La soif sexuelle des succubes et des incubes était, par définition, insatiable. Aussi belles qu’endurantes, ces deux-là semblaient conformes à cette réputation, ce qui promettait une nuit très intense pour Mélinda. La vampire était, fort heureusement, plutôt douée dans sa partie, bénéficiant d’une longue expérience sexuelle, et de formation s auprès d’une prêtresse de Lust, qui allaient justement porter leurs fruits avec les deux succubes. Concrètement, le seul moyen qu’avait Mélinda pour les épuiser était de les mordre, et de sucer leur sang. Qu’on soit une Ferrari ou une Twingo, dès lors qu’on n’avait plus de carburant dans le moteur, on finissait sur le bas-côté, et il en allait de même avec l’organisme et le sang… Mais, au-delà de ces considérations, Mélinda n’espérait pas tant les épuiser que d’avoir, avec elles, une baise monumentale. Ainsi, elle pourrait se targuer de connaître intimement tous les membres de la famille de Tessia. Avec ses esclaves et sa future femme (Shiro, une infirmière avec qui Mélinda avait déjà eu l’occasion de longuement s’amuser), elle ne pouvait qu’imaginer la teneur très érotique des repas de famille…
Mais, pour l’heure, Rin la pénétrait. Là où elle avait été plutôt intense et assoiffée avec Clara, pour Mélinda, elle adoptait un rythme plus lent, plus calme, ce qui avait pour effet de sentir la queue de la femme. Pour une femme aussi svelte et fine, elle était capable d’avoir un superbe mandrin, et les joues de Mélinda commençaient à rougir, tandis qu’elle soupirait et gémissait. Ce changement de rythme, elle l’avait perçu, et elle le comprenait. Rin s’adaptait en fonction de ses partenaires, et, au-delà de ça, elle avait visiblement suffisamment d’expérience pour pouvoir, justement, être capable de se modérer afin de s’adapter. Est-ce que Tessia l’avait formé, ou est-ce qu’elle s’était formée elle-même ? Mélinda se mit à frémir en imaginant le nombre d’amants et d’amantes qu’elle avait eu. Elle la soupçonnait fortement d’être une autodidacte, car, vu les vidéos qu’elle diffusait, elle doutait que Tessia aurait accepté une telle pratique. Rin ne cachait rien de sa vulgarité et de sa perversion, et semblait être le genre de femmes à adorer tomber sur des pervers en pleine rue, qui lui palperaient les fesses, ou iraient même la prendre entre deux allées dans une épicerie.
La vampire la sentait ainsi remuer en elle, doucement, mais non moins fermement. Un contact particulièrement délicieux, qui fut magnifié quand la succube se pencha vers elle. Allongées l’une contre l’autre, Mélinda posa sa main sur ses cheveux, et caressa le creux de son dos avec l’autre, griffant même sa peau, tout en sentant son membre continuer à très lentement glisser en elle.
« Hmmmm… »
Le baiser s’éternisa, et ce pour le plus grand plaisir de la vampire, qui savait que, avec les succubes, là où une séance pouvait durer cinq minutes, elle en durait cinq heures. Et puis, Rin avait une bouche merveilleuse, au goût délicieux. L’embrasser ainsi était un vrai régal, et Mélinda en profitait volontiers pour griffer ses belles fesses, donnant des gifles dessus, les claquant, ou les pinçant. Il ne fallait pas que Rin croie qu’elle se laisserait totalement faire, et ce même si elle avait choisi de se faire prendre. Mélinda restait Mélinda, tout simplement.
C’est donc ainsi que les deux femmes continuèrent à s’embrasser, jusqu’à ce que Rin ne rompe le baiser, et ne lui annonce, la bite toujours plantée dans le corps de son amante, qu’il était temps de passer aux choses sérieuses. Le propos fit naturellement sourire la belle vampire, qui hocha lentement la tête, et avança sa langue, léchant brièvement le nez de la femme. Entourée de luxure et de sexe, Mélinda en était toute excitée.
« Mais quand tu veux, ma chère… Hmmm… Joue avec mon corps comme tu l’entends… »
Il était rare que de tels mots sortent de la bouche de la dominatrice vampire, et Rin allait assurément en profiter. Tout en étant pénétrée, Mélinda sentit le sang de la succube évoluer, et vit sa queue caudale s’approcher, avant de changer progressivement de forme, s’allongeant, tout en gagnant en épaisseur, en raideur… Elle prenait peu à peu la forme noirâtre d’un tentacule, faisant doucement soupirer la vampire.
« Il… Il n’y a pas que la chatte que tu vas me remplir, ma chérie, maintenant… » réussit-elle à dire.
Rin en avait profité pour la soulever un peu, la mettant dans une position assez atypique. Mélinda, en effet, était très souple, une conséquence de son amour du kinbaku, qui l’amenait à faire de la gymnastique. Elle resta ainsi couchée sur le dos, mais son corps se releva, Rin posant ses mains sur ses chevilles, et plaquant ses jambes contre ses flancs, tout en la relevant, dévoilant ainsi l’accès à ses fesses. Concrètement, il n’y avait plus que la moitié haute de son dos qui touchait le sol, et elle sentit les queues de Rin caresser son corps.
Son tentacule s’approcha ensuite de son visage, remuant devant son nez… Et Mélinda l’inhala, et soupira, sentant son corps se réchauffer graduellement, la faisant gémir, rougir encore un peu plus, ses canines se révélant, trahissant l’excitation profonde qu’elle était en train de ressentir. Jouer avec ses nerfs et avec le désir sexuel était la grande spécialité de Futaba, sa prêtresse, et elle sentit alors le tentacule caresser son fondement... Puis s’enfoncer en elle, remontant dans son corps, formant comme un éclair qui traversa la chair de Mélinda, la faisant hurler derechef :
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNN… !! »
Elle sentit ensuite la queue de Rin s’enfoncer encore en elle, et Mélinda se mit à se déplacer, son corps filant de gauche à droite, sa tête rebondissant contre le plancher de la voiture.
« HMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM… HNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN… !!! »
Ow, quelles sensations ! La belle en soupirait abondamment, tout en sentant Rin continuer à la pénétrer, filant en elle.
« O-Ouuuuuiiii… Hhhhmmmmmmmm… Haaaaaaaaaaaaaa… O-O-Oooooouuuui-haaaaaaannnn… !! »
Difficile de parler dans de telles conditions ! Ah, quelle diablesse de succube, elle allait prendre Mélinda avec une force incroyable !
Clara, de son côté, avait beau vivre depuis quelques années avec Mélinda, elle était encore bien loin d’égaler sa formidable expérience sexuelle. Plus jeune que sa Maîtresse, elle était ainsi plus fougueuse. Les séances étaient donc plus courtes, mais, pour une simple humaine adolescente, Clara tenait déjà la dragée haute. Très souvent, les opérations chirurgicales visant à permettre aux femmes de se doter d’un phallus avaient aussi pour conséquence d’accroître leur libido. Chez Clara, cet effet secondaire avait été obtenu, faisant d’elle une amante puissante, endurante et endurcie, qui aimait le sexe pour le sexe, et qui aimait donc encore plus coucher avec des succubes.
Ainsi, et pendant que Rin prenait Mélinda, Clara, elle, s’occupait avec plaisir de sa sœur. Deux succubes rien que pour elles, c’était comme un fantasme devenu réalité !
« Hnnn… Hmmm… »
Maîtresse avait déjà sa propre succube, la belle Edessa, et Clara avait déjà couché à de nombreuses reprises avec elle, pour constater que, si elle arrivait toujours à étaler Shii, une amie du lycée, avec Edessa, c’était comme vouloir arrêter un bus à mains nues. N’était pas Supergirl qui veut et Clara pensait que toutes les succubes étaient ainsi. Néanmoins, elle était bien décidée à épancher, autant que possible, la soif de Syria, et la prenait donc… Et, fort curieusement, tout en la pénétrant, Clara sentit ses muscles frémir, tout son corps se tendre, frissonnant sur place, tandis qu’elle semblait gagner en force et en souffle. Là où elle commençait à sentir sa respiration s’accélérer, elle sentit, au contraire, son rythme cardiaque se stabiliser, pendant que sa queue se durcit davantage.
« Haaaaa… !! »
Clara soupira longuement pour se faire à ce changement, et donna des coups de reins plus sentis encore. Sa queue lui donnait l’impression d’être énorme, et elle grognait et soupirait, recrachant parfois un peu de sa salive sous ses puissants coups de reins. Clara usait de sa fougue, de cette vitalité propre à la jeunesse, et qui vous permettait de faire beaucoup de choses.
« Syria, haaaaa… Sale… Sale traînée, hmmmm… !! »
La main de Clara alla la gifler, et elle continua à la prendre, respirant profondément. Qui aurait cru qu’elle aimait autant le sexe ? Mais, honnêtement, comment ne pas aimer ça ? Elle adorait prendre les gens en levrette, les baiser dans le dos. Elle ne pensait même pas à regarder sa Maîtresse et Rin, mais il suffisait d’entendre Mélinda hurler pour constater qu’elle devait prendre son pied. Elle, elle se focalisait sur cette succube, sur sa queue assoiffée, sur les grognements qu’elle poussait, avant de voir la queue caudale de Syria se rapprocher de son corps. Ce morceau caressa ses fesses, puis s’enfonça ensuite dans son fondement, se tortillant pour pouvoir se glisser dedans.
Ceci eut pour effet d’amener Clara à s’enfoncer un peu plus fort contre le corps de Syria pendant quelques secondes, sa respiration venant à manquer, pendant qu’elle s’habituait à ce membre. Heureusement que sa Maîtresse était une grande sodomite qui adorait enculer ses petites esclaves ! Clara sentait de grottes sueurs perler le long de son front, et soupira à nouveau, puis commença, à son tour, à renforcer ses coups de reins.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaa… Haaaaaaaaaaaaaaaa… Hhhhhnnnnnnnnnnnnnn… !! »
Autant de soupirs potentiels pour dire qu’elle était en train de prendre littéralement son pied.