Infiltration foutue en l'air ( Gabriel Valmy )

Cécile, pour la mission.

Depuis deux mois, l'agent C. avait investit une espèce de secte soupçonnée de viols en série, de meurtres en série, prostitution et aussi de confection et vente de drogue. Elle réunissait tout un tas de preuve pour les mettre hors circuit. Mais ce qui aurait dû prendre deux semaines à tout casser s'était considérablement allongé lorsque Cécile, infiltrée depuis une semaine, était tombé sur des indices menant à d'autres lieux sur Terre. Ce n'était plus seulement une petite secte locale. Ça avait une influence mondiale. Couper un bras de cette organisation n'allait rien changer. Un autre refleurirait aussitôt, comme les têtes de l'Hydre de Lerne. Alors elle récoltait des preuves, des noms, des pistes. Elle avait déjà réussi à réunir des preuves irréfutables pour la moitié des sectes répandues dans le monde. Mais elle ne pouvait s'arrêter là. Certes ils seraient affaiblis, mais même s'ils mettaient plus de temps à s'en remettre, ils s'en remettraient toujours. Toujours.

Aujourd'hui, elle s'était préparée pour participer à l'initiation d'un nouveau membre. D'une nouvelle. Une mule pour faire passer la drogue. Elle-même avait subi l'initiation. Mais elle, s'était pour postuler pour le réseau de racolage et de meurtre. Aussi, ça n'était pas la même chose. Il était temps d'y aller, la voiture allait partir. Habillée d'un short en jean bleu délavé et d'un débardeur blanc décolleté, l'Agent C. avait remontée sa chevelure (rose et pareille à une crinière pour la mission) en chignon et avait fardé ses yeux de brun. Ses lèvres étaient outrageusement peintes en rouge. L'initiation serait une grande fiesta. Elle aurait lieu à la salle des fêtes du quartier de la Toussaint, et les putes de la secte, comme l'Agent C. par exemple, avaient été réquisitionnées pour satisfaire les grands chefs venus assister à cette cérémonie. Officiellement. Officieusement,  Cécile avait fouiné et compris qu'ils venaient là aussi pour livrer une très grande quantité de drogue.

A l'heure du départ, l'agent C. se glissa dans la limousine mise à sa disposition. L'une de ses "compagnes de travail" était un indic' pour les flics locaux. Elle l'avait découvert il y a peu. Et elle se demandait si, ce soir, elle avait prévenu quelqu'un. Elle espérait que non. Sinon, ça serait la fin de sa mission car les flics débarqueraient et elle aurait à tout refaire. Oui, en cas d'intervention policière, tout était détruit et les chefs changeaient. En attendant, en sortant de la limousine, l'agent C se fit escorter par un grand dealeur de la secte.

« T'es pas au courant ?  On raconte que Valmy va faire un sacré coup de filet.... »

« Oh merde ! Il va être impossible à vivre si il résussit ! »

« Bah alors espérons qu'il sera intenable, ça nous fera pas mal de boulot en moins d'après ce que j'ai compris..... »

Voila le genre de bruit de couloir qui faisait résonner le commiussariat en ce début de soirée, mais le principal intéress é n'était pas là. Il se trouvait dans un fourgon blindé, un fourgon qui était garé à deux rues de la salle des fête du quartier de la toussaine, il y en avaiut plusieurs disiumlés ainsi dans toute le quartier, dans les rues menant au quartier de la toussaint. Deux fourgons par rue, de quoi bloquer complètement les voies d'accès au lieu de l'intervention.

Mais comme si cela ne suffiait pas, il y avait sur certain toits des tireurs d'élites au cas où. Mais Gabriel, lui, venant d'enfiler son gilet pare-balle, n'attendait pas que tout ce beau monde intervienne. Caché dans une poubelle viede te propre, qu'il avait volotairement placé ici quelques heures plus tôt, il s'apprêtait à faire un très gros coup, et personne ne l'en priverait. Ces soi-disant renforts que Chika Tsubahana, sa chef de division et ancienne partenaire de patrouille lui avait filé dans les pattes était plus qu'une gêne qu'autre chose, ils bouclerait le quartier, et le reste serait à lui et une petite dizaine d'hommes, ce qu'elle appelait un commando, elle en avait de bonnes....

Il se retrouvait avec des enquiquineurs sur le poil, bon, tant pis ! Souriant, il sortit de la poubelle-planque, la fête avait du commencer et il avait attendu que la soirée batte son plein pour cela ! Puis, souriant, il fit signe et tout se mit en place, dans de légers bruits de moteur, les fourgons bloquèrent les accès. Gabriel vérifia ses chargeurs et ils se dispersèrent pour  tenir les différentes entrées.

La porte principale fut enconcée et c'est aved un grand sourire que Gabril lança alors en entrant dans la pièce :

« Police tout le monde contre le mur, vous êtes cernés ! »

A cet instant, les projecteurs extérieurs se placèrent sur toutes les issues et on entendit la confirmation de ce qu'il venait d'annoncer via un mégaphone ! Un coup de feu le frôla, il dut se mettre à couvert. Pitié, pas encore une de ces mortelles fusillades...elles étaient chiantes....fort heureusement, aucun autre coup de feu n'intervint.  Il y eut des altercations à l'intérieur avant que finalement les gros pontes n'obéissent, à la différence des petites frappes, ils auraient les myens de corrompre les juges....

Accompagnée du dealeur, Cécile pénétra dans la salle des fêtes. Déjà langoureuse, elle gloussais aux propositions salaces que lui murmurait son compagnon à l'oreille. Il y avait des chambres au-dessus, pour les plus pudiques, mais il proposait de faire ça à la vue de tout le monde. Pas gênée pour un sou, l'agent C. obtempéra, et pendant qu'il discutait avec quelques grosses têtes de la nouvelle mule qui allait être intronisée, elle fit glisser la braguette de son jean et commença sa tâche avec bonne volonté. Bien vite, d'autre de ses compagnes furent réquisitionnées pour satisfaire les grands chefs avec qui discutait le dealeur qui prenait du bon temps grâce à l'experte bouche de l'agent C. Et il n'y eut plus aucun bruit dans ce petit groupe. Les grognements étaient couverts par la musique et par les hourrah de la foule lorsque la nouvelle venue fut baptisée après avoir avalé une assez grande dose de drogue.

Alors que le dealeur était sur le point de délivrer sa jouissance, les flics débarquèrent. Rejetée en arrière brutalement, Cécile soupira, et cracha à côté. Les grands chefs se préparaient à abandonner le navire et les sous-fifres. Les collègues de l'agent C. prirent également la poudre d'escampette. Malheureusement, toutes sorties étaient bouchées. Un coup de feu venant du dealeur retentit, alors qu'il cherchait à se frayer un passage. Il fut stoppé et menotté, la braguette toujours ouverte.

Ne cherchant même pas à résister, l'agent sous couverture rajusta son débardeur avant de tendre les mains au flic qui venait lui mettre les menottes. Tout en se laissant mener aux voitures de police, elle jura entre ses dents et jeta un coup d'oeil mauvais au flic qui avait mené l'intervention. En passant près de lui, elle le traita de sombre idiot qui ne savait pas ce qu'il faisait. Pour faire bonne mesure, résistant à l'impulsion du flic derrière elle, elle rajouta :

} Tu ne sais pas c'que tu viens d'gâcher abruti d'première !

Et elle se laissa entraîner. Elle ne pipa pas un mot pendant que la voiture la menait au commissariat, et resta bien sage dans la salle d'interrogatoire. On avait prit ses empreintes, et lorsque les résultats arriveraient, il verraient p'tet la bourde qu'ils avaient fait s'il étaient suffisamment intelligents pour comprendre qu'un dossier classé secret signifiait agent sous couverture.

Bien vite, on se rendit sans résister, Gabriel aimait et détestait ça en même temps ! D'un côté cela faisait un beau coup de filet, et de l'autre c'était presque fade, sans action ! C'était chiant en somme...enfin, il fallait parfois accepter un joli coup d'éclat sans se fouler ! Ce serait Tsubahana qui serait rudement contente de cela !  Elle allait sauter de joie....ptêtre qu'elle irait jusqu'à aller boire un verre avec les po,ntes de la police, qui sait, elle s'y trouverait peut être un mec …...mais pas dit !

Une paire de menotte e plus....il y avait plusieurs fourgons réquisitionnées et ce qu'il fallait pour les escorter aussi sûrement qu'il était humainement possible dans un quartier comme celui-ci...il sourit, fier de lui, écoutant, amusé,,les réactions des personnes interpellées, c'était amusant le nombre de personnes qui criaient à tue tête à l'erreur judiciaire....le fait est qu'il y avait des preuves, des preuves audio, des preuves de détention illégale d'armes, de drogue, de prostitution, chose plus ou moins illégale...

D'ailleurs l'une d'elle, vu la tenue ça ne pouvait être qu'une fille qui s'occupait de faire le tapin, lui balança tout une série d'insultes à la tronche, insultes qu'il prit sans broncher, sans réagir outre mesure ! Il fallait maintenant les emmener au commissariat central, prendre les empreinte, les identifier et les boucler le temps d'instruire un procès. Et vule nombre, tout le monde devait s'y coller, mais bien évidemment, au moindre pépin, il serait le seul à trinquer, évidemment...

« Valmy, t'as une couille dans le gigot que tu a amener, un fichier secret défense ! »

Merde, merde, merde, merde !

« Bon, prévenez Tsubahana, qu'elle vienne me retrouver dans la salle d'interrogatoire numéro six, du coup je sens que ça va être une belle emmerde! »

Il serra les poings et se dirigea en toute hâte vers la salle six. Dans laquelle il entra  avec fracas avant de voir à qui il avait à faire....l'autre pute avec ses commentaires à la con....bon, ça allait chier.

« Bon et bien je crois que vous avez des choses à expliquer, notamment pourquoi mon opération a été mené jusqu'au bout avec une agent infiltrée. Mais avant, je peux avoir votre nom peut être ? »

Il se mit à faire les cent pas.....mais pourquoi Chika Tsubahana ne lui avait rien dit bordel !

Tranquillement assise dans la salle d'interrogatoire, les jambes croisées sur la table, Cécile attendait. Il n'y avait que ça à faire, de toutes façon, puisque son opération à elle, menée depuis plus de deux mois, avait été réduite à néant par les flics locaux. Se balançant légèrement sur sa chaise, elle commençait toutefois à s'impatienter. Enfin, quelqu'un entra dans les locaux. Le flics qu'elle avait traité d'abruti... Le sourire tranquille de l'Agent C. ne le déstabiliserait peut-être pas, mais sa morphologie qui changeait pour redevenir celui qu'elle arborait tout les jours (avec la chevelure qui rétrécissait jusqu'à lui arriver seulement au milieu du dos, et avec ses yeux qui reprirent leur couleur océan au lieu de la couleur émeraude de sa couverte, ainsi que le piercing qui réapparaissait sous son oeil droit), ça allait peut-être le surprendre.

Elle retira ses jambes de la table et s'y accouda, plantant son regard dans celui du flic.

} Peut-être parce que vous n'avez pas pris la peine de consulter le gouvernement sur ce coup-là ? Un tel baron de la drogue, du crime, etc... Vous devriez bien vous douter que nous étions au courant depuis longtemps...

Se redressant sur sa chaise, elle croisa les bras sous sa poitrine.

} Agent C. Cécile. Et vous ? Puis-je savoir l'identité de celui qui a saboté près de deux mois de travail minutieux ?

Elle l'avait mauvaise quand même. Elle avait fait tout ça pour rien. Maintenant, les têtes pensantes allaient changer. Et ce putain de trafic mondial allait continuer à s'étendre.

} Savez-vous, au moins, que le trafic que vous espériez démanteler ne concerne pas que Seïkusu ?

Il fallait reconnaître que de voir quelqu'un qui changeait physiquement devant soi état assez déroutant, mais que voulez vous, si on s'arrêtait à la moindre bizarrerie, il ne fallait pas fouiller trop loin, surtout à Seikusu !  Cet endroit était un vrai nid à saloperie étranges, alors, oui, ça le déstabilisait,mais non, ça ne lui semblait pas si incroyable que cela, après tout, il était capable de transformer une personne de constitution moyenne en simple cadavre carbonisé, et faire bien d'autres choses aussi, oui. Il s'assit en face d'elle et alluma une clope, parce que fallait pas déconner, mais la clope lui faisait du bien, et il en découdrait avec quiconque tenterait de l'en empêcher. Oui, ça donnait les dents jaunes et ça salopait les ongles, sans parler de l'haleine, mais au moins,comme ça, il avait pas les nerfs en pelote !

Et les reproches tombaient, ça y est !  Tiens,ça lui avait manqué ce genre de conneries, il aurait du consulter le gouvernement, ouais, bon, peut être et après ? Il avait reçu l'accord de ses chefs pour intervenir, et un flic aussi scrupuleux et méthodique que lui (hum) n'avait pas non plus demandé davantage, avant de tout balancer, il avait cru que ça suffirait, et puis, avec une ville aussi pourrie, on se disait que moins de personnes étaient au courant, mieux c'était ! Le gouvernement ? Personnellement, il ne voyait pas le moindre intérêt à demander la permission à une bande de crétins pompeux encore plus pourris et corrompus que lui...

Il avait saboté son taf et alors ? Son unité n'avait pas à bosser en solo en ignorant les forces en présence....enfin bon, il retenait le nom....Cécile...l'agent Cécile. Chacun ses plates bandes !  Qu'elle aille se faire foutre si elle en demandait plus !  Fallait pas déconner ! Pareil pour le reste, il s'en branlait que le trafic concerne sa ville ou le monde. Si c'était bien mondial,le temps que les têtes pensantes nouvellement  nommées prennent tout en main, ils pouvaient coffrer pas mal d'intermédiaires, mais ça, elle ne voyait pas, Coconne un jour...enfin bref...

« Bon écoute Mistinguet', si y avait quelque chose de prévu, même mes supérieurs n'étaient pas au courant, déjà,  si vous vouliez pas être dérangés fallait bosser avec la police au lieu de faire solo, comme si on avait passez d'emmerdes pour en plus se choper une guerre des polices sur les bras. Alors écoute si il faut que je tire pas dans les coins, je ne le ferait pas, ou du moins, pas plus que toi !  Moi je pense que t'as beau dire tout ce que tu veux, c'est ta hiérarchie qui a chié dans la colle, moi j'ai respecté les protocoles, et ça a merdé quand même selon toi....alors l'agent C. Cécile peut aller se faire foutre avec ses commentaires à la con ! »

Il soupira avant d'exhaler un nuage de fumée pour reprendre :

« Et au passage,c'est Lieutenant Gabriel Valmy, police de Seikusu, brigade criminelle, et je donne un coup de main un peu partout où y en a besoin ! Ne vient pas jouer dans mes plates bandes en me reprochant que j'ai pas fait mon boulot, la coopération ça existe ! Maisça la bande de trous du cul pour laquelle tu bosse ne le sait sans doute pas ! »

Il sourit,allez savoir pourquoi, avant de balancer, comme ça, à l'attention des personnes derrière lavitre teintée :

« Bouclez la moi pour obstruction pour l'instant, ce sera déjà ça, et pour participation au crime organisé ! Pour le reste je réunis (crée) les preuve ! »