Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les contrées du Chaos / Re : A princess's duty [Zorro Wolfen]
« Dernier message par Zorro Wolfen le Aujourd'hui à 17:09:10 »
Le soleil s'était à peine levé sur Eist’Shabal, et pourtant la cité grouillait déjà d'activité. Les alentours des portes de la ville en particulier débordaient d'une animation affairée, alors même que toutes les lumières n'étaient pas éteintes et que le gros du peuple, en dehors de quelques artisans matinaux, commençait à peine à s'éveiller.
Au milieu du joyeux bazar que formaient les caravanes sur le départ, la cohue des marchands essayant de négocier une affaire de dernière minute et des gardes qui surveillaient toute cette agitation d'un œil sévère, à l'affut de toute perturbation anormale et des inévitables voleurs, se tenait un homme, occupé à superviser avec efficacité le départ d'un groupe d'une trentaine de personnes à l'aspect martial.


Cela faisait maintenant plusieurs mois que Zorro était arrivé en Meisa, après avoir parcouru le reste de Terra en long et en large, à l'exception du territoire de Tekhos, bien trop moderne à son goût. Comme à son habitude, il avait exploré ce nouveau territoire et sur les routes il avait commencé à se forger une réputation, un outil essentiel pour tout aventurier ou mercenaire s'il souhaite avoir du travail.
Il avait affronté maints dangers, vaincu de nombreux adversaires, humanoïdes ou bestiaux, avait remporté par deux fois un tournoi organisé dans des arènes renommées, et alors qu'il devenait de plus en plus connu et respecté, les contrats avaient commencé à affluer.
Le plus récent en date avait été une mission d'escorte pour une noble dame, un aller-retour dans sa famille, une mission qui aurait presque été ennuyeuse si, sur le retour, un groupe de bandits ne s'étaient décidés à essayer de les dépouiller. En vain, bien entendu.
Cette aventure avait rapporté un joli pactole au Loup Noir, et surtout elle lui avait valu d'être réengagé par la même personne, pour une mission en tout point similaire : escorter une noble émissaire d'un point à un autre, aller et retour.
Seules différences : le trajet serait cette fois bien plus long, l'émissaire semblait avoir un statut bien plus important que la femme de Pelemetho _ du moins si le mercenaire avait correctement interprété les précautions oratoires employées par le noble _ et surtout il serait cette fois à la tête d'une troupe réduite d'autres mercenaires.

Cette dernière nouvelle avait beaucoup fait râler l'hybride, habitué à travailler seul, mais il n'avait guère eu son mot à dire sur la question, parvenant tout juste à réduire l'effectif du groupe initial d'une grosse soixantaine de personnes à environ la moitié, arguant que quand la discrétion est importante, comme Pelemetho l'avait demandé, moins il y a de personnes impliquées, mieux on se porte.
C'est pour ça qu'en ce matin frileux l'homme d'un autre monde se trouvait devant les portes de la ville, occupé à préparer le départ imminent de sa troupe d'aventuriers, aussitôt que leur cliente serait là. Ce qui ne devrait plus tarder.


Il était en train d'aider une de ses collègues, une mercenaire aux cheveux rouge sombre et au visage barré d'une impressionnante cicatrice, à sangler quelques paquetages dans le chariot, lorsque quelqu'un frôla lui frôla le dos, un contact à peine perceptible à travers l'armure de cuir qu'il portait déjà. Sans se presser, Zorro se retourna pour faire face à la femme qui lui tendait la main, la jugeant de son regard émeraude.

L'inconnue, Laurelian, ou plutôt Shion comme elle le demandait, lui arrivait à peine au-dessus du torse. Ses cheveux étaient aussi blancs que les siens étaient sombres, son regard d'un bleu violacé envoûtant et ses lèvres aussi rouges que les siennes.
A la mode meisaienne, elle allait torse nu, une coutume à laquelle, malgré le temps passé, le mercenaire n'était toujours pas habitué et qui était loin de le laisser indifférent, surtout sur une aussi belle femme à la peau aussi douce que celle d'une pêche.

Réprimant une pulsion bien trop rapidement pour que quiconque, en dehors d'un œil averti, ne la remarque, l'hybride prit délicatement la main que la noble lui tendait et la porta à ses lèvres pour un galant baise-main, sans savoir, ni même se soucier de savoir, si le geste était de circonstance en ces contrées ou non.

-Enchanté dame … Shion. Je suis en effet celui chargé de votre sécurité. Ou plutôt de guider le groupe veillant à votre sécurité. Je vous en prie, ne me donnez pas de Sieur. Appelez-moi simplement Zorro, comme tout le monde.
-Hey patron, tout est chargé, on est prêt à partir ! J'présume que la mignonne demoiselle c'est notre col…cliente ?

Celui qui venait de parler était un dénommé Merk, Merk le mercenaire, un homme, probablement un hybride, encore jeune. Crâne rasé en dehors d'une crête de cheveux gris ternes, il avait un sourire en coin et de petits yeux qui détaillaient Shion sans gêne aucune, la pointe de sa langue passant brièvement sur ses lèvres maigres comme un tic nerveux.

-Je te remercie Merk. On va y aller.

Zorro parcourut rapidement la place des yeux. En effet, autour d'eux les préparatifs étaient terminés, les bagages chargés, les chevaux équipés, les guerriers en selle. Il fronça brièvement les sourcils avant de reporter son attention sur Shion.

-Je ne vous vois pas de monture dame Shion. J'aurais pensé que … Bah tant pis. J'ignore s'il y a encore assez de place dans les chariots. Sinon vous pouvez monter avec moi. Je suis sûr que Dwyl n'y verra pas d'inconvénient. Pas vrai Dwyl ?

A quelques pas de là, un superbe destrier à la robe de jais souffla par les naseaux, sans que cela ne signifie rien de particulier, mais arrachant un rire joyeux au mercenaire.

-C'est bien ce que je pensais !

Quelques minutes plus tard, l'escorte était sur les routes, soulevant de bas nuages de poussière brune, direction les Araniades. Un voyage qui prendrait plusieurs semaines, si tout se passait bien.
Zorro l'espérait, mais une part de lui doutait que tout irait comme sur des roulettes. Sans doute un pessimisme venant de vieux souvenirs, de la dernière fois, pas si éloignée, qu'il avait eut à diriger une troupe de cette taille …
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One Shot / Re : Je l'aurais un jour, je l'aurais... (PV avec CT)
« Dernier message par Randal Dragunov le Aujourd'hui à 07:42:56 »
En voyant la qualité de l'entrée qu'elle apporte dans le salon dans son petit kimono noir, je me dis que j'ai bien fait de ne pas commander un truc rapide depuis mon téléphone. Ces langoustines ne restent dans les assiettes que quelques secondes seulement car elles sont aussi bonnes qu'elles en avaient l'air et j'ai une faim de loup ce soir. J'aurais pu lui dire à quel point ce début de repas était plaisant si elle n'était pas repartie aussi rapidement chercher la suite.

Tout ce que je peux faire c'est regarder son petit cul se déhancher tandis qu'elle s'éloigne de nouveau en direction de la cuisine. Ce petit moment d’accalmie est étrange car tout n'a été que provocations et sexe sauvage depuis qu'on s'est croisé ce soir. Et c'était tout autant le cas lors de nos rencontres précédentes. De toutes les situations que j'avais pu envisager vivre avec elle, me retrouver en boxer sur son canapé en train de déguster de bons petits plats était tout en bas de la liste. En partant du principe qu'elle y serait apparue.

Quand les plats arrivent, un arôme subtil me fait déjà saliver sans avoir de visuel sur le plat en question. Des stovies ? Non, jamais entendu parler. Probablement un plat venu d'un autre pays. On peut faire le tour de la map monde en ville grâce à ses restaurants et pourtant ce nom ne me dit rien du tout.

Sans perdre de temps, mais tout en écoutant son avertissement, j'attrape une grande cuillère et la plonge dans le bol. Une fois la cuillère à portée de mes lèvres, je souffle doucement dessus pendant plusieurs secondes histoire de ne pas me brûler et goûte.


- En effet, c'est super bon.


J'enchaîne rapidement avec deux autres cuillères pour me remplir la bouche quitte à ressemble à un hamster durant quelques secondes. Là-dedans ça mastique sévère pour tout engloutir dans la foulée. Parce que, ouais, j'avais vraiment très faim et l'entrée n'a fait qu'attiser mon appétit.


- Merci grand-mère pour tout ça.


Après un autre passage dans le bol et ma bouche, mon regard se tourne vers la belle blonde pour respirer un peu et ne pas engloutir le contenu du plat trop rapidement. Pour la première fois je prends le temps de détailler les traits de son visage qui m'apparaît d'une autre façon. Probablement parce que je ne l'a regarde pas avec les même envies.


- Tu cherches à me donner une raison de passer ici plus souvent ? Parce que si tu cuisines comme ça régulièrement, tu risques de me voir souvent. Aucun homme ne peut résister au combo baise et bouffe, tu sais.


Ma main droite dépose la cuillère sur la table basse pour venir se coller contre son menton et sa joue l'instant suivant. Le regard plongé dans ses pupilles brillantes, je m'avance vers elle pour l'embrasser plus délicatement que les autres fois. Pour autant cela n'a rien d'un baiser lambda car ma langue va vite chercher la sienne de manière vulgaire. Dès qu'elle est en position, elle se met à tourner autour de la sienne pour la titiller, la caresser alors que nous gardons tous les deux la bouche ouverte. Sa bouche à le même goût que son plat et ça me donne encore plus faim. Mais je veux prendre mon temps désormais.

L'échange de salive terminé, je retourne à mon plat pour l'engloutir avec appétit sans me précipiter. Il est question de profiter de chaque seconde et chaque bouchée. Comme ce sera le cas pour la suite de cette longue nuit qui s'annonce aussi intense qu'épuisante.

Les bienfaits de ce délicieux repas se font très vite sentir. Je me sens plus détendu et satisfait maintenant que je suis repus. Bon... il me reste encore pas mal de place pour le dessert si il y en a un. Sans bouger du canapé je la laisse énumérer les choix disponibles et mon cerveau ne met pas bien longtemps avant de se décider.


- Apporte le chocolat et la chantilly. J'ai bien une petite idée derrière la tête. Le genre qui devrait te plaire.


Après tout ce qui s'est déjà passé je n'ai plus du tout aucune gêne à son égard. Mon propre corps ne se cache plus non plus. Entre la bouffe déjà engloutie et mes pensées perverses, une bosse commence à se former une nouvelle fois sous mon boxer en pensant à ce qui va suivre.

Quand elle s'éloigne une seconde fois pour retourner à la cuisine, mon regard se pose de nouveau sur son petit cul. A la seule différence que cette fois les pensées les plus impures qui soient occupent mon esprit. C'est fou quand même. Je devrais me sentir satisfait après tout ce qu'on a déjà fait. Pourquoi est-ce que j'ai envie de remettre le couvert ? Pourquoi est-ce qu'elle me fait autant d'effet ? C'est parce que je suis dans une situation qui m'offre une liberté totale ?

Une fois revenue, je lui prends ce qu'elle a dans les mains et pose le tout sur la table basse de manière hasardeuse et la fais se tourner dans ma direction pour la faire grimper sur mes genoux. D'un geste rapide je tire sur les pans de son kimono pour dévoiler ses petites épaules. Sa grosse paire de seins s'agite ensuite sous mes yeux en se soulevant sous l'effet du tissu qui s'écarte. Chaque main vient en saisir un pour le caresser délicatement pendant que ma bouche s'approche de la sienne pour lui rouler une nouvelle pelle baveuse.
Ma langue n'a aucun mal à retrouver la sienne pour s'enrouler autour alors que mes doigts font la même chose avec ses tétons pour les faire durcir. De son côté elle doit sentir que je suis bien excité de mon côté avec mon boxer qui est bien remplit maintenant que je viens de reprendre des forces grâce à elle.
3
La religieuse ne se retourne pas, continuant sa préparation pendant que l’autre femme décide de s’ouvrir enfin à elle même si elle semblait se méprendre sur la notion d’amour que Maery employait, cela ne se limitait pas au sentiment amoureux. Cependant les problématiques de l’humaine étaient bien loin de Nannaka, plus la perversion était malsaine plus elle trouvait on compte dans l’énergie que cela lui procurait et cela fluctuait beaucoup selon les cultures des peuples qu’elle avait croisé au fil du temps.

« Je vois, c’est cela donc la source de vos tourments. Venez donc communier avec moi, vous comprendrez mieux ce dont la Déesse est capable. »

Elle prépara un cierge et des bâtons d’encens à coté d’elle et invita l’humaine à la rejoindre, l’air commençait à se charger en substances planantes, les aphrodisiaques couplés aux vapeurs hallucinogènes avait de puissants effets psychotropes :

« Comme je l’ai dit, la déesse nous apprend à purger les passions les plus immorales de manières définitives. Au regard du jugement divin, cela peut sembler être une hérésie mais la foi doit également permettre de vivre dans le monde des hommes en suivant ses règles. »

Elle tourne les pages du livre devant elle, les écritures ne ressemblent à aucunes langues terriennes mais Maery semble les comprendre parfaitement tandis que les symboles et croquis mystiques prennent la moitié des pages.

« Dans votre exemple, l’homme sortira d’ici bien vivant mais plus aucune envie de ce genre ne lui viendra plus jamais. De plus, s’il est identifié avant d’être passé à l’acte suite à une confession de sa part ou part les yeux de la Déesse, cela peut éviter des drames. Pour celui qui a déjà fauté, la purgation des passions n’exempte pas de la justice des hommes mais cela n’est pas de notre ressort, nous somme une église pas un tribunal. »

Prenant son cierge en main, elle ferma les yeux en s’inclinant devant la statue :

« Puisse la Déesse vous apporter du réconfort en vous convainquant qu’à sa manière, elle partage vos combats. Agir sur le spirituel est tout aussi efficace qu’agir sur le physique. »
4
Katarina ne suit pas immédiatement Maery lorsqu’elle s’éloigne.

Elle reste immobile un instant, respirant l’air saturé d’encens, laissant la chaleur lui effleurer la peau comme une présence étrangère.

Une Déesse d’amour.

Le mot s’impose à elle malgré elle. La jeune femme essaie, sincèrement, d’en tracer les contours. Pas comme une faiblesse. Pas comme une excuse. Comme un concept.

Des images floues lui viennent. Une main tendue. Une voix qui apaise. Une promesse de protection.

Puis, presque aussitôt, tout se referme.
L’amour… murmure-t-elle, plus pour elle-même que pour Maery.

Elle relève lentement les yeux.
On m’a appris qu’il brouille le jugement. Qu’il crée des angles morts.

Un pas. Lent. Calculé. Toujours hors de l’axe.
Ma famille m’interdit de m’y abandonner. Pas par cruauté. Par nécessité.

Sa voix reste stable, mais quelque chose de plus ancien, de plus dur, affleure.
Aimer demande du temps. De l’indulgence. Des secondes d’hésitation.

Noxaria secoue imperceptiblement la tête.
Je n’ai droit à aucun de ces luxes.

Son regard glisse vers le livre posé sur l’autel, vers les symboles, vers l’idole idéalisée.
Vous dites soigner les âmes. Transformer les passions.

Katarina marque une pause, puis pose enfin la question qu’elle retenait depuis son entrée dans la nef.
Dites-moi alors.

La tueuse fixe Maery sans agressivité, mais sans échappatoire.
Que fait votre Déesse lorsqu’un homme qui a fait du mal à des enfants se présente à elle ?

Le silence devient plus dense encore.
Lorsqu’il pleure. Lorsqu’il dit regretter. Lorsqu’il implore l’amour, le pardon, la transformation.

Sa main se referme doucement sur l’hostie, toujours intacte.
Est-il accueilli ?

Un souffle.
Est-il purifié ?

Un pas de plus. Toujours mesuré.
Ou est-il renvoyé… avant qu’il ne puisse recommencer ?

L'Epine Noire ne brandit aucune menace. Elle cherche une réponse.
Voilà pourquoi je ne peux aimer, ma sœur.

Elle incline légèrement la tête, geste presque respectueux.
Parce que là où je viens, les enfants n’ont pas le temps d’attendre qu’un adulte apprenne à devenir meilleur.

Elle se redresse, droite, ancrée.
Et je veux savoir si, ici, quelqu’un leur dit non… ou si l’amour suffit à tout absoudre.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le vendredi 19 décembre 2025, 23:49:16 »
Sœur Maery restait calme et paisible tout en reprenant son office alors que la fouineuse continuait de l’assaillir de question sans que ça ne la déstabilise jamais, elle connaissait son sujet et elle aurait pu se servir de l’autre femme comme cobaye comment cela fonctionnait :

« Si l’on peut retirer ou rajouter les passions impures, est-ce qu’au final elles lui appartiennent vraiment ? Tout comme le médecin soigne le corps, la Déesse soigne les âmes. Punir quelqu’un parce qu’il n’a pu contrôler ce qui ne lui appartient pas pleinement, ne fait-il pas de vous également un coupable ? »

Elle s’en va en direction de la partie gauche de la nef, elle avait donné assez d’importance à l’autre femme, elle avait maintenant des cérémonies à préparer alors se permettait de le faire en même temps qu’elle répondait :

« Nous somme ici dans la maison d’une Déesse d’amour quand bien même la plus ardente des passions peut se révéler violente et brutale, notre Dame nous apprend à les transformer en bontés et plaisir. Mes mains sont propres, pouvez-vous en dire autant ? »

Lorsqu’elle revient vers l’autel central c’est avec un lourd livre dans les bras qu’elle y dépose avant de l’ouvrir au pied de l’idole posée sur l’autel comme si de rien était :

« Vous scrutez chaque recoin des lieux depuis votre entrée ici mais il n’y a que moi, personne ne viendra vous surprendre depuis les ombres. A moins que vous comptiez m’attaquer pour savoir comment nous protégeons les innocents ? »

Après tout il n’y avait personne d’autre qu’elles dans la cathédrale, Nannaka avait scellée l’espace dès l’entrée de l’inconnue, tous les autres visiteurs étaient rediriger vers un autre miroir du monde personnelle de la divinité démoniaque. La seule innocente était donc Sœur Maery qui était entrain de tourner les pages de son livre de messe, offrant sans soucis son dos à la tueuse dont elle ne faisait plus semblant de ne pas comprendre l’essence.

« Veuillez excuser mon impolitesse, je me permets de préparer mes cérémonies mais je pense vous avoir tout dit à propos de notre Foi. Que vous le compreniez ou non, que vous y adhériez ou non, cela ne dépend que de vous. Je ne force personne à rejoindre ma Foi. »

Elle attisa le feu dans les deux encensoirs se trouvant chacun d’un coté de l’autel en brûlant des muscs blanc.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]
« Dernier message par Elianora Valeris le vendredi 19 décembre 2025, 22:19:04 »
Katarina ne détourne pas le regard.

La craie crisse doucement contre la pierre. Le symbole apparaît lentement, tracé avec soin, presque avec tendresse. La jeune femme enregistre l’emplacement, la forme, l’intention. Le bas-ventre de la statue. Toujours le même point d’ancrage.

L’air semble plus chaud ici. Plus dense. Chargé d’un encens trop sucré.
Voilà donc votre remède… murmure-t-elle.

Sa voix ne tremble pas. La jeune femme ne juge pas. Elle constate.

Ses doigts s’ouvrent lentement. L’hostie repose toujours dans sa paume. Le biscuit est intact, mais elle sent désormais une légère chaleur contre sa peau. Subtile. Insistante.
Vous ne domptez pas les passions. reprend-elle. Vous les déplacez. Vous les retirez du regard des hommes.

Un pas. À peine un ajustement. Toujours hors de l’axe.
Vous parlez de maladie. D’impureté. De guérison.

La tueuse relève les yeux vers Maery. Son regard est clair, attentif, terriblement lucide.
Là d’où je viens, quand quelqu’un n’est plus capable de se contenir… on ne lui arrache pas ce qu’il est.

Le silence s’étire, presque respectueux.

On lui retire la possibilité de nuire.

La main de Katarina se referme doucement sur l’hostie, sans la briser. Elle ne la rejette pas. Elle ne l’accepte pas non plus.
Vous appelez cela une immunité. Pour moi, c’est une dépossession.

Sa voix reste basse. Maîtrisée.
Je n’ai pas besoin d’être vide pour être incorruptible, ma sœur.

Un souffle. À peine perceptible.

Et je n’accorde à personne le droit de décider ce qui doit être arraché de moi, même au nom d’un bien supérieur.

L'importune incline la tête. Le geste est poli. Définitif.
Votre Déesse peut garder ses remèdes.

Puis, sans élever la voix :
Mais je reste.

Ses yeux glissent vers les arches, les ombres, les statues silencieuses.
Parce que ce lieu prétend protéger les innocents.

Elle revient sur Maery.
Et je veux voir comment il le fait réellement.
7
Le quartier de la Toussaint / Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le jeudi 18 décembre 2025, 23:54:21 »
Nannaka ne se pressait pas car elle savait que d’une manière ou d’une autre, elle finirait par avoir ce qu’elle voulait et le fait que l’inconnue dont elle ne connaissait pas encore le nom avait pris l’hostie jouait en sa faveur. Sa magie n’avait pas forcément besoin d’être ingérée pour fonctionner, cela fonctionnait mieux car la quantité était limité mais le simple contact prolongé permettait aussi de la faire pénétrer.

Elle restait dos à l’autre femme pour pratiquer ses gestes cérémoniels en l’écoutant, se priver des passions n’était clairement pas un chemin à suivre pour espérer s’opposer à elle au contraire. Comme elle lui avait dit, que ferait elle si un jour elle vit quelque chose de si fort que son détachement ne suffit plus, en bonne joueuse Nannaka pourrait lui en faire la démonstration immédiatement, le petit biscuit de messe n’est qu’un outil et elle pouvait s’en passer. Elle pourrait facilement la submerger de désirs du plus doux au plus malsain, cela l’amuserait beaucoup comme expérience :

« Croyez vous que les dieux existent vraiment ou que ce sont juste de belles histoires que l’on raconte pour le besoin d’un culte ? Si l’on considère les passions interdites comme des maladies alors il faut soigner la personne qui en souffre. En tant que prêtresse, il m’a été confier le savoir permettant de le faire, par ma main c’est la Déesse qui retire cette passion impure aux yeux des hommes. »

Tout comme elle pouvait créer les passions, elle pouvait les faire disparaître totalement et pour de vrai, bien plus définitivement que tout ce que l’inconnue avait pu apprendre comme moyen de le faire. Mais il était clair dans ses propos que c’était le culte qui s’adaptait à la loi des hommes et que même les plus obscures des pratiques ne le dérangeait pas dans le fond et c’était bien le cas. Nannaka se fichait bien de la soit-disant morale des insectes que constituait la race humaine, ses victimes n’ont pour la plupart ni de genre, ni de nom ni d’âge, ce ne sont que des jouets ou de la nourriture. 

Toujours dos à l’inconnu elle prend un bol de craie et dessine des symboles sur la statue reposant sur l’autel, au niveau du bas-ventre, cela ressemblait beaucoup aux « tatouage d’uterus » qui pullulait dans les hentai ces derniers temps lorsqu’il y avait de la magie dans le concept :

« Sans le savoir, beaucoup de gens connaissent nos symboles. Celui là permets de retirer aux hommes leurs passions incestueuses par exemple. »

Elle se retourne, bol à la main :

« Si vous voulez vraiment être immunisée à toutes passions, je peux vous les exorciser. »

Elle était sérieuse même si ce n’était clairement pas un exorcisme qu’elle pratiquerait si son interlocutrice acceptait.
8
One Shot / Re : Un malentendu plus que bienvenu (PV - Naughty Elfette)
« Dernier message par Clochette Tintelune le jeudi 18 décembre 2025, 23:21:45 »
Les mains de la fée ne tarderaient pas à se réchauffer alors qu'elles s'employaient à caresser la peau nue des larges épaules du colosse. Ses doigts agiles tâtaient un peu, puis appuyait et malaxait doucement, presque tendrement, les nœuds qu'elle trouvait.

A en juger par la réaction de l'homme, elle ne devait pas trop mal se démerder. Même si le seul homme qu'elle ait jamais massé était physiquement très différent, moins colossal, les gestes revenaient vites.

« Mmh-mmh, laissa-t-elle échapper tandis que la pulpe de son index appuyait sur un muscle un peu trop tendu à son goût. C'est parce que j'en suis une. Les ailes ne vous ont pas paru suspectes ? Répondit-elle distraitement en se focalisant sur le muscle un instant. »

Quand elle fut satisfaite, ses mains reprirent leur vagabondage à la recherche d’autres soucis similaires. Peu à peu, dénouant en quelques gestes les nœuds -probablement à cause du stress- les mains de la blonde faisaient leur chemin dans le dos immense du Père Noël.

« Vous vous appelez comment, au fait ? »

Oui, parce que c'était bien beau de l'appeler Père Noël dans sa tête, mais elle est censée l'appeler comment en vrai ? Elle se voyait mal l'appeler « Père » ou « Papa », d’une part. Et, d'autre part, « Noël » semblait étrange, pour la jeune fée. Mais, c'était peut-être un nom, en plus d'être une fête ? Qu’est-ce qu'elle en savait, après tout ? Elle venait de débarquer ici…

« Et comment vous êtes-vous retrouvé à faire ce… travail ? »

Peut-être qu'il était comme Mariko et qu’il travaillait dans l'évènementiel ? Ou comme elle et il s'était fait alpaguer dans le magasin ?

Les deux paires d'ailes de Clochette battirent l'air alors qu'elle se détendait en faisant le massage, provoquant un petit carillon presque sur l'aile de « Jingle Bells ». Les plantes vertes de la pièce semblaient s'orienter vers la fée blonde tandis que la poussière dorée scintillait dans l'air.
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« Dernier message par Cora Travers le jeudi 18 décembre 2025, 22:38:56 »
L'emménagement avec Ryo me changea pas grand-chose dans la vie de la mutante. Mis à part le fait qu'elle dormait à présent tout le temps avec lui, ils baisaient toujours autant. Elle allait au boulot le cœur léger et le corps délicieusement fourbu. Elle revenait, le plus souvent avant le flic, et préparait souvent le dîner quand ils ne prenaient pas à emporter. Elle avait engagé une entreprise pour faire le ménage dans son appartement avant de finalement rendre les clés.

Côte drogue, fidèle à sa parole, la blonde avait levé le pied. Petit à petit, elle ressentait de moins en moins le besoin d'en prendre. La présence de Ryo l’aidait dans son sevrage (même s'il était celui qui l'y avait initiée en premier lieu). Si, au départ, elle n'était pas forcément rassurée de se balader dans le quartier sans la présence de son amant, elle s'était toutefois détendue. Les habitants la saluait comme si elle vivait là depuis des années. L'un des voisins du flic, Takeshi, était également très sympa avec elle, et elle croisait souvent certains de ses gars qui lui offraient des petits signes amicaux.

Malgré l'attitude qu'elle adoptait, la jeune femme n'était toutefois pas dans le déni : Elle se doutait que Ryo n’était forcément -ou du tout- du « bon » côté de la loi. Et elle avait bien compris que Takeshi ne l'était pas du tout. Mais étant donné la corruptions des élus -Cora occultait soigneusement cette soirée avec le maire-adjoint de sa mémoire-, elle ne pouvait guère les blâmer. Le monde était ainsi fait que tout le monde ne pouvait pas se ranger sous l'étiquette de citoyen modèle.

Concernant son don, la mutante continuait ses expérimentations au boulot. Elle avait même commencé à tester ses capacités avec des invertébrés. Ça ne marchait pas à tous les coups, il fallait qu’elle soit extrêmement concentrée, et ça nécessitait beaucoup plus d'énergie. Mais c'était possible.

Ce soir-là, Ryo n'était pas là. En rentrant, Cora avait décidé de se contenter d'un indien en livraison et s'était ensuite apprêtée pour une soirée en solitaire. Elle avait passé un moment à s'épiler, à faire les soins du corps dont elle était friande pour garder une peau douce et souple, à refaire la teinture rose pâle de ses cheveux… Pour finir, elle avait enfilé l'un des shorts de sport moulant qu’elle avait, une brassière de sport qui compressait comme elle pouvait sa lourde poitrine contre son corps, et s'était motivée à faire des étirements et des abdos dans le salon, devant un film d'aventure qu’elle avait déjà vu mille fois.

Quand on toqua à la porte, la belle enfila son kimono noir en synthétique à peine opaque et serra la ceinture autour de sa taille. Mettant le film en pause tout en se demandant qui ça pouvait bien être, la blonde alla ouvrir la porte.

Offrant un sourire l'homme devant elle, laissant sans s'en rendre compte ses prunelles dériver sur le corps musclé et tatoué, Cora cru reconnaître l'un des gars bossant avec Takeshi. Pour Takeshi, peut-être ? Mmh, oui, sûrement, étant donné ce qu'il disait.

« Bonsoir ! Eh bien… Je n'ai rien de particulier de prévu, non… Mmmh, je prends une douche et j'arrive ? Je viens de faire un peu de sport, donc je voudrais me rafraîchir avant… Disons… Dans 15 minutes ? »

Quand le japonais acquiesça, et lui précisa qu'il n'y avait pas de dress-code, Cora promit de faire au plus vite et referma ensuite la porte du loft.

Éteignant la télé et rangeant rapidement ses affaires de sport, la mutante sauta sous la douche pour se rincer de la sueur avant de choisir une tenue passe-partout. Une jupe plissée noire, un chemisier blanc et une veste de tailleur noire avec des boutons dorés. Le look rappelait un peu les uniformes vus dans les lycées du coin, sans la cravate, les petites chaussures plates et les chaussettes longues. À la place, elle glissa ses pieds dans une paire d'escarpins noirs sobres, le genre qu’elle portait pour aller bosser.

Après avoir séché rapidement ses mèches courtes, et appliqué un soupçon de rouge à lèvre, elle s'occupa de souligner son regard de khôl et d'allonger ses cils avec du mascara. Une touche de parfum floral léger, et la laborantine était prête. Un coup d'œil à la pendule lui apprit qu'elle était pile dans les temps.

C'est donc une Cora plus fraîche qu'un quart d'heure auparavant qui se présenta devant l'appartement de Takeshi, offrant un sourire aux deux gardes qui la laissèrent passer.

« Bonsoir, Takeshi, salua-t-elle en voyant le maître des lieux lever la tête à son approche. Tu avais peur que je dépérisse en l'absence de Ryo ? Plaisanta-t-elle ensuite. »

Elle gratifia Tao, dont elle ignorait encore le nom, d'un nouveau sourire, avant que son regard ne se pose de nouveau sur Takeshi. Elle n'allait pas se mentir, il était vraiment séduisant. Et bien qu'il sache qu'elle était la copine de Ryo, il se montrait toujours assez tactile à son encontre. Même en présence du flic. Cora en avait déduit qu’il était ainsi et, comme ça n'avait pas l'air de déranger son amant outre mesure, elle n'avait jamais relevé. La blonde était, elle-aussi, d'un naturel assez tactile et ça ne l’avait pas choquée plus que ça, si on excluait la touche de lubricité qui pouvait être interprétée dans la façon qu'il avait de laisser ses mains glisser sur sa croupe.
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Le quartier de la Toussaint / Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]
« Dernier message par Elianora Valeris le jeudi 18 décembre 2025, 21:30:02 »
La jeune femme écoute jusqu’au bout. Même lorsque les mots se parent de légèreté, même lorsque l’humour affleure, même lorsque le discours glisse doucement vers l’intime.

Elle ne sourit pas.

Son regard suit Sœur Maery lorsqu’elle s’éloigne, non pas attiré par les mouvements calculés de son corps, mais attentif à ce qu’ils cherchent à provoquer. La démarche. Le rythme. L’exposition partielle, jamais vulgaire. Une liturgie du geste aussi maîtrisée que les prières.

Vous parlez de dompter les passions. reprend-elle enfin.

Sa voix est calme. Trop calme pour être affectée.
Comme si elles étaient des montures sauvages. Indociles par nature. Mais utiles, si l’on sait tenir les rênes.

Katarina baisse brièvement les yeux vers l’hostie toujours intacte dans sa main close.
C’est une vision… confortable.

Un pas. Lent. Mesuré. Elle ne réduit pas réellement la distance, mais modifie l’angle. Toujours ce léger décalage. Jamais dans l’axe.

Vous me prêtez une vulnérabilité que je ne possède pas, ma sœur. Je ne crains pas de rencontrer une “âme sœur”.

La tueuse relève les yeux vers les statues, vers les corps idéalisés figés dans la pierre.
J’ai appris que les concepts trop parfaits servent surtout à désarmer ceux qui y croient.

Un silence. Pas accusateur. Observateur.
Vous dites accueillir sans juger. Offrir un cadre. Poser des limites.

Elle tourne enfin la tête vers la nonne.
Pourtant, tout ici est conçu pour tester ces limites. Pour les effleurer. Les repousser. Les redéfinir.

Sa main se desserre légèrement. L’hostie repose toujours là, intacte.
Ce n’est pas un reproche. C’est un constat.

Katarina incline très légèrement la tête.
Là où je viens, les passions ne sont ni bénies ni condamnées. Elles sont… observées. Et lorsqu’elles deviennent destructrices, on les arrête.

Un battement.
Vous parlez de désirs illégaux qu’il faudrait “purger”. Le mot est intéressant.

Son regard se fait plus aigu, sans dureté.
Dites-moi, ma sœur… lorsque quelqu’un échoue à se contenir ici… lorsque le cadre ne suffit plus…

Elle marque une pause, laissant l’écho de la cathédrale porter la question.
Qui intervient ?

L'intruse à ces lieux ne serre pas l’hostie. Ne la consomme pas. Ne la rend pas non plus.
La Déesse ?

Un léger souffle.
Ou ses serviteurs ?

Le silence retombe, dense, presque respectueux.

Katarina ne bouge pas. Elle attend.
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