Galbadia était certes un État militaire, mais la discipline n’était pas très développée. C’était l’une des principales faiblesses de l’arme galbadienne. Les soldats étaient généralement des brutes épaisses qui profitaient du fait d’avoir un uniforme et une armure de combat pour faire ce que bon leur semblait, sans vraiment tenir compte de la législation en vigueur. Edea le savait, mais ce problème ne l’avait jamais vraiment préoccupé, car elle n’était pas vraiment intéressée par l’aspect juridique et administratif de son statut de souveraine. Pour l’heure, elle se faisait plaisir, savourant cette joie inattendue et intense. Koakuma décida de la satisfaire, enfonçant ses queue sous sa robe, devant forcer le passage. La robe d’Edea, moulante, était bien serrée, mais les queues réussirent à passer, pour atteindre leurs orifices. Fermant les yeux, Edea se laissa faire, gémissant de plaisir. Elle ne fit même pas attention quand un chauffeur leur demande se de taire, visiblement perturbé par les émanations de magie rose émanant de la succube. Edea était tentée de le tuer sur place, mais se réserva ce plaisir pour plus tard... Jusqu’à ce que la limousine heurte l’un des rochers bordant la route filant le long des falaises. Il y eut un choc sourd, le pneu heurta ensuite un nid-de-poule, et la voiture partit en vrille, heurtant le sol, dévalant une pente menant vers un précipice. Edea, surprise, tomba à la renverse, et heurta violemment, tête la première, un rebord de la voiture. Elle sombra dans le coma, du sang s’échappant de sa tempe, tandis que, à l’avant, les airbags se déclenchèrent, sonnant les hommes, mais sans commettre trop de dégâts.
Étalée sur le sol, Edea était inanimée. Les deux chauffeurs savaient ce que leur imprudence signifiait : une mort particulièrement horrible et longue, probablement en étant dévorés vivants par les monstres de la prêtresse. Les autres Galbadiens se rapprochaient rapidement, et ils choisirent donc de s’enfuir, prenant au passage le corps inanimé de la succube. Ils filèrent par l’arrière, faisant tanguer la voiture, qui glissait près du précipice, et se dépêchèrent de filer.
« Arrêtez-vous ! » hurla un officier galbadien en les voyant.
La chance était toujours avec les mauvaises herbes. A proximité, les deux mécréants virent en effet un sentier permettant de descendre, un petit escalier en pierre, et s’empressèrent de le descendre. L’officier ordonna à plusieurs soldats de les poursuivre, tandis que l’essentiel des soldats avançait vers la limousine. Les officiers galbadiens n’avaient malheureusement aucune connaissance magique, et les sorcières d’Edea n’étaient pas venues avec elle. L’officier ordonna donc qu’on sorte des treuils, afin d’attacher l’arrière de la limousine. Elle était lourde et grosse, mais eux disposaient de puissantes voitures. Edea, quant à elle, était pour le coup sonnée. Le choc avait été dur, et, si elle était certes une très puissante magicienne, son corps restait celui d’une simple femme. Elle n’avait eu le temps de lancer aucun sort de protection, tant son plaisir sexuel l’avait troublé.
Quant aux deux soldats galbadiens, ils descendaient. L’un d’eux portait la succube endormie sur l’épaule, et l’autre tirait avec un fusil, visant les Galbadiens derrière lui. Il réussit à en atteindre un à la jambe, et l’homme se mit à dévaler les marches, tombant comme une pierre, avant que sa tête ne heurte dans un bruit sinistre la paroi. Les autres soldats continuaient à tirer, mais les deux fuyards avaient atteint la plage, se mettant à courir au milieu des récifs. L’un d’eux connaissait bien cette plage, car il y venait souvent, étant jeune. Il y avait tout un réseau de grottes et de canaux souterrains, et ils ne tardèrent pas à en voir une, alors que l’eau de la marée revenait. La marée haute allait bientôt les protéger des poursuivants. Ils se dépêchèrent, et parvinrent ainsi à s’enfoncer dans une grotte qui montait. Ils montèrent, et l’un des deux renégats utilisa une grenade de sa ceinture pour obstruer l’entrée.
« De toute manière, j’en pouvais plus de cette salope de sorcière, grogna l’un des traîtres.
- On rejoint la cabane, on s’amuse avec cette petite pute, et on fout le camp. »
C’était un bon plan. Le petit bateau de pêche leur permettrait aisément de quitter Galbadia, afin de rejoindre Horizon, une espèce de ville juchée sur une plate-forme, d’où ils pourraient sans problème embarquer à bord d’un navire plus gros pour rejoindre le continent. Ils traversèrent la grotte, rejoignant une petite crique avec un ponton en bois. La marée étant haute, le ponton était juste au-dessus de l’eau, et le navire de pêche flottait, retenu par une solide corde. La cabane de pêche était vide, et sentait une forte odeur de poisson. Koakuma fut balancée sur le sol, et on l’attacha par les mains, bras écartés, à l’aide de solides cordes.
« Réveille-là. J’ai les couilles qui me démangent, un truc de fou. »
L’autre Galbadien attrapa un seau, le remplit d’eau, et le balança à la tête de la succube.