Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Poigne [Gabriel Valmy]

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Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Poigne [Gabriel Valmy]

dimanche 09 septembre 2012, 00:09:35

Commissariat de Seikusu, vingt heures.

C'était tout ce que Sachiko pouvait affirmer pour situer le contexte. Parce que, très honnêtement, elle ne savait pas du tout ce qui avait poussé ces idiots de policiers à la convoquer à une heure si tardive. Elle avait dû repousser un rendez-vous important avec un client, et perdre de l'argent. Tout ça à cause de cette convocation.
Elle ne se sentait coupable de rien... et de tout, à la fois. Ça devait être l'effet naturel que provoquait un lieu comme celui-là sur une personne saine. Oh, il y avait certaines petites choses que l'adolescente avait faite et qui ne risquait pas de plaire aux forces de l'ordre... des intrusions, des attentats à la pudeur, peut-être. Prendre des photos sans l'accord personnel de l'un ou l'autre était dans les mœurs de tous les paparazzis de la ville. Alors, si c'était en rapport avec ça, pourquoi forcément l'arrêter elle ?

Voilà tout ce qui trottait dans son esprit, alors qu'elle attendait patiemment sur un siège de l'accueil qu'on daigne bien l'appeler. A la base partie pour fêter l'anniversaire d'un ami, elle n'avait pas eu le temps de se changer et se retrouvait donc dans la tenue qu'elle s'était choisie pour la soirée. Une tenue assez chaude, il avait fait un peu froid dans la semaine. Et au moins, elle ne passait pas pour une prostituée arrêtée au coin de la rue. Il y en avait deux ou trois au coin de la pièce, et c'était simple de les distinguer.

Quelqu'un allait bien finir par appeler son nom, non ? Ou on l'avait oublié ? Si c'est le cas, fulmina-elle, ils allaient l'entendre. Ça faisait quand même une bonne heure qu'elle était ici.

*On a pas idée de faire attendre les gens comme ça...* fulmina-elle silencieusement.

Il n'y eut de l'action qu'au bout d'un quart d'heure de plus, mais ce fut pour maitriser un drogué qui en avait également marre d'attendre. Puis, au bout d'une nouvelle demi-heure, on appela son nom, de la voix morne et sans enthousiasme qu'utilisaient les gens qui travaillaient de nuit un samedi soir. Les sourcils froncés par la colère, Sachiko se leva finalement et passa la porte que l'on lui indiquait, à grands coups de talons aiguille qui retentissaient dans toute la salle.

"Vrai ou faux, ça n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est la calomnie. Les gens aiment le scandale."
FicheCoin du Chalant

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 1 dimanche 09 septembre 2012, 19:26:38

«  Qui est-ce ? »

Il prit un peu d'élan et envoyant dans l'abdomen de l'homme à terre  un violent coup de pied. Cela faisait un quart d'heure que Gabriel s'acharnait sur ce salopard, il savait qu'il avait été pris en photo en commettant des actes  plus qu'illégaux...et il voulait savoir qui c'était. Il voulait se débarrasser des photos, et des négatifs, tout simplement ! C'était une attitude normale, une attitude étrangement commune à tous, celle de vouloir se protéger à tout prix.

Et c'était le jeune homme gisant au sol qui avait fait les frais de tout son énervement de la journée et de son interrogatoire musclé dans la ruelle. Entre les mandales et les coups de latte, reconnaissons qu'il était en piteux état, mais croyez-le ou non, ce mec avait de la chance, il pourrait être en train d'émettre de la fumée sous les électrochocs qu'il aurait pu lui envoyer.

Lelendemain soir. Il avait fini par obtenir un nom et avait fait envoyer une convocation au commissariat pour lui parler. Il s'agissait d'une paparazzi qui sévissait à Seikusu, l'ennui des paparazzis, c'était le fait qu'ils enfreignaient la vie privée des gens tout le temps, et ça le foutait en rogne de s'être fait piégé aussi. Du coup, il avait minutieusement passé son après midi avant l'heure du rendez vous à confectionner une préparation de chantage... C'est fou ce que le bureau des stups possède comme matos...

Enfin, il la fit entrer après lui avoir fait un peu perdre patience, c'était l'intérêt de la faire patienter un peu, elle aller commencer à râler, elle serait déstabilisée. Enfin bon, il vint même lui ouvrir la porte, en toute politesse ! Enfin bon, bien évidemment, il fallait préserver un peu l'image de marque...

« Bonjour, enfin bonsoir, désolé pour l'attente, mais nous sommes assez débordés ! Mademoiselle Etsuyama Sachiko, je présume ? Entrez, entrez, je vous en prie »

Il sourit, mais ses yeux bleus restaient glaciaux ! Chacun étaient comme une banquise. Il avait un petit truc à régler avec elle. Le jeune homme allait commencer comme n'importe quelle personne relevant une déposition. Le jeune homme lui indiqua un siège pour qu'elle s'y installe et retourna dernière son bureau pour prendre la parole distinctement, non sans l'avoir détaillée du regard, plutôt jolie soit dit en passant.

« Je voudrai juste revenir sur une succession de plaintes pour atteinte à la vie privée...des clichés pris par vos soin en tant que paparazzi... »

il soupira et planta son regard dans le sien avant d'ajouter.

« Bon, commençons par le commencement !  L'état sivil, je vous écoutes !  Nom ? Prénom ?  Âge ? Taille ? Poids? Statut marital ? Profession ? »

Questions de base, certes, mais bon, nécessaires.

« Ah et euh...passez moi le petit sachet qui setrouve sur le coin du bureau s'il vous plaît. »

Il ne s'agissait ni plus nu moins qu'un sachet de drogue pur, trois grammes de coke...de quoi la boucler pour trafic de drogue, il n'y avait pas d'empreintes sur le sachet, qu'elle y touche et il y aurait ses empruntes dessus, qu'elle y touche et il aurait un moyen de pression... là était vraiment son but...

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 2 mardi 11 septembre 2012, 20:48:18

Assez débordés, hein ? Tu parles, y avait trois péquenauds qui attendaient sur les mêmes vieux sièges moisis depuis une heure et aucune queue à l'horizon, que je sache.
Une simple argumentation qui résumait bien l'avis de Sachiko sur la situation. Aussi, prit-elle tout son temps pour regagner celui perdu. Elle hocha la tête en guise de simple salut, chercha de ses yeux bruns le siège où elle était supposé s'asseoir et s'y posa, sentant le tissu râpeux frotter contre ses fesses (vu la surface que pouvait couvrir sa petite culotte). Elle replaca ensuite son sac et ses habits bien en place et enleva tout de même sa casquette par politesse. Ensuite, seulement, elle leva les yeux vers Gabriel.

Ils se plissèrent presque immédiatement après, pour une simple et bonne raison : Sachi avait une impression de déjà-vu. Elle avait déjà vu ce mec, quelque part... mais elle était incapable de se rappeler où. Vu tous les visages qu'elle avait à mémoriser pour se faire une bonne place dans le nid des paparazzis, c'était devenu impossible de se rappeler de personnes individuelles - sauf bien sûr, quand elle les voyait souvent.
Mais elle était prête à jurer que ça datait de pas longtemps...

« Je voudrai juste revenir sur une succession de plaintes pour atteinte à la vie privée...des clichés pris par vos soin en tant que paparazzi... »

...Les flics n'avaient décidément pas grand-chose d'autre à foutre. Alors, c'était bien pour ça qu'on l'avait fait croupir ici et louper une bonne soirée ? La jeune femme s'efforça de retenir sa colère et de sourire poliment, bien qu'avec un peu de crispation. Si elle apparaissait comme une tarée qui ne pensait à rien d'autre qu'avoir sa soirée libre pour dégainer son appareil, la situation n'allait pas s'arranger. C'était déjà arrivé dans le passé, et c'était réglable en deux coups de cuillère à pots.

« Aucun problème, j'ai tout mon temps. » déclara-elle du bout des lèvres, un sourire crispé sur le visage.

L'état civil suivit, auquel Sachiko eut tout le loisir de répondre à chaque question. Etsuyama Sachiko. Vingt et un an. Un mètre soixante-douze. Soixante-trois kilos. Célibataire. Étudiante. Elle avait presque l'habitude des états civils : un ordre différent, mais toujours les mêmes questions auquel elle s'efforçait de répondre avec calme et sincérité. Techniquement, elle n'avait rien à se reprocher : le seul crime qu'on pourrait la forcer à endosser, ça serait les demandes des particuliers, mais elle faisait toujours extrêmement attention à ne laisser aucune trace. La nippone gardait son argumentation pour plus tard, inutile de passer non plus pour quelqu'un qui se sentait obligé de se justifier.

« Ah et euh...passez moi le petit sachet qui setrouve sur le coin du bureau s'il vous plaît. »

Machinalement, elle allait faire ce qu'il lui demandait : après tout, c'était la première à vouloir que les choses se finissent rapidement. Mais un doute l'envahit, sa main se stoppant à moitié sur la trajectoire, ses longs doigts blancs se pliant dans le creux de sa main.

« ...Heu, excusez-moi, mais c'est pas une pièce à conviction ce truc-là ? Mieux vaut que personne n'y touche s'il n'est pas encore dans un scellé, non ? »

Les visites au poste multipliées n'étaient pas agréables, certes. Mais elles multipliaient aussi les expériences et les connaissances. Sachiko savait beaucoup plus de choses d'un commissariat et de leur méthode de fonctionnement qu'un simple innocent sans casier judiciaire. Crier victoire trop tôt n'était donc pas conseillé avec elle. En tout cas, sur ce terrain...

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FicheCoin du Chalant

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 3 vendredi 14 septembre 2012, 13:59:00

Bon, elle semblait coopérative… ce n’était pas plus mal ! Elle déclina tout l’état civil, et il le compara avec ses propres données, question de mise à jour, sait-on jamais, et de vérification d’identité. Procédure à la con…oui, il n’était pas particulièrement fan de ce genre de procédé, mais bon, ce sont les règles, que voulez vous, elles étaient là pour vous empoisonner la vie, que voulez vous ! Le jeune homme souriait en coin, comme si il était content de ce qui se passait, et c’était à moitié vrai….

Il était content du  plan qui avait ourdi, mais en même temps, il était exaspéré de devoir en passer par là et encore pire, furax de s’être fait avoir aussi lamentablement ! ça le faisait rager, et pas qu’un peu ! Enfin bon, il reconnaissait qu’il avait fait une bourde, et récupérer ce film était vital, tant pour lui que pour les autres présents dessus, surtout pour eux en fait…et si Gabriel ne résolvait pas vite le problème, ce serait lui qui y passerait en fait, autant vous dire qu’il était particulièrement motivé !

Concernant la demande qu’il lui fit, il se rezndit comùpte d’un détail, elle n’était pas une personne comme il y en a pléthore, non, elle était plus intelligente que la moyenne, plus intelligente que la moyenne haute même il aurait tendance à dire, ou alors elle connaissait bien le monde des ripoux. Dans les deux cas, il était baisé…enfin, pas grave, il trouverait autre chose ! Il se contenta donc de sourire avant de dire, sur un ton posé et poli :

« En fait il ne s’agit pas de pièce à conviction, sinon, sur le sac, vous verriez deux choses :  le numéro d’identification et le nom de la personne l’ayant déposée, ainsi que le nom de la personne l’ayant récoltée ! Donc non, ce n’est pas une pièce à conviction, d’autant que je n’ai pas accès à la salle où elles sont entreposées, c’est un échantillon prélevé par mes soins sur un dealeur dans le cadre d’une enquête, mais ce n’est pas la pièce à conviction. En fait, j’aurai pu le prendre moi-même, mais comme vous étiez plus ou moins entre moi et le sachet, en vous le demandant je m’évitais d’avoir à me lever, pure flemme, je vous l’accorde ! Mais je viens juste de rentrer de mission et je vous avoue que je n’ai presque pas dormi depuis plus de quarante huit heures ! »

Il sourit et se leva donc pour prendre le sachet plus ou moins à pleine main.

« Je prendrais plus de précautions si ça avait été une pièce à conviction. Nous n’avons pas le droit de les arder dans notre bureau, il faut faire de multiples demandes obtenir des autorisations et les consulter dans des lieux précis hyper-surveillés, nous ne lésinons pas sur la sécurité là-dessus, mais bon, revenons à nos moutons, j’ai au total douze plaintes pour atteinte à la vie privée. Ça me fait chier autant qu’à vous, mais c’est comme ça, alors, vous savez ce que vous risquez ? »

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 4 samedi 22 septembre 2012, 18:19:48

Coopérative ? On n'ira pas jusque là. Mais il lui fallait bien éviter de jouer les hystériques. L'expérience lui avait appris que dans un poste de police, on évitait de déconner. Même si le sujet était tout sauf crédible.

Un peu comme ici, par exemple. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais Sachiko avait la sale sensation que ce flic ne jouait pas complètement franc-jeu. Des plaintes, c'était un scénario très faisable. Mais un argument lui trottait dans la tête depuis qu'il lui avait expliqué les raisons de sa venue ici, et il fallait qu'elle le lui sorte, pour voir sa réaction.

La blonde écouta Gabriel expliquer qu'elle était dans l'erreur en pensant que le sachet était une pièce à conviction. L'expression de son visage était toujours aussi froide, et quelque part au fond d'elle, la nippone avait la mystérieuse sensation que cet homme lui en voulait. Et d'ailleurs, il lui disait toujours autant quelque chose... elle se creusait la tête pour trouver d'où provenait ce regard si particulier, qu'elle était persuadé d'avoir déjà vu. Ce type avait une apparence assez banale - bien qu'assez beau gosse, il fallait bien l'avouer - mais ce regard... on ne voyait pas ça tous les jours.

C'était incroyable, ça. Où est-ce qu'elle l'avait déjà rencontré ?

...mais bon, revenons à nos moutons, j’ai au total douze plaintes pour atteinte à la vie privée. Ça me fait chier autant qu’à vous, mais c’est comme ça, alors, vous savez ce que vous risquez ? »

Sachiko revint sur terre quand il s'arrêta de parler, dardant de nouveau son regard sur le policier. Elle croisa les jambes et se redressa pour se donner une contenance, soupirant avant de répondre.

« Je ne vous apprends sûrement rien en vous disant ça, mais des paparazzis, il y en a plein, à Seikusu. Certains ont au moins vingt ans d'expérience dans le métier et ont enchaîné le millier de clichés dans cette durée, en posant de plus en plus le pied sur la limite. Moi, je ne suis qu'une banale petite lycéenne qui se contente de poster quelques échantillons dans la boîte aux lettres de rédacteurs, pour me faire de l'argent... la vie d'étudiante, c'est pas facile, vous savez. Et la limite, j'estime n'y avoir même pas posé un orteil, pour l'instant. »

La paparazzi parlait tout en roulant une mèche de ses cheveux épais autour de son index. Elle savait très bien ce qu'elle disait, savait que sa question était loin d'être invalide. Au niveau de sa déclaration sur la limite, elle falsifiait un peu, n'incluant pas dans son parcours ses entrée par effraction et autres filatures, mais bref.

« Donc, oui, je sais très bien ce que je risque. Pas grand-chose, si vous voulez mon avis. » continua la jeune femme avec culot. « Mais, honnêtement, je me demande vraiment pourquoi vous vous êtes embêté à me convoquer, alors que certains de mes collègues sont actuellement en plein boulot dans la ville, et mériteraient beaucoup plus une convocation que moi. »

Elle s'arrêta un petit instant pour sortir un miroir de son sac à main, et remettre un peu de rouge à lèvres, fière de son petit discours.

« Avec tout mon respect, Monsieur le policier, si vous voulez vous aussi vous mettre à la chasse aux sorcières, il va vous falloir mieux cibler vos priorités. Si ça peut arranger mon cas, je serais ravie de vous aider. » conclua-elle en souriant d'un air aimable.

Oui, elle était prête à trahir ses collègues paparazzi en échange d'un oubli de son cas... une chose commune dans ce métier, où tout le monde se marchait dessus pour avoir le meilleur contrat. Mais bien sûr, c'était dans l'éventualité où son cas était vraiment plus grave qu'elle ne le pensait.

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 5 dimanche 23 septembre 2012, 14:30:29

Gabriel soupira, elle était trop maligne cette fille, pour son propre bien !  Et pour le bien de Gabriel accessoirement ! Enfin, une bourrique comme lui avait une belle avance dns le domaine car il ferait en sorte d'avoir le dernier mot, quoiqu'on en dise, quoiqu'on veuille !  Il n'y avait pas de caméras ici, donc au pire il sortiait son ame et la menacerait. Ce serait réglé, mais bon, les ennuis seraient plus gros après donc forcément, si une autre technique fonctionnait, il préférait y avoir recours en toute fin car il n'aimait pas du tout ce genre de méthodes, mais s'il devait en arriver là....et bien ça arriverait. Il le faudrait bien, il avait besoin de ces négatifs. Il devait les avoir ou c'était lui qui mourrait....et sa vie valait plus chère que tout le reste à ses yeux....ou pas quand on voyait les occasions pendant lesqueles il mettait sa vie en jeu....inutile de chercher bien plus loin....une tête brulée attachait-elle une grande importance à sa vie ? Une bien belle question, mais il n'était pas là pour philosopher...

Elle avait une juste notion des choses et avait bien estimé les risques globaux. Mais elle sous-estimait son adversaire ! Mais il y avait une erreur massive dans sa manière de penser, elle prenait les autres comme référence, hors, en la matière, la loi était la référence. Ces papparazzis faisaient leur travail, posant le pied sur la limite et même au dela, certes, mais après c'était aux personnes photographier de porter plainte ou pas, dans le domaine, la libre possibilité de porter plainte était laissée, donc elle n'avait pas le moindre choix en la matière, tant pis pour elle.

De plus, elle état là à assurer qu'elle ne risquait pas rand chose, elle n'y connaissait rien absolument rien d'un seul coup, oui, en étant encore au lycée on risquait moins gros, mais tout de même ! Ça ne changeait pas l'essentiel. Et puis, elle était majeure ce qui contrebalançait le fait d'être au lycée, nvingt et un an, c'était trop vieux pour que papa/maman prenne à la place, donc au bouloot gamine, il allait falloir payer le du à l'état et aux personnes lésées ! Et ce n'était pas son offre à la con pour essayer de retourner la situatiion qui allait faire quoique ce soit, les paparazzis se planquaient rarement devant l'Etat puisque pour eux, ce genre de chose était normal. Il érait normal pour eux que les stars subissent les photos. Donc pourquoi se cacher ?

« Voyez vous, cette chasse aux sorcières plus ciblée m'a menée à vous ! Je n'ai pas besoin de votre aide pour trouver vos compères, ils ne chercheznt même pas à cacher leur identitée et si ils la cachent, les torchons qui les emploient nous donnent des moyens de les contacter, un peu de forcing et le tour est joué. Mais voyez vous, le problème c'est qu'il y a deux types de personnes photographiées, les consentantes et les autres. Les premières ne portent pâs plainte, les autres, si. Alors, oui, letochon qui les publie est soumis à une sévère amende, mais vous aussi vous avez des enuis ! »

Il soupira, se leva et se mit à faire les cent pas. Alors qu'il reprenait la parole, toujours posément, à quoi bon s'énerver ?

« Ah et vous êtes majeure, mademoiselle, aussi, vous n'êtes pas soumise aux même règles que pour de banals lycéen, à vingt et un an, on assume ses actes. Ne les minimisez pas je vous prie ! Et c'est lieutenant Valmy, pour être exact ! »

Il eva les yeux aux ciel avant de cloturer ses propos :

« Donc vous avez toujours douze plaintes pour atteinte à la vie privée à votre encontre, plusieurs fois, le torchon à qui voous aviez envoyé les photo s'est retourné contre vous ! Être pigiste est un élément sacrifiable après tout ! Le free lance c'est pas cher et tout le monde en propose, une personne de plus ou de moins....

Etsuyama Sachiko

Humain(e)

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 6 samedi 29 septembre 2012, 15:00:51

Sachiko rangea soigneusement son maquillage tandis que le commissaire continuait à parler, à étaler toute la culpabilité de la demoiselle en se demandant pourquoi celle-ci n'avait pas plus de remords par rapport à ces actes et à ces douze pauvres petites personnes qui avaient portés plainte. Et entre parenthèses, si elle n'utilisait pas régulièrement son pseudonyme de "Dotty" à travers ces contrats, le nombre aurait été ben plus élevé. Mais apparemment, quelqu'un s'était amusé à divulguer son identité à la première imbécile un peu fâchée parce qu'on voyait un petit bout de son maillot épilé dans les magazines people... le monde des paparazzis, c'était aussi ça : tout comme la lycéenne avait été prête à trahir ses coéquipiers, on avait pas tardé à citer des sources à son sujet. Quelques milliers de yens avaient dû changer de main, dans la plus grande discrétion.

Mais Sachiko économisait aussi pour les mauvais jours comme celui-ci. Un compte en banque bien rempli comme le sien, ça lui permettait de faire disparaître les dégâts. Les "victimes" étaient dédommagées, et elles laissaient tranquille tout le monde... jusqu'au prochain cliché compromettant, où cette fois-ci, aucune source ne passerait. Les fuites se colmataient au fil du temps et de l'expérience. La photographe était tout à fait capable d'engager quelqu'un qui assurerait un futur passablement désagréable au prochain abruti qui cracherait le morceau. Elle ne l'avait jamais fait - parce qu'elle ne s'était jamais fait trahir aussi ignoblement par un de ses employeurs - mais il lui faudrait envisager la chose en sortant du commissariat.

« Je me demande bien qui peut m'avoir dénoncé aussi lâchement ! » lanca la paparazzi d'un ton enjoué, où l'on décelait aussi un peu de sarcasme.

Hiroshi Takanawa, Rédacteur en chef du magazine Lunch Box. Il n'y avait que lui qui connaissait le nom réel de Sachiko, les autres se contentaient du pseudonyme habituel. Ce n'était pas bien sorcier de deviner, à partir de là.

Pour ça, c'était réglé. Il ne lui restait donc plus qu'à assurer une promesse de dédommagement et à s'en aller.
Mais au moment où l'adolescente se disait qu'elle était bien contente que cette affaire soit si vite réglée, l'homme mentionna son nom. Penchée pour attraper son sac à main posé par terre, Sachiko stoppa son geste en écarquillant les yeux.

Lieutenant Valmy. Gabriel Valmy.
Sa tête qui lui disait tant quelque chose, c'était lui. Pris sur le fait en train de commettre des horreurs... par elle, avec son appareil photo.
Ça la rendait malade rien que d'y repenser. Elle avait dû attendre pendant presque quinze heures, les genoux enfoncés dans la boue gluante d'une canalisation éventrée, avant de pouvoir enfin prendre des clichés de cet enfoiré. Il l'avait fait attendre... même si elle était très patiente. Il valait mieux, quand on faisait ce genre de métier.

Une goutte de sueur froide coula le long de son front blanc, alors que la voyeuse se redressait, sans sourire.

C'était une sacrée coïncidence qu'ils se retrouvent tous les deux dans la même pièce à se parler, mais bon, des coïncidences, on en voyait des pires tous les jours. On lui avait souvent dit que le hasard n'existait pas, mais il fallait être un minimum rationnelle. Personne n'avait pu la trahir sur ce coup-là, elle était bien plus prévoyante dans ce genre d'affaires que dans ses banales chasses où elle revenait avec des photos couvertes de zizis à l'air. Son anonymat n'était pas si friable, quand même.

Son doux visage afficha soudain une expression renfrognée.

« Bon, très bien... » grommela-elle à l'adresse du flic. « Faites-moi part de la somme du dédommagement et finissons-en vite, que je puisse rentrer chez moi. J'ai autre chose à faire que d'écouter les plaintes de gens assez idiots pour s'afficher à moitié nue en dehors de chez eux. »

"Vrai ou faux, ça n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est la calomnie. Les gens aiment le scandale."
FicheCoin du Chalant

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Poigne [Gabriel Valmy]

Réponse 7 mercredi 04 mars 2015, 23:21:34

Gabriel haussa les épaules devant ses paroles. Il ne divulgait pas ses sources aussi facilement, lui, il n'était pas un mauvais flic, et il savait, à force d'existence qu'un indic était plus utile secret que le reste. Il eut un léger sourire un rien goguenard alors qu'il regardait ailleurs… ouais, ça allait bien se passer… les photos le gênait énormément, il devait récupérer les négatifs à tout prix, alors en continuant comme ça, ce serait sans doute possible. Oui, c'était à portée… il imaginait déjà être sorti d'affaires ! Il eut un petit bond du cœur… il allait réussir !  Ça allait marcher !

Il se racla la gorge alors qu'elle reprenait la parole… bon, au moins, elle semblait coopérative, mais pas dans le sens qui arrangeait le flic. Il fallait changer ça ! Il nia de la tête quand elle parla de devoir  dédommager sans problèmes… oh, certes, elle râlait un peu, mais qui ne râlerait pas ! C'était normal de grommeler ou de râler, et en même temps. C'était tout à fait normal ! Il sourit un peu en l'entendant dire avant de finalement lui lancer,sur un ton dépité qui venait d'un jeu d'acteur somme toute assez bon.

« Non, mademoiselle, je crains que les choses ne soient pas claires… ces personnes ne veulent pas de dédommagements. Elles veulent que vous ayez de graves emmerdes. Elles veulent vous trainer devant la cour de justice… je crains que ce soit plus compliqué que ce que vous désirez… et si je puis me permettre, si ces gens sont assez cons pour se mettre à demi-nu hors de chez-eux, il y a des vicieux qui sont là à attendre qu'ils le fassent… donc bon, je crois que niveau idiotie, c'st très partagé... »

Il fouilla un peu les différents cas de plaintes avant de tomber sur un cas intéressante… un mec, si, lui il acceptait un dédommagement… à la limite… il pouvait faire cette petite offre à la jeune femme.

« Il y a bien une des plaintes… la victime demande un dédommagement de 30 millions de Yen… vu le nom de cette personne, je le trouve très charitable… enfin bon, je suppose que c'est au journal de voir avec lui et de vous faire casquer ! Je crains qu'il n'y ait pas des mille et des cents de possibilités ! Enfin bon, voyons voir ce qu'on peut faire… ah et j'oubliais… puis-je voir votre sac s'il vous plait… en attendant que cette histoire soit réglée je dois vous prendre les négatifs que vous possédez et les mettre sous scellé… je n'y toucherai pas, et votre appareil vous sera rendu une fois que tout cela sera réglé… »

Il n'attendit pas son accord pour prendre son sac et le renverser sur le bureau pour en voir le contenu… et parmi le contenu, trois petits sacs tombèrent avec le reste… ils venaient de la manche de Gabriel, vous vous en doutez bien, mais il était doué pour se servir de ses mains. Il aurait pu être prestidigitateur ! Il écarta le sacet commença à voir ce qu'il y avait d'intéressant… fouillant un peu celui-ci avat de tomber sur les petits sachets…

« Tiens, mais c'est quoi ça… et qu'est-ce que ça fout là ? »

Il prit une paire de gants pour manipuler et sépara les pellicules fermées du reste et prit ensuite les petits sachets contenant de la poudre blanche.

« C'est à croire que vous cumulez les conneries, miss…  je crains que vous deviez attendre avant d'aller fouetter d'autres chats... »


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