Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Retrouvailles [Cahir]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 30 dimanche 24 novembre 2013, 20:43:08

Louane ne s'attendait pas à ça de la part de l'apatride. Mais ça aurait été présomptueux de sa part de croire qu'elle le connaissait vraiment. En vérité elle savait très peu de choses sur lui, mais ça ne l'inquiétait pas. Il était là, avec elle, il lui avait quelque part sauvé la vie et l'avait sortie de sa vie de misère. Elle lui devait tout. Et en retour, elle lui avait donné quoi ? Pas grand chose en somme. Elle aurait tellement aimé se rendre réellement utile et être autre chose qu'un poids pour lui. Plus qu'une simple élève téméraire. Bref, elle s'attendait tout simplement à se rhabiller et descendre demander les instructions du patron. Mais à sa grande surprise, l'homme la retint et refusa finalement qu'elle s'en aille. Il voulait qu'elle reste, et la kitsune voyait bien dans ses yeux qu'il était vraiment sincère. Cela la fit rougir, et elle sentit une espèce de bouffée de chaleur l'envahir. Elle profita pleinement du baiser qui suivit et le lui rendit avec envie et émotion. Elle sentit sa main sur ses fesses et sentit l'envie pressante de sentir de nouveau Cahir en elle. Elle s'agrippa à lui, lui facilitant la tache lorsqu'il la releva un peu pour la pénétrer.

Louane poussa un soupire de plaisir. Comme elle aimait entendre sa voix, l'entendre soupirer de désir, ses mains sur elle...
Elle l'embrassa avec fougue, entourant sa nuque de ses bras pour savourer le gout de ses lèvres et glisser ses mains dans ses cheveux. Chaque mouvement de bassin de l'homme la faisait frémir de plaisir et d'excitation. Elle rejeta un instant sa tête en arrière, attirant Cahir encore un peu plus contre elle.
Le sexe imposant et puissant de l'apatride frottait délicieusement contre les parois de son intimité, n'ayant aucun mal à pénétrer au plus profond, tapant parfois dans le fond, déclenchant un gémissement de plaisir de la part de la jeune femme. Dieu qu'elle aimait ça !

-Ah... Ca... Cahir. Je ne veux plus jamais te quitter !

Elle reprit possession de ses lèvres avec sensualité, glissant sa langue contre celle de l'homme, mêlant son souffle au sien.
Peu importe les obstacles et les dangers qui se présenteraient, à partir d'aujourd'hui, elle ne voulait plus jamais s'éloigner de lui. Tout ce temps passé seule, ça avait été beaucoup trop dur. C'est avec lui qu'elle voulait avancer et progresser.

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 31 mardi 26 novembre 2013, 02:48:33

Son sexe perdu en elle, Cahir ne voulait plus être ailleurs. En ce moment précis, aucun autre endroit sur Terra ne lui semblait plus agréable que le corps de Louane, que le fait de sentir sa peau contre lui, sa chaleur, sa douceur, ses soupirs... Ses courbes sensuelles, ses formes alléchantes... L’apatride se dissolvait en elle, sans pouvoir la repousser. Comment diable avait-elle pu seulement songer à l’idée de partir ? Il se surprenait à faire preuve d’un sentiment vorace et possessif à l’égard de la kitsune. Lui qui n’avait rien, lui qui n’avait aucune attache, et qui se plaisait à considérer que plus rien ne pouvait l’atteindre, se surprenait à ressentir envers Louane ce désir qu’une personne ressent envers celle qu’elle aime : l’envie de ne pas la voir partir, de l’étreindre contre ses bras, de la laisser près de soi. Ce n’est que maintenant, alors qu’il venait de revoir Louane, qu’il réalisait combien sa route avait pu être solitaire, ces derniers mois. Ce petit bout de femme, semblant presque être une gamine par rapport à lui, lui avait manqué. Cette constatation était redoutable, car elle induisait de profondes conséquences, qui, pour l’heure, échappaient encore à l’esprit embrumé de l’apatride.

Tout ce dont il avait conscience, pour l’heure, c’était que pénétrer Louane était toujours aussi jouissif. Elle restait blottie contre lui, et il conserva ses mains sur son corps, tout en se déplaçant dans la pièce. Assez rapidement, Louane se retrouva plaquée contre le mur de la chambre, près du lit, et Cahir put ainsi remuer plus facilement son sexe en elle, l’enfonçant aussi loin qu’il était possible de le faire, décrivant de puissants mouvements des reins avec ses hanches, soupirant à chaque coup donné, sans que, jamais, sa virilité ne se glisse hors du corps de sa partenaire. La kitsune se contorsionnait adorablement entre ses bras, et le front de Cahir heurtait le sien. Une main restant en appui sur son postérieur, se crispant dessus, Cahir continua ainsi à la prendre. C’était par pure gourmandise, car il venait déjà de jouir, et était donc, d’un strict point de vue sexuel, repu... Ou alors, c’était tout simplement que le charme de Louane continuait à l’exciter, et que la pénétrer était un vrai bonheur.

« Ah, Louane... »

L’homme soupira en sentant le courant venir, en sentant quelque chose se mettre à pousser dans son sexe, fracassant la porte de sortie. Un truc qu’il fallait expulser à tout prix, car cette chose n’avait pas spécialement envie de rester en lui. Il ferma les yeux, et, après avoir pénétré Louane pendant plusieurs minutes, finit donc par jouir. Dans un soupir, l’homme s’abandonna en elle, répandant sa semence dans son corps pendant une petite dizaine de secondes. Lentement, le rythme de son bassin décrut, au fur et à mesure qu’il jouissait, jusqu’à s’arrêter totalement. Son sexe restait toujours tendu, mais l’érection diminuait assez rapidement. Écrasé contre le corps de Louane, Cahir respirait lourdement en sueur, ses cheveux plaqués sur son front, des plaques rouges venant éclairer son dos, alors qu’il avait une respiration lourde et profonde.

Restant ainsi pendant une dizaine de secondes, Cahir finit lentement par se redresser. Continuant à tenir Louane, à la blottir contre lui, il fit quelques pas en arrière. Ses jambes heurtèrent le rebord du lit, et, perdant l’équilibre, Cahir s’étala sur ce dernier, relâchant du même coup Louane, qui tomba sur lui.

« Ah ! » s’exclama-t-il.

Sa tête arriva près des rideaux de la fenêtre située au-dessus de son lit, et il respira silencieusement, perdu dans ses pensées, perdu dans cette espèce de cocon de chaleur, de douceur, ce mélange d’odeur, de sexe et de sueur, de sperme remontant lentement. Un ensemble d’odeurs hétéroclites donnant autant envie de vomir que de s’y plonger dedans les yeux fermés. Distraitement, sa main caressait les longs cheveux de Louane. Il se revoyait croisant pour la première fois cette petite kitsune hirsute lui demandant de l’entraîner, il al revoyait bondir d’arbre en arbre, en essayant de tenir compte de sa rapidité pour le renverser. Elle avait manifesté un véritable talent à l’escrime, si rapide que Cahir avait alors douté qu’elle n’ait jamais réussi de cours ou d’entraînement auparavant.

L’apatride cligna des yeux, reprenant peu à peu son souffle, et se redressa un peu, repensant à quelque chose que, sous l’effet de l’excitation, Louane venait de dire il y a quelques minutes.

« Plus jamais me quitter ? Es-tu sûre de pouvoir continuellement supporter quelqu’un comme moi ? »

Cahir était d’un naturel tellement sérieux que le voir faire de l’humour était suffisamment rare pour qu’on se donne la peine de le noter.
« Modifié: mardi 26 novembre 2013, 10:13:04 par Cahir »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 32 mercredi 27 novembre 2013, 13:05:12

Louane non plus n'aurait pu rêvé meilleur endroit en cet instant. Même pour tous l'or du monde. Et pourtant, Dieu sait qu'il n'y a pas si longtemps, la kitsune était prête à tout pour une jolie bourse. Oui enfin, sauf se prostituer. Elle avait trop d'intégrité pour ça. Trop de fierté aussi, même si elle n'était qu'une terranide. Et une terranide en général, ça n'avait pas franchement de fierté, ils avaient le rang d'esclave, ils étaient faits pour ça. Une chose que la demoiselle n'acceptait pas du tout ! Et si elle rêvait d'être forte comme Cahir un jour, c'était bien pour changer les choses. Douce utopie n'est-ce pas ? Enfin pour le moment, elle n'y pensait plus à tout ça, et elle faisait preuve d'un profond égoïsme en ne pensant qu'à elle, à son corps excité sous les assauts de l'apatride qui lui faisait maintenant l'amour contre le mur, comme un peu plus tôt. N'être qu'une petite poupée fragile entre ses bras était un pur bonheur ! Elle le serrait contre lui avec fougue, comme si elle craignait qu'il ne disparaisse soudain et qu'il lui échappe. Encore. Ah ! Mais qu'est-ce qui lui avait prit de partir comme ça à l'aventure, toute seule ? Une idée stupide qu'elle ne comptait pas renouveler de si tôt !

Elle gémissait à chaque coup de rein délicieux du guerrier, soufflant parfois son nom, la tête dans les étoiles. Elle aurait été incapable de dire depuis combien de temps elle était dans ses bras, à sentir ce sexe si audacieux remuer en elle, avant qu'il ne se décharge. Chose surprenante, car il avait déjà jouit un peu plus tôt, mais la kitsune n'avait pas vraiment l'esprit à se poser des questions. Elle s'abandonna alors à son tour, se cambrant, laissant glisser un dernier gémissement de sa gorge avant de soupirer longuement. Elle aimait particulièrement cette sensation, celle de se faire remplir par la semence de son partenaire. Celui-ci semblait maintenant éreinté, tout en sueur, le souffle aussi court que le sien.
Soudain, ils tombèrent sur le lit. Voilà qui lui rappela le superbe souvenir de leur première fois à la rivière. Le corps étendu sur celui de Cahir, la belle kitsune se sentait mieux que jamais. Elle récupérait lentement, écoutant les battements de cœur encore affolés de l'apatride. Rien n'aurait pu gâcher un tel instant. Elle ferma les yeux, profitant des douces caresses de l'homme qui glissait ses doigts dans ses cheveux.

Il se redressa finalement un peu pour la regarder, lui demandant avec humour si elle était réellement prête à le supporter. La jeune femme sourit et prit délicatement le visage de l'homme entre ses mains pour l'embrasser sensuellement. Comme elle aimait le gout de ses lèvres ! Elle finit par se détacher pour répondre :

- Rien ne me ferait plus plaisir. Après tout, je n'ai encore décelé aucun défaut chez toi. C'est plutôt à moi de te poser cette question !


Elle sourit de plus belle et frotta son nez contre le sien. Elle le suivrait jusqu'au bout du monde et même au delà, c'était certain. Puis elle se mit à suivre le tracé de quelques cicatrices du bout des doigts sur le torse de l'apatride, n'ayant pas oublié ce qu'il avait subit durant son absence. Pour sa part, elle n'avait rien trouvé sur son père. Et elle commençait à baisser les bras.
Au bout d'un moment, elle se redressa et s'étira, lassant échapper un long bâillement et laissant apercevoir ses petites canines de renard avant de soupirer.

- Est-ce que le programme "un bon bain chaud et au lit" te tente ? Parce que moi, sans mentir, je tombe de sommeil !

La journée avait été longue, et la soirée diablement... sportive. Tout en guettant une réponse, elle observait d'un regard attendrit le beau guerrier. Peut-être allait elle réellement pouvoir continuer sa route à ses cotés. Enfin.

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 33 jeudi 28 novembre 2013, 01:13:53

Le délicieux baiser de Louane provoqua un frisson qui remonta le long du corps de Cahir.

« Rien ne me ferait plus plaisir. Après tout, je n'ai encore décelé aucun défaut chez toi. C'est plutôt à moi de te poser cette question ! »

Comment vouliez-vous rester humble quand on vous sortait ça ? L’apatride se surprit à sourire légèrement, ressentant en lui un nouveau frisson... Comme si c’était de la fierté, ce qui le troubla. Jadis, quand il était encore un fier Ashnardien, ce genre de comportements le lassait. Un Corbeau Noir n’avait pas besoin qu’on lui dise qu’il était parfait, il savait qu’il l’était, car il faisait partie de l’élite d’Ashnard. Mais lui ne l’était plus... Il n’était plus qu’un vagabond, un vulgaire homme, errant au travers des routes, perdu dans une ville ravagée par la corruption, la souffrance, et le malheur. Louane était comme une goutte de clarté dans un océan de perdition et de tristesse. Allongé sur le lit, Cahir la laissait faire, sentant les doigts de la femme caresser son torse, glisser sur quelques-unes des cicatrices qu’il avait écopé depuis qu’il n’était plus un Ashnardien. L’homme, tout simplement, se laissait aller à rêvasser, lorsque Louane se redressa un peu.

« Est-ce que le programme "un bon bain chaud et au lit" te tente ? Parce que moi, sans mentir, je tombe de sommeil ! »

Il cligna des yeux, et pencha la tête sur le côté, avant de rabattre ses mains, les posant sur le dos de Louane, la pressant contre son torse.

« Et bien... Je ne vais pas refuser l’idée de prendre un bain avec toi, mais, connaissant nos antécédents, je ne pense pas que tu auras l’occasion de beaucoup te reposer. »

Après, c’était bien en prenant un bain qu’ils avaient fait pour la première fois l’amour ensemble. Cette période remontait à loin, à une époque où Cahir n’avait pas tous les soucis qu’il avait actuellement. Pour le coup, il en oubliait totalement cette histoire de complots, et les problèmes qu’il avait eu avec Versen. Les femmes avaient ce talent inné de vous faire oublier tout ce qui était important, pour vous enfermer dans une espèce de bulle, de joyeux cocon, où rien d’autre n’avait d’importance. L’apatride se redressa un peu, volant à la kitsune un baiser, et se hissa. Son dos craqua légèrement, et il se releva lentement.

« Hum... Du reste, ma belle, si je n’avais pas aucun défaut, je n’aurais pas ces quelques estafilades sur mon visage... »

Il porta machinalement sa main à sa joue, et la retira rapidement. C’était moins moche que ça en avait l’air, les blessures n’étaient que superficielles. Cahir se releva alors, et se dirigea vers la salle de bains. Nexus avait un système d’égout et de tuyauterie très élaborée, permettant d’avoir, dans cette auberge, des bassins individuels, privés. Cahir fit couler l’eau, restant dans la pièce, et regarda alors Louane, un léger sourire sur les lèvres.

« J’espère en tout cas que tu as continué tes exercices de combat... Nexus est une ville dangereuse pour les belles petites kitsunes serveuses... »

Il lui ébouriffa alors les cheveux. L’apatride savait que Louane n’aimait pas se sentir rabaissée parce qu’elle était une Terranide, et encore moins quand on la comparait à des nekos. Il avait bien le droit d’essayer de faire preuve d’humour.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 34 mardi 17 décembre 2013, 11:18:44

Louane observait Cahir avec une sorte d'adoration. Elle semblait tout aimer chez lui, jusque dans les moindres détails. Sa façon de la soulever comme une plume, son air détaché et viril qui lui donnait encore plus envie de l'embrasser, sa manière de marcher avec assurance, son regard qui semblait dire " je suis heureux de te retrouver", la manière dont il la serrait dans ses bras après cette séparation, ses tentatives pour l'asticoter, lorsqu'il glissait ses doigts dans ses cheveux de part et d'autre de sa figure, et la manière dont tout cela avait commencé... tous ces petits détails, ces petites choses futiles. Pourrait-elle seulement un jour s'en lasser ? Elle en doutait. Avait-elle peut de ses sentiments ? De s'attacher ? Peut-être un peu au fond. Cahir était un guerrier, un aventurier avant tout solitaire sans doute indomptable, mais surtout imprévisible.
Lorsqu'elle lui proposa un bain, il lui rappela avec humour ce qui s'était passé la dernière fois qu'ils avaient pris un bain ensemble. Louane rit de bon cœur. Oui, un souvenir fabuleux d'ailleurs, celle de sa première fois. Elle ne put cependant s'empêcher de rougir un peu et lui suivit des yeux lorsqu'il se releva. En tous cas, il n'avait rien perdu de sa belle carrure. Certes, il avait des cicatrices un peu partout, sur le visage aussi, mais ça ne le rendait ni moins beau, ni plus imparfait. Au contraire. La kitsune sourit doucement, attendrie, puis se leva à son tour pour le suivre dans la salle de bain où se trouvait le bassin.

Rien qu'à l'idée de prendre un bon bain chaud auprès de l'apatride lui donnait des frissons de plaisir. Il n'y avait rien de mieux pour se détendre ! La musique de l'eau qui s'écoulait dans la pièce résonnait comme une douce mélodie à ses oreilles. Cahir se demandait de son coté si elle avait continué ses exercices de combat durant tout ce temps car la ville n'était pas très sûre pour les terranides comme elle. Louane lui lança un regard accusateur mêlé d'amusement.

- Hey ! Qu'est-ce que tu crois que j'ai fait pendant tout ce temps ? Crois-moi, il y a dans ce monde des monstres et d'affreux individus qui doivent encore regretter de m'avoir chercher des puces !

Elle préférait éviter de parler des fois ou ça n'avait pas vraiment fonctionné comme elle l'espérait. Au moins elle était encore entière, et libre comme l'air !
Elle remit plus ou moins ses cheveux en place avec un large sourire. Elle avait encore beaucoup à apprendre, mais elle n'était pas peu fière de ses progrès.
Elle s'assied sur le bord du bassin, jouant avec l'eau du bout des doigts en attendant que le tout se remplisse.

- Tu crois qu'un jour, la paix pourra exister ? J'ai parfois eu l’impression que me battre pour un monde meilleur ne servait à rien. Il y aura toujours des gens pour tout gâcher, n'est-ce pas ? J'aimerai au moins que les autres terranides et moi puissions être traité autrement que de la marchandise.

Elle ne savait pas si ce qu'elle ressentait était plutôt de la tristesse ou de la colère. Un mélange des deux dans doute. Lorsqu'elle décréta qu'il y avait au moins assez d'eau pour recouvrir ses chevilles, elle se laissa glisser dans le bassin, les jambes repliées contre sa poitrine.

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 35 mercredi 18 décembre 2013, 01:27:26

« Hey ! Qu'est-ce que tu crois que j'ai fait pendant tout ce temps ? »

Un esprit moins noble que celui de Cahir aurait assurément trouvé quantité de réponses à cette question, connaissant la beauté naturelle de Louane, et son enthousiasme. Cahir eut toutefois la sagesse d’esprit de conserver cette réflexion pour lui. La première fois qu’il avait vu Louane, lui courir après pour lui demander de l’entraîner, il avait cru à une plaisanterie. Empêtré dans ses préjugés ashnardiens, il ne voyait pas en quoi une Terranide pouvait se montrer utile à quoi que ce soit, à part pour récurer ses armes. Avec le recul, il ne savait plus trop ce qui l’avait convaincu : était-ce la beauté de la jeune femme, ou cette volonté inébranlable qu’il avait cru lire dans ses yeux ? Son préjugé s’était révélé infondé. Louane avait su lui montrer qu’une Terranide pouvait être une redoutable bretteuse. Ils étaient petits, certes, mais très vifs, très agiles, leur permettant de bondir partout. Cahir aurait donc regretté que cette dernière n’ait pas continué ses entraînements. Même pour lui, il s’entraînait régulièrement. Il fallait conserver la forme pour ne pas rouiller, tout simplement. Un guerrier qui cessait de se battre ne devenait plus un guerrier.

« Crois-moi, il y a dans ce monde des monstres et d'affreux individus qui doivent encore regretter de m'avoir chercher des puces !
 -  Ça, je n’en doute nullement » répliqua-t-il rapidement, en souriant.

Il la laissa s’asseoir sur le bord du bassin, observant ses belles jambes, les mouvements de ses fesses. Les deux amants étaient nus, et cette vision, celle des doigts de Louane remuant ses doigts dans l’eau, insuffla en lui une nouvelle érection, qu’il ne chercha pas vraiment à dissimuler. L’aurait-il pu, de toute manière, en étant nu comme un dindon prêt à se faire plumer un jour de fête ? Il se rapprocha un peu, lorsque Louane lui posa une question, assez générale, tandis que l’eau continuait à monter, se rapprochant peu à peu de la bonne hauteur :

« Tu crois qu'un jour, la paix pourra exister ? J'ai parfois eu l’impression que me battre pour un monde meilleur ne servait à rien. Il y aura toujours des gens pour tout gâcher, n'est-ce pas ? J'aimerai au moins que les autres terranides et moi puissions être traité autrement que de la marchandise. »

La paix... Cahir ne dit rien, sur le coup, et laissa Louane s’installer dans le bain. Il pencha la tête sur le côté, et répondit, de manière assez pragmatique :

« La paix ne pourra exister que le jour où nous cesserons de nous entraîner et de nous battre. »

C’était à son tour de se tenir au bord de la baignoire, son sexe tapant contre le rebord de la baignoire. Il se pencha, et glissa une main dans l’eau. Elle était chaude, soit à bonne température. Parfait.

« Et je ne sais pas si un monde sera aussi idyllique que ça... Que deviendrons-nous, si ce n’est des gens amorphes et apathiques ? Mais je te comprends... Un monde où chacun pourrait être égal des autres... Je n’en ai encore jamais vu. Même dans els contrées se prétendant égalitaires, comme Caelestis, ou ces légendes autour d’un Royaume terranide, il y a encore des discriminations. Il faut croire que c’est le propre de la Nature d’émettre des discriminations. Après tout, le règne animal n’est pas égalitaire. »

Il la rejoignit alors, et se glissa dans le coin, tout en déplaçant un peu Louane. Comme elle était plus petite que lui, il semblait plus logique qu’elle se retrouve sur son corps. Il la sentit se presser contre lui, accroissant son érection, son sexe venant glisser contre les cuisses de la femme. Il rapprocha son visage de celui de Louane, et l’embrassa tendrement.

« N’espère pas changer le monde, Louane... Tu n’as qu’à essayer de te dire qu’une victoire isolée est la preuve que tu as contribué à le rendre un peu meilleur. »

Tout ça devenait légèrement trop philosophique pour lui, et ce n’était pas avec une érection qu’un homme était dans le meilleur état qui soit pour philosopher sur le sens de la vie.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 36 vendredi 20 décembre 2013, 11:28:56

Louane ne s'imaginait pas vraiment pouvoir changer le monde à elle seule. Même si l'idée était intéressante. Elle appréciait peut-être simplement l'idée de pouvoir enfin servir à quelque chose de juste et d'utile, comme défendre ceux qui en avaient besoin. Au fond, elle ne faisait qu'écouter son instinct, elle tenait ce besoin d'action et son agilité au combat de son père, il coulait dans ses veines. Tout comme son coté impulsif et son exubérance. Sa beauté, sa douceur, son esprit de justice, elle le tenait forcément de sa mère. Car même si elle ne l'avait jamais connue, elle savait parfaitement d'où venait tel ou tel gêne. Elle le sentait.
Durant sa quête, alors qu'elle tentait de retrouver son père, elle ne s'était pas contentée d'améliorer sa maîtrise des armes. D'ailleurs, toute seule, apprendre à manier une arme était beaucoup plus compliqué. En fait, c'était plutôt con coté animal qu'elle faisait ressortir, sa façon de bouger, d'esquiver, de bondir sur l'ennemi. Et il fallait avouer que bien des fois, cela lui avait davantage sauvé la vie que le fil de sa lame. Elle était aussi parvenue à mettre un peu d'argent de coté. Oh pas grand chose, mais assez pour pouvoir s'offrir de quoi manger et dormir lorsque c'était nécessaire. En revanche, son équipement laissait toujours à désirer. Elle avait gardé la fameuse tenue achetée aux cotés de Cahir, à Flotsam. Mais enfin, elle tirait un peu la gueule à ce jour. Quand à son arme achetée là-bas également et bien... elle avait été brisée contre un monstre abominable et affamé rencontré en chemin (http://shannavi.s.h.pic.centerblog.net/dh4biui1.jpg). Depuis, elle se battait un peu avec ce qu'elle trouvait. Là en l’occurrence, deux pauvres dagues mal affutées. 

Cahir avait raison. Tant qu'il y avait des gens susceptibles de savoir se battre, il y aurait des guerres. C'était ainsi, c'était la nature des hommes, des démons, des monstres, et même des terranides. Entre le besoin de survivre et celle de dominer, on tournait en rond. Mais enfin... si déjà on pouvait réduire les injustices, ce serait pas mal. Louane rêvait seulement de voir son peuple enfin libre.
L'apatride la rejoignit dans le bassin et la demoiselle, alors perdue dans ses pensées, se rendit alors seulement compte de l'érection du bel homme lorsque celui-ci l'installa sur lui et l'embrassa, laissant son membre imposant taper contre ses cuisses.
Rougissante, elle lui rendit son baiser avec passion puis sourit.

- Y contribuer, c'est déjà bien. Et puis de toutes manières, tant que tu es avec à moi, ce monde peut bien devenir ce qu'il veut.

Elle l'embrassa de nouveau avec passion, laissant son souffle se perdre et s'épuiser entre les lèvres charnues du guerrier. Sa langue chercha la sienne, effectuant une danse sensuelle tandis qu'elle pressait un peu plus son corps contre son amant. Ses mains humides vinrent se glisser dans la chevelure sombre du guerrier, puis sur son torse musclé. Elle redressa un peu son postérieur, laissant alors sa queue se faufiler et s'enrouler autour du sexe de l'apatride dans le but de le caresser et de le sentir durcir autant que possible. Pendant ce temps, elle le couvait de baisers brûlant un peu partout, jusqu'à mordiller son oreille et son cou tendrement. Puis, lentement, elle redescendit ses fesses pour s'empaler sur le sexe de Cahir qui pénétra de nouveau son intimité humide et chaude. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir, et s'accrochant au cou du bel ashnardien, commença quelques vas et viens à l'aide de son bassin, de bas en haut.
Apparemment, ni l'un ni l'autre n'était encore trop fatigué et faire l'amour avec cet homme était tout simplement ce que préférait la kitsune. De loin.

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 37 samedi 21 décembre 2013, 02:08:13

[HS – Belle bête xD]



Après avoir brièvement disserté sur un monde meilleur, Cahir revenait à des désirs bien plus matériels, que Louane sentit, vu la manière dont son sexe, de manière fort peu discrète, heurtait son corps. Louane était vraiment d’une beauté redoutable, et réveillait à chaque fois les pulsions de Cahir. Il avait encore envie de lui faire l’amour, et, alors que Cahir baignait dans l’eau chaude, il laissa la femme se blottir contre lui, enroulant ses mains le long de son dos, pressant son petit corps tendre contre le sien. Ses seins heurtaient son torse, et il répondit volontiers à ses baisers, caressant sa chevelure. Il glissa sur ses beaux cheveux trempés, oubliant tout le reste. Oui, en ce moment, rien d’autre n’avait d’importance qu’elle. Ce point de vue était très partial, et illustrait beaucoup de choses, mais l’apatride fonctionnait ainsi. La femme se redressa, et utilisa sa queue de kitsune autour du sexe de Cahir, l’enroulant délicatement, avant de le presser, tendrement. Un soupir de plaisir s’échappa silencieusement des lèvres de l’homme, qui adorait tout particulièrement le contact de cette fourrure douce et chaude, soyeuse et agréable. Il la laissa parcourir son visage de baisers, aventurant lui-même l’une de ses mains pour presser son postérieur, caressant sa belle croupe.

Ses lèvres glissaient sur son visage, l’électrisant. Il ne faisait rien pour l’interrompre, frissonnant quand elle le mordilla. La jeune Terranide l’excitait énormément, bien plus qu’il n’aurait osé l’admettre. Elle faisait preuve d’un tel naturel, d’une telle vigueur... Comment la repousser ? Il frissonnait au contact de cette femme, de sa belle peau douce, chaude, et le fait d’être dans la baignoire ne faisait rien pour le calmer. L’eau chaude l’excitait davantage, galvanisant son plaisir, durcissant son sexe. Sous l’effet de la queue de Louane, son sexe atteignit une taille assez honorable, que Louane dut estimer suffisamment gros, car, avec cette expérience qu’elle avait fini par acquérir dans ce domaine, elle libéra le membre de l’homme, et enfonça ce dernier dans son corps.

« Hummm... ! » laissa s’échapper Cahir de ses lèvres mi-closes.

Il ferma brièvement les yeux, heureux de s’enfoncer à nouveau dans l’intimité de Louane... C’était indéniablement le meilleur endroit possible pour un phallus. Son sexe s’enfonça en elle, et, comme ils avaient déjà fait l’amour, les parois internes de Louane étaient déjà bien lubrifiées, prêtes à le recevoir. Cahir soupira, et posa ses mains sur les hanches. Louane se cambra alors, au lieu de se redresser, et se blottit contre lui, ce qui, du coup, faisait que ses coups de bassin étaient faibles.

« Oh, Louane... ! »

Cahir lui agrippa les cheveux, reposa une main sur les fesses, en propriétaire, et se retourna subitement, d’un coup sec, envoyant valser une partie de l’eau sur le sol. Il se retrouva sur la femme, et commença à remuer son corps, donnant des coups de reins, plaquant le bassin de Louane contre le fond de la cuve, tout en évitant de la noyer. Il donna des coups de reins de plus en plus pressés, savourant son corps, faisant encore virevolter quelques gouttes, et l’embrassa tendrement, avant de retirer ses lèvres. L’apatride agissait assez lentement. Il savourait son corps, sans agir comme une brute. Il avait déjà donné, et le moment actuel ne s’y prêtait pas. Ils étaient comme deux amants continuant à se faire l’amour, non pas au nom d’un quelconque plaisir pervers, mais tout simplement en étant motivés par une sorte de profond désir mutuel, l’un et l’autre. Certes, il y avait un désir charnel évident, mais il était réciproque.

« C’est tellement... Bon de... De te revoir, Louane... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 38 samedi 21 décembre 2013, 13:35:05

[HS : ah tu trouve ? lol]


Aurait-on pu comparer son histoire à un conte de fées ? Cette pauvre terranide mal aimée réduite à mendier dans les rues, qui est subitement sauvée par un beau chevalier en armure et dont l'un et l'autre finissent par tomber sous le charme ? Oui, en quelque sorte, il s'agissait là un peu d'une histoire à l'eau de rose. Pourtant elle était telle quelle, et Louane se sentait chanceuse, vraiment. Jamais elle n'aurait pu imaginer un si bel avenir en vérité. Et ça ne faisait que commencer. Certes, pour le moment, le seul bon moyen qu'ils avaient trouvé pour montrer à quel point ils tenaient l'un à l'autre, c'était de faire l'amour. Mais il n'y avait aucun mal à cela, au contraire. Louane n'avait jamais été très douée avec les mots de toute façon. Et si, de manière naturelle, elle était capable de réveiller ainsi l’appétit sexuel de son amant, cela était réciproque. Cahir l’excitait, c'était indéniable, et elle ne se lasserait sans doute jamais de lui faire l'amour.
Leurs ébats n'avaient rien à voir avec ce qu'elle avait pu vivre accidentellement durant ses aventures. C'était beaucoup plus fort, beaucoup plus puissant, parce que le cœur et les sentiments s'y mêlaient. Une harmonie délicieuse !

La peau de la kitsune frémissait à chaque caresse de l'homme et augmentait significativement la température de son corps. Lorsque son sexe entra en elle, ce fut comme une délicieuse décharge qui l'envahit et l'emprisonna. Soudain, Cahir la renversa, se positionnant au dessus d'elle pour la pénétrer plus facilement et plus profondément, retenait son corps afin quelle ne se noie pas et reste au plus près de lui. La jeune hybride poussa un cri de plaisir non contenu, laissant son corps valser sous les coups de reins virils de l'apatride auquel elle s'accrochait avec ferveur. Le contact du corps de son amant et celui de l'eau chaude l'enveloppait comme dans un cocon diablement érotique, l'excitant encore davantage. Elle entendit la douce voix du guerrier et répondit tout d'abord par un soupire et un gémissement de plaisir.
Ce sexe qui la prenait si promptement, avec hardeur et tendresse à la vois la faisait vibrer tout entière, réveillant en elle un instant typiquement animal. Elle ne put s'empêcher de sortir de nouveau légèrement ses griffes qui vinrent titiller doucement la chair du dos et de la nuque de Cahir auxquels elle s'accrochait.

- Je t'aime Cahir ! Je t'en supplie... ne... ne t'arrête pas ! C'est tel... aaah... tellement boooon... !

Elle se cambra encore un peu, intensifiant encore davantage les pénétrations qui se firent plus profondes et plus brulantes. Crispée sous le désir, elle ne retenait toujours pas ses gémissement et ses cris de plaisir qui résonnaient copieusement dans la pièce.
Ses couinements de plaisir s’élevaient au même rythme que les coups de bassin de son amant, faisant clapoter l'eau sous leur corps trempés et ardents. Elle se servit de nouveau de sa queue pour caresser la peu de son amant dans le bas de son dos, sur ses fesses, ses cuisses. Ses seins durs et dressés fièrement sous le plaisir étaient plaqués contre le torse superbe de l'apatride... tout était parfait !

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 39 lundi 23 décembre 2013, 02:52:33

[HS – Je la prendrais bien comme animal de compagnie, pour tout te dire :p]



Barboter dans l’eau chaude, avoir son sexe dans le corps de Louane, le corps de cette dernière pressé contre le sien... Que de sensations hypnotiques, donnant à la scène une sorte d’aura surréaliste. Cahir avait cette impression de flotter dans le liquide amniotique, de retourner dans le ventre de sa mère, cet endroit chaud et bienveillant. C’était délicieux. Il soupirait faiblement, poussant plutôt des grognements quand son sexe était bloqué par des considérations matérielles, et qu’il devait rapidement le sortir, pour le ramener. Pour une femme, c’était l’enfoncement qui comptait, la manière dont le sexe de l’amant heurtait son clitoris, déformait ses parois, et lui procurait des sensations exquises. Pour un homme, ce n’était pas tant l’enfoncement, ainsi que l’appelait Cahir, qui provoquait l’excitation, mais le frottement. Il fallait stimuler ce sexe, la titiller, jusqu’à ce qu’elle expulse le surplus qui attendait de sortir. Cahir glissait donc le long du corps de la femme, afin de se frotter contre ses parois intimes, tout en heurtant son clitoris. Il appuyait sur le bouton de plaisir de la femme, déclenchant, l’espérait-il, d’ardentes sensations de plaisir.

À ce stade, il était toutefois permis de supposer que le plaisir de Louane n’était pas feint. La manière dont elle l’avait accueilli, au point d’en oublier toutes ses obligations... Cahir, probablement au nom de cette virilité masculine totalement puérile, n’aurait jamais osé l’admettre publiquement, mais ça lui avait fait plaisir. Pour un chevalier déchu, un vagabond qui n’avait plus d’attache, prendre conscience que, quelque part sur Terra, des gens puissent tenir à lui, c’était un réconfort permanent. La solitude était un mal commun, le plus grand des démons, à bien y réfléchir. Elle était la peur primaire de l’être humain, celle qui faisait les cauchemars des enfants, celle dont on brodait les contes et les mythes. Il n’y avait aucune raison logique de croire qu’elle disparaissait un jour ou l’autre. L’être humain était naturellement appelé à vivre en société. Étant apatride, Cahir était techniquement privé de ce droit. Il ne pouvait rien attendre des sociétés, car les sociétés ne voulaient plus de lui. Alors, savoir que Louane, elle, l’avait reconnu, et voulait encore de lui... Il lui pardonnait volontiers d’être parti, de l’avoir quitté, de lui avoir donné le sentiment de n’avoir été qu’un outil, l’un de ces hommes idiots, tellement empêtrés dans leur fierté et dans leur honneur, qu’ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez.

Louane glissait sous lui, et son sexe, à aucun moment, n’envisageait de sortir. Le sexe les rapprochait : la fusion devenait l’union. De deux, ils ne faisaient plus qu’un, un même corps, soudé, un corps avec ses contrastes, ses formes, sa fermeté, sa douceur, sa brutalité, sa tendresse, ses soupirs. Les seins de Louane se heurtaient à son corps, elle se blottissait contre lui, ses gémissements, ses soupirs... Autant de sensations enivrantes, qui le berçaient et l’excitaient, au fur et à mesure que son sexe se pressait. Sa mains e crispait à ses cheveux, son nez frôlait le sien, et l’autre glissait le long de son dos.

« Je t'aime Cahir ! Je t'en supplie... ne... ne t'arrête pas ! C'est tel... aaah... tellement boooon... ! »

Il en frissonna. Je t’aime. Cette formule si simple, si souvent utilisée qu’on pouvait en croire qu’elle avait perdu de toute sa saveur, et qu’elle ne touchait désormais que ceux qui, suffisamment naïfs, se donnaient la peine d’y croire. Mais, après tout, Cahir n’était-il pas resté cet éternel naïf ? Cet individu qui croyait encore que l’honneur devait dominer, qu’un État fourbe ne pouvait pas surprendre indéfiniment, et que Nexus obéissait encore à l’honneur des Ivory, à la fierté de cette famille royale légendaire.

« Humm... » soupira-t-il, dents serrés.

Il embrassa son cou, et donna un coup supplémentaire, frémissant davantage quand la queue de Louane s’attarda sur le bas de son dos, glissant sur ses fesses. Cahir avait toujours aimé les belles fesses des femmes. Il paraissait légitime, et flatteur, en un sens, que l’inverse soit vrai. Que Louane explore donc son corps, l’apatride ne s’y opposerait pas, tant qu’il avait la chance d’en faire autant.

« Rien... Rien ne donne envie que je m’arrête, Louane, tu... Hum... Oui, tu es bonne, Louane, je... Je ne m’en lasse pas... »

Sa phrase était hachée, entrecoupée de bas soupirs. Mine de rien, pénétrer une femme restait un exercice physique assez épuisant. Il fallait se donner à fond, et, quand la queue était au garde-à-vous, elle vous pompait toute votre énergie. Cahir continuait à se presser contre elle, à remuer. Peu à peu, l’eau se stabilisait autour de la danse des deux amants. Impossible de savoir, dans cet environnement baigné d’eau, si elle avait déjà joui ou non. Et il n’entendait d’elle que des soupirs, ce qui rendait l’exercice encore plus difficile. Or, Cahir, en tant qu’homme traditionnel, ne se voyait pas tirer son coup avant elle. Il ne se permettait de le faire qu’une fois que la femme avait éteint un orgasme. Aussi, non content de la pénétrer, l’apatride devait aussi se retenir, car le désir ne manquait pas. Avec Louane, il revenait sans cesse, comme si cette femme était une sorte de drogue insatiable, déclenchant en lui une soif inextinguible.

Il voulait qu’elle se laisse aller, qu’elle jouisse contre lui. Sa cyprine serait la plus belle de ses récompenses.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 40 mardi 14 janvier 2014, 12:43:18

Louane peinait à retenir ses gémissements et ses cris de plaisirs. En fait, elle en était arrivé depuis un moment au stade ou elle se fichait complètement du volume de sa voix. Qu'on l'entende lui était complètement égale maintenant, tout son être n'était focalisé que sur ce que lui faisait ressentir Cahir. Bien plus imposant qu'elle, elle avait cette impression toujours présente de n'être qu'une petite brindille entre ses mains, mais ça ne lui faisait pas peur. En fait, elle se sentait protégée. Et malgré sa fierté et sa grande soif d’indépendance, elle était consciente de n'être rien sans lui. Elle ne voulait plus jamais être seule, peu importe ce que lui réservait l'avenir, elle comptait bien rester avec l'apatride et ne plus faire l'erreur de s'en séparer.
S'offrir au guerrier était l'une des choses qu'elle préférait le plus au monde, cela ne faisait aucun doute. Ils avaient fait plusieurs fois l'amour, et elle n'éprouvait aucune lassitude. Son corps était sans cesse en demande. Malheureusement, elle avait beau être particulièrement endurante, elle savait que son corps arriverait bientôt à bout de souffle. De toute manière, le plaisir était tellement intense qu'elle sentait l'orgasme venir à grand pas. Chaque coup de rein la poussait un peu plus vers la limite. Le sexe de Cahir semblait tailler pour elle tant la façon dont il la pénétrait était exquise.

Louane lutta encore un peu, puis son souffle sembla se suspendre, tout comme ses cris, et elle se cambra avec violence, serrant les dents lorsqu'enfin elle jouit entre les bras du beau guerrier, envahissant encore un peu plus son intimité de cyprine. Son souffle se libéra alors et elle laissa échapper un ultime gémissement, laissant son corps se décrisper et se détendre un peu. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle ne vit que des étincelles. Sa tête lui tournait. Cet orgasme avait été particulièrement foudroyant il faut dire.
La kitsune eut besoin d'encore un peu de temps pour se remettre, puis elle soupira d'aise et caressa de nouveau avec tendre le corps de l'homme contre elle.
Elle cherchait quoi dire, mais rien ne lui venait à l'esprit pour le moment.

Elle finit tout de même par se redresser, sourit à Cahir, l'embrassa, puis attrapa le savon qui se trouvait là pour commencer à laver le corps encore brûlant de son amant. Ce corps d'homme était beau et avait tout pour rendre folle n'importe quelle femme. Peu importe qu'il soit usé par quelques cicatrices, cela ne le rendait pas laid. Au bout d'un moment, alors qu'elle avait cette impression incroyable d'être seule au monde avec le guerrier, on frappa à la porte. Louane sursauta. Retour brutal dans la réalité. Étonnée, la jeune femme lança un regard à Cahir. On frappa de nouveau, mais aucune voix ne les interpella. Est-ce qu'on avait fini par les entendre ? Louane rougit et chuchota :

- Et si on faisait comme s'il n'y avait personne ? Hein ?

Elle redoutait un ordre du patron ou quelque chose de ce genre. Elle n'avait aucune envie de se remettre au travail à cette heure. Tous ce qu'elle voulait, c'était dormir paisiblement dans les bras de son amant !

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 41 jeudi 16 janvier 2014, 01:57:48

L’eau continuait à couler sur le carrelage de la salle de bains. Il était rarissime de disposer d’une salle de bains privés à Nexus. L’auberge du Coucher de Lune équipait certaines de ses chambres, mais, généralement, la plupart des Nexusiens se rendaient aux bains publics, les thermes. Un lieu convivial et chaleureux, qui avait jadis été mixte, avant que l’Ordre Immaculé n’essaie, à sa manière, de clarifier les choses, et de séparer les sexes, au moins dans les thermes les plus prestigieuses de la ville. Cahir se félicitait qu’il y ait une baignoire. Coucher avec une femme dans l’eau chaude était un régal. Il se pressait contre ce corps chaud, doux, et trempé, qui se serrait au sein, l’eau formant comme une sorte de couverture recouvrant les deux amants, noyant leur sueur, contribuant à les absorber dans une sorte de douce rêverie sexuelle. Il en avait presque l’impression que son corps fumait. L’eau était en réalité assez chaude, et leur danse dans la baignoire n’aidait nullement à faire décroître la température. Son dos était rouge, tout comme ses joues, alors qu’il était de plus en plus hargneux, grognant, soupirant, voulant qu’elle jouisse, voulant s’abandonner en elle. Il avait déjà beaucoup donné, et sentait ses muscles souffrir. Cahir fatiguait, mais cette fatigue était nuancée par le vif plaisir qu’il éprouvait à l’idée de pénétrer Louane.

Ne pouvant se permettre d’être hypocrite avec lui-même, Cahir n’aurait jamais pu avouer qu’il n’y avait rien de physique entre eux deux. Louane était d’une redoutable beauté, une belle Terranide, et il adorait lui faire l’humour, s’écraser contre elle, la sentir gémir et haleter. Sa beauté, cependant, n’était pas son seul argument. Il admirait cette femme, à la fois simple et forte. On aurait pu la croire aussi fragile que la plupart des Terranides, mais elle savait se révéler solide, endurante, et intrépide. Elle le lui avait prouvé quand ils s’étaient rencontrés. Honnêtement, Cahir s’était attendu à ce qu’elle abandonne au bout de quelques jours, mais, au lieu de ça, elle s’était révélée être une femme talentueuse, une guerrière attentive, qui utilisait ses capacités de Terranide pour jouer de sa vitesse, afin de prendre l’ennemi en revers. Par la suite, Cahir avait compris qu’elle avait des motivations personnelles assez fortes : elle traquait son père, et avait pensé pouvoir le retrouver du côté de Flotsam, où son père était passé. Leurs recherches avaient été infructueuses, et c’était là-bas qu’il s’était séparé.

Sa bouche glissait sur la nuque de Louane, absorbant un peu d’eau, baisant sa peau. Contre son torse, il sentait les deux seins de la femme s’enfoncer, se pliant sous son corps, son sexe se perdant en elle, avant de remonter, pour revenir, expulsant et ramenant de l’eau. Il donnait des coups de reins qui, sous l’effet de l’eau, catapultaient Louane contre la baignoire avant de la soulever, ses fesses heurtant le rebord de cette dernière. Il s’abreuvait des soupirs et des gémissements qu’elle poussait, de ses mains se pressant contre son torse. Tout ça était magnifique, et ses propres mains glissaient sur le corps nu de Louane, éprouvant sa beauté et sa perfection à travers l’eau. Il se plaisait en elle, sans aucune hésitation possible, et continuait à laprendre, jusqu’à ce que, finalement, elle ne finisse par jouir. Il en eut l’intime conviction quand ses cris se calmèrent, et que son visage sembla se figer dans une expression muette d’intense plaisir. Lui cessait presque de respirer en sentant le courant venir, et relâcha la pression, en donnant des coups de reins de moins en moins forts, accompagnant son érection, jouissant en elle, encore une fois.

La tempête qui agitait la baignoire semblait se calmer, les remous diminuant. La respiration de l’apatride était lourde, haletante, et il s’affaissa lentement sur le corps de Louane, reprenant son souffle, en sueur. Il ne parlait pas, car c’était là bien inutile. Quel mot pouvait-il dire ? Elle était merveilleuse, et ça se sentait. Il retira son sexe de son intimité, mais resta contre elle, avant de sentir les mains de Louane, tendrement, venir frotter son dos.

Cahir ne dit rien, fermant les yeux, répondant aux baisers de Louane, glissant main sur le bas de son dos, titillant ses fesses. Pouvait-il prétendre l’aimer ? Il n’en savait rien. L’homme n’avait jamais été vraiment amoureux. Il avait surtout épousé sa femme pour avoir des enfants, et parce qu’un homme de son importance devait se marier, afin de fonder une famille. Il savait qu’il aimait le sexe, surtout depuis qu’il avait été déchu. Sa femme n’était pas une démone, mais une humaine, et elle n’avait pas eu le talent de ses amantes. Il fallait croire que les femmes préféraient les hommes un peu romanesques aux soldats clairement établis... Ou alors, que les femmes aventurières étaient beaucoup plus expérimentées que les autres. Cahir avait découvert quantité de positions sexuelles, réalisant qu’il éprouvait beaucoup de fantasmes, et que son expérience de militaire en faisait un amant endurant. Ses muscles étaient toujours requis à chaque fois qu’il couchait avec une femme, lui prodiguant une bonne endurance, ce que, manifestement, les femmes appréciaient. Cependant, il y avait clairement, avec Louane, un truc en plus... Un plaisir supplémentaire, pas uniquement sexuel, quand il al revoyait.

Alors qu’il reprenait lourdement ses souffles, et caressait le dos de Louane et ses hanches, distraitement, tandis qu’elle le massait et le savonnait, appréciant le contact de ses seins contre sa peau, l’apatride y songeait. Amoureux, lui ? Il n’avait jamais cru à l’amour, jamais cru à ces fadaises de poètes sur le caractère imprévisible et irrationnel de l’amour. Il se collait contre elle, et, en voyant l’eau, il voyait quelques traces blanchâtres, correspondant, soit à son sperme, soit à sa mouille. Il en sourit légèrement, amusé... Lorsqu’on frappa à la porte.

Cahir tourna subitement la tête. Depuis la salle de bains, il y avait une vue sur la chambre, et, au fond, sur la porte. Les murs étaient solides, il ne pouvait donc pas s’agir de voisins dérangés par le bruit. Instantanément, Cahir songea à Versen. L’homme s’était opposé à ce que Cahir vienne voir ce moine, et, en y repensant, Cahir se remémora les raisons premières de sa venue ici... Se renseigner sur la corruption d’un duc, dont les activités étaient liées au gouverneur corrompu de Flotsam.

« Et si on faisait comme s'il n'y avait personne ? Hein ? » chuchota alors Louane.

Cahir allait lui répondre, quand les coups redoublèrent contre la porte.

« Visiblement, ce sont des gens pressés. »

Cahir l’embrassa sur les lèvres, avant de lentement se redresser, l’eau ruisselant le long de son corps.

« Reste ici, ma belle, je vais aller voir ce qu’ils veulent, et me débarrasser d’eux. »

Il était possible que ce soit simplement des serveurs ayant vu Louane partir avec l’homme, et désirant savoir pourquoi elle n’avait pas repris son service. Dans la chambre, leurs vêtements étaient éparpillés sur le sol. S’observant brièvement dans le miroir, Cahir vit ses cheveux en bataille. Il allait se saisir d’une robe de chambre pour aller se présenter... Quand la porte fut soudain arrachée de ses gonds par un violent coup de pied.

Nu, il vit plusieurs hommes armés, avec des armures de plates, entrer dans la pièce, souriant devant l’homme. Cahir ne réfléchit pas longtemps, et courut vers le fourreau de son épée. Les hommes ricanaient, mais l’un d’eux fut plus rapide, et le chargea avec un énorme bouclier, l’atteignant aux cotes. Cahir tomba sur le sol.

« Capturez ce lascar, et chopez la Terranide ! Il nous les faut vivants !
 -  Qu’est-ce que vous voulez ?! demanda Cahir.
 -  Ta gueule, connard ! »

Pour seule réponse, Cahir reçut un coup de pied en pleine tête, et s’écroula sur le sol. Les autres hommes s’avançaient rapidement vers la salle de bains.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 42 jeudi 16 janvier 2014, 16:05:57

Comme s'il n'y avait personne, hein ? Si quelqu'un frappait, c'est qu'il devait déjà savoir qu'il y avait des gens dans cette chambre pardi ! Faire la sourde oreille n'était pas une solution et elle le savait bien, mais enfin... elle aurait préféré ne pas être dérangée. Bon, la vie pleine d'aventures et de dangers, c'était ça aussi, une série d'imprévus auxquels il fallait faire face qu'on le veuille ou non. Mais à deux, c'était beaucoup mieux qu'en solitaire, elle s'en était rapidement aperçue. Elle n'avait pas voulu embarquer Cahir dans ses histoires de famille, alors le fait de le laisser derrière elle poursuivre sa propre route lui avait paru naturel. Aujourd'hui elle le regrettait, parce qu'en plus de ça, ça ne l'avait mené nulle part.

Soit son père était mort depuis belle lurette, soit il avait un don inné pour se faire oublier de tous. Le renard était un animal au naturel discret et malin, pour sûr et il n'y faisait pas exception. Quel genre de type pouvait-il bien être au juste ? Elle ne savait strictement rien à son sujet. Le seul truc qu'elle possédait en rapport avec lui, c'était un collier. Piètre consolation. Et maintenant, est-ce qu'elle avait tout à fait abandonné les recherches sur son père ? Disons... oui et non.

Elle n'en faisait plus réellement son but. Elle se disait que, si elle devait le retrouver un jour, ce serait grâce au hasard. Elle allait laisser le destin décider pour elle en quelque sorte. En attendant, elle accompagnerait et aiderait Cahir dans ses quêtes. Enfin s'il était d'accord...

L'apatride décida pour l'heure d'aller ouvrir la porte à cette personne derrière, manifestement pressée. Louane soupira et le laissa faire en terminant rapidement sa toilette. Elle espérait vraiment qu'il ne s'agisse pas du boulot. Si c'était le cas, elle comptait en effet sur le guerrier pour l'envoyer se faire voir.

Elle était en train de se redresser pour sortir du bassin lorsque la porte explosa. Oh oh. Soit le patron était vraiment furieux, soit ils allaient avoir de gros ennuis. Et il s'agissait sans aucun doute de gros ennuis puisque les intrus eurent tôt fait d'envoyer Cahir à terre sans même lui laisser le temps d'agir. Les ordres semblaient être des les capturer vivant. Hola ! C'était quoi cette histoire ? Peu probable qu'on soit venu les attaquer à cause du bruit...

Des hommes s'avançaient déjà vers la salle de bain. Le coeur de la kitsune s'emballa. Son instinct et son caractère sanguin lui hurlaient de se défendre, de mordre, de griffer ou même de fuir..., mais agir comme ça aurait été parfaitement idiot. Ils étaient trop nombreux, trop bien équipés, trop costaud et elle... complètement nue. A part tenter de leur glisser entre les doigts comme une anguille en profitant du fait d'être trempé, elle avait peu de chance. Mais ça revenait au fait d'abandonner Cahir entre les mains de ces ordures. Et ça, pas question !

Elle ne chercha donc pas à fuir ou à attaquer. L'un des types tendit la main vers elle et lui agrippa les cheveux pour la traîner jusque dans la chambre malgré ses protestations. Aïe !! Mais il faisait sacrément mal celui-là !

- Et voilà la petite chatte toute trempée, ricana son bourreau.

- RENARD ! Ce sont des oreilles et une queue de renard, bon sang ! Grinça t-elle.

Incroyable que personne ne sache faire la différence ! L'un de ses collègues, plus pour la faire enrager que pour vérifier, lui agrippa violemment une oreille et tira dessus avec force. Louane poussa un cri de douleur et se retrouva à genoux en grimaçant. C'était tout aussi efficace que s'il l'avait ligotée avec des chaînes. La douleur la paralysait complètement.

- Ferme-là, tu veux ?

- Doucement soldat, la moindre égratignure sur cette fille pourrait nous coûter cher, grogna celui qui semblait être le chef.

L'homme en question s'approcha et se pencha à sa hauteur tandis, qu'enfin, le soldat lâchait son oreille douloureuse. Il y eu comme un silence gênant durant lequel le type la fixa avec attention et que Louane lui rendait un regard furibond.

- Enfin je te trouve. Tu nous as donné du fil à retordre, tu sais.

- Qui ça, moi ? S'étonna la jeune femme. Qu'est-ce que vous me voulez ?

C'était après elle qu'ils en avaient ? Elle aurait juré qu'ils étaient là pour Cahir. Pourquoi on s'intéresserait à une terranide comme elle ? Qu'est-ce qu'on lui reprochait au juste ? Ça commençait à sentir mauvais cette histoire.

L'homme ne répondit que par un rictus amusé et se redressa de toute sa hauteur, faisant signe à ses hommes avant de quitter la pièce. On les embarquait tous les deux, elle et Cahir, sans même leur laisser le temps de se rhabiller ou de leur fournir une explication.

On les bouscula jusqu'au-dehors. Là, deux autres hommes et plusieurs chevaux les attendaient. Le chef de ces abrutis lui agrippa soudain le bras et l'enveloppa dans une épaisse cape agréablement chaude sans oublier de lui ligoter les poignets au préalable. "Faudrait pas que tu attrapes froid" qu'il disait avec un ton mielleux.

Louane chercha Cahir des yeux. On lui avait également lié les poignets avec une solide corde nouée à la selle de l'un des chevaux.

Contrairement à elle qu'on installa comme un sac à patate sur l'encolure de la monture du chef, l'apatride allait apparemment devoir suivre à pied.

- Vous allez finir par me dire ce que vous nous voulez à la fin ?

- Quelqu'un veut te voir. Tu me pardonnera mes manières un peu barbares, mais après des mois de traque avant de te mettre la main dessus tu comprendra qu'il est essentiel que je m'assure que tu ne me filera pas entre les doigts.

- Et Cahir ? Qu'est-ce que vous allez lui faire ?

- Ça ne dépend que de toi. Maintenant ferme-là.

Le groupe de cavaliers se mit alors en marche. Le voyage, où qu'il mène, n'allait pas être agréable...

Qui donc pouvait bien envoyer des hommes armés jusqu'aux dents pour la voir ?

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^

Cahir

Humain(e)

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 43 dimanche 19 janvier 2014, 01:59:29

Le jet d’eau froide le réveilla d’un coup.

Cahir ouvrit brutalement les yeux, et constata rapidement qu’il était nu, et attaché contre un mur. Son cœur battait lourdement la chamade, et il regarda rapidement autour de lui. Du fait de ce réveil brutal, son esprit réagit instantanément, par une sorte de vive panique, et il regarda fébrilement dans les environs. Il y avait deux gardes, amusés, dont l’un d’eux tenait un seau en bois vide, ayant servi à asperger son visage... Et, au centre, une femme sombre se tenait là. Cahir crut s’étrangler en la voyant. C’était une elfe guerrière, Anila.

Et, par-dessus tout, elle était une ancienne camarade de guerre. Un Corbeau Noir, comme lui.

Était-il en train de rêver ? Cahir était attaché contre un mur, retenu par les bras et les chaînes, ses membres écartés l’un de l’autre, et il était nu comme un ver. Son sexe pendait piteusement vers le bas, n’ayant plus cette virilité qui avait fait frémir Louane. Il reprenait lentement son souffle, sous les rires amusés des deux hommes entourant Anila. Bras croisés, cette dernière se contentait d’observer son ancien supérieur sans rien dire.

*Ce ne peut être qu’un cauchemar, c’est impossible !*

Les gardes continuaient à glousser entre eux.

« Où est donc le vigoureux guerrier qui faisait monter la petite salope aux rideaux, hein ?
 -  Mon Prince est-il réveillé ? »

Où était Louane ? Que faisait Anila ici ?

« Je suppose que tu dois avoir des questions, Cahir... Laissez-nous, minables. »

Les gardes hochèrent la tête, et s’exécutèrent. Ils n’allaient pas aller contre un ordre d’Anila. Le Corbeau Noir se mit à déambuler, tandis que Cahir, silencieusement, regarda autour de lui. Ils étaient apparemment dans des geôles. Les murs étaient faits de pierre poli, et il n’y avait aucune fenêtre.

« Que fais-tu là, Anila ? Comment m’as-tu retrouvé ? »

L’intéressée se contenta d’un léger sourire amusé.

« Pour être honnête, c’est une vulgaire coïncidence... Comme tu l’as remarqué, le pouvoir royal est extrêmement bancal à Nexus. Depuis des années, le Conseil de Régence et sa mauvaise gestion du royaume ont entraîné une hausse de la paupérisation du royaume, et les traîtres et les rebelles sont de plus en plus nombreux.
 -  Apprends-moi quelque chose que je ne sais pas. »

Cahir ne pourrait pas se détacher. De plus, quand bien même il arriverait à se détacher de ses liens, il n’aurait aucune chance contre Anila. Il savait de quoi elle était capable. Comme lui, elle appartenait à l’élite de l’armée ashnardienne, un corps élitiste surnommé les Corbeaux Noirs. Cependant, si Cahir avait déchu, Anila, elle, était toujours restée une Ashnardienne. Il la connaissait depuis l’académie impériale, et savait qu’elle était redoutable. Avant, il arrivait difficilement à la vaincre, mais, maintenant, il était convaincu qu’elle le dompterait sans peine.

« L’Empire se mêle à cette histoire. Nous finançons et soutenons certains groupes rebelles. On leur offre des armes, en espérant que leurs actions conduiront à une guerre civile. Tu comprends la finalité de la démarche, je suppose.
 -  Affaiblir l’ennemi, pour l’assiéger, et vous proposer ensuite de le reconstruire.
 -  Une technique qui a maintes fois prouvé ses fruits. Le Conseil Impérial a décidé de m’envoyer, moi, pour financer un groupe de rebelles, groupe dont Versen fait partie. Tu choisis mal tes alliés, Cahir. »

Versen l’aurait donc trahi ? L’apatride ne pouvait même pas prétendre en être surpris.

« Louane n’a rien à voir dans cette histoire, laisse-là partir, lâcha-t-il alors.
 -  Toujours aussi entêté, toujours aussi aveugle... Ta petite kitsune a plus à voir dans cette histoire que tu ne le penses. »

Comment ça ? En quoi Louane pouvait-elle être mêlée à une histoire de complot ?

« Merde, ce n’est qu’une serveuse ! » grogna Cahir.

Anila hocha lentement la tête.

« Une serveuse qui t’accompagnait à Flotsam. C’est là que j’ai entendu parler de toi. Tes agissements à Flotsam ont été préjudiciables à l’Empire. Le gouverneur local nous soutenait, et le comptoir commercial nous servait d’entrepôt de stockage de nos armes, qui transitaient par cette ville. Je t’ai traqué, Cahir... Et, s’il s’agit là de servir les intérêts de l’Empire, je ne peux pas me contenter d’individus comme Versen pour mener à bien mon projet. Il y a d’autres individus dont j’ai besoin du soutien... Des individus qui avaient besoin de Louane. Rassure-toi, ta petite amie se porte bien. Mais je ne pourrais guère en dire autant pour toi. Tu as trahi l’Empire, Cahir. Et tu m’as trahi, moi Il est temps d’éteindre cette vieille rancœur. »

Cahir émit un soupir..

Pourquoi diable est-ce que chacune de ses rencontres avec des femmes finissait par l’emmener dans une situation catastrophique ?
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Louane Fox

Terranide

Re : Retrouvailles [Cahir]

Réponse 44 lundi 20 janvier 2014, 00:00:12

Le voyage avait été atroce. Quand enfin celui-ci prit fin, la kitsune peinait à se tenir correctement debout tant elle était ankylosée. Bien sûr, impossible de savoir où ils se trouvaient exactement et personne ne voulait répondre à ses questions. "Quelqu'un" voulait la voir. Qui pourrait envoyer des hommes armés dans le seul but de lui parler ? A elle ? Elle y avait pensé durant leur déplacement, et en vérité, elle avait bien sa petite idée. Mais elle avait du mal à y croire. En fait elle ne voulait même pas y penser. Grelottante, elle se laissa entraîner. Même en observant les alentours, elle était incapable de savoir où elle était. Ils avaient voyagé longtemps et sincèrement, elle avait un peu perdu la notion du temps à force d'angoisser et de passer des nuits blanches à masser ses membres douloureux. On ne la laissait même pas voir Cahir ! Elle devait se contenter de la parole de cet inconnu comme quoi il allait bien.
En vérité, ils avaient drogué soigneusement l'apatride, certainement pour éviter qu'il ne connaisse leur destination.

Et alors maintenant, ils étaient où ? Difficile à dire. Une espèce de fort au milieu de nulle part, plutôt en mauvais état d'ailleurs, c'est tout ce qu'elle pu voir. On tenta alors de la faire entrer dans le bâtiment principal, mais elle se rendit compte qu'on emmenait Cahir dans un autre bâtiment.

- Hey ! Où est-ce que vous l'emmenez ?!

Comme toute réponse, on la poussa sans ménagement pour la faire traverser plusieurs pièces, jusqu'à l'enfermer dans une salle de toilette plutôt sommaire avec comme seul ordre de se laver. Génial. Louane soupira et chercha d'abord d'il existait un moyen de sortir, mais évidemment, il n'y en avait aucun. Elle obéit donc, toujours plongée dans ses pensées. On lui fournit des vêtements, une simple tunique blanche qui lui descendait jusqu'au dessus des genoux, cintrée par une vieille ceinture. Puis on la fit attendre dans une pièce plutôt sombre, seulement meublée par un sofa poussiéreux, une commode rongée par le temps et les rongeurs, une vieille cheminée, et un tas d'autre bric à braque par-ci par-là.

Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit subitement sur un individu plutôt grand, drapé dans une longue cape à capuche. Impossible pour le jeune femme de voir son visage ou une quelconque partie de son corps d'ailleurs. Méfiante et plutôt angoissée, elle recula un peu vers le fond de la pièce. Il referma doucement la porte, laissa le silence s'installer pendant un moment, puis une voix rauque s'échappa alors.

- Hum. Je m'attendais à ce que tu ressemble à ta mère, mais à ce point là...

Un frisson parcourut la kitsune tout le monde de sa colonne vertébrale. Elle le savait, ça ne pouvait être que lui, elle le sentait, c'était une certitude. Son cœur battait tellement vite qu'elle craignait une attaque. Même ses mains commençaient à trembler. Elle voulait dire quelque chose, mais sa voix était bloquée dans le fond de sa gorge.
La silhouette se déplaça alors dans la pièce, se dirigeant vers elle, puis il enleva enfin sa capuche, un sourire aux lèvres.
Il était tel qu'elle se l'était toujours imaginé, et sans qu'elle ne puisse rien contrôler, elle fondit en larmes, mais resta immobile. Son père, car c'était bien lui, soupira longuement.

- Tu dois me haïr, n'est-ce pas ?

Bonne question. Pas vraiment. Mais elle n'avait pas non plus envie de le prendre dans ses bras et de l'embrasser. Il était peut-être son père, mais il restait un parfait inconnu. Elle ravala ses larmes et les essuya du revers de la main.

- J'avais imaginé notre rencontre autrement.
- J'espère qu'ils t'ont bien traité. Écoutes, je suis désolé de t'embarquer dans ce genre d'histoire. Je ne peux rien te dire pour le moment, mais je ne pouvais pas te laisser dans la nature, je devais te trouver avant que d'autres ne te trouvent avant moi et ne se servent de toi contre moi. J'aurai également préféré que ça se passe autrement.

Louane soupira. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? A quoi était donc mêlé son père ? Qui était-il exactement ? Elle réfléchit un instant, puis regarda son père droit dans les yeux, ayant reprit ses esprit et le contrôle d'elle-même.

- L'homme qui m'accompagnait. Je veux le voir.
- L'Ashnardien ? Je ne crois pas que ce soit possible. Son sort ne me regarde pas et ne m'appartient pas. En revanche, il intéresse quelqu'un d'autre.
- Il m'intéresse aussi ! Sans lui je serais encore en train de mendier ou pire, une simple esclave ! C'est grâce à lui si aujourd'hui je suis libre et capable de me défendre contre les esclavagistes ! Je lui dois tout, même ma vie !
- Bien, je vais essayer de négocier. Mais tu dois me promettre de ne pas essayer de t'enfuir. Tu es en sécurité tant que tu restera près de moi. Les gens avec qui je travaille ne sont pas des tendres et ils ne te feront pas de cadeau.

La kitsune hésita, puis hocha la tête. Elle espérait grandement qu'il fasse des efforts. L'état de Cahir l'inquiétait. Qui étaient ces gens qui s'intéressaient à lui ? Etait-il en danger ? Pourvu qu'il aille bien...

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Suivez le guide ! Et si jamais ma frimousse vous a tapé dans l’œil, venez me rendre visite ! Au fait ! Venez voir mon Album Photo ! ^^


Répondre
Tags :