Ken leva les yeux au ciel, tout de suite les grands mots. Elle avait passé sa main sur la poitrine avec une chaste sensualité qui ne laissait le doute pour aucune ambiguïté possible. Elle l’avait fait simplement par réflexe, c’était un tic, il n’y avait rien « d’allumeur » là-dedans. Et le problème avec ce Dorian c’est que même sans l’allumer, il ne s’éteignait pas.
La jeune lycéenne grimaça vite de plaisir quand il caressa à nouveau son entrejambe. C’était une zone à éviter par pitié, s’il vouvait ne serait-ce arrêter d’y balader ça main, ça arrangerait pas mal de chose pour Kenza. Car si son corps lui appréciait, son esprit se refusait, il pourrait avoir ce corps mais elle sera toujours là pour lui dire que tirer les fils d’un pantin ce n’était pas glorieux, alors que faire parler une marionnette, c’était déjà beaucoup mieux. D’un œil téméraire, elle osa observer sa cyprine sur les doigts de Dorian et déglutit face à cet argument probant. D’un certain point de vue c’était logique, le corps était une machine appuyer sur un bouton revenait à récolter les fruit de cette opération.
Elle n’allait tout de même pas lui faire un exposé sur l’appareil génital et les hormones, oui ou non ? De plus Monsieur avait l’air assez au courant, vu qu’il savait exactement ou appuyer pour se contenter.
Héroïque, elle lui conseillait intérieurement d’arrêter cette petite ironie qui la frustrait et la refroidissait tout de suite après ce qu’il avait entreprit non pas que ça ne la dérangeait pas de ne plus mouiller, mais mieux il évitait de se foutre de sa gueule et mieux elle se porterait. Il fallait être honnête, tout ici la répugnait et elle se partageait entre l’envie de craquer donc supplier, pleurer et crier et l’envie au contraire de continuer sur cette voie et de faire chier jusqu’au bout, vaincue certes mais pas soumise.
Elle lui tira la langue quand il afficha un sourire triomphant, tant mieux pour lui si cette femme avait été gagné de folie. Personnellement elle s’en garderait bien de cette folie là. Quand il les placèrent devant elle, Kenza crut mourir de honte et de chaleur et la première image qu’elle vit, Dorian en train de pénétrer Amy, la choqua profondément, par empathie elle se permit de ressentir ce que ça devait faire. Elle eut donc un peu mal au départ et bientôt une violente chaleur provoqua encore une coulée de cyprine. Pour ne pas se torturer, elle fermer les yeux, ne les voyant plus.
En revanche elle entendait les mouvements et les gémissements, une vraie torture.
Au « Voilà à nous deux maintenant, » elle ouvrit un œil, puis l’autre s’assurant que toute la mascarade torride était terminée. Elle soupira, se détendait un peu mais lui, il se permettait encore quelques extravagances, alors qu’elle se calmait à peine. Elle détourna son visage violemment quand il lui présenta son sexe et s’exclama avec une voie d'enfant gâtée ce qu'elle était :
« Nan mais c’est pas vrai! »
Elle savait quoi faire ? Non mais est-ce qu’il l’avait bien regarder, elle n’avait vu de « zizi » que dans les manuel scolaire et le seul endroit ou il allait c’était dans le vagin.
« Na bah je sais pas ce qui me reste à faire. Fais-le tout seul. »
C’était répugnant de savoir son sexe aussi proche de son joli visage. Quoiqu’il voulût qu’elle fasse avec ça, c’était hors de question. Elle s’obstinait à regarder un mur dans l’ombre dont on ne distinguait rien. Ses prunelles claires vacillaient, signe de son trouble et de sa fatigue. Elle était au bout de tout et se dire qu’elle finirait au bout de ce méchant zizi ne l’inspirait guère. Elle devait absolument se tirer de là. Ses yeux tombèrent alors sur Amy.
Parfait.
« Tss Amy! Si tu me libère, t’auras l’autre rien que pour toi. Et tu sauras quoi lui faire eh pas comme moi ? »
Elle déglutit ensuite et ferma les yeux, bon.