Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le parc et son sous-bois / Quand la Nature appelle | pv Erelim
« Dernier message par Maeilera le mardi 09 décembre 2025, 17:46:08 »
Depuis son arrivée sur terre, Maeleria avait perdu pas mal de choses : son territoire, des membres de sa harde, sa capacité à offrir sans penser et sa tolérance des autres races. Et, avait également oublié certaines choses, plus ou moins importantes. Et, il se trouvait que cette chose qu’elle avait oublié lui tombait sur la tête comme un œuf de dodo sur le crane d’un canard : étonnement et sans prévenir.

Dans le grand ordre des choses, chaque chose à sa place et chaque place possède un but. Malheureusement pour Maeleria, il se trouve qu’elle avait la place d’une femelle mammifère - même si magique - et que cela lui demandait une forme de reproduction dans le “grand ordre des choses”.

Les chaleurs des licornes ne sont pas matière à rigoler - d’aucuns pourraient penser qu’en tant que créature de pureté, les femelles licornes se montraient douces et affectueuses durant l’acte. Mais rien n’était plus loin de la vérité - si en règle générale les licornes se montraient plutôt sympathiques, lors des chaleurs elles devenaient dominantes, fortes et exigeantes. Les juments magiques cherchaient des reproducteurs puissants, capables de produire des petits survivant à la grande magie qui les habitait et leur faisant honneur.
Le mâle recherché devait être puissant, fort et de préférence agressif durant la période de rute - ils se battraient entre eux, entrechoquant leurs cornes et se mordant avec toute la hargne habituellement réservée aux prédateurs. Quand le vainqueur se dirigerait vers la femelle, ils se battraient à leur tour et il lui faudrait vaincre la tentatrice s’il voulait pouvoir devenir père.

Bref. Tout ça pour dire que les licornes sont théoriquement « pures » et « gentilles » - mais que durant les chaleurs et les ruts, elles deviennent mauvaises. Et, là, non seulement Maeleria se retrouvait dans une situation de « besoin », mais il n’y avait pas un seul mâle à la ronde capable de la satisfaire - ce n’était pas comme si elle allait tenter de séduire les pauvres traumatisés de sa harde ; la plupart étaient encore considérés comme des jeunes. 

Assise sur un banc, dans un parc, son corps couvert d’un fin linge bleuté - une couleur qu’elle portrait souvent - la licorne inspirait profondément pour se tenter de se calmer. Elle ne devait pas foncer sur la première bite venue et surtout ne pas tenter d’enfoncer le crâne d’un mâle juste pour prouver sa force - cela semblait réellement malvenu dans ce nouvel environnement. Se redressant lentement du bac en bois, son corps se dépliant comme un vieux livre craquant elle fit une grimace - la magie en elle ruait comme un étalon prêt à galoper et si elle ne la laissait pas sortir, elle allait certainement exploser … et pas de plaisir.

Haaa …” entre le gémissement et le soupir, le son qui sortait de sa gorge était entrecoupé de grondements qui n’avaient rien à faire dans la bouche d’un herbivore. Malheureusement pour qui s’y tromperait, la licorne n’avait jamais été de ceux qui mangent de l’herbe…

Dans un sursaut, elle put sentir son corps craquer, assailli de magie, et se transformer. Bientôt, ce n’était plus une humanoïde, mais une centauroide qui se trouvait à sa place. Baissant les yeux, une autre grimace déforma ses traits alors qu’elle croisait ses bras sous sa poitrine, la tenue qui la couvrait s’était déchirée sur le bas sous la transformation.

Levant les yeux, la centaure regarda autour d’elle avant de s’enfoncer dans les bois entourant le parc. Elle ne pouvait pas rester là, elle allait faire une bêtise.

Elle allait trouver un endroit isolé et tenter de surfer sur ses envies comme d’autres le faisaient sur des vagues déchainées. Les chaleurs étaient aussi violentes qu’elles étaient brèves et le lendemain, elle pourrait reprendre sa vie normalement.

Alors qu’elle entrait dans une clairière - un étrange cercle servant de puit à la lumière et uniquement habillé d’un grand rocher ressemblant presque à une table - elle regarda autour d’elle avant de se laisser tomber au sol en frissonnant et grondant entre ses dents.

Il n’y avait qu’à espérer que cela passerait vite - et qu’aucun pauvre mâle esseulé n’allait passer par ici. Elle n’était vraiment pas sûr de pouvoir se retenir, car elle pouvait déjà sentir la brume de l’Envie immiscer ses mains vicieuses dans son esprit.

Mais comme on dit, un malheur ne vient jamais seul. Car alors qu’elle se retenait de toutes ses forces, elle entendit un bruit venir des bois sur sa gauche. Tournant lentement la tête - grinçante presque - elle figea ses yeux bleus sur l’origine du bruit.

Il s’agissait de …

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Le coin du chalant / Re : Maeilera - Chaland de rp ~
« Dernier message par Maeilera le mardi 09 décembre 2025, 16:17:44 »
Ajout des ones shots
8) ONE SHOT
Dans ces scénarios, je peux faire l'un ou l'autre des personnages proposés, dites moi ce qui vous intéresse.

v Une Princesse Guerrière vs un Dragon en quête de partenaire. C'est l'heure du duel, et pas sûr que la princesse gagne cette fois ... [princesse ♀vs dragon♂ tw: monster fucker]
v Un héros doit se battre contre le seigneur des ténèbres, malheureusement, il manque d'énergie. S'en vient une créature divine, qui lui propose de devenir son familier et lui donner son énergie… si il la satisfait. [ héro♂ vs déesse♀]
v À la fac, une jeune femme découvre un livre maudit qui décuple sa libido au centuple - elle devra résister à l'acte 24h durant pour échapper à cette malédiction et obtenir les pouvoirs que le livre recèle. Malheureusement pour elle, le livre ne veut pas partager et il lui enverra un champion pour la 'vaincre'. [humaine♀ vs créature fantastique super sexy♀/♂]
v Un jeune ange descend sur terre, curieux, et voit un humain s'adonner à des plaisir personnel. Sa curiosité l'enjoint à explorer la chose de plus prêt ... et peut-être même tester ? [ange ♀/♂ vs humain ♂/♀ ; tw: voyeurisme]
v C'est l'heure du Sabbat et cette sorcière compte bien devenir la plus puissante. - pour cela, elle fera tout ce qui est nécessaire pour finir la préférée de Satan. [sorcière vs démon; tw: exhibitionnisme devant groupe]
v Des jumelles se sont lancé un défi : séduire le prince de la fac. Celle qui finira dans son lit sera la vainqueuse et remportera le grand prix. Se battant pour ses faveurs, elles finiront toutes les deux dans son lit pour une lutte acharnée qui décidera qui gagnera. [jumelles vs adonis de la fac ; tw: plan à trois, pseudo inceste]

ajout aux e-rpg
 :-* E-rpg
v Vous avez quelque chose dont elle a besoin, surement une information, et vous estimez qu'elle doit payer de sa personne pour l'obtenir.
v Vous êtes victime - avec elle - d'un sort collant, le seul moyen de vous en débarrasser ? Transpirer à deux ... 
v (tw: Forme de Centaure) En chaleur, Maeleria cherche un mâle pour la satisfaire et il a intérêt à être bien monté. (intersexuée ou homme)
v Maeleria a perdu - temporairement - sa capacité à se transformer et pour la retrouver, elle doit perdre sa "pureté" le temps d'un acte (en tout cas c'est ce que lui a dit la soigneuse locale). Elle cherche donc, un.e partenaire assez dévergondé.e pour lui faire perdre sa pureté - chose peu facile pour une licorne. (♀/♂/Intersexuée)
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Base Spatiale / Re : « Coupez-lui la biroute », dit la truite, la pipe au bec. v. Jack.
« Dernier message par Dany le mardi 09 décembre 2025, 15:56:47 »
Dany redressa brusquement la tête lorsque le pilote leva les mains, prête à bondir, muscles tendus, encore à demi prisonnière du chaos récent. Elle ne se détendit qu’en constatant qu’il ne tenait rien. Pas d’arme. Pas de piège. Juste un homme tenté de calmer la situation avec ce qu’il lui restait de sang-froid. Elle l’écouta, malgré le brouillard qui engluait encore son esprit. Quelques bribes d’informations passaient, dérangeantes mais cohérentes. Il n’avait visiblement aucun lien avec les connards qui avaient fait exploser la planète. Jack, hein… Pas un ennemi. Pas tout de suite. Ses yeux scrutèrent le cockpit avec une rapidité féline, analysant la disposition, les issues, les dangers potentiels, tout en gardant une oreille sur la voix du pilote. Plus les secondes passaient, plus son corps retrouvait son instinct primaire — celui qui l’avait gardée en vie jusque-là.

Dany : Tu es désolé ?

Sa voix était basse, presque éteinte. Elle baissa la tête, ses cheveux retombant comme un rideau sombre, masquant son visage. Le silence se fit lourd, étouffant. Elle tentait encore de raccrocher sa conscience à la réalité.

Dany : C’est à moi d’être désolée… pour toi. Et pour ton ami.

Elle finit par avancer d’un pas, encore vacillante, une main glissant sur la paroi métallique du vaisseau pour ne pas chanceler. Ses mouvements perdaient peu à peu leur rigidité, mais il y avait encore quelque chose de cassé dans sa posture.

Dany : On ne savait pas qu’ils allaient faire exploser la planète pour arriver à leurs fins. Quand on est arrivés, c’était déjà un champ de bataille. Les mercenaires se déchiraient… et beaucoup d’employés n’ont jamais eu le temps de fuir.

Un frisson lui remonta l’échine. Sa nuque se redressa lentement, son regard cherchant celui de Jack, cherchant à vérifier s’il l’écoutait encore, s’il comprenait seulement.

Dany : Et la bombe n’a rien arrangé. Je sais que mon frère n’est pas mort. Si je suis en vie, il l’est forcément. Par contre, ces enculés…

Son poing se referma, se blanchit, puis frappa la paroi. Le métal se déforma dans un bruit sec et brutal.

Dany : Je vais me les faire.

Pas une menace. Une promesse. Une sentence.

Dany ne laisserait pas passer ça. Pas une humiliation pareille. Ils avaient détruit la planète, le contrat, la mission… et ils avaient essayé de la détruire, elle. Elle voulait les retrouver. Les fumer un par un. Et récupérer la pierre. Le contrat tenait toujours, tant qu’elle respirait. Si le clan de mercenaires pensait avoir éliminé toute concurrence, ils se trompaient lourdement. Dany était toujours en jeu. Et maintenant, elle avait une raison personnelle d’entrer dans la danse. Quant à Jack… Si ce type comptait venger son ami, tant mieux. Une opportunité de plus. S’il ne comptait pas… elle ne le lâcherait pas non plus.

Il avait un vaisseau.
Elle, non.
Il avait peut-être des informations.
Elle, rien.
Il avait sûrement des vêtements.
Elle, encore moins.

Mais pour l’instant, elle devait capter sa réaction. Alors Dany avança encore, lentement, prête à croiser son regard pour juger de son avenir…
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L'Enfer / Re : And I said hello Satan... Helel, ah.
« Dernier message par Dany le mardi 09 décembre 2025, 15:54:40 »
Crever là, se faire baisé… Des visions du futur, ma foi, désagréables, mais combien de fois le duo avait-il déjà entendu ce genre de menaces ? C’était toujours le même refrain, depuis qu’ils étaient gamins. Un discours de vaincus. De ceux qui avaient déjà perdu un combat et qui maintenant avançaient avec la queue entre les jambes. Alors, quand ces mots sortirent de la bouche de Robbie, ni le Chien ni le Bouclier ne frémirent. Pas une vibration de peur. Rien. Dany esquissa un rictus malsain, un sourire crispé qui n’atteignait jamais ses yeux. Charly, fidèle à lui-même, restait d’un calme glacial. C’était évident : quoi qu’on leur dise, ils continueraient leur route. Robbie comprit et soupira.

Dany : On viendra te saluer quand on quittera cet endroit vivants. Et après qu’on aura baisé tous les démons du coin. On en profitera pour te faire —

Charly se retourna brutalement, lançant à sa sœur un regard noir qui la cloua sur place.

Charly : Elle ne s’arrête jamais. La fougue de la jeunesse.

Dany ricana, un son sec. Son petit frère la prenait encore pour une idiote, persuadé d’être le plus mature des deux. Ironique, venant du benjamin. Dans son dos, Charly sentait déjà la brûlure du regard noir de Dany. Pour couper court à leur chamaillerie, Robbie attira leur attention et leur tendit chacun un présent censé les aider. Ils acceptèrent les bagues, les observant briller dans la paume de leurs mains. Le genre de lueur qui présageait rarement quelque chose de bon. Robbie reprit son chemin en leur lançant un dernier avertissement.

Dany : T’as entendu ? Je savais qu’on aurait pas dû dire que Lelel nous avait invités.

Charly : Déjà, c’est Helel. Pense à Hell comme les Enfers, et tu rajoutes un e à la fin. Ce n’est pas compliqué.

Dany : Hm.

Charly : Et je te rappelle que tu voulais lui ouvrir le crâne y a une heure. Maintenant tu viens m’emmerder avec ça.

Le Chien ricana, donnant un coup d’épaule à son frère, qui ne broncha pas. Elle en profita pour déposer sa bague dans sa main.

Dany : Je te la laisse. Comme t’as dit, j’avais envie de lui arracher la langue. Je ne lui fais pas confiance. À tort ou à raison. Ché pas.

Les deux savaient que rien n’était jamais gratuit. Pas sur Terre, encore moins en Enfer. Et un présent aussi précieux n’annonçait jamais rien de bon.

Charly : Je vais garder les deux avec moi. On verra bien sur la route.

Il déchira un morceau de son t-shirt, glissa les anneaux dedans et noua le tout pour en faire un bracelet, incapable de passer une bague à l’un de ses doigts trop larges. Dany serra le nœud. Quelques secondes d’un silence lourd. D’un signe de tête, ils décidèrent de repartir.

Dany : Il faudra penser à trouver un endroit où se poser.

Charly : Et à manger.

Ils étaient partis à l’aube, mais leurs corps portaient déjà la lassitude de plusieurs jours. Sur Terre comme en Enfer, le temps n’écoulait pas la fatigue de la même manière.

Dany : On devrait sortir de ce coin…

Elle n’avait aucune envie de recroiser un autre type comme Robbie. Et ce quartier, qui ressemblait à une Toussaint perpétuelle, mettait ses nerfs à vif. Charly opina, et ils se mirent en route, longeant les murs, marchant sans un bruit, cherchant une sortie. Les immeubles se dressaient si hauts qu’ils étouffaient toute vue sur l’horizon. Une cage sans barreaux visibles.

Dany : On est déjà passés par là, non ?

Charly : Je ne sais pas, Dan…

Il souffla, tentant de reconnaître les échoppes délabrées. Dany, elle, perdait patience. Et quand elle perdait patience, elle frappait.
La fougue de la jeunesse allait encore frapper. Elle attrapa le bras de Charly et entra dans le premier immeuble venu. Ils montèrent les marches, cherchant de la hauteur, quelque chose, n’importe quoi. Puis, dans un couloir bordé d’appartements, ils collèrent leurs oreilles aux portes. Au moindre doute, ils changeaient de cible. Jusqu’à trouver une porte silencieuse. Dany frappa. Aucune réponse. Charly prit la poignée entre ses doigts, épaulant la porte. En forçant le verrou, ils tentèrent de rester discrets. La porte céda sous la force brute du Bouclier, révélant un appartement vide, trop vide. Ils refermèrent derrière eux et déplacèrent un meuble pour barricader la porte.

Charly : Bien. Regarde par la fenêtre, essaie de voir par où on doit aller. Je vais chercher à manger.

Il disparut dans l’appartement, tandis que Dany pénétrait dans ce qui ressemblait à une chambre. À la fenêtre, elle scruta les rues, tentant de deviner une issue dans ce dédale. Après quelques minutes, elle se laissa tomber en arrière sur le lit, yeux clos, attendant le retour de son frère… ou le prochain ennui.
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Ville-Etat de Nexus / Soirée mouvementée. v. Lucian Kalvenhaar
« Dernier message par Dany le mardi 09 décembre 2025, 15:52:05 »
Dany s’était mise sur son trente-et-un pour cette mission sur Terra, mais rien dans cette élégance forcée ne lui appartenait vraiment. Le banquet réunissait plusieurs figures influentes de la région, des gens trop puissants pour que la moindre erreur ne se paye pas cher. Une compagnie chargée d’organiser l’événement l’avait mandatée pour renforcer la sécurité — elle et son frère, en théorie. Mais Charly était déjà pris sur un autre contrat, et cette fois, Dany devait opérer seule.

La sécurité visible avait été confiée à d’autres : fouilles, entrées, sorties… Le genre de tâches franches, droites, où l’on savait à quoi s’attendre. Son rôle à elle était bien plus trouble. Sous une fausse identité, celle de Dame Jasmine, nouvelle fortune bâtie sur un héritage flou, elle devait errer dans la foule, écouter, observer. Guetter les signes qui ne se voyaient qu’en marge, là où les projecteurs ne portaient pas.

Pour rendre crédible cette façade, on l’avait confiée à un maquilleur. Ses cicatrices, véritables cartes de ses anciennes missions, avaient disparu sous des couches de pigments. Une robe noire, lourde et sertie de pierres dont l’éclat semblait presque menaçant, avait été conçue pour elle. Sous cette apparence fragile, elle portait néanmoins une combinaison moulante, plus digne d’un terrain hostile que d’un salon mondain. Toute cette mascarade lui déplaisait, mais vu ce qu’on la payait, elle ravala son agacement. Ce n’était qu’une soirée… en théorie.

Après un briefing long et pesant, où chaque consigne sonnait comme un avertissement, l’heure de se rendre sur place arriva. Le soleil se couchait lentement, étouffé par les premières lueurs artificielles qui coloraient le chemin menant à l’entrée. Dany avançait dans ses chaussures plates, attentive au moindre son. À l’entrée, un géant aux épaules de taureau examina son invitation avant de la laisser passer, un sourire trop large aux lèvres.
On attendait du monde, beaucoup trop au goût de Dany. Une vaste cour extérieure, un jardin soigneusement entretenu, des activités dispersées comme autant de distractions pour masquer ce qui devait réellement se jouer ce soir-là. Les buffets débordaient, la piscine lâchait une vapeur tiède, presque inquiétante. Au centre, un grand bâtiment sur deux étages se dressait, massif, dominateur. C’était là que se tiendraient les discussions importantes, les accords, peut-être même les trahisons.

Elle avait la liberté de circuler partout. Comme l’événement ne faisait que commencer, elle préféra se mêler à la foule, là où les risques étaient encore faibles… supposément. Elle saluait les groupes avec un sourire poli, trop maîtrisé, une beauté glaciale. Elle présentait sa couverture en quelques mots, puis glissait d’un groupe à l’autre en écoutant les premières conversations. Pour l’instant, tout semblait calme. Les ennuis, les vrais, n’arrivaient jamais au début. Pas assez de monde pour se cacher, pas assez de chaos pour frapper.

Elle profitait malgré tout de ce répit pour analyser les lieux, observer les comportements, reconnaître les visages. On lui proposa des verres, des petits fours ; elle accepta machinalement. Autant profiter des avantages tant que le ciel n’était pas encore tombé. Charly aurait sans doute ricané en la voyant jouer les nobles tandis qu’il poireautait dans un garage humide quelque part. L’un comme l’autre savaient pourtant que leurs missions pouvaient basculer en un battement de cils.

Dany espérait que la soirée se déroulerait sans incident… mais une part d’elle, plus lucide, savait que les nuits trop paisibles avaient parfois un goût étrange. Gagner de l’argent sans rien faire, ce serait agréable. Ce serait même idéal.
Mais elle sentait déjà, quelque part sous la surface lisse du banquet, une tension sourde qui ne demandait qu’à se dévoiler.
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Les alentours de la ville / Un petit verre, ça fera pas de mal, pas vrai ? (pv Grayle)
« Dernier message par Maeilera le mardi 09 décembre 2025, 15:35:33 »
Une herbe verte, douce et moelleuse sous ses pieds. Un ciel d’un bleu presque indigo, parsemé d’étoiles brillantes et scintillantes. Une petite brise printanière, ni trop froide, ni trop chaude - juste de quoi faire bouger les feuilles d’un vert émeraude et les cheveux d’un blond doré de la licorne aussi à même le sol herbé.

Maeilera, car il s’agissait bien de la reine des licornes, était seule. Pour une rare fois loin de sa harde, elle s’était presque avachie sur le sol - sans s’embarasser d’une quelconque nappe de pique-nique ou d’un manteau pour se protéger de la nature - la tête rejeté en arrière pour regarder le ciel changer de couleur.

La licorne avait passé la journée ici installée, regardant la nature changer autour d’elle - en silence, sans un mot, sans un bruit - contemplant ce nouveau monde qui serait pour l’instant le sien et celui de son groupe. Elle aurait pu venir dans ce champ, à l'orée de cette forêt, dans sa forme première - mais elle était venue accompagnée de son amie la liqueur, aussi lui fallait-il des mains pour boire.

Car, n’en déplaise à ceux qui la critiqueraient, Maeilera était venu ici pour se détendre avec du courage liquide. L’alcool qu’elle s’était procurée - en échange de service, elle qui n’avait pas un sou dans ce nouveau monde – était une production locale qui sentait le miel et le musc. Quelque chose de puissant, elle pouvait déjà le sentir rien qu’à l’odeur qui se dégageait du liquide ambré.

C’était donc armé de plusieurs bouteilles - et pas un verre en vue - qu’elle s’était tranquillement mise à siroter son acquisition en profitant de la brise environnante. Il fallait qu’elle arrive à se sortir de sa tête, elle qui ne pouvait que penser à tous les problèmes que leur arrivée dans ce nouveau monde allait leur créer.

Alors que le soleil faisait lentement sa révolution, Maeilera sentait peu à peu l’alcool l’alanguir, la réchauffer et la … ramollir. Car oui, l’effet était assez pernicieux, la rendant presque fatiguée. Mais la fatigue n’était pas réellement ce qu’elle ressentait, car une excitation sous-jacente s’était fait sentir dans son estomac. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose d’un peu « déviant » dans cet alcool… mais elle était seule, alors qu’importe.

Toujours sous sa forme humaine, une bouteille en verre à la main presque vide, les jambes pliées en v sous elle, Maeilera rejeta la tête en arrière, arquant son cou d’une manière presque gracieuse alors qu’elle avalait ce qui restait du liquide dans cette énième bouteille ; le liquide dépassant légèrement de sa bouche alors qu’elle buvait trop vite lui cascada le long des courbes de sa gorge pour aller se nicher entre ses seins - mais elle ne le sentit même pas, trop occupée à boire.

Hhhaaa …” le soupir que la licorne relâcha après avoir fini la bouteille aurait rendu ivre quiconque l’aurait senti, tant l’alcool était chargé sur sa langue. Mais cela ne semblait pas assez pour Maeilera qui, les joues presque rouges à présent et les yeux emplis d’une brume imbibée, cherchait autour d’elle une autre bouteille à vider.

Mais un bruit attira son attention, et elle tourna lentement la tête sur la droite pour voir que …




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Prélude / Re : Déesse pardonne-lui, il n'a pas encore péché.
« Dernier message par Maeilera le mardi 09 décembre 2025, 15:07:31 »
bienvenue à toi, créture maléfique èwè humpf
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Cora Travers le mardi 09 décembre 2025, 13:17:35 »
Ils n'avaient pas mis longtemps à réunir les quelques affaires que Cora gardait encore dans son appartement. Ils n'avaient pas mis longtemps non plus avant de se retrouver à baiser comme des lapins. Son mal de crâne parti, ou oublié, la mutante s'était laissée convaincre avec enthousiasme. Et si la sodomie que Ryo voulait pratiquer devait attendre un peu parce que l’introduction ne se faisait pas encore sans lubrifiant, elle appréciait tout autant qu'il ravage sa féminité avec cette ardeur brutale et sans compromis.

Collée contre la fenêtre qui donnait sur la cour et sur les logements voisins, la blonde encourageait bruyamment son amant, pas avare de langage vulgaire comme il aimait si bien.

« Aaah, putain, ouiiii ! Fourres-moi bien fort, Ryo ! Déglingues-moi la chatte… Fuck, yeeeesss, encore ! »

Verrouillée comme elle l'était, Cora ne pouvait rien faire d'autre que subir -avec délice- et s'exprimer avec exaltation. Du coin de l’œil, elle avisa le pervers d'en face qui s'était arrêté net devant sa fenêtre et qui matait sans complexe. Il avait même sorti son téléphone, et était à deux doigts d'extirper son chibre déjà dur de son pantalon de jogging. Mais la belle n'y prêta pas plus attention que ça, sa considération étant entièrement focalisée sur son amant -son petit-ami !- et sur l'épaisse queue veineuse qui la pilonnait sans pitié.

Elle était sobre, mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier leur étreinte. Elle n'avait pas besoin de la coke pour prendre son pied. Elle n'en avait jamais eu besoin, même si c'était un bonus appréciable que d’être shootée en atteignant l'orgasme. Mais elle n'en avait pas besoin, se répétait-elle pour lutter contre l'envie d'en demander au grand flic qui la besognait. Nul doute que son sevrage passerait par une hausse de son besoin d'être ainsi prise comme la dernière des chiennes. Il faudrait bien focaliser son esprit sur autre chose, après tout. Et si elle était trop occupée à atteindre l'extase sous les coups de reins ravageurs de Ryo, elle ne penserait plus à la dope.

« Ryoooo…, s'égosillait-elle contre la vitre, laissant buée et salive contre le verre transparent. Haaaa, ouiii, comme ça ! Je suis… Oooh… Je suis ta petite traînée, ta petite pute personnelle ! Mmmh… Putain, ouais… Je suis ton petit vide-couilles attitré… Aaaah ! »

Elle ne tarda pas à crier des paroles incohérentes alors que l’orgasme la dévastait, sentant distraitement que le colosse la remplissait de son foutre brûlant aux bruits humides qui devenaient plus présents tandis qu'il continuait à la besogner vigoureusement. La mutante mit quelques minutes avant de redescendre de son nuage, pantelante, absolument ravie et radieuse après cet afflux d'endorphine. Mais pas rassasiée pour autant.

Se défaisant lestement de la prise de Ryo, qui s'était relâchée pendant qu'il se vidait dans sa fente ravagée, la belle lui offrit un clin d’œil salace en se défaisant de son jean et se sa culotte alors qu'elle se mettait à genoux devant lui, de profil face à la fenêtre d’où le pervers se rinçait l’œil et s'astiquait frénétiquement la queue.

« Je veux… Non, j'ai besoin que tu me remplisses de partout, mon chéri. Que tu marques ton territoire sur moi… Que le pervers d'en face saches que je suis à toi, que je suis ta chose… Haleta-t-elle d'une voix rauque. »

La bouche ouverte, elle n'eut pas l'occasion d'attendre que déjà le flic y enfournait son gros chibre luisant, ne perdant pas de temps pour commencer à lui dilater la gorge férocement.

Et la blonde adorait ça. Elle ne demandait pas mieux que d’être utilisée de la sorte par son amant aussi fougueux que brutal. Ses mains trouvèrent leurs prises sur ses cuisses tandis qu'il utilisait le fourreau de sa gorge comme si c'était sa chatte ou son cul. Et Cora salivait en abondance, tant et si bien que ça moussait à la commissure de ses lèvres. Que ça gouttait, que ça ruisselait sur ses seins autant que le foutre coulait le long de ses cuisses pâles, rougies par la chevauchée qu'elle venait de subir.

Il pouvait lire, dans ses prunelles assombries par le désir, à quel point elle appréciait qu'il la baise de la sorte. Si elle ne dédaignait pas des étreintes plus douces, mais tout aussi passionnées, la mutante était friande du sexe hard, sale et humiliant. Elle me s'en cachait pas, et elle avait trouvé en Ryo quelqu’un qui comprenait ses désirs, qui les réalisait avec enthousiasme sans avoir besoin d’être titillé. Elle n'était pas contre le fait de le supplier non plus, bien évidemment. Mais elle n’avait, bien souvent, pas le temps pour ça.

Il pouvait entendre ses gémissements, ses cris, s’étouffer contre la trique qui lui empalait la gueule. Il pouvait voir le peu de maquillage mis ce matin couler de ses yeux larmoyants, le rouge à lèvre étalé grossièrement autour de ses lèvres sous la mousse de bave qui s'échappait de sa bouche. Du regard, elle l'encourageait à lui détruire la gorge, à lui remplir l'estomac avant de venir lui dilater la rondelle.

Si le pervers d'en face voulait un spectacle à le faire gicler contre sa vitre, il en aurait un tellement excitant qu'il lui faudrait probablement appeler un service de nettoyage quand Cora et Ryo en aurait terminé. Pour les deux appartements.
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One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Randal Dragunov le mardi 09 décembre 2025, 07:01:49 »
Jamais de ma vie je ne m'étais retrouvé dans un état d'excitation comme celui qui me guide ce soir. Il faut dire que ce n'est pas tous les quatre matins qu'on fini une journée avec une nympho qui s'accroche à vos épaules comme si rester plantée sur votre bite était vitale pour elle. Car c'est l'impression qu'elle est en train de me donner au fil des minutes.

A chaque fois que je retire ma queue d'un de ses trous, je peux remarquer le changement d'expression sur son visage. Il y a plus qu'une déception. On dirait un manque. Ma bite est sur le point de devenir sa drogue favorite. Si je joue bien mes cartes ce soir, ce sont les prochains mois... Ou même les prochaines années qui seront bien différentes de ce que j'avais pu m'imaginer.

Sur le trajet qu'elle me détaille, je m'amuse à la faire balancer à des rythmes différents sur mon membre sans y aller trop fort. Pas par considération pour elle ou par peur de nous faire remarquer. Juste pour la faire patienter et garder les sensations les plus puissantes pour le moment opportun. Comme celui qui semble me tendre les bras maintenant que nous sommes en bas de chez elle.

Elle n'avait pas besoin de me balancer ce sous-entendu car quelque chose a fait tilt dans ma tête dès qu'elle a parlé d'ascenseur. On parle d'un vieux fantasme commun à tout un tas de personnes dont je fais partie. Ainsi qu'elle visiblement. Et vu qu'elle a fait exprès de taper son code d'entrée sous mes yeux, elle doit espérer que cette scène se produise régulièrement à l'avenir.

Ma main droite qui était restée collée à son petit cul tout se temps s'en éloigne un bref moment pour appeler l'ascenseur qui descend tranquillement pour retourner tout aussi vite à sa place initiale. Pas pour la maintenir en place, mais pour soulever son corps lentement dans les airs. Sa petite fente humide réagit de la même manière que sa bouche en tentant de me retenir en m'aspirant et en s'agrippant sur mon chibre épais et pulsant d'envie sans pour autant réussir à le garder en elle.

Vraiment ! C'est la première fois que je vois ma bite dans cet état. Elle est tellement dure et raide comme un piquet. Si épaisse et pulsante d'envie tout en étant couverte d'une épaisse couche de mouille après avoir passé tout ce temps au chaud. Si je remue les hanches rapidement on pourrait sans doute l'entendre fendre l'air.

La blonde repose les pieds au sol en même temps que les portes ne s'ouvrent devant nous et je la fait entrer immédiatement en posant une main sur son épaulealors que l'autre soulève sa cape pour la faire tomber sur une partie de sa poitrine.


- Apuie pas tout de suite.


Il y a assez d'espace pour accueillir au moins une dizaine de personnes là-dedans. Et il a de grands miroir de chaque côté avec des rembardes de sécurité. Certains de ses voisins ont du la mater en douce de temps en temps en espérant être discrets. Une discrétion qu'on va jeter aux ordures ce soir.

Sa cape retournée, ma main vient claquer sa fesse droite avec fermeté pendant que je pousse avec l'autre sur son épaule pour la faire se pencher en avant de quelques centimètres. Elle est brûlante d'envie et veut s'envoler vers un autre orgasme au plus vite. Je commence à sentir ces choses après l'avoir vu prendre son pied plusieurs fois ce soir. C'est pourquoi je vais jouer un peu avec elle avant de m'y remettre.

Durant une bonne vingtaine de secondes je me contente de laisser ma main pétrir et caresser son petit cul rond. Ponctuant la chose de petites tapes dessus pour la faire réagir autant que possible.
L'entendre gémir, en se laissant faire au bout de mes doigts, est tellement agréable que je ne pourrais sans doute jamais m'en lasser. Et sa frustration va perdurer aussi longtemps que mon bon vouloir en aura décidé. Mais je ne suis pas un monstre pour autant. C'est pourquoi je décide de rester dans son dos pendant que trois doigts viennent s'infiltrer dans sa chatte humide pendant que ma large paume se frotte contre ses fesses de haut en bas.


- Regarde-toi ! Le regard voilé par l'envie de sexe pendant que tu te fais doigter dans l'ascenseur que tu prends tous les jours.


C'est que je commence à y prendre goût également. Ce petit jeu m'excite terriblement alors que je découvre une facette de ma personnalité dont j'ignorais tout jusque là. Pas comme elle qui est une nympho de bout en bout. D'ailleurs mes doigts s'amusent à s'insérer plus loin et plus rapidement en elle à chaque seconde. Sur la fin c'est même mon pouce qui vient rejoindre la fête en effleurant son oeillet. Il s'y frotte d'abord. Puis il appuie dessus juste ce qu'il faut pour le provoquer sans y pénétrer.


- Désormais, chaque fois que tu regarderas ton reflet ici, c'est ce visage que tu verras. Et tu te souviendras de la sensation de mes doigts en toi. Remuant au fond de ta chatte trempée. Jouant avec l'entrée de ton anus.


Ce n'est qu'à force de répéter la chose que cela s'imprimera dans son esprit. Il faudra donc que je pense à passer la voir régulièrement pour jouer avec elle ici même. Jusqu'au point où elle se mettra à mouiller rien qu'en entendant les portes de l'ascenseur s'ouvrir.

Deux minutes se sont écoulées maintenant et je pense qu'il est temps de monter chez elle.


- Vas-y, appuie sur le bouton si tu y arrives.


Cette simple tâche n'est pas si facile pour elle vu que je ne la laisse pas faire facilement. Mes mains ne cessent de la malmener pour lui compliquer la vie jusqu'à ce qu'elle réussise, que les portes se ferment et que l'on parvienne au 6ème étage.

A peine arrivés à l'intérieur de l'appartement tout s'enchaîne très rapidement. Il fait sombre à l'intérieur et pourtant ce n'est pas ce qui m'empêche de lui saisir les poignets et les maintenir en l'air tout en la plaquant contre le premier mur disponible après avoir fait claquer la porte derrière nous d'un geste du pied.
Mon autre main vient saisir ma bite et la diriger de nouveau en elle. L'entrée se fait sans aucune difficulté de toute manière. Le temps a fini par modeler sa fente aux dimensions de ma queue en même temps.


- Merde ! Ma bite devait te manquer. Tu es en train de l'écraser. Quelle salope !


L'envie de la prendre comme ça doit la surprendre autant que moi. Jusque là j'ai pu me contrôler sans trop de difficulté. Me savoir chez elle avec ce sentiment de toute-puissance est tellement grisant que je n'ai pas cherché à réfléchir. Pour le moment je vais juste profiter et voir où ça va nous mener les prochaines minutes.
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Prélude / Re : Déesse pardonne-lui, il n'a pas encore péché.
« Dernier message par Randal Dragunov le mardi 09 décembre 2025, 06:11:42 »
Ah oui, quand même...  ::)

Bienvenue dans le coin !  :)
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