Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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1
Le coin du chalant / Les 69 péchés de Soeur Maery et Nannaka.
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le mardi 09 décembre 2025, 22:22:24 »
Chalant de Nannaka et Soeur Maery

Méthodes de Communications
En réponse à ce post

Niveau d'Activité et Niveau Recherché
Pas d'exigence sur ces points là. Veuillez tout de même être sûr que le hardcore ne vous dérange pas, le but reste de s'amuser.
 
Les sujets tabous ou non-désirés
Pas de tabous à proprement parler à part le scato.
Le soft n'est pas désiré, à part pour l'amorce selon le contexte

Les paramètres acceptables
Hardcore
Uro
Violence
Zoophilie/Bestialité
Torture
Gangbang
Domination
Femdom

Les Trames
Les RP sont faisables sur Terre, Terra ou ailleurs.
Hommes, femmes, monstre, terranides, tout est disponible à tous.

/!\ Tout RP commençant avec Maery fera intervenir Nannaka à un moment, veuillez donc être sûr de bien accepter le fait d'en subir les conséquences.

Début avec Soeur Maery :
1) La belle nonne vous plait, vous tentez votre chance et la belle accepte assez facilement.
2) Faire boire à l'excès la petite religieuse serait amusant n'est-ce pas ? Bien évidemment, ce n'est pas sans arrières pensées.
3) Vous êtes un homme bon mais l'influence de la magie de la démone vous fait oublier tout sens moral lorsque vous croisez Maery.
4) Au contraire, vous êtes un criminelle ou un homme vil, l'innocente Maery fait une cible parfaite pour vos perversion avec ou sans l'influence de la magie de Nannaka.
5) Maery se baigne en pleine nature dans une rivière, la vue de son corps nue vous excite.
6) Vous vous rendez à l'église pour demander conseil à la nonne, les choses dérapent lorsqu'elle vous console de manière intime.

Début avec Nannaka :
1) C'est votre jour de malchance, Nannaka vous à pris pour cible.
2) Votre perversion excite la démone qui décide de vous faire subir ce que vous faites subir à vos victimes sans passer par la case Maery.
3) Véritable sorcier ou simple occultiste amateur, vous retrouver un grimoire millénaire indiquant comment invoquer la succube Nannaka, dommage pour vous depuis cet époque Nannaka n'est plus une simple démone et c'est vous qui êtes transporté dans l'Église du Péché à la merci de la démone.
4) Vous êtes un adorateurs d'un de ses cultes, vous vous offrez volontairement à ses tourments.


OC :
1) Vous êtes une princesse amoureuse d'un chevalier servant ou d'un prince charmant, une étudiante amoureuse d'un garçon semblant hors d'atteinte. une fan prête à rencontrer son idole, etc. Alors que vous avez enfin l'attention de la personne faisant l'objet de votre désirs, l'influence de Nannaka transforme votre rencontre de rêve en véritable cauchemar.

Ce ne sont évidemment que des exemples, si vous avez d'autres idées et envies, n'hésitez pas à proposer.
2
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le mardi 09 décembre 2025, 22:07:37 »
Dix-neuf heures frappa, et au moment précis où le soleil disparaissait du ciel, laissant le monde dans les premières pénombres avant la nuit, son corps dévora le sang dans son système, et le transforma en vitae, qui se rependit alors dans les veines du cadavre, le réanimant.

Hadrian ouvrit les yeux, comme s'arrachant à un cauchemar. Non; tous ses sommeils sont des cauchemars. Depuis sa métamorphose, et sans jamais de repos vrai. Il ne sortait pas de sa torpeur avec l'esprit embrumé par le sommeil. Pour lui, dormir n'était qu'une pause, entre le moment où il s'était assoupi, et le moment où il s'était éveillé. Il se redressa lentement du plancher de moquette, et remarqua la trace de sang sur le sol au niveau de son torse; le pansement continuait de saigner, comme toujours. Il jura intérieurement, puis tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche, arrachant un craquement presque sinistre à chaque mouvement, et répéta l'exercice jusqu'à ce que la vitae se soit bien répandu dans tout son corps.

Il pivota sur lui-même, une fois la rigidité cadavérique moins présente, et se dirigea vers la porte, à laquelle il entra la combinaison de Lilyanne, pour déverrouiller le méchanisme et le laisser passer de l'autre côté, qui menait donc directement dans le salon.

Contrairement à ses habitudes, l'appartement semblait plus… vivant. Il n'avait presque jamais utilisé l'appartement pour y vivre, simplement pour y faire semblant de vivre, et remarqua la présence de Cypress, assise sur un coussin sur le sol. Il remarqua alors son air concentré. Au début, il ne voulut pas la déranger, car il voyait de mauvais ton de déranger quelqu'un qui se consacrait à son ouvrage, mais entre l'ignorer au réveil, surtout avec la nuit qu'ils avaient passée ensemble, et la déranger dans son travail, il évalua que la seconde option était définitivement la pire, et en bon diplomate, opta de risquer son agacement plutôt que de lui infliger une indifférence.

Il remarqua alors qu'elle portait ses vêtements, le laissant un moment dans l'incompréhension, avant qu'il ne fasse la connexion dans son esprit que Vanessa n'était surement pas repassée sans son ordre. Il s'approcha donc de Cypress et se pencha pour observer son travail, le peignoir entrouvert laissant à la jeune femme le loisir d'observer celui qui avait contribué à son plaisir de la veille et son inconfort du jour.

"À peine levée et vous travaillez déjà," dit-il avec un sourire, avec un ton qui se voulait aimable.

Il remarqua aussitôt un changement négatif dans l'expression de Cypress, et des serpents qui semblaient s'agiter différemment. Encore une fois, il ne pouvait pas lire les pensées, ou du moins pas sans faire un effort pour le faire, et celles des reptiles lui étaient particulièrement inaccessibles, mais il pouvait deviner que quelque chose les importunait.

Il pensa un moment à ce qu'il avait fait, ou pas fait, se refamiliarisant avec ce sentiment d'inconfort où un bon diplomate sait qu'il a commis une bévue, mais qu'il n'a pas les informations requises pour y remédier. Il essaya de reconnecter avec son humanité, mais même celle-ci, avec son cerveau d'homme, était incapable de comprendre instinctivement ce qui a bien pu mettre la jeune femme de travers.

Après un bref instant de réflexion précipité, il fléchit les genoux jusqu'à poser une main au sol, à côté de Cypress, et s'assit sur le sol à son côté, et l'observa un moment, en silence. Il n'était peut-être pas sûr de la cause de son malaise, mais il n'y avait aucun doute qu'il ne pourrait pas y remédier avant d'en avoir discuté.

"Je ne vais pas vous ignorer, Cypress," dit-il, brisant le silence. "Donc si vous avez quelque chose à me dire, ou à me demander, vous avez mon attention complète."

Et voilà encore ce ton conciliant de celui qui allait sincèrement écouter. C'est ce qui faisait d'Hadrian un criminel et un businessman aussi redoutable; il était attentif, considéré et mesuré. Que ce soit dans son attitude ou dans ses actions, il prenait les informations offertes et agissait en conséquence.

"Pour commencer… bonsoir, Cypress. J'espère que vous avez bien dormi."

Un petit coup d'épaule pour l'encourager à lui parler. À lui dire ce qu'elle avait en tête. Sa première préoccupation n'était pas de se rendre lui-même présentable, ou de lui demander si elle avait bien progressé, ou même de chercher à remédier à la situation vestimentaire de la belle gorgone; elle était sa première et, vraisemblablement, seule préoccupation.
3
Prélude / Re : Déesse, pardonne-lui, il n'a pas encore péché [Validée]
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le mardi 09 décembre 2025, 21:11:01 »
Comme dit précédemment, ce ne sont que des suggestions. Je me suis mal exprimé au niveau de la personnalité; je voulais dire faire "faire comme la personnalité", mais mon cerveau est fatigué ce soir.

Pour la correction, je dirais que ca me convient. Encore un petit cafouillage sur la ponctuation, quelques erreurs d'accord (comme montré dans le post précédent), mais je vais t'accorder ta validation malgré tout.

Sur ce, jeune demoiselle, bienvenue sur LGJ.

Je vous dirais bien de faire gaffe, mais selon votre fiche, j'ai plus l'impression que ce sont les autres qui devront faire attention.

Je t'invite donc à aller faire ton chalant (obligatoire avant de demander un RP ou d'en faire un)
4
Les alentours de la ville / Re : It's as much fun to scare as to be scared (Céleste Trahan)
« Dernier message par Randal Dragunov le mardi 09 décembre 2025, 21:01:22 »
Les sensations venaient de toutes les directions à la fois et cela valait pour chaque membre de ce groupe improvisé. Randal va même jusqu'à empoigner avec force le vagin de la rouquine lorsqu'elle glisse sa main aux doigts rugueux dans son intimité sans lui demander son avis. Cela lui permet presque de la garder sur place ou de la faire s'approcher de lui tel un ventriloque amateur. Les caresses et léchouilles de la blonde sur la partie inférieure de son corps ne l'aide pas à garder le contrôle ou décider de ses prochaines actions avec réflexion.

La blonde jouait de sa bouche et de ses lèvres sur son aine et ses boules à intervalles réguliers de façon un poil exagéré en faisant un maximum de bruit quand ses mains ne prenaient pas le relai. Tandis que contre se torse se frottait le dos de la belle Céleste et une partie de sa crinière qui le chatouille par moments. Mais le plus difficile à supporter est le duo de gémissements et d'encouragements des deux femmes. La sorcière et la rouquine redoublent d'intensité dans leurs mouvements et leurs gémissements de plaisir qui finissent par filer droit dans les tympans du mafieux déjà surexcité.


- Continuez de miauler pour moi, mes petites chattes. En échange je vais m'occuper de vous toutes. A commencer par toi. Tourne-toi.


Vu que les autres femmes sont déjà en position pour profiter pleinement des attributs de l'étalon musclé, seule la rouquine avait l'occasion d'optimiser la situation encore un peu. Comme demandé elle se retourna pour venir se coller dos contre l'épaule de Randal dont le bras passe par la hanche droite de la jeune femme pour lui offrir un accès direct à son intimité. De toutes les femmes autour de lui en ce moment, la rouquine est celle qui est la plus gâtée par la nature en terme de tour de poitrine. C'est donc tout naturellement qu'il vient jouer un peu avec ses seins à l'aide de ses larges mains durant les secondes qui suivent. Ce n'est pas tous les jours qu'il aura l'occasion de profiter d'une telle paire de loches après tout.
Et ce, même si les coups de langue de la blonde rendent sa prise fébrile ou lui font pincer son téton trop fort. Mais heureusement pour elle, il retournera rapidement à sa tâche première.

Un homme n'est, de base, pas fait pour le multi-tâches de toute manière. Se concentrer sur le plaisir de la rouquine lui permet d'en faire autant avec Céleste car tout ce qu'il a désormais à faire est de faire bouger les différentes parties de son corps pour leur faire atteindre la jouissance. De sa voix virile il chuchote dans l'oreille de sa partenaire avant de se remettre à la prendre plus fort.


- A partir de ce soir, aucune autre bite que la mienne n'aura le droit d'approcher de toi sans mon accord. Ton petit cul est à moi. Ta chatte aussi. Ainsi que ta bouche... ou tes seins.


Un puissant et sec coup de rein ponctue son affirmation alors que de sa main il vient se saisir encore plus fermement du sein avec lequel il joue depuis de longues minutes désormais. Le corps de la sorcière n'a que peu de secrets pour lui et il n'a aucun mal à la faire frémir ou gémir rien qu'en faisant onduler ses hanches de la bonne manière tout en poussant en elle. A l'instar de la rouquine les instants précédents, il se glisse de quelques centimètres en direction de la blonde qui verra son scrotum se rapprocher de son visage pour avoir encore un peu plus d'amplitude dans ses mouvements. Rien n'est trop bon pour la sorcière qui va pouvoir sentir la grosse queue qui lui déchire le cul aller plus loin de quelques centimètres.

Il se souvient alors d'un autre détail qui semblait l'avoir excitée plus tôt. Sa main lâche alors son sein pour venir prendre possession de sa gorge qu'il se met à serrer avec assez de force pour bloquer subtilement sa respiration.


- Et ça vaut aussi pour l'air que tu respires, non ?


Le voilà désormais transformé en machine à orgasmes. Une main dans une chatte trempée, la queue dans le cul d'une autre et une dernière qui lui travaille les boules pour le faire exploser. Alors quand l'orgasme finit par arriver et qu'il ne s'arrête pas pour autant à labourer ses partenaires de différentes façon, c'est l'explosion générale.

Sa bite implose dans le rectum étroit de Céleste qui déborde la seconde suivante. Aspergeant la blondinette au passage qui n'a rien vu venir. Le sperme abonde d'une manière anormale hors du cul dilaté et bronzé pour couler et recouvrir les testicules contractés du mafieux qui gémit à son tour de plaisir. La rouquine n'est pas en reste de son côté car les doigts qui sont en elle ne s'arrêtent pas de remuer pour autant alors que la pression qu'ils exercent sur son vagin est plus grande que jamais jusque là.
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Prélude / Re : Déesse, pardonne-lui, il n'a pas encore péché [Serenos]
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le mardi 09 décembre 2025, 20:52:29 »
J'ai corrigé les erreurs que j'ai vu à la relecture et changé quelques phrases pour les étoffer ou les rendre plus fluides.

Pour le physique je ne trouve pas ça particulièrement gênant de les décrire ensemble puisque je sépare les paragraphes entre ce qu'il y a d'identique et les différences. Le caractère quant à lui était déjà d'un coté Nannaka et Maery de l'autre.
6
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le mardi 09 décembre 2025, 20:10:35 »
La gorgone était complètement vidée de ses forces, mais le vampire ne la relâcha pas une seconde. Plaquée contre son torse puissant, puis assise sur lui alors qu'il récupérait probablement ses esprits aussi, Cypress avait les yeux fermés et un sourire béat aux lèvres. Elle gloussa légèrement en l'entendant qualifier leur étreinte, mais un petit gémissement approbateur lui échappa, presque un ronronnement.

Mmmoui, absolument, compléta-t-elle un peu plus tard en rouvrant les yeux alors qu’il se dégageait doucement pour l'aider -ou le faire à sa place- à se laver. »

Entre ses paupières mi-closes, et malgré les gouttelettes d’eau qui constellaient ses verres teintés, la brune observa son amant alors qu’il prenait grand soin de ne pas la sur-stimuler tout en la nettoyant méticuleusement. Si elle était à court d’énergie, la jeune femme ne pouvaient néanmoins s’empêcher d’avoir au moins une main sur le corps d’Hadrian. Elle glissait les doigts dans ses cheveux, massant doucement le cuir chevelu, ou bien contre sa nuque, sur sa joue, traçant des arabesques sur ses épaules…

Elle se blottit ensuite dans le peignoir dans lequel il l’enroula, se lovant contre lui tandis qu’il la portant, ses mains ajustant la serviette sur ses cheveux pour ne pas gêner ses ancêtres. Plus tard, quand elle ne serait pas en train de baigner dans la plénitude que lui avait apporté ces orgasmes, elle serait probablement mortifiée que les serpents aient été témoins de tout ça. Ou peut-être qu’elle hausserait les épaules. Après tout, les âmes des gorgones de sa lignée étaient en permanence présente auprès d’elle.

Bien emmitouflée dans le peignoir, la jeune étudiante soupira de plaisir quand il la déposa sur le matelas de la chambre. Elle s’y installa aussitôt, ajustant de nouveau la serviette de ses cheveux pour que celle-ci repose sur l’oreiller et sous sa crinière mouillée, retira ses lunettes pour les poser sur la table de nuit, puis ferma les yeux un instant. Elle sourit tendrement alors que les lèvres du vampire effleurèrent sa joue après qu’il l’eut recouverte du drap, et attendit un instant qu’il s’installe à son tour. Quand elle l’entendit quitter la chambre, elle se dit qu’il avait sans doute oublié quelque chose et n’y prêta pas forcément attention, en profitant pour bâiller à s’en décrocher la mâchoire.

Voulant l’attendre, elle lutta un peu contre le sommeil. Mais ce dernier eut raison d’elle, et sa dernière pensée avant de sombrer dans l’inconscience fut « J’espère que je ne prends pas toute la place dans son lit ».



Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, après des rêves emplis d’Hadrian et des merveilleuses sensations qu’il lui avait fait découvrir, la jeune femme s’étira de tout son long contre le matelas. Dans la nuit, elle s’était empêtrée entre le drap et le peignoir dont elle était toujours couverte. Fronçant les sourcils, elle s’en dépêtra doucement avant de constater qu’elle était seule dans ce grand lit double.

Les sifflements des serpents qui se réveillaient à leur tour lui fit tourner la tête, inspectant la place à ses côtés dans la pénombre de la pièce. A première vue, elle aurait dit qu’il n’était pas venu la rejoindre, la veille. Sans vraiment savoir pourquoi, l’étudiante eut un pincement au cœur. Sans prêter attentions aux murmures de ses ancêtres, elle se leva finalement, serrant la ceinture du peignoir autour de sa taille, et refit le lit du mieux qu’elle put avant de nettoyer rapidement ses lunettes pour les poser sur son nez. Elle récupéra la serviette qui s’était roulée en boule sur l’oreiller dans la nuit et l’emporta avec elle en quittant la chambre.

Il n’y avait pas un bruit dans l’appartement. Elle ne saurait dire quelle heure il était, n’ayant pas regardé le réveil sur la table de nuit et les vitres de l’endroit étant teintés pour empêcher les rayons solaires de pénétrer dans la pièce.

A pas de loups, craignant presque de se montrer trop intrusive, la gorgone se dirigea vers la salle de bain pour ses ablutions matinales. Chaque pas qu’elle faisait lui tirait une grimace et un sourire. La grimace parce qu’elle était quand même bien endolorie, et le sourire parce que le rappel de leurs activités de la nuit dernière faisait remonter un écho des sensations délicieuses qu’elle avait découvert.

Finissant de se coiffer convenablement -dormir les cheveux mouillés avait toujours tendance à lui donner de drôles de coiffures le lendemain matin-, Cypress chercha ses affaires du regard. Avant de se rappeler qu’elles étaient toujours dans l’ancien appartement qu’elle avait brièvement occupé. Vanessa n’avait probablement pas pensé à les ramener par ici après s’être faite congédiée par Hadrian la veille. Nue, elle dût se résoudre à remettre le peignoir avant de s’aventurer dans le reste de l’appartement. Ses affaires de la veille ne traînaient plus dans le salon, malheureusement. Fermant les yeux un instant, la brunette retourna dans la chambre du vampire -sans son occupant, hélas !- et chercha du regard si, par hasard, ses vêtements ne seraient pas posés dans le coin.

Sans succès. Débattant un instant avec elle-même, l’étudiante finit par suivre une suggestion de Melantho et ouvrit la penderie qui contenait les affaires d’Hadrian. Hésitante, elle sélectionna une chemise. Elle regarda un instant les pantalons, mais étant donné leurs différences de taille, elle doutait que l’un d’eux lui aille. La chemise, sur elle, ferait probablement tunique. Elle attrapa néanmoins une ceinture afin de la nouer contre sa taille. Le style « porter les affaires de son amant » ne lui allait pas si mal, songea-t-elle en s’observant dans le miroir de la salle de bain. Un peu trop « familier » étant donné que c’était la première nuit…

S’arrêtant net, la jeune femme se rendit compte avec effarement qu’elle n’envisageait pas que ça ne reste qu’une nuit sans lendemain. Elle voyait déjà sa « captivité » avec Hadrian se passer de la plus délicieuse des manières. Peut-être même qu’elle pourrait envisager de le fréquenter réellement une fois sa tâche finie. Partir en vacances avec lui, comme il l’avait suggéré si les choses ne se calmaient pas avec ses ennemis… Peut-être même aller au restaurant, un soir ?

Secouant la tête, la brunette se renfrogna légèrement. Il était possible que le vampire ne voit ça que comme un jeu, après tout. Il n’était pas revenu partager le lit, après leurs ébats. Sans doute préférait-il ne pas s’attacher ? Ou bien, maintenant qu’il avait vaincu les réticences de l’étudiante et profité de ce qu’elle avait à offrir, elle ne l’intéressait plus que pour sa capacité à traduire les écrits anciens ?

Pinçant les lèvres, revenue dans la chambre, la belle jeta un regard sur le cadran qui affichait 18h17. Se rendant compte de l’heure, elle entendit soudain son estomac grogner. Elle n’avait pas mangé depuis la veille, le dîner qu’elle avait préparé. Jetant un dernier regard hésitant à sa tenue -mais elle n’avait de toute façon rien d’autre à se mettre- la gorgone se dirigea vers la cuisine pour voir ce qu’il y avait dans les placards. Elle trouva du pain, du pâté importé -de France, selon l’étiquette- et de la salade ainsi que quelques tomates. Avec un petit soupir, elle se dit que ça ferait l’affaire.

Se préparant sa salade et deux tranches de pâté, ainsi qu’un verre d’eau, la jeune femme migra ensuite dans le salon. Les documents sur lesquels elle avait travaillé la veille était toujours là, tout comme l’ordinateur. Rangés plus méthodiquement, mais toujours là. Attrapant un coussin du sofa pour le glisser sous ses fesses, la brune s’installa par terre, sur la table basse. Mangeant d’une main, elle reprit son travail de l’autre. Elle ne connaissait après tout pas de meilleure façon de ne pas penser aux tourments de sa vie privée. Se focaliser sur le boulot, c’était quelque chose qui lui venait naturellement.

Et c’est ainsi qu’Hadrian trouverait Cypress lorsqu’il émergerait de son « repos ». L’air concentré, la crinière laissée détachée dont quelques mèches venaient parfois agacer la jeune femme, une assiette vide à ses côtés et son attention focalisée sur le manuscrit qu’elle traduisait.
7
Prélude / Re : Déesse pardonne-lui, il n'a pas encore péché.
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le mardi 09 décembre 2025, 19:22:45 »
Bon bah, à titre de prof de français non-approuvé par le corps enseignant (et donc relégué au rôle de modérateur de forum), je vais devoir te recommender une relecture pour corriger ton texte.

Quelques fautes d'accord ici et là, et quelques révisions de ponctuation (notamment au niveau des virgules). Évidemment, on ne demande pas la perfection, mais comme la fiche de présentation est le premier contact avec ton personnage, j'y mets une importance particulière.

Si tu as besoin d'aide ou d'exemples:

"De longs cheveux bruns descendant jusqu’aux fesses c’est la chevelure que partage Nannaka et Maery bien que la première les laisse détachés et libres, la seconde les cache la majeure partie du temps sous le voile de sa tenue de nonne."

Version corrigée:
"De longs cheveux bruns descendant jusqu'aux fesses, c'est la chevelure que partagent Nannaka et Maery, bien que la première les laisse détachés et libre, et que la seconde les cache, la majeure partie du temps, sous le voile de sa tenue de nonne."


Recommandations (Optionnelles):
Il y a aussi quelques tournures de phrase que tu voudras probablement réviser, mais à chacun son style d'écriture. Ce que je pourrais te recommander, également, c'est de faire deux descriptions pour l'apparence que Nannaka revête lorsqu'elle est sous sa forme propre, et une autre pour décrire celle qu'elle présente sous les traits de Maery. Mélanger les deux rend le texte plus confus. Je dirais même de faire la même chose pour la personnalité; en premier lieu, qui est vraiment Nannaka, et en second lieu, comment elle se comporte en prenant le rôle de Maery. Ca te permet ainsi d'étoffer ton texte, tout en le rendant plus facile à suivre pour tes lecteurs.

Laisse-moi savoir quand tu auras eu le temps de faire les corrections.
8
Le parc et son sous-bois / Re : Quand la Nature appelle | pv Erelim
« Dernier message par Erelim le mardi 09 décembre 2025, 18:46:58 »
La Terre était un endroit où il était difficile de vivre lorsque l’on était un monstre de deux mètres cinquante comme Erelim mais il aimait cet endroit qui lui offrait des femelles de qualité, l’immense ville de Seikusu était un endroit parfait pour trouver de quoi satisfaire sa malédiction même si cela faisait bien longtemps qu’il ne pensait plus à elle, il agissait par pur instinct. Mais contrairement à Terra où diverses races cohabitent, sur Terre où la grande majorité des habitants sont des humains ne croyant pas au monstre, il devait se cacher. Il aurait évidemment pu faire un massacre et imposer sa présence et il l’avait déjà fait le jour où il s’était introduit dans un lycée pour fille, il avait si bien manger ce jour là il s’en souvenait encore malgré son esprit de plus en plus embrumé.

L’ancien chevalier de dieu était désormais un monstre qui survivait en s’offrant des femmes et il n’y avait rien ni personne pouvant l’arrêter, il y avait bien eu des chasseurs mais même les balles perforantes ne faisaient que chatouiller son de bête, même le feu n’avait pas eu raison de lui. La magie avait fait de lui une créature invincible pour le commun des mortels mais pour survivre, les succubes l’avaient maudit en l’obligeant à s’accoupler, lui l’ancien homme de dieu chaste qui n’avaient jamais connu de femme avant que ces démones détruisent une vie dont il n’avait absolument plus aucun souvenir.

Le colosse n’avait qu’assez peu d’endroit pour se cacher lors de la journée, préférant chasser la nuit là où les proies sont plus faciles à attraper, les bois étaient le seul endroit relativement calme même si parfois il s’approchait un peu trop du parc qui en bordait l’entrée. Si c’était pour vivre dans les bois et sortir chasser la nuit tombée, il aurait mieux fait de rester sur Terra mais Seikusu était bien plus dense et l’environnement plein de vice donnait un bien meilleur gout aux pauvres femmes qui devenaient ses victimes, c’étaient rares mais il y en avait certaines qui s’offraient au monstre de plein gré, avide d’expérience extrême, ces folles étaient un véritable délice.

Ce jour là il était donc dans les bois comme à son habitude lorsque son flair détecta qu’une femelle avait pénétrer son territoire, il n’en fallait pas plus pour réveiller la créature. L’odeur était puissante, cela trahissait de sa condition de femelle en chaleur mais ce n’était pas la senteur d’une humaine, cela n’était pas pour déranger le monstre qui s’était directement diriger vers sa proie directement. Son pas lourd et rapide faisait craquer le sol sur lequel il marchait, il ne lui avait pas fallu longtemps pour la trouver, une femme cheval nue se trouvait sur son territoire. Il s’approcha en la regardant, la gueule salivante déjà :

« Femelle ! »

Sa maitrise limitée de la parole ne cachait pas ce qui lui passait en tête à ce moment alors que sa gueule s’ouvrait sur des crocs immenses tout en dégoulinant de salive. Il n’était clairement pas amical envers le centaure :

« Toi, moi ! »

Alors qu’il ouvrait ses mains aux griffes acérées, il était difficile de savoir si c’était une déclaration de combat ou une menace en cas de refus de se soumettre à lui ou un ordre d’un tout autre genre.
9
Dans les vertes vallées de Hautebrande, un voyageur solitaire marchait. Un seul coup d'œil à son visage aux sourcils froncés et au front brillant de sueur, ses cheveux épais ébouriffés et sales, sa chemise beige ouverte sur son torse et collant contre sa peau suffisait pour comprendre qu'il marchait depuis longtemps.

Nul bâton de marche n'accompagnait ses pas. Son sac solidement arrimé au dos, il avançait à grandes enjambées, ses jambes musclées tendues par l'effort, alors que ses bottines s'enfonçaient avec autorité dans la terre herbeuse de cette région bucolique.

En réalité, voilà plus de trente-six heures que Grayle marchait, à un rythme quasi-inhumain, ne ralentissant que pour boire un peu d'eau, et à un moment, pour pisser contre un buisson. Il avait laissé derrière lui plus de deux cents kilomètres de chemins poussiéreux, des vallées enclavées et de rivières tortueuses. Les marais de Valsombre et le Col de Griseterre, connus pour leurs chemins traîtres, n'avaient même pas ralenti l'immortel.

Pourquoi cet empressement ? En réalité, rien de critique. Grayle avait cette fois endossé le rôle de courrier. Dans son sac sans fond, des dizaines de lettres d'impositions, côtoyaient des missives d'amour, des contrats commerciaux et des déclarations en duels. Il était parti du port de Bordève, et avait comme destination Aubérac, une bourgade de campagne des environs. Continuant son inarrêtable marche, il avisa un panneau.

« Aubérac, 47 km »

Bien. Il était tout près. Un coup d'œil à son sablier à encoches. Un trois, suivi d'un six qui bascula sur un sept dans un cliquetis. Hm. Il avait près de quatre jours d'avance. Les habitants n'allaient pas en revenir.

Il avait besoin… non, il avait envie de repos. Fouille. Sa main dans son sac y trouve la carte, la tire l'ouvre, la consulte. Il y a un lac pas loin. Parfait. Grayle ne pue pas particulièrement, et n'est pas très sale. Du moins, pas assez pour être repoussant. Mais il préfère faire son arrivée en étant propre et frais, plutôt que dégoulinant de sueur. Il faut dire que le soleil dans la région ne l'a pas épargné, agrémentant son teint généralement clair d'un doux hâle brun.

Et puis, la nuit est déjà tombée. Oui, autant arriver au petit matin qu'en plein milieu de l'obscurité. Ne serait-ce que pour ne pas finir avec trois flèches dans le poitrail.

Il pivota donc, se dirigeant vers la forêt qui devait border le lac et les champs voisins. Serpentant avec agilité entre les arbres, évitant branches, troncs abattus et fossés avec une grâce quasi-elfique, il pouvait déjà deviner la silhouette du lac, qui, comme un miroir du ciel, était déjà constellé des étoiles du ciel de la nuit.

Mais lorsqu'il franchit les arbres, ses yeux vert brillant ne regardaient plus le lac.

Ils la regardaient.

Elle.

Allongée lascivement sur le sol, une femme le regardait. Près d'une centaine de mètres les séparaient, mais il était impossible pour lui de se tromper. Son étincelante chevelure blonde, ses interminables jambes pâles et sa poitrine dressée vers le ciel, lourde et ronde comme la lune, étaient caractéristiques d'une femme. Une belle femme. Bien trop belle pour simplement errer ainsi, près d'un lac la nuit.

Le silence était lourd, et, pendant de longs instants, le mâle et la femelle se jaugèrent, avec étonnement et intérêt, immobiles, comme s'ils avaient du mal à réaliser la vision qui s'imposait à eux. Grayle hésita, un bref instant. Etait-ce un piège ? Une divinité mineure qui allait le faire dévorer par des loups pour troubler son repos ? Une sirène invitant les voyageurs pour les noyer au fond d'un lac ?

Le risque était réel. Mais cette femme, grande, généreuse, cette Muse de chair et de sang… même à cette distance, où le visage de chacun était indéfinissable, il aurait été impossible pour elle de manquer le regard de l'homme sur elle, et sur sa corne, qui fendait l'obscurité tel un sabre de lumière.

L'homme fit le premier pas. Puis le second. Il avançait vers elle, décidé, presque conquérant, son visage fatigué et brillant déformé par la joie simple, primale et très humaine d'un homme qui contemple une belle femme. Il s'arrêta à quelques pas d'elle. Pour lui, qui avait enchaîné les kilomètres, après des jours de bateau et de tempête, la vision de cette femme ressemblait à une récompense divine. L'éclat vert de ses yeux quitta un instant les yeux océan de la buveuse solitaire, pour regarder les bouteilles, dont plusieurs étaient vides.

- Bonsoir.

Sa voix était chaude et juvénile, et la douceur naturelle était légèrement alourdie par un ton rauque et profond venu de son torse, qui montait et descendait à chaque respiration.

Il laissa tomber son sac au sol, tel un premier vêtement que l'on délaisse.

- Vous ne voyez pas de problème à ce que je vous tienne compagnie, j'espère ? Je comptais me baigner dit-il en désignant le lac, boire -son bras, cette fois, était tendu vers les bouteilles- et me reposer un peu murmura-t-il en la fixant droit dans les yeux. Mais les plaisirs de la vie sont plus savoureux s’ils sont partagés, n'est-ce pas ?

Silence. Son cœur battait à tout rompre. Malgré l'audace qui le caractérisait, la pensée même qu'elle le congédie, ou lui hurle de s'en aller, le torturait d'avance. La taille de la femme, qu'il devinait plus grande que lui, la rendait intimidante. Bien que de toute évidence légèrement éméchée et peu vêtue, la femme rayonnait d'une aura d'autorité toute régalienne, à laquelle l'homme n'était pas insensible.

- Je m'appelle Grayle.
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Le parc et son sous-bois / Quand la Nature appelle | pv Erelim
« Dernier message par Maeilera le mardi 09 décembre 2025, 17:46:53 »
Depuis son arrivée sur terre, Maeleria avait perdu pas mal de choses : son territoire, des membres de sa harde, sa capacité à offrir sans penser et sa tolérance des autres races. Et, avait également oublié certaines choses, plus ou moins importantes. Et, il se trouvait que cette chose qu’elle avait oublié lui tombait sur la tête comme un œuf de dodo sur le crane d’un canard : étonnement et sans prévenir.

Dans le grand ordre des choses, chaque chose à sa place et chaque place possède un but. Malheureusement pour Maeleria, il se trouve qu’elle avait la place d’une femelle mammifère - même si magique - et que cela lui demandait une forme de reproduction dans le “grand ordre des choses”.

Les chaleurs des licornes ne sont pas matière à rigoler - d’aucuns pourraient penser qu’en tant que créature de pureté, les femelles licornes se montraient douces et affectueuses durant l’acte. Mais rien n’était plus loin de la vérité - si en règle générale les licornes se montraient plutôt sympathiques, lors des chaleurs elles devenaient dominantes, fortes et exigeantes. Les juments magiques cherchaient des reproducteurs puissants, capables de produire des petits survivant à la grande magie qui les habitait et leur faisant honneur.
Le mâle recherché devait être puissant, fort et de préférence agressif durant la période de rute - ils se battraient entre eux, entrechoquant leurs cornes et se mordant avec toute la hargne habituellement réservée aux prédateurs. Quand le vainqueur se dirigerait vers la femelle, ils se battraient à leur tour et il lui faudrait vaincre la tentatrice s’il voulait pouvoir devenir père.

Bref. Tout ça pour dire que les licornes sont théoriquement « pures » et « gentilles » - mais que durant les chaleurs et les ruts, elles deviennent mauvaises. Et, là, non seulement Maeleria se retrouvait dans une situation de « besoin », mais il n’y avait pas un seul mâle à la ronde capable de la satisfaire - ce n’était pas comme si elle allait tenter de séduire les pauvres traumatisés de sa harde ; la plupart étaient encore considérés comme des jeunes. 

Assise sur un banc, dans un parc, son corps couvert d’un fin linge bleuté - une couleur qu’elle portrait souvent - la licorne inspirait profondément pour se tenter de se calmer. Elle ne devait pas foncer sur la première bite venue et surtout ne pas tenter d’enfoncer le crâne d’un mâle juste pour prouver sa force - cela semblait réellement malvenu dans ce nouvel environnement. Se redressant lentement du banc en bois, son corps se dépliant comme un vieux livre craquant, elle fit une grimace - la magie en elle ruait comme un étalon prêt à galoper et si elle ne la laissait pas sortir, elle allait certainement exploser … et pas de plaisir.

Haaa …” entre le gémissement et le soupir, le son qui sortait de sa gorge était entrecoupé de grondements qui n’avaient rien à faire dans la bouche d’un herbivore. Malheureusement pour qui s’y tromperait, la licorne n’avait jamais été de ceux qui mangent de l’herbe…

Dans un sursaut, elle put sentir son corps craquer, assailli de magie, et se transformer. Bientôt, ce n’était plus une humanoïde, mais une centauroide qui se trouvait à sa place. Baissant les yeux, une autre grimace déforma ses traits alors qu’elle croisait ses bras sous sa poitrine, la tenue qui la couvrait s’était déchirée sur le bas sous la transformation.

Levant les yeux, la centaure regarda autour d’elle avant de s’enfoncer dans les bois entourant le parc. Elle ne pouvait pas rester là, elle allait faire une bêtise.

Elle allait trouver un endroit isolé et tenter de surfer sur ses envies comme d’autres le faisaient sur des vagues déchainées. Les chaleurs étaient aussi violentes qu’elles étaient brèves et le lendemain, elle pourrait reprendre sa vie normalement.

Alors qu’elle entrait dans une clairière - un étrange cercle servant de puit à la lumière et uniquement habillé d’un grand rocher ressemblant presque à une table - elle regarda autour d’elle avant de se laisser tomber au sol en frissonnant et grondant entre ses dents.

Il n’y avait qu’à espérer que cela passerait vite - et qu’aucun pauvre mâle esseulé n’allait passer par ici. Elle n’était vraiment pas sûr de pouvoir se retenir, car elle pouvait déjà sentir la brume de l’Envie immiscer ses mains vicieuses dans son esprit.

Mais comme on dit, un malheur ne vient jamais seul. Car alors qu’elle se retenait de toutes ses forces, elle entendit un bruit venir des bois sur sa gauche. Tournant lentement la tête - grinçante presque - elle figea ses yeux bleus sur l’origine du bruit.

Il s’agissait de …

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