Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner... [Wolvidé]

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Timothé A. Chouinard

Humain(e)

Identité : Timothé Auguste Chouinard
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Bisexuel à tendance plutôt homosexuel.

Physique :

La tête de notre Timothé est plutôt ronde, le genre de bouille à laquelle on aimerait bien pincer affectivement les joues comme font parfois les grands-mères. Ses cheveux sont plutôt mi-longs et des mèches rebelles barrent parfois son joli visage d'ange et ses grands yeux bruns malicieux. Quant on le regarde, on voit tout de suite que c'est un garçon adorable mais qui vit dans un monde plein d'aventures. Il parait aussi extrêmement intelligent et sage pour son age. Quant au reste de son corps et bien il est encore loin d'égaler celui de superman ou de batman. Il a quinze ans et garde un corps d'enfant qui a à peine mit un orteil dans la puberté à vrai dire. Il attend celle-ci avec impatience d'ailleurs pour devenir un homme et être grand et musclé. Pour l'heure, il est plutôt mince, mais solide car plutôt sportif dans l'âme. Un beau petit garçon en perspective qui n'a pas encore bien saisit les rouages de la sexualité il faut l'avouer. Tonique et athlétique, le corps de Timothé est habitué à beaucoup bouger en général car il déteste rester assis sans rien faire pendant des heures. Il préfère passer du temps dehors qu'à l'intérieur. Il respire la santé ce petit et ça se ressent. Enfin quand il n'est pas dans sa période mélancolique.
Pour ce qui est de sa façon de s'habiller, Timothé n'est pas bien compliqué. Il enfile simplement une chemise ou un tee-shirt avec un jean et le voilà partit pour la journée. Il doit se changer souvent car il traîne un peu partout, c'est vrai. Il est rare de le trouver brillant et immaculé sauf lorsqu'il sort à peine de la douche car en général, deux heures lui suffisent pour tacher son pantalon ou sa frimousse.

Caractère :

Malgré le nom qu'il porte Timothé n'a rien de ridicule ! Si il avait pu changer de nom étant gamin il l'aurait fait bien sûr. En ce temps là il était complètement soumis à son père qui lui vouait une haine inexplicable. Refermé sur lui-même, peu souriant, complexé par sa taille, il n'était évidemment pas bien dans sa peau et ça se voyait. Mais au fur et à mesure qu'il a grandit un peu, il a prit un peu de poil de la bête. Grâce à James surtout il a réussi à s'épanouir et à retrouver le dynamisme de son âge et surtout, le sourire. Sa croissance avait reprise, il était donc de bien meilleure humeur. On pouvait souvent le voir rire et jouer avec d'autres garçons de son âge sans se soucier des blessures du passé. C'était un garçon qui n'était jamais turbulent mais plein d'énergie à revendre et curieux d'absolument tout. Il aimait apprendre et étudier et ses notes n'étaient vraiment pas mauvaises. Il était sûr de lui et aimait par dessus tout s'inventer des histoire et des aventures dans lesquelles il était le héros bien entendu. Avec les adultes il se montrait toujours poli, aimable, et surtout très serviable. Malgré son jeune âge il aimait aller traiter les fleurs de la voisine ou nourrir son chat, porter quelques courses ou faire passer une message d'un commerçant à un autre. Il aimait se rendre utile et rêvait d'être un inventeur plus tard. Inventer et construire des machines ça l'amusait beaucoup. Ambitieux, Timothé aime aller jusqu'au bout de ses idées et lâche rarement l'affaire. Difficile de le faire changer d'avis lorsqu'il a une idée derrière la tête mais si on lui offre quelque chose d'intéressant en retour, il est bien capable d'accepter le marché. C'est un garçon qui aime aussi défendre les plus faibles. Il sait parfaitement ce que c'est d'être maltraité et d'être la cible des moqueries et tient à tête à quiconque s'amuse à ce genre de chose. Il lui ait souvent arrivé de cogner un ou deux loubard qui s'en prenaient à des gamins plus jeunes ou plus petits. Il était comme ça. Un héros des temps moderne si on veut. Après la perte de James et son suicide, il s'est plutôt calmé de ce coté là. Il n'est plus aussi extravagant qu'avant, mais il reste toujours un jeune garçon généreux et serviable qui se met facilement au service des nécessiteux.

Histoire :

- P*tain 'fait froid...

Bryan Chouinard grelotta et frotta énergiquement ses épaules et ses bras sans succès. Il avait pourtant enfilé un bonnet, un gros manteau fourré, une écharpe, une paire de gants, des chaussettes en laine et des bottes. Malgré ça, le froid le transperçait de part en part des pieds à la tête. Mais il n'avait pas le choix, avec cette tempête de neige qui n'allait pas tarder à arriver, il fallait qu'il soit là pour accueillir le médecin. Leur petite ferme dans le nord du Canada n'était pas l'endroit le plus chaud du globe, c'était certain et pourtant lui et sa femme en sont tombés amoureux lors d'un de leur nombreux voyages. Elle est originaire du Japon où ils se sont connu, mais la pollution et la population de plus en plus nombreuse commençait à les rendre malades. Louise et lui avaient toujours adoré ces endroits un peu reculés du monde où les ennuis semblaient si loin, un petit coin de paradis en quelque sorte. Il avait construit lui-même la maison, la grange, l'étable et les clôtures avec quelques amis du coin. Du bon boulot, il en était très fier et s'en vantait sans relâche lorsqu'il allait au bar de la ville la plus proche : Yellowknife. C'était une vile au bord du Grand Lac de l'Esclave dans le territoire du Nord Ouest et qui comptait 20 000 habitants tout au plus. Mais lui et sa femme ne s'y rendaient que pour leurs achats et les sorties en tête-à-tête, car ils préféraient nettement la tranquillité de leur petit pied-à-terre.
Une bourrasque le fit vaciller et le fit trembler de froid. Il était sur le point d'abandonner lorsqu'il vit enfin, à travers le mur de neige et de brume, la lueur des phares d'un véhicule. Aussitôt, il brandit sa lampe à huile et fit de grands gestes des bras. Pourvu qu'il le voie, car le sentier menant à la bâtisse avait déjà disparu sous l'épais manteau de neige blanche.
Par chance, le conducteur aperçu la lumière et la silhouette qui gesticulait. Il gara sa vieille jeep tout prêt, ferma correctement et soigneusement son gros manteau et ouvrit la portière en grimaçant, affrontant le froid et le vent glacial pour aller serrer la main au propriétaire des lieux. Le médecin était un vieil homme ayant dépassé la cinquantaine, sympathique, un peu bourru avec de grands yeux bleus derrière une paire de lunettes rondes et une longue barbe blanche. Les deux hommes ne perdirent pas de temps et franchirent le pas de la porte, refermant rapidement la porte derrière eux. Aussitôt Bryan se sentit beaucoup mieux et soupira d'aise en voyant que le feu crépitait encore joyeusement dans la cheminée. Ils purent alors se débarrasser de leurs gants et de leur gros manteau.

- Alors, comment ça se présente ? Demanda immédiatement le médecin avec un fort accent québécois.
- Plutôt mal docteur Lewich ! Elle vient de perdre les eaux et tout le tralala mais le môme a pas l'air de vouloir sortir, elle dit qu'elle souffre terriblement !
- Bien, bien, alors ne tardons pas !

Les deux hommes pénètrent dans une petite chambre douillette décorée essentiellement de meubles en bois et de tapis en peau d'animaux. Il y trônait un grand lit à baldaquin où était allongé une femme sous d'épaisses couvertures. Elle était extrêmement pâle, la sueur perlait sur son front, ses yeux étaient rouges et elle tremblait d'un peu partout. Le médecin s'approcha d'elle, tirant une chaise pour s'asseoir et prit son pouls qu'il jugea très faible. Le mari vint serrer la main de sa femme dans la sienne et lui murmura quelques mots. La pauvre femme eu tout juste la force de gémir et de hocher la tête pour lui répondre. Gordon Lewich décida d'agir immédiatement et souleva les couvertures. En effet ça se présentait plutôt mal, l'enfant se présentait dans le mauvais sens, pieds en avant. L'homme enfila des gants en latex et encouragea la jeune femme à pousser. Louise se mit à pleurer et annonça qu'elle en est incapable, elle était à bout de force. Son mari et le médecin insistèrent, elle finit par essayer et des larmes dégoulinèrent sur ses joues tant elle souffrait. Lewich agrippa délicatement les petits pieds et doucement, tout doucement, il attira le nourrisson vers lui.
Dehors la tempête faisait rage, la jeep était déjà presque ensevelie et les arbres se couchaient sous le vent brutal qui sifflait et faisait trembler les murs. Toutes les bêtes sauvages se terrèrent dans leur tanière et grelottèrent. Il n'y avait que les hordes de loups affamés pour se balader de-ci de-là. Tout était calme si l'on oubliait le hurlement du vent. Et puis soudain... un gémissement puis un cri retentirent.

- Ça y est ! S'exclama le médecin.

En effet il tenait entre ses vieilles mains calleuses un petit bébé d'à peine trois kilos qui hurlait à plein poumons, rouge de frustration. Il faisait si bon dans le ventre maternel !
Le mari, soulagé, embrassa le front de sa femme qui perdait petit à petit connaissance. Le médecin se chargea de nettoyer l'enfant dans le lavabo de la salle de bain après avoir sectionné le cordon ombilicale et le mari essuya délicatement le visage de sa femme et posa un linge frais sur son front, la couvrant correctement pour qu'elle n'aie pas froid. Voilà, le petit était né. Sera-t-il un petit génie ? Un artiste ? Personne ne le savait.
Quelques heures, après avoir bu quelques verres de vin chaud en compagnie du Père, le médecin quitta la baraque tandis que la tempête daignait se calmer alors que la nuit venait de tomber.
Bryan s'approcha alors du berceau confectionné quelques jours plus tôt où le nourrisson s'était endormie paisiblement. Il l'observa et grogna en allumant une cigarette :

- Bah voilà, les ennuis sont arrivés. 'fait ch*ier.


****


Le paysage avait rarement été aussi beau en cette saison. Le ciel était bleu azur, la neige scintillait sous les rayons qui peinaient à réchauffer l'atmosphère au-delà de - 2°C. Bientôt les meilleurs jours arriveraient et avec un peu de chance, la neige fondra petit à petit et laissera place à 10 bons petits degrés bien mérités. Pour l'heure, il faisait encore un peu froid et la famille Chouinard avaient toujours leur manteau de fourrure et leurs gants. Non loin de la grange, à la lisière de la forêt qu'une petite brise fraîche faisait lentement danser. Le couple traînait un chariot rempli de bois fraîchement coupé, un jeune chien de traineau gambadait tout autour sur la piste d'un lapin, et derrière, 30 bons mètres derrière, un petit garçon vacillait, disparaissant presque sous la couche de vêtement qui le recouvrait. Dans ses petits bras d'enfants reposaient des bûches bien trop lourdes pour lui. Il finit par chuter au milieu de la poudreuse. Bryan se retourna et soupira avant de crier :

- Tim !! Mais quel maladroit ce gosse bon Dieu ! Lève tes fesses feignant et dépêche-toi on a pas toute la nuit ! 'fais chier...
- Calme-toi chéri... de toute manière regarde-le, il est encore trop petit.
- Là on est d'accord, un petit nain de mes deux ! Il a cinq ans et il a la taille d'un gamin de 3 ans !

C'est vrai, le petit bout qui se redressait avec difficulté dans la poudreuse avec des bûches épars à ses pieds, est petit pour son âge, un petit soucis de croissance d'après le médecin mais rien de grave. Il devrait très vite reprendre une croissance normale. Il épousseta ses vêtements et tenta courageusement de ramasser le bois dans ses petits bras.
Bryan amena le traineau jusqu'à la grange et y entassa les bûches avec l'aide de sa femme. Quand il se rendit de nouveau à la lisière de la forêt pour continuer sa besogne, Thimothe tentait encore vainement d'entasser les bûches dans ses petits bras. Agacé, l'homme s'approcha à grand pas et attrapa l'un des morceaux pour le poser violemment dans les mains du gosse qui manqua de tomber sous le choc. Le père l'agrippa par le col pour le rattraper et le campa sur ses jambes.

- Tu sers vraiment à rien. Allez va rejoindre ta mère avant que je m'énerve !

Bryan entassa les cinq bûches dans les bras de son fils et continua son chemin.
Du bois jusqu'au niveau du front, Thimothe zigzagua vers la maison en aveugle en pleurant, les bras meurtrit et priant pour que le bois reste à sa place.


****


- Heu... 28 ?

Comme il devait s'y attendre, son père le frappa derrière la tête d'une bonne claque. Thimothe agrippa sa tête entre ses mains en gémissant. Était-ce de sa faute s'il ne parvenait pas à maîtriser les chiffres ? C'était tellement compliqué tout ça et pas vraiment intéressant. Il aurait préféré aller jouer dehors pour profiter du beau temps et du climat plus clément. Mais son père ne lâcherait pas l'affaire, il le savait.
Ses exercices durèrent encore deux heures et finalement, Bryan décréta que ce serait suffisant. Il se leva de sa chaise et s'alluma une cigarette pendant que l'enfant rangeait ses cahiers. Il avait un peu pleuré et avait mal à la tête à force d'avoir reçu des coups. Il avait l'habitude que son père le frappe, mais ce n'était jamais agréable. Tim' n'avait jamais compris pourquoi son père ne l'aimait pas. Seule sa mère lui souriait et le câlinait de temps en temps, mais il voyait bien que quelque chose n'allait pas chez lui. Peut-être parce qu'il était plus petit que les autres. Il aurait tant aimé grandir ! A 6 ans, il n'arrivait jamais à dépasser le menton de ses camarades de la ville. D'ailleurs on ne faisait pas attention à lui ou bien c'était toujours lui qui prenait les coups et qu'on attaquait pour lui voler ses vêtements ou ses sous. En rentrant il se faisait frapper encore plus fort par son père et il n'avait rien le droit de manger.
Thimothe s'approcha de la fenêtre et y colla son petit nez en regardant rêveusement l'extérieur. Il était privé de sortie pour avoir ramené une mauvaise note en mathématiques la veille. Quel dommage... il faisait si beau ! La neige brillait et semblait l'inviter à se rouler dedans et à construire un igloo ou un bonhomme de neige. Il soupira, créant un cercle de buée qui l'aveugla et se détourna pour aller lire un livre dans sa chambre.

****

Un matin au petit déjeuner, tout était calme et le jeune garçon ne voyait rien de ce qui se passait dehors. Et pour cause, un brouillard épais s'était formé, il ne rêvasserait donc pas en observant les lapins gambader dans la poudreuse ou un loup curieux tourner autour de l'étable. Il touillait son bol de chocolat chaud avec sa petite cuillère, le regard dans le vague, un peu absent. Son père sorti de la cuisine pour remettre le feu en route, une cigarette coincée entre les lèvres. Se tournant vers son fils, il lui ordonna d'aller éplucher et émincer quelques oignons pour le repas de ce midi. Thimothe termina rapidement de boire son bol de chocolat tiède et se rendit dans la cuisine. 6 ans... et il parvenait à peine à dépasser du haut du crâne le plan de travail. Chaque année, alors qu'il vieillissait en quelque sorte, il complexait de plus en plus sur sa petite taille, surtout lorsqu'il fallait comme aujourd'hui se hisser sur la pointe des pieds pour poser son bol dans le lavabo et attraper les oignons et un couteau un peu plus haut. Il partit s'installer sur la table du salon, assis sur une chaise avec un oreiller sous les fesses et commença sa besogne. Peu de gens donneraient ce travail à un enfant, manipuler un couteau était plutôt dangereux, mais Thimothe commençait à bien se débrouiller. Pendant ce temps là, son père décortiquait le courrier, grognant à chaque fois qu'il tombait sur un impôt ou de la publicité. Cependant, une lettre attira son attention, un lettre qui venait de son père. Bryan aurait préféré la jeter immédiatement au feu mais sa curiosité l'emporta et il déchira l'enveloppe pour lire attentivement le courrier.

"Mon cher fils,

J'espère que tu prendras le temps de lire cette lettre jusqu'au bout. Comme tu le sais depuis longtemps, j'ai amassé une immense fortune, comme mon père avant moi, mais pas toi. Tu nous as toujours détestés moi et ton grand-père pour ce que nous étions et nous ne t'en avons jamais tenu rigueur. Tu étais sans doute persuadé qu'en épousant une jeune femme de petite famille et en te croisant les bras tu recevrais tout de même à ma mort tout ce bel héritage ? Mais j'ai une mauvaise nouvelle pour toi. Tu n'auras rien. Ta cupidité et ta fainéantise auront eu raison de toi, mon fils, et je lègue tout au petit Timothé Auguste, ton fils. Lui au moins n'aura pas suivit le chemin dépravé de son père et fera des choses honnêtes avec cet argent. Je me meurs et bientôt mon cœur ne me supportera plus.
Malgré la jalousie qui pourrait te ronger, je te demande de ne pas être trop dur avec lui, Bryan. Timothé est jeune et insouciant, bien trop petit encore pour comprendre le monde des Adultes.

Prends soin de lui et de ta femme,
Je t'embrasse.

Auguste Adrian Chouinard."



Au fur et à mesure de sa lecture, le feu lui montait aux joues et ses yeux lançaient des éclairs. Soudain, il se leva d'un bond, renversant la chaise derrière lui et faisant sursauter son fils qui manqua de se couper.

- Put*n de bon Dieu de m*rde... c'est pas possible ! Toi ?!

La mère, alertée par le bruit et les pleurs de l'enfant, sortie de la chambre en chemise de nuit et questionna son mari. Celui-ci, ivre de colère, tenta de cacher la lettre derrière lui. Il inventa une petite bêtise et la femme haussa les épaules et retourna dans la chambre pour commencer sa toilette. Bryan se retourna vers l'enfant et le gifla violemment. Timothé cessa de pleurer tout à coup, ne comprenant toujours pas la colère maladive et si subite de son père.

- Et moi qui pensait que tu serais pas un poids ! Bah tien, manquait plus que ça ! 45 Millions sous le nez... merci bien Papa !
- Pourquoi tu m'as tapé ? gémit son fils.
- Arrêtes de couiner ! Jamais tu m'entends, jamais tu n'aura ce fric ! Enfiles un manteau et suis-moi.

L'enfant, un peu perdu, descendit de sa chaise et attrapa son manteau et ses gants qu'il enfila avant de sortir dehors en compagnie de son père. Celui-ci se dirigea à grand pas vers l'étable, son fils trottinant péniblement sur ses talons. Ils entrèrent dans l'étable où se trouvaient deux chevaux leur appartenant. Bryan referma derrière lui et s'approcha d'un tas d'outils. Tim' le regarda faire, les yeux encore humides.

- Papa ?
- Quoi ?
- Pourquoi tu m'aimes pas ?

L'homme cessa sa recherche et se redressa, lui jetant un regard noir. Il sembla hésiter, observant ce petit bout d'homme qui n'avait pas l'air plus dangereux qu'un écureuil. Il soupira et s'approcha avant de lancer :

- Parce que contrairement à moi, tu vas avoir le droit au trésor de ton grand-père, racaille !
- Il a un trésor Grand-père ?

Timothé n'avait jamais rencontré cet homme. Ses parents avaient décidé que c'était un sujet tabou et n'en parlaient jamais. Bryan grogna et finit par continuer de chercher, soulevant des outils, les observant, puis les rejetant un par un. L'enfant renouvela sa demande, au moment ou le père tenait enfin entre ses mains ce qu'il cherchait.

- Oui, il a des parts de marchés partout dans le monde et il amassé un paquet d'argent. Maintenant c'est sensé être à toi. T'as jamais rien lu là-dessus toi qui passe ton temps à lire des conneries ?
- Si. Maman elle va souvent faire les courses au marché elle aussi.
- Non ça n'a rien a voir, crétin.
- C'est quoi alors ?

Bryan cracha au sol et fit signe à son gamin de se diriger vers le fond de l'étable. Timothé obéit, caressant la naseaux du cheval de sa mère au passage. Puis il se retourna et vit son père, une hache à la main. Il commença à avoir très peur et recula un peu plus. Aucune parole ne fut échangée, seulement deux regards bien différents. L'homme brandit l'outil et l'enfant se protégea le visage. A l'extérieur, on entendit un bruit sec, des bruits de lutte, le silence, puis une petite silhouette s'échappa en courant par un trou formé entre les planches de l'étable.
Terrorisé, Tim' courra longtemps, très longtemps vers le plus profond de la forêt. Il n'était jamais allé aussi loin. Il lui arrivait de perdre l'équilibre et de tomber dans la neige, mais il se relevait aussitôt, continuant de courir.
Il trouva un recoin à l'abri du vent et s'y pelotonna, pleurant et tremblant de peur et de froid.
Il trouva le courage de revenir vers la petite ferme en début de soirée, rongé par la faim et le froid. Péniblement, il avança en suivant les traces qu'il avait laissées et parvint enfin non loin de la lisière du bois. Mais quelque chose d'étrange dansait sur le troncs des arbres, une lueur vive et au loin, un bruit sourd et des craquements. Il continua à avancer un peu plus rapidement et, sortant enfin du bois, fut frappé d'horreur. La ferme. La ferme entière brûlait, dévoré par d'immenses flammes destructrices. L'étable n'était plus qu'une ruine et l'on entendait la maison grincer. Dans les yeux du petit garçon, les flammes dansaient aussi alors qu'il ne pouvait qu'assister, bouche bée, à la catastrophe. Soudain, la maison s'écroula entièrement, rejetant un nuage de fumée et de flammes. Seul une silhouette sembla se dégager du drame et courir vers lui. C'était Yuma, le jeune chien de traîneau. Timothé tomba à genoux et ouvrit les bras pour accueillir l'animal au poil roussit qui couina et fourra sa truffe dans le creux de son cou. Ils semblaient pleurer tous deux.


****


Gordon Lewich s'étira longuement et retira ses lunettes pour les essuyer sur sa veste. La journée avait été longue et il l'avait passé devant son ordinateur à taper des documents administratifs et autre. Il se leva doucement, quittant son bureau pour aller se servir un bon vin chaud pour se réchauffer. C'est alors qu'on frappa à sa porte. Qui ça pouvait être à cette heure là ? La voisine sans doute... ou une urgence. Reposant son verre, le vieil homme finit par aller ouvrir. Tout d'abord, il crue que c'était une blague et ne vit rien, mais en baissant les yeux, il aperçut un petit garçon agenouillé, la tête baissée, joignant les mains comme dans une prière. Gordon ouvrit de grands yeux ronds en reconnaissant le petit Chouinard dont tout le monde se moquait à l'école.

- Bah, qu'est-ce que tu fais là toi ?
- La maison a brûlé, Papa et Maman aussi.
- QUOI ?! Tu en est sûr ?

L'enfant hocha énergiquement la tête puis releva ses grands yeux bruns et sombre de l'enfant envahit de larmes. Il était dans un piètre état, très pâle, les yeux rouges et les lèvres bleues de froid. Le médecin regarda la rue déserte et s'empressa d'enfiler un manteau et de composer le numéro des pompiers sur son portable. Il sortit de chez lui en fermant la porte, commençant à se diriger vers sa jeep avant de lancer au gamin encore sur le palier :

- Heu... va voir le prêtre à l'église mon garçon, il s'occupera de toi ! Ne t'en fait pas tout ira bien !

Le vieil homme disparut dans son véhicule puis démarra en trompe avant de prendre le chemin de la ferme qui se trouvait quinze bonnes minutes plus loin. L'enfant resta bêtement sur le palier un moment puis, tête basse, se dirigea vers l'église, son chien sur les talons. La ville commençait à s'endormir, les réverbères étaient allumés et les premières étoiles s'illuminaient une à une. Timothé connaissait peu la ville, mais il en savait assez pour retrouver le chemin de l'église au centre de la ville qui ne se trouvait d'ailleurs pas bien loin. Il marcha quelques minutes, pleurant un peu, puis atteignit enfin la grande porte de la basilique. Timidement, il poussa le portique et pénétra dans l'immense bâtiment illuminé de bougies et de chandelles. Tim' n'avait jamais mis les pieds ici et il était assez mal à l'aise avec toutes ces statues qui semblaient le toiser et ce silence de mort qui pesait tout autour. Le chien, curieux lui aussi, se mit à renifler un peu partout. Le nez en l'air, impressionné par la hauteur du plafond, le garçon s'avança comme l'aurait fait un simple touriste.

- Mais que fais-tu là petit ? Fit soudain une voix. Les chiens sont interdits ici, tu sais.

L'enfant sursauta et se retourna pour faire face à un homme de taille moyenne avec des cheveux gris plutôt courts et des lunettes. Il avait un air gentil et le jeune garçon cru bon de lui raconter ce qui s'était passé, en oubliant volontairement de mentionner la tentative de son père dans l'étable. L'homme écarquilla les yeux et écarta doucement les bras avant de les laisser retomber.

- Mais... que veux-tu que je fasse de toi mon petit bonhomme ? Tu n'as personne d'autre de ta famille que je pourrais prévenir ?
- Mon grand-père.
- Comment s'appelle-t-il ?
- Je sais pas je l'ai jamais vu.
- Je peux pas te garder mon garçon.
- Mais... on m'avait dit que vous pouviez m'aider !

Le prêtre se gratta le haut du crâne, pensif. Si ce pauvre gamin était orphelin, il ne voyait pas d'autre solution que de le confier à l'orphelinat de la ville. Pauvre gosse. L'homme s'approcha avec un sourire chaleureux et posa une main sur l'épaule du garçon pour l'inviter à le suivre dans son bureau. La pièce était petite mais agréable avec de beaux tableaux et une odeur d'encens. Il s'assied derrière le bureau et approcha le téléphone fixe qui y était posé.

- Comment tu t'appelles ?
- Je m'appelle Timothé. Timothé Chouinard.

Le prêtre sourit et décrocha le combiné pour composer le numéro de l'orphelinat des Dames Blanches. Durant la conversation, le petit garçon caressa la tête de son chien en regardant tout autour de lui avec curiosité et aperçut un petit couteau suisse rouge et brillant qu'il pris et retourna entre ses mains. Le prêtre finit par raccrocher, se leva et sourit.

- Il te plaie ?
- Oui.
- Alors gardes-le, je te l'offre. Viens avec moi maintenant, je vais t'emmener dans un endroit ou on prendre soin de toi d'accord ?

****

Timothé redressa un peu le menton pour laisser Adeline arranger le col de sa chemise. Les cheveux bien coiffés, fraîchement lavé, les chaussures cirées et sur son trente-et-un, l'enfant se préparait pour être présenté à un homme qui désirait avoir un enfant. A l'orphelinat, ils n'étaient que quatre. Il y avait Frédéric, Margareth, Thomas et lui. Le jeune garçon n'était ici que depuis huit mois, mais il avait trouvé ici ce qu'il n'avait trouvé nulle part : l'amitié. Les enfants s'entendaient à merveille et semblaient inséparables, partageant tout ensemble Et au lieu d'être considéré comme trop faible et inintéressant, il était devenu au contraire le petit chouchou de tout le monde. C'était d'ailleurs grâce à eux qu'il s'était remis de sa séparation avec son chien qu'on avait envoyé à la SPA, car les chiens étaient interdits ici aussi. Il aimait cet endroit et n'était pas sûr de vouloir le quitter pour une nouvelle famille. La jeune femme qui l'avait aidé à se préparer était triste aussi et posa un baiser sur son front avant de le guider jusqu'au bureau de la Directrice. Il n'était pas le seul à y aller, Frédéric et Thomas étaient invités aussi, l'homme désirant choisir rapidement mais convenablement celui qui deviendrait son fils unique.
Timothé avait envie de traîner les pieds, mais la jeune femme le pressait, tenant sa main fermement dans la sienne. Ils arrivèrent enfin au bureau et Adeline frappa à la porte, l'ouvrit et fit entrer le petit garçon avant de disparaître. Ses deux copains étaient là aussi et lui tendirent un sourire auquel il répondit gaîment. La directrice leur demanda alors de se lever et de se mettre en ligne. Ils obéirent et un homme que Timothé n'avait pas vraiment remarqué en entrant se leva de son siège, les mains jointes derrière le dos et s'approcha avec un large sourire. Tim' l'observa minutieusement. C'était un homme grand et musclé en uniforme avec quelques médailles. Il était brun avec des cheveux courts plaqués en arrière et une fine moustache qui faisait penser à un Lord anglais. Ses yeux étaient d'un bleu vif et très expressifs, il avait l'air un peu sévère malgré le sourire qu'il arborait. Il les regarda tour à tour et commença par questionner le premier : Thomas. Le garçon avait dix ans, grand et fin, des cheveux roux en bataille, des tâches de rousseur et de grands yeux verts derrière une petite paire de lunettes rondes.

Le garçon se présenta timidement et expliqua que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Puis ce fut au tour de Frédéric. Le garçon avait des cheveux et des yeux noirs avec un air toujours malicieux peint sur son visage. Il était de taille moyenne, aurait dû perdre deux ou trois kilos superflus et avait l'âge de 8 ans. Sa mère était morte à sa naissance et son père s'était suicidé.
L'homme posa alors ses yeux sur le plus petit et le plus jeune des enfants. Un jeune garçon brun qui gardait les yeux timidement baissés. Mais lorsqu'il leva son petit visage angélique, ce fut pour cet homme comme un coup de foudre. Dans les petits yeux brun et brillants de l'enfant, il y avait quelque chose d'indéfinissable, une sorte d'étincelle et une douceur incroyable. Et il était particulièrement mignon. L'homme se pencha sur lui, s'appuyant sur ses genoux et sourit davantage.

- Et toi mon grand, qui es-tu ?

Il avait marqué un point. On ne l'avait jamais appelé "mon grand" et Timothé se sentait soudain beaucoup plus confiant envers l'inconnu.

- Je m'appelle Timothé, j'ai sept ans et j'ai perdu mes parents dans l'incendie de notre ferme. Et je suis un monstre.
- Un monstre ?
- Heu... oui Mr Brown nous pensons que c'est un jeu qu'il s'est inventé.
- Amusant. Dis-moi mon petit monstre tu es sûr de ce que tu avances ?

Le garçon ne répondant pas, le sujet fut recalé. L'homme en uniforme demanda alors à Timothé s'il voulait venir vivre avec lui. L'hésitation se fit ressentir mais l'enfant finit par accepter. Ce monsieur avait vraiment l'air gentil et puis la Directrice le regardait avec un air sévère comme si elle avait peur qu'il refuse.
Une heure plus tard, il saluait ses amis d'un signe de la main derrière la vitre de la voiture, les larmes aux yeux.

****

Pas de femme, pas de chien, pas d'enfants, pas même une amante. Dans le grand et luxueux appartement, il n'y avait qu'un gros chat ronchon sans cesse roulé en boule dans un fauteuil qu'il avait élu comme étant sa stricte propriété. L'homme vivait seul depuis plus de cinq ans et était un Commandant de l'Armée de Terre anglaise. Il se montrait adorable envers l'enfant, l'emmenant faire de longues promenades dans le parc avec un cerf-volant, le couvrant de cadeau, l'habillant comme un petit prince, l'amenant à son travail en le laissant grimper dans les chars d'assauts et les camions de l'armée. Timothé ne regrettait pas son choix et il était heureux, comblé même. Il avait prit l'habitude de dormir aux côtés de son père adoptif, supportant de moins en moins de rester enfermé seul dans une pièce plongée dans l'obscurité totale. Pourtant, il aimait la nuit bien plus que le jour, avec ce silence apaisant, les belles étoiles, les ombres qui dansaient...
Un soir, ils se tenaient tous deux à tables et mangeaient une soupe de légumes. James, tel était le nom du gradé, avait terminé avant lui et l'observait avec un sourire. Il avait grandi cet enfant... quoique restant petit pour un enfant de 10 ans. Il avait pourtant peu changé, parlant peu, mais souriant beaucoup et s'émerveillant de tout ou parfois un peu triste et absent. Il avait gardé cette même beauté ingénue.
Le repas terminé et la table débarrassée, ils rejoignirent la chambre. James se débarrassa de sa veste et jeta un œil à Timothé en train de récupérer un jouet qui traînait sous le lit. Il le suivi des yeux, le regardant ranger soigneusement son bien et se frotter les yeux sous la fatigue. James posa sa veste sur une chaise et appela l'enfant qui accourut pour se jeter dans ses bras. L'homme le serra contre lui puis le déposa à terre et s'accroupit à sa hauteur, posant une main sur sa joue.

- Timothé... on va jouer à un jeu ce soir, tu veux ?
- Quel jeu ?
- C'est un jeu pour se mettre en pyjama en s'amusant. C'est à celui qui se déshabille le plus vite, t'es prêt ?
- Ouais !

Timothé compta jusqu'à trois puis enleva sa chemise avec empressement, se débattant un peu avec avant de la laisser par-terre et s'attaqua ensuite à ses chaussures, ses chaussettes, son pantalon et le reste. Fier d'avoir gagné car son père en était encore à enlever sa ceinture, il bondit sur le lit en riant.

- J'ai gagné, Dady ! J'ai gagné !
- Oui mon grand tu as gagné... je suis fier de toi mon bonhomme.

James enleva son pantalon puis s'approcha du lit et de son fils dont il caressa de nouveau la joue. Il observa un moment ses traits puis se pencha un peu plus et posa ses lèvres sur celles de l'enfant qui, surpris, ne réagit pas. La main du commandant descendit le long de l'épaule et du bras de Timothé avant de se faire plus osée, glissant sur ses hanches. Le garçon n'avait aucune idée de ce que cela signifiait et, insouciant, ne bougea toujours pas. Pas plus lorsque son père s'allongea au-dessus de lui en parcourant son corps de baisers et de caresses.
James s'arrêta là ce soir-là mais renouvela ses caresses plusieurs fois dans les mois et les années qui suivirent. Timothé n'avait jamais comprit l'horreur de cet acte et y prenait même un certain plaisir, pensant simplement que c'était normal, que son père se contentait de lui prouver son amour et de lui apprendre à découvrir des sensations fabuleuses. Et puis un autre soir, trois ans plus tard exactement, James alla plus loin, pensant qu'il était prêt et ne pouvant repousser ce jour plus longtemps. Cette nuit là les caresses se firent plus intenses, plus prononcées, plus osées. Habitué et confiant, le garçon y participait, mordillant le cou ou l'oreille de son paternel en serrant contre son corps et ses muscles saillants, le caressant aussi comme il le faisait.
Et puis soudain une douleur s'éveilla en lui en bas de son dos et son père émit un gémissement. Timothé serra les dents, ne comprenant pas et se crispa. Son père l'apaisa, glissant une main dans ses cheveux et soufflant :

- N'aies pas peur mon grand, ne bouges pas mon amour...

Et Timothé se laissa faire. James exécuta des mouvements de hanches, accentuant la douleur que ressentait son fils. Puis la douleur disparue, laissant place à un désir plus grand, puis à du plaisir. Le jeune garçon n'avait jamais connu une sensation aussi forte et aussi plaisante. Des soupires et des gémissements s'échappaient également d'entre ses lèvres malgré lui.


****


- Faîtes entrer l'accusé.

Une petite porte s'ouvrit et un homme encadré par deux policiers fit son apparition dans la salle avant que tout le monde ne s'assoie. Seul un jeune garçon brun bondit de son siège, retenu en vain par une dame en tailleur gris.

- PAPA !! hurla t-il avec émotion.
- Jeune homme veuillez vous rasseoir je vous prie, ordonna le juge.

James posa un regard tendre sur son fils. Le condamné paraissait plus vieux, ses traits étaient tirés et une barbe de trois jours parcourait sa mâchoire. Il avait l'air complètement abattu et épuisé. Son jugement s'éternisait depuis quelques mois déjà et c'était aujourd'hui que la sentence devait tomber. Mais il ne se faisait pas d'illusion... il croupira en prison pour le reste de ses jours et ne reverrais plus jamais son fils. Timothé... son trésor, sa fierté, son essentiel...

- Commandant James Brown. Malgré les services rendus à l'État en tant que membre de l'Armée Anglaise, vous êtes condamné à perpétuité pour abus sexuels sur votre propre fils adoptif mineur à la suite d'une plainte de la part d'une de vos voisines et après examen de l'enfant. Avez-vous quelque chose à dire ?
- Je n'ai jamais voulu lui faire de mal Monsieur le Juge...
- L'audience est levée, vous passerez le reste de vos jours dans la maison d'arrêt de Londres et votre fils sera confié à l'Orphelinat de St John en Écosse.
- NOOOOOOOON !!

Timothé se leva de nouveau, le visage inondé de larmes et il fallut la force de la femme et d'un voisin de banc pour le retenir. James baissa les yeux et lutta lui aussi contre les larmes avant que les flics ne l'embarquent alors que la salle se vidait.
Il se suicida deux mois plus tard dans sa cellule avec un lame de rasoir qu'il avait réussi à se procurer Dieu sait comment. Seuls quelques collègues se rendirent à l'enterrement...


****


Timothé repoussa son assiette, comme il avait l'habitude de faire depuis son arrivée à l'Orphelinat. Il refusait de se nourrir correctement malgré tous les efforts des responsables. Cet endroit était beaucoup plus grand et accueillait bien plus d'enfants que celui de Yellowknife et ici, il ne s'était fait aucun ami. Il dormait de plus en plus en journée et restait éveillé toute la nuit à pleurer en cachette et à lire des livres. Il n'avait parlé à personne de son enfance et était bien décidé de garder tout ça pour lui jusqu'à sa tombe.
Quelques mois passèrent et puis un le jour même de ses quatorze ans, alors qu'il fixait son gâteau et ses bougies depuis plus de cinq minutes, une femme vint le chercher pour le conduire jusque chez le Directeur.
Timothé la suivi sans rien dire, le regard baissé.
Arrivé là-bas, il fut accueillit par le vieil homme qui tenait l'orphelinat et d'un couple plus jeune d'environ 30 ans qui se retournèrent et le fixèrent. Le garçon ne put s'empêcher de rougir devant tant d’intérêt.
On lui annonça qu'il quittait l'orphelinat pour être placé avec ce couple. Timothé était tellement heureux de pouvoir quitter cet endroit qu'il ne posa pas de questions. Il prépara ses affaires et suivi le couple jusqu'à une voiture. Arrivé près de celle-ci, l'homme esquissa un sourire.

- Tu aime les voyages, Timothé ?
- Oui, pourquoi ?
- Ma femme et moi partons vivre au Japon et nous voudrions que tu nous accompagne.
- Je n'ai jamais prit l'avion. Mais je veux bien.
- Parfait ! s'exclama la jeune femme. Dans ce cas allons tout de suite chercher ton billet et t'acheter une garde-robe, ne perdons pas de temps. L'avion part dans une semaine.
- Dîtes... comment je dois vous appeler ?
- Oh et bien. Par nos prénoms si tu préfère. Diane et Clark.

Timothé rejoignait enfin une véritable famille. Il espérait ainsi pouvoir oublier tout le reste et construire une nouvelle vie En plus il allait découvrir le Japon !
Et en effet, une semaine plus tard alors qu'ils faisaient doucement connaissance, ils embarquèrent pour une fabuleuse nouvelle vie qui ne manquerait pas de leur laisser des souvenirs heureux. Pourtant, malgré tout ça, Timothé restait un enfant introverti avec toujours une lueur triste dans le regard. Il n'avait jamais oublié celui qu'il avait toujours considéré comme son père et qui croupissait en prison. On ne lui avait jamais dit que James s'était suicidé. On lui avait simplement fait croire qu'il n'avait pas le droit de le voir.

Autre :
Le garçon vient tout juste d'entrer au lycée de Seikusu où il est un élève plutôt moyen.
Il vit encore chez ses parents, mais dort dans une sorte de dépendance, il a son petit chez lui.
Il est possible que je fasse en sorte que Timothé se retrouve un jour de passage sur Terra ^^
DC de Ïrika O Briain
« Modifié: jeudi 28 janvier 2016, 21:49:42 par James Howlett »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 1 jeudi 28 janvier 2016, 17:27:16

Euh.... c'est vrai on m'a vu ricaner ? Merde... moi qui escomptais être discret...

Timothé A. Chouinard

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 2 jeudi 28 janvier 2016, 17:28:00

Nan, t'es grillé ^^ lol

Griselda

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    Reine d'Alfenard, petit royaume en guerre contre Ashnard.
    
    Sorcière spécialisée dans l'hypnose de ses victimes, de la magie noire et du feu.

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 3 jeudi 28 janvier 2016, 17:29:08

Bonjour et Bienvenue ! Enfin Re !

Une année de plus ce serait niquel ! Sinon les modos vont te fouetter. Ils font ça les modos, ils sont méchants étout.

Timothé A. Chouinard

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 4 jeudi 28 janvier 2016, 17:33:59

Bien vu ! J'ai modifié ^^

Nikitta

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 5 jeudi 28 janvier 2016, 18:26:46

ooooh ! un petit animal de compagnie  8)

re-bienvenue ! *lui met un petit collier en cuir*

Ludya

Boulet

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    *Depression intensifies*

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 6 jeudi 28 janvier 2016, 18:30:41

Coucouw,

Reuw - Bienvenue !  :D

Oriana

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    Fée des Fraises, fille d'une divinité des moissons et de la fertilité, elle a hérité de sa mère ses attributs plus que généreux. Blonde, les yeux bleus, elle est dotée d'une grande joie de vivre, d'une insatiable curiosité et d'une profonde gentillesse.

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 7 jeudi 28 janvier 2016, 18:44:01

*Pince les joues du gamin*

Bienvenue ^^
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Thème musical

Cassidy Green

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Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 8 jeudi 28 janvier 2016, 19:24:55

re Bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Timothé A. Chouinard

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 9 jeudi 28 janvier 2016, 19:48:29

Merci tout le monde ! :D

Idril Murmelune

Créature

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner...

Réponse 10 jeudi 28 janvier 2016, 21:18:21

Bienvenue  ;D (Re)

James Howlett

E.S.P.er

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner... [James]

Réponse 11 jeudi 28 janvier 2016, 21:49:30

Quelques petites fautes par-ci par là, mais une relecture rapide devrait suffire à les faire disparaître.

Le fond me va (chaud le viol :/), je valide, tu peux aller jouer.


Timothé A. Chouinard

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner... [Wolvidé]

Réponse 12 jeudi 28 janvier 2016, 22:02:36

Ah flûte ! Je vais essayer d'arranger ça ^^
Merci beaucoup pour la validation !

Et merci Idril pour ton accueil :D

Naisho Yujima

Humain(e)

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner... [Wolvidé]

Réponse 13 dimanche 31 janvier 2016, 22:06:35

Ah oui, j'avais été incapable en sortant de l'hosto d elire ta fiche complète, mais j'ai fini par la lire depuis.

Perso intéressent, amuse-toi bien avec!

Machin

Dieu

Re : Timothé A. Chouinard || Je vous ai vu ricaner... [Wolvidé]

Réponse 14 lundi 01 février 2016, 19:06:22

Intéressant, gamin ... Je te souhaite la bienvenue, au plaisir de te "croiser" un jour ou l'autre ! ;3


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