Il était très obéissant. Excellent : je ne voulais pas m'énerver une nouvelle fois ce soir. Le jeune homme s'approcha de moi en me souriant, avant de commencer à me déshabiller. Je soupirai d'aise en sentant ma magnifique poitrine être libérée de l'étreinte de mon soutien-gorge, tout en ricanant de le voir rebondir devant le nez du garçon. Il enleva ensuite ma ceinture... c'est à ce moment-là que je remarquai qu'il n'avait pas de collier, ni de laisse. J'aurai dû demande cela. Mais au pire, ma ceinture et un petit torchon, ça ferait l'affaire aussi. Il retira ensuite mon pantalon, et enfin ma petit culotte en dentelle noir, assortie à mon soutien-gorge. Je m'étirais pendant qu'il vérifiait la température de l'eau : aaaaah quel bonheur d'être nue en liberté, sans de gros pervers pour me mater les miches à chaque secondes.
« Installez-vous, maîtresse... »
Je me tournai vers la douche, constatant qu'elle était immense. L'eau tombait partout dedans, comme une pluie d'été. J'adorai cela. J'entrai dans la petite salle et m'installai dans le siège au centre en soupirant d'aise. Déjà l'eau sur mon corps m'apportait un certain réconfort. Je regardais le jeune homme dont la tenue trempée moulait chaque parcelle. Il n'était pas très musclé, mais je pouvais tout de même apprécier des courbes comme les siennes. Je me léchai les lèvres face à ce si beau spectacle.
Il revint vers moi, avec dans ses mains des gants en latex noir imprégné de savon. Je boudai un peu : j'aurai aimé un contact de chaire à chaire. Mais bref, je me laisser masser les épaules. Ca se sentait qu'il était un professionnel : je soupirai un "mmmhhh" de plaisir en sentant la poigne ferme du jeune homme s'occuper de mes épaules, puis de mon dos et finalement de mon ventre. Je frissonnai même en sentant cette main sur mon nombril, zone sensible chez moi. Il me massa les cuisses, les mollets et enfin les pieds. Oh oui, mes pieds. Il s'attarda dessus, à mon grand plaisir, ou alors était-ce moi qui avait voulu profiter de chaque sensation sur ma peau qu'il exerçait ? Il quitta ceux-ci, ma faisant lâcher un soupir apaisé, un grand sourire sur les lèvres. J'étais au paradis.
Il revint avec du shampoing dans les mains :
« Fais très attention avec mes cheveux. Je ne veux pas en voir un seul cassé en sortant de cette douche. »
C'est vrai quoi ! Je lui confiais mes sublimes cheveux, il avait intérêt à ne pas se louper. Autrement, je m'occuperai de lui comme il se doit. Je fermai les yeux en sentant le jeune homme me masser le crâne en me parlant. C'était bon, mais il manquait quelque chose...
Oui, il était TROP professionnel. Aucun moyen de profiter d'un instant de faiblesse... comment faire ? Je voulais qu'il se trompe que je puisse justifier une punition... Tiens, j'ai une idée ! Mais il faut que je la fasse discret, alors je vais le chanter, ça paraîtra moins :
« Oh.... ma Pupuce à moi... »
Aussitôt, Pupuce apparaît derrière moi. Pratique d'avoir un serviteur invisible qui arrive aussitôt que je l'appelle, et qui est en plus capable d'accomplir quelques tâches, discrètement, sans que j'ai besoin de faire tout un cinéma. Il me regardait attentivement, je le sentais. Je continuai donc ma chanson :
« Prends en main ce destin, qui d'un coup vif me blessera... Toi seul peut lire les desseins d'une jeune fille qui te désirera... »
Je continue à chanter quelques paroles au hasard, puis commence à fredonner doucement. Je venais de lui dire ce qu'il devait faire, il ne restait plus qu'à regarder et interpréter. Il resta impassible un instant, puis observa le jeune homme-chien. Soupirant doucement, il déclara :
« A vos ordres, maîtresse. »
Il observa chaque mouvement de l'homme chien, attendant le moment opportun. Il attendit qu'il tienne suffisemment de mèches de cheveux pour les prendre également, et tirer dessus d'un coup sec, m'en quelques uns. Oh, punaise, ça m'a fait mal ! Mais je tenais là mon occasion. Je me retourne vers le serviteur, en fronçant les sourcils :
« Est-ce là les soins que tu offres à mes cheveux, Theorem ? Ta maîtresse n'est pas contente du tout ! Je m'attendais tout de même à mieux de la part de quelqu'un de cette établissement ! Mes cheveux, ma belle chevelure, dont tu tiens quelques mèches dans ta main, vaut énormement, plus que tout l'or du monde, t'en rends-tu seulement compte ? C'est un outrage incroyable que tu fais là ! Tu devrais avoir honte ! »
Comment obtenir ce que l'on veut, en trois étapes : tout d'abord, faire scandale, et obliger la victime à se sentir coupable, ou a avoir peur. Et quand elle se morfondra, ou se laissera aller aux excuses, changer d'attitude, et devenir conciliante. Je fais semblant de me calmer, en prenant une profonde inspiration, et j'attends quelques secondes. Finalement, je dis :
« Bon... ce soir, je suis de bonne humeur. Je suis prête à passer l'éponge sur cet "incident" et ne pas en parler avec la responsable de l'établissement, en échange d'un petit... geste commercial. J'ai bien aimé ce massage des pieds avec tes mains, mais ce que je veux, maintenant... »
Et finalement, troisième étape : le chantage.
« C'est que tu le refasse avec ta langue. Si tu le fais, je passerai l'éponge. Bien entendu, cela ne sera pas compté dans le prix, on est bien d'accord ? »
Et voilà, le piège était fais : s'il voulait éviter que sa propriétaire ne perde une bonne cliente à cause d'un accident "de sa part", il devait faire cela gratuitement. Méchante ? Non, je suis juste très capricieuse, et quand j'ai envie de quelque chose, je suis prête à tout pour obtenir cela.