Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une affaire bien compliquée ( pv )

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Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 60 samedi 18 septembre 2010, 13:22:05



Elle n'avait pas pû s'en empêcher. Une partie d'elle était persuadée, encore à ce moment, qu'elle n'aurait jamais dû venir ici, frapper à cette porte, et rester avec lui. Mais le raisonnable n’était même plus de mise, à cet instant. Il s’était évaporé, comme un souvenir qu’on chasse de la main, las.
Elle n’avait qu’une envie, et c’était lui. Même si depuis bien longtemps, elle avait décidée que penser et ressentir était une perte de temps, tout s’était effacé en quelques maigres secondes. C’était un tourbillon : pas moyen de faire demi-tour, ni de reculer. Elle n’en avait pas envie. Elle le suivit à l’intérieur, les bras coincés autour du cou de l’avocat, l’embrassant avec une envie qu’elle avait dû retenir pendant quelques heures délicates et difficiles, emmagasinant en elle une profonde envie, un désir brusque. Elle le laissa claquer la porte, et sentit son échine frissonner avec violence. Des frissons délicieux, agréables, qui lui piquaient la peau et le cœur, tandis qu’elle sentait les mains de William contre elle. Elle voulait s'imprégner de lui, enivrée par son odeur, sa chaleur, tout ce qu'il dégageait.
Ils se dévoraient littéralement, ne voulant même plus se lâcher. Elle n’avait de cesse de l’embrasser, et détacha ses mains de son cou pour venir les loger dans le dos de l’avocat, étreignant ses vêtements, devinant en dessous sa peau. Cette pensée l'électrisa totalement, déchargeant sur toute son épiderme un frisson violent, qui l'agita un moment.
 
Elle rejeta un moment sa tête en arrière, reprenant une bouffée d’air, un peu dépassée par les événements, mais revint ensuite l’embrasser, sans réfléchir davantage, agrippant avec sa bouche fine et brûlante les lèvres de l'avocat. Elle ne souhaitait que cela, après tout. Être avec lui. Elle n’avait prévenue personne, et personne ne savait où elle était à ce moment. Même si, par réflexe, elle avait conservée sa lame accrochée – comme d’habitude – à une jarretelle sur sa cuisse droite, elle n’avait pas d’autres moyens de défenses, et pour cause ; elle n’avait pas peur de lui. C’était un tout autre sentiment qui l’avait envahie. Plus sourd, plus fort, et plus violent que l’angoisse. Elle retira temporairement une de ses mains du dos de William, pour venir étreindre une des mains de l'avocat, tout contre elle, effleurant ces mains si douces, si protectrices, si dangereuses à la fois.

Hissée sur ses talons, elle resserra son étreinte, plus fort encore, voulant le sentir prés d’elle.

« Modifié: dimanche 19 septembre 2010, 12:27:32 par Amy Beckett »
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 61 lundi 20 septembre 2010, 00:19:09

       Les sens en folie. Tout s’agitait. En perpétuel mouvement. L’esprit, le cœur et le corps. Tous s’animaient dans une farandole de couleurs, de sensations et de sentiments. Les mains de l’avocat découvraient ce qu’il n’avait osé rêver, ce que son imagination n’avait qu’entraperçue. La réalité était, bien évidemment, plus exaltante que n’importe lequel de ces fantasmes. Les doigts ne savaient même plus par où commencer. Il caressait la joue duveteuse, puis revenait précipitamment sur les hanches de la jeune fille qu’il pétrissait avec passion. C’était un conflit permanent entre le besoin de sentir la peau d’Amy et l’envie d’apprendre ses formes par cœur. C’était un problème qui avait pourtant une solution évidente…

       Les doigts se mirent à tricoter sur les boutons de la veste de la jeune fille. Rendus maladroits par l’excitation et l’empressement, ils glissèrent de nombreuse fois sur le tissu avant de le libérer de ses attaches. Lorsque la voie fut enfin libérée, les extrémités de Dolan s’introduisirent dans l’ouverture telle des squales se frayant un chemin dans un banc de poissons effrayés. Malgré la défaite cuisante que venait de subir la veste de l’avocate face à la dextérité de Dolan, il restait tout de même le chemisier qui l’empêchait d’avoir accès à l’objet de son désir.
       L’avocat se consola de cette mésaventure en se vengeant sur la jeune fille dont il croqua le fruit suspendu à ses lèvres. Il en aspira tout le suc, se régalant de son nectar enivrant qui lui avait tant manqué depuis leur baiser au tribunal. Sa langue se mit à explorer la caverne chaude et humide qui s’offrait à elle. Elle en explora chaque parcelle, s’aventurant sur les incisives tranchantes et sur la douceur de son homologue. Mélange sucré-salé qui pouvait ravir n’importe quel palais délicat.

       Les mains de l’avocat, fatiguées de se heurter au chemisier, se retirèrent pour le moment. Le temps n’étant pas encore venu, pour cet ultime rempart de la pudeur, de tomber, mais il ne perdait rien pour attendre. Au lieu de cela, William empoigna le galbe des fesses de sa partenaire et la souleva légèrement pour la coller tout contre lui. Ainsi surélevé, le cou gracieux de la belle était maintenant à la portée de sa bouche. Cette dernière quitta les lèvres vermillons et se glissa sur la peau fine et sensible qui délimitait le visage, merveille d’esthétisme, et le corps si désirable de la jeune fille. Il y déposa de nombreux baisers, n’arrivant pas à concevoir qu’un seul centimètre carré de peau ne subisse pas la profanation de sa bouche.

       Délicatement, l’avocat se remit en mouvement. Chargé de son précieux fardeau,  il se dirigea vers son sofa et s’y assit. La jeune fille le surplombait, seule maitresse de son ancien ennemi. William glissa sa main sur la cuisse de la jeune fille qui était dorénavant à sa portée. Il caressa avec envie la peau albâtre et remonta progressivement jusqu’à franchir la barrière de tissu du tailleur. Elle semblait de ne pas oser s’aventurer plus loin, aussi, elle se contenta de malaxer, pétrir et administrer tous autres caresses qui électrisaient le jeune homme. Son autre main, dextre, ne semblait pas quant à elle s’embarrasser de fausse pudeur, car elle faisait glisser la veste des épaules de miss Beckett. Le vêtement, auparavant affaibli, rendit son dernier souffle et s’effondra sur le sol, vaincu. Ce fut alors l’occasion pour la bouche de Dolan de quitter le cou de la jeune fille pour venir s’aventurer sur la naissance de ses seins. Les doigts de l’avocat tricotèrent une fois de plus sur les vêtements et faisaient sauter les boutons du chemisier qui s’ouvrait lentement, libérant le passage aux lèvres téméraires qui se jetaient sur les parcelles de peaux misent à nues.

       Lorsque le dernier bouton fut retiré et que les pans de vêtements s’écartaient d’eux-mêmes, William revint déposer un fugace baiser sur les lèvres de sa compagne avant de plonger son regard émeraude dans les yeux azur de la jeune fille.

       -Pour chaque heures de malheur que je vous ai infligé, ma dame, je vous rendrai une année de bonheur.
« Modifié: lundi 20 septembre 2010, 00:27:50 par William Dolan »

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 62 lundi 20 septembre 2010, 00:40:51


Trés vite, oui, mais elle ne s'en plaignait pas. Surtout aprés la promesse qu'il venait de lui faire ... Qu'elle accepta d'ailleurs avec un franc sourire. L'époque des coups bas, des langues fourchues et des haines impalpables étaient passées ... Tout semblait derrière eux. En cet instant, ils étaient seuls maîtres d'un jeu incontrôlable. Si un jour, on avait prédit à Amy qu'elle finirait dans cette position, avec cette personne, elle aurait rit aux éclats.
Mais désormais, c'était une position qu'elle ne voulait plus jamais quitter ... Assoiffée de lui, affamée de sa peau et de toute sa personnalité, elle ne le quittait plus ni des doigts, ni de la bouche. Elle lui rendait un à un ses baisers, prise dans un tourbillon violent et incontrôlés, l'enserrant contre elle, son esprit n'étant plus occupée que par lui. Elle sentait poindre en elle des sensations qui ressurgissaient, sortes de réminiscences inflammables et enflammées, qu'elle ne voulait même pas arrêter. Elle aurait pû le remercier de faire ainsi tomber sa veste, et d'ouvrir sa chemise timide. Sentir ainsi ses mains contre ses cuisses, sa peau, le sentir la toucher avec envie, l'enflammait violemment.
Même si elle ne savait plus tellement où elle était, qui elle était, pourquoi elle était-là, elle ne cherchait même plus de réponses.

Elle laissa, quand la chemise s'ouvrit, apparaître des dessous noirs et dentellés, plaqués à sa peau fine et blanche. Elle s'en sentait encore plus electrisée, envieuse de toutes ses attentions qui faisait, à chaque instant, monter en elle des sensations délicieuses.


- Une éternité, j'espère, une éternité ... soupira t'elle avant de rattraper entre ses lèvres la bouche de son amant.

Elle plaqua aussitôt ses mains sur son torse, le caressant de ses paumes, avec une douceur qui dissimulait une passion difficile à contenir, et fit remonter, telle une araignée vive et douce, ses doigts vers le haut de la chemise de Dolan, faisant sauter un à un les boutons avec une certaine patience, presque agaçante.
A l'instant même où elle osa défaire le dernier bouton, ses lèvres dégringolèrent avec fracas dans le cou de l'avocat, lui faisait subir mille tourments, plus vicieux et attisants les uns quee les autres, tandis qu'elle savourait de sa main l'épiderme vive de William, le sentant tout contre elle. Elle sentait clairement sa poitrine qui se soulevait à chaque respirations presque haletante, mais toujours sensuelle, gonflant le torse de la jeune femme d'une envie foudroyante. Petit à petit, sa coiffure si stricte et soignée se défaisait, laissant tomber quelques mèches folles et rebelles sur sa nuque, son dos. Son attitude droite et rigide tombait peu à peu, au même titre que celui de femme froide, laissant apparaître l'aspect d'une femme tombée pour un homme ...
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 63 lundi 25 octobre 2010, 17:08:51

       La promesse n'était pas une brise légère qui passait pour caresser les oreilles d'Amy, puis qui allait disparaître comme elle était venu. Certes, William n'est pas quelqu'un de fréquentable et il n'est pas toujours agréable d'être son ennemi, comme pouvait en témoigner sa consœur. Pourtant, à son grand dam, il n'est pas quelqu'un de méchant, ce qui le mettait dans des situations toujours très compliquées et dangereuses. Comme par exemple, relâcher une femme aussi mortelle que lui, après l'avoir séquestré pendant plusieurs jours. Voilà qui n'était pas très malin, mais pour la première, et sans doute la dernière fois de sa vie, cela lui avait été profitable. Au lieu d'avoir un cadavre encombrant dont il fallait se débarrasser, il avait sur les genoux un corps bien vivant dont les ondulations éveillaient son appétit.

       William s'amusait de l'état de la coiffure de la jeune fille. Un petit sourire étira légèrement la commissure de ses lèvres, seul signe qu'il l'avait remarqué. Il souriait de ce léger changement qui faisait d'autant plus ressembler Amy à une femme disons... normal. Aucun doute qu'elle aurait pu être un parangon de féminité, mais William la voyait plus comme une sorte d'avatar hermétique aux faiblesses d'une humanité trop vulgaire pour elle. Un fantasme ou une idolâtrie auquel le juriste se plaisait à croire.

       Ce fut au tour du chemisier de s'effondrer au sol, poussé de son perchoir par l'impitoyable habileté du maitre. Ce dernier ne semblait pas s'arrêter là et sa main, fidèle séide de ses noirs desseins, passa dans le dos de la belle et dégrafa le soutien-gorge sans avoir besoin de s'y reprendre à deux fois. La dentelle ne fit bientôt plus obstacle au regard profane de Dolan qui le chassa bien vite pour s'abreuver de la vue des deux orbes offertes à ses caprices. Lorsque toucher avec les yeux ne suffit plus, son regard vert se posa sur les mires de la jeune fille. Une flamme de désir brulait au fond de ses prunelles et un sourire s'étala sur son visage, promesse de futures profanations qu'allait bientôt subir ce corps innocent, qu'Amy avait eu l'imprudence de lui livrer.

       Commençons donc. Tout était minutieux... au début en tout cas. Il ne fallait pas tricher. Tout d'abord, le départ était bien lancé à partir du lippe de la jeune fille. William s'y accrocha donc, profitant de l'occasion pour voler un baiser en toute impunitée. C'était un long voyage qu'il allait entreprendre et il lui fallait se rassasier le plus possible à la source fraiche avant de l'entreprendre. Il s'accrocha donc à sa bouche dans un baiser lent mais gourmand, aspirant tout ce qu'il pouvait avant de glisser doucement mais inexorablement. Leurs bouches se désolidarisèrent sous le son des soupirs désemparés. Celle de William s'arrima au menton de la jeune fille, le temps qu'il fasse les dernier préparatifs de la traversée. Pour cela, une main vient s'appuyer entre les omoplates de sa compagne. Tel le contrefort d'une cathédrale, elle devait supporter le poids de cette merveille d'architecture dont la massa fluette allait bientôt lui être confiée. Son autre main n'avait qu'une fonction de contre-maitre et ne faisait que diriger la manœuvre. Ses doigts fins posé sur le sternum de la jeune fille, elle n'attendait que les instructions pour pousser délicatement et faire pencher le buste.

       Tout était prêt. William commença donc la traversée. Sa bouche descendit de son promontoire qu'on aurait habituellement appelé menton et dégringola dans la cou de la jeune fille. Elle ralentit sa chute en laissant trainer sa lèvre qui traça un sillon humide sur la peau brulante. Enfin arrêtée, elle entreprit de s'attaquer à ce qui l'entourait. Les deux lèvres explorèrent donc le tapis de fleur sensible, le couvrant de baisers légers et frais. William commençait à avoir le tournis alors que les effluves du parfum de sa compagne lui embrumaient les sens. Il voulut donc s'aventurer plus bas mais son cou n'était évidement pas infiniment extensible. Voilà à quoi servait ses mains judicieusement disposées. Il pencha délicatement le buste qui coulissa  comme une machine particulièrement bien huilée. Aussitôt de nouveaux horizons étaient accessibles aux lèvres qui glissèrent sur le corps en mouvement, leur offrant ce qui se trouvait un plus bas sur le corps d'une perfection déroutante. Notamment, deux éminences que le juriste n'avait, pour l'instant, que regardé. Les monts ovales surmontés chacun d'une cerise rosée qui ne demandait qu'à être happé, ne semblaient pas si infranchissables. Le bouche téméraire entreprit donc l'ascension de l'une d'elle. Elle remonta sur les pentes escarpées, assurant ses prises en suçotant la peau plus malléable à cette endroit. Lorsqu'elle arriva au sommet, elle comptait bien profiter de sa victoire en s'offrant une part de ce fruit tant convoité. On lui fit alors subir milles sévices, pincé, aspiré, agacé, il n'était plus qu'un jouet dans la bouche de l'avocat. Coups de langue et caresses le faisaient durcir augmentant de plus belle les attention qu'on lui prodiguait. Soudain, l'avocat avisa que l'homologue de cette tétine soumis à tant d'attention devait l'envier voir la jalouser. Malheureusement, la nature ne l'avait pas doté de plusieurs bouche. Ainsi, en guise de consolation, il envoya sa main mouler le sein dans sa paume comme pour s'imprégner de sa forme. Puis, il prit l'orbe à pleine main, coinçant le petit de morceau de chair rose entre son annulaire et son majeur. Il fit ensuite rouler le fruit durcit et caressa tendrement le sein, tentant de le consoler d'avoir été ainsi délaissé par la douceur de ses lèvres.

Une étape était passée et l'heure était venue pour que le voyage se poursuive. A contrecœur, la bouche de William se détacha du sein et poursuivit sa lente descente du corps qui s'inclina pour lui laisser accès à un nouveau décor. Le lèvres de l'avocat glissaient cette fois sur une étendue de peau albâtre. La traversé fut longue et plus d'une fois elles bivouaquèrent sur une parcelle de peau qu'elles ne quittaient qu'après s'être imprégnés de son odeur et de sa chaleur. La bouche de l'avocat erra sans véritable but jusqu'à une oasis sur laquelle elle se jeta littéralement. L'homme assoiffé de désaltéra longuement sur le nombril de la jeune fille, insérant sa langue dans la petite cavité qui n'avait rien fait pour mériter un tel traitement. Il caressa une dernière fois l'écrin de cet îlot particulier dans un désert lisse et parfumé, puis reprit son chemin, cap vers le sud. Il ne parcourut pas beaucoup de chemin avant d'être stoppé net par une barrière de tissu. De toute façon, il ne pouvait plus incliner le corps de la jeune fille qui était presque couchée sur son bras. C'était donc la fin du périple? Cela manquait de chute pour une fin qui n'était visiblement pas à la hauteur du voyage. Sa main vint donc à la rescousse et commença à déboutonner les fixations du tailleur, mais William voyait bien que mettre à bas un tel ennemi ne serait pas une mince à faire. Même sans ses attaches, le monstre semblait toujours aussi invincible. Bloqué entre Amy et lui, il ne voudrait jamais coulisser. C'est donc avec l'énergie du désespoir qui William rassembla ses forces pour soulever suffisamment la jeune fille afin que la bête lâche enfin prise. Il tira... et le vêtement se mit enfin à glisser, découvrant d'abord les hanches de miss Beckett. Encouragé par cette victoire, William réussit à tirer suffisamment le tailleur pour que le plus intéressant soit hors de sa juridiction. Malgré ce contretemps et le suspens presque insoutenable qui en découlait, le voyage put reprendre son court.

       Sa bouche s'aventura sur le pubis de la jeune fille mais peina à avancer, car la souplesse de William avait ses limites. Qu'à cela ne tienne, il mit ses deux bras dans le dos de la jeune fille à demi allongée et la souleva pour la poser sur le sofa et ainsi en délester ses genoux. Il put donc s'agenouiller sur les coussins et reprendre son office sans être gêné par de basse préoccupations techniques. Il attrapa le haut de la culotte de son aimante avec ses dents et la fit glisser vers le bas, s'aidant de ses mains pour que le sous-vêtement ne lui résiste pas. Enfin fut mit à jour quelque chose qui semblait être une bonne conclusion à se long périple. « L'audacieux aventurier découvrit enfin le trésor tant convoité et fêta avec ses complices la fin de leur odyssée ». Ça sonnait bien et ça avait un arrière-gout de vérité – pour ceux qui ont de l'imagination bien entendu -.

       William profita donc de son « trésor » et invita ses « complices » à la curée. Ses mains caressèrent délicatement l'entrejambe de la jeune fille, s'attardant tout d'abord sur la peau si fine et sensible qui constituait l'intérieur des cuisses. Elles ne frôlaient qu'accidentellement les lèvres implorantes de l'intimité qui semblait attendre son tour. Puis, l'heure des fausses négligences passa et la main de William s'aventura sur la fleur sensible dont les pétales s'ouvraient sous ses doigts. Elle caressa d'abord ses derniers avec une certaine fascination, puis elle accéléra, se servant du nectar qui commençait à filtré de la fleur pour glisser sur ses reliefs. Tandis qu'elle explorait l'intimité, un détail attira son attention. Le petit bouton qui sertissait le haut de la fleur devint l'objet de toutes les curiosités. Les doigts de l'avocat se mirent alors à patiner dessus, attaquant le bouton inoffensif avec une agressivité cruelle et inqualifiable. Puis comme pour le guérir William le prit finalement en bouche, administrant ses coups de langues curatifs sur le petit morceau de chair lésé. Les doigts de Dolan à demi frustrées de ne plus avoir accès à leur souffre-douleur décidèrent de s'attaquer à d'autres innocents. Sans crier gare, un doigt se fraya un chemin entre les parois humides et brulantes. Il en sortit aussitôt, comme effrayé que cette caverne mouvante s'effondre sur lui. Puis, il retenta l'expérience avec plus d'ardeur cette fois, laissant l'intimité se refermer autour de lui, épousant jusqu'au moindre détail ses formes rugueuses. Un autre doigt vint également s'enfoncer dans le puits brulant, avant-poste d'un enfer dans lequel on se damnerait volontiers.
       Tandis que William lapait consciencieusement le bouton de plaisir, il faisait délicatement coulisser ses doigts à l'intérieur d'Amy, appréciant ce contact qui l'excitait autant qu'elle. Il allait d'ailleurs bientôt la libérer cette excitation, car la première partie s'achevait...

       Oh! Nous avons oublié de mettre un titre à ce fabuleux voyage qui ne semble pas être considéré comme une nécessité par certains membres de la gente masculine, mais qui reste pourtant une épopée fantastique. Voyons... Un nom... Préliminaires?

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 64 lundi 25 octobre 2010, 17:48:47


Une femme normale ? Amy ne pouvait s'y résoudre. Même si elle était forcée d'avouer que toutes ces choses qu'elle ressentait en cet instant même était purement ... humain. Tssk, si elle n'était pas avec lui, elle aurait pu s'échapper vaillamment, refusant de se perdre comme les autres. Elle avait appris à se satisfaire de quelques plaisirs innocents et contrôlés, et avec le temps, elle n'y avait plus prêté tellement d'attentions. Mais là, sous les assauts de son confrère, elle sentait remonter en elle cette envie, ce plaisir qu'elle avait toujours contenu.
Une explosion, dirons-nous.

Ainsi, la jeune femme s'était laissée aller, ne souhaitant plus que sa présence à lui, contre elle, pour elle, ignorant même les alentours. Elle avait sentie sa respiration, petit à petit, enflammer son palais et ses poumons. Elle avait l'impression, même, que son coeur allait bondir hors de sa poitrine, tellement il battait vite. Il battait de désir, mais d'appréhension. Depuis combien de temps ce genre de choses ne s'étaient pas produites ? Son corps en était engourdis, et ce réveil brutal mais délicieux la ramenait à la vie.
Vie insufflée par les caresses délicates de l'avocat sur sa peau. Elle se sentait comme un brasier, et quand elle sentit sa bouche glisser contre sa poitrine, elle avait crue mourir de plaisir. Elle sentait s'hérisser ses cheveux, son épiderme entière, et sa poitrine se soulevait de manière saccadée et quelque peu violente, comme si une partie refoulée d'elle voulait s'extraire de son corps.  Elle se sentait une autre. Cette minutie, ces mains contre elle, glissant légérement, éveillait son corps doucement, tandis qu'elle cherchait à toucher Dolan, à l'effleurer de ses doigts, à conserver un contact, comme pour l'empêcher d'aller plus loin, de peur d'exploser.

Evidemment, s'il y avait bien une personne qu'elle ne pouvait contrôler, c'était bien lui. Elle serra les poings, violemment, impuissante, partagée entre ses envies de femme et son caractére d'incontrôlable. Mais elle ne pouvait rien faire, et cela lui sauta au yeux au moment où elle sentit sa bouche arriver à un point crucial de son anatomie. En un instant, elle eut l'impression que son coeur, dégringolant, venait battre dans son bas-ventre, animant tout son corps. Elle respira de plus en plus fort, soupirant, tandis que sa poitrine se relevait au rythme d'une respiration irrégulière et incontrôlée.
Le plaisir arrivait, fulgurant, et l'envie remontait en elle d'un grand coup. Irraisonnée, elle accueillit ces pulsions avec un long soupir, et enserra dans ses poings le tissu du sofa. Elle se fit un peu mal, mais cette douleur ne fut pas mortelle. Forcée de reconnaître les désirs de son anatomie et de son esprit, elle se reprit à vouloir le serrer contre elle, à vouloir prendre sa main dans la sienne, de manière symbolique tout du moins. Elle rejetta son visage en arrière, les joues rougies par cette action, tandis que ses cuisses s'échauffaient violemment et ouvertement, et que ses soupirs devenaient plus appuyés.
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 65 mercredi 27 octobre 2010, 12:34:07

       William en avait fini ici. Sa bouche se sépara du chaudron bouillant et revint vers des contrées plus civilisées. Il posa ses lèvres fraiches sur la joue rouge d'Amy. Un geste tendre qui se séparait de toute forme de luxure. C'était sans doute nécessaire pour ce qui allait suivre. L'avocat se mit alors à caresser une des merveilleuse jambe de son amante, comme un menuisier qui contemple son ouvrage. Il finit de retirer au passage le tailleur et la culotte qu'il fit glisser jusqu'au bout de ses pieds et qui vint vite rejoindre les autres gardiens de pudeur vaincus.

       William ne put s'empêcher de sourire en voyant ce corps nue. Quoique pas tout à fait... L'homme s'apprêta à lui enlever également la jarretelle, mais ses mouvements se figèrent lorsqu'il sentit la silhouette caractéristique d'un couteau à travers la dentelle. Ce petit détail lui rappela qu'elle avait été son ennemie et qu'elle restait une femme très dangereuse. Il décida donc de lui laisser ce sous-vêtement qui ne dérangeait pas finalement. Dolan revint ensuite lui couler un nouveau baiser, étape indispensable - il semblerait - avant d'entreprendre le moindre projet. Une fois que le ravitaillement fut fait, il se fraya un chemin jusqu'à son oreille.

       -L'endroit n'est pas convenable pour une juriste de votre statut mademoiselle Beckett, susurra-t-il en passant ses mains sur son fessier.

       D'une poussée vive il la souleva du sofa et la hissa contre lui. Décidément, porter la jeune fille n'était pas pour lui déplaire, mais cette fois il l'emmena dans la chambre à coucher. L'environnement était toujours noir et blanc, même si dans la pénombre on ne pouvait qu'apercevoir le grand futon posé à même le sol d'un blanc crème. C'est là que William posa sa précieuse avocate. Avec précipitation, et surement pas avec la même cérémonie qu'il avait déshabillé Amy, il ôta ses propres vêtements qui voltigèrent dans un coin de la pièce. Puis, Il rejoignit sa compagne sur le matelas.

       Il avait terriblement envie d'elle. Cette femme était parfaite. Sans doute pas selon les critères du commun des mortelles, mais elle correspondait parfaitement aux siens. C'était énervant mais il fallait se rendre à l'évidence. Jamais il ne trouvera une autre femme qui lui ressemble autant qu'elle. Bien sûr, leurs différences étaient évidentes mais leurs points communs l'étaient tout autant.

       William se colla contre le corps chaud de sa belle. Il sentait chaque parcelles de peau. Jusqu'à ses seins sur son torse et ses jambes frôlant les siennes. Mais maintenant, il était temps de consommer. L'homme darda sur la jeune fille un regard vert, tandis qu'il se guidait lentement vers l'entrée d'une caverne déjà visitée. Il poussa doucement, lui laissant le temps de s'ouvrir pour un visiteur plus volumineux que quelques doigts, et continua sa lente progression. William se sentait aspiré et comprimé dans l'antre qui pulsait en parfaite résonance avec son appendice. Sans la quitter des yeux, il s'enfonça jusqu'à la garde puis cessa de bouger pendant quelques secondes, profitant de cette communion symbolique et physique entre deux êtres. Puis, tout doucement, il se mit à bouger, entreprenant un geste cyclique dont la période allait s'accélérer en même temps que l'excitation des deux protagonistes.

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 66 mercredi 27 octobre 2010, 13:42:52



La jeune femme ne fut pas étonnée de voir qu'il n'avait pas retiré ni la jaretelle, ni l'arme. Cet objet offrait à la scéne quelque chose d'atypique, mais pas de déplaisant. Peut-être même que cet objet pimentait leurs ébats ... Elle se laissa porter avec délicatesse, n'opposant pas de résistance à ce changement de lieu qui semblait même approprié. Elle se posa doucement sur le futon - cela lui changeait, elle qui dormait dans un grand lit occidental dont elle s'écorchait les coudes quand elle en tombait, dans son sommeil -  appuyée sur ses mêmes coudes, afin de le regarder. Ses fins yeux bleus le dévisagérent. Sa bouche resta froide, puis elle esquissa un long sourire, à la fois amusé et d'un sérieux troublant. Ses yeux pétillaient déjà, et elle se prit à imaginer son père la chercher partout, à ce moment même. Cela augmenta même son envie ; aprés tout, savoir que l'on fait une bêtise n'est-il pas le meilleur des aphrodisiaques ?
En tout cas, c'était son cas. Et c'est le coeur battant qu'elle accueillit à nouveau son "ennemi" entre ses bras, perçant ses iris verte des siennes, sentant son épiderme chaude contre la sienne, tout autant bouillante. " Deux brasiers, deux prédateurs ... " Elle eut un immense sourire, et se plaqua contre lui, plus fort, ses bras enlaçant son dos, doucement.

Puis vint l'instant, le moment où elle fut déchirée entre un plaisir non dissimulé lié à une sorte de délivrance, et entre une certaine douleur, due à plusieurs années d'abstinence, mais aussi à ce sentiment qu'était celui de la défaite. Choir devant ses sentiments et ses émotions était difficile à avaler, pour elle. Mais ce sentiment s'évapora quand elle ressentit un plaisir poitant dans son bas-ventre, et qu'elle retrouva avec le sourire. Le corps et le coeur tendu, elle pressa entre ses fins doigts la peau du dos du juriste. Elle non plus ne le quittait pas des yeux, où il pouvait tout lire d'elle. D'un geste tendre, fin et précautionneux, elle souleva une de ses jambes pour venir la coller contre celle de l'avocat, l'effleurant doucement, une de ses mains revenant se cacher dans sa nuque, le caressant du bout des doigts.
Lentement, elle remua elle-même son bassin, l'attisant avec un plaisir non dissimulé, les yeux toujours brillants. Elle eut cette sensation, ces granulés qui s'agitaient dans son coeur, ces sentiments qui montaient en elle. Agir ainsi avec un ennemi était immoral ... Cette idée lui plaisait énormément.

Elle revela doucement son visage, le dissimulant contre le cou de Dolan, ses lèvres capturant la peau de son cou, le couvrant de baisers au même rythme qu'elle donnait ses coups de bassin, augmentant les sensations. Même si savoir qu'elle avait perdue la main depuis toute ces années lui était insupportable, elle n'avait pas oubliée toutes ces sensations ... Un long soupir de plaisir s'échappa de ses lèvres, signe d'un nouveau commencement, celle de l'arrivée d'un plaisir indicible et délicieux.


- Je ne veux plus te quitter, murmura t'elle dans un souffle, d'une voix presque triste.
« Modifié: mercredi 27 octobre 2010, 19:23:53 par Amy Beckett »
A M Y



Aucune règle n'existe, les exemples ne viennent qu'au secours des règles en peine d'exister.


( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 67 jeudi 28 octobre 2010, 16:37:12

       Le plaisir était là. Le souffle chaud de William dégringolait sur la nuque d'Amy comme une avalanche de chaleur torride, puis la douce atmosphère s'évaporait, laissant la peau brulante subir la tiédeur de l'air ambiant. Et tout recommençait, dans un cycle que l'on pensait sans fin. L'avocat poursuivait ses va-et-vient les yeux clos, blotti contre l'épaule de sa consœur. Le rythme était régulier suivant docilement celui de sa respiration afin de se donner une référence temporelle dans un monde qui se libérait totalement de l'emprise du temps. Puis, le plaisir commença à le submerger. L'oreille contre le creux de son épaule, il entendait les à-coups du cœur de sa compagne, le plongeant dans une transe qui lui fit peu à peu perdre le sens des réalités. Ses mouvement devinrent anarchiques et désordonnés, un peu moins académiques. Ils fluctuaient entre des phases d'accélération intenses où le plaisir était le seul juge de ses actions, puis des moments de relaxations où la bouche avide de Dolan partait en quête de perles de sueur qui se seraient retrouvées sur la peau de son amante.

       La question de sa compagne le fit légèrement émergé de son monde. Les mots... c'était comme s'ils lui étaient étrangers. La respiration saccadée, il parvint tout de même à lui répondre.

       -Ainsi soit-il...

       Ces mots lui paraissaient faibles et sans consistances dans sa bouche. Pourquoi? Parce qu'il lui a déjà menti et trompé? De la crédibilité, il n'en a pas beaucoup, mais que pouvait-il bien faire d'autre... Dans un acte désespéré, il partit en quête des lèvres de la jeune fille. Il la gratifia d'un baiser, mais il ce n'était pas une gourmandise ou un geste de tendresse. Il était dévorant, dominant. C'était une possession, appuyé par sa main qui vint s'emmêler dans la chevelure de la jeune fille, plaquant encore un peu plus ses lèvres contre les siennes. Oh que non, il n'allait pas la quitter, car elle lui appartient, tout comme il lui appartient. Par se baiser il la rassurait et par se baiser il la dominait...

       L'étreinte redoubla de vigueur. William puisait dans ses forces pour accélérer le rythme déjà soutenu. Un linceul de fatigue commença à enserrer ses muscles, mais l'excitation et le désir l'incitait à faire fi de ses basses préoccupations matérielles. Après le baiser qu'il venait de lui donner, William était envahi d'une vigueur primaire et animale. Mais ce n'était pas assez. Sa possession manquait de dépendance. Il la voulait sienne, toute entière et juste pour lui.

       Les mains de William quittèrent les différents postes où ils étaient stationnés pour une mission plus importantes. Le rythme que William donnait ralentit drastiquement alors qu'un changement allait avoir lieu. Ses bras passèrent sous les jambes de la jeune fille, les redressant alors que ses membres venaient naturellement s'emboiter dans le creux de ses genoux. Ses main virent ensuite se poser sur ses fesses et avec un effort il la redressa toute entière. A genoux sur le lit, il portait entièrement Amy qui venait s'empaler sur lui. Il la soulevait, puis la gravité faisait son office la laissant s'enfoncer d'elle-même sur son sexe dressé. Comme elle était légèrement surélevée, William n'eut aucun remord à lui dévorer la poitrine qui passait sous son nez à chaque va-et-vient.

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 68 jeudi 28 octobre 2010, 17:12:36



Le coeur battant, dominant son organisme en y injectant de longs soupçons de plaisirs ininterrompus, elle n'entendait qu'à moitiée sa réponse, mais en devina le sens sans problémes. Et puis, quels impacts pouvaient avoir ces mots ? Il n'y avait plus là qu'une sorte d'instinct animal ; les deux âmes étaient reliées, pas besoin de savoir ni de comprendre, tout était là. Ce n'était qu'un immense ressenti anarchique. Car, ce qu'elle ressentit le plus à cet instant, violent et immodéré, fut le frisson qui se propagea dans tout son être quand elle sentit ses lèvres contre les siennes, désirantes et appuyées. Amy ne pouvait se résoudre à abandonner ses lèvres, qui étaient devenues, pour elle, une des drogues les plus éprouvantes.
Mais elle ne pouvait plus parler, ni même exprimer ses ressentis, tant sa fonction humaine avait disparue. Les seules choses que sa voix exprimaient étaient des soupirs, des gémissements qui, bien que timides, n'étaient pas muets.

Elle était tout à fait dépendante de lui, à présent. Un pacte violent venait d'être signé, faisant taire à jamais ses idées de meurtre ou de haine. Ce qui lui arriva par la suite fut d'autant plus troublant qu'elle abandonna toute idée de révolte. L'avocat l'avait brusquement hissée, tandis qu'un long, trés long frisson avait agitée le creux de ses reins jusque sa nuque avec fracas, lui arrachant un cri de plaisir qu'elle ne se connaissait pas capable de pousser. Un autre ravagea son esprit, quand elle sentit la bouche de William étreindre sa poitrine, sans timidité ni carcan. De toute façon, il était clair que l'humain était terrassé.
Elle voulut, dans un premier temps, tenter de se raccrocher à lui, sa main caressant avec vigueur les cheveux de son amant, mais elle ne put s'y résoudre, et finalement se retrouva, à nouveau, la tête rejettée en arrière, le souffle court, le plaisir violent et fulgurant martelant son être tout entier. L'une de ses mains attrapa, avec effort, une des mains de l'avocat, l'enserrant de plus en plus fort, au fur et à mesure que le plaisir montait en elle, et devenait plus irraisonné. Elle sentait chaque parcelle de sa peau prête à se tendre, violente, submergée par un plaisir dont le nom lui semblait effacé.

Elle aurait voulue dire quelque chose, mais ne put rien prononcer, sa respiration brûlant sa gorge. Sa main libre chercha comme support la nuque de William, ou plus précisement sa clavicule, l'attrapant entre ses doigts fins. Puis ses gémissements devinrent plus forts, plus violents, sentant son organisme s'embraser sans aucune limite, désirante et désirable. Il était ancré en elle, désormais ...
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 69 samedi 30 octobre 2010, 14:03:32

       William se nourrissait des doux gémissements qui parvenaient à ses oreilles. Ils étaient autant une source d'excitation que d'encouragement. Comme guidé par cette voix veloutée, il tenta de s'approcher de la source. Il arriva à sa gorge totalement mise à nue pour lui. Ses lippes pincèrent la peau fine, modifiant avec subtilité les harmoniques des vibrations qui filtraient à travers. Ce cou était aussi un enchantement pour son nez. Il ne pouvait plus se passer de son parfum dont les effluves le rendaient euphorique, tel l'opium des rêveurs voulant oublier leur spleen.

       La fatigue qui pointait, commençait à devenir de plus en plus difficile à ignorer. Même si la jeune fille était aussi légère qu'une plume, la faire osciller sur lui à cette vitesse était plutôt éreintant. Dans un dernier râle, il se laissa retomber, entrainant Amy avec lui. Ainsi, le couple se retrouva de nouveau dans leur position originelle, William au-dessus menant l'orchestre. Même un peu essoufflé, il n'avait rien perdu de son ardeur. Sa main glissa sur tout le corps de la jeune fille pour finalement s'arrimer à sa cuisse qu'il releva légèrement. La chaleur commençait à le submerger et ce n'était pas dû à l'effort.

       L'incendie était en train de gagner du terrain. C'était un combat perdu d'avance entre la raison qui n'était plus qu'un mirage vacillant et le déchainement de la passion. Elle semblait bruler son corps de l'intérieur, mais sans douleur. Il n'y avait que cette chaleur torride et cette sensation étrange, comme de l'électricité liquide qui s'accumulait dans son bas-ventre. Cette dernière tentait se décharger dans son corps en envoyant sporadiquement des décharges de plaisir qui venait électriser les membres de l'homme, mais ces tentatives étaient vaine, car l'accumulation continuait, inexorablement. Et à force, elle allait exploser. William le savait, c'était le point final de la luxure, une explosion d'extase indescriptible, l'œuvre la plus essentielle et la plus abouti de la nature.

       Ça y est. La pression commençait à être trop forte et la jarre qui contenait son orgasme était fissuré. La réaction en chaine suivit sans surprise, partant, de son bas-ventre elle embrasait tout ce qu'elle rencontrait. Onde de choc impossible à arrêter qui transperçait toute les fibres de son corps, les laissant ensuite électrisés  par la sublime déflagration. Sa semence s'échappait de son corps par spasmes à l'intensité décroissante. Un frisson le parcouru et William s'affaissa sur le corps de sa belle. Il chercha sa bouche et s'abreuva une nouvelle fois à sa source. Le calme après la tempête...

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 70 samedi 30 octobre 2010, 14:29:26



Niché l'un contre l'autre, la jeune femme rassembla ses souvenirs ... Elle avait sentie sa peau et tout son corps se tendre avant qu'il ne la repose sur le futon, annonçant un roulement de coeur irrépressible ; en un instant, elle avait eue l'impression de n'être qu'une vague de plaisir. Et cela était arrivé, sans expliquer réellement pourquoi, exactement en même temps que lui : le corps tendu, le plaisir organisme accumulé , qui coule et qui s'agite, sans s'arrêter, prenant possession de chaque corps et de chaque esprit. Un orgasme qu'elle attendait, mais qui la surprit par son intensité. Elle n'avait même pas le souvenir d'avoir ressentie cela un jour ...
Elle releva doucement ses bras ballants, venant plaquer ses mains douces, qui se rafraichissaient lentement, au contact de la peau de l'avocat, le sourire sur les lèvres. Elle ne pouvait s'en empêcher ... Ses joues étaient rouges, ses yeux brillants, son coeur battant. Comme lors d'une "première fois" ... La comparaison la fit sourire davantage, tandis qu'elle jetait un regard long vers l'homme calé contre elle.

Elle le trouvait presque rassurant, maintenant. Pour rien au monde, elle n'aurait quitté ses bras. La nuit était encore bien présente, autour d'eux, mais la peur de l'obscurité avait disparue ... Du moins tant qu'elle le sentait prés d'elle. Elle se mordit vivement la lèvre inférieure, chassant cette idée de son esprit. L'une de ses mains vint caresser la joue de l'avocat, se nichant dans son cou avec délice.
Elle avait une légére impression de surréalisme, comme si elle rêvait littéralement. Comme si elle allait se réveiller ... Elle se sentait, étrangement, apaisée. Dans cette position, elle ferma les yeux, capturant la présence de William de toutes les manières possibles, se sentant en confiance totale. Elle se remmémora les phrases qu'elle lui avait adressé à la sortie du tribunal, se sentant bien obligée d'admettre une chose ...


- Je n'en reviens pas ...

Cette phrase, chuchotée avec un sourire et avec le ton d'une femme ravie, pour elle en premier lieu, pour lui aussi sans doute, n'était pas une conclusion, ni une morale. Sa main caressa doucement la bouche de William, tandis qu'elle restait tout contre lui, les yeux fermés, tombant doucement dans une once de sommeil.
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 71 samedi 06 novembre 2010, 19:14:14

       William réfléchissait à la suite des évènements. Dans ses bras, une femme adorable qui glissait lentement vers le pays des songes. Lui faire du mal n'était plus dans ses projets. Le temps où elle était son ennemi était définitivement révolu et leur relation professionnelle s'était achevée à la fin du procès. Il n'y avait plus qu'un homme et une femme avec des envies, et non des objectifs.
       Ceci posée, il s'agissait maintenant d'un problème de confiance. Dolan n'aurait jamais pardonné s'il avait été à la place d'Amy (D'ailleurs, elle n'avait jamais dit qu'elle lui avait pardonné). Au contraire, il aurait tout fait pour détruire la personne qui avait réussi à le piéger, ne serait-ce que par fierté. Comme William ne comprenait ce qui lui est étranger, il avait d'autant plus de mal à assimiler le comportement d'Amy. Il voulait y croire... vraiment, mais sa nature l'en empêchait.

       En vérité, il aurait dû la tuer. Dans son sommeil, c'est lâche mais efficace, et donc comme cette première valeur n'a aucun poids devant la deuxième, c'était ce qu'il fallait faire. Cependant, William ne prit même pas la peine de commencer à échafauder un plan car il savait très bien qu'il serait incapable de faire une telle chose. Tête brulée jusqu'au bout, non seulement il n'allait pas la tuer, mais il allait faire un bout de chemin avec elle. Oui, quitte à être fou, autant en retirer ce qu'il y’en a de plaisant. Dolan s'endormit donc sur cette pensée.

* * *

       William se réveilla avec la quiétude de l'ignorant. Vous savez cette période de quelques dixièmes de secondes qui précède le réveil. Ce moment où on ne se rappelle de rien, où on a oublié nos problèmes, nos déceptions ou/et nos chagrins. Bien sûr, cette période est une malédiction puisque l'affliction est d'autant plus vive lorsqu'on se remémore des choses désagréables. Cependant, ce ne fut pas le cas de Dolan qui n'était pas triste mais anxieux par rapport à sa décision de la veille. Pourtant, les bras chauds qui l'entouraient avaient le don de l'apaiser. Il les écarta tout doucement pour ne pas réveiller sa belle et s'extraya du lit.

       Il enfila rapidement un caleçon et sortit de la chambre en refermant la porte coulissante derrière lui. Quelques minutes plus tard, il revenait avec deux tasses fumantes. William en déposa une sur la table de chevet près d’Amy et posa la sienne de son côté. Il entreprit ensuite de réveiller sa belle en effleurant gentiment ses lèvres.

       -Bonjour mademoiselle Beckett, souffla-t-il dans son oreille.

       Il lui administra un autre baiser pour finir de la réveiller et lui fit ensuite parvenir sa tasse de thé.

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 72 dimanche 14 novembre 2010, 17:52:06



Au moment de son réveil, elle ne sut plus où elle était. Vous savez, ce genre de moments où vous pensez être dans un lieu que vous connaissez, mais que cela n'est pas le cas. En se tournant, le lit vide un moment, elle rechercha un de ses habituels coussins brodés, qu'elle connaissait par coeur. Elle n'osa pas ouvrir les paupières, inquiéte pendant un dixiéme de secondes, puis afficha un sourire mutin en se souvenant de tout.
Où elle était, pourquoi, comment ... Son coeur s'échauffa un moment, tandis qu'elle savourait les draps avec un plaisir non contenu.
Quand il arriva, et qu'il déposa un de ces tendres et rares baisers, elle ouvrit doucement les yeux, légérements embués par ce petit sommeil. Quand elle l'aperçut, elle sentit, à nouveau, poindre en elle ce plaisir si doux, si passionnel à la fois, qui lui donnait l'impression qu'elle avait des granulés qui roulaient dans son coeur.


- Bonjour, récita t'elle, en français, avec un sourire.

De ses doigts fins, elle attrapa entre ses doigts la tasse de thé, sentant son organisme se réveiller petit à petit. Elle se redressa, le drap calé contre sa poitrine, comme unique signe d'une pudeur qu'elle conservait - son éducation, sans doute, et leva les yeux vers lui. Sans rien dire, sans même oser un seul mot, malgré que, dans son esprit, s'accumulaient des phrases, des gestes. Elle sentait une sorte de blocage dans son corps. A quoi était-ce dû ? Le craignait-elle encore ? Non, elle le sentait, elle n'avait pas peur de lui. Une timidité quelconque ? Son corps encore engourdi ? Elle ouvrit la bouche, à plusieurs reprises, mais la referma aussitôt, ne sachant même pas quoi dire, ses yeux ne se fixant nul part.
Elle dut, à contre-coeur, admettre qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situations. Ce qui l'attrista quelque peu. Elle passa sa main dans ses cheveux.


- Je crois que tu as réussit à ...

Elle le regarda dans les yeux, faisant la moue.

- M'étonner ... M'intimider, même ...

Ellle accompagna cette phrase d'un sourire timide. Cela n'était pas, franchement, une remarque méchante ou blessante. C'était les seuls mots qu'elle pouvait exprimer.
A M Y



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( André Breton )


William Dolan

E.S.P.er

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 73 mercredi 08 décembre 2010, 09:41:54

       William observa Amy se réveiller comme une fleur qui éclot et déploie ses pétales dans toutes les directions. Il avait pensé que ce qu’ils avaient partagé changerait quelque chose à son… appréhension, mais ce n’était pas le cas. Plus il la voyait resplendir, désirable, plus il culpabilisait de l’avoir un jour fait souffrir. C’était peu probable que ce sentiment passe un jour.

       La jeune fille la salua accompagné d’un sourire à son attention. Du français. C’était une jolie langue, dont il ne comprenait pas un traitre mot à part celui qu’elle venait dire, mais il la trouvait un peu trop difficile à maitriser. A croire qu’on l’avait inventé pour que seul ceux qui sont nés avec, puissent déployer son potentiel.
       William fit écho à son sourire et ne put s’empêcher de glisser un bras derrière elle, l’enlaçant tendrement, histoire de garder un contact permanent sans lequel il semblait ne pas pouvoir survivre pendant plus de cinq minutes. Il prit ensuite une gorgée de son thé brulant et la déposa sur la table à côté de lui. Décidant de bien prendre la remarque qu’elle venait de faire, il lui décocha un sourire qui se voulait rassurant, puis approcha son visage à quelques centimètres du sien.

       -T’intimider ? Gronda-t-il. J’espère avoir fait bien plus.

       Vorace, il attrapa la lippe de la jeune fille entre ses lèvres et la mordilla tout doucement avant de se retirer, tirant un peu dessus avant de la relâcher. Un regard émeraude et sauvage, rivé sur elle. Dolan était intimidant ? He bien, il y avait de quoi, car l’avocat n’avait rien d’inoffensif ou d’innocent. L’intimidation était un moindre un mal, voir même un minimum.
       Le regard de l’avocat se réchauffa, perdant de sa « dangerosité » et il reprit son sérieux, car finalement ce n’était qu’une blague, même si l’humour de l’avocat était on ne peut plus approximatif.

       -Tu pars toujours pour l’Europe ? Demanda-t-il, passant du coq à l’âne. Je t’avoue que je m’habituerais volontiers à ta présence.

       Était-ce une invitation ? Une sorte de proposition déguisée derrière une pudeur et une maitrise très précise des mots ? C’était à Amy de juger.

Amy Beckett

Humain(e)

Re : Une affaire bien compliquée ( pv )

Réponse 74 samedi 11 décembre 2010, 14:27:44



Elle l'appréciait réellement. Elle ne pouvait pas s'en dissimuler, ni se le cacher : il avait sur elle une certaine emprise qu'elle ne souhaitait pas refouler. Pas maintenant, en tout cas. Elle était trop bien, à cet instant précis, pour que sa fierté ne reprenne le dessus, lui ordonnant d'admettre que William était un monstre qui l'avait torturé.
Non. Cela s'inscrivait dans sa mémoire, mais les sentiments apposés sur cet instant n'étaient plus reliées à la haine. C'était tout autre.

Elle soupira, se calant contre lui, en songeant à ce qu'il venait de dire. Rester ? Partir ? Elle ne savait que répondre. Céder à des pulsions féminines et instables, ou admirer un paysage fabuleux, savourer la beautée, et rien d'autre. Calme ou passion. Mais, dans les deux cas, une découverte fabuleuse était à la clé ... Même si elle n'était pas du même gabarit.
Son portable sonna, elle l'entendit, mais n'y prêta pas attention. Elle regardait dans le vide, réfléchissant juste, un peu. Puis elle releva les yeux sur lui.


- Pars avec moi.

Elle eut un sourire mutin, se moquant d'elle même.

- Ou enferme-moi chez toi.

Elle se serra davantage contre lui.
A M Y



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( André Breton )



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