C'est avec ravissement Yllina vit Kei commencer à l'imiter et à retirer son chemisier. Bien sur, la jeune timide y allait très doucement, et la belle aux cheveux pales la laissait faire, essayant de ne pas trop la fixer, bien qu'elle mourrait d'envie de découvrir la peau de sa partenaire. Finalement, après moult hésitations, le tissu glissa le longs des bras, révélant une poitrine toute menue, que la gêne dissimula bien rapidement. Kei tourna le dos à Ylliina, qui ressentit une pointe de frustration. Elle avait à peine eu le temps de voir deux ravissants petits seins, plutôt bien formés, que l'absence de soutien-gorge avait permis de révéler aux yeux de la belle. Enfin, vu que Kei se révélait, Yllina ne pouvait lui en demander trop... Surtout que la jupe suivit bientôt le chemisier, ne laissant la timide jeune fille qu'avec une simple culotte comme dernier rempart avant la nudité. Quand elle tourna enfin la tête vers Yllina, rouge pivoine, elle fit une remarque qui freina la belle.
En effet, et si on venait dans la chambre ? C'était déjà arrivé qu'une fille un peu invasive rentre dans la chambre d'Yllina, ce que la belle aux cheveux pales avait assez mal pris. Et elle l'avait fait savoir de manière assez brutale, à tel point que sa porte de chambre était devenue aussi crainte que la porte des Enfers elle-même. Du moins, ça c'était la rumeur... Dans les faits, elles avaient quittes après une bonne gifle et un argumentaire à donner la migraine. Mais Yllina comprenait parfaitement la crainte de Kei. Après tout, elle allait franchir un pas vers les joies du monde adulte, mais être surprise en plein milieu lui ferait l'effet d'une douche froide. C'est donc avec un gentil sourire que la belle alla à la porte et tourna le verrou, empêchant l'accès à quiconque n'ayant pas la clé.
"Et voila, ainsi nous sommes coupées du monde, juste toit et moi..."
Yllina se rapprocha doucement de Kei. Elle ne pouvait s'empecher de penser qu'elle devait ressembler à un félin qui allait dévorer un oisillon innocent... Mais, en un sens, c'était vrai. Ses mains enlacèrent les flans de la jeune fille, savourant la douceur et la chaleur de sa peau, rapprochant son corps du sien.
"Kei, ma belle Kei..."
Et leurs lèvres entrèrent en contact, la langue d'Yllina forçant doucement le passage vers la bouche de Kei.