement. Jusqu'au bout. 

Ralentissement après cette sauvage copulation. Taki est dans un état pas possible : Elle vient de jouir mais sans réelle pénétration, et son orgasme lui laisse un goût d'inachevé. Elle a juste envie de se faire remplir. De plus, elle vient de voir un beau couple en plein effort, et tout deux étaient béats d'extase. Ça lui donne sacrément envie. Elle, prude, n'a regardé du porno qu'une seule fois, "pour voir". Elle n'en avait pas été convaincue. Ici, la gêne s'était envolée. Et si elle avait autant de lyrisme qu'en ont Siegfried et Neena (et la parole libre aussi, autant au sens propre qu'au sens figuré), elle hurlerait "baise-moi !". 
Donc, Siegfried se retire lentement de sa soumise préférée. Il la fait se pousser pour s'approcher de Taki. Se mouvoir lui fait sentir le léger engourdissement de ses genoux, mais il n'en a cure, puisque la simple perspective de péter la jeune étudiante l'anesthésie. 
Gland contre son anus. Il sent la résistance, mais en même temps, les premiers millimètres arrivent à rentrer sans problème. Elle est prête. Il ne manque qu'un peu de savoir-faire pour arriver à faire le reste du travail. Il adresse un sourire à Neena.

Bon travail. Je suis fier de toi. Mais elle m'a l'air un peu anxieuse... Rassure-la. Murmure-lui des mots doux... Et montre-lui comment on s'occupe d'une chatte aussi. Tu as le droit de lui enlever son bâillon.

Il mentirait si il disait que la situation ne l'excitait pas. Il se penche vers Neena et l'embrasse avec envie, tandis qu'un léger coup de rein écarte l'anneau fessier de Taki d'un peu. On ne peut pas encore réellement prétendre qu'il est dedans. Il se recule et recommence. Il sent le passage fondre lorsqu'il s'insère, et est ravi de constater qu'elle encaisse sans sembler souffrir. Cela dit, quand il s'enfoncera enfin pour de bon, elle va pleurer. Ne prend pas tes rêves pour une réalité, petite : Dans le cul, ça fait mal, surtout la première fois. 
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 109 lundi 18 février 2013, 20:12:05





L'adolescente quitta sans vraiment de regrets son ouvrage, pour mieux se laisser faire. L'étreinte qui devenait plus violente, les chairs qui s'éprouvaient, les cris qui naissaient et s'alourdissaient. Tout y était. Elle le retrouvait, et se reconnaissait bien là. Dés qu'il avait glissé sa main le long de son dos, pour mieux presser sa nuque, la jeune avait pressentie sans problèmes la suite des évènements. Elle avait bien fait de venir. Ne serait-ce que pour baiser. Et quelle baise ... Son petit corps si frêle était secoué violemment, si bien qu'elle en perdait le souffle. Il allait la tuer, à coup sûr. Une petite mort. Ses mains se resserrèrent autour de son bras, quand il l'étreignit. C'était son seul point d'attache. Elle se laissa ensuite tomber sur le sol, encaissant ses coups de bassins. S'il n'était pas si rude, elle aurait pu y répondre ... Mais se laisser porter et emporter était un réel délice valait mieux. De lourdes vagues de plaisir agitaient et brûlaient son épiderme. Neena se sentait fondre. Elle se plaisait à croire qu'elle n'était pas une chienne, et que leurs rapports évoluaient. Allez savoir si cela était un fantasme ou non.

Il la terrassa, si bien qu'elle resta un moment sur le sol, sa poitrine se soulevant violemment à chaque inspiration. Hop, ni une, ni deux, l'adolescente prit la cigarette entre ses doigts, souriant à sa remarque. Mh. Elle y penserait. L'idée lui plaisait. Ils auraient tous les deux un jouet à partager.  Elle planta la clope entre ses lèvres, le regardant un moment. C'était exaltant. Taki avait plutôt l'air de savourer. A quatre pattes, la clope au bec, la jeune fille s'approcha d'elle, pour lui retirer son bâillon. Ses petits cris la firent jubiler. Mais une clope, non, non, ce n'est jamais assez. Et jouer la provocation, putain oui, elle adorait. Féline, elle retrouva sa poche, s'allumant une cigarette magique. Pas d'odeur désagréable. C'était la drogue de Pills, dont le nom lui échappait. Inodore, incolore, mais délicieuse. Si bien que ce cher nazi pourrait à peine deviner qu'elle se droguait bien en face de lui.

- Mh, quelle brave fille.

Ironisa t'elle, doucement, avant de s'approcher d'elle. Un long, lent baiser, ne serait-ce que pour faire taire ces couinements. Sa main libre, celle qui ne tenait pas le joint, engloba sa poitrine, la griffant pour mieux la couvrir de caresses. Au passage, elle offrit une gentille soufflette à Taki, qui ne tiqua même pas. Tant mieux.

- ... Je suis là pour elle.

Souffla t'elle. Autant qu'elle savoure. Parce qu'elle allait sûrement grimacer de douleur d'ici peu.





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 110 mardi 19 février 2013, 17:45:03

Typique. Si Siegfried découvre ce qu'elle en train d'injecter dans ses poumons, il va entrer dans l'une de ses races coutumières, et chercher la revanche pour laver l'affront. Pourquoi fait-elle ça ? Bonne question. Elle sait ce qui l'attend quand il n'est pas jouasse. Et pourtant, elle prend encore le risque ?... C'est assez inconcevable pour tout homme avec un brin de logique. Il y a la provoc', et il y a la raison. À force de s'en prendre plein la gueule, ne comprend-elle pas qu'elle devrait se tenir à carreau, rien qu'un peu ? Heureusement pour elle, il ne remarque rien. Il n'est pas un grand spécialiste de ce genre de choses. Il reconnaît au nez les différents types de poudres, il sait différencier tous les métaux, les tissus, les papiers, les bois et des tas d'autres matières, et il a un goût exacerbé. Pour les substances illicites, que dalle. 

Et puis il est concentré. Il déflore l'anus d'une jolie fille, c'est le genre de choses sur lequel on garde le focus. Sa queue s'enfonce lentement et sûrement, par petits à-coups, jusqu'à ce qu'il puisse, d'un trait, rentrer plusieurs centimètres d'un coup. Du beurre, pense-t-il, malgré une évidente résistance. Taki est moins de cet avis. Ses yeux s'ouvrent grand, se révulsent un peu. Elle gémit et son corps essaie d'échapper à la torture en se poussant vers l'arrière, mais elle ne peut fuir, coincée par ses liens. Avouons-le : C'est assez dur de se retenir. L'envie de simplement la ravager est une constante majeure contre laquelle il lutte. De s'activer, la défoncer, la faire hurler. Mais c'est studieusement qu'il la sodomise, avec tact, comme un professeur apprenant à une élève trop novice encore. Les rôles sont définis. Et Neena ? C'est l'assistante sexy. Elle apporte son aide, elle fait des démonstrations, elle corrige aussi. Et sa simple présence pose une patte personnelle à l'œuvre. Le SS, Splendide de Sadisme, rend témoin la jeune droguée de la déchéance morale d'une étudiante qui a toujours tout fait pour être vertueuse comme une nonne bénédictine. 

Bref. Nous sommes dans la débauche pure. Siegfried profite que Neena tienne un instant sa cigarette en main et saisit sa nuque pour lui prendre un baiser, le genre de gros palot plein de vice, le baiser du sexe, celui qui donne la fièvre et l'envie, contagieux de luxure. Mordant, léchant, le nazi profite de Neena pour avoir quelque chose d'actif à faire, tandis qu'il commence à se mouvoir lentement en Taki, sans brusquer. Elle ressent une sorte de tiraillement désagréable, comme un étrange mal-être intérieur. Mais en même temps, elle fond sous ce plaisir coupable qui la saisit, et comprend ce que voulait dire le nazi quand il l'a convaincue de s'embarquer dans cette aventure folle de perversité. Elle ne sera pas déçue du voyage, pour le coup. Mais les mains de Siegfried n'ont rien pour s'occuper. Quel ennui. Elles trouveront vite quoi faire, en échouant chacune sur un entrejambe de demoiselle. Pour Taki, il s'agira de la toucher pour que le moment lui soit plus agréable, qu'elle décolle pour de bon. Pour Neena, ce sera un moyen de réactiver son désir, ou de ne pas le laisser retomber. Mademoiselle doit rester à bonne température, parce que Siegfried a encore des projets pour elle. 

Mais il finit de la même façon que pour Neena, en pensant que la douceur, ça va bien 5 secondes. Aussi, sa cadence augmente progressivement. La sodomie devient plus vive, et, avec deux doigts en elle qui n'explore pas si loin que ça, Taki découvre ce qu'est le sexe, le vrai orgasme, la perversité, la honte de jouir d'une pénétration profane. Jamais elle n'aurait pu penser que c'était si bon. Et en plus, dans une situation de soumission totale. Pour sa première fois, elle voit déjà des étoiles. 

Et justement. Siegfried ne compte pas en rester là. 

Il sort d'elle, et place son gland à l'entrée de sa chatte. 

Et si je la pénétrais par là ? Après tout, nous n'en sommes plus là. Neena, c'est toi qui décides.

Ah, non. Là, Taki proteste. Elle bouge comme une larve, redescendant à peine de son plaisir. Se faire dépuceler avant son mariage ? Ce serait horrible ! Mais Sieg n'a pas tort : On n'est plus à ça près. Et quel plaisir manque-t-elle ! Seule Neena peut juger ici de cet état de fait. Et puis, laisser le choix de la descente aux enfers de son aînée fait aussi partie des plaisirs cruels du teuton. Parce que là, en fait, vu la situation, il n'y a plus de doute : Du jugement de Neena découle le viol de Taki. Ce qui la rendrait véritablement coupable, et plus seulement actrice victime. On entre dans le cœur du sujet. 

Mettons quand même un élément dans la balance : Le regard tranchant de Siegfried sur celle en qui il exerce son chantage. Oserait-elle refuser ? À quoi s'expose-t-elle si elle dit non ? Peut-être compte-t-il le faire de toute façon. Auquel cas, en prononçant son refus, Neena risque des sanctions inutiles. 
Dilemme quand tu nous tiens. 
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 111 mardi 19 février 2013, 19:01:12





Ne causons pas dilemme avec une nana passablement déchiquetée. Ce serait stérile. Elle était dans ce charmant état où chaque problème s'évanouissait dans la fumée que ses petits poumons ternis recrachaient. Donc pas de dilemme. Juste de l'envie. Les lendemains chaotiques, elle y penserait une fois sobre. Et puis, il avait la sale manie de réveiller toutes ses pulsions, même les pires. Surtout les pires. Si bien que, quand il s'adressa à elle, l'adolescente lui répondit d'un sourire entendu. Grands dieux. Elle allait au-delà du statut de la pauvre victime qui, docile, obéit. Elle devenait celle qui prenait les directives. 'fin, c'est l'idée qu'il laissait penser. Taki venait se s'abandonner complètement contre lui, étouffée par un plaisir qu'elle ne connaissait pas. Et la voilà qui paniquait. Non, non, pas ma virginité, pas ça. Peut-être qu'elle aussi se raserait le crâne, après ça ... Cette simple pensée fit plus rire Neena qu'autre chose.

Alors, féline, elle s'approcha de lui. Le joint, elle l'écrasa dans un cendrier, non loin. Elle se foutait pas mal des sanctions, elle n'y pensait même pas. L'envie, le désir, enflait dans sa petite cervelle estropiée. Sa main libre se dirigea vers son membre, qu'elle effleura de la paume de la main.

- ... Elle ne va pas faire la difficile, tout de même ?

Minauda t'elle, se mordant la lèvre inférieure. Joueuse. Allumeuse. Dangereuse. Ses doigts englobèrent sa queue, la caressant tout en l'enserrant. Et sa bouche, sa bouche, parlons-en. Elle retrouva celle du SS. Baiser violent, avec quelques coups de dents. Graou. N'importe qui qui la connaissait dans ce genre de moments aurait pu deviner qu'il n'y avait pas que cette foutue envie de baiser qui la possédait, mais bien cette charmante substance qu'elle avant inhalée. Oh, et puis, qu'est ce qu'on s'en foutait ? Neena n'en avait rien à faire. Elle jubilait, jouissait. Rien d'autre ne lui importait. Son autre main trouva refuge dans la nuque de Siegfried, y exerçant une vive pression, pour l'embrasser sans vergogne. Ses doigts, eux, continuaient leur ouvrage, dirigeant son sexe vers celui de la pauvre petite Taki. T-t-t, qu'elle cesse de s'agiter comme ça. Aucun de nos deux 'tortionnaires ' n'était très patient. Le simple fait d'avoir une once de pouvoir échauffait les sens de l'adolescente.

- Enjoy.

Lui murmura t'elle à l'oreille, cessant un instant le baiser, avant de mordiller son lobe.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 112 mardi 19 février 2013, 23:47:26

Avouons-le : Le SS se doute de quelque chose. Sa nature paranoïaque peut-être, celle qui se développe quand on est un SS survivant après la guerre dans un Japon occupé et administré par les américains. Mais malgré ce soupçon, ses pensées sont quand même plutôt tournées vers quelque chose comme "Elle semble défoncée parce que je l'ai défoncée". Fierté de mâle dirons-nous. Et puis, chez l'ordre noir, l'Ehre est forcément développé. Être fier, un concept nazi. Probablement les théories de race supérieure, additionné au fait d'appartenir à un corps d'élite.

Et allons bon. Maintenant elle le masturbe de ses doigts fins, d'un toucher quasi maternel tant il est doux. C'est bon, tout simplement. Ce retour au plaisir simple, celui de la main, celle de l'autre en l'occurrence, emprisonnant une verte qui déborde tant elle est sous une tension surnaturelle. Elle veut jouir, il lui interdit. Il arrive même à être cruel avec une partie de lui-même, c'est pour dire. Et la sentence tombe, alors qu'il l'embrasse. C'est qu'à force, Siegfried se sent bien avec elle. C'est pas génial de se dire ça. Ça voudrait dire qu'il s'attache. C'est contre-nature. Elle n'est même pas blonde pour de vrai. Ok, lui non plus, et alors ? Son sang est naturellement pur, et la marque de Cain sur son bras est le sceau de la suprématie, un certificat authenticité. Malheureusement le bijou n'est plus échangeable auprès du joaillier. C'est que le service apres-vente s'est un peu cassé la gueule il y a quelques 70 années.
Et elle est trop jeune. Et c'est une putain de droguée. Et elle est inconsciente. Et elle ne parle pas allemand. Et elle n'a aucun sens de la discipline. Bref. Rien qu'à enchaîner ses pensées qui oscillent entre "Je l'apprécie" et "je la hais fondamentalement", Siegfried commence à avoir envie de lui massacrer la tronche. Pour être sûr. Quand elle aura la gueule en sang, il ne l'aimera plus du tout. Au contraire, il aura envie de lui en remettre, parce qu'elle aura l'air pathétique, bla, bla.

Mais quand elle le redirige, et caresse le minou de Taki avec sa propre queue, comme un outil qu'elle manie avec dextérité, il oublie tout. Le toucher est chaud, dégouline littéralement d'envie. Non, il n'a plus DU TOUT envie de frapper Neena. Au contraire. Il l'embrasse encore et encore, tout en caressant son clitoris d'une main. Quant à la nippone, il la retient par l'un de ses liens. Et, fait étrange... C'est Neena qu'il regarde, tout en roulant sa pelle indécente, tandis qu'il pénètre Taki. La nana se sent décoller. Une douleur vive, intense pendant quelques courtes secondes, qui s'estompe bien vite. Elle ne saura pas si c'est le déflorage ou si c'est le temps que l'orifice s'adapte au calibre imposant du vil soldat. Mais étrangement, elle ne s'y attendait pas, mais elle prend un pied monstrueux dès les premiers battements du bassin contre elle. Elle ne dira pas que c'est meilleur que par l'autre côté, pour l'instant du moins. Elle pense simplement que c'est différent, franchement différent. L'expérience du plaisir anal, avec l'envie, l'appréhension, une bonne préparation et un amant correct, lui a montré à quel point l'orgasme pouvait être autre chose qu'un simple bourrage vaginal, et que bien des vibrations alentours pouvaient être génératrice de bonheur. Gé-nial. En attendant, là, bien au fond des choses, ça fait bizarre. Etrange. Bon. C'est bon. Oh que oui, c'est bon. Ca y est, elle gémit de nouveau. Elle regrettera d'avoir perdu sa virginité après. Elle n'est pas en état de choc la d'moiselle, elle était en mode plaisir, elle est toujours en mode plaisir. Tout le monde est content, quoi.

Il se tape donc copieusement Taki tout en tripotant Neena, de partout. Il la déshabille d'ailleurs complètement. Il la veut nue pour son bon plaisir, pour que la scène soit complète. Quand elle sera entièrement dévêtue, il la serre contre lui. Tout serait parfait si il lui disait un "je t'aime" langoureux. Mais il ne l'aime pas. Il n'aime personne, en fait. C'est un fait.



Deux heures plus tard. Tout le monde est bien mort. Taki a dormi un quart d'heure avant de partir chez elle, les membres ankylosés. Siegfried a été prendre une douche. Quant à Neena, et bien... Etrangement, contrairement aux apparences, ce n'est pas la jeune nippone, ce "prétexte" pour cette réunion, qui avait bénéficié du plus d'attention de Siegfried, mais bien l'européenne. C'est concept. A deux, ils s'étaient servis de Taki, en variant les positions, en desserrant certains liens et en resserrant d'autres. Sieg' a joui deux fois, tant mieux pour lui. Pour les nanas, on n'a pas compté. C'est difficile de compter ce genre de choses de toute façon. Orgie de fluides divers, et puis tout le monde fini par être trop mort.

Il sort de sa douche, qu'il a fait l'erreur de prendre chaude. Trop. Le nazi l'était déjà avant d'y aller, et ça n'a pas arrangé son état. Ses membres sont dans un état de fatigue avancé, mais il sait que sa constitution au-dessus de la moyenne va arranger la chose bientôt. Deux nanas ne réussissent pas à l'épuiser, hin hin. Complètement nu, il s'avance donc son salon. Il fait toujours nuit. Les lumières sont toujours là. Il s'allonge lentement sur le plancher, par terre, sur le dos. Il compte se reposer un peu à même le sol froid. Il ne sait pas si Neena est encore là ou si elle est partie en catimini.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 113 mercredi 20 février 2013, 00:24:17



Ne revenons pas là-dessus : c'était géant. Neena en avait connu quelques uns, des plans à trois. Avec Pills. Avec des gens dont elle ne se souvenait même pas du nom, à peine de la première lettre du prénom. La magie de l'éthanol et du tétrahydrocannabinol. Eh, elle s'y connaît un peu, en sciences. Bref, elle savait un peu ce que c'était. Mais là, y'avait eu autre chose, elle le sentait, elle le ... T'étais trop défoncée. L'adolescente envoya paître sa foutue conscience. Elle se refusait à cette hypothèse. Elle avait adorée, quand il l'avait serré contre lui, en l'embrassant comme jamais. Son simple contact. T'es trop conne. Bon, là, sa conscience la gonflait sérieusement. Pour se changer les idées, Neena regarda autour d'elle. Taki était partie, sans un mot. Siegfried avait rejoint sa douche. Et elle, elle ... Pour changer, elle lui avait piqué une chemise, en prenant soin de ne pas la salir. Sa tenue à elle était imbibée de ... Non, ne cherche pas à savoir. Puis elle s'était dirigée vers le salon, s'allumant une cigarette.

Ses p'tites pensées lui picoraient la raison. La jeune fille s'installa sur le fauteuil, prenant soin d’entrouvrir la fenêtre. Pour l'aération. Et pour respirer un peu. Ni une, ni deux, elle chipa une pomme, qu'elle fit rouler dans sa main droite, qui glissa, qu'elle ne ramassa pas. Elle se sentait épuisée. Dormir. Dormir lui ferait du bien. Et, pour sûr, ça remettrait ses foutues pensées en place. C'est quand elle se dirigeait vers sa chambre qu'il sortit de la salle de bain. Neena fut arrêtée dans son élan. Il ne la vit pas. L'obscurité, tentaculaire, les cachait tout deux. Elle ne trahit sa présence qu'en allumant à nouveau sa clope, éteinte. La flamme folle du briquet, et son cri significatif.

- ...

L'adolescente plissa les yeux. Elle cherchait quoi dire. Mais, pour le coup, elle restait muette. Une bouffée de tabac, chaud, chaud, dans une gorge abîmée. Et elle expédia la clope par la fenêtre.

- J'ai mal au dos. J'peux dormir dans ton ... votre lit ? Comme la dernière fois ?

Elle esquissa un sourire, qu'il ne vit sûrement pas. Trop de noirceur. Comme la dernière fois impliquait qu'il vienne aussi. Neena ne prenait pas cela pour des gestes propres à un couple, elle qui dormait avec tout le monde, tout le temps, partout. Tant qu'il y avait une présence. Tant qu'elle n'était pas toute seule. L'adolescente bailla.

Et n'attendit même pas la réponse de Siegfried pour ouvrir la porte et se laisser avaler par la couette. Il la tirerait par les pieds hors du lit, au pire. Elle finissait par en avoir l'habitude. La douceur du lit réconforta son petit corps fatigué, et elle se laissa engloutir par le sommeil sans s'en rendre compte. L'effort, ça use. Enfin non : Neena comatait, plus exactement. Le corps engourdi, le souffle fluide, elle était entre sommeil et éveil, les paupières battantes, priant pour qu'il la rejoigne tout en espérant qu'il ne le fasse pas. Cela lui ferait trop de bien, elle le supporterait mal. Merci dieu d'avoir créée un esprit aussi étriqué, avec des lubies d'adolescente aussi ... Chut.
« Modifié: mercredi 20 février 2013, 00:32:53 par Neena »





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 114 mercredi 20 février 2013, 08:51:02

Hm ? Vas-y, oui. 

Il s'allongeait ensuite sur son fidèle plancher, tout propre tant il est maniaque, puisqu'il ose s'y étendre alors qu'il sort de ses ablutions. Un bref repos qu'il estime amplement mérité, qui refroidit sa peau et le corps qui va avec. Beau tableau, un nazi nu au sol, dans toute sa splendeur, stéréotype de "l'homme nouveau" tel que représenté dans l'art fasciste et allemand, et italien. 
Quelques minutes à faire le cadavre en tenue d'Adam suffisent à son bonheur, avant qu'il ne se redresse et fixe la porte de sa chambre, ouverte, au bout du court corridor de l'appartement. Il lève ses fesses et se dirige vers Neena, restant dans l'entrée de son antre de SS. Il l'observe dans son repos. Jolie. Il ne conteste pas. D'autres trucs autour le gêne, mais sa personnalité reste singulière. Peut-être aime-t-il son côté rebelle, à force ?...

Il s'approche, s'allonge, la serre contre lui. Mode panda. Les deux nudités ne l'embêtent pas. Il aime la sentir contre lui, tout simplement. Il ne dormira pas seul ce soir, c'est déjà ça. Un réconfort dont son côté humain a besoin. À vrai dire, il n'a jamais eu besoin de compagnie, et son côté loup solitaire était sans doute un mal auquel il s'est habitué, comme une vieille douleur. Et la compagnie de Neena, à laquelle il commence à se faire, reste un soulagement pour ce pauvre type abandonné. Non, il n'est pas sentimental bordel. Il a juste des besoins humains. 

J'aimerais bien que tu sois là plus souvent. 

Ça lui a echappé, on va dire. Pourtant, il ne regrette pas. Il y pense. D'accord, en disant cela, il évalue aussi l'éventualité de la garder en petite chienne soumise avec laisse et muselière. "Trou à foutre à disposition", comme il l'admet. Mais... Que ça ? C'est léger, Sieg'. Admet que l'affection est aussi sur la table. 

Bref. Arrête de réfléchir. On le sait que tu es intelligent, mais tu es aussi versatile et violent. Si tu continues à cogiter, tu vas avoir envie de taper quelqu'un pour oublier que ta raison lutte contre la conscience. 
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 115 mercredi 20 février 2013, 11:51:21



Quand il l'avait rejoint, l'adolescente s'était un peu réveillée. Pas trop. N'oublions pas qu'un corps s'épuise facilement. Ses petits yeux avaient remués dans ses petites orbites, et elle s'était lovée contre lui. En souriant, juste un peu, pas beaucoup, faut pas qu'ça puisse se voir. C'était si bon. Et puis, franchement, sa fierté était au moins aussi claquée que son corps. Pour vous dire. Elle s'était décidée à s'endormir lorsqu'elle l'entendit parler. Cette fois, ses yeux ne se contentèrent pas de s'ouvrir légèrement ; ils s’écarquillèrent violemment. Qu'avait-il dit ? Elle aurait pu se retourner, l'engueuler, en lui rappelant qu'il la menaçait, tout de même, qu'il lui avait collé bien plus de mandales que Rodney King avait pu en recevoir dans ses folles années, et qu'elle n'était pas là par plaisir. Mais elle n'en fit rien. Ces menaces étaient devenues un prétexte pour qu'elle squatte avec lui. Elle sentait bien qu'elle commençait à ... T-t-t. Foutues pensées. Elle se serait bien envoyée un whisky pour les calmer. Non, elle n'était pas sentimentale bordel. Elle avait juste des besoins humains.

Toujours est-il qu'elle s'endormit dans ses bras, se retournant avant que le sommeil ne l'agrippe. Il était dos à elle, voilà qu'elle se retrouvait tout contre lui, ses bras l'encerclant, la tête calée sous son cou. Un peu plus, et elle ronronnerait. Puis la jeune fille s'endormit. Comme ça, d'un souffle.



- ... Mmph.

Son portable, insupportable petite chose vibrant même pas au bon endroit, la réveilla le lendemain. Elle tendit le bras pour l'attraper, veillant à ne pas réveiller Siegfried. C'était Edith. Pour changer. Edith qui avait besoin d'elle. Edith qui n'avait pas l'air dans son état normal. Edith qui avait sans doute encore mélangé quelques cachetons entre eux, parce qu'elle trouvait les couleurs trop jolies, et que ça passait bien avec du coca. Doucement, Neena quitta le lit, tapant un message à son amie. Oui, elle viendrait, elle serait là d'ici un quart d'heure, d'ici là qu'elle essaye de ne pas manger les oiseaux qui nichaient dans son jardin ou d'attraper les avions dans le ciel, au risque de tomber de son balcon. Du premier étage, ça faisait rarement mal, mais bon. La dernière fois, pensant qu'elle avait la capacité de rebondir sur du macadam, elle avait fait une peur bleue à Neena. Elle attrapa ses fringues, les enfila en grimaçant. Griffonner un mot ? Non, non. Elle se fit violence. Il la contacterait, au mieux. 'fin, elle l'espérait.

Dehors, même pas un gramme de vent. Il faisait bon. Alors elle quitta les lieux, s'allumant un joint une fois sortie de chez lui.





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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 116 jeudi 21 février 2013, 12:13:55

Si Siegfried avait la main lourde, il avait aussi le sommeil léger. Aussi, le téléphone l'avait réveillé dès ses premiers sons. Œil ouvert, vite fermé. Il laisse Neena partir en catimini, la regardant s'éloigner nue. Bon réveil petit SS. Il se tourne, se renfrogne dans ses draps. Il y restera et la laisse partir. Il ne va pas jouer l'amant qui cherche à la retenir, bisous bisous, petit déj' à deux au lit, et si on allait faire un tour au parc. À la limite, il lui aurait demandé (traduire par : ordonné) de l'expurger de son désir avant de la laisser s'en aller, mais il a un peu la flemme. Il se lèvera dix minutes plus tard, avec l'optique de se faire un repas bien gras pour commencer la matinée : A défaut d'une fellation, il remplira son bide. Un petit appel au lycée après avoir mis la table. Quoi, c'est encore fermé ? Probablement jusque lundi prochain ? Dommage. Il raccroche, s'installe calmement. Horrible, ce qui est arrivé à ce gosse. Il soupire. "Est-ce que je ressens du remord pour ce gosse ?" se questionne-t-il. "Hm. Non.". Il se saisit de son téléphone. "Trouve-toi un but. Un vrai. Ne me déçois pas. Tu me le diras en personne quand on se reverra.". Il appuie sur "envoyer", puis éteins son portable. Voilà. Il saisit sa fourchette et entame son œuf et ses toasts. 


ᛋᛋ


"Le nouveau premier ministre, Shinzo Abe, en visite à Seikusu, a clairement exprimé sa volonté de lutter contre les dérives qui y sont constatées. 
"Le gouvernement va mettre tout en œuvre pour que ce cancer qui ronge la ville soit stoppé. En coopération avec le maire, nous allons remettre le sentiment de sécurité dans le cœur des habitants."
Le ministère de l'intérieur annonce le déploiement de 140 policiers supplémentaires, et les renforts de soldats pour veiller dans les lieux publics."



ᛋᛋ


"-Bonjour à tous. Monsieur Siegfried étant absent, je le remplacerais temporairement. Oui ?
-Qu'est ce qu'il a ?
-Vous lui demanderez à son retour. Il m'a communiqué son plan de cours, nous allons donc reprendre là où il s'était arrêté."


Si Neena avait dans l'idée de le voir ou de lui parler, ce sera peine perdue. Son téléphone est éteint, il n'y a pas de lumières chez lui, personne ne répond. Pendant cinq longues semaines. 


ᛋᛋ


Dans la cour commune du lycée et de l'université, un matin. Le type en costard est emmitouflé dans son gros manteau long, avec gants et écharpes. Trois élèves sont autour de lui. La rumeur de son retour se propage, et donc la fin des gros devoirs chiants à rendre chaque semaine, méthode que pratiquait son remplaçant. 

Je connais les impératifs des transports en commun. Néanmoins, je vous conseille de rester jusqu'au colloque. Vraiment, je vous promet que ce sera intéressant. Déjà, pour vos copies, attendez 17h. Sinon ce sera la semaine prochaine. Au pire : Envoyez-moi un mail, je vous communiquerais vos notes.

Il fend la foule et fonce vers les bâtiments. Il a des cours à donner, journée chargée. 


ᛋᛋ

Sonnerie. 

Je vous laisse partir. La semaine prochaine je veux vos premiers exposés. Mettez-y du cœur !"

Il avait donné des sujets totalement décalés, sans rapport avec le cours, en se fondant sur les passions des uns et des autres. À l'une, "déclin et renouveau de l'art du sabre". À un autre, "La musique occidentale". Un troisième, "le marxisme pour les nuls.". Pour Edith, qu'il avait réveillé en soufflant dans son oreille, c'était "Les méfaits de la drogue sur le travail scolaire", en sachant pertinemment qu'elle en fera du grand n'importe quoi. Une moitié de la classe n'avait pas eu de sujet, ce sera fait plus tard. Il restait à son bureau tandis que la classe sortait, rédigeant deux trois notes sur un cahier scolaire. La classe se vide et il ne lève pas les yeux. 
« Modifié: mardi 26 février 2013, 21:40:58 par Law »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 117 jeudi 21 février 2013, 13:34:17




Peu de gens avaient conscience de l'abondance d'insultes dans le langage de Neena. Elle était très imaginative, à ce sujet. Au point de tenir cinq longues semaines à en cracher à tout va, sans jamais se répéter. Chose qui émerveillerait toujours Edith. M'enfin, elle tient ça de sa joueuse. Sa rage n'était pas sans raisons. Un texto, d'abord, qu'elle prit comme la plus cinglante des gifles :"Trouve-toi un but. Un vrai. Ne me déçois pas. Tu me le diras en personne quand on se reverra.". Bordel de foutre de dieu. Il n'était pas son père. Il n'était pas son sauveur. Il n'était personne pour lui ordonner cela. Ah, si. Il était le type qui la tenait sous son joug, quoiqu'elle puisse faire. Elle aurait du profiter de cette nuit chez lui pour détruire son PC et son téléphone à coups de batte. Un remplaçant le remplaça - ... quelle originalité - pendant toute son absence. Mille ou deux milles ans ? Elle ne saurait dire. La jeune fille se sentait délaissée. Qu'on ne s'étonne pas si elle dépensa pendant tout son temps la plupart de son argent de poche en alcools en tout genre, xanax, verte, et autres joyeusetés. Elle continua à se rendre en cours, cependant. Ne serait-ce que pour ne pas perdre la main. Insouciante ne rimait pas avec idiote. Quant aux devoirs donnés ... Comment vous dire ? Edith s'évertuait à dessiner des choses assez abstraites sur ses copies, et se faisait engueuler tout le temps. Le fait qu'elle n'en ait strictement rien à carrer agaçait lourdement le prof'. Neena, elle, se contentait de tirer la gueule pendant tout le cours, mais rendait des devoirs impeccables. Autant vous dire que ce remplaçant les détesta. Vraiment. Beaucoup. La haine, t'sais.

Elle apprit son retour avec fracas, pendant qu'elle fumait, allongée dans une salle de classe, la tête d'Edith sur son ventre.

- L'aut', là ... Y va rev'nir.

Marmonna son amie en triturant une de ses dreads. Neena espérait secrètement qu'elle ne se reprenne pas à imaginer que la Gorgone la possédait, et que ses cheveux étaient de venimeux serpents, auxquels il fallait qu'elle coupe la tête.

- Essaie d'être encore moins précise, pour voir ?

- Le remplaçant tout con, tout moche va dégager, et l'autre prof' va revenir !

Sur le coup, elle s'étrangla, s'étouffa, manqua de crever ... Nan, je rigole. L'adolescente n'eut aucune réaction. Corps anesthésié. Esprit noyé. Substances en farandole, merci, bonsoir. Un hochement de tête fut amplement suffisant. D'après ses déductions, elle allait donc le revoir d'ici deux heures. Géant. Elle tira une large bouffée sur le joint. Quel connard. Quel salaud. Qu'il se vide de tout son sang. Qu'il crève. Toutes ces charmantes pensées se superposaient dans son esprit. S'il y avait une chose qu'elle ne supportait pas, c'était qu'on se joue d'elle. Cinq longues semaines. Cinq putain de semaines. Heureusement que l'alcool était là. Vodk4, Ma B3stA*.

Elle se rendit cependant dans son cours. Visage : mode off. Elle n'eut pas de sujet, mais ricana gentiment en voyant celui d'Edith. Déja, elle dessinait des dauphins-licornes sur la feuille. Cette fille avait un grand avenir devant elle. Puis la classe se vida, petit à petit, tandis qu'elle ne bougeait pas de sa place. Edith, prise d'une nausée propre aux mélanges - elle lui avait pourtant dit qu'un smoothie au whisky, c'était pas génial, à midi - s'évada rapidement. Et Neena resta. Elle aurait aimé lui lancer toutes les chaises de la classe dans la gueule, mais dans quel but ? Il n'admettrait jamais qu'elle puisse ressentir ce genre de choses. Pire : il se foutrait ouvertement de sa petite gueule d'ange et ses émotions. Chopant son sac à peine rempli, elle posa une main sur son bureau. Attendit qu'il relève la tête vers elle.

- T'assassiner. C't'un bon 'but', non ? J'ai eu largement le temps d'y réfléchir, depuis ...

Elle expira violemment, traduisant ainsi et sa déception, et son agacement. Ne pas lui donner l'impression d'avoir compté les jours. Ce serait une erreur fatale. Et elle ne pouvait pas se résoudre à lui montrer qu'elle avait l'esprit, le ventre, les muscles, le palpitant en charpie. Ce serait lui faire trop d'honneur. Même si, par cette seule réplique, elle se vendait. Bim'baba'boum'. En voilà une qui passera encore sa soirée à se saouler.


*Poésie Skyblog.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 118 vendredi 22 février 2013, 17:45:12

Parle-moi mieux que ça. "Vous", pour commencer. Et on évite de me manquer de respect. Prend une chaise, assied-toi. Deux minutes.     

Il ne la regarde pas, fini de noter. Concentré. Une écriture fine, simple, rigide. Droite comme lui. Il reste un instant sur son cahier, avant de consciencieusement fermer et abandonner son stylo. Yeux levés. Il sourit. 

Je suis content de t'avoir manqué.

Il a un quart d'heure avant son prochain cours. Il regarde sa montre un bref instant, puis se penche vers elle. 

Tu veux me tuer ? Parce que je suis parti ? C'est mignon de ta part. C'est que je t'ai manqué. Je comprend à quel point c'est dur à admettre pour toi. C'est que tu t'attacherais à moi ? Allons, si je ne t'avais pas manqué, tu aurais fait une fête de mon absence. Tu ne faisais pas la tronche quand je suis parti. Mais... Maintenant oui. Ce n'est pas mon retour qui t'ennuie, pourtant. C'est mon absence. Quoi, tu aurais voulu que je te prévienne ? Tu es ma petite amie, maintenant ? "Chérie, je vais à mon baronnat à Schwangau, je te laisse la voiture et la maison ?" Non, non, voyons, Neena. Tu es un oiseau libre. Du jour au lendemain, ta vie change, et tu t'adaptes. N'est-ce pas ? Enfin, si je me trompe, corrige-moi. Il y a autre chose que le fait que je t'ai manqué ?

Son cul dégage de sa chaise, il va effacer son joli tableau, s'étonnant toujours de la fantaisie avec laquelle il arrivait à écrire le japonais, ce qui ne lui ressemblait pas. Tout en courbe et en bordel. Intéressant, c'est un élément psychologique à charge concernant son jeu de double-personnalité. Il reprendra ensuite une craie pour rédiger une sorte de plan de chapitre de cours, histoire de ne pas avoir à le faire plus tard. Il s'agit de ne pas abîmer son costume, aussi, autant faire ça quand il n'y a personne, au calme. Ça l'occupe. Et il peut donner l'impression de la snober. 

Peut-être faudrait-il que je te rappelle la position de chacun de nous dans cette singulière relation ?

Ses quelques courts titres notés, il vient se poster à côté d'elle. 

Si j'ai encore à te réprimander pour ton comportement, je vais devoir te frapper. Et crois-moi, ça fini par beaucoup m'emmerder de massacrer ce joli visage. Rectifie ta façon de faire et tu sais que je ferais de même. Maintenant, explique moi ton vrai but. Ou tu t'exposes à une véritable punition.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

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Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re :Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 119 samedi 23 février 2013, 11:04:21




Elle ne lui ferait pas l'immense plaisir de geindre comme une gamine. Même si ses nerfs étaient à vif et que ses paroles avaient étés plus douloureuses qu'une série de claques. Quant à son attitude, la faisant passer au second plan, derrière ses putains de cours ... Neena grogna. Quel salaud. Quel salaud fini. Certes, elle avait besoin qu'on lui rappelle que cette relation n'avait rien d'une relation banale, où deux personnes se retrouvent en total consentement. C'était vrai. Si elle ne barrait pas, là, en lui disant d'aller se faire mettre sur un ton tranchant, c'était parce que l'adolescente était très clairement sous son joug. Il lui avait remis les pendules à l'heure. Cela l'agaçait. Elle aurait aimé une clope.

Cette histoire de but, elle y avait bien réfléchi. Elle, elle n'en avait pas. Et elle n'en avait jamais vraiment eu, sinon celui de passer de 40 à 60 clients en une semaine ou voler le dernier soutien-gorge Christian Lacroix dans la dernière boutique huppée de Seikusu. Des conneries, quoi. Mais cela lui avait suffit amplement avant qu'il ne lui pose ce foutu ultimatum. La jeune fille passa sa main dans ses cheveux, les ébouriffant au passage. Elle essayait de ne pas tirer la gueule. Chose relativement complexe. Neena était une adolescente, ne l'oublions pas. Elle se faisait violence pour ne pas laisser exploser son impulsion, et lui cracher au visage mille choses. Qu'il cesse d'être versatile, blessant, con, dur. Qu'elle en avait marre. Qu'elle se sentait capable de lui hacher la tête à la main. Ce genre de gentillesses.

Si j'ai encore à te réprimander pour ton comportement, je vais devoir te frapper. Et crois-moi, ça fini par beaucoup m'emmerder de massacrer ce joli visage. Rectifie ta façon de faire et tu sais que je ferais de même. Maintenant, explique moi ton vrai but. Ou tu t'exposes à une véritable punition.

Charmant.

- Je ...

Neena serra la mâchoire, avant de le regarder. Elle y avait réfléchi, à ce but. Autant dire qu'elle avait largement eue le temps d'y penser.

- D'être à toi.

Lâcha t'elle, comme ça. D'un coup d'un seul. Les yeux un peu fuyants, parce qu'elle avait de la fierté, quand même. Et lui dire ça, ça écorchait pas mal son ego. Lui proposer cela ne voulait pas dire ployer l'échine devant lui, soumise comme jamais. C'était autre chose. Surtout pour elle, qui trainait n'importe où, qui s'oubliait dans les bras de n'importe qui, qui ne s'embarrassait pas de ce genre de choses. Et puis elle ne voyait que cela, comme but. Elle ne venait pas d'inventer cela, hop, d'un claquement de doigts. Ca fermentait, sous sa cervelle ?

- Seulement à toi.
« Modifié: samedi 23 février 2013, 14:56:33 par Neena »





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)


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