Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: dimanche 01 décembre 2013, 18:45:08 »Et cette fichue poignée qu'elle ne trouvait pas...
Heureusement, son amant prit les choses en main. Et particulièrement, il prit sa main à elle. Elle la lui abandonna, crispant ses doigts contre le torse puissant tandis qu'il venait se plaquer contre elle, cherchant sa cuisse pour la soutenir. Elle se fit légère, même si elle n'était pas spécialement lourde, et porta son poids sur les épaules du mâle auxquelles elle s'accrochait de son autre main. Elle l'entoura légèrement de ses jambes. Elle savoura l'instant où elle le sentait se préparer à l'envahir, tout l'excitation culminant en un point au creux de ses reins qui enfla, enfla... Et qui éclata au moment où il la pénétra d'un geste sec. Puissant. Passionné.
Elle gémit longuement, heureuse de le ressentir en elle.
« Oui... Nathan... »
Elle s'arqua contre lui, se contractant autour de sa virilité. Elle soupira encore, appréciant la sensation de sa largeur qui pénétrait, qui la faisait sienne. A chaque coup de rein, elle gémissait, la porte tremblant dans son dos. Elle ferma les yeux, affirmant sa prise sur son amant pour se maintenir et essayer d'accompagner ses mouvements.
« C'est si... Bon... »
Elle peinait à articuler convenablement, totalement grisée par l'explosion de sensations délicieuses.
Et un craquement signifia que la porte derrière elle avait fini de trembler. Qu'elle avait cédé.
L'espace d'un instant, elle cru qu'ils allaient encore être séparée par la chute.
Mais non. Tout se passa très vite, et Sunday n'est même pas sûre du déroulement de l'action. Mais elle s'est retrouvée, au final, juchée sur l'homme, toujours enfourchée sur son sexe.
Sans faire trop attention au décor, la brune soupira doucement en réponse à ce qu'il souffla, et sourit. Cette fois-ci, elle était dans la position idéale pour lui rendre autant de plaisir qu'il pouvait lui en apporter.
Elle s'appuya sur son torse avec ses paumes, et se pencha doucement vers lui pour venir l'embrasser. Tranchant avec cette légèreté, son bassin bougea brusquement, se relevant avant de venir se frotter à nouveau à lui, claquant à peine sur celui de l'homme. Elle reprit ce mouvement, langoureuse et passionnée.
Ses lèvres se plaquèrent délicatement contre celle de Nathan. Elle mêlait la tendresse et l'ardeur, ne ménageant pas ses ondulations. Elle alternait. Elle se redressait, faisait de petits mouvements de hanches circulaires, retombait, et recommençait. Ses mains exploraient le corps de son amant tandis qu'elle se faisait tout à la fois sensuelle et langoureuse, et passionnée et affamée.
Elle lécha doucement les lèvres de l'homme, glissant sa langue entre elle pour trouver la sienne, approfondissant brusquement le baiser. Avant de, tout aussi brusquement, l'interrompre et se redresser. Une main posée entre les pectoraux de son amant, l'autre cherchant une prise derrière elle, sur la jambe du policier, elle s'arqua et continua à s'emboîter et se relever. Le rythme qu'elle prenait était affamé. Ardent. Exalté. Passionnel. Mais elle ne pouvait aller aussi rapidement qu'elle le voudrait. Alors elle compensait par l'amplitude, offrant un tableau voluptueux au mâle. Celle d'une femme qui s'offrait avec ferveur à son amant. Celle d'une femme qui se montrait empressée à le satisfaire. A se satisfaire.
« Nathan... »
La chaleur montait en elle. Ses mouvements se firent plus saccadés. Son regard, venant se fixer dans celui de l'homme, se troubla tandis que ses pensées devenaient incohérente. Oh elle aimait ça. Elle se sentait intense. Le plaisir montait en flèche, alors même que le lieu où ils étaient était peu aphrodisiaque.
Diego ne savait pas où il était. L'hidalgo, un peu plus tôt dans la journée, avait quitté Sunday pour aller voir quoi faire à propos des ours. Il était ensuite retourné à l'appartement de son amante à temps partiel. Mais il l'avait trouvé dévasté. Et ils lui étaient tombé dessus. Il n'avait rien pu faire. Et il se trouvait à présent attaché par les poignets, suspendu dans une sorte de hangar insonorisé. Il avait mal. Torse-nu, il avait servi de punching-ball en attendant l'arrivée de celui qui allait l'interroger. Et apparemment, le moment était venu puisqu'on descendit la chaîne qui le suspendait pour l'asseoir sur une chaise en ferraille.