C’était très bon. Une sodomie, c’était toujours délicieux. Alors, quand cette sodomie était pratiquée par soi-même sur... Sur soi-même, c’était encore meilleur ! La queue tendue de la Polymorphe indiquait clairement qu’elle aimait ça, soit parce qu’elle se découvrait un goût caché pour la sodomie, soit parce qu’elle fantasmait à l’idée de pouvoir dompter ainsi cette vampire arrogante qui l’avait violé. Tout se déroulait encore mieux que ce que Mélinda avait espéré. L’eau des douches continuaient à couler, répandant de la vapeur un peu partout, renforçant l’atmosphère surréaliste de cette scène de sexe intensive. Mélinda en gémissait de plaisir, remuant sur le sol trempé, et fut donc totalement surprise lorsqu’elle se reçut un coup sur le crâne.
Une frappe violente, qui l’envoya s’écraser sur le sol, alors que le sexe de son double se retirait de son cul. Sonnée, elle avait affreusement mal au crâne. Le coup lui fit l’effet d’une redoutable douche froide, et elle se massa l’arrière du crâne, plus agacée que vraiment douloureuse. En tant que vampire, elle avait un corps particulièrement résistant, mais ce coup avait été violent.
*Cette petite garce a besoin d’être dressée...*
Il n’y eut aucune remise en question de la part de Mélinda. Elle venait violer une femme, et semblait presque navrée que cette dernière résiste et ne prenne pas son pied. C’était ainsi que la vampire fonctionnait, arrogante et égocentrique au point de croire que n’importe qui pouvait avoir envie de lui faire l’amour. N’était-elle pas merveilleuse ? Et, dans le fond, qu’avait-elle si fait de si répréhensible envers cette femme ? Se faire frapper, ça ne lui plaisait pas trop. Voire même pas du tout, et, tandis que la Polymorphe se trompait de clefs, Mélinda se releva. Elle grogna légèrement, et fondit sur sa proie, utilisant sa rapidité vampirique.
Elle plaqua la Polymorphe contre la porte, envoyant sa tête s’écraser violemment contre cette dernière, les clefs tombant à terre. Serrant entre ses doigts les cheveux de la Polymorphe, elle tira sa tête en arrière, et l’envoya à nouveau se fracasser sur la porte, martelant chacun de ses propos par un coup contre la porte :
« Tu... Me... Fais... CHIER ! »
Elle retourna ensuite la Polymorphe. Son nez pissait le sang, et elle se reçut un coup de poing dans le ventre, coupant sa respiration, et une gifle magistrale sur la joue, venant du plat de la main. Mélinda l’empêcha toutefois de tomber, l’attrapant à la gorge, et la replaqua contre la porte, serrant sa belle gorge. Elle la tira vers elle, et la renvoya s’écraser contre la porte, son dos prenant désormais les coups.
« Tu n’as pas l’air de comprendre, ma chérie... Je suis une vampire ! Une Vampire ! Oublie toutes ces conneries new age sur les vampires timides qui veulent se faire passer pour de mignons humains tout gentils ! Vous me donnez envie de chier ! Je suis une femme supérieure, un seigneur ! Pour moi, tu n’es rien de plus qu’une misérable gueuse ! Une sale chienne qui a besoin de se faire dresser ! »
Elle relâcha la gorge de la femme, et la frappa à nouveau. La rage battait dans les veines de Mélinda, ce qui était aussi très excitant. La Polymorphe, sous la puissance des coups, finit à nouveau sur le sol, et Mélinda frappa avec son pied le dos de la femme, jusqu’à ce qu’elle soit allongée sur le sol. Son pied se posa alors au milieu de son dos.
« Je viens prendre mon pied, tout simplement. Arrête de te croire dans un de ces putains de films où la belle héroïne écervelée arrive à s’en sortir. J’ai deux moyens de m’amuser avec toi : en te baisant, ou en te torturant. Si tu continues à faire la rebelle, je vais t’ouvrir le ventre, et je mangerai tes organes sous tes yeux. »
Mélinda laissa planer un petit moment de silence, afin de laisser à cette dernière le soin de bien comprendre ce que ça voulait dire. Son pied se releva, et alla se plaquer, non plus sur le dos de la Polymorphe, mais sur sa tête.
« Je vais prendre mon pied, d’une manière ou d’une autre. Quant à toi, tu mourras après, vraisemblablement. Si tu veux éviter de crever la gueule ouverte dans ce vestiaire, tu as intérêt à être sage et obéissante. Implore la pitié de ta Maîtresse. Tutoie-moi, et je tue. Appelle-moi autrement que par Maîtresse, et je te tue. Tu as compris, ou est-ce que ta petite tête d’abrutie a besoin d’une autre correction ? Te battre ne me dérange pas du tout. C’est même bien plus excitant que de faire l’amour avec une pauvre cloche incapable de savoir prendre son pied quand il le faut. Tâche d’être coopérative, et tu n’auras pas à le regretter. Casse-moi encore les pieds, et je mettrais fin à ta petite vie de conne stupide. EST-CE QUE TU AS COMPRIS ?! »
Les menaces étaient là, bien présentes. Mélinda retira alors son pied. Son corps se tenait entre la Polymorphe et les clefs, et elle ne plaisantait pas. Elle avait offert à cette femme une chance de lui faire l’amour, et cette dernière l’avait rejeté, au profit d’un espoir futile, celui qu’on trouvait dans les films d’actions. Ce passage où l’héros, la dernière victime d’un groupe de jeunes gens massacrés, réussissait à s’en sortir, à tuer le méchant de l’histoire. Malheureusement pour la Polymorphe, ceci n’était qu’un simple film.