La danse sexuelle d’une Amazone était sensuelle et envoûtante quand elle était bien menée. Dressée sur cet homme, Hélène était un ode à la beauté et au sexe. Elle dansait avec passion. C’était une danse simple, répétitive, mais ô combien passionnante, ô combien captivante ! Les sœurs la regardaient avec amusement, s’en servant pour instruire les jeunes Amazones, leur disant ce qui se passait, leur expliquant calmement. Le sexe devait être une chose normale, pas quelque chose de tabou et d’effrayant. La Horde fonctionnait ainsi, et Hélène en était l’exemple parfait, car il n’y avait aucune pudeur dans ce qu’elle faisait. Chaque contact des mains de l’homme sur son corps la faisait trembler, l’excitant, l’amenant à haleter, et parfois même à pousser de petits cris. Elle n’hurlait pas comme une hystérique, car ce n’était pas dans la mode des Amazones, qui faisaient l’amour de manière discrète. Si toutes devaient hurler comme des possédées, la Horde ne dormirait jamais.
Le Père vint à nouveau inverser les rôles, la retournant. Elle el laissa faire, emportée par son plaisir. Elle heurta rapidement le sol, ce qui la réveilla, mais, en sentant la lance de chair de Carmody s’enfoncer encore en elle, elle poussa un hurlement guttural, tout son corps semblant se tendre, avant de se relâcher. Ses mains se glissèrent dans le dos de l’homme, caressant sa peau, la griffant. Il se fit rapide, pressant, dominateur. Le mâle retrouvait la place que la Nature lui avait confié celui qui pénétrait. Elle, Hélène, devait celle qui subissait. Ses jambes se plantèrent sur le sol, se redressant, et elle le laissa agir, sans cherchent à enserrer son bassin, afin de ne pas ralentir ses coups de bassin. C’était bon... Hélène se sentait défoncée, et le bonheur qu’elle ressentait était électrique. Il la pénétrait avec la fougue d’une Amazone qui aurait marché pendant des semaines, et se défoulerait pour toute sa frustration accumulée. Elle sentait les lèvres de l’homme sur elle, ses mains la caresser. Ses yeux clos lui permettaient de ne penser qu’au plaisir qu’elle ressentait. Elle était tellement belle, ainsi...
« Tu aimes le faire ainsi ?
- Oui... Oh oui, haaaaannn !! »
Elle pouvait l’entendre grogner, elle pouvait presque sentir son cœur en train d’exploser sous l’effort qu’on lui demandait. Le sexe était quelque chose de très physique, il n’était pas étonnant que les Amazones soient réputées pour être de si bonnes partenaires. Elle gémissait et haletait, et contracta son orgasme, arrachant entre ses mains des touffes d’herbe, sentant tout son corps se détendre, alors que s amouille jaillissait hors de son corps. L’orgasme, la petite mort. Une sensation de délivrance, de plaisir vertigineux qui s’empara d’elle. Elle le sentit venir en elle, la remplir sous plusieurs giclées qui la laissèrent chaudes et brûlantes.
« C'était divin... » commenta-t-elle.
Hélène lui sourit, et répondit à son baiser, s’allongeant sur le sol, avant de regarder les flammes, en position assise, toute nue.
« Oui... confirma-t-elle, avant de se laisser tomber sur le sol, observant les étoiles. Divin... »
Elle se caressa lentement son intimité, évasivement, puis lécha ensuite ses doigts, pour le simple plaisir d’y goûter. Elle avait tout d’un coup affreusement chaud, et se tourna sur le côté, voyant plusieurs sœurs.
« Il s’en sort plutôt bien, pour un mâle... »
Ce n’était pas Hélène qui prétendrait le contraire.