Peu lui importait l'enfant-loup, peu lui importait les bruits humides et écoeurants que produisaient les chairs qu'il remuait sans hésiter, ses bras puissants fouillant l'intérieur du lézard sur-dimensionné à la recherche de l'acier de sa fidèle lame. La déclaration de Gráinne le fit sourire et fusa alors que ses doigts rencontraient le métal de Fer-sanguin, qu'il extirpa d'un geste presque triomphal. Zord se retourna vers la rousse en lui souriant, amusé et excité, comme en témoignait la rigidité un peu plus marquée de sa queue presque bovine. Lui et Gráinne se connaissaient bien et le plus souvent ne s'encombraient pas de mots pour se donner ou prendre l'autre. Combien de fois l'avait il fourrée de ses centimètres contre la première table venue, lors d'un festin en l'honneur de sa présence ? Combien de nuits blanches partagées à la demande de la rouquine, combien d'orgies provoquées par leurs attouchements publiques au village ? Personne ne les comptait plus. Mais parfois, ils prenaient le temps et se montraient aussi tendres qu'ils le pouvaient et ne partageaient ce moment avec nul autre, comme si ils avaient eu besoin de se retrouver un peu plus "humainement", loin de la bestialité qui animait leur drôle de complicité.
Aujourd'hui était un moment oscillant entre ces deux eaux, entre intimité et obscénité. Même pour eux, ce n'était pas courant.
Zord ressorti, sa peau plus écarlate et suintante qu'avant, sa main serrant son épée. Il capta la lueur dans le regard de la rouquine et planta l'arme en terre pour la recevoir au mieux, acquiesçant à ses mots tout en la laissant prendre possession de son corps. Le Méga souria à la main qui flatta son membre pendant que la sienne délestait la lourde poitrine de Gráinne de son carcan de métal afin de prendre l'un de ses seins pleins entre ses doigts, pressant la pulpe des chairs avec force et envie, réaffirmant en de grandes empoignades impérieuses sa prises sur elle.
- Rien me m'a jamais autant excité, moi, que la vision de ton corps recouvert de sang alors que tes cuisses ruissellent de nectar. Je te baiserais dans ces organes encore chauds.
Flattée par la présence de Gráinne, excitée par la main qu'elle avait posée sur lui, sa queue ne tarda pas à prendre ses proportions animales. Entre les doigts de la guerrière se dressait puissamment la verge dure et enflée du monarque qui s'était laissé repousser sur le corps, mais peu lui importait. Sa langue était repartie chasser celle de son amante à grands renforts de coups larges et profonds, ses mains pétrissant avec fureur les rondeurs mammaires tendues de désirs. Les doigts du colosse marquaient la chair qu'ils malaxaient, l'abandonnant parfois pour que les pointes deviennent la cible de ses attentions voraces. En effet, Zord les prenaient entre deux doigts afin de les faire rouler, les étirant au maximum avant de les relâcher.
Une main abandonna son office pour passer entre les jambes de la guerrière, le majeur se faufilant rapidement vers son abricot suintant pour y chercher ses lèvres intimes qu'il frotta, tantôt pour les écarter, tantôt pour stimuler le petit bouton de la belle. Mais le sein abandonné ne le resta pas longtemps, puisque le baiser avait cessé et que la langue de Zord était venue lécher la surface charnue et ronde, dessinant de petits cercles autour du mamelon avant que ses lèvres ne viennent aspirer la pointe érectile tendue un long moment.
- Suce la ou entre la en toi, ma reine, glissa t'il entre deux succions prononcées, mais dépêche toi. Je veux te souiller et t'entendre gémir, crier... J'ai envie de toi et Crom lui-même ne saurait me calmer.