La promesse n'était pas une brise légère qui passait pour caresser les oreilles d'Amy, puis qui allait disparaître comme elle était venu. Certes, William n'est pas quelqu'un de fréquentable et il n'est pas toujours agréable d'être son ennemi, comme pouvait en témoigner sa consœur. Pourtant, à son grand dam, il n'est pas quelqu'un de méchant, ce qui le mettait dans des situations toujours très compliquées et dangereuses. Comme par exemple, relâcher une femme aussi mortelle que lui, après l'avoir séquestré pendant plusieurs jours. Voilà qui n'était pas très malin, mais pour la première, et sans doute la dernière fois de sa vie, cela lui avait été profitable. Au lieu d'avoir un cadavre encombrant dont il fallait se débarrasser, il avait sur les genoux un corps bien vivant dont les ondulations éveillaient son appétit.
William s'amusait de l'état de la coiffure de la jeune fille. Un petit sourire étira légèrement la commissure de ses lèvres, seul signe qu'il l'avait remarqué. Il souriait de ce léger changement qui faisait d'autant plus ressembler Amy à une femme disons... normal. Aucun doute qu'elle aurait pu être un parangon de féminité, mais William la voyait plus comme une sorte d'avatar hermétique aux faiblesses d'une humanité trop vulgaire pour elle. Un fantasme ou une idolâtrie auquel le juriste se plaisait à croire.
Ce fut au tour du chemisier de s'effondrer au sol, poussé de son perchoir par l'impitoyable habileté du maitre. Ce dernier ne semblait pas s'arrêter là et sa main, fidèle séide de ses noirs desseins, passa dans le dos de la belle et dégrafa le soutien-gorge sans avoir besoin de s'y reprendre à deux fois. La dentelle ne fit bientôt plus obstacle au regard profane de Dolan qui le chassa bien vite pour s'abreuver de la vue des deux orbes offertes à ses caprices. Lorsque toucher avec les yeux ne suffit plus, son regard vert se posa sur les mires de la jeune fille. Une flamme de désir brulait au fond de ses prunelles et un sourire s'étala sur son visage, promesse de futures profanations qu'allait bientôt subir ce corps innocent, qu'Amy avait eu l'imprudence de lui livrer.
Commençons donc. Tout était minutieux... au début en tout cas. Il ne fallait pas tricher. Tout d'abord, le départ était bien lancé à partir du lippe de la jeune fille. William s'y accrocha donc, profitant de l'occasion pour voler un baiser en toute impunitée. C'était un long voyage qu'il allait entreprendre et il lui fallait se rassasier le plus possible à la source fraiche avant de l'entreprendre. Il s'accrocha donc à sa bouche dans un baiser lent mais gourmand, aspirant tout ce qu'il pouvait avant de glisser doucement mais inexorablement. Leurs bouches se désolidarisèrent sous le son des soupirs désemparés. Celle de William s'arrima au menton de la jeune fille, le temps qu'il fasse les dernier préparatifs de la traversée. Pour cela, une main vient s'appuyer entre les omoplates de sa compagne. Tel le contrefort d'une cathédrale, elle devait supporter le poids de cette merveille d'architecture dont la massa fluette allait bientôt lui être confiée. Son autre main n'avait qu'une fonction de contre-maitre et ne faisait que diriger la manœuvre. Ses doigts fins posé sur le sternum de la jeune fille, elle n'attendait que les instructions pour pousser délicatement et faire pencher le buste.
Tout était prêt. William commença donc la traversée. Sa bouche descendit de son promontoire qu'on aurait habituellement appelé menton et dégringola dans la cou de la jeune fille. Elle ralentit sa chute en laissant trainer sa lèvre qui traça un sillon humide sur la peau brulante. Enfin arrêtée, elle entreprit de s'attaquer à ce qui l'entourait. Les deux lèvres explorèrent donc le tapis de fleur sensible, le couvrant de baisers légers et frais. William commençait à avoir le tournis alors que les effluves du parfum de sa compagne lui embrumaient les sens. Il voulut donc s'aventurer plus bas mais son cou n'était évidement pas infiniment extensible. Voilà à quoi servait ses mains judicieusement disposées. Il pencha délicatement le buste qui coulissa comme une machine particulièrement bien huilée. Aussitôt de nouveaux horizons étaient accessibles aux lèvres qui glissèrent sur le corps en mouvement, leur offrant ce qui se trouvait un plus bas sur le corps d'une perfection déroutante. Notamment, deux éminences que le juriste n'avait, pour l'instant, que regardé. Les monts ovales surmontés chacun d'une cerise rosée qui ne demandait qu'à être happé, ne semblaient pas si infranchissables. Le bouche téméraire entreprit donc l'ascension de l'une d'elle. Elle remonta sur les pentes escarpées, assurant ses prises en suçotant la peau plus malléable à cette endroit. Lorsqu'elle arriva au sommet, elle comptait bien profiter de sa victoire en s'offrant une part de ce fruit tant convoité. On lui fit alors subir milles sévices, pincé, aspiré, agacé, il n'était plus qu'un jouet dans la bouche de l'avocat. Coups de langue et caresses le faisaient durcir augmentant de plus belle les attention qu'on lui prodiguait. Soudain, l'avocat avisa que l'homologue de cette tétine soumis à tant d'attention devait l'envier voir la jalouser. Malheureusement, la nature ne l'avait pas doté de plusieurs bouche. Ainsi, en guise de consolation, il envoya sa main mouler le sein dans sa paume comme pour s'imprégner de sa forme. Puis, il prit l'orbe à pleine main, coinçant le petit de morceau de chair rose entre son annulaire et son majeur. Il fit ensuite rouler le fruit durcit et caressa tendrement le sein, tentant de le consoler d'avoir été ainsi délaissé par la douceur de ses lèvres.
Une étape était passée et l'heure était venue pour que le voyage se poursuive. A contrecœur, la bouche de William se détacha du sein et poursuivit sa lente descente du corps qui s'inclina pour lui laisser accès à un nouveau décor. Le lèvres de l'avocat glissaient cette fois sur une étendue de peau albâtre. La traversé fut longue et plus d'une fois elles bivouaquèrent sur une parcelle de peau qu'elles ne quittaient qu'après s'être imprégnés de son odeur et de sa chaleur. La bouche de l'avocat erra sans véritable but jusqu'à une oasis sur laquelle elle se jeta littéralement. L'homme assoiffé de désaltéra longuement sur le nombril de la jeune fille, insérant sa langue dans la petite cavité qui n'avait rien fait pour mériter un tel traitement. Il caressa une dernière fois l'écrin de cet îlot particulier dans un désert lisse et parfumé, puis reprit son chemin, cap vers le sud. Il ne parcourut pas beaucoup de chemin avant d'être stoppé net par une barrière de tissu. De toute façon, il ne pouvait plus incliner le corps de la jeune fille qui était presque couchée sur son bras. C'était donc la fin du périple? Cela manquait de chute pour une fin qui n'était visiblement pas à la hauteur du voyage. Sa main vint donc à la rescousse et commença à déboutonner les fixations du tailleur, mais William voyait bien que mettre à bas un tel ennemi ne serait pas une mince à faire. Même sans ses attaches, le monstre semblait toujours aussi invincible. Bloqué entre Amy et lui, il ne voudrait jamais coulisser. C'est donc avec l'énergie du désespoir qui William rassembla ses forces pour soulever suffisamment la jeune fille afin que la bête lâche enfin prise. Il tira... et le vêtement se mit enfin à glisser, découvrant d'abord les hanches de miss Beckett. Encouragé par cette victoire, William réussit à tirer suffisamment le tailleur pour que le plus intéressant soit hors de sa juridiction. Malgré ce contretemps et le suspens presque insoutenable qui en découlait, le voyage put reprendre son court.
Sa bouche s'aventura sur le pubis de la jeune fille mais peina à avancer, car la souplesse de William avait ses limites. Qu'à cela ne tienne, il mit ses deux bras dans le dos de la jeune fille à demi allongée et la souleva pour la poser sur le sofa et ainsi en délester ses genoux. Il put donc s'agenouiller sur les coussins et reprendre son office sans être gêné par de basse préoccupations techniques. Il attrapa le haut de la culotte de son aimante avec ses dents et la fit glisser vers le bas, s'aidant de ses mains pour que le sous-vêtement ne lui résiste pas. Enfin fut mit à jour quelque chose qui semblait être une bonne conclusion à se long périple. « L'audacieux aventurier découvrit enfin le trésor tant convoité et fêta avec ses complices la fin de leur odyssée ». Ça sonnait bien et ça avait un arrière-gout de vérité – pour ceux qui ont de l'imagination bien entendu -.
William profita donc de son « trésor » et invita ses « complices » à la curée. Ses mains caressèrent délicatement l'entrejambe de la jeune fille, s'attardant tout d'abord sur la peau si fine et sensible qui constituait l'intérieur des cuisses. Elles ne frôlaient qu'accidentellement les lèvres implorantes de l'intimité qui semblait attendre son tour. Puis, l'heure des fausses négligences passa et la main de William s'aventura sur la fleur sensible dont les pétales s'ouvraient sous ses doigts. Elle caressa d'abord ses derniers avec une certaine fascination, puis elle accéléra, se servant du nectar qui commençait à filtré de la fleur pour glisser sur ses reliefs. Tandis qu'elle explorait l'intimité, un détail attira son attention. Le petit bouton qui sertissait le haut de la fleur devint l'objet de toutes les curiosités. Les doigts de l'avocat se mirent alors à patiner dessus, attaquant le bouton inoffensif avec une agressivité cruelle et inqualifiable. Puis comme pour le guérir William le prit finalement en bouche, administrant ses coups de langues curatifs sur le petit morceau de chair lésé. Les doigts de Dolan à demi frustrées de ne plus avoir accès à leur souffre-douleur décidèrent de s'attaquer à d'autres innocents. Sans crier gare, un doigt se fraya un chemin entre les parois humides et brulantes. Il en sortit aussitôt, comme effrayé que cette caverne mouvante s'effondre sur lui. Puis, il retenta l'expérience avec plus d'ardeur cette fois, laissant l'intimité se refermer autour de lui, épousant jusqu'au moindre détail ses formes rugueuses. Un autre doigt vint également s'enfoncer dans le puits brulant, avant-poste d'un enfer dans lequel on se damnerait volontiers.
Tandis que William lapait consciencieusement le bouton de plaisir, il faisait délicatement coulisser ses doigts à l'intérieur d'Amy, appréciant ce contact qui l'excitait autant qu'elle. Il allait d'ailleurs bientôt la libérer cette excitation, car la première partie s'achevait...
Oh! Nous avons oublié de mettre un titre à ce fabuleux voyage qui ne semble pas être considéré comme une nécessité par certains membres de la gente masculine, mais qui reste pourtant une épopée fantastique. Voyons... Un nom... Préliminaires?