Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Parler ? Ah bon, tu sais ce que ça veut dire ? [Yamagashi-sensei] FINITE !

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Gabriel Valmy

E.S.P.er

[suite de Seikusu Dog Days]

Cela faisait plusieurs semaines qu'Hitomi était distante, pas distante juste ailleurs, mais vraiment distante, elle tâchait de l'éviter autant que faire ce peut et cela commençait à lui taper gravement sur le système, bienvenue durant la guerre froide ! Non mais en fait ilne manquait qu'un décor de zone de guerre, il croyait revenir à la période avant l'enlèvement, faudrait-il que hormis sous le coup de l'émotion, elle soit aussi chiant en permanence !  Ho nom de dieu ! Elle était un putain de bon coup, la première baise qu'il avait eu avec elle avait été absolument magique, les autres du même calibre, mais après, pour le caractère, elle pouvait repasser zéro pointé !  Lui il assumait ce qu'il faisait, mais apparemment, elle n'était pas de cet acabit, bien au contraire, elle semblait, soit avoir regretté cet instant charnel, soit, depuis qu'elle avait une vie de couple avec son copain, elle ne lui parlait que par politesse, et encore, il avait l'impression qu'elle s'y forçait, et au delà de cela, elle évitait carrément de le croiser. On se croyait  sur la banquise, un pôle nord absolument glacial, ça lui faisait bien chier. Okay, elle avait son monde à elle, mais elle pouvait aussi faire gaffe à ce qui l'entourait, elle trouvait toujours des faux fuyants dès qu'ils se trouvaient ensemble dans la même pièce. Putain, c'était le bagne !

En plus, sa journée avait été éprouvante, véritablement ! Une journée de merde, et voilà que maintenant ça lui faisait chier de rentrer chez lui ! Incroyable mais vrai, il se faisait encore plus chier en compagnie d'Hitomi qu'au boulot, c'était dire !  Il n'en revenait pas !  Putain, ça commençait sérieusement à gonfler ! Alors, quoi faire...bah rien, et chercher un appartement, il ne pouvait pas vivre sous le toit d'une fille pareil :  il ne pouvait pas agir comme s'il était tout seul, mais en même temps, il ne pouvait pas, même si elle faisait tout pour qu'il se croit tout seul !

En rentrant, il était à peine trois heures de l'après midi, elle ne serait sûrement pas là, elle terminait vers dix-sept heures et quand bien même, elle resterait dans sa chambre à lui faire la gueule, il ne voyait pas d'autres explications même si il ne voyait pas en quoi il avait mal agi ! Il n'avait rien fait bordel RIEN FAIT ! Alors voilà la question. Pourquoi ?

Il ouvrit la boite au lettre, récupéra le courrier et le tria au salon. Ne voyant pas pourquoi il devait faire des efforts, il prit les lettres destinées à Hitomi, ouvrit la porte de sa chambre et excédé, les jeta n'importe comment sur le lit et retourna ouvrir son courrier. Facture, facture, avis d'imposition, impayés, ah et une lettre, l'enveloppe était lourde. Il l'ouvrit et en déplia le contenu, une lettre frappée au sceau d'un notaire en fond. Il laissa tomber la lettre après l'avoir parcouru. Bon, problème 1 résolu : il avait une baraque....il faudrait la retaper mais bon. Et problème numéro X résolu :  son père était décédé. Il laissa là sa lettre, pris un bière et appela un numéro sur son répertoire, Ayumi passerait, ce serait drôlement amusant ! Une bonne bière, une bonne partie de jambes en l'air pour fêter ça ! Rien de mieux, mais bon, il ne tentait pas de proposer ça à Hitomi, pénible comme elle l'était en ce moment, elle aurait refusé, alors inutile...

D'ici là il regarda ce qu'il y avait dans le frigo. Il sentait qu'il allait devoir aller faire les courses. Pourquoi c'était lui qui devait s'en charger depuis qu'elle était avec son copain ? A part flâner, glander et l'éviter, elle faisait rien ! Ah et aussi elle le matait en se croyant discrète,e fin bref. Elle ne ferait certainement pas les courses !

On sonna, ce devait être Ayumi, direct il embrassa la belle japonaise qui semblait aussi pressée que lui de passer aux choses sérieuses. N'ayant pas de bon coup sous la main, il se contenterait de ça.....
« Modifié: jeudi 28 juin 2012, 01:38:44 par Gabriel Valmy »

Yamagashi Hitomi

Créature

Ça craint de chez craignos en ce moment. L'ambiance à l'appartement est encore plus tendue que quand on se faisait la gueule. Peut-être pas pour Gabriel mais pour moi ça l'est. Je le fuie autant que possible pour éviter de céder à la tentation. J'ai même pas pris le temps de lui dire pourquoi. Quand je pense à mon régime-sexe, ce n'est pas pour parler que j'ai envie d'ouvrir la bouche. C'est dur la désintox, surtout quand on est toute seule. Je ne dors pas beaucoup en ce moment, et je dois changer mes draps tous les jours. Même ado j'ai jamais eu de telle crise. Quand Kyle arrive à se libérer pour s'occuper de moi j'arrive à tenir un jour ou deux. Sinon je suis comme mes élèves : je vais en cours, je fais à moitié mes devoirs, et passe le reste du temps à fuir papa pour m'enfermer dans ma chambre et me masturber. Douloureuse introspection, et ça ne fait qu'empirer à mesure que les vacances approchent.

Je doute sérieusement de mes chances. Plus j'essaie de m'améliorer plus je réalise à quel point je suis vorace et vicieuse. J'ai quand même trompé Kyle deux fois jusqu'ici. Il va sans doute me jeter et il aura bien raison. Je commence même à me dire que c'est moi qui devrais rompre avant de nous imposer des aveux. Hirohito-sama a raison : il mérite une bonne fille et je n'en suis pas une. Heureusement j'arrive encore à oublier tout ça et m'abandonner quand il revient vers moi. Mais quand il repart j'ai envie de me frapper. Si j'arrive si facilement à lui mentir comment être sûre que j'arriverais à être honnête le moment venu ? D'autant que je compte bien être la première à me lancer sur le sujet. Je n'ai aucune excuse et je ne veux pas qu'il m'en donne une. Il a peut-être aussi des choses à se reprocher, je veux pas m'en servir pour me couvrir.

En attendant je dérive en essayant de garder le navire à flot. Je fais n'importe quoi en cours, je note presque au pif les contrôles de mes élèves, et l'appartement est dans un bordel noir. D'ailleurs Gabriel n'aura sans doute plus à supporter cette situation bien longtemps : on va finir par crever de faim. Je profite du vide sidéral du frigo et des placards pour me changer les idées. Ouais, faire trois courses c'est déjà se changer les idées. J'hésite un petit moment devant le rayon alcool, la perspective d'une bonne cuite est plutôt alléchante. Et j'aurais une excuse pour me défouler avec mon coloc' monté sur batteries. Il m'en faut, de la volonté, pour ne pas mettre ce plan infaillible à exécution.

Toujours est-il que je rentre à l'appartement plus tard que d'habitude. Gabriel est rentré, et il n'est pas seul. Ça se voit à la paire de chaussures près de la porte, et ça s'entend aussi. Ça devrait m'énerver mais ça me déprime plus qu'autre chose. Je crois que j'ai fini par rentrer dans une rengaine, l'univers me punit de la légèreté de mes mœurs. C'est la mécanique des fluides en action, les vases communicants : après toutes ces années à m'éclater, il fallait bien que ça me retombe dessus. J'ai plus qu'à poser les courses sur la table de la cuisine, et filer dans ma chambre pour jouer à M. Lapin dans son terrier.

Mais sur la table basse du salon je vois une lettre grande ouverte. Plusieurs pages dépliées, un document officiel. Je la prends, juste pour voir si ça nous concerne tous les deux. Mais je n'ai qu'à remarquer les mots "héritage" et "condoléances" pour comprendre que je devrais la reposer. Logiquement je continue à lire, et je le prend beaucoup trop pour moi à mon goût. Le père de Gabriel est mort. C'est triste, mais de ce que j'ai compris cet homme était le dernier des connards. Je ne sais pas si Gabriel a décidé de s'envoyer en l'air avant la tombée de la nuit pour fêter l'événement, se défouler ou les deux à la fois. Reste que j'habite avec lui, je devrais être là pour lui et au lieu de ça il a choisi une roue de secours.

Je suis pas mal jalouse, ça je dois le reconnaître. Je me sens surtout merdeuse de lui avoir donné toutes les raisons de ne pas se tourner vers moi. Plus mon moral descend plus j'ai envie de défoncer la porte de sa chambre pour me jeter sur lui et la femme qu'il est en train de se taper. Mais si je replonge je ne pourrais plus arrêter. En me rendant une petite visite surprise, Kyle risque de me trouver joyeusement empalée sur mon colocataire. Et ces foutus gémissements ! Ils peuvent pas être un peu discrets ? Cinq minutes que je les entends et je suis déjà toute chaude et mouillée. Une idée pointe, à peine meilleure que celle de participer aux réjouissances. Je trop en manque pour la refouler.

Je retire mes chaussures et file sur le balcon pour le suivre à pas de loup. Je m'accroupis un peu plus à chaque pas, et à mesure que les bruits de leurs ébats deviennent distincts. C'est vraiment une très mauvaise idée, mais ça m'excite tellement. Je finis accroupie, la jupe relevée jusqu'à la taille, juste à côté de la porte-fenêtre de la chambre de Gabriel. J'arrive pas à croire que je suis tombée aussi bas. Je me tripote en plein air, en matant au pieu le mec que je ne dois surtout pas me taper, et j'y prend un pied aussi honteux que phénoménal !

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Une bonne demi-heure qu'ils s'éclataient tous les deux, n même temps, du de faire moins !  La petite Ayumi avait de la ressource et pas qu'un peu ! Elle ne valait pas Hitomi, mais ça, c'était logique, en même temps, une putain de chaudasse aussi douée,ça se rencontrait pas sous tous les ponts ! C'était bien are, et bon, malgré sa ressource, il savait qu'Ayumi serait bien plus vite crevée que lui, malheureusement, enfin, il fallait arrêter de penser au reste, se contenter de penser à l'instant présent, il était avec cette japonaises aux courbes discrètes mais appréciables tactilement, elle avait des doigts de fée, et il n'allait pas s'éclater en pensant à une fille, qui en ce moment, ne serait-ce que par son comportement, le ferait plutôt débander que l'inverse ! Donc mieux valait, pour la suite du programme, qu'il ne pense pas à elle.

Il attira Ayumi contre lui, la mordillant, laissant de belles marques dans son cou, sur sa gorge, sur sa poitrine, alors qu'elle dansait sur sa verge avec une grâce peu habituelle, et alors qu'il l'attirait à lui, dans le but de renverser les rôles par une sorte de roulé-boulé sur le côté, il ne prévit pas d'être si vite arrivé au bord du lit, et ils basculèrent dans le vide dans un éclat de rire, Gabriel dessous, elle dessus, blottit sur lui alors qu'il l'enlaçait.

Il roula à nouveau, pour vraiment reprendre le dessus, alors qu'il se mettait à donner de puissants coups de reins à l'en faire crier – et ça commençait juste -  de plaisir, il lui malaxait la poitrine avec force et fermeté, pinçait entre ses ongles les boutons de chair, la troussant comme si il se défoulait, peut être était-ce un peu le cas. Mais elle ne s'en plaignait pas.

Il leva la tête, comme mu par un instinct bien particulier, ou par hasard, pour apercevoir quelqu'un du coin de l’œil, qui avait l'intimité exposée, se faisant plaisir toute seule sur le balcon., ce quelqu'un étant une rouquine tout à fait ravissante qu'il connaissait sous toutes les couutures pour avoir exécuté plusieurs fouilles au corps bien en profondeur ! Il s'arrêta de suite, malgré le gémissement plaintif d'Ayumi qui commençait déjà d'avoir un manque de souffle, c'était une occasion pour elle de se reprendre un peu. Non content  de la savoir bientôt à nouveau en pleine forme – contrairement à elle il n'avait pas joui, lui – il allait en rajouter une couche vis à vis de la petite voyeuse !

Il se retira d'Ayumi pour se redresser, se relever, et alors qu'Ayumi se mettait à quatre patte, ou du moins, laissait les bras sur le sol, levant la croupe bien haut, il adressait un sourire goguenard à Hitomi, un sourire qui voulait bien dire une petite vacherie du genre : « Je me débrouille très bien sans toi ! » Et il se détourna d'elle pour s'occuper de se remettre à besogner la jeune femme avec force, ce qui ne semblait pas la gêner outre mesure, bien au contraire !

Le téléphone sonna, celui d'Ayumi, et tout s'arrêta, c'était son mec qui l'appelait, ça voulait dire fin des réjouissances, alors, pendant qu'il lui demandait où elle était et d'autres détails, comme une vengeance mesquine, Gabriel s'éclatait à tenter de la faire gémir, et elle devait se débrouiller pour ne pas laisser le moindre bruit passer outre ses lèvres, histoire de conserver ce mec ultra-jaloux, le pire dans cette histoire ? Elle dorait ça, devoir se cacher comme une voleuse, rien que le moindre contact de Gabriel était bien plus efficace ainsi....Mais le jeu était fini, elle ne devait pas tarder à partir, aussi, Gabriel finit son affaire aussi vite que possible entre les cuisses d'Ayumi, faisant couler leur semence à tous les deux, lui sur son corps, elle sur le sol, et elle fila se rhabiller et se nettoyer avant de partir.

Dépité et frustré, sans même s'habiller, il attendit qu'elle ait claqué la porte d'entrée, non sans un baiser envolé, puis il se dirigea vers la porte fenêtre qu'il ouvrit à la volée. Il n'était pas fâché du comportement d'Hitomi à l'instant mais de la tournure générale des événements. Prenant sur l'étendage un calbute, il le mit et se dirigea vers le salon, par de hors, n'accordant aucun regarde à tout ce qui se passait, que ce soit sur ledit balcon, dans la rue, ou dans la chambre. Il entra dans le salon pour se vautrer dans le canapé.

Un peu rageur, il saisit la lettre du notaire, et pendant à la jeune femme, il la froissa et la lança contre le mur. Ildétestait ce qu'il allait faire à l'instant, mais c'était sans doute un moment où, comme l'on disait, ça passait ou ça cassait, et il craignait que cette fois-ci, ça casse, hélas ! Enfin bon, puisqu'il fallait en arriver là...et bien soit, mais notez que cela ne lui plaisait pas.

Il haussa d'un ton pour pouvoir appeler Hitomi qui se trouvait sans doute dans sa chambre et sans doute, vu comment il la connaissait, rouge de honte d'avoir été surprise.

« Hitomi, tu peux venir s'il te plaît, faut que je t'annonce un truc, et je n'ai pas envie de parler au travers d'une porte.... »

Il n'avait ni en plus l'envie de venir dans sa chambre, ni envie de rajouter que lui parler à travers sa porte, c'était plus ou moins le seul moyen de lui parler ces derniers temps....

Yamagashi Hitomi

Créature

Il m'a vue. Il ne m'a pas seulement vue : il m'a regardée en face. Et il s'est bien payé ma tête, le salaud ! Évidemment j'ai détalé ventre à terre comme une blatte devant une bombe d'insecticide. J'ai filé droit dans ma chambre pour me jeter sur mon lit... et finir ce que j'avais commencé. En repensant à la scène que je viens de voir, et surtout à la place que j'y ai tenue, je me suis déjà faite jouir deux fois. J'ai du mal à me convaincre de souffler un peu avant de recommencer. La meilleure raison est que je ne saurais plus quoi faire de ma soirée, et que la télé est dans une pièce commune. En plus je ne me suis même pas déshabillée, j'ai juste relevé ma jupe et baissé ma culotte. Et me voilà allongée sur le dos, essoufflée, la tête sur le coussin que je mordais pour m'empêcher de crier, à me demander si je ne risque pas de tomber sur Gabriel si je sors de ma chambre pour aller prendre une douche.

Il ne se gênerait pas pour me mettre le nez dedans, et je sais bien que je ne l'aurais pas volé. Mais ce que je crains vraiment c'est de lui sauter dessus comme une sauvage. J'adore mes doigts, je peux toujours compter sur eux pour tout un tas de choses. Seulement ça commence à ne plus suffire, et je ne pourrais pas voir Kyle avant demain soir, éventuellement. Autant dire que je suis partie pour vingt-quatre heures d'auto-séquestration. Gabriel m'a vue, il doit me trouver bien pathétique, mais vu sa propension au dialogue il ne risque pas de...

" Hitomi, tu peux venir s'il te plaît, faut que je t'annonce un truc, et je n'ai pas envie de parler au travers d'une porte.... "

Je préfèrerais qu'il parle à travers la porte. D'ailleurs je l'ai très bien entendu. Et si je fais pas de bruit il croira peut-être que je suis plus là ?... Bon, d'accord, j'arrête de faire ma gamine. Mais être une adulte avec une conscience : c'est trop nul !

" J'arrive ! "

Je me lève, je tire ma culotte, je lisse un peu mes vêtements et me passe une main dans les cheveux. J'ouvre la porte. Je ferme la porte. Je me tape la tête contre la porte. Il est en caleçon ! C'est l'embuscade la moins discrète que j'ai vue de ma vie. Respire, Hitomi ! Calme-toi ! Je peux le faire. Je peux ne pas le faire. Il a un truc à m'annoncer, je devrais pouvoir tenir le temps de parler un peu. Après tout je viens d'avoir deux orgasmes. Deux soi-disant jouissances bien frustrée par la jalousie de ne pas avoir été à la place de cette gringalette brune plate comme une limande qui... Je vais péter un câble. En plus je ne le pense même pas : j'ai jamais jugé les autres femmes à leur tour de poitrine, et c'est entre les deux que j'aurais voulu être.

Je prends une grande inspiration et je rouvre. Il est toujours en caleçon mais je me force à ne pas regarder le tissu qui moule... Je me force à relever les yeux autant que possible. J'espère qu'il va parler d'un truc très simple. D'ailleurs il s'est passé quelque chose d'important, qui concernait Gabriel, mais j'ai complètement oublié ce que c'est. Je suis trop concentrée sur le fait qu'une fois assise à côté de lui sur le canapé, je vais devoir rester assise à côté de lui... Sur le canapé on reste pas assis à côté l'un de l'autre, d'habitude ! Surtout pas quand il est dans cette tenue au moment où j'arrive !

" Qu'est-ce qui se passe ? "

Il est flic, bordel ! Il a sans doute déjà remarqué que je transpire comme une gourde percée, que je me force à sourire, que je frissonne de partout. Et surtout que je fais semblant de chercher une bonne position, pour cacher que je ne peux pas empêcher mes cuisses de frotter l'une contre l'autre.
« Modifié: dimanche 17 juin 2012, 22:04:57 par Yamagashi-sensei »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Elle dit qu'elle arrivait..........c'était choquant !  Elle avait jamais été aussi prompt depuis qu'elle était su son petit nuage ! Il était impressionné, avait-elle autant envie que lui d'avoir une petite discussion , Il en doutait surtout que ce serait davantage pour lui faire comprendre un truc que vraiment discuter ! Il savait très bien que ça ne serait sans doute pas agréable à entendre, donc mieux valait qu'elle s'asseye, ce serait mieux, surtout qu'il n'était pas bête au point de ne pas remarquer la raison de son état. Il savait très bine ce qu'elle venait de faire, mais il n'en pipa mot. À quoi cela aurait-il servi si ce n'est à envenimer le débat en commençant par les choses qui fâchent.

Elle lui demanda ce qu'il se passait, elle allait vite comprendre ! Il tapota le coussin du canapé à côté de lui, et attendit qu'elle soit bien assise. Dieu qu'il détestait ce genre de choses....enfin bon, il devait bien lui en parler. Ne serait-ce que pour la correction qu'il aurait, contrairement à elle, qui ne faisait que l'éviter depuis un trop long moment ! Il n'en pouvait plus, c'était chiant!Il comptait bien mettre fin à tout ça ! Ce serait sans doute aussi vite réglé qu'un pet part sur une toile cirée, enfin bref !

« Bon, j'en ai marre que tu sois toujours en train de m'éviter, si tu veux m'éviter, ça te regarde, je ne peux pas te le reprocher, ou du moins, si, mais c'est normal puisque tu ne m'as pas donné de raison. Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Je t'avais dit que je préférait un bon coup de gueule à quelqu'un qui fait la gueule justement et là, c'est exactement ce qui se passe !  Il a fallu que je me prenne une balle dans l'épaule pour que tu consentes enfin à hisser le drapeau blanc ! Alors tiens le toi pour dit :  je ne me reprendrais pas une nouvelle balle de neuf millimètre dans l'épaule, ça m'a bien fais chier, et j'ai aucune envie de remettre ça ! »

Il eut un sourire, mais cette petite boutade était, hélas,la dernière prévue au programme, et maintenant les choses sérieuses commençaient.

« Faute de savoir ce que j'ai pu faire pour mériter guère plus d'intérêt qu'une merde de chien sur un trottoir, je vais partir. »

Hop, le couperet était tombé, la tête avait roulé devant le billot, c'était fini ! Plus rien, plus de place, tout était fait, le plus dur était passé, maintenant, restait plus qu'à s'expliquer un tant soit peu. Elle en méritait, enfin, non, elle ne valait apparemment pas le coup de s'expliquer, lui même n'ayant eu droit qu'à des fuites et des esquives.

« Mon père est mort, et la seule chose qu'il m'ait laissée est une baraque, un taudis dans le quartier de la Toussaint, c'est moche, petit, limite bidonville, mais je pense que l'ambiance sera déjà plus chaleureuse. »

Il frappa du poing sur l'accoudoir du canapé . C'est vrai que dès qu'elle avait commencé à l'éviter, à planer, elle avait stoppé tout contact, du jour au lendemain, entamant un plan d'aménagement du territoire en vue de rajouter une section banquise au zoo de seikusu, mais légèrement délocalisée !

« Franchement, depuis que t'as un mec t'es odieuse avec moi !  Tu te contentes de m'éviter, je fais tout puisque tu restes enfermée dans ta putain de piaule tout le temps, Okay tu file le bonheur absolu, mais tu vois pas à quel point tu pourris tous le reste ? Alors tu vois , Tu as gagné, je déménage ! Au moins comme ça tu pourras profiter de l'appart' sans avoir un coloc' pour t'obliger à rester enfermée. Brutale comme décision, mais soit ça, soit je supporte la banquise qu'est devenue l'appart' ! Moi, raz le cul, ça me les brise ! Trouves-toi un autre colloc, moi je démissionne, j'avais pas signé pour vivre avec une porte de prison comme coloc' ! »

Il y avait été un peu fort, mais bon, trop, c'était trop !

Yamagashi Hitomi

Créature

Il est en colère... Ça m'excite ! J'ai un mal fou à ne pas interpréter chacune de ses paroles par "arrache tes fringues et saute-moi dessus". J'arrive quand même à piger que c'est grave, qu'il en a marre que je joue aux courants d'air. Et il pense déménager en plus. J'essaie de ne pas penser à son corps, ni la tension rageuse qu'il irradie et qui devient sexuelle à l'approche du mien. Si ça continue je vais me mettre à claquer des dents et trembler. La semaine dernière ça m'aurait fait pleurer comme une fontaine, et je l'aurai supplié de rester.

J'ai pigé l'essentiel, je cherche même pas à décrypter les images. Toute ma volonté part dans la retenue, parce que quand il a cogné sur l'accoudoir j'ai voulu en profiter pour lui sauter dessus. En plus il a fait le rapport entre mon comportement et mon mec, mais il a pas été foutu de chercher plus loin que les dates. Il est vraiment flic ou il se fout de ma gueule depuis le début ? En tous cas je laisse passer dix bonnes secondes pour être certaine qu'il a fini, et que c'est mon tour de donner ma version.

" Tu me fais mouiller. "

Je me sens merdeuse. Je rougie de honte mais il n'aurait qu'à lever le petit doigt pour que je laisse me faire tout ce qu'il veut. Absolument tout. Je dois serrer les poings pour seulement distraire un peu mon corps de ce qu'il réclame.

" Le seul truc que je peux te reprocher c'est de vivre ici, Gabriel. Tu sais très bien que j'adore baiser. Mais j'ai trouvé l'homme de ma vie et on s'est laissé un peu de temps pour voir où on va. Et je peux te dire que j'en chie beaucoup plus que lui ou que toi. "

Je prends une grande inspiration, les yeux fermés. Je suis en train de parler de ma faim au fruit défendu.

" Tu vois, je me suis dit que ce serait trop con de ma part de me griller auprès de lui juste parce que j'aime le sexe. Mais je me suis gourée. J'aime pas le sexe : je suis accro. Tu sais ce que je pense de la pitié. Alors tu comprendras si je te dis que je me suis jamais sentie aussi pitoyable. Je me hais, vraiment. Je suis une junkie. Et j'habite avec une seringue d'héro qui se vide jamais : toi. "

Je dois encore respirer. J'arrive à tirer trois gramme de fierté par seconde qui passe, ce qui ne fait pas lourd en face des tonnes d'images qui défilent dans ma tête.

" Être dans la même pièce que toi est un calvaire, surtout maintenant. Parce que je te signale que t'es presque à poils. En plus tu pues la sueur, le foutre et la cyprine. Je dois faire un effort surhumain pour pas te supplier de me baiser, et d'appeler tout tes potes du commissariat. "

Mes mots ont dépassé mes pensées, et mes pensées se font une joie de les rattraper.

" Je te raconte même pas le martyr que je vis au lycée, avec tous ces jeunes mecs surexcités qui me matent pendant des plombes. Et toutes les minette en jupe qui passent leur temps à glousser en parlant de cul. Si je t'ai maté tout à l'heure, c'est parce sinon j'aurais défoncé ta porte me jeter sur toi et ta copine. Et si je passe tout mon temps enfermée dans ma piaule : c'est pour me branler en attendant que mon mec vienne s'occuper de moi. Je l'aime vraiment, et il a pas de quoi se plaindre. Si je t'avais fait la moitié de ce que je lui fais : t'aurais fondu ta bastos pour en faire une alliance et me demander en mariage. "

Ça y est, je tremble comme une feuille. Non, plutôt comme un volcan. Je vais exploser d'une seconde à l'autre. Je pète un câble.

" Je suis désolée de pas t'avoir dit tout ça plus tôt, mais je me voyais mal aborder le sujet en détails. Au point où on en est ça n'a plus beaucoup d'importance, et si tu veux en profiter je serais pas en état de dire non. Je veux surtout pas que tu te tires. Je t'aime bien, Gabriel, franchement. Et en ce moment, si je t'avais pas à l'appartement : j'oserais sortir de ma chambre et me taper le premier mec que je croiserai dans la rue. Bizarrement t'es juste assez près pour me tenter et me convaincre de me retenir. Je te cache pas je colle l'oreille au mur quand tu ramènes une fille, et ça me fait juste assez fantasmer pour que je me défoule. Mais si je replonge avec toi, et que mon mec me plaque : t'auras pas à déménager. C'est moi qui foutrai le camp à la vitesse du son. "

Je prends une dernière inspiration et je me lève. Je pensais pas tenir aussi longtemps, même si je suis pas certaine d'être restée cohérente.

" Si tu veux encore parler, va falloir que tu t'habilles. Et que tu me laisses une petite demi-heure pour me calmer. "

Je dois avoir une très longue discussion avec ma copine la pomme de douche à jets variables. Ce soir j'aurais vidé le ballon d'eau chaude, c'est déjà ça... Merde, Kyle, de quelle planète tu viens pour vouloir d'une fille comme moi ?

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Wow !  Il ne s'attendait pas franchement à ça....étrangement, il n'était pas content de le savoir !  C'était même tout le contraire ! Putain de merde quel con ! Évidemment qu'il voyait qu'elle était en manque permanent, mais aveuglé par sa propre situation inconfortable, il n'avait pas d'autres choix que de s'incliner, chapeau bas Hitomi, c'était rare que Gabriel regrette quoique ce soit ! Et elle cumulait déjà deux regrets. Le premier était passé, il s'agissait de la plantade en beauté du premier soir, et maintenant d'avoir parlé sans savoir. Mais malgré le regret, une pointe de colère restait. Pour notre bouillant jeune homme, l était clair qu'il y avait deux choses à voir :  d'abord, le fat qu'elle ne lui ai pas parlé plus tôt, déjà, il aurait fait des efforts dans le bon sens, mais au lieu de ça, elle avait fermé sa gueule et elle avait pris sur elle, manque total de confiance en lui......comme si se faire trouer la peau pour elle n'était pas suffisant pour mériter sa confiance, et en plus, le fait qu'apparemment, elle considère qu'elle était le centre du monde.

Pour peu, il l'aurait giflée, mais voilà, il n'était pas ce genre d'homme, il ne frappait pas les femmes, ou du moins, ne les battait pas, sauf si elles le méritait,et sur le coup, ptêtre qu'une bonne gifle ou un bon coup de pied au cul était loin d'être volé ! On disait que l'amour rendait con, mais personne ne pensait vraiment ça sans avoir vu à quel point elle était stupide dans cette situation.

« Bravo, tu penses avoir trouvé l'homme de ta vie ! Alors un conseil, ne passe pas pas à côté de lui, passe à côté de tout le reste de ta vie. »

Il n'en pensait pas un mot, il lui faisait juste remarqué à quel point sa façon de penser le faisait gerber. Ouais,aller jusqu'à se dénaturer pour les autres, c'était la plus grosse connerie qu'il avait jamais entendu, qu'il n'avait jamais faite ! Il avait désormais de choix, soit l'envoyer chier et se barrer, soit il l'&aidait à surmonter cette période, mais l'un comme l'autre, ça lui faisait foutrement chier !

« T'es vraiment la parfaite idiote.... »

Sur l'instant, il ne voyait pas trop quoi rajouter, il fallait en reparler, ça c'était certain, mais avant, il se leva, lui tourna le dos et partit en premier dans la salle de bain, histoire d'enlever ces fameuses odeurs qui semblaient l'exciter, il était clair qu'elle ne pourrait rien dire, rien faire, avant cette fameuse douche, mais il pensait plutôt qu'elle avait besoin d'une douche froide, au propre comme au figuré, et tant qu'à faire, il allait lui fournir les deux. Il fit un crochet par sa chambre pour récupérer ses affaires, des propres,et fila sous la douche, qu'il prit en vitesse, et ses sécha et s'habilla pour lui laisser au plus vite la place.

Il attendit qu'elle soit bien sous la douche depuis dix minutes, pour aller vers la cuisine.Le robinet d'eau de la cuisine  et le pommeau de douche avaient la même provenance en eau chaude, donc il suffisait d'ouvrir à fond le robinet d'eau chaude et d'attendre en sirotant une bibine. Pendant ce temps, il réfléchissait ardemment à la situation, hésitant sur la conduite à adopter. Une seule chose était sur, elle avait foutrement besoin de consulter !

Personne ne lui dictait sa conduite, c'était un peu l'un de ses principes de base depuis qu'il s'était barré de chez feu son enfoiré de père, et aujourd'hui, c'était ni plus ni moins que tout ce bon sentiment à faire vomir qui lui intimait l'ordre de prendre son portable et d'appeler  Miyabi Hasegawa pour prendre un rendez vous de soutien psychologique pour Hitomi, elle avait sacrément besoin de consulter,par contre, qu'elle se rabaisse encore et la gifle partirait toute seule.

Ses problèmes lui semblaient dès lors bien triviaux en comparaison de tout le reste ! Mais en fait, il pensait que si il l'aidait, fin du problème. Et hop, elle serait à nouveau agréable. Ou pas, il ne fallait pas rêver, si son mec était assez con pour lui faire comprendre qu'une nympho en perpétuelle chaleur telle qu'Hitomi n'était pas vraiment ce qu'il cherchait, il l’anéantirait, il fallait être con pour ne pas s'en rendre compte !

Inconscient des règles en vigueur, il prit une clope et se mit à fumer dans l'appart, sur le canapé en attendant qu'elle revienne de sa douche...si elle arrivait encore à marcher pour venir s'installer, dans tous les cas, il ne la laisserait pas s'enfermer dans sa chambre pour couper court à la discussion. Il repensé à la comparaison entre lui et la dose d’héroïne et il en fuit peiné, peiné parce qu'il commençait vraiment à comprendre........et regardant sa clope, il la lança par la fenêtre directement dans la rue.Il avait de suite envie d'en griller une autre et se retint. Il ^rit son paquet de clope qu'il envoya valser au travers de la pièce. Il savait comment ça se passerait, il deviendrait irritable, pénible, tout ça parce qu'il allait temporairement arrêter de fumer, le temps au moins qu'elle comprenne l'envers du décor. C'était triste à dire, mais c'était bien la seule chose qu'il pouvait faire.

Croisant les bras, vautré dans le canapé, il attendait,que faire d'autre ? Il y réfléchissait ! En tout cas, il était sur d'une chose, ce n'était pas par cette connerie que l'on nommait l'abstinence que l'on guérissait la nymphomanie !
« Modifié: mardi 19 juin 2012, 12:35:03 par Gabriel Valmy »

Yamagashi Hitomi

Créature

C'est toujours un plaisir de parler à ce mec. Je préfère serrer les dents que de lui dire que je l'emmerde, j'ai franchement pas envie de tendre encore plus la situation. Gabriel Valmy, le mâle alpha bouffi de testostérone, le shérif ripoux de la ville qui passe son temps à se la péter, et qui n'a pas plus de sentiments pour les femmes que bon ou mauvais coup ? Ce mec-là veut me faire la leçon, à moi, sur la façon de gérer mes affaires de cœur ? Ça mériterait que je lui rase le crâne pour y tatouer "tête de nœud". En plus il me grille la douche !

Quand je retourne dans ma chambre pour y prendre de quoi m'habiller après la douche, j'ai du mal à ne pas me laisser tomber sur le lit. Je retourne faire les cent pas dans le salon en attendant que la douche soit libre. À la seconde où Gabriel libère les locaux je file m'enfermer et me déshabiller à vitesse du son. j'entre dans la cabine, je joue des robinets jusqu'à trouver la température parfaite, bien chaude, et je règle ma copine sur les trois petits jets fins comme des ficelles. Puis je commence mon petit massage tonique.

" Haaaaaa... "

J'en ai vite les jambes qui tremblotent, et je dois plaquer ma main libre contre la paroi de la cabine. Qu'est-ce que c'est bon ! Ça change, et en plus ça ne pose aucun cas de conscience. Tout à fait ce qu'il me fallait. Et je profite bien en essayant tout de même de ne pas gémir trop fort. Pas la peine d'enfoncer encore le clou avec Gabriel. Je me suis déjà trop laissée emporter. Une fois défoulée je pourrais arrondir les angles plus posément, mais pour l'instant j'ai autre chose à penser.

" Hmmmmm... Haaaa... Ha ?... Kyaaaaaaaaaaah ! "

L'horreur ! Plus d'eau chaude ! Je viens de me cryogéniser le vagin ! Jambes arquées, je coupe les robinets pour vite glisser deux doigts entre mes lèvres intimes, écrasées par le choc thermique. Je ne fais pas ça pour le plaisir, pas du tout : je le fais pour me décongeler. Le proprio va prendre cher quand je vais lui mettre la main dessus ! C'est quoi ce ballon d'eau chaude videur précoce ? Gabriel n'a pas passé plus d'un quart d'heure dans la salle de bain, et je n'y suis pas depuis bien longtemps. Je sors vite me sécher, et j'insiste bien sur mon ventre. Je suis sûre que ça ferait bien marrer Gabriel, avec ses histoires de banquise.

Je passe mon gros pantalon de jogging et mon T-shirt trop large. Je suis frigorifiée, je tremble de froid et mon cœur bat à tout rompre. L'eau gelée m'a éclaboussée du nombril aux orteils, et le froid se répand dans tout le reste de mon corps. En tous cas, niveau sexe, je suis calmée pour un petit moment. On va pouvoir mettre les choses à plat. je reviens dans la salon pour trouver Gabriel affalé sur le canapé avec une bière bien fraîche, ce qui me donne encore plus froid.

" Ça y est, je suis calmée. "

J'aurais bien besoin d'un thé chaud, mais je préfère m'occuper de Gabriel tant que j'ai l'esprit plus clair que le corps. je vais me tasser sur le canapé, les jambes repliées sous mes fesses et les bras croisés sur mon ventre. Qu'est-ce que j'ai froid ! J'espère qu'on va vite tout mettre à plat, que je puisse filer me réchauffer sous ma couverture. Je souris, après ça ne peut que se passer mal, donc je n'aurais pas de si mauvaise surprise.

" Alors ? De quoi on parlait ? "

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Enfin, elle revint, annonçant qu'elle était calmée, en même temps, il avait tout fait pour qu'elle se calme et plus vite que prévu !  Alors si c'était réglé, c'était pas  plus mal. Mais maintenant qu'elle était là, il ne voyait pas vraiment comment aborder la chose comme il fallait.Il ne voulait pas se la mettre à dos, et encore moins paraître condescendant, ne serait-ce que parce qu'il n'en avait pas le droit. D'un autre côté, c'était une claque dans la gueule dont elle aurait eu besoin, il n'allait pas lui la mettre pour autant !  Quoique cela dépendrait d'elle et non de lui ! Le pire dans l'histoire, c'était qu'au final, elle avait oublié de quoi ils parlaient. Ils parlaient ? Non, il avait commencé à parler, elle lui avait rabattu le claper avec des moi je, tu parles d'une discussion !

Enfin bon, de toute manière, puisqu'il fallait commencer quelque part, autant commencer par un bout qui ne ferait sans doute pas mouche directement, mais bon, il commencerait en douceur !

« En gros tu m'expliquais que puisque c'est moi ton colloc, c'est sur moi que retombe toutes tes lubies....c'est moi qui mange.....chouette....quand tu disait que c'était pitoyable, je crois comprendre en effet... »

Oui, c'était gentil, mais ce n'était pas comme si il comptait s'arrêter là, il voulait vider son sac. Il allaiot le vide.

« Le problème c'est plutôt qu'il y a toi, et y a les autres, et apparemment, ton ego t'interdit de te placer au même niveau que tout le monde, voilà le problème ! »

Et bim, dans la tronche, mais si elle croyait qu'il n'en avait qu'après elle, il fallait le comprendre, non pas qu'il dise ça à tout le monde, mais....bon, sorti de son contexte, c'était pas clair.

« Tout le monde à des problèmes, toi, moi, tout le monde, mais dès que l'un des tiens se manifeste, le monde doit s'arrêter de tourner pour que tu prennes de l'avance dans ta fuite ! Tu as fui tout ce qui aurait pu apporter une explication au point de rendre la vie infernale ici ! Tu t'en rends compte ? »

Il la saisit par les épaules, la secouant légèrement.

« Tu ne veux pas que je parte ? Prouve-le ! Arrête de balancer des mots en vrac avant de retomber dans tes problèmes nom de dieu ! Tout ce que tu me montres, c'est que ton mecest un foutu salaud, avec le peu que j'ai entendu de lui !  Tu as peur de faire un faux pas, mais réfléchis un peu putain ! T'es comme t'es !  Si tu changes, c'est plus toi, alors si il ne supporte pas la vérité, c'est qu'il ne t'aime pas, basta ! Va pas chercher plus loin et si il te plaque, c'est pas toi qui foutrait le camp, c'est moi qui le chope entre quatre yeux et qui le transforme en  résidu noir et informe de cadavre brûlé ! »

Il s'arrêta, se leva, la poussant après l'avoir saisi par les épaules un peu plus haut, et de rage, envoya un grand coup de pied dans la première chose qui lui tombait sous la main : le canapé lui même. Il se fit mal plus qu'autre chose, mais il ne le montra pas, prenant sur luik...quel con !

« Tu crois sérieusement que tu peux tout faire toute seule ? Que tes problèmes n'ont aucune solution, pire qu'ils n'affecteront jamais les autres ? Tu vas plus rien toucher et te contenter de foutre deux doigts dans le minou neuf à dix fois par jour en espérant pouvoir tenir ? Franxhement tu mériterais des baffes, t'as de la chance que je n''aime pas frapper les femmes, et encore moins les amis..... »

Il se rendit compte de son dernier mot avant de se dire que c'était peut être le seul point qui toucherait.

« D'ailleurs, en parlant d'amis,je suppose que si tu m'évites comme ça, c'est que tu n'as ni confiance en moi pour t'aider, ni envie que je t'aide, et donc qu'au final, les amis sont juste des cons qui ne servent à rien si ce n'est à t'aider à te remplir quand tu en as besoin !  C'est ça apparemment....putain, jeviens de me rendre compte que si ce n'est que ça....et bien non seulement je regrette de te connaître, mais en plus cette relation amicale, ça fait belle lurette que tu me l'as foutu ou je pense.... »

Pourquoi....pourquoi fallait-il toujours que ça se finisse en trahison, il n'en pouvait plus, il avait envie de chialer comme une gamine, comme une fillette à qui on a pris sa poupée, il n'avait qu'une envie, faire quelque chose qu'il ne s'était jamais autorisé à faire, il avait envie de craquer, choper la table basse et la retourner, envoyer par terre tous les bibelots, tout détruire. C'était une nouvelle trahison, et il ne comprenait pas pourquoi c'était toujours lui qui trinquait dans ces cas là....il réalisait qu'en effet, il tenait beaucoup à Hitomi...et qu'au final, elle avait fait bien pire que son propre père.....

Sans pour autant qu'il y ait des larmes, sa détresse se lisait dzans ses yeux comme dans un livre ouvert.....

Yamagashi Hitomi

Créature

" Mais je t'emmerde. "

Il faut qu'on parle, qu'il a dit. J'ai plutôt l'impression qu'il faut que je m'écrase gentiment et que je le laisse m'enterrer. Finalement il va l'avoir son coup de gueule, et bien comme il faut. Raz le bol des emmerdeurs qui savent tout sur tout et qui me connaissent mieux que moi-même. Et en plus d'être énervée, j'ai senti un brusque retour de chaleur quand il a cogné sur le canapé. Inutile de parler de ses mains sur mes bras.

" T'es pas gonflé de me parler comme ça ! Faut que je te rafraîchisse la mémoire ? Le jour où on s'est rencontrés j'ai été joyeuse deux minutes et tu t'es tiré sans un mot. Quand j'ai eu besoin d'un peu de temps pour encaisser et me calmer, t'as voulu me dicter mes émotions. Aujourd'hui je me décarcasse parce que je veux essayer d'être la femme d'un seul homme ! Et tu me balances tes conneries fatalistes à deux ronds cinquante ! En traitant mon mec de connard, en plus ! T'as pas écouté ce que je t'ai dit ? C'est moi qui veux changer ! Il m'a rien demandé ! C'est quelque chose que je veux faire pour lui ! "

Je me lève, au moins aussi furieuse que lui. J'ai bien vu dans son regard qu'il avait besoin de moi, qu'il voulait autre chose qu'un retour de bâton. Mais à moins qu'il n'est pas écouté quand je le lui ai dit : je ne crois pas en la pitié.

" Et tu t'es bien foutu de moi ! Parce que ta petite règle des coups de gueule c'est de la connerie ! Toi non plus t'es pas venu me voir ! Sauf pour me dire que tu voulais te tirer ! Je lis pas dans ta tête, Gabriel ! Et même si je pouvais j'aurais mieux à foutre ! Alors t'en prend pas à moi ! "

S'il veut une bonne raison de s'énerver ou de chialer comme il a l'air d'en avoir envie : je vais la lui donner.

" Faut déjà que je te fasse les courses, la lessive et le ménage ! Et en plus faudrait que je sois tout le temps derrière toi pour te surveiller ?! Et que je devine toute seule quand je dois venir te chouchouter ?! Mais putain grandit un peu, Gabriel ! Je suis ni ta femme ni ta mère ! "

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Et bim, c'est cadeau !

Voila la seule pensée qui lui vint en tête en cet instant précis ! Enfin bon, il comprenait, elle avait besoin de péter un câble, elle en profitait, et pas qu'un peu ! Oui, Gabriel était un poil en détresse, mais elle était assez intelligente pour faire la différence je pense entre ce que l'on pense, ce que l'on dit,et ce que l'on veut faire penser....c'était fou la manière qu'Hitomi avait de lui faire pense qu'il aurait mieux fait de se la fermer, fort heureusement, sans obstination, on ne devient pas flic ! Etyfallait accepter demanger un peu certaines remarques parfois, heureusement, Gabriel avait à peu près assez de retenue pour ne pas lui mettre la gifle qu'elle avait cent fois mérité ! On ne frappe pas une femme!C'est un principe de base !

Enfin bon, il soupira, restant debout, se contentant d'encaisser ce qu'elle avait à dire, notant dans sa tête ce qu'elle lui balançait et qu'il n'appréciait pas, ou n'appréciait qu'à moitié, non pas pour les lui rebalancer à la tronche, mais même si, comme dans toute colère, y avait une quantité non négligeable de petites choses à noter, choses qui, tempérées, modérées pouvaient peut être ne pas être si fausses que cela.

Mine de rien, son coup de gueule l'avait calmé, oui, il avait eu besoin de s'en prendre dans la tronche pour redevenir calme et serein, ça y était, elle s'intéressait de nouveau à luI. On pouvait voir cela comme du nombrilisme, certes, mais qui le lui reprocherait ? Pas de familles, pas d'amis, les seules personnes qui comptaient pour lui, parce qu'il leur faisait confiance et qu'il avait l'impression qu'il y avait un juste retour des choses étaient Bebert, Chika, et Hitomi. Très restreints, vous ne trouvez pas ? Bah c'était qu'en même temps, il n'avait jamais cherché à s'attacher, par peur justement de ressentir cette trahison....et avouez que comme modèle de proche, son père n'était pas le meilleur exemple qui soit....

Par contre quand elle lui rappela qu'elle n'était ni sa femme, ni sa mère, là, il ne put s'empêcher de répondre, du tac au tac, c'était plus fort que lui :

« Bah encore heureux, sinon, ça serait le bagne ! »

Il se détesta un peu  sur le coup, pour avoir osé sortir ça, mais il ne s'arrêta pas sur cette si bonne lancé, et sans dire que c'est malgré lui, ilne put s'empêcher de mettre au point certaines choses, mais sans s'énerver pour une fois, non, il resta calme, posé, se laissant tomber même dans le canapé avant de se masser les orteils douloureux.

« Juste un ou deux petits détails, primo, si je me souviens bien je me suis excusé pour mon comportement, c'est toi qui a fait la gueule, secundo, t'es bien gentille, mais j'avais pas forcément envie de tomber sur toi en train de te ramoner le minou à grand renforts de tes doigts pour pousser une gueulante, parce qu'après tout, tu ne cessais de m'éviter. Enfin, tertio, trimo ou je sais plus quoi, tu y vas un peu fort !  Si tu veuc changer, je suppose que c'est pour que ton mec soit heureux, mais il est pas capable de t'aimer comme tu es, alors c'est toi qui est la pire des idiotes car tu te fais manipuler par un connard de première à qui je péterai la gueule à la première occasion, pas par jalousie, juste pour me défouler un coup, parce que l'enfer du quotidien que tu me fais vivre, c'est pour lui... »

Il alla même jusqu'à tendre la joue, qu'elle frappe si elle voulait, qu'elle se défoule, après elle l'écouterait.

« Au final, tu en reviens toujours à la même chose : tes problèmes et basta, tu te fous du reste, comme d'habitude, t'es dans ton monde et ce que les autres ressentent ça te passe au dessus....tu veux te consacrer à un seul homme, okay, pas de soucis, mais alors te ramone plus toi même toutes les trente secondes car au final, tu te trahis toi même et après, ça devient ma faute parce que je suis là, celle de tous les mecs qui te font envie car ils existent ? Putain, si t'étais venu m'en parler dès le début je pense que j'aurai pas été assez con pour ramener des filles un soir sur deux, et jamais les mêmes, je t'aurai aussi prouvé que tu pouvais me faire confiance en te montrant que c'est pas parce qu'on baise pas qu'on peut rien faire en commun, j'en passe et des meilleures. Non, tout ce que t'as vu, c'est ton petit nombril, ton mec et rien d'autre, t'as lm^mee pas fait attention aux personnes qui t'apprécient et qui, au final, ont eu l'impression que tout ce à quoi ils avaient droit c'est « désolé, je prends plus de bouche trous,n ne m'adresse plus la parole. » C'est normal ça ? »

Outre la tristesse d'en être arrivé là, il y avait un peu de ressentiment qui pointait le bout de son nez...

Yamagashi Hitomi

Créature

" Oui, c'est normal. "

Fini de gueuler. Je suis toujours debout, à côté du canapé. Il a dit ce qu'il avait à dire, à mon tour. J'ai plus envie de le baiser, ni de battre contre lui. Je veux plus le voir.

" T'arrête pas de dire que je suis conne et égoïste, et que mon mec est un connard. Tu veux même pas accepter le fait que je veuille changer pour lui. T'aurais pensé différemment si je t'en avais parlé plus tôt ? "

Qu'il ose seulement le prétendre, qu'il me soulage d'une autre raison de m'en vouloir.

" Alors je suis désolée mais je regrette pas de t'avoir laissé en dehors de ça. Parce que je pouvais pas compter sur toi, tu viens de le dire toi-même. C'est pas un reproche. C'est comme ça, c'est tout. "

J'en aurais sans doute plus à lui balancer mais je ne veux même pas chercher. De toutes façons ça ne compterait pas vraiment, du moins pour moi. J'ai fini de vider mon sac, à son tour. Et cette fois je doute qu'il aura une autre réponse.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Gabriel ne répondit rien, il ouvrit la bouche pour parler, mais sa mâchoire inférieur tomba de surprise devant ce qu'elle disait, dans un dessin animé ou dans une bande dessinée, celle ci serait tombée sur le sol et la langue se serait déroulée après ! Il ne revenait pas de ce qu'elle disait, depuis quand savait-elle se montrer si cruelle ? Il n'en savait rien, c'était nouveau. Et dire qu'au début, il avait juste eu envie de parler de la situation qui ne pouvait pas durer ainsi, c'était tout simple, et voilà où ils en étaient arrivés ! Il avait qu'une seule envie, oublier en se mettant une mine monumentale qui le forcerait à rester au lit sous la douleur pendant minimum 24h00 ! Putain il en avait besoin, car là, il se contentait de la regarder droit dans les yeux, assis, muet comme une carpe, il ne savait quoi dire, il n'avait rien à dire, jamais on ne lui avait balancé quelque chose d'aussi violent dans la gueule ! Heureusement qu'il était assis, car là, il était tombé sur le cul !

Gabriel ne savait pas quoi répondre du tout à cela, en effet, il était sous le choc ! Comment réagiriez vous, si l'une des personnes, si ce n'est la personne que vous considérez comme la/les plus proche(s) de vous, au sens sentimental – je ne parle pas forcément de sentiment amoureux – vous envoyais dans la gueule qu'elle ne pouvait pas vous faire confiance.

Il inspira à fond pour se donner un semblant de courage en décidant de ce qu'il allait répondre alors qu'il baissait la tête, la tenant entre ses mainbs, coudes posés sur les cuisses.

« Putain ! Je suis un bel enfoiré.... »

Il s'en rendait compte, et ça ne lui plaisait pas du tout.

« Okay, je vois ma connerie, désolé...j'aurai, comme souvent, du fermer ma gueule, c'est pas que ton mec soit un connard, c'est juste que....enfin....disons juste que je nevoyais pas les chose clairement.... »

Il comprenait mieux ce qu'elle voulait dire....ou pas, mais il pensait avoir une idée plus juste. En fait, elle n'arrêtait pas de lui expliquer que c'était elle qui voulait changer pour lui, mais si elle changeait, que resterait-il de l'Hitomi qu'il appréciait ? Il ne parlait pas de leurs parties de jambes en l'air, de toute manière, même si elle était un très bon cup, il avait vite compris que ça, c'était fini ! Etil se foutait royalement des parties de jambes en l'air.

« Je crois que le seul moyen de te prouver que tu peux me faire confiance c'est très simple, fais comme tu veux, change si tu veux, mais rappelle toi qu'il y a des gens qui t'aiment comme tu es. »

Héla, il avait l'impression que ça ne serait à pas grand chose tout ça...il avait plutôt l'impression qu'il s'enfonçait...mais bon, que pouvait-il  faire de plus, en rajouter une couche ? Pas grand chose, mais bon, peut être était-ce nécessaire...

« Oui, Hitomi, je t'aime énormément, tu es la seule famille que j'ai... »


Il se rendait compte qu'il avait été un sacré con pour ne pas le lui avoir dit plutôt !

Yamagashi Hitomi

Créature

Je sens venir l'attaque en règle, celle qui va finir de balayer notre petit ménage et me laisser seule dans un appartement en ruines. Je ne sais pas encore comment réagir, si je vais encaisser, répliquer ou fuir. Je me sens mal de le voir s'affaisser comme ça, j'ai l'impression que je viens de lui couper le jus, au propre comme au figuré. Pendant une seconde j'ai envie qu'il se redresse pour me démolir, qu'il redevienne un connard que je ne pourrais toujours pas détester, mais que je ne me reprocherais pas d'avoir détruit.

Au lieu de ça il se met à parler, et ses mots me fendent le cœur. Qu'est-ce que t'es en train de foutre, Hitomi ? D'accord, Kyle compte plus que tout et pour le garder il va falloir faire des sacrifices. Mais à ce point ? J'ai déjà perdu Mélinda et les filles, je suis en train de perdre Gabriel. Qui d'autre encore ? Un très désagréable frisson remonte dans mon dos quand je réalise ce qui se passe. Je suis en train de faire le vide autour de moi, je blesse ceux qui m'entourent pour les écarter... Comme par le passé.

En essayant de me blinder pour Kyle je suis en train de tout détruire. Si mes pires craintes se réalisent, s'il ne veut pas de moi, je me retrouverais seule. Et s'il me garde il ne sera jamais que l'amour de ma vie. C'est énorme, plus que ce qu'on peut espérer, mais en fait ce n'est pas tout. Il ne pourra pas être ma famille, ni mes amis. Il ne pourra pas combler ces vides, ni réellement les apaiser les blessures qu'il m'infligera forcément par ses absences et ses combats, les doutes que j'aurais envers lui et envers moi-même. On s'est promis de se donner tout ce qu'on est et tout ce qu'on a, pas de le sacrifier.

" Oui, Hitomi, je t'aime énormément, tu es la seule famille que j'ai... "

Je suis sous le choc de ce que je viens d'entendre et de tout ce que je suis en train de réaliser. Une larme, une seule, arrive à s'échapper de mon œil pour rouler sur mon visage interdit. Du peu que je sache de Gabriel il n'a jamais connu sa mère, et son père était un enfoiré de première qui continuera longtemps à lui pourrir la vie même s'il est mort. Et c'est un enfant unique, il n'a jamais eu d'aîné pour le guider ou de cadet à protéger, du moins pas dans sa famille. Moi non plus, et même si mes parents m'ont toujours adorée je n'en ai jamais eu qu'un à la fois. Lui, le grand gamin qui n'a jamais eu de vraie famille, moi la grande gamine qui ne pourra jamais fonder la sienne. Je crois que ... Non, ce soir je sais que Gabriel a toujours manqué dans ma vie. Et après le gros sacrifice qu'il vient de me faire ça ne peut être que réciproque.

Je m'approche de lui pour poser la main sur son épaule.

" Je sais, Gabriel. Je m'en veux de t'avoir laissé. "

Rien au monde ne justifie qu'on se prive l'un de l'autre. Il est toujours hors de question qu'on s'envoie en l'air à nouveau, du moins pas avant que j'ai pu parler à Kyle. Et je suis allé trop loin pour reculer, je tiendrai au moins jusqu'à l'Irlande. Mais il est hors de question que je laisse Gabriel me glisser entre les doigts comme ça. Je m'accroupis pour le prendre dans mes bras et poser la tête sur son épaule.

" Je suis là, maintenant. Ça va aller, je te le promets. "

Puis une idée me fait sourire. Comme je suis sa seule famille, il faut bien que je le mette au parfum.

" Et je ne vais changer tant que ça, seulement devenir un peu moins cochonne. "


Gabriel Valmy

E.S.P.er

Le jeune homme était dans un état lamentable et ne s'attendait d'ailleurs pas à plus de sympathie à son égard qu'il n'avait jusqu'alors manifesté dans ses propos, jusqu'à ces derniers dires, bref, c'est sur que point de vue gentillesse, amabilité, galanterie et autres fumisteries du même genre, il n'était  pas doué du tout, d'un autre côté, si elle n'avait pas encore remarqué....enfin bref, autant vous dire qu'il s'attendait au mieux à de l'indifférence, au pire à des remarques toujours plus blessantes ! Et d'ailleurs il s'était préparé à encaisser ce choc qui serait sans doute assez violent pour atomiser les derniers remparts contre ses larmes. Cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas pleuré d'ailleurs ? Des années, beaucoup trop d'années!Mais il n'avait pas l'intention de recommencer ici !

Doucement, il ne la regardait pas, mais il sait qu'elle se déplace, son parfum, sa voix, ses gestes, il n'a pas besoin de les voir pour les reconnaître, il ne sursaute pas en sentant la main d'Hitomi se poser sur son épaule, et c'est en entendant la voix de la jeune femme, ses paroles douces et réconfortantes lui firent relever la tête. Vraiment ? Elle regrettait de l'avoir laissé ? Alors cela voulait dire qu'elle ne recommencerait pas alors ? Il l'espérait sincèrement !

Doucement il sentit qu'elle l'attirait contre lui, il se laissa aller dans cette étreinte, une étreinte sans arrière pensée, leur première étreinte de ce genre qui plus est.Il se surprit même à doucement l'entourer de ses bras lui rendant son éreinte avec douceur,une chaleur naissait, mais pas là où circule le sang dans ce genre de moment, non, au fond de son cœur qui battait doucement, comme si ses quelques paroles et ce câlin suffisait à le calmer, l'apaiser. Surtout que, comme elle le disait, tout irait bien, elle le promettait, tout irait bien parce qu'elle était là avec lui, oui, c'était vrai !

Doucement, elle rajouta quelque chose qui le fit sourire, elle comptait se ranger juste niveau sexe, et Gabriel, retrouvant ses moyens grâce au réconfort  apporté par la semi irlandaise. Entre métisse, il y avait de quoi se comprendre....

« Tu sais, au fond, les galipettes, je m'en fous, si y en a plus tant pis ! Tant que tu ne me laisse pas ! »

Il soupira avant de se dégager brutalement, comme saisi par quelque chose :

« Oh putain, avec tout ce bordel de ces derniers jours, j'ai failli oublier ! »

Il se leva en hâte et fila vers sa chambre se retournant vite fait pour demander à la jeune femme de ne pas bouger du salon....bon, où est -ce qu'il avait mis ça !  Il commença à farfouiller avant de tomber dessus, coincé sous une pile de BD. Il la dégagea, bon, l'emballage n'était pas déchiré. La prenant sous le bras De la taille d'un bon pavé, un livre, il avait dégoté ça suite à son enlèvement, un kit pratique sans doute pour la jeune femme !

Il revint au pas de course pour le remettre à Hitomi, il s'agissait d'un joli emballage craft comme n'importe qui pouvait en faire, un basique ! Il avait eu du mal mais il avait trouvé ce qu'il cherchait, il s'agissait d'une petite boite dans lequel était enfermé une arme, un pistolet à gaz, de quoi remplir trois chargeurs, une bombe lacrymo, et comble de tout cela, une série de vraies munitions....celles ci, ce serait pour qu'elle s'entraîne avant de pouvoir vraiment l'utiliser. Il fallait qu'elle s'entraîne et il l'entraînerait !

« Disons que c'est pour la fête de famille....je me suis dit que ça te serait utile....je t'avais trouvé ça il y avait un moment, mais disons que les occasions ont été trop rares. »

Il ne s'épancha pas sur le sujet, préférant éviter que ça reparte en engueulade, pour l'arme, il lui apprendrait à s'en servir, elle n'aurait sans doute pas toujours quelqu'un pour l'aider et la protéger,et il ne voulait pas la perdre, après leurs derniers propos, c'était d'autant plus flagrant !

« Bon, c'st assez spécial, je sais, mais qui sait.... »


Répondre
Tags :