J’étais revenu à mon point de départ, ou presque, maintenant la diablesse était en colère et avec toute l’énergie démoniaque qu’elle dégageait je m’attendais au pire. Au centre de la grande pièce, le prêtre continuai son exposer, entourer d’élèves. Mon cœur tambourinai dans poitrine, je m’étais fourré dans de beaux draps… J’aurais mieux fait de rester au lit ce matin, pensai-je en voyant que la diablesse regagnai sa place aux côtés de la documentaliste. Elle regarda un élève, je sentis quelle l’hypnotisait et comme fous, il se leva et embrassa fougueusement la fille qui lui faisait face, interrompant la conférence. J’eu la désagréable impression que quelque chose planais au-dessus de moi, comme une présence étrangère que je n’avais jamais ressentis… la femme à la chevelure de feu me fixait avec un léger rictus au coin de ses lèvres, je pouvais sentir le poids de son regard. Elle voulait des réponses, mais pourquoi faire ?
Elle devait échafauder divers plans dans le but de me faire cracher la vérité quand je compris enfin d’où elle tirait cette énergie ni totalement démoniaque ni vraiment angélique, mais non… C’est impossible, mais il fallait bien se rendre à l’évidence… Azaël est son père ! Comment un ange, un messager de Dieu a-t-il put tomber si bas pour fécondé Lilith la reine des Succubes ? je ne pouvais répondre à cela, seule la diablesse pouvait m’éclairé à ce sujet. Je me maudissais de ne pas avoir sus attiré sa sympathie quand je le pouvais, maintenant il est trop tard.
Le prêtre semblait mal alors que l’agitation provoqué par la femme aux cheveux de feu tourna à l’émeute… Des fauteurs de troubles avaient sortis des bombes à peinture et taguaient les livres, d’autres suivant l’exemple de l’hypnotisé, embrasaient les jeune filles, certains allant même plus loin que la pudeur le permettait, la bibliothécaire hurlait et au beau milieu de tout ce bazar celle qui se faisait passée pour une simple assistante documentaliste ne me lâchait pas des yeux. La fille de Lilth, ignorant royalement tout le foutoir qu’elle avait créé, traversait la salle dans ma direction, elle semblait pourtant bien jeune pour représenter une réelle menace pour moi. Je n’étais peut être qu’un pauvre Nephilim, mais j’étais également le fils du grand Azraël, le fils de la mort. Mais même si j’avais hérité d’un grand potentiel, je n’arrivais pas à maitriser ces pouvoirs.
La flamme dans ses yeux me fit sentir sa colère, oui c’est bon ça… La colère, l’honneur bafoué qui nourrissait une haine enfouis, qui décuplait les forces et triturait mon esprit malade. J’eu un petit sourire sadique et m’enfonçait dans l’ombre entre les rayons obscures. Si je m’enfuyais elle me rattraperait de toute façon, elle voulait retrouver son père et elle pensait que je pouvais l’aider, je pouvais l’aider d’ailleurs, mais j’avais juré de ne pas trahir mes proches déchus et divulguer une information telle que le lieu de l’enfermement d’un être si puissant qu’Azaël à un sbire de Lucifer était dérogé à cette promesse. Je reculai dans l’ombre entre les rayons, la diablesse sur mes talons…