Limma glissa le long du corps de sa Maîtresse, atterrissant sur le ventre de Shoko. Elle avait la taille d’une petite poupée, et la vampire l’observa en clignant des yeux, légèrement surprise. Qu’est-ce qu’elle comptait faire ? Sa petite Limma était bien mystérieuse, parfois... A quatre pattes, elle se mit à avancer vers les seins de Shoko. Natalya était contre le dos de Mélinda, la maintenant, enfonçant ses seins dans son dos, tout en l’embrassant sur la nuque, ses mains oscillant entre l’intimité dégoulinante de sa Maîtresse (elle avait proprement rétracté son sexe) et sa lourde et attirante poitrine. Mélinda observait cette scène, voyant Limam s’amuser avec les seins de la belle Shoko. Toujours aussi rouge, Shoko était très excitée, gémissant en remuant, ses petits doigts glissant sur le dos de Limma, s’approchant de ses fesses, les écrasant sous le bout de son doigt.
« Hum... Sho... Shoko aime bien les poupées de sa... De sa Maîtresse... »
Mélinda se permit un léger sourire, avant de tourner la tête, embrassant Natalya. Limma enroulait sa queue autour de l’un des tétons de Shoko, qui, avec son autre main, se caressait sous les yeux de la vampire. Bien que Mélinda ait déjà joui, elle était toujours aussi excitée, ce qui expliquait pourquoi Natalya la doigtait avec deux doigts. Limma, de son côté, continuait à s’ »occuper des seins de Shoko, jusqu’à reprendre sa taille normale. Shoko lui fit un innocent sourire, ses yeux remplis de perversion, tandis que Limma vint se mettre entre ses jambes, étant presque sous le nez de sa Maîtresse, qui ne tarda pas à accompagner son cunni’ en posant ses mains sur les fesses de l’esclave, les caressant. La main de Shoko, quant à elle, venait se poser sur les cheveux de Limma, les pressant fermement. Elle remuait ses doigts au milieu de ses cheveux, soupirant longuement, remuant légèrement ses jambes contre le lit, heureuse. Il y avait, sur son visage, une telle expression de plaisir, que la vampire se sentait fondre. Limma devait utiliser de sa curieuse langue polymorphique dans l’intimité de Shoko, d’où les cris de bonheur de cette dernière.
Limma, toutefois, n’en avait pas fini là, et avança sa queue démoniaque, l’enfonçant dans les fesses de Shoko. Un tel choix étonnait Mélinda. Pourquoi Limma était-elle si opposée au contact d’une verge, alors qu’elle utilisait un appendice qui s’en rapprochait ? C’était un curieux paradoxe, que Mélinda ne s’expliquait pas. Quoiqu’il en soit, Shoko n’était pas contre, et remuait son bassin de droite à gauche, le relevant et l’abaissant, probablement afin de mieux apprécier la présence de ce membre en elle. Fermant les yeux, elle se laissait ainsi aller, et Mélinda finit progressivement par relâcher le petit cul de Limma, afin de savourer les caresses de Natalya. Son esclave savait y faire avec elle. Natalya était née esclave, après tout. Elle avait un doigté de fée, et le prouva à sa Maîtresse en lui faisant atteindre un orgasme avec ses doigts magnifiques. Être doigtée par Natalya était indéniablement un grand cadeau, car elle était particulièrement douée. La vampire, en fermant les yeux, contracta donc un bel orgasme, relâchant sa mouille sur les doigts de Natalya, qui s’amusa à fourrer ses doigts dans la bouche de sa Maîtresse. A les voir, on aurait presque pu croire voir une fille avec sa mère. Tout était tellement difficile à comprendre chez Mélinda. Une esclavagiste ferme et autoritaire, mais qui pouvait en même temps être très soumise et docile. Une femme forte, qui agissait parfois comme une gamine gâtée. La comprendre était un exercice difficile ; il fallait vivre avec elle pour savoir comment elle réagissait, pour savoir comment réagir face à ses sautes d’humeur et ses envies paradoxales.
Shoko eut également un orgasme, et ferma ses yeux, toute rouge, tendant ses bras sur le lit, sa poitrine se soulevant lourdement. Limma se retourna alors vers sa Maîtresse, lui demandant si elle avait aimé cette scène. Mélinda se pencha vers Limma, frottant son nez contre le sien, et l’embrassa tendrement sur les lèvres.
« Regarde la tête que fait Shoko, Limma... Le bonheur transparaît dans ses yeux... Quant à moi... Vous m’avez fait jouir, petites catins... Ceci doit répondre à tes interrogations. »
Shoko était fatiguée, respirant lourdement. C’était sans doute le signe le plus explicite de l’état dans lequel elle se trouvait.
« Observe ton travail, Limma... N’est-ce pas bon, de pénétrer quelqu’un avec une queue ? Ne t’es-tu pas sentie excitée ? »
Mélinda, pour être honnête, ne s’était toujours pas résignée à ne devoir jamais pénétrer avec sa queue la petite Limma.