Intrus repéré ! [PV Maëlys]

Aujourd'hui était un grand jour. Un jour marqué par le destin. Le jour où, enfin [bruits de platine] Oui, bon, on va se calmer sur les envolées lyriques.
Bref, aujourd'hui, Atsuo tentait gros. Il avait en effet décidé d'aller au lycée. Oh,pas en tant que lycéen, non. Mais en tant que voleur. Oui messieurs-dames, en tant que voleur. Pour ceux qui ce demandent pourquoi, et je suppose qu'ils sont nombreux, voici les raisons d'une telle action.

Il y a peu, Atsuo avait commit l'erreur de laisser sa guitare en réparation dans un magasin. Rien d'anormal jusque là, seulement, le responsable s'était trompé en retournant les commandes, et avait donné la bonne guitare à la mauvaise personne. Et bien sur, pas moyen de résoudre ça d'une manière pacifique... Enfin, Atsuo avait bien tenté le coup, mais l'autre avait prit peur en voyant sa joue. Pas facile d'être mort...
Plus tard, Atsuo apprit par hasard que cette personne était du lycée Seikusu (tu parles, il le suivait 24/7 pour trouver un moyen de récupérer son bien). Et c'est ainsi qu'il comprit qu'il y avait une chance pour que sa chère guitare y soit aussi.

Donc, il tenta l'intrusion dans le lycée. Jusqu'à maintenant, ça se passait plutôt bien. Il avait réussi à s'introduire en se mêlant au flot des élèves de ce matin. Il avait eu de sacrés coups de stress en pensant être découvert, mais finalement, il avait pu trouver refuge dans la réserve du gymnase. Maintenant, il lui fallait le courage pour en sortir et passer à l'exploration du lycée. Et e attendant qu'il vienne, il en profitait pour camoufler un peu sa joue. Pour cela, il avait tout prévu : un blouson à capuche, comme il les affectionnait, et une bande de tissu, qu'il enroula autour de son visage pour en dissimuler la partie basse. Ainsi grimé, il faisait certes suspect, mais c'était tout de même mieux que sa joue décharnée à l'air libre.

Bien sur, et vous vous en doutez, aucun plan ne se déroule comme sur des roulettes. Atsuo en eut la légère impression quand, en voulant sortir de la réserve, il tomba nez-à-nez avec une fille. Ils restèrent pendant une seconde à se regarder en chien de faïence, avant que la fille ne fasse mine de hurler. Complètement paniqué à l'idée d'être découvert, Atsuo lui plaqua une main devant la bouche. C'est alors qu'il entendit des éclats de voix venant dans sa direction.

" Et m*BIIIP* ! "

Ne sachant pas quoi faire, il attrapa la fille et la fit rentrer dans la réserve, la suivant, et ferma raidement la porte derrière lui. Mais dans quels draps s'était-il fourré...

* DING ! DONG ! DING ! DONG ! *

A peine la sonnerie annonçant la fin de l'heure de cours retentit, que tout le monde se précipita pour ranger ses affaires et quitter la salle de classe au plus tôt. Il faut dire aussi qu'il était 15h, et que le temps à l'extérieur était magnifique, parfait pour organiser une sortie entre amis... Mais pas pour moi, du moins pas cette après-midi. Je devais absolument réviser pour le devoir de chimie qui allait tomber la semaine prochaine, notamment revoir des méthodes que je n'étais pas sure d'avoir bien acquise. Je rangeais mes affaires plutôt calmement, au milieu du brouhaha que faisait les autres élèves, qui couvrait sans peine la voix fluette du professeur tentant en vain de nous indiquer les devoirs à faire. J'écoutais d'une oreille attentive, mais ce n'était pas le cas de tout le monde : au moins la moitié de la classe n'avait même pas conscience qu'il y avait des devoirs, et la moitié de ceux qui le savaient avait la ferme intention de ne pas les faire non plus. Tant pis pour eux après tout.

Après avoir rangé mes affaires, je sortis dans la cour du lycée, au milieu du flot d'élèves qui avaient eu aussi fini les cours. Mais au dernier moment, je m'en détachais et allai m'asseoir sur un banc non loin de là. Je devrais rentrer chez moi, pour pouvoir commencer à réviser... mais avec un ciel aussi bleu, ça allait être difficile de rester concentrée, assise sur ma chaise, et la bibliothèque du lycée me semblait être une meilleure idée. L'ambiance y était plus studieuse, et puis j'aurais accès à leurs livres si jamais j'avais un soucis avec le cours. Je restais quelque minutes installée ici, à regarder les élèves passer un peu plus loin, qui commençaient déjà à parler entre eux de ce qu'ils prévoyaient de faire pour cet après midi... D'un coté, je les enviais un peu, mais je me disais aussi que le travail était nécessaire si je voulais suivre de hautes études et m'assurer un avenir plus correct. Je me levais alors d'un bond, et me dirigeai vers la bibliothèque du lycée.

* Trois à quatre heures plus tard... *

Mon sac à l'épaule, je sortis de la bibliothèque, adressant au passage un signe de main poli à la documentaliste qui se trouvait à l'entrée. Il était bientôt 19h, et je n'avais qu'une idée en tête : rentrer chez moi et me plonger dans un bon bain moussant ! Quant au programme de ce soir... j'y réfléchirais en temps voulu ! Pour l'heure, je me dirigeais vers la sortie, d'un pas léger et impatient. Mais, en passant près de l'entrée du gymnase, un bruit étrange attira mon intention... Cela faisait pourtant près d'une heure que les derniers cours étaient terminés, je me demandais bien qui pouvait être restée ici à une heure aussi tardive...

C'est alors que je le vis. Un homme, plutôt grand, dont la capuche et le bandeau qui masquait son visage ne me disait vraiment rien qui vaille. Pas du tout même... Et vu le regard surpris qu'il me lançait, il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un ici à cette heure, lui non plus. Était-ce un élève ? Pour se cacher ainsi, j'en doutais beaucoup... Un voleur, peut-être ? Ou... ou pire encore ? Les battements de mon coeur s'accéléraient, la panique me gagnait peu à peu, je commençais à avoir peur... C'était vraiment louche, ça. Et si c'était un criminel en fuite ? Et s'il était venu perpétrer ses méfaits ici ? Et surtout, maintenant que je l'avais repéré, qu'allait-il faire de moi !? Je commençais à avoir vraiment très peur, là... Je ne pouvais pas rester là à rien faire, je devais agir, et vite...

* AAaaa...

Hé bin bravo Maëlys, joli réflexe ! Je venais d'être prise au piège. A peine avais-je commencé à crier que l'homme se jeta sur moi et plaqua sa main contre mes lèvres. J'avais beau me débattre, il ne relâchais pas son emprise, il semblait bien trop fort pour moi. Mince ! Qu'est ce que j'allais devenir ? Mon coeur s'affolait, il battait si fort que ma poitrine en devenait douloureuse, j'avais du mal à respirer correctement, je regardais autour de moi, espérant que mon bref cri avait pu alerter quelqu'un dans les entourages... mais de toute façon, il ne m'en laissa pas l'occasion. Il me poussa sans me ménager dans la réserve, qu'il ferma aussitôt. Là au moins, les choses étaient claires : on ne risquait plus de me retrouver. Et ça, ça ne me rassurait pas, mais alors pas du tout...

* Qu-qu-qu'est ce que v-vous me voulez ? - bafouais-je, encore sous le choc de ce kidnapping.

* Qu-qu-qu'est ce que v-vous me voulez ?

La miss semblait complétement paniquée, et ce n'est pas Atsuo qui allait la blâmer. Il faut dire qu'il n'avait pas l'air franchement amical, avec sa capuche et son visage dissimulé par des bandelettes. Il était certain que dans l'esprit de la fille, elle se faisait déjà tout un film sur ses intentions. Elle le regardait, sa peur clairement visible dans ses yeux. D'ailleurs, elle respirait de manière complétement chaotique. Pourvu qu'elle n'aille pas lui faire un malaise... Atsuo la prit par les épaules, aussi calmement qu'il pouvait le faire, et dit d'une voix qu'il espérait douce :

" u calme, je ne te veux aucun mal. Évite juste de faire du bruit. "

Mouais, à voir sa tête, pas sur que l'explication ait beaucoup marché... Atsuo reporta son attention sur ce qui se passait au dehors de la réserve. Il entrouvrit la porte, pour voir deux professeurs discuter un peu plus loin. Et zut, il pensait sortir discrètement après avoir convaincu la fille qu'il n'était pas dangereux, mais pour le moment, c'était rappé...

Atsuo se laissa aller contre le mur face à sa captive. Il la regarda. Elle semblait vraiment douce. Le genre de fille à faire battre des cœurs... Il se frappa le front. Ce n'était pas le moment pour ça ! La fille allait prendre la parole, mais il la devança en plaçant un doigt sur ses lèvres.

" Chut ! Je n'ai pas envie d'être repéré ! " chuchota-t-il. " Je suis venu récupérer mon bien, c'est tout. Je ne vais pas te faire de mal, crois-moi. "

Je me forçais à regarder l'intrus droit dans les yeux, dans l'attente d'une réponse, mais mon regard ne cessait d'osciller à droite et à gauche, un peu affolé. Ma poitrine ballotait doucement, au rythme de ma respiration saccadée. J'avais très peur, oui... mais c'était normal, tout de même, non ? Sans doute dans l'espoir de me calmer, il me prit par les épaules, avant de m'affirmer d'une voix douce qu'il ne me voulait aucun mal. Avais-je donc l'air si crédule que ça ? Il n'avait certes rien fait de bien grave jusque là, hormis nous enfermer ici, mais ce n'était pas une raison de croire à ces bobards ! Qui sait ce qu'il pourrait faire de moi ensuite ?

Il s'écarta alors de moi, ouvrant discrètement la porte pour voir ce qu'il se passait dehors. J'étais adossée au mur qui se trouvait en face de ladite porte, et pour le moment, il ne me voyait pas... il fallait en profiter, cette occasion ne se représenterait pas deux fois ! Mais pour faire quoi ? Bonne question... Je regardais autour de moi, à la recherche d'un quelconque moyen de me sortir de ce pétrin, mon regard parcourant à plusieurs reprise l'ensemble de la petite pièce dans laquelle nous nous trouvions. Des balles, des balles, beaucoup de balles, des maillots aussi, des filets, des cartons... rien de bien intéressant. Zut !

C'est alors que mon regard se posa sur un objet brillant, non loin de moi. Un bout de verre. Je n'allais pas aller bien loin avec ça, mais c'était mieux que rien, et ça pouvait toujours servir. A peine eus-je le temps de le prendre et le cacher dans mon dos que mon ravisseur reporta son attention sur moi... avant de se taper le front. Vraiment bizarre, ce type... et cela ne le rendait qu'encore plus effrayant. Je voulu lui demander ce qu'il regardait dehors, mais il m'arreta net en posant son doigts sur mes lèvres.

* Chut ! Je n'ai pas envie d'être repéré ! Je suis venu récupérer mon bien, c'est tout. Je ne vais pas te faire de mal, crois-moi.

Oui... cela semblait plausible, comme explication. Mais de quel bien parlait-il ? Mon imagination ne tarda pas a y songer, et ce n'était pas rassurant du tout. Était-il venu récupérer de l'argent qu'il avait prêté, une assez forte somme pour qu'il pénètre par effraction au lycée ? Était-ce lié a un trafic d'arme ? Ou était-ce un simple sachet de drogue en circulation ? Rien de bien joyeux, et cela n'était pas vraiment en y pensant que j'allais me calmer. Les battements de mon coeur était toujours affolés, et je ne pouvais pour le moment rien faire, si ce n'était attendre, attendre, attendre...

* CLIK ! *

La lumière venait de s'éteindre, on venait de couper le courant...

* HIIIIIII !!! - criais-je, sous l'effet de la panique.

C'était pas vraiment des conditions pour rester zen, tout ça ! On était certes pas complètement dans le noir, de fines raies de lumières filtraient à travers le cadre de la porte, mais c'était suffisant pour avoir un peu de mal à discerner les ombres que formaient maintenant nos corps... Et puis, lui qui voulait de la discrétion, maintenant, c'était raté !

L'explication sembla la calmer quelque peu, enfin, au moins elle restait tranquille. Mais Atsuo voyait bien qu'elle n'était pas rassurée pour autant. Il poussa un léger soupir, avant de reporter son attention sur le couple de profs en pleine discussion. Ils ne semblaient pas enclins à vouloir partir, et cette attente jouait sur les nerfs du mort. Enfin du moment que la fille restait sag, il pouvait toujours patienter le temps qu'il faudrait. C'est alors que les lumières s'éteignirent brutalement. Et simultanément...

* HIIIIIII !!!

Atsuo étouffa un juron avant de bondir et plaquer sa main sur la bouche de la fille. Mais trop tard, le mal était fait. Le courant avait dû être coupé, et l'obscurité soudaine avait été comme la goutte qui fait déborder le vase pour la jeune fille. Tendue à l’extrême, le changement brutal d'atmosphère l'avait complétement paniquée.
Maintenant, Atsuo la maintenait fermement bâillonnée, et fixait la porte, complétement stressé lui aussi. Enfin, c'était son état supposé, car son corps de mort réagissait différemment, ou plutôt, réagissait avec largement moins d'intensité. Toujours était-il qu'il s'attendait à voir la porte s'ouvrir d'un instant à l'autre. Il porta son attention un instant sur la fille qu'il tenait par le bras... Le bras ? Maintenant qu'il faisait attention à ses mains, il se rendit compte que la sensation n'était pas la bonne. C'était beaucoup trop gros et moelleux pour être un bras, surtout que c'était rond... Il baissa le regard : dans l’emportement, il avait attrapé le sein de la fille, au lieu de son bras !

(-Hors RP-) Tu fais agir ma perso à ma place, en considérant qu'elle resterait plusieurs minutes à ne rien faire pendant que tu serre sagement sa poitrine entre ses mains, mais cela ne lui ressemble pas vraiment.
J'ai un petit peu modifié le déroulement de la fin de ton message, du coup ^^ (-Hors RP-)



Au moment même ou je me mis à crier, je vis l'homme bondir sur moi, prêt à me réduire au silence, mais il était trop tard. Mon cri avait-il alerté quelqu'un à l'extérieur ? Je ne sais pas, mais je l'espérais en tout cas. Il se blottit contre moi et plaqua sa main sur ma bouche, m'empêchant de crier à nouveau, ou même de bouger, tout simplement. Il me serrait fort, un petit peu trop d'ailleurs... Était-ce nécessaire ? Je n'allais tout de même pas me sauver en lui brisant la mâchoire non plus ! Il semblait tout de même stressé, scrutant la porte comme si quelque chose allait inévitablement se passer. A telle point d'ailleurs qu'il raffermit sa prise sur moi, me bloquant davantage... du moins, je pensais que c'était pour ça au début, car je sentis sa main se poser sur ma poitrine, et serrer sans pudeur cette partie voluptueuse de mon corps, sans même m'accorder un regard. Quelle culot !

Non mais qu'est ce qui lui prenait, là, d'un coup ? Il pensait que, maintenant que la lumière était éteinte, il lui était permis de faire tout ce qu'il voulait ? C'est vrai que l'ambiance était un peu propice à ce genre de chose, un homme et une femme, seule dans la pièce, toute lumière éteinte... mais c'était pas une raison ! Et si... et s'il comptait me violer ? Là, à même le sol de cette réserve, où personne ne viendrait nous chercher ? Mon dieu... Cette simple idée me terrifiait. Non, non, je n'allais tout de même pas laisser cette homme me violer... Si je commençais à me laisser faire, il allait prendre de l'assurance, et aller plus loin que le simple pelotage. Agir, oui, il fallait que j'agisse, et vite !

Mais avec mon corps fragile, comment espérer tenir tête à un tel homme ? Ou même à un homme tout court, d'ailleurs. C'est alors que je me rendis compte du petit bout de verre que je tenais en main. Oui, ça pouvait m'être utile... Et puis je n'avais rien à perdre, c'était ma vie qui était en jeu ! D'un geste sec, je visais le visage de mon ravisseur avec la pointe tranchante de mon arme improvisé, et je le sentis se planter dans sa chair. Voilà, ça c'était fait !

* Prends ça, espece de sale pervers !

Heureusement qu'il faisait noir, la vue du sang était quelques chose qui m'horrifiait assez, rien que d'imaginer l'état dans lequel je devais l'avoir mis me faisait un peu tourner de l'oeil... Profitant de l'effet de surprise, et de l'ambiance sombre, je m'échappait de son étreinte qui s'était relâché, et courut en direction de la porte. Vite, il fallait que je fuis avant qu'il ne me rattrape ! Mon coup l'avait très certainement rendu furieux...

Manque de pot, ou énorme maladresse, mon pied buta contre l'un des cartons qui jonchaient le sol, et dans ma précipitation, je perdis facilement l'équilibre... Non, non, non ! Pourquoi est-ce que ça m'arrivait maintenant, ce genre de galère ! Ma tête cogna contre la poignée de la porte, je sentis une vive douleur au niveau de ma tempe, et puis, plus rien. Je m'effondrais lourdement au sol, je venais de perdre connaissance...

* Prends ça, espèce de sale pervers !

Aïe, comme attendu, elle n'avait pas aimé qu'il la touche à cet endroit précis... Trop occupé à chercher des excuses, Atsuo eut juste le temps d’apercevoir un éclat brillant avant que la fille ne lui plante un éclat de verre dans la joue. Une personne normale aurait hurlé de douleur, mais pour lui, ça ou une caresse revenait au même. Dans sa fureur, la fille lui traça quand même un beau sillon, déchirant partiellement ses bandes. Puis elle le repoussa et s'élança en direction de la sortie. Malheureusement, le manque de luminosité fit qu'elle trébucha sur un obstacle, et se cogna violemment la tête dans sa chute.

Atsuo resta un instant sous le choc face à la vitesse à laquelle tout ces événements s'étaient déroulés. Il se tata la joue. Fort heureusement, ce n'était pas sa joue nécrosée qui avait été visée, mais une profonde balafre lui courait maintenant du menton à la pommette. Il pesta. Son état de mort avait ralenti le métabolisme de son corps, donc s'il saignait moins, en revanche il mettait du temps à cicatriser.
Il reporta son attention sur la fille. Elle était allongée sur le sol, inerte. Il commença à s'inquiéter Pourvu qu'elle ne se soit pas fendu le crane... Il s'approcha et la prit dans ses bras pour l'allonger sur le dos. Il soupira. Son front portait juste la trace d'un beau bleu, qui lui ferait surement une bosse splendide.

Atsuo prit soudain conscience qu'il était probablement la seule personne à plusieurs dizaines de mètres à la ronde, et qu'il y avait une fille inconsciente juste à coté de lui. S'il faisait quelque-chose, il n'y avait donc aucun témoin... S'il osait...
Il déglutit, et avança sa main en tremblant, de stress, de peur, d'excitation. Une lycéenne, plutôt jolie, incapable de se défendre... Sa main se posa sur le pan de sa jupe, qu'elle releva, doucement. Atsuo contemplait le sous-vêtement de la demoiselle, une vision qu'il avait longuement attendu. Ses doigts vinrent caresser le tissu, glissant vers l'entre-cuisse... Avant qu'il ne s'administre une gifle mentale. Mais à quoi il jouait ? Ce n'était pas digne de lui, digne d'un rocker, de s'en prendre à une fille sans défense ! Il remit la jupe en place.

Bon, et maintenant ? Il ne pouvait pas la laisser dans cet état, évidemment. Mais il doutait que l'infirmerie soit ouverte à cette heure... Il partit tout de même explorer les environs. Qui dit gymnase dit vestiaires, et s'il y a des vestiaires, il devait y avoir un point d'eau... Gagné ! Atsuo venait de tomber sur un lavabo. Fouillant ses poches, il en sortit un mouchoir qu'il humidifia, puis il retourna dans la réserve le poser sur le front de la fille.