Valenya était un formidable coussin. Son corps bouillonnant inspirait Cahir, qui s’enfonçait lourdement en elle, dans son derrière, ne sentant plus aucune résistance. Ses prétentions étaient vaincues, brisées sous les assauts de son membre, sous les vagues fougueuses de son désir. Elle s’offrait à lui sans la moindre hésitation, et il lui répondait sans hésitation. Le corps de Valenya se soulevait, se décollant du sol, avant de revenir se plaquer rudement dessus. Pour la malmener, il la malmenait, et il el faisait sans hésitation. Son membre se perdait dans les profondeurs de son derrière, mais il ne comptait pas jouir là. Oh non ! Il voulait voir, il voulait voir de ses propres yeux cette femme s’abandonner au plaisir, et, même s’il était ô combien excitant de sentir son membre enroulé dans ce trou étroit, il serait encore plus gratifiant de la voir soupirer.
Faisant appel à sa volonté, Cahir tira un bon coup, et se retira de son postérieur. Il tremblait, mais plus à cause du froid. De la sueur s’échappait de ses cheveux, ses joues étaient rouges, et, il utilisa sa main malmenant le sein de la femme pour agripper son épaule, et la retourner d’un coup. Il n’attendit pas trop longtemps, voyant de petits flocons blancs sur le ventre, et entre les seins. Il fit ainsi remonter son regard de son ventre à sa tête, et c’est en se plongeant dans son regard qu’il la pénétra à nouveau, laissant s’échapper un long soupir. Oui, il devait bien le reconnaître ; la pénétration classique, c’était de loin la meilleure.
Il s’enfonça donc à nouveau en elle, et joignit ses mains à celles de Valenya, les plaquant contre le sol. Il serra ses doigts, plaquant son corps contre le sien, et c’est dans cette position qu’il finit enfin par venir. Il sentit son sperme venir, jaillir des profondeurs dans son corps, remonter à toute allure dans sa verge. Il le sentit venir, et en leva la tête, poussant un léger gémissement, avant de lentement jouir, par à-coups, éjaculant dans son intimité à plusieurs reprises, à chaque secousse. Alors qu’il sentit son sexe se vider, Cahir redoubla d’effort, afin de lâcher de nouvelles giclées de son sperme.
Cahir soupira ensuite, et s’appuya avec ses avant-bras sur le sol, restant au-dessus de Valenya, ses cheveux tombant, entourant son visage dans un ensemble de cheveux et de gouttes de sueur. Il soupirait longuement, fermant les yeux, reprenant ses esprits, son sexe toujours en elle, avant de lui sourire lentement.
« Alors… Ai-je bien saisi la manière dont les démons perçoivent le plaisir, Valenya ? » lâcha-t-il.
Étant un peu plus calme, l’apatride ignorait dans quel état se trouvait Valenya, si elle désirait poursuivre ou non… Le chevalier était essoufflé, certes, mais pas au point de vouloir s’arrêter là, en si bon chemin.