Dans son salon, Cyscek venait tout juste de finir de dîner. Aucun bruit dans la demeure, les esclaves enfermés au sous sol. Il n'avait encore rien prévu pour sa soirée, et heureusement, car le hasard allait chambouler ses plans, si jamais il en avait. La porte s'ouvrait d'un coup, laissant pénétrer une jeune femme totalement inconnue de lui. Sur le coup, il se relève brusquement, renversant sa chaise au sol. Il n'a pas le temps de la questionner qu'elle lui explique vaguement ce qui lui arrive. Il allait répondre, la bouche ouverte, quand on frappe à la porte. Surement ceux qui la poursuivent, mais il n'a aucune idée de ce qu'elle a pu faire. Ca peut être une meurtrière comme une innocente, il n'en a aucune idée. Il se rapproche de la porte, pour ouvrir.
Vous n'auriez pas vu une jeune femme ?
Il a l'air plus que pressé, et Cyscek voit d'autres hommes derrière, continuer à courir ou demander à des passants s'ils ont vu la fugitive. Il marque la surprise pendant quelques secondes, avant de finalement répondre à l'inconnu.
Il me semble qu'elle s'est enfuie vers le bas de la rue. Mais dans les hauts quartiers, vous aurez du mal à la retrouver.
Sans un merci ni rien, l'homme reprenait sa course en mettant au courant ses acolytes, espérant retrouver la jeune femme. Cyscek attendit quelques secondes, puis referma la porte pour se tourner vers le meuble où elle se cachait, et venir lui faire face.
Ils sont partis au bout de la rue à votre recherche.
Il contempla l'inconnue, marquant une pause en réfléchissant à ce qu'elle lui a dit et à la situation, pour ensuite reprendre la parole.
Je me fiche de savoir ce que vous avez fait, mais vous avez intérêt à être convaincante sur le dédommagement. Ils n'avaient pas l'air commodes, et je peux toujours les rappeler.