La petite Astrid mignonne et gentille a disparue depuis bien longtemps. Mes yeux pétillent d’excitation, mes cheveux sont plein de bave et de foutre mélangé, ne parlons même pas de mon entre jambe qui est en train de tremper mon jean. J’aime le sexe certes, mais j’arrive toujours à me retrouver dans des situations ou j’en ai plus qu’espérer. A bout de nerf, Ryo réponds à mon appel désespéré et me remplit comme prévue. Sa semence s’éparpille partout dans ma bouche. Je ne demandais qu’à avaler mais je ne m’attendais pas à autant. En quelques secondes, mes joues sont pleines à craquer, j’essaye de déglutir ce que je peux, mais ça m’étouffe à moitié. Des gouttes glissent le long de mes lèvres, ce qui n’échappe pas à Rio. De ses doigts dominateurs, il fait en sorte que je n’en perde pas une goutte, ramassant le trop plein entre ses phalanges. J'avale le tout avec difficulté sous son regard obscène. L’excitation du moment l’emporte sur tout le reste. Je tousse légèrement, essayant de dégager mes voies respiratoires abusées. Si c’est comme ça toute la nuit, autant que j’appelle le boulot tout de suite pour leur dire que je ne serais pas en état de bosser.
Je ris en l’écoutant, affalée sur son siège en cuir. « Tu veux savoir comment j’ai découvert que j’aimais le sexe? J’étais très sage et innocente en grandissant. Mon père fait partie de l’aristocratie anglaise. » Je lui jète un regard amusée, persuadée que le « innocente » ne convient clairement pas de me décrire. « Et puis en arrivant au Japon, je me suis rendue compte que je pouvais faire ce que je voulais. Et j'ai commencé à laisser des inconnus me baiser violemment dans des toilettes publiques. » Après s’être vidé, Ryo arrive enfin à se concentrer sur la route, il ne restait que quelques blocs pour arriver chez moi.
C’est un grand immeuble en verre. Très moderne. Pas du tout mon style d’architecture mais c’est le bâtiment le plus sur de toute la ville. Des badges partout, des cameras de surveillance, une alarme si besoin et des sorties de secours dans tous les coins. Mon père n’a pas laissé ces détails au hasard, il a choisi l’appartement le plus sécurisant pour sa petite fille. Et je viens d’y faire entrer le grand méchant loup. Roulant des hanches, juste par envie de me faire mater le cul, je me dirige vers l’ascenseur, suivi de près par Ryo. J’habite au quatrième étage, donc le chemin ne sera pas long. Je réussis quand même à trouver le moyen de m’appuyer sur lui dans la cabine d’ascenseur, frottant mon entrejambe contre sa cuisse. « Et oui, je me souviens bien de ma promesse. » Sur ces mots, je me hisse sur les pointes de pieds et vient embrasser l’inspecteur. Ca n'est pas un baiser romantique de film, non c’est un gros patin entremêlé de salive et d’un peu de foutre, celui ou les langues se mélangent d’une façon perverse. Mes mains glissent sous son tee shirt, griffant ses abdominaux saillants avec mes ongles. Bordel, j’ai très envie de le marquer. Mes lèvres quittent les siennes dans un filet de bave pour descendre le long de son cou et venir le mordre. Un succion apparait sur sa peau, pas sure qu’il appréciera le geste, mais le fait d’avoir laissé une marque sur son corps me plait. Lui qui avait déjà marqué le mien de traces écarlates et de foutre, il méritait aussi d’avoir une trace de baise. Ca n’était probablement rien comparé à ce qui m’attendait une fois à l’intérieur de mon appartement, mais l’intention me satisfait. « Redis moi ce que tu comptes me faire une fois arrivé. Dis moi comment tu veux me prendre par tous les trous. » L’ascenseur monte rapidement. Quand il sonna « 4ème étage », j’attrape la boucle de la ceinture de Rio et l’entraine dans le couloir.
Tremblante de désir, j’ai du mal à trouver la serrure avec ma clé d’appartement, je sens l’impatience de Ryo dans mon dos. Je me doute que si je n'ouvre pas la porte dans les prochaines secondes, il n'hésitera pas à me prendre la, sur le pas de la porte. La serrure finit par céder et presque soulagée, je rentre dans l'appartement avec lui. Celui ci n'est pas gigantesque, un salon- salle à manger - cuisine tout équipée et remplie de livres et de feuilles qui trainent, une chambre avec un grand lit en métal et une petite salle de bain. Le tout est entouré de grandes baies vitrées fumées, on peut voir l'extérieur mais l'extérieur ne peut pas nous voir. Je dépose ma veste à même le sol et me retourne vers lui, l'air défiant. A quelques pas de lui, je passe mon tee shirt par dessus ma tête et découvre ma poitrine nue. Mes tétons sont tendues et dures comme jamais, excitée par le début de soirée. Son regard brulant me dévisage pendant que je prends mes seins en main et tire sur les extrémités, gémissant sous la stimulation. Je suis debout, à moitié nue, en plein milieu de mon appartement, à me toucher face à un étalon qui a prévu de défoncer. Ca c'est une première.