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Plan foireux (PV Sentinel Prime) {Terminé}

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Snow Burton

Humain(e)

Plan foireux (PV Sentinel Prime) {Terminé}

vendredi 22 juin 2012, 00:59:55

Une nuit noire. Sans lune. Comme on en voit certaines nuits du mois où les bas fonds de la ville se voient plongés dans l'obscurité la plus totale. C'est par ces nuits là que trainent au dehors, toute la racaille et les résidus qui alimentent cette ville et c'est pas ces nuits là que nous autres, membres du Voile de la Nuit, partons en chasse de nouvelles proies. Par nouvelles proies, j'entends bien sur de nouveaux adeptes des plaisirs occultes, les esprits les plus mal tournés qui saurons ravir nos rangs de leurs présences et ainsi, nous rendre toujours plus dangereux.
Vael m'a toujours interdit d'aller moi-même à l'encontre de ces énergumène mais lorsque je me suis trouvée ce soir dans les locaux de notre QG et que j'ai eu vent d'un certain groupe qui souhaitait se joindre à nous, je n'ai eu d'autre envie que d'aller moi-même à leur rencontre. Certes, je ne sais que peu de choses sur eux, sinon qu'ils sont dangereux et tout le bla bla. Mais je m'ennuie fortement et lorsque la lune se fait absente dans le ciel étoilé, je suis prise de furieuses envies de me défouler. Quoi de mieux pour cela, que de partir en quête. Aussi, prenant connaissance de leur repère, je me rends dans les hangar du port, seule, avec la certitude dans la tête, que si Vael venait à apprendre cela, je me ferai sérieusement réprimander. Mais j'ai passé l'âge de me faire gronder. Il me connait à présent suffisamment pour savoir que je suis loin de suivre scrupuleusement les ordres et préfère agir à ma guise. Me voilà donc devant la lourde porte, que je pousse sans un grincement strident, ne tardant pas à voir le groupe d'individus dissimulé dans l'ombre, tandis que ma silhouette se dessine sur le sol .

Je fais quelques pas dans la pénombre et ils cessent tous de converser, tournant leur attention sur moi alors que j'avance d'une démarche assurée et que je ne m'arrête que lorsque je me trouve à leur portée. Ils sont quatre, n'inspirent pas franchement confiance et je peux même distinguer dans les mains de chacun d'eux, quelques armes blanches.
Je ne semble pas pour autant intimidée et commence par m'exprimer.

- Je suis Snow Burton. Bras droit de l'organisation à laquelle vous souhaitez appartenir. Lequel d'entre vous est votre chef ?

Je peux voir leurs dents jaunâtres scintiller à la lueur du plafonnier recouvert de poussière et l'un d'entre eux se distingue des autres, repoussant ses congénères du bras avant de me faire face, restant tout de même à une certaine distance de sécurité.

- Toi ? Le bras droit du Voile ? Laisse-moi rire minette ! Tu ressembles plus à une putain de flic !

A cette remarque, je sens la colère affluer et je serre les dents pour ne pas les réduire tous en cendres d'un simple claquement de doigts. Je croise alors les bras sur ma poitrine et tente à prendre une pose plus assurée, le regard subitement noir

- Dis donc vermine, je ne te permets pas de m'insulter. Après tout, peut-être que vous n'êtes finalement pas au niveau pour nous rejoindre. Il faut tout de même disposer d'une certaine classe.

Et alors que je hausse un sourcil, je leur tourne le dos, prête à partir, visiblement déçue qu'il ne s'agisse que de pauvres imbéciles peu pourvu niveau intellectuel. Je fais donc quelques pas dans la direction de la porte, restant tout de même sur la défensive et l'un d'eux apparaît subitement devant moi, tout sourire aux lèvres, tandis que j'entends que ses petits copains se rapprochent dans mon dos.
Je tente un pas de côté, sans succès et me retourne rapidement pour voir apparaître les autres. Finalement, ils sont cinq. Un de plus, un de moins me direz-vous... Je sens déjà que mes paumes chauffent sous la colère qui m'assaille et alors que je tends la main vers eux, celui à qui je tourne le dos, s'empresse de me saisir les bras, pour les croiser dans mon dos, me faisant grimacer sous la douleur. Le chef de la bande se rapproche alors de quelques pas, un sourire goguenard aux lèvres et approche son visage du mien.

- Voyons, tu ne peux pas nous quitter déjà. Laisse-nous donc te montrer la dextérité dont nous savons faire preuve avec nos couteaux. - et il devient soudainement bien moins tamisé dans son langage - ou on peut t'baiser sinon. Ca pourrait être encore plus sympa !

Et l'autre dans mon dos renforce sa prise tandis que le rustre devant moi, approche dangereusement sa lame proche de mon épaule, faisant glisser la manche de ma veste, dévoilant mon épaule. Je ne quitte pas son regard des yeux et je peux y voir tellement de détermination que j'en viens à me dire "Merde, là faut que je trouve un truc"
Et mes mains rougeoient d'une couleur nouvelle alors que je sens que je ne pourrai bientôt plus contenir toute cette énergie qui ne demande qu'à sortir.
« Modifié: mardi 26 juin 2012, 21:07:54 par Snow Burton »


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Kyle Macross

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Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 1 vendredi 22 juin 2012, 17:36:44

"Sentinel Prime est il mort ?"
Le titre du journal qui volète doucement emporté par le vent de la nuit ne me fait même pas m'arrêter. Cette une ne date pas d'hier, d'ailleurs. Prime est mort, oui. Son coeur s'est arrêté en Irlande et c'est en revenant au Japon que je l'ai compris : le monde n'a jamais eu besoin de Sentinel Prime. Celui qui réclamait son aide, c'était moi. Après la rupture douloureuse avec Hitomi, je m'étais aperçu que mes pouvoirs battaient de l'aile. Ma force avait diminué, mes rayons d'énergie n'étaient plus qu'un lointain souvenir et ma capacité à voler parvenait à me faire planer sans plus vraiment m'ouvrir le ciel. Ca avait été dur à admettre, mais je n'étais plus que l'ombre de moi-même et moralement, j'étais dévasté. Admettons que pleurer jour et nuit sur mon ex ne m'avait pas aidé à remonter la pente et que je m'étais enfoncé seul dans la dépression et l'amertume, aussi.
Le constat n'avait rien d'élogieux et j'étais parti à la dérive, refusant de voir quiconque. Mon job ? J'avais failli le perdre en me montrant aggressif avec mes collègues. Mes rares amis ? Ils avaient été obligés de subir mes plaintes et mes excès de boisson et la plupart m'avaient rayé de leurs répertoires. Plus que jamais, je m'étais retrouvé seul.
Même Sentinel Prime n'avait pas volé à mon secours.

Pourtant, j'avais trouvé un peu de réconfort par hasard. Je m'étais inscris à une salle de sport dans l'idée de pouvoir me défouler et m'entretenir et j'y avais fais la connaissance d'un professeur de sports de combat avec qui le courant passa rapidement. Motivé à me rendre le sourire, il me proposa de rejoindre ses cours et j'acceptais entre deux séances de musculation. Le résultat fût... Jouissif. Se battre sans pouvoirs, se donner à fond pour gagner, se sentir vraiment fier de soi à l'issue d'une rencontre... Ca n'avait pas de prix. Rapidement, je devins un membre assidu du club et le temps libre que j'avais après avoir abandonné mes patrouilles en tant qu'SP s'était vu alloué aux cours. Le temps passa -deux mois, deux putains de mois- et on enterra rapidement mon alter-égo en collants pendant que je gagnais en vigueur, que je me forgeais davantage. Kyle avait enfin sa vie. Hitomi et son ombre planaient toujours au-dessus de ma tête et je savais parfaitement ne pas l'avoir oubliée, mais je n'y pensais pas trop.
Sans pour autant perdre l'espoir.

La ville me manquait. Le costume aussi. Et je ne pouvais pas laisser Seïkusu sans aide alors que ça m'avait déjà tant coûté, pas vrai ? Alors j'avais décidé de reprendre du service, mais moins visiblement. Un nouveau costume assorti d'un masque arriva donc dans ma garde-robe et j'y ajoutais deux matraques. Pour ne plus faire de cadeaux. Je ne pris pas la peine de chercher un nom, pour tout vous dire : je n'avais pas envie qu'on parle de moi. Mon "style" était différent, mon personnage aussi. J'étais malgré moi devenu une sorte d'acrobate évoluant surtout la nuit et mes méthodes avaient gagné en vigueur, en rudesse. Tant pis. Si ce "job" devait servir à me défouler, autant accomplir la tâche jusqu'au bout, quitte à devenir plus dur que la racaille que je traquais.
Et je me trouvais une némésis, en souvenir de ma rousse. Le Rokuryu, ce groupe de loubards ultra-violent qui s'étendait sur la ville comme une peste rampante dont je savais qu'il me faudrait couper la tête pour l'abattre définitivement.
Mes premières semaines, mes premiers combats de rue ? Dédiés à la recherche des boss du Roku. Leurs sous-fifres en vinrent à me craindre, murmurant dans les rues qu'une ombre les traquait et les tuait. C'était faux. Je n'avais achevé que les cinq types de ce fameux soir où j'avais rencontré Hitomi, pour les faire payer. Les autres  n'avaient été qu'envoyés à l'hôpital, dans des états d'ordre divers et après m'avoir fourni des informations sur leur organisation. Si je voulais les 6 à la tête de la bande, c'était au port que je devais me rendre. Au hangar 36, le plus excentré de tous, loin des regards indiscrets.

Le journal continue sa course alors que dans un bond je me retrouve sur le toit du hangar, y évoluant en silence à la recherche d'une ouverture que je ne tarde pas à trouver. C'est un vasistas brisé donnant sur les poutrelles métalliques soutenant la toitures et c'est sur ces dernières que je me perche, dissimulé dans l'ombre à trois mêtres peut-être au-dessus de leurs têtes. Ils ne sont pas tous là. Je voulais les avoir en une fois pour éviter qu'ils ne deviennent plus méfiants et difficiles à approcher... Je vais devoir attendre. Alors, pour ne pas perdre mon temps, je les écoute parler de leurs prochains coups, de leurs derniers forfaits. Et enfin, la porte joue dans un grincement qui les fait taire, mais la personne qui se présente sur le seuil est loin, très loin de coller au reste de la bande. C'est une femme, aussi élégante que belle et bien foutue. Et qui pue l'assurance de ces filles qui savent ce qu'elles veulent, ce qu'elles valent. Alors que je fronce les sourcils en la détaillant, je me mets à penser qu'à sa façon elle est plus dangereuse que les types qui l'acceuillent, visiblement heureux de penser à la suite.

Snow Burton, c'est son nom. Peut-être pas le vrai. Se présenter sans mentir un peu est soit une preuve de confiance en soi soit de la bêtise pure et simple et je gage que cette femme n'est pas dénuée d'intelligence. Peut-être que c'est sa position de bras droit au sein de ce "Voile" qui lui permet ce venin, cette assurance ? Celui qui semble le chef ne croit pas à son discours et je regrette qu'il n'en fasse pas plus grand cas... Je vais devoir obtenir mes réponses moi-même. Sans un mot et dans un bond à la reception parfaite me mettant hors de la zone de lumière des plafonniers, je descends à mon tour sur scène alors que la femme est encerclée et rapidement maîtrisée. C'était à prévoir, ma jolie : tu es trop belle pour repartir intacte de ce hangar, qui que tu sois. Mais tu n'es pas n'importe qui, pas vrai ? Ce scintillement dans tes mains me le dit. J'ai dans l'idée que tu pourrais presque t'en sortir seule et que je devrais te laisser faire pour éviter de me montrer, c'est vrai.
Mais le Rokuryu est à moi. Et tu vas devoir répondre à certaines questions, parce que ta rapide discussion avec ce mec dont la lame exhibe ton bras avant de filer vers ton buste a fait jouer ma curiosité. Snow Burton, hein ? Je sens que toi et moi, on va follement s'aimer. Au moins ce soir, jusqu'à ce que tu me dise ce que j'ai besoin d'entendre.
D'une façon ou d'une autre.

Le premier mec tombe quand une de mes matraques le percute à la tête avec violence, ce qui fait tourner la tête de ses petits copains qui ont à peine le temps de me voir balancer mon pied dans la nuque du second. Je me réceptionne après mon saut, m'accroupissant dans le mouvement pour éviter l'arc de cercle que décrit le couteau du troisième à un cheveux de ma tête. Ma jambe le fauche et il se fracasse sur le sol sale, mon coude s'abattant sur sa gorge avant que je n'esquive l'assaut du quatrième. Décidé à me balancer son pied, il ne trouve que le vide quand je roule de côté et bondit depuis ma position pour lui balancer mon poing avec un soupson de ma force d'antan. Sa mâchoire lâche, ce qui provoque un temps d'arrêt chez le cinquième, qui préfère se servir de miss Burton comme bouclier. Son couteau est posé sur la jugulaire de celle qui devait être leur alliée et il semble aussi satisfait qu'apeuré alors que je me redresse face à eux deux, en silence.
Ce n'est pas lui que je regarde. C'est elle. Pourtant, c'est bien le loubard qui s'adresse à moi.


- Dégage ou j'la bute, pigé ? J'vais me la faire, j'vais la trouer, cette pute ! T'entends ? T'entends ? Si tu dégage, au moins elle meurt pas après la baise ! C'est un bon deal, alors arrache ton cul.

- Mademoiselle Burton. Nous avons a parler. Dites moi ce que je veux entendre et j'oublierais peut-être votre nom. Dans le cas contraire...

- PUTAIN ! TA GUEULE ! Z'ETES ENSEMBLE ? T'ES AVEC LUI, 'SPECE DE PUTE ? HEIN ? HEIN ?

- ....Vous finirez la soirée avec votre petit ami ici présent. J'aurais mes réponses une fois que vous serez passée là où il vous aura prise. Je fronce une fois encore mes sourcils en la fixant et à présent mon regard sous le masque s'apparente à deux petites fentes menaçantes. Non, je ne plaisante pas. Et ne pensez pas vous en tirer avec moi comme avec eux.

J'ai vu ses mains, après tout. Et je garde des vestiges de mes pouvoirs, ce qui est loin d'être inutile. Comprendra t'elle l'allusion ? Nous verrons bien, mais j'espère pour elle qu'elle se dépêchera de bouger ou de parler. Le type s'agite de plus en plus en nous regardant tour à tour et le couteau pourrait bien finir dans sa gorge avant qu'elle ne puisse réagir, excité comme l'est ce cinglé.
A ce moment précis, j'ignore encore si je tenterais de la sauver ou si je laisserais ma proie se débarasser de sa seule protection face à moi.
Ce qui m'effraie, ce n'est pas la perspective de la mort de cette femme, non. C'est le fait qu'elle ne me fasse ni chaud ni froid.

Snow Burton

Humain(e)

Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 2 vendredi 22 juin 2012, 21:59:22

Comme tout grand sage n'aura de cesse de le répéter, à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. Etrange comme ce proverbe ne m'a jamais vraiment effleuré l'esprit. Mon quotidien est un savant mélange de danger et de précautions que je ne tente jamais à prendre et si je veux être capable de me faire un nom, ce n'est certainement pas en ayant cure de ces préceptes ancestraux, qui ne me confineraient que dans une pseudo prudence bien trop ennuyeuse à mon goût.
Oh je suis loin d'être stupide. Je suis peut-être même bien plus intelligente que quiconque, me dardant de mon ego surdimensionné pour l'affirmer mais également de mes différentes capacités. Je ne me jette que très rarement dans la gueule du loup, si je ne sais pas par avance, que je pourrai facilement limer les dents du dit loup. Jamais oh grand jamais, je ne permettrai de chercher des noises aux illustres sorciers de l'histoire sans avoir été formé à la chose assidument et jusqu'à ce que je sois capable de les contrer. Jamais je ne serai allée défier les démons de l'enfer en leur faisant un pied de nez depuis mon balcon. Mais eux... Eux ! Pauvres misérables décérébrés, pensent-ils une seconde que leurs ridicules petits jouets pouvaient avoir une quelconque autorité sur moi ? Ils étaient déjà morts avant même qu'ils aient eu la première pensée de me voir exécuter devant eux une quelconque danse sexuelle.

Je sens la colère alors affluer de façon plus significative et alors que la pointe de son poignard termine sa course en même temps qu'il finit de dévêtir mon bras, c'est comme si le ciel nous tombait sur la tête. Je m'écarte précipitamment, toujours maintenu par l'homme qui prend un malin plaisir à me maintenir contre lui - qui ne le prendrait pas - et je regarde la scène se déroulant sous mes yeux, incapable de faire le moindre geste, la bouche légèrement entrouverte.
Je rêve ou c'est superman en technicolor qui vient de mettre les pieds dans le hangar ? Je cligne un instant des yeux, le regardant se battre comme un diable en anéantissant mes assaillants de quelques coups bien senties et j'en viens à me demander s'il est là pour me "sauver" comme dans ces séries mièvres pour adolescents boutonneux en manque de sensations fortes ou s'il n'a pas comme quelques griefs envers ces énergumènes. Je pencherai plus pour la dernière à la force sans conteste, qu'il m'est à les aligner au tapis les uns après les autres. Je fais même la grimace lorsque la mâchoire de l'un vient s'écraser sur le sol alors que celui qui me maintient prisonnière contre lui, resserre sa prise. Et c'est là que les choses deviennent intéressantes.
Les corps s'écrasent au sol comme de vulgaires sacs de pomme terre et le regard ténébreux du nouvel arrivant se pose sur moi. Je sens alors une étrange bouffée de chaleur m'envahir. De l'angoisse ? Pourquoi est-ce que je mettrai soudain à penser cela ? Ses mots me sont directement adressés alors que l'imbécile dans mon dos me force à incliner la tête vers l'arrière en logeant sa lame contre ma gorge. Pute ? Il vient bien de me traiter de pute ? Je roule les yeux au ciel. Certains mots peuvent directement causer votre perte sans même que vous n'en ayez la moindre idée au moment où vous les prononcez. Lui, il peut dore et déjà se considérer comme étant perdu.
Mais ce n'est pas lui qui me met à présent hors de moi, mais plutôt le personnage direct sorti de l'imagination d'un gamin attardé, qui s'adresse de nouveau à moi. Se sont des menaces que je décèle dans sa voix et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. L'autre derrière braille de nouveau et je constate amèrement qu'il dispose d'un langage plutôt limité lorsqu'il s'agit de m'informer de ce qu'il compte me faire. Je plisse donc le regard, celui-ci se faisant tout aussi froid que celui qui m'est alors adressé et je m'exprime, ne considérant le petit loubard de pacotille, que comme un figurant sans la moindre importance.

- A parler ? Nous nous connaissons peut-être ? Je n'apprécie que modérément vos familiarités espèce de clown !

- MAIS... C'est quoi ces conneries !!! J'avais t'saigner garce tu vas...

Mais il n'a alors pas le temps de terminer sa phrase, que mes mains, toujours docilement entrelacées dans mon dos, agrippent fermement les pans de sa vulgaire veste de cuir et je prononce distinctement quelques palabres en latin qui suffisent dans l'immédiat, à provoquer une combustion instantanée de l'individu, qui comme une mauvaise herbe, s'enflamme aussi rapidement que si je l'avais imbibé d'essence.
Il lâche bien évidemment sa prise sur moi avant de hurler de terreur, arpentant la pièce en poussant des cris déchirant, se débattant comme il le peut pendant quelques minutes qui semblent durer une éternité et pendant tout ce temps que dure ce spectacle macabre, mon regard n'a pas quitté celui de mon vis à vis. Nous nous défions sans même nous accorder un mot, les flammes de joies dansant à nos côtés formant des ombres inquiétantes sur le sol et l'espace de quelques minutes plus tard, dans une dernière plainte ressemblant passablement à un gargouillis, le corps carbonisé s'étale à mes pieds, dégageant dés lors cette affreuse odeur de chair brûlée.
J'enjambe le corps sans plus me soucier de ce qu'il peut représenter et je veille à garder une certaine distance de sécurité avec l'homme me faisant face, le regard dégageant une détermination certaine. Que me veut-il ? Qu'entend-t-il par lui dire ce qu'il veut entendre ? De toute évidence, il a du capter des bribes de ma conversation avec la bande de crétins qui git à présent sur le sol et à en juger par son accoutrement, il doit encore s'agir d'un de ces super héros de pacotille, chargeait de combattre le crime. Cependant, suis-je assez stupide pour me mettre à table comme cela, sans pour autant tenter la dérobée ? Il ne me fait aucunement peur. Bien au contraire, je m'amuserai presque de la situation. J'ai toujours trouvé ridicule ce genre de personnage arborant des costumes grotesques, gonflés aux hormones comme les mannequins présentant les bienfaits des anabolisants.
Je tourne autour de lui, les bras croisés dans le dos, le regard froid, mon éternel sourire s'étant vite fait évincer par un rictus on ne peut plus révélateur de mon désappointement et je m'arrête finalement quelques pas plus loin, avant de pousser un soupir.

- Que me voulez-vous, Monsieur... ? Je ne crois pas connaître votre nom d'ailleurs. Votre présence ici m'importune et sachez également que j'aurai pu très bien me débrouiller sans vous. Vous ne me connaissez aucunement et je ne vois pas en quoi continuer cette conversation avec vous, m'apporterait un quelconque intérêt.

Et je reprends quelques pas, ne le lâchant pas du regard, avant de me diriger vers la porte coulissante qui m'a précédemment accueillie sur les lieux. Je me sens quelque peu agacée de son interruption dans mon petit manège. J'aurai pu aisément faire cas de chacun de ces individus, sans qu'il ne vienne mettre le nez dans mes affaires. Je me fiche bien de savoir ce qu'il peut bien attendre de moi, je ne révèlerai rien de ce qu'il veut savoir. Après tout, il n'a été qu'un spectateur libre d'une conversation qui a tourné court. Les circonstances ne sont pas suffisamment accablantes pour m'accuser de quoi que ce soit. Aussi, je continue d'un pas sur, de me rapprocher de la porte et c'est avec un léger sourire en coin, que je tente de filer expressément.


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Kyle Macross

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Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 3 samedi 23 juin 2012, 12:28:32

Je m'en étais douté au premier regard : cette femme ne me plaît pas. Je n'ai jamais supporté ces garces qui ne doutent de rien et surtout pas d'elles et auparavant, je prenais grand soin de les éviter pour ne pas avoir à me débattre avec elles et m'engluer dans une situation qui n'aurait jamais terminé bien pour moi. Mais ce soir, j'ai envie de m'imposer. De lui faire fermer sa grande gueule après avoir obtenu les informations qui m'interessaient. Burton ne me prend clairement pas au sérieux et c'est un avantage que j'ai pour moi, puisque je suis habitué aux moqueries diverses sur ma tenue. Les gens ne prennent jamais la peine de considérer avec un peu de recul ceux qui portent un costume semblable au mien et c'est un état de fait avec lequel j'ai appris à composer avec le temps. D'ailleurs, je ne me trompe pas et la tirade qu'elle me lance est révélatrice de son avis sur moi.
Je suis un clown, soit. Sans cesser de la fixer, je me garde de lui rappeler que certains clowns effraient les petits comme les grands. Livre toi à ton petit numéro, ma grande. J'en suis spectateur et je vais t'apprendre quelques tours une fois que tu auras terminé.

Le voyou achève sa vie dans ce qui paraît de prime abord être une combustion spontanée et il se débat en hurlant tandis qu'il erre à travers la pièce, dévoré par les flammes surnaturelles qui lèchent sa peau en le menant vers la mort. Son sort ne m'émeut pas plus que ça et j'en suis plutôt satisfait, considérant qu'il n'aurait pas fallu moins de ma part pour mettre fin aux activités du Rokuryu. Je voulais leur faire payer pour ce qu'ils avaient fait à Hitomi le soir de notre rencontrer et maintenant que les hommes à leur tête sont hors-circuit, il me suffira de traquer les derniers membres désorganisés à travers la ville. Durant quelques secondes, j'espère que ça fera la une des journaux. Comme ça, Hitomi se souviendra de moi, peut-être même qu'elle m'appelera et... Stop. Arrête toi là, Kyle. Tu dérailles. Tu as autre chose à faire que de penser à la nana qui t'a largué, non ? Oui, bien sûr que oui. Hitomi peut bien aller se faire foutre. Dommage que ce ne soit pas par moi, tout de même.
Merde. Je repense à elle. J'ai besoin d'un verre et mentalement je fais déjà l'amour à la bouteille de whisky qui trône sur ma table basse. Il faut que je pense à autre chose, que je me concentre sur la femme qui se dresse devant moi pour me tourner autour comme comme une lionne reniflant sa pitance. Bon sang... J'étais tellement absorbé par Hitomi que je ne l'ai même pas vue se déplacer. J'ai déconnecté pendant un moment et c'est risible, c'est pathétique. Toutefois, mon esprit est resté assez alerte pour me fournir de précieuses infos, comme par exemple la nature de Snow. Sorcière.
Très bien. Je sais donc comment lutter.

Quand elle parle, je ne prend pas la peine de lui répondre et me contente de garder sur elle mon regard dardé et acéré. Elle flambe, joue à la perfection le numéro de la garce de haute volée et me prend au passage pour un sacré con et malgré moi j'apprécie le balancement de son cul qui prend, avec le reste, la direction de la porte. Puisqu'elle ne me regarde plus, il m'est facile de reculer dans l'ombre de la pièce et de bondir en activant mon pouvoir de vol, qui me fait planer doucement au-dessus de sa tête afin que je puisse me placer en face d'elle à la fin de mon saut, sans aucun bruit, lui présentant mon dos dont les muscles roulent sous la matière ultra-moulante de mon costume. Je suis le barrage entre elle et la sortie et lentement, je fais volte-face pour la toiser en parlant, ma voix calme résonnante prenant quelques intonations sombres et dures.


- Lorsque l'on affronte un sorcier sans l'être soi-même, plusieurs solutions s'offrent à nous. La première s'avère être la plus logique : le faire taire. Je serais d'avis de vous réduire la mâchoire en miettes, voire de saisir votre langue entre mes doigts. Mais malheureusement, j'ai besoin que vous puissiez vous exprimer et cet état de fait me mène à la seconde possibilité, à savoir provoquer en vous une douleur régulière assez brutale pour vous empêcher de vous concentrer sur un sort quelconque. Il vous resterait possiblement l'écriture de runes et autres glyphes, mais vous briser minutieusement chacun des doigts vous empêcherait de les utiliser correctement et reviendrait à concorder avec la seconde solution, ce qui serait finalement assez arrangeant.

Tout en parlant, je me suis avancé pour la faire reculer. Implacable, menaçant. Noir comme la pénombre qui ceint notre petite scène, qui en donne le ton et la couleur. Et en un éclair, j'ai saisi son poignet pour faire glisser sa main dans la mienne, pressant doucement mes doigts sur les siens. Elle ne pourra pas se dégager, pas maintenant que je suis prêt à fendre chaque phalange sous la pression. De loin, on pourrait nous prendre pour un couple sur le point de s'embrasser mais de près, la tension est assez lourde pour étouffer quiconque s'aventurerait à nos côtés.
Si elle est intelligente, Snow saura que je suis tout à fait d'humeur à mettre en oeuvre mes menaces. D'ailleurs, mon index force sur le sien un peu plus, comme une promesse de ce qui pourrait suivre.


- Reste l'éventualité que vous puissiez lancer vos sorts mentalement, mais vous n'avez pas ce niveau. N'est ce pas, mademoiselle Burton ? Je n'aime pas brutaliser des femmes, mais vous n'en êtes pas une. Vous êtes davantage vipère, dangereuse et nuisible.

Mon pied fauche le sien et je la fais tomber à genoux, sa main toujours dans la mienne, emprisonnée dans un étau brutal et enclin à faire jouer sa redoutable pression. Elle peut bien se relever, je ne l'en empêcherais pas. Je voulais faire passer un message qui aurait dit "ne me prenez pas à la légère, vous n'êtes rien" et j'espère que c'est passé. Jouant de mes genoux, je m'accroupis face à elle et ma main libre attrape le bas de son visage, mes doigts imprimant assez leur force pour chasser un temps le sang des zones qu'ils pressent. Sans douleur.
Pour le moment.


- Vous appartenez au Voile, une organisation assez puissante pour intéresser le Rokuryu qui domine pourtant les bas-quartiers de la ville. Vous en êtes le bras droit. Et je veux savoir qui en est la tête. Et ce qu'il compte faire de votre petit groupe. Je vous conseille de vous montrer plus docile, mademoiselle Burton. Je n'ai aucune envie de vous soumettre, parce qu'il me reste encore un peu de patience à votre égard. Ça pourrait changer.

Snow Burton

Humain(e)

Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 4 dimanche 24 juin 2012, 14:50:09

De toute évidence, les super héros de nos jours, ce n'est plus ce que c'était. Celui qui se trouve à présent face à moi, semble animer d'intentions qui ne sont pas propres aux "gentils" qui tentent d'éradiquer habituellement le crime. Son regard est menaçant, n'ayant aucune considération pour le fait que je sois une femme ou que je puisse être dénuée de moyen de défense face à lui. Il semble déterminé, la colère le rongeant de part en part alors qu'il se montre offensif sans mesure, certainement convaincu qu'il arrivera à obtenir ce qu'il veut, par la force ou la parole. Encore un qui pense tout savoir...
Il cherche clairement l'affrontement, comme si quelque chose en lui le poussait à se défouler, à laisser un mal qui le ronge dévaster tout ce qui l'entoure avant qu'il libère son esprit de quelques mauvaises pensées l'assaillant. Le gentil petit superman serait-il aux prises d'une déception telle, qu'elle suffise à annihiler toute la compassion qu'un homme de son acabit devrait faire preuve d'ordinaire ? Je suis tiraillée entre l'envie de le pulvériser sur place pour l'affront qu'il commet ainsi à me tenir tête et celle de continuer à jouer avec lui afin de voir de quoi il est réellement capable. Je verrai au fil des minutes qui alimenterons notre rencontre.

Oh je sais que je ne paye pas de mine au premier abord. Jeune femme de quelques années, frêle et douce qui semble aussi innocente qu'au premier jour, je pourrai sembler aussi faible que n'importe quel nourrisson. Mais il a vu de quoi j'étais capable et la prudence est certainement de mise pour lui, alors que je le sens tout de même perdu dans diverses pensées, tandis que je continus de reculer vers la sortie, d'un pas lent et calculé.
C'est alors que je sursaute légèrement en le voyant soudainement apparaitre devant moi, me tournant le dos. Je roule les yeux au ciel en pestant. Ras le bol... Voilà en plus qu'il sait voler. Le contraire m'aurait étonné. Manquerait plus qu'il sorte des rayons laser d'à travers ses yeux et je n'aurai plus besoin d'aller au cinéma pour voir les effets spéciaux de ce genre. Je reste donc un instant immobile, l'écoutant déblatérer tout un flot de paroles, en ne manquant pas de rester sur la défensive. Pas folle la guêpe, je sens bien qu'il n'est pas près de me lâcher la grappe. C'est bien ma vaine...
A peine eut-il terminé, me forçant à reculer sous les quelques pas qu'il fait dans ma direction, tentant d'imposer sa supériorité en m'intimidant, il se saisit de ma main d'un geste leste, me contraignant à faire la grimace alors que la force contenue dans sa main, exerce une pression sur mes doigts, aveu explicite d'un éventuel bris de phalanges si je ne me montrai pas conciliante. Je me retrouve rapidement à genoux lorsque son pied fauche le mien et j'effectue une réception en douceur, comme si mon esprit avait anticipé la chose. Me regard devient tellement noir lorsqu'il se saisit de mon visage entre deux de ses doigts, que l'on pourrait en venir à croire que je ne dispose que de deux immenses pupilles étincelantes. Et lorsqu'il termine sa tirade, c'est un large sourire qui orne mon visage alors que ma main de libre caresse de ses doigts les traits de son visage, faisant claquer l'élastique de son masque avant de me saisir de sa chevelure que je tire d'un coup sec vers l'arrière.

- La naïveté des hommes m'amusera toujours. Pensez-vous vraiment que je révèlerai quoi que ce soit me concernant ? Vous me faîtes presque de la peine sombre crétin !

Et je prononce distinctement une formule en posant ma main à plat sur son torse, le propulsant à quelques mètres plus loin, s'échouant dans une amas de caisse sous un bruit fracassant.
Je me redresse lentement, massant ma main endolorie et m'écarte légèrement de la lueur des lampadaires extérieurs qui inonde ça et là la pièce et me baisse pour ramasser une barre à mine sur le sol. Elle pèse son poids, ne pensez donc pas que je m'en servirai comme d'un objet contondant, ce n'est pas dans mon idée. Je la fais tourner entre mes doigts en faisant quelques pas dans sa direction, le métal froid scintillant par instant lorsqu'il vient à croiser un rayon de lumière et je frappe le sol avec une première fois, le son métallique résonnant à travers toute la pièce. Je fais un second pas, renouvelant mon geste une deuxième fois avant de terminer par un troisième. Les trois coups au théâtre, annonçant le début de la représentation.

Je saisis alors la barre entre mes deux mains, exerçant une pression dessus comme si j'en testais la solidité avant de la reprendre finalement à bout de bras, laissant celui-ci pendre le long de mon corps. Je prononce alors de nouvelles palabres et il suffit de quelques secondes pour que le métal dur se mette comme à fondre entre mes doigts, afin de s'affiner longuement tout en prenant de l'étendue. Bientôt, je n'arbore plus fièrement cette barre grossière pour loubards aux muscles d'acier mais l'apparence d'un fouet virulent et solide de quelques mètres,  que je fais claquer puissamment sur le sol.

- Je n'aime pas les types dans votre genre. Convaincus qu'ils auront l'ascendant sur tout ce qui croise leur chemin. Vous êtes bien plus vulnérable que vous ne le laissez croire, je peux le sentir à des kilomètres. Vous empestez la déception, la colère, la honte presque. Aurait-on fait bobo au petit coeur du super héros ? Pathétique !

Et de nouveau le fouet claque l'air de toute sa splendeur avant de s'abattre sur lui une première fois, le claquant sur la hanche, déchirant sans état d'âme un morceau de sa stupide combinaison de latex. Je siffle entre mes dents sous la sensation incomparable que m'offre pareils sévices et je lève de nouveau le bras en l'air pour abattre mon fléau de nouveau sur sa petite personne, le cuir du fouet s'enroulant à présent autour de sa gorge, avant que je ne donne un coup sec vers l'arrière, le contraignant à tomber à plat ventre sur le sol, face contre terre.
J'avance de quelques pas, tirant sur le manche de mon jouet pour en tester la résistance et accentue la pression que le cuir effectue sur sa gorge. Je le toise de haut, le regard méprisant alors que je plisse légèrement le regard.

- Vous apprendrez à vos dépends pauvre imbécile, qu'une sorcière ne nécessite pas seulement du pouvoir qu'elle contient dans ses mains pour agir. Je suis bien plus que ce que vous croyez. Vous apprendrez à ne pas sous estimer les autres dorénavant.

Et le cuir se met dés lors à chauffer, marquant certainement sa peau d'une douce auréole rougeâtre alors que mon sourire s'élargit, ma main maintenant puissamment la poignet du fouet entre mes doigts.
Je sens que la nuit va être longue. Il risque de mettre du temps avant de rendre son dernier souffle. Mais après tout, j'ai tout mon temps....


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Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 5 lundi 25 juin 2012, 18:26:36

D'accord.
J'ai péché par orgueuil, je veux bien l'admettre même si ça me coûte. La vipère en haute couture, je l'ai sous-estimée et j'ai eu clairement tort de penser que faire les gros yeux en roulant des muscles était suffisant pour la mettre au pas, pour faire en sorte qu'elle me mange dans la main et se laisse dicter sa conduite. Je ne sais pas, peut-être que l'autorité naturelle de certains hommes me fait vraiment défaut et qu'un cotume sombre assorti de manières plus expéditives ne suffisent pas à me donner le poids qu'il me manque ? C'est regrettable et vexant pour ma virilité et mon égo de mâle. J'aurais dû agir plutôt que de menacer lorsque j'ai plongé son regard dans le mien, ces yeux qui me disaient pourtant clairement qu'on ne devait pas négliger Snow Burton de cette façon. Lui laisser le temps de se préparer fût une erreur de débutant et je le compris au moment même où sa phrase mourrait entre ses lèvres et que ses doigts vinrent reposer sur mon torse. Pas assez rapide pour la faire taire, je me retrouve propulsé vers l'arrière comme si toute une équipe de rugbyman avait fait de mon son ovalie et de ces caisses de matériel dans lesquelles j'atteris ses poteaux. Essai transformé, le choc me sonne salement et mon exclamation de surprise s'étouffe dans le fracas qui suit mon atterissage. Heureusement, les coups métalliques contre le sol sont un bon moyen de garder mon esprit un peu actif pour l'empêcher de sombre.
Péniblement je me redresse comme je peux, m'extrayant des débris en titubant, ma main sur la nuque. Un claquement sec m'indique que la situation vient de changer, mais je ne comprends ni pourquoi ni comment. Mes idées sont en vrac et je fais un effort de concentration pour reprendre le dessus. PUTAIN DE MERDE ! J'ai toujours été vulnérable à la magie et là, c'est plutôt violent. Si encore j'avais eu mes pouvoirs, un sort de cette amplitude ne m'aurait pas fait grand'mal. Mais là, cette conne vient de convoquer tout les orchestres d'Europe pour une représentation entre mes deux moitiés de cerveau et je n'arrive pas à ajuster ma pensée ni seulement à bouger correctement.

Elle parle. Elle adore ça, écouter sa voix. Et en plus, ce qu'elle dit n'est pas faux mais je me refuse à réagir pour éviter de lui donner du crédit. Voilà, je peux enfin me redresser et faire fa- ah, non. Le cuir vient me mordre férocement la hanche et m'arrache un cri de douleur à peine contenu entre mes dents et déjà je sens ma peau protester, mon genou rejoindre le sol alors qu'une de mes mains s'appose sur la blessure.
Et voilà que la morsure me prend au cou pour le cingler et l'enserrer dans une étreinte qui me tire vers l'avant, m'envoyant lamentablement m'étaler sur le sol sous l'impulsion que Burton a donnée à son arme. Sa phrase sonne juste, pour être tout à fait sincère. Je suis un con doublé d'un prétentieux qui oublie qu'il n'est aujourd'hui que l'ombre de ce qu'il fût avant. Je mériterais de laisser ce fouet brûlant m'étrangler et d'ailleurs, je n'ai plus envie de me battre. Ce serait tellement plus facile comme ça... La laisser gagner, me sentir libéré de mes peines, de l'image de la femme que j'aime et qui me hante à chaque fois que se closent mes paupières. C'est con, l'amour. Surtout quand c'est si fort.
Autant laisser la mort remporter la manche, plutôt que de continuer à pleurer sur mon sort. Autant laisser Snow Burton être le point final de mon existence, que ça ait au moins  un peu de panache que d'y passer entre les mains d'une jolie fille, aussi pourrie fût-elle.

Mon poing frappe le sol alors que j'étais allongé et vaincu. De lui-même. Je ne crois pas avoir commandé ce mouvement. Mon corps refuse la défaite, voilà ce que ça veut dire. Je ne suis plus Sentinel Prime, mais je suis toujours capable de voir que je fais une connerie. Abandonner ? Non, jamais ! J'ai trop souffert jusque là pour tout lâcher si facilement. Je ne suis rien, mais je suis fier du peu que j'ai accompli et je refuse qu'il soit si aisément souillé. Tu veux que je ne te sous-estime plus, Burton ? D'accord. Je vais te prendre au sérieux.
Ma main libre saisit le fouet tendu et je fais jouer mon bras pour l'enrouler sur sa surface en tentant d'oublier la douleur. Mes jambes parviennent à me redresser et lorsque ma tête retrouve un axe qui n'est plus celui de la soumission, mon regard étincelle d'un bleu irréel malgré le masque. En moi, Prime s'éveille.
Je ne dis rien et active mes muscles, assez puissants pour enfoncer le premier mur venu. Je tire d'un coup sur le fouet et force Snow à venir avec pour voir sa jolie petite gueule s'écraser face contre la paume ouverte de ma seconde main. Qu'elle ne se plaigne pas : c'est un peu plus moelleux que du béton. Un peu. Mais je doute que son nez n'ai pas cédé à l'impact. Sans perdre une seule seconde, je relâche le fouet pour pouvoir utiliser pleinement mes doigts et deux d'entre eux, solidement dressés, viennent s'enfoncer sous sa cage thoracique pour percuter son foie afin de la faire gerber. Ca ne peut pas manquer.
J'ôte vivement ma main cachant son visage et la lance contre sa joue pour lui balancer une gifle du revers sans état d'âme aucun, la laissant à son tour trouver le réconfort du sol. Vomit, sorcière. Gémit, sorcière.
Te voilà prise au sérieux.


- Vous voilà prise en compte, mademoiselle Burton. J'espère que votre égo appréciera.

Je m'accroupis devant elle, saisissant une de ses mains pour lui tordre le bras en le tendant. Je force tant et si bien qu'on pourrait entendre ses muscles hurler à l'unisson avec ses tendons, tout prêts qu'ils sont de céder et de se déchirer. Il ne manque qu'un rien pour que ça n'arrive, mais je ne suis pas encore si violent. Je n'ai pas envie de l'être. Toutefois, j'ai bien compris qu'elle ne me prendra au sérieux que si j'agis plus que je ne parle.
Alors, de ma main libre, je lui brise deux doigts de la main que je tiens sur ce bras prêt à rompre, les pressant l'un contre l'autre sans l'ombre d'une hésitation. Le craquement est sinistre, sec et lent. J'entends les chairs compressées geindre dans leur écoeurante exclamation mais je n'y prends aucun plaisir.


- Si vous voulez parler, c'est le moment. Parce que je vais continuer de briser vos doigts, un par un. Je n'arrêterais qu'une fois que vous n'aurez plus un os de valide. Et pas que dans les mains.

Et pour illustrer mon propos, ce sont les phalanges de son pouce qui crient à présent qu'elles sont réduites en morceaux.
« Modifié: lundi 25 juin 2012, 18:34:11 par Sentinel Prime »

Snow Burton

Humain(e)

Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 6 mardi 26 juin 2012, 00:29:20

La colère me dévore, la rage me dévaste et je pourrai presque sentir mon sang bouillir au travers de mes veines. Comme une âme perdue dans les limbes, je perds peu à peu la raison, m'enfonçant dans une spirale de folie qui tente à m'anéantir de part en part. La magie en moi, a ce don fastidieux qui, lorsque mêlée à une trop forte émotion, se décuple au point de m'en vriller les entrailles. Les cours d'Aetius ont su me permettre de contenir cette colère afin qu'elle ne dévaste pas tout sur mon passage, mais je sens que ce soir, je vais occulter bien rapidement de mon esprit, cette "muselière" psychique pour se laisser déverser à flot, mon ressentiment et mon amertume.
Plus que quoi ce soit, j'exècre la médiocrité, les faibles et les pseudos défenseur de cette justice minable qui tente à régner dans cette maudite ville. Lui a mes pieds, qui a osé me défier, me traiter comme si je n'étais qu'une simple poupée, ne mérite pas que je lui accorde la clémence que j'ai pu accorder autrefois et le voir ainsi là, misérable, me donnerait presque envie de jouir tellement je contiens cette allégresse de me sentir de nouveau aussi puissante. Mais hélas, après chaque élan de bravoure, après que vous ayez agit sous le joug d'une quelconque émotion, bien souvent, les retombées se vouent être douloureuses et je m'apprête à en faire savamment les frais.

Le répit n'est que de courte durée. Déjà, je vois son poing s'abattre sur le sol dans une hargne nouvelle, comme si son corps recouvrait ses esprits et je n'ai à peine le temps de réaliser, qu'une force inconnue me propulse vers l'avant. Il vient de se saisir du cuir épais de mon arme, pour tirer d'un coup sec dessus, me contraignant à perdre l'équilibre et à finir ma chute contre le plat de sa main. Une douleur fulgurante me transperce immédiatement alors que je sens un liquide chaud s'échapper d'entre mes narines. Je pousse un cri déchirant, étouffé par sa peau mais également par ma respiration qui se coupe soudainement alors que je reçois un coup éclatant dans le foie, me provoquant un haut le coeur avant que je ne m'effondre sur le sol sous la gifle qu'il m'adresse alors, en position fœtale.
Je suis prise de convulsions tandis que ma respiration se tarit et que je tousse abondamment en gardant les yeux fermés. Espèce de sale ordure...
Comme si ça ne suffisait pas, tandis que mon sang s'échappe à présent d'entre mes lèvres et de mon nez, il se saisit de mon bras pour le malmener dans une torsion, avant de me briser deux doigts, m'obligeant une fois de plus à hurler de douleur. Je n'écoute plus ce qu'il dit, bien trop occupée à taire cette souffrance lancinante qui me propulse à la limite de l'agonie. Inconfort, douleur et soumission. Trois mots qui me viennent à l’esprit et qui me donnent envie de vomir. Toutefois, je vois cela en une manière, certes déplaisante, mais on ne peut plus claire, de patienter dans l’incommodité, dans l’espoir par la suite d’une revanche qui en vaille la peine. Toute exploitation, toute soumission, tout joug, doivent être justifiés pour être acceptés par ceux qui les subissent, par ceux qui en sont les victimes. Or, ça ne sera jamais mon cas, ce qui fait que malgré la perversité dont il fait preuve, jamais je ne concevrai au fait de lui accorder jouissance en concevant à accepter ma subordination. Jamais ! Et ça, il le sait parfaitement, d’où le malin plaisir qu’il a à jouer de ses tours les plus perfides pour me faire courber l’échine et renouvelle la chose en me brisant le pouce, tandis que prévoyant la chose, j'étouffe mon cri dans un souffle.

- Espèce... espèce de sale fils de pute.... Je te... jure que tu vas le payer...

Oui, dans ce genre de circonstances, il n'est pas rare que le langage de charretier refasse surface et ne comptez pas sur moi pour continuer de jouer les princesses après ce que j'endure. Il est temps que je laisse parler cette partie de moi-même, depuis trop longtemps enfouie.
Souffrant de martyre, haletante, sentant les larmes autant de colère que de douleur poindre au coin de mes yeux, je tente à analyser la situation. Bien difficilement quand votre cervelle vous hurle "Lâche l'affaire et pleure ! J'ai besoin de repos moi !". Dans la position que j'arbore, je ne peux pas le toucher et je ne peux encore moins tenter de me soustraire au risque qu'il ne me brise le bras en mille morceaux. Les quelques os en miettes que je peux compter suffiront amplement. Je ferme donc les yeux. Il faut que j'agisse vite, avant qu'il ne se donne l'envie de jouer de nouveau au petit chirurgien. Ma colère afflue, ma magie se décuple, je suis une vraie bombe à retardement. Mais bientôt, celle-ci fera place à la douleur et je ne pourrai plus suffisamment me concentrer.
Je relève le regard vers lui et prononce distinctement quelques palabres qui ne tarderons pas à faire leur office. Je peux alors apercevoir en quelques formes bien flou, deux scalpels aiguisés venir meurtrir la chair de son bras, n'hésitant pas taillader ses ligaments afin qu'il lâche sa prise.
De nouveau libre et le laissant se remettre de sa blessure, je glisse sur le sol suffisamment loin pour pouvoir me remettre, geignant et ravalant quelques larmes, avant d'arriver à me remettre difficilement debout, les jambes chancelantes, le bras en écharpe. Je crache le sang affluant dans ma bouche et mon regard se fait noir.
Les quelques pas qui me séparent de lui sont vite affranchis et lorsque j'arrive face à lui, je lève la jambe et lui administre un coup de pied magistral dans les gencives. Je pourrai même être certaine d'avoir entendu sa mâchoire se craqueler tellement j'ai mis de force à le faire courber le dos. Il cracherait quelques dents que ça ne m'étonnerait pas...
Sa tête heurtant violemment le sol, je reprends l'objet sur le sol ayant repris sa forme initiale sous le manque soudain de concentration, j'ai nommé, la barre à mine. Je m'approche de lui et d'un coup sec, l'abats sur sa main posée négligemment sur le sol, brisant ses os dans leur intégralité pour n'en faire qu'une réplique grossière de ce qui fut autrefois sa main. Je rejette mon arme plus loin, m'agenouillant à mon tour à ses côtés et tire fermement sur sa chevelure pour le contraindre à lever les yeux vers moi. Je pose ma main meurtrie sur sa poitrine, grimaçant sous la douleur que cela me provoque et prends ma voix la plus menaçante.

- Tu fais le fier parce que tu disposes des muscles mais tu ne pourras rien contre ma magie. Ma main est certes blessée mais elle n'en reste pas moins un très bon conducteur. Je te montre ?

Et immédiatement, c'est une décharge fulgurante qui lui traverse le corps. Ma main sur sa poitrine, j'évite sciemment le coeur. Je ne veux pas le tuer. Pas comme ça et certainement pas ce soir. Juste lui laisser ce goût amer dans la bouche quant à la raclée qu'il s'est pris. Je ne ni pas être moi même dans un sale état, mais j'estime que je n'ai fais que rendre ce qu'il m'a occasionné. Son corps à l'agonie tout autant que le mien, je me redresse, grimaçant de nouveau et donne un léger coup de pied dans son tibia pour me libérer le passage et je pars dans l'ombre, m'adossant contre un pilonne branlant.
Je constate les dégâts sur ma personne, ma robe est déchirée par endroit, dévoilant sans mal le haut de mes cuisses et les bretelles ne retiennent plus du tout le bustier. Ma veste n'est plus qu'un amas de bout de tissu dont je me déleste pour me masser douloureusement le bras avant de reposer mon attention sur lui.

- Cesse donc à présent avant que l'un de nous ne passe de vie à trépas, misérable ! Tu pourras me briser tout ce que tu veux, tu ne me feras rien avouer de ce que tu penses savoir. La douleur sera finalement si forte, qu'elle me tuera. Et si ce n'est pas moi qui meure, je m'arrangerai pour que le prochain coup te soit fatal. Garde donc le peu de virilité qu'il te reste, si fusse que tu en es eu une, pour quitter ses lieux, tu n'obtiendras rien de moi !


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Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 7 mardi 26 juin 2012, 10:52:56

Alors c'est comme ça ? Snow Burton la Magnifique n'est jamais à court de ressources, de tours de passe-passe ? Cette garce peut se targuer de se traîner la plus grande gueule que j'ai croisé jusque là mais au moins se donne t'elle les moyens d'assumer ses faits et gestes. D'un sens, c'est respectable. J'apprécie les gens qui ne baissent pas leur culotte pour tendre les fesses dès que ça devient compliqué pour eux, dès que la situation n'est plus à leur avantage. Et je pourrais bien baver toute la rage qu'elle fait naître en moi, je ne pourrais dire de la sorcière qu'elle présente son cul pour éviter les coups durs. Ca ne fait qu'exciter mes pulsions, ça ne fait qu'alimenter la colère sourde qui gronde en moi alors que je m'apprête à briser son majeur en le refermant sur lui-même dans l'espoir de voir les phalanges perforer la peau les couvrant. Je me dégoûte d'éprouver pour elle une forme de respect dans toute cette tempête furieuse que sa simple vue fait naître dans mon esprit.
Je pensais qu'elle avait cédé. Que les prochains doigts ne seraient qu'une assurance sur sa proportion à parler et que la douleur la briderait enfin, m'épargnant de nouvelles péripéties. J'avais tort. Elle m'insulte et me promet de me rendre la monnaie de ma pièce mais je ne daigne pas l'écouter, préférant me concentrer sur ma sale besogne. Qu'elle dise adieu à son majeur, parce que je vais tellement l'amocher que nulle magie, nulle chirurgie ne pourra lui rendre son apparence et ses capacités.

Est-ce une impression, où l'air autour de moi est plus lourd ? Ce sentiment m'arrête dans mon geste. Je sais ce que ça veut dire, parce que mon corps dispose d'une sorte de système de détection : l'atmosphère se charge de magie. Férocement. Non ! Je dois l'empêcher d'agir ! Trop tard. Il ne m'a manqué qu'une demie-seconde pour lui casser le doigt et couper court à ses désirs de rebellion et ce temps lui a suffit pour reprendre la main. Deux lames effilées cisaillent mes chairs et font gicler de larges gerbes de sang alors qu'un éclair d'une douleur intense et fulgurante m'apprends que mes ligaments ne sont plus qu'un souvenir. C'est extrêment intense, ça me vrille les nerfs et me fait hurler alors que je relâche instinctivement ma prise pour me redresser, mon bras meurtri et ensanglanté pendant lamentablement le long de mon corps, privé de moyen de bouger. Le coup qui s'abat sur ma bouche et fait éclater une de mes lèvres pour m'envoyer une nouvelle fois contre le sol me semble bien singulier face à ce que mon bras vit, lardé par des lames magiques l'ayant réduit à néant. Ma tête rencontre le sol sous l'impulsion et je n'ai pas le temps de réaliser cette douleur là qu'une autre la chasse dans une vague furieuse quand la barre à mine me brise plusieurs os en une seule fois quand elle s'abat sans délai sur la main terminant le bras déjà meurtri.
Hurler ? Hors de question, même si je geins entre mes dents. Je me demande où je peux bien trouver la concentration nécéssaire pour répondre à Burton, noyant l'intonation de mes mots dans le sang qui envahit ma bouche.


- Do-donne moi to...tout ce que tu... hnnngh... tu as... mon... c-coeur...

Là d'accord, j'hurle. A en faire trembler les murs, à m'en faire mal à la gorge. Sous la décharge, mes yeux s'écarquillent et mes paupières semblent toutes disposées à les laisser filer hors de leurs orbites. Ma bouche s'ouvre si grand qu'elle pourrait acceuillir le mandrin durement bander d'un cheval et mon corps se tend si fort qu'il pourrait rompre, comme chacun de mes muscles.
Mon esprit baisse le rideau. Terminé, fin de la représentation de ce soir. Lourdement, sans réaction, je rejoins enfin le sol alors que mon corps fume doucement de la décharge qui vient de l'abattre.

...

Je voudrais parvenir à tomber vraiment inconscient, vous savez ? Les choses seraient beaucoup plus simples de cette façon, même si ça voudrait dire que Snow Burton remporte le match. Cette salope, cette SALOPE ! Si j'avais eu mes pouvoirs, elle n'aurait même pas pû m'atteindre, à son niveau ! Ses sorts se seraient brisés sur mon corps, avant d'entraîner sur le même chemin sa volonté. Nous n'aurions jamais eu à en venir là, si près du carnage et des frontières de la mort. Tu entends, Burton ? TU N'ES RIEN ! Réveillez vous, mes pouvoirs ! REVEILLEZ VOUS !
Il cède. Le verrou psychologique qui verrouille mes dons depuis l'Irlande s'ouvre un moment, délivrant l'énergie qui afflue dans chaque cellule de mon corps comme une déferlante prête à tout balayer. C'est trop en une seule fois et c'est ce qui me fait hurler à nouveau tandis que pourtant je me redresse. Changé. L'air de la pièce s'est paré d'étincelles bleuâtres qui l'emplissent en crépitant, témoins de la surcharge qui déchire mon corps. Mes yeux ? Il projettent en continu de petits éclairs d'une teinte semblable à celle des étincelles virevoltantes et mes cheveux sont à présent dressés sur mon crâne, leur teinte couleur de nuit s'éclaircissant vers un blanc légèrement teinté de bleu.
Quand ma voix s'élève, elle tonne puissamment.


- Alors qu'il en soit ainsi. Je vais te tuer, Snow Burton.

Tout sa magie ne lui servira à rien, dans mon état. Je tends vers elle ma main valide et voilà que tout les petits feu-follets flottants s'amassent sur elle, se constituant en un coco qui la recouvre intégralement. Cette puissance là, les dieux la craignent. Ils ont voulu s'en débarasser en l'expédiant à travers le tissu dimensionnel séparant les réalités. Qu'elle se débatte si elle veut : Snow Burton n'arrivera plus à rien. Le cocon vient épouse parfaitement chaque aspérité de son corps désirable et élancé, évoquant la tenue moulante qui sculpte mon propre être, à ceci près qu'elle voit sa tête englobée. L'étouffer ? Ce serait trop cruel. Je préfère la comprimer. Entièrement. Voilà l'étau jusque là délicat qui se referme sur Snow, de plus en plus. Son corps va être compressé dans son entier et je suis prêt à parier que ses chairs et ses muscles hurlent maintenant qu'ils sont ainsi sollicités et que ses os se fendent peut-être dans un bel et jouissif unisson.

- NE ME DÉFIE PLUS JAMAIS !

Je serre le poing pour en finir.
Mais c'est tout ce que je suis capable de faire. Dans un formidable vacarme, tout s'arrête et mes pouvoirs refluent, délivrant Snow en disparaissant dans un flash aveuglant, laissant mon corps retomber face contre terre comme si il n'était qu'un morceau de viande sans conscience ni humanité. Ma conscience s'est envolée avec les dernières onces de lumière et je ne risque plus de bouger, puisque je suis évanoui. C'est le contre-coup de cette utilisation démesurée : mes pouvoirs ne veulent plus m'obéir car mon esprit n'est plus à même de les dompter. J'ai trop forcé et je dois en payer le prix : un état proche du coma et une fatigue qui pèsera lourdement sur moi des jours durant.
Toutefois, je ne saurais que trop conseiller à Snow d'éviter de me toucher où d'utiliser d'une quelconque magie. En effet, mon corps reste chargé d'énergie et les petits éclairs épars le parcourant par endroits en témoignent. Si elle pose la main sur moi, je gage qu'elle sera emportée dans un flux énergétique aussi violent qu'implacable.
Si elle tente un sort, je deviendrais une bombe capable de raser le port à elle seule, si ce n'est pas une bonne partie de la ville.

Je survivrais sûrement.
Mais elle aura gagné.

Je crois que je la hais.

Snow Burton

Humain(e)

Re : Plan foireux (PV Sentinel Prime)

Réponse 8 mardi 26 juin 2012, 19:15:35

On dit qu’échanger une souffrance contre une autre est parfois un aussi grand soulagement que sentir l'arrêt de la souffrance. A cela, je répliquerai « Faut pas se foutre de la gueule des gens ! » Une douleur est une douleur, peu importe à quel moment elle arrive et peu importe l’ordre dans lequel elle arrive. Personne ne saurait en finir. On peut changer de souffrance. On ne peut supprimer la souffrance. Ce qui m’agace le plus, c’est de voir qu’il prend un pied incommensurable à me torturer de la sorte, que même si je me permets de jouer les fortes têtes, ne concédant pas à accéder à ses demandes fort déplacées pour ma condition, il continu de se pâmer de son courage, pensant certainement qu’avec acharnement et volonté, il finira par me briser. Je suis une femme forte, dotée d’un tempérament de feu et ce n’est aucunement l’affliction qui me fera plier, telle qu’elle soit. Mais c’est ça, c’est encore toute l’ignorance d’un pseudo super héro qui n’a pas eu le luxe d’être élevée avec des valeurs ancestrales, qui auraient su faire de lui un homme que l’on ne manque pas de regarder avec respect et admiration. Car oui, ce qui me rend aussi arrogante, aussi sure de moi, c’est que malgré mon corps malmené, ma fierté volant en lambeau à chacun de ses coups, je sais que ce qu’il se cache encore à l’intérieur de moi et avec ça, jamais je ne perdrai ce sourire insolent de petite effrontée.

Il crache des mots plein de mépris et alors que son corps n'est que poupée de chiffon sous ma dextérité, qu'il heurte durement le sol, je peux le voir dans la pénombre, tenter de reprendre de toute sa superbe. Ses yeux étincellent et je reste un instant sur la défensive alors que je sens comme un étau se presser autour de moi, ma gorge se serre, j'en viens à perdre mon souffle. De la magie ?! Mais je pensais qu'il était incapable d'en faire ?! Il ne se contentait que de coups brutaux comme le pire des loubards au fond d'une ruelle ! Dans l'état dans lequel je me trouve, je ne vais pas faire le poids. Mes muscles se tendent alors que je fais mon possible pour rester consciente, que je pourrai presque sentir l'intégralité de mes os craquer sous la pression. Mais étrangement, je sens qu'elle s'amoindrit et d'un seul coup, je perds cette pesanteur et je m'effondre sur le sol, me rattrapant de justesse de mes mains à plat sur les dalles, le regard rivé par terre, le souffle court. Pourquoi ? Pourquoi ne m'a-t-il pas tué comme il précisait vouloir le faire ?
Je relève la tête, aperçois son corps étendu à même le sol, il ne semble plus bouger. Je fronce les sourcils, il doit certainement s'agir d'un piège. Cependant, je ne reste pas longtemps dans ma cachette et avec une douleur m'étreignant de part en part, je finis par me remettre sur pied, avançant d'un pas dans sa direction avant de m'arrêter tout aussi rapidement. J'analyse, pour l'instant toujours rien. Est-il mort ? Etrangement, cette idée ne me plait pas. Je trouve la chose bien trop facile, même si mes blessures me hurlent "Ah ouais ?? Tu crois ??". Je m'avance donc jusqu'à arriver près de lui. Il respire, il n'est donc pas mort. Soupir.
Je reste un instant face à lui, le regard parcourant son corps qui sursaute par instant, sans doute sous la décharge d'énergie qu'il a du faire preuve pour utiliser ses pouvoirs une ultime fois et je fronce les sourcils en posant un regard distrait sur sa main en lambeau. Mon regard dévie rapidement sur la mienne et j'esquisse un sourire. Peut-être plus une grimace sous l'étirement de mes traits qui me cause une douleur cuisante. Nous sommes tous les deux dans un bien piteux état.

- Hum... Et bien, on rend les armes à ce que je vois...

Peut-être un peu présomptueux de ma part, mais à son manque de réaction, je comprends alors qu'il a sombré dans l'inconscience. Je suis donc victorieuse dans cette bataille on ne peut plus violente et je ne peux que m'en féliciter. Cependant, je sens moi-même mon corps se faire extrêmement lourd, mes jambes peinent à supporter mon poids et je finis par rechercher le repos salvateur sur le sol.
Les fesses par terre, je pousse un soupir d'aise, zieutant par instant dans sa direction et me penche pour me saisir de mon sac qui trône sur le sol un peu plus loin. Je fouille à l'intérieur, en sort un calepin, qui me fait hausser un sourcil et finalement, j'obtiens ce que je convoite. Mon étui d'argent contenant mes cigarettes s'ouvre en un cliquetis et j'en libère une que je viens coincer entre mes lèvres, non sans rester vigilante quant au réaction de l'homme inerte à mes côtés. Sait-on jamais, si il venait à se réveiller...
J'inhale une première bouffée, laissant échapper un sifflement alors que le menthol de ma cigarette cautérise légèrement mes plaies dans la bouche et je passe le dos de ma main sur mes lèvres pour essuyer le peu de sang qui ruisselle encore. Glissant la cigarette entre mes lèvres, la pinçant légèrement pour qu'elle reste en place, je pose ma main valide sur celle meurtrie et prononce quelques mots. Ces dernières onces d'énergie en moi, servent à pallier à la douleur lancinante et panse quelque peu mes plaies. Malheureusement, j'ai bien trop utilisé de magie pour arriver à ressouder mes os. La chose est bien trop fastidieuse pour que je puisse le faire sur l'instant.
J'étends mes jambes, prenant appuie sur mon bras et recrache une nouvelle bouffée de ma cigarette avant que mon regard ne se pose de nouveau sur le super héros. Enfin... sur l'instant, super zéro. Sa respiration est régulière, comme s'il était plongé dans un profond sommeil et pour je ne sais quelle raison, je n'ose pas le toucher. Certainement mon instinct de survie qui me dicte que ce n'est certainement pas la meilleure chose à faire. Je laisse mes yeux se poser sur sa tunique de latex déchirée à certains endroits, ouvertures laissant perler quelques gouttes de sang, maculant dés lors le sol poussiéreux.
Ma bouche s'entrouvre pour laisser filtrer la fumée. C'est étrange, je me sens aussi repue qu'après une bonne nuit de baise. J'ai le corps en lambeau, l'énergie à plat, plus une seule once de magie en moi. Bref, comme après avoir pris un pied incommensurable, me remettant de ma douce léthargie en fumant une cigarette.

- Ravie d'avoir croisé ton chemin super zéro... Ravie de constater également que tu as su te mettre à ma mesure, même si cette place au sol te sied à merveille.

J'ai presque l'impression de perdre l'esprit à parler ainsi à quelqu'un d'inconscient et poussant un long soupir, je finis par m'allonger, épuisée, le temps de reprendre quelques forces avant de quitter les lieux. Il serait disgracieux de me montrer dans cette tenue à qui voudrait le voir, sans n'avoir aucun moyen de défense. Laissons moi le temps de souffler un peu.
Les volutes de ma cigarettes se perdent dans l'air, laissant une jolie couleur bleutée apparaitre et mon regard s'incline vers la porte de sortie. Un néon grésille au dehors, je souris. Victorieuse.


Mieux me connaitre ? C'est par ici => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=8727.0


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