Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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1
Nannaka avait décider qu’il était temps qu’elle passe enfin à l’acte et c’est par la main de son avatar humain qu’elle avait commencer l’un des nombreux rituel qui lui était destiné. L’autre humaine ne le savait pas elle pouvait être reconnaissante que la démone ait pris tant de temps pour s’entretenir avec elle ainsi que pour le fait qu’elle s’y prenait doucement pour la faire flancher. Les questions de celle qui n’avait toujours pas donné son nom avait toujours les mêmes réponses, tout comme avec l’agresseur, l’agressé pouvait être purger de ses maux pat la magie de Nannaka quand bien même elle ne voyait pas pourquoi elle ferait ce genre de chose. Les tourments résiduels des victimes était une part significative du plaisir qu’éprouvait la démone.

Les substances qui brûlaient dans les encensoirs couplés à la magie que Nannaka dégageait dans les lieux semblaient avoir leurs effets sur l’humain et ce ne fut donc pas la voix de Maery qui lui répondit mais une voix plus douce, plus chaleureuse mais avec un ton bien plus solennelle qui ne résonna pas dans la cathédrale mais seulement dans la tête de la tueuse :

« Transformer un vivant en mort n’est-ce pas également une transformation ? Prendre une vie pour en venger une autre, là n’est pas le chemin que je montre à mes adeptes. Tout comme je peux soigner les agresseurs de  leurs passions malsaines, je peux soigner les âmes et les corps meurtris des victimes de la même manière. Ainsi deux vies sont sauvées, ceci est un chemin d’Amour. »

Maery de son coté continuait son office, de nouvelles herbes venaient rejoindre le mélange déjà bien planant quelle concoctait tout en se mettant à psalmodier des paroles inintelligibles. Le rythme et le ton des paroles les rendaient hypnotisantes afin d’encore alourdir l’envoûtement qui ciblait l’humaine.

La démone se demandait comment elle s’amuserait avec sa victime, peut être pourrait-elle lui insuffler la passion malsaine qui semble animer ses combats, cela serait sûrement très amusant à suivre, c’était d’ailleurs son type de jeu favori.
2
Katarina ne fait pas un pas de plus vers l’autel. Mais elle ne recule pas non plus.

L’air a changé. La tueuse en elle le sent immédiatement. Ce n’est pas une intuition mystique, ni une peur diffuse : c’est une réaction apprise, presque réflexe. La densité. La chaleur. Cette façon qu’a l’encens de ne plus seulement flotter, mais de s’accrocher.

Muscs blancs. Notes sucrées. Une pointe plus sombre, presque lactée.

Aphrodisiaques. Altérants légers. Ouverture sensorielle.

Elle inspire malgré elle. Une fraction de seconde de trop. Sa poitrine se soulève lentement, plus profondément qu’elle ne l’aurait voulu. La chaleur glisse sous sa peau, insidieuse, comme une caresse qui ne demande pas la permission.

Ses doigts se crispent imperceptiblement dans le tissu de ses gants.
Je reconnais ces fumées… dit-elle enfin.

Sa voix reste posée, mais plus basse. Un demi-ton en dessous de la normale.
Elles ne servent pas à apaiser. Elles servent à ouvrir.

Son regard se fixe sur la flamme du cierge. La jeune femme ne cligne pas des yeux. Se concentre. Inspire par le nez, expire lentement par la bouche. Une technique ancienne. Efficace… mais pas infaillible.

Quelque chose glisse dans ses pensées.

Des images, fugaces. Pas des désirs. Pas encore. Mais des distorsions. Les contours deviennent plus doux. Les symboles sur les pages du livre semblent presque… beaux. Harmonieux. Un instant trop long, Katarina se surprend à suivre leurs lignes comme si elles avaient un sens pour elle.

Elle serre les dents.
Vous proposez toujours la même chose… murmure-t-elle. Une altération. Une transformation imposée.

Son regard quitte la flamme pour Sœur Maery, toujours de dos.
Vous dites soigner. Mais vous commencez par affaiblir.

La chaleur continue de monter. Sous sa peau. Derrière ses tempes. Son cœur bat un peu plus vite. Pas de panique. Pas encore. Juste une lutte silencieuse, intérieure, que rien ne trahit vraiment.

Sauf peut-être cette infime pause avant qu’elle ne reprenne.
Vous affirmez partager mes combats.

Un pas. Lent. Calculé. L'importune reste hors de l’axe, mais la distance se réduit légèrement. Comme si l’air lui-même l’y poussait.
Pourtant, dans votre réponse… l’homme repart.

Sa main se referme doucement sur l’hostie. Katarina sent maintenant une chaleur plus nette. Pas une brûlure. Une présence.
Vivant. Corrigé. Apaisé.

Un souffle lui échappe. Presque un soupir, qu’elle réprime aussitôt.
Et l’enfant, ma sœur ?

Le silence s’épaissit encore. Les encensoirs crépitent doucement.
Qui le soigne, lui ? Qui lui rend le sommeil, la confiance, le corps qui ne tressaille plus au moindre contact ?

Elle cligne enfin des yeux. Une fois. Lentement.
Vous dites que ce n’est pas de votre ressort. Que vous n’êtes pas un tribunal.

Son regard se fait plus dur, comme une lame qu’on sort à peine de son fourreau.
C’est là que nos chemins se séparent.

La chaleur est désormais partout. Dans l’air. Dans ses veines. Katarina le sait : rester trop longtemps ici n’est pas anodin. Elle lutte. Encore. Mais l’effort est réel, et pour la première fois, visible dans la tension de sa mâchoire.

Agir sur le spirituel est peut-être efficace… dit-elle. Mais le spirituel ne saigne pas. Ne crie pas. Ne supplie pas qu’on arrête.

L'assassine relève légèrement le menton.
Vous m’invitez à communier pour comprendre.

Un battement. Trop long.
Mais je comprends déjà assez pour rester debout.

Elle ne s’approche pas du cierge. Ne tend pas la main. Ne rompt pas le rituel.
Si votre Déesse partage réellement mes combats…

Ses yeux glissent vers les statues idéalisées, vers leurs visages sereins.
Alors elle saura que certains maux ne se transforment pas.

Un dernier souffle. Plus court. Plus maîtrisé.
Ils se stoppent.

Katarina reste là. Toujours présente. Toujours lucide.

Mais désormais, la cathédrale la travaille.
Et Nannaka peut le sentir.
3
One Shot / Re : Un malentendu plus que bienvenu (PV - Naughty Elfette)
« Dernier message par Le père noël le Aujourd'hui à 18:32:23 »
Je me laisse masser sans émettre la moindre objection. Au contraire, je vais dans son sens en entrant dans son jeu quand elle me rétorque être une fée « Pas un instant, même si ça explique certaines choses. » Aaah, les jeunes d'aujourd'hui aiment s'identifier à tout et n'importe quoi de ce que j'ai pu comprendre en faisant mon petit tour de la ville et des dernières tendances qui circulent. Tant qu'elle ne cherche pas à s'envoler en prenant la première fenêtre qui passe ça devrait aller.

« Comment je m'appelle ? Eh bien, je suis le Père Noël. Même si il arrive que certaines personnes aiment m'appeler Daddy parfois. » Le seul détail que j'omets c'est que ce genre de chose ne se produit que dans des circonstances assez spéciales et plus particulièrement quand je me retrouve avec des petites jeunettes qui veulent pimenter les choses à leur façon. Et s'il faut savoir quelque chose à mon sujet c'est que je serais toujours le dernier à vouloir gâcher le plaisir de quelqu'un sans avoir une excellente raison de le faire.

Les petites mimines expertes de la jolie blonde et sa douce voix me font répondre à toutes ses questions sans détour. Elle pourrait même me demander mon code de carte bancaire si j'en possédais une. Ma réponse se veut donc naturelle « Disons que l'opportunité s'est présentée d'elle-même et j'étais curieux. Pour le moment je ne regrette pas cette décision. »
Je continue de me détendre en lui retournant sa question tout en espérant que cela fonctionnera comme une distraction car je me détends un peu trop là. Un peu plus et je risque de fermer les yeux et sombrer dans une sieste. Heureusement qu'il me reste encore assez de force pour lui demander enfin « Et toi ? On ne croise pas de jolies blondes à tous les coins de rue dans cette ville. »

Comme un signe du destin, ou un gong qui vient me sauver, quelqu'un débarque la seconde qui suit la fin de sa réponse pour nous indiquer que tout est prêt... pour le premier évènement. Si mes souvenirs sont bons cela sera quelque chose d'assez classique en allant faire coucou dans différentes boutiques du 3ème étage. L'objectif est de partir d'en haut pour finir au rez-de-chaussée avec l'illumination du sapin et des décorations spéciales. Quelles qu'elles soient.
4
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le Aujourd'hui à 18:00:28 »
La réponse de Cypress ne reçut aucune réaction particulière de la part de Vanessa, qui se contentait de siroter son latté en réfléchissant. C'était peut-être vraiment Seikusu qui était un ramassis de créatures normalement invisibles n'importe où ailleurs. C'était comme si être dans cette ville arrachait aux monstres cette capacité presque innée de se garder discret, car il n'y a que depuis son arrivée à Seikusu qu'elle avait été exposée aux monstres, alors qu'elle avait passé le plus clair de sa vie humaine sans même soupçonner leur existence.

" Et vous ? En avez-vous rencontré beaucoup, des êtres surnaturels ? "

"Plusieurs, oui. Trop à mon goût."

Elle prit alors place sur un des tabourets de l'autre côté du comptoir, trempant les lèvres dans son café à nouveau, avant de lever les yeux vers Cypress. Le rouge à lèvre de la goule semblait à l'épreuve de tout, car il ne laissa même pas une marque sur le verre, s'accrochant à sa bouche de toutes ses forces, presque à croire que ce rouge était naturel chez elle.

"Beaucoup de créatures existent en ce monde. Ne me basant que sur le folklore local, je peux vous dire qu'il y a toujours un fond de vérité aux rumeurs et légendes. Certes, les créatures dénommées yōkai ne sont pas forcément les plus visibles d'entre eux, mais les fantômes? Seikusu en est presque infesté, et les pires d'entre eux sont les esprits de rage. Les fantômes des défunts décédés de mort violente. On a eu un cas, ici, il y a quelque mois; une saloperie qui se baladait dans les toilettes des femmes."

Elle eut un petit sourire en coin à ce souvenir.

"Les spectres ne sont pas toujours hostiles, et celui-là était plus une nuisance qu'autre chose. Il n'était pas dangereux, mais il voulait être remarqué. Il retirait le papier de toilette des rouleaux, faisait tomber les téléphones dans la cuvette, ou montait la pression dans la cuvette pour arroser les fesses des usagères. Ça nous a pris trois semaines pour trouver son "lien" au monde des vivants, et c'était le jouet du gamin d'un des employés. On a été forcé de le détruire pour être libéré. Apparemment que le fantôme était un de ses camarades de classe."

Vanessa continua de raconter quelques histoires de fantôme supplémentaire, avec la même attitude qu'elle aurait eu si elle relatait les nouvelles de la semaine, tout en touillant son latté, sans vraiment y porter attention, avant d'enfin tomber sur le sujet des loup-garous.

"Honnêtement, je n'ai qu'un seul conseil à vous donner, et c'est d'enlever vos lunettes. Je vous dirais bien de fuir et de vous cacher, mais les Lupins sont tout simplement trop rapides et trop fins de museau pour que cela ne vous serve; les vampires sont dangereux, certes, mais ils utilisent les humains à leur fins ,alors que le Lupin n'en a absolument rien à faire. J'ignore si votre regard n'affecte que les humains, ou si toutes les créatures surnaturelles sont affectées, mais je prendrais la chance de regarder un Lupin dans les yeux plutôt que de fuir, si la première option avait une chance, même infime, de les tourner en pierre. Ils sont rares, encore plus au Japon, mais ce ne serait pas hors des possibilités qu'un voyageur soit secrètement un loup-garou."

Par le temps que Vanessa termine ses expositions, son horloge interne lui envoya une alarme d'urgence, et elle renifla l'air avant de faire un petit geste de son anguleux menton vers la cuisinière, dans laquelle gémissait maintenant une Chicken Pie bien dorée.

"Je crois que c'est prêt."

Elle se leva de son siège et alla mettre la table pendant que Cypress s'occupait de tirer la nourriture du four.
5
Les contrées du Chaos / Re : La salade magique [PV Guillot/Deidre/Lucian]
« Dernier message par Lucian Kalvenhaar le Aujourd'hui à 17:47:32 »
Le combat n'a pas était sans causer des dégats sur la flore avec toutes ces flammes qui ont grandement aider à venir à bout de leur adversaire, une curieuse créature titanesque. S'il lui était venu l'idée d'enflammer son arme plus tôt mais s'était avisé de le faire, en ce qui concerne Barbak, ce dernier n'a semble-t-il pas pris la peine d'y réfléchir à deux fois. Acte volontaire et calculé ou bien simple coup de sang dû à l'envolée que lui avait fait prendre le monstre ? Quoiqu'il en soit, son tour de passe-passe lui avait fait perdre en tonicité et à force d'un travail équipe acharnée, l'ignoble à rendu son dernier soupir avant de finir poussière et cendre, laissant ainsi le calme reprendre sa place. Tous avaient leur propre manière de réagir et se ressourcer après une bataille, le nouveau venu lui s'était extasié de la victoire tandis que Deirdre semblait perplexe quand à la nature de la menace. Pour ce qui est du moufflon, et bien, disons qu'il était, comment dire, plus soucieux de ce qu'il était advenue de sa tenue que de celle qu'il aborde actuellement sans aucune forme de pudeur. Qu'il est bon d'être ainsi nonchalant et désinvolte, une ouverture d'esprit qui n'est pas sans faire sourire discrètement le démon en souvenir de la vieille époque.

Quand le preux chevalier vint à sa rencontre pour se tenir informé de son état d'esprit, il fut quelque peu étonné sans ne rien montrer, se questionnant cependant sur l'image qu'il doit donner en cet instant. Semblait-il inquiet ? Stressé ? Epuisé ? Pourtant ce combat ne représentait rien, pas même un échauffement, à côté des nombreuses batailles et guerre qu'il a déjà mené au cours de son millénaire, il ne sait comment le comparer. Cette prise de conscience lui fait dire qu'il est très certainement et tout simplement rouillé, que cela fait trop longtemps qu'il n'a pas combattu auprès d'autres aventurier, ayant toujours préférer combattre seul. Sa seule réponse fut un hochement de tête, peut être était ce trop distant et silencieux , peut être même cela pouvait sembler hautain de sa part et il espérait que ce ne fut pas perçu ainsi.

Prenant place autour du feu après avoir établi le campement, il fut quelque peu surprit de voir la seule femme du groupe s'exprimer au travers d'un chant, songeant qu'elle ait fait cela pour détendre l'atmosphère et qui sait, pour délier les langues de son confrère pour qu'une unité prenne forme entre eux. Si la mélodie l'avait intrigué, ce ne fut pas le cas quant à la présentation du bout en train qu'est Barbak qui ne se fit aucunement prié pour exprimer le fond de sa pensée sans la moindre prise de délicatesse, un charme auquel ils avaient fini par s'habituer. La prise de parole de Kan pour le présenter le força à relever la tête, plus encore lorsqu'il sentit le regard du dénommé Guillot, le seul humain véritable de la troupe.

- « Démon » n'est qu'une appellation parmi d'autres. On y associe souvent des créatures provenant des enfers, des abîmes, des terres sombres également. Je ne saurai vous dire précisément ce que je suis, ni ce qu'est un démon pour vous autres. Mon sang est rouge comme celui des humains, mais il est vrai qu'il est plus « puissant ». Enfin, pour la faire courte, comme l'a dit notre hôte, je m'appelle Lucian Kalvenhar, je viens d'un clan qui existe depuis plusieurs génération et il n'est pas impossible que j'ai moi-même, au cours de mon existence, rencontré certains de vos ancêtres. Dite vous que je fais bien plus jeune que mon âge.

Affirma-t-il d'un large sourire un peu moqueur. En effet, il ne doute pas être le plus âgé du groupe sans pour autant en être le plus expérimenté de par le fait qu'il a longtemps était éloigné du terrain. Preuve en est la décision de Deirdre ainsi que la mise en garde sur la menace environnante.

- Si vous le désirez, je peux monter la garde également. Ce petit combat m'a mis en éveil.

Informe-t-il en se redressant tout en réajustant ses vêtements, sa main se portant à sa ceinture comme pour signifier qu'il est prêt à dégainer la moindre arme qui pourrait en sortir bien qu'il soit doté d'autres capacités.
6
Les contrées du Chaos / Re : A princess's duty [Zorro Wolfen]
« Dernier message par Zorro Wolfen le Aujourd'hui à 17:09:10 »
Le soleil s'était à peine levé sur Eist’Shabal, et pourtant la cité grouillait déjà d'activité. Les alentours des portes de la ville en particulier débordaient d'une animation affairée, alors même que toutes les lumières n'étaient pas éteintes et que le gros du peuple, en dehors de quelques artisans matinaux, commençait à peine à s'éveiller.
Au milieu du joyeux bazar que formaient les caravanes sur le départ, la cohue des marchands essayant de négocier une affaire de dernière minute et des gardes qui surveillaient toute cette agitation d'un œil sévère, à l'affut de toute perturbation anormale et des inévitables voleurs, se tenait un homme, occupé à superviser avec efficacité le départ d'un groupe d'une trentaine de personnes à l'aspect martial.


Cela faisait maintenant plusieurs mois que Zorro était arrivé en Meisa, après avoir parcouru le reste de Terra en long et en large, à l'exception du territoire de Tekhos, bien trop moderne à son goût. Comme à son habitude, il avait exploré ce nouveau territoire et sur les routes il avait commencé à se forger une réputation, un outil essentiel pour tout aventurier ou mercenaire s'il souhaite avoir du travail.
Il avait affronté maints dangers, vaincu de nombreux adversaires, humanoïdes ou bestiaux, avait remporté par deux fois un tournoi organisé dans des arènes renommées, et alors qu'il devenait de plus en plus connu et respecté, les contrats avaient commencé à affluer.
Le plus récent en date avait été une mission d'escorte pour une noble dame, un aller-retour dans sa famille, une mission qui aurait presque été ennuyeuse si, sur le retour, un groupe de bandits ne s'étaient décidés à essayer de les dépouiller. En vain, bien entendu.
Cette aventure avait rapporté un joli pactole au Loup Noir, et surtout elle lui avait valu d'être réengagé par la même personne, pour une mission en tout point similaire : escorter une noble émissaire d'un point à un autre, aller et retour.
Seules différences : le trajet serait cette fois bien plus long, l'émissaire semblait avoir un statut bien plus important que la femme de Pelemetho _ du moins si le mercenaire avait correctement interprété les précautions oratoires employées par le noble _ et surtout il serait cette fois à la tête d'une troupe réduite d'autres mercenaires.

Cette dernière nouvelle avait beaucoup fait râler l'hybride, habitué à travailler seul, mais il n'avait guère eu son mot à dire sur la question, parvenant tout juste à réduire l'effectif du groupe initial d'une grosse soixantaine de personnes à environ la moitié, arguant que quand la discrétion est importante, comme Pelemetho l'avait demandé, moins il y a de personnes impliquées, mieux on se porte.
C'est pour ça qu'en ce matin frileux l'homme d'un autre monde se trouvait devant les portes de la ville, occupé à préparer le départ imminent de sa troupe d'aventuriers, aussitôt que leur cliente serait là. Ce qui ne devrait plus tarder.


Il était en train d'aider une de ses collègues, une mercenaire aux cheveux rouge sombre et au visage barré d'une impressionnante cicatrice, à sangler quelques paquetages dans le chariot, lorsque quelqu'un frôla lui frôla le dos, un contact à peine perceptible à travers l'armure de cuir qu'il portait déjà. Sans se presser, Zorro se retourna pour faire face à la femme qui lui tendait la main, la jugeant de son regard émeraude.

L'inconnue, Laurelian, ou plutôt Shion comme elle le demandait, lui arrivait à peine au-dessus du torse. Ses cheveux étaient aussi blancs que les siens étaient sombres, son regard d'un bleu violacé envoûtant et ses lèvres aussi rouges que les siennes.
A la mode meisaienne, elle allait torse nu, une coutume à laquelle, malgré le temps passé, le mercenaire n'était toujours pas habitué et qui était loin de le laisser indifférent, surtout sur une aussi belle femme à la peau aussi douce que celle d'une pêche.

Réprimant une pulsion bien trop rapidement pour que quiconque, en dehors d'un œil averti, ne la remarque, l'hybride prit délicatement la main que la noble lui tendait et la porta à ses lèvres pour un galant baise-main, sans savoir, ni même se soucier de savoir, si le geste était de circonstance en ces contrées ou non.

-Enchanté dame … Shion. Je suis en effet celui chargé de votre sécurité. Ou plutôt de guider le groupe veillant à votre sécurité. Je vous en prie, ne me donnez pas de Sieur. Appelez-moi simplement Zorro, comme tout le monde.
-Hey patron, tout est chargé, on est prêt à partir ! J'présume que la mignonne demoiselle c'est notre col…cliente ?

Celui qui venait de parler était un dénommé Merk, Merk le mercenaire, un homme, probablement un hybride, encore jeune. Crâne rasé en dehors d'une crête de cheveux gris ternes, il avait un sourire en coin et de petits yeux qui détaillaient Shion sans gêne aucune, la pointe de sa langue passant brièvement sur ses lèvres maigres comme un tic nerveux.

-Je te remercie Merk. On va y aller.

Zorro parcourut rapidement la place des yeux. En effet, autour d'eux les préparatifs étaient terminés, les bagages chargés, les chevaux équipés, les guerriers en selle. Il fronça brièvement les sourcils avant de reporter son attention sur Shion.

-Je ne vous vois pas de monture dame Shion. J'aurais pensé que … Bah tant pis. J'ignore s'il y a encore assez de place dans les chariots. Sinon vous pouvez monter avec moi. Je suis sûr que Dwyl n'y verra pas d'inconvénient. Pas vrai Dwyl ?

A quelques pas de là, un superbe destrier à la robe de jais souffla par les naseaux, sans que cela ne signifie rien de particulier, mais arrachant un rire joyeux au mercenaire.

-C'est bien ce que je pensais !

Quelques minutes plus tard, l'escorte était sur les routes, soulevant de bas nuages de poussière brune, direction les Araniades. Un voyage qui prendrait plusieurs semaines, si tout se passait bien.
Zorro l'espérait, mais une part de lui doutait que tout irait comme sur des roulettes. Sans doute un pessimisme venant de vieux souvenirs, de la dernière fois, pas si éloignée, qu'il avait eut à diriger une troupe de cette taille …
7
One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Randal Dragunov le Aujourd'hui à 07:42:56 »
En voyant la qualité de l'entrée qu'elle apporte dans le salon dans son petit kimono noir, je me dis que j'ai bien fait de ne pas commander un truc rapide depuis mon téléphone. Ces langoustines ne restent dans les assiettes que quelques secondes seulement car elles sont aussi bonnes qu'elles en avaient l'air et j'ai une faim de loup ce soir. J'aurais pu lui dire à quel point ce début de repas était plaisant si elle n'était pas repartie aussi rapidement chercher la suite.

Tout ce que je peux faire c'est regarder son petit cul se déhancher tandis qu'elle s'éloigne de nouveau en direction de la cuisine. Ce petit moment d’accalmie est étrange car tout n'a été que provocations et sexe sauvage depuis qu'on s'est croisé ce soir. Et c'était tout autant le cas lors de nos rencontres précédentes. De toutes les situations que j'avais pu envisager vivre avec elle, me retrouver en boxer sur son canapé en train de déguster de bons petits plats était tout en bas de la liste. En partant du principe qu'elle y serait apparue.

Quand les plats arrivent, un arôme subtil me fait déjà saliver sans avoir de visuel sur le plat en question. Des stovies ? Non, jamais entendu parler. Probablement un plat venu d'un autre pays. On peut faire le tour de la map monde en ville grâce à ses restaurants et pourtant ce nom ne me dit rien du tout.

Sans perdre de temps, mais tout en écoutant son avertissement, j'attrape une grande cuillère et la plonge dans le bol. Une fois la cuillère à portée de mes lèvres, je souffle doucement dessus pendant plusieurs secondes histoire de ne pas me brûler et goûte.


- En effet, c'est super bon.


J'enchaîne rapidement avec deux autres cuillères pour me remplir la bouche quitte à ressemble à un hamster durant quelques secondes. Là-dedans ça mastique sévère pour tout engloutir dans la foulée. Parce que, ouais, j'avais vraiment très faim et l'entrée n'a fait qu'attiser mon appétit.


- Merci grand-mère pour tout ça.


Après un autre passage dans le bol et ma bouche, mon regard se tourne vers la belle blonde pour respirer un peu et ne pas engloutir le contenu du plat trop rapidement. Pour la première fois je prends le temps de détailler les traits de son visage qui m'apparaît d'une autre façon. Probablement parce que je ne l'a regarde pas avec les même envies.


- Tu cherches à me donner une raison de passer ici plus souvent ? Parce que si tu cuisines comme ça régulièrement, tu risques de me voir souvent. Aucun homme ne peut résister au combo baise et bouffe, tu sais.


Ma main droite dépose la cuillère sur la table basse pour venir se coller contre son menton et sa joue l'instant suivant. Le regard plongé dans ses pupilles brillantes, je m'avance vers elle pour l'embrasser plus délicatement que les autres fois. Pour autant cela n'a rien d'un baiser lambda car ma langue va vite chercher la sienne de manière vulgaire. Dès qu'elle est en position, elle se met à tourner autour de la sienne pour la titiller, la caresser alors que nous gardons tous les deux la bouche ouverte. Sa bouche à le même goût que son plat et ça me donne encore plus faim. Mais je veux prendre mon temps désormais.

L'échange de salive terminé, je retourne à mon plat pour l'engloutir avec appétit sans me précipiter. Il est question de profiter de chaque seconde et chaque bouchée. Comme ce sera le cas pour la suite de cette longue nuit qui s'annonce aussi intense qu'épuisante.

Les bienfaits de ce délicieux repas se font très vite sentir. Je me sens plus détendu et satisfait maintenant que je suis repus. Bon... il me reste encore pas mal de place pour le dessert si il y en a un. Sans bouger du canapé je la laisse énumérer les choix disponibles et mon cerveau ne met pas bien longtemps avant de se décider.


- Apporte le chocolat et la chantilly. J'ai bien une petite idée derrière la tête. Le genre qui devrait te plaire.


Après tout ce qui s'est déjà passé je n'ai plus du tout aucune gêne à son égard. Mon propre corps ne se cache plus non plus. Entre la bouffe déjà engloutie et mes pensées perverses, une bosse commence à se former une nouvelle fois sous mon boxer en pensant à ce qui va suivre.

Quand elle s'éloigne une seconde fois pour retourner à la cuisine, mon regard se pose de nouveau sur son petit cul. A la seule différence que cette fois les pensées les plus impures qui soient occupent mon esprit. C'est fou quand même. Je devrais me sentir satisfait après tout ce qu'on a déjà fait. Pourquoi est-ce que j'ai envie de remettre le couvert ? Pourquoi est-ce qu'elle me fait autant d'effet ? C'est parce que je suis dans une situation qui m'offre une liberté totale ?

Une fois revenue, je lui prends ce qu'elle a dans les mains et pose le tout sur la table basse de manière hasardeuse et la fais se tourner dans ma direction pour la faire grimper sur mes genoux. D'un geste rapide je tire sur les pans de son kimono pour dévoiler ses petites épaules. Sa grosse paire de seins s'agite ensuite sous mes yeux en se soulevant sous l'effet du tissu qui s'écarte. Chaque main vient en saisir un pour le caresser délicatement pendant que ma bouche s'approche de la sienne pour lui rouler une nouvelle pelle baveuse.
Ma langue n'a aucun mal à retrouver la sienne pour s'enrouler autour alors que mes doigts font la même chose avec ses tétons pour les faire durcir. De son côté elle doit sentir que je suis bien excité de mon côté avec mon boxer qui est bien remplit maintenant que je viens de reprendre des forces grâce à elle.
8
La religieuse ne se retourne pas, continuant sa préparation pendant que l’autre femme décide de s’ouvrir enfin à elle même si elle semblait se méprendre sur la notion d’amour que Maery employait, cela ne se limitait pas au sentiment amoureux. Cependant les problématiques de l’humaine étaient bien loin de Nannaka, plus la perversion était malsaine plus elle trouvait on compte dans l’énergie que cela lui procurait et cela fluctuait beaucoup selon les cultures des peuples qu’elle avait croisé au fil du temps.

« Je vois, c’est cela donc la source de vos tourments. Venez donc communier avec moi, vous comprendrez mieux ce dont la Déesse est capable. »

Elle prépara un cierge et des bâtons d’encens à coté d’elle et invita l’humaine à la rejoindre, l’air commençait à se charger en substances planantes, les aphrodisiaques couplés aux vapeurs hallucinogènes avait de puissants effets psychotropes :

« Comme je l’ai dit, la déesse nous apprend à purger les passions les plus immorales de manières définitives. Au regard du jugement divin, cela peut sembler être une hérésie mais la foi doit également permettre de vivre dans le monde des hommes en suivant ses règles. »

Elle tourne les pages du livre devant elle, les écritures ne ressemblent à aucunes langues terriennes mais Maery semble les comprendre parfaitement tandis que les symboles et croquis mystiques prennent la moitié des pages.

« Dans votre exemple, l’homme sortira d’ici bien vivant mais plus aucune envie de ce genre ne lui viendra plus jamais. De plus, s’il est identifié avant d’être passé à l’acte suite à une confession de sa part ou part les yeux de la Déesse, cela peut éviter des drames. Pour celui qui a déjà fauté, la purgation des passions n’exempte pas de la justice des hommes mais cela n’est pas de notre ressort, nous somme une église pas un tribunal. »

Prenant son cierge en main, elle ferma les yeux en s’inclinant devant la statue :

« Puisse la Déesse vous apporter du réconfort en vous convainquant qu’à sa manière, elle partage vos combats. Agir sur le spirituel est tout aussi efficace qu’agir sur le physique. »
9
Katarina ne suit pas immédiatement Maery lorsqu’elle s’éloigne.

Elle reste immobile un instant, respirant l’air saturé d’encens, laissant la chaleur lui effleurer la peau comme une présence étrangère.

Une Déesse d’amour.

Le mot s’impose à elle malgré elle. La jeune femme essaie, sincèrement, d’en tracer les contours. Pas comme une faiblesse. Pas comme une excuse. Comme un concept.

Des images floues lui viennent. Une main tendue. Une voix qui apaise. Une promesse de protection.

Puis, presque aussitôt, tout se referme.
L’amour… murmure-t-elle, plus pour elle-même que pour Maery.

Elle relève lentement les yeux.
On m’a appris qu’il brouille le jugement. Qu’il crée des angles morts.

Un pas. Lent. Calculé. Toujours hors de l’axe.
Ma famille m’interdit de m’y abandonner. Pas par cruauté. Par nécessité.

Sa voix reste stable, mais quelque chose de plus ancien, de plus dur, affleure.
Aimer demande du temps. De l’indulgence. Des secondes d’hésitation.

Noxaria secoue imperceptiblement la tête.
Je n’ai droit à aucun de ces luxes.

Son regard glisse vers le livre posé sur l’autel, vers les symboles, vers l’idole idéalisée.
Vous dites soigner les âmes. Transformer les passions.

Katarina marque une pause, puis pose enfin la question qu’elle retenait depuis son entrée dans la nef.
Dites-moi alors.

La tueuse fixe Maery sans agressivité, mais sans échappatoire.
Que fait votre Déesse lorsqu’un homme qui a fait du mal à des enfants se présente à elle ?

Le silence devient plus dense encore.
Lorsqu’il pleure. Lorsqu’il dit regretter. Lorsqu’il implore l’amour, le pardon, la transformation.

Sa main se referme doucement sur l’hostie, toujours intacte.
Est-il accueilli ?

Un souffle.
Est-il purifié ?

Un pas de plus. Toujours mesuré.
Ou est-il renvoyé… avant qu’il ne puisse recommencer ?

L'Epine Noire ne brandit aucune menace. Elle cherche une réponse.
Voilà pourquoi je ne peux aimer, ma sœur.

Elle incline légèrement la tête, geste presque respectueux.
Parce que là où je viens, les enfants n’ont pas le temps d’attendre qu’un adulte apprenne à devenir meilleur.

Elle se redresse, droite, ancrée.
Et je veux savoir si, ici, quelqu’un leur dit non… ou si l’amour suffit à tout absoudre.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le vendredi 19 décembre 2025, 23:49:16 »
Sœur Maery restait calme et paisible tout en reprenant son office alors que la fouineuse continuait de l’assaillir de question sans que ça ne la déstabilise jamais, elle connaissait son sujet et elle aurait pu se servir de l’autre femme comme cobaye comment cela fonctionnait :

« Si l’on peut retirer ou rajouter les passions impures, est-ce qu’au final elles lui appartiennent vraiment ? Tout comme le médecin soigne le corps, la Déesse soigne les âmes. Punir quelqu’un parce qu’il n’a pu contrôler ce qui ne lui appartient pas pleinement, ne fait-il pas de vous également un coupable ? »

Elle s’en va en direction de la partie gauche de la nef, elle avait donné assez d’importance à l’autre femme, elle avait maintenant des cérémonies à préparer alors se permettait de le faire en même temps qu’elle répondait :

« Nous somme ici dans la maison d’une Déesse d’amour quand bien même la plus ardente des passions peut se révéler violente et brutale, notre Dame nous apprend à les transformer en bontés et plaisir. Mes mains sont propres, pouvez-vous en dire autant ? »

Lorsqu’elle revient vers l’autel central c’est avec un lourd livre dans les bras qu’elle y dépose avant de l’ouvrir au pied de l’idole posée sur l’autel comme si de rien était :

« Vous scrutez chaque recoin des lieux depuis votre entrée ici mais il n’y a que moi, personne ne viendra vous surprendre depuis les ombres. A moins que vous comptiez m’attaquer pour savoir comment nous protégeons les innocents ? »

Après tout il n’y avait personne d’autre qu’elles dans la cathédrale, Nannaka avait scellée l’espace dès l’entrée de l’inconnue, tous les autres visiteurs étaient rediriger vers un autre miroir du monde personnelle de la divinité démoniaque. La seule innocente était donc Sœur Maery qui était entrain de tourner les pages de son livre de messe, offrant sans soucis son dos à la tueuse dont elle ne faisait plus semblant de ne pas comprendre l’essence.

« Veuillez excuser mon impolitesse, je me permets de préparer mes cérémonies mais je pense vous avoir tout dit à propos de notre Foi. Que vous le compreniez ou non, que vous y adhériez ou non, cela ne dépend que de vous. Je ne force personne à rejoindre ma Foi. »

Elle attisa le feu dans les deux encensoirs se trouvant chacun d’un coté de l’autel en brûlant des muscs blanc.
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