Un sourire franchement insolent éclaira le visage de Cahi, alors que Valenya lui parlait de ce qu’était la peur. Non, il devait bien reconnaître qu’on n’avait jamais utilisé son corps pour des améliorations ou modifications génétiques, même si cela se faisait au sein de l’académie pour ceux qui désespéraient de suivre les entraînements rigoureux. Il préféra ne pas la lancer sur ce sujet ; ce n’était pas ce qu’il recherchait. Sa phrase avait en tout cas l’air de faire moche, puisqu’elle se mit à quatre pattes. Cahir, en toute honnêteté, avait du mal à suivre le raisonnement de cette femme, mais il s’était depuis longtemps fait à cette idée. C’était ce qui faisait le charme du beau sexe : une logique incompréhensible pour les hommes. Il y a cinq minutes, la simple perspective de se faire à nouveau prendre par là repoussait Valenya, et elle s’offrait à lui… Cahir se contenta de sourire, avançant une main pour caresser sa croupe, se mordillant les lèvres, réfléchissant rapidement.
« Non... Le plaisir, il est certain que je l’obtiendrais, mais il me semble mieux si, toi aussi, tu l’atteins. »
Même auprès d’une prostituée, Cahir se faisait un devoir d’essayer d’être un amant honorable, alors, auprès d’une démone… Sa fierté l’imposait, tout simplement. Il se mit à genoux, ses jambes s’enfonçant dans l’herbe blanchâtre, et posa ses deux mains sur ses fesses.
« Comme je vous l’ai dit, Valenya, je vais vous faire apprécier ça. »
Il parlait avec certitude, et, tout en s’appuyant sur ses fesses, approcha ses lèvres, embrassant sa peau, frottant son nez dans cette raie séparant chacune de ses fesses. Il répandit de nouveaux baisers, malaxant son derrière, et ajouta elle-même, presque pour lui-même :
« … Mais, à bien y réfléchir, peut-être que vous allez détester ça, en réalité… »
Il continua alors son traitement, glissant sa langue entre ses fesses, préparant le terrain, le préparant au point que Valenya devrait elle-même désirer que ça aille plus loin. Il ne le disait pas, mais Valenya avait heurté son ego en disant qu’il l’avait « forcé ». Il allait donc, en quelque sorte, se venger un peu, en l’impatientant. Or, les démons n’étaient pas vraiment connus pour être des monts de patience. Cahir continua à glisser sa langue dans ses fesses, s’approchant de cet anus légèrement écarté et dilaté, et y approcha sa langue, titillant ce petit trou. Les minutes s’écoulaient tranquillement, sous le mugissement du vent, et il sentait son nez frigorifié se réchauffer au contact de ces fesses chaudes. Cahir finit par se redresser, enfonçant son sexe contre l’une des fesses de Valenya, avant d’aller mettre l’un de ses doigts dans son derrière, le remuant légèrement et rapidement. Rien à voir avec la taille de son sexe. Avec son autre main, il allait titiller l’intimité de Valenya, cherchant ses lèvres, caressant avec ses ongles sa peau, cherchant son bouton de plaisir pour appuyer dessus et le presser.