Cela ne traine pas. La jouissance n'est qu'une formalité entre les mains d'Irina. Elle la lui arrache sans peine face à ses mamelles énormes, les zébrant de rayures blanchâtres sur toute la longueur. Pourtant, la queue ne rendait pas les armes, restant dure comme de l'acier. Une véritable machine, qu'elle ne pourrait arrêter ainsi. Elle le savait, enfin, en avait-elle ne serait-ce que conscience ? Pas sûr. Il n'eut pas le temps de reprendre son souffle, ni même de finir de se vider. Son membre crachait encore sa semence qu'elle venait de s'empaler brutalement sur le membre, comme l'on comble une envie longtemps réprimée. Un grognement de satisfaction franchit les lèvres du vampire, en sentant la chaude antre d'Irina enserrer son membre.
La cyprine souillait le sol et les cuisses de Valian, preuve s'il en avait besoin qu'elle jouissait déjà. Une jouissance réelle, non feinte et non contrainte. Elle aimait ça, voilà tout. Les mains du vampire se portèrent aux seins fermes et les malaxèrent, étalant dessus le foutre encore chaud jusqu'à ce que la fine pellicule recouvre entièrement les deux obus. Les doigts glissaient sans peine sur la peau satinée, et il se laissait faire pendant qu'elle se baisait sur lui avec la fougue d'une lionne.
Comme ça oui ... Irina ... Tu es ma chienne ...
Pourtant, contrairement à ses paroles, la baise se faisait moins brutale. Moins animale. Il joignait ses mouvements à ceux d'Irina dans un ballet suave et où les corps s'emmêlaient à la perfection. Un peu de douceur ne faisait pas de mal, et les caresses de Valian le prouvaient. Durant de longues minutes, les mains parcoururent le corps de la douce cyborg, se prenant à lui faire espérer probablement une relation fusionnelle entre eux. Ce moment prit fin alors que les mains se crispèrent sur les seins, pressant les mamelons dans ses doigts quand la jouissance le rattrapait. Le sperme giclait abondamment en elle, remplissant son vagin et dégoulinant le long des couilles du vampire et sur le lit. Les mouvements ralentissaient, jusqu'à ce qu'il finisse immobile en elle.
Combien de temps restèrent-ils ainsi ? Il ne savait pas, et au final, il ne souhaitait pas savoir. S'abandonnant à ses pensées, il était resté simplement engoncé en elle, le membre bien au chaud et le corps calé contre le sien. C'était ironique qu'une cyborg lui rappelle son passé d'humain, alors qu'ils n'avaient rien de plus qu'un vague lien avec cette engeance maintenant.
Le vampire se redressa, et décolla son corps d'Irina, lentement. Presque avec douceur il la fit se décaler, ne la jetant pas au sol comme auparavant, comme l'on traite un simple jouet. Pourtant il l'obligea à se baisser, à se mettre à genoux à côté de lui. Tout doucement, sans la brusquer. La main passait sur la joue de la jeune femme en une caresse tendre.
Je trouverai comment contourner leur formatage, pour que tu me restes dévouée. Tu veux être ma moitié, n'est-ce pas ?
C'était en fait une phrase inexacte : il la considérait comme un amusement et une loyale cyborg dévouée, pas comme sa moitié. Mais ce mot saurait toucher l'esprit de la cyborg, il le savait. La magie du sang outrepasserait-elle celle de la technologie ? Il n'en avait pas la moindre idée, et ne savait pas si ils la remettraient en état de marche "normal". Il se mit en marche, faisant signe à la jeune femme de le suivre. Il allait vers la salle de bains et mit en état de marche la douche, ferma la bonde et attendit que l'eau monte dans la baignoire.
C'est un des rares souvenirs agréables qu'il me reste de ma vie humaine. Un bac d'eau chaude, et quelques minutes à batifoler avec une donzelle. Elle était fermière si je me souviens bien. Tu veux être ma fermière ?
Littéralement, elle allait reproduire pour lui ce qu'il avait vécu. La vision fut subite et brutale dans l'esprit d'Irina. Comme un vieux souvenir dont on ne se rappelle que des bribes, une jeune femme blonde se déhanchait sur ce qui ressemblait à Valian, mais ce n'était pas tout à fait lui. Plus jeune, moins beau. Pas encore vampire. L'eau éclaboussait sur un parquet usé, le décor était médiéval. Normal, puisqu'il était né à cette époque là. Les deux jeunes gens riaient à mesure qu'ils s'amusaient et multipliaient les attouchements dans la baignoire. Dans le même temps, Valian enjambait le bord de la baignoire pour y pénétrer. Un rapide coup d'oeil à l'horloge présente dans la salle lui rappela l'heure. 3h. Il ne devait pas trop tarder non plus. Il s'installa au fond, laissant de la place pour la jeune femme afin qu'elle puisse s'y glisser elle aussi. Il profita de son intrusion dans l'esprit d'Irina pour y laisser une autre marque, correspondante à ce qu'il voulait. Elle avait envie de lui, en elle. Mais pas n'importe où, dans son cul. Elle se rêvait comme une fan absolue de la sodomie, comme si la pratique était la seule à même de la porter à l'orgasme, alors que quelques minutes auparavant elle jouissait comme une damnée du fait de la pénétration vaginale. Valian n'avait même pas besoin de parler, elle allait laisser libre court à ses désirs, enfin, ceux implantés par ses soins.