Il y avait une chance sur deux pour que la teigne qu’elle avait sous elle la morde. Et ce fut ce qui se passa. Mélinda sentit une pointe de douleur fulgurante la traverser quand les dents de la hyène se plantèrent dans sa sensible petite langue, la faisant couiner. Elle reçut ensuite un coup en pleine tête qui la perturba, la sonne, et l’envoya glisser à côté du corps de la lycéenne. Profitant de ce laps de temps, la lycéenne se releva, et Mélinda sentit une envie de meurtre s’emparer d’elle. Dans son champ de vision, elle vit le pied de cette femme, son talon. La panique commençait à faire remuer le sang de la lycéenne, le rendant encore plus attirant. Et, pour aggraver les choses, Mélinda était en rogne. Elle essayait d’être gentille, et tout ce qu’elle récoltait, c’était une teigne ! Elle avait été trop tendre, voilà tout. Elle attrapa alors avec une main la jambe de la femme, près de son pied, et la mordit.
Ses dents pointues, ses deux canines, s’enfoncèrent dans la tendre peau de la femme. Elle ne coupa aucune veine ou artère, voulant juste faire souffrir cette salope, et se calmer aussi. Le goût du sang l’enivra. Mélinda n’avait pour autant pas soif ; elle avait bu ce matin à la gorge d’une de ses esclaves. C’était de la pure gourmandise, mais, après tout, Mélinda avait toujours été très gourmande. Elle utilisa ses dents et sa main pour renverser à nouveau la lycéenne, l’envoyant s’écraser sur le ventre. Le choc avait du être douloureux. Mélinda retira ses lèvres de sa jambe, et lui sauta sur le dos, plantant ses doigts griffus sur ses épaules, résistant à l’envie de la lacérer, de lui griffer le dos pour lui ouvrir sa belle peau. Elle eut des visions d’horreur, des fantasmes où elle enfonçait ses griffes dans le corps de la femme, et tirait sur sa peau, l’épluchant comme elle l’aurait fait avec une orange, se délectant de son sang et de ses hurlements.
« Alors, je suis une suceuse ? glissa-t-elle dans l’oreille de la femme, couchée sur le ventre. Dans ce cas, toi, tu es ma sucée ! »
Ouvrant la bouche, Mélinda planta alors ses dents dans le cou de la femme. Elle s’enfonça dans sa belle peau chaude et trempée, ses seins s’enfonçant contre son dos, et n’eut aucune difficulté à trouver la veine. Ses dents pointues frôlèrent cette dernière, faisant deux minuscules trous, et Mélinda n’eut ensuite qu’à aspirer pour que le sang file dans sa bouche. Elle plaqua ses mains sur les seins de la lycéenne, les écrasant, laissant des traînées de sang sur ces deux bosses, tandis qu’elle se blottissait dans le dos de la femme, buvant son sang comme du petit lait.
La lycéenne ne pouvait que remercier sa bonne étoile, car Mélinda n’avait pas soif. Elle était donc bien plus à même de se contrôler, et elle ne but que fort peu de sang. La succion dura pourtant une bonne minute, Mélinda gémissant de plaisir. Boire du sang, c’était pour elle le plus délectable des plaisirs. Sa libido s’accrut, et elle se surprit à mouiller. Elle n’eut qu’une pensée, et son pénis masculin se matérialisa, sortant de son intimité. En érection, il toucha les fesses de la femme, s’enfonçant contre ses dernières.
Mélinda finit par retirer ses lèvres ensanglantées du cou de la lycéenne. Elle n’avait pas bu assez de sang pour que cette dernière tombe dans les vapes. Elle voulait qu’elle reste pleinement consciente, que chaque seconde de ce qui allait suivre rentre dans la peau de la femme. Avec un grand sourire, Mélinda se releva, et plaqua ses mains sur le bassin de la lycéenne.
« Tu es une chienne hargneuse, toi, ma belle... Je crois que tu as besoin d’être dressée, de comprendre qui est ton maître. Tu la sens ? Ma grosse queue ? »
Cette dernière glissait contre les fesses de la femme. Mélinda la tenait par le bassin, de manière à ce qu’elle soit à quatre pattes, enfonçant ses griffes dans sa peau. Mélinda annonça alors son programme :
« Je vais t’enculer, ma beauté. »