La chasse au renard est ouverte ! [Pv Louane]

Louane avait la sensation de manquer d'air et la tête lui tournait un peu tant la peur l'étouffait. Elle avait le terrible sentiment d'être comme enterrée vivante et avait même parfois l’impression que les murs se refermaient petit à petit sur elle. En effet, la jeune femme était bien incapable de tenter quoi que ce soit désormais. Elle gardait les yeux au sol et respirait avec difficulté. Elle retournait brusquement en arrière, lorsqu'elle était encore toute petite. En ce temps là elle était à l'orphelinat avec d'autres enfants humains comme terranides. Un jour elle avait joué à cache-cache et elle avait longtemps cherche une bonne cachette avant de choisir un petit placard. Malheureusement elle n'était pas parvenue à en sortir et elle avait eut beau hurler, pleurer et frapper contre la porte, elle y était resté coincé des heures, dans le noir complet. Depuis, elle ne supportait plus ce genre d'endroit fermé, sombre et sans fenêtre. Sans air. Mais évidemment, le type s'en fichait et il lui répliqua qu'au contraire ce serait un bon moyen de la guérir de ce problème. Il était sérieux ? Heureusement il y avait la possibilité d'avoir une chambre à l'étage. Ouf ! Oui mais à quel prix ? Elle avait peur de comprendre. C'était du chantage, ça !

L'homme agrippa soudain son bras et avec sa force, l'obligea à mettre une genoux à terre. Louane poussa un couinement de protestation, serrant les dents sous la douleur. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Voir ça... toute de suite ? Hein ?! La kitsune ouvrit de grands yeux ronds de terreurs. Ah non, pas ça ! Elle sentit soudain sa culotte glisser le long de ses jambés, dévoilant ses fesses et son intimité au grand air. Elle rougit de confusion. Elle était tellement terrorisée et pétrifiée qu'elle n'essayait même pas de le repousser. Avec des mains attachées dans le dos en plus de ça, ce n'était vraiment pas pratique. L'esclavagiste passa à la vitesse supérieure et lui fit perdre l'équilibre, l'obligeant à tomber vers l'avant. Elle ne put se retenir que grâce à son épaule et sa tête qui se pressaient douloureusement contre le sol. Louane gémit et grimaça sous la douleur, un gémissement qui se transforma en hoquet de surprise lorsqu'elle sentit soudain le sexe du marchand d'esclave entre ses cuisses. Des larmes salées apparurent au coins de ses yeux.

Elle voulait dire quelque chose et protester mais sa gorge était trop sèche et elle avait trop peur qu'il ne la laisse dans cette geôle noire pour le restant de ses jours. Alors pour s'attirer ses bonnes faveurs, elle savait qu'elle n'avait pas d'autres choix. Si elle résistait et écoutait son coté rebelle et sauvage qui grondait en elle, elle finirait par le regretter. Alors elle ne dit rien et ferma les yeux, le laissant faire en laissant ses larmes couler en sanglotant un peu.

A genoux derrière la kitsune, il savait dorénavant qu'elle ne lui échapperait plus. Et par le silence qu'elle gardait, elle montrait même qu'elle se résignait en partie à son destin. C'était souvent ainsi avec les terranides, ils se rebellaient au début, puis à force de conditionnement, ils devenaient plus dociles et plus malléables aux exigences de leurs maitres. Leur sensibilité sexuelle devait également jouer là dessus, car même s'ils n'étaient pas consentant, la plupart prenait tout de même du plaisir, et finissait par l'accepter.

Cyscek porta deux doigts à la fente de la jeune femme, pour en tester l'humidité. Peu convaincu par ce qu'il trouva, il crachait dans sa main, pour étaler la salive le long de son membre, puis ce qui restait contre la vulve chaude de la kitsune. Le moment qu'elle redoutait arriva, il pressait son gland contre la fente et s'enfonçait lentement, laissant tout loisir à Louane de jauger de la dureté de sa queue et de sa grosseur.

A avancer petit à petit, il prenait possession de son intimité et l'emplissait pleinement, jusqu'à venir buter son bassin contre les fesses fermes. D'une main il saisissait le lien qui retenait les poignets de Louane, pour la tirer un peu en arrière et la forcer à garder le bassin relevé, à rester empalée sur son membre.

Tu vas vite aimer, alors arrête de pleurer ...

Le ton est plutôt doux pour une fois. Elle doit surement être encore sous le choc de sa capture, de sa peur de ce lieu et de ce qu'il va advenir d'elle. Pourtant, outre sa liberté qu'elle a perdu, elle gagnerait surement beaucoup d'avantages au service d'un maitre. Pour sa part, il se dit que ce sera toujours mieux qu'une vie d'errance ou de vagabondage pour elle. Après un moment à la garder ainsi, contre lui, il relâchait un peu son bras tenant le lien, ce qui avait pour effet de laisser redescendre un peu la kitsune, et du coup de faire ressortir en partie la queue de son antre. Il jouait ainsi, la faisant remonter pour la remplir à nouveau, puis quand il en eut assez de ce mouvement lent, il lâcha totalement le lien pour s'emparer du bassin de Louane à deux mains. Là il entamait des coups plus rapides et plus profonds, baisant la kitsune avec ferveur.

Il ne faisait ça que pour se faire plaisir, et aussi habituer un peu Louane à ce genre de traitement, c'était l'un des avantages de son métier, de joindre l'utile à l'agréable. Le bruit de son bassin claquant contre les cuisses et les fesses de la kitsune emplissait la pièce, à continuer sur ce rythme ils auraient tôt fait de réveiller les pensionnaires des autres geôles adjacentes.

Louane tentait de retenir les larmes et les sanglots dans sa gorge mais n'y parvenait qu'à peine. Elle avait honte de s'être laissé prendre par un marchand d'esclave, elle qui se battait justement contre l'esclavagisme de ses pairs, de tous les terranides exploités pour le simple fait de leur différence. Elle avait envie de hurler, de se battre et de le frapper mais elle n'en avait même pas la force. La peur lui tenaillait le ventre et ses mains emprisonnée lui empêchait toute possibilité. Elle se crispa lorsqu'elle sentit ses doigts contre son intimité par deux fois pour humidifier celui-ci. Elle tremblait encore lorsqu'il enfonça soudain son sexe tendu profondément dans son sexe et elle poussa un couinement, fermant les yeux comme pour pouvoir s'évader mentalement de cette horrible situation. Il s'enfonça entièrement et tira soudain sur ses liens, la redressant et amenant son sexe à s'enfoncer encore davantage, lui tirant un hoquet de stupeur. Il lui dit qu'elle devait cesser de pleurer car elle allait bientôt aimer la chose. Elle en doutait sincèrement, même si la sensation était plus agréable que douloureuse. Mais elle serrait les dents et pinçait ses lèvres tremblantes, incapable pour l'heure d'y éprouver un quelconque plaisir tant elle avait peur et se sentait humiliée.

Il commença alors l'acte sexuel, tirant et relâchant son lien pour que son sexe effectue des vas et viens dans le sien. Elle s'évertuait à rester silencieuse, ne voulant pas lui donner ce plaisir. Mais parfois, un gémissement étouffé passait la barrière de ses lèvres et elle gardait les yeux fermés. Il relâcha le lien tout à fait pour prendre possession de son bassin entre ses mains et commencer des pénétrations bien plus rapides et plus profondes. Elle entendait le bassin de l'homme claquer contre ses fesses, invitant les larmes de la jeune femme à couler plus encore. Malheureusement, c'était vrai, malgré l'état dans lequel elle était, son corps réagissait avec plaisir à ce traitement et elle laissa échapper des gémissement étouffés à chaque coup de rein de l'esclavagiste. Elle aurait effectivement pu y prendre beaucoup de plaisir, ne serais-ce que pour espérer obtenir le privilège de la chambre ou d'un bon traitement. Mais cet endroit et cette situation la terrorisait.

L'homme allait et venait entre les reins de la kitsune, le membre glissant dans ses entrailles avec facilité. Car à mesure qu'il la baisait, il sentait l'humidité se faire, l'excitation non voulue de Louane qui peu à peu l'aidait à bouger plus aisément. Il n'allait pas s'en plaindre, et elle devait surement s'en vouloir de prendre du plaisir dans un instant comme celui là. Ce n'est pas son problème, c'est tout ce qui lui importe à ce moment là.

Les mains bien en place sur ses hanches, il la malmenait pour la prendre plus rapidement, guidant les mouvements du bassin pour se servir d'elle comme on se sert d'un jouet. Il jouait sur la vitesse, tantôt accélérant, tantôt ralentissant, pour faire durer son propre plaisir. Sous l'effort, sa chemise se collait un peu à sa peau à cause de la sueur. Sentant l'orgasme poindre, il accéléra vivement ses coups, plus rageurs, pour finalement se libérer en elle. La pièce se remplit alors de ses gémissements, le sperme brûlant giclant et emplissant l'intimité de la kitsune. Il ne se souçiait pas qu'elle puisse tomber enceinte, les herboristes du marché lui vendaient des décoctions pour éviter ce genre de désagrément. Une esclave enceinte ne vaudrait pas grand chose.

Ses derniers mouvements n'avaient pour but que de le contenter jusqu'au bout, et quand il sentit l'orgasme s'éteindre, il se retirait lentement. Il eut un nouveau gémissement d'aise, relachant la jeune femme après son forfait accompli. Il se saisit de sa queue, pour l'essuyer contre l'intérieur d'une des cuisses de Louane, avant de se relever. Déjà il refermait son pantalon, la laissant là par terre, attachée.

Pas mal du tout pour une première, mais je sens que tu peux faire mieux. Je vais me reposer, tu ferais mieux d'en faire autant, la journée sera longue.

Sur ces mots, il reculait jusqu'à la porte, sans se soucier de ce qu'elle pourrait dire. Il ne compte pas la détâcher encore, pas tant qu'elle ne sera pas un peu plus sage. Il refermait la porte, plongeant la kitsune dans le noir. On entendit la clé tourner dans la serrure, puis les bruits de pas alors qu'il s'éloignait, songeant déjà à retrouver son lit.

Malgré tout, c'est vrai que son corps y prenait un certain plaisir. Simplement, elle se braquait et avait trop peur pour qu'elle parvienne vraiment à le laisser s'exprimer. La peur ne l'aidait pas non plus, elle n'était pas vraiment prête à jouer le rôle d'esclave et obéir à son maître, surtout pour ce genre de chose. Mais lui se fichait bien de savoir ce qu'elle en pensait. Il la malmenait, allant et venant dans son intimité et claquant son bassin contre ses fesses, parfois lentement et parfois avec brutalité et rapidité. Louane ne tentait rien pour l'arrêter, de toute manière cela aurait été une erreur. Si elle commençait à se rebeller comme le lui dictait sa nature, elle ne ferait qu'envenimer sa situation. Il allait falloir trouver autre chose. Obéir pour le moment semblait être l'unique solution. De toute manière elle était incapable de réfléchir. Elle avait le tête qui tournait et alors que l'homme la pénétrait de plus en plus violemment, elle avait l'impression de tomber dans les pommes. Un peu comme si elle était saoul, son esprit était brumeux.

Soudain, l'homme finit par atteindre l'orgasme. Louane poussa un gémissement plus prononcé entre le plaisir et la douleur, elle ne savait plus trop. Elle tremblait toujours et respirait mal, le souffle presque coupé tandis que Cyscek se retirait enfin et essuyait son membre à l'intérieur de ses cuisses. Il l'avait tout à fait lâchée mais ne la détacha pas. Exténuée et toujours aussi effrayée, sur le point de craquer, la jeune kitsune se laissa retomber et s'allongea sur le sol en retenant ses larmes avec peine. Elle sursauta violemment en entendant la porte sur refermer sur elle. Le noir fut alors complet et Louane n'en trembla que plus encore. Elle se redressa un peu, son cœur frappant brutalement contre sa poitrine. Elle fit de son mieux pour se relever, appuyant son épaule contre le mur, et se jeta sur la porte en poussant un cri. Évidemment, celle-ci ne bougea pas. Elle recommença une ou deux fois inutilement avant de se laisser glisser sur le sol en sanglotant.

Comment avait-elle pu se laisser avoir aussi bêtement ? Elle était partagée entre la rage et le désespoir mais la fatigue finit par la convaincre de se calmer. Elle avait toujours autant de mal à respirer et faisait un effort surhumain pour ne pas paniquer dans cet endroit clos et sombre. Elle finit par se laisser tomber sur le vieux matelas, se recroquevilla sur elle même, et pleura encore un peu avant de finir par s'endormir une heure plus tard, exténuée.