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Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

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Zénoriel

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Nathaniel contrôlait le corps à ce moment là, permettant à Zephirya de récupérer un moment. La petite avait eut affaire avec une bande de… Sportifs si on peut dire. En effet, la cadette de Zeliel avait fait toute une journée sportive dont la moitié ne lui disait absolument rien dans ses connaissances. C’est donc avec le sourire heureux pour sa colocataire de corps que la jeune femme marchait. Apparemment, elle devait être dans le quartier instructif comme elle pourrait l’appeler, avec toutes les expositions et autre chose lucratives présente ici. Étrange fait que de fil en aiguille, une des deux en profite pour faire une passion et que l’autre le fasse à son tour, et le tout par hasard. Imaginez un peu la joie qui pourrait émaner de la demoiselle aux allures presque noble avec les bijoux qu’elle venait enfin de décider de porter. Il ne faut pas oublier qu’elle a peur du vol….

Quelque chose attira son attention au loin. Une foule massive de personnes, aux espèces plus divers et variée que ça tu meurs, semblait réunie pour du papotage massif. Curieuse de savoir ce qu’il s’y tramait, Nathaniel accéléra le pas vers le gros point coloré. La foule bougeait pas mal avec le monde qui s’en allait, ce qui pour la miss n’était pas bon signe. En regardant la pancarte posée près du tableau des informations, il s’agirait d’un musée qui accueillerait la collection d’une personne à la fois connue et de haute lignée. Aucun nom n’y était apposé puisqu’apparemment tout le monde par ici fut censé le connaître. En se faufilant sans soucis grâce à sa faculté qui fait qu’on ne peut sentir sa présence, elle entra dans la salle principale réservée aux expositions d’après les suppositions de l’érudite. Rien de dit qu’il s’agit e la vérité.

Une fois à l’intérieur, il n’y avait pas grand monde et beaucoup de trace au sol indiquait que beaucoup de gens était déjà venu, plus ou moins proprement. SI l’entrée était payante, et vu le genre qui trainait dehors, cela devait être réservé à la "haute société" comme elle l’avait lu dans les livres. Sans forcément poser les yeux dessus, elle avait aussi remarqué que les autres pièces étaient fermées et gardée. Récapitulons… L’heure de la fermeture approche même s’il doit rester plus d’une heure, aucune idée de la personne qui à accepter de déposer sa collection  ici et peu de monde pour le moment. Parfait ! Le calme allait régner et la demoiselle aux cheveux sombre pourrait tenter de savoir à qui appartenait tout ça. Des peintures plus ou moins belles, des sculptures plus ou moins réalistes, de la gravure… Il y avait de tout. Et vu le temps où allait les choses, elle y serait presque encore à l’heure de la fermeture. Zephirya pensa même :


« Je sens que je vais m’emmerder moi… »

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Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 1 vendredi 30 mars 2012, 22:03:10

Sylvandell était un royaume qui ne se résumait pas qu’à proposer des armes ou des toits enflammés par les poussées hormonales des dragons. Il en fallait pour tous les goûts, et, dans l’une des plus influentes baronnies du royaume, l’un des barons avait eu la richissime idée de créer un musée. Ayant connu un certain succès, ce musée avait fini par s’appeler « Le musée de Sylvandell », sur autorisation du pouvoir royal, et proposait surtout des expositions en rapport avec les dragons. Griffes de dragons, écailles, tableaux sur ces derniers, le musée était assez grand, et attirait de plus en plus de gens, venant des différentes contrées de l’Empire. Il y avait notamment des académiciens, et le musée s’était progressivement élargi, proposant des tableaux de paysages, des tableaux de dragons, des artefacts magiques, et des visites guidées. Le baron qui avait un jour eu l’idée de ce musée pouvait donc être fier de lui, et reposait fièrement dans la crypte de la baronnie où il avait été enterré. Depuis ce moment, c’était une baronne qui était en charge de la baronnie, et donc du musée.

Devant l’entrée du musée, il y avait aujourd’hui foule, car le musée accueillait, outre le public habituel, les étudiants de l’académie d’Ashnard. Les projets d’extension du musée incluaient en effet une espèce de bibliothèque. Il s’agissait en fait de morceaux de livres très anciens, dont il ne restait plus que des parchemins dans des langues anciennes. D’anciennes maximes, des stratégies militaires, mais aussi des sorts magiques. Les étudiants qui venaient étaient donc, soit des archéologues, soit des apprentis mages. Parmi toute la foule, il y avait également quatre personnes qui peinaient à s’infiltrer dans le musée.

La première était la Princesse de ces lieux. Elle s’appelait Alice Korvander, était mariée depuis maintenant plusieurs semaines à une ancienne esclave, Sakura, et avait visité ce musée à un très jeune âge. Elle avait trouvé ça ennuyeux, et avait préféré lire son livre en douce, plutôt que de voir des statues.

La seconde était le garde du corps de la Princesse, qui ne la quittait jamais quand elle sortait du Palais. Il s’appelait Hodor, et était un demi-géant massif. Le genre d’hommes qu’on n’a pas envie d’embêter. Avec sa mine patibulaire et ses longs cheveux, on avait du mal à croire qu’il soit aussi doux et inoffensif qu’un agneau… Du moins, tant qu’on ne s’en prenait pas à Alice. Hodor se révélait alors digne de ces terribles géants des montagnes. Violent, puissant, il devenait un colosse hargneux. Simple d’esprit, la seule chose qu’il savait dire était « hodor », et c’était d’ailleurs pour ça qu’on avait fini par l’appeler Hodor. Lui, il était là parce qu’Alice y était, mais voir les galeries du musée ne le passionnait guère. A la limite, il préférait observer les feuilles tomber des arbres.

La troisième personne était celle à cause de qui les quatre venaient ici, et était probablement la première à avoir envie de partir. Elle s’appelait Ayano, et était la petite sœur de Sakura. Alice s’était chargée de son éducation, et c’est dans le cadre de cette éducation qu’elles se rendaient au musée. Or, Ayano n’avait pas l’air très enthousiasmée.

La quatrième et dernière personne était naturellement l’instructrice personnelle d’Ayano, une femme qui était belle, jeune, et patiente, au tempérament calme et doux : Mala. C’était l’une des prêtres de la religion de Sylvandell, une mestre qui faisait preuve de grande patience, ce qui, avec Ayano était nécessaire.

« Nous allons commencer… Quelle partie te tente le plus, Ayano ?
 -  Le jardin… Je peux aller jouer ?
 -  Non… répliqua Mala en souriant. Et rappelle-toi de ne pas courir, et d’être silencieuse.
 -  Mais j’ai pas envie de voir un musée ! Je préfère aller me baigner, il fait si chaud…
 -  Allons, allons, ne sois pas ridicule ! Il y a plein de choses fascinantes dans ce musée ! »

Ayano vécut probablement le summum de l’ennui pendant l’après-midi. Alice se sépara un peu des deux femmes. Hodor, de son côté, avait rapidement été refusé à l’entrée, quand il avait manqué renverser un vase. La Princesse n’avait de toute façon rien à craindre, mais elle veillait fréquemment à repasser devant le champ de vision d’Hodor, qui s’inquiétait quand il ne voyait pas trop longtemps Alice. Mala, quant à elle, montra à Ayano les sculptures des Rois et des Reines de Sylvandell.

« Et elle, c’est Nastrïa ! Elle a plutôt été bien représentée…
 -  Ah ouais, super…
 -  J’espère que tu as bien note, Ayano, car tu seras interrogée là-dessus demain !
 -  Chouette !
 -  Hum… fit Mala en croissant les bras, avant de sourire. Si tu as une bonne note, je te dirais une anecdote sur Alice, au temps où elle apprenait les cours… »

L’idée sembla raviver quelque chose dans les yeux d’Ayano, qui était assise sur un fauteuil. Depuis quelques semaines, Ayano vouait un grand intérêt à trouver des choses pour rabaisser Alice. Cette dernière ne lui en voulait pas trop. Ayano était jeune, et avait beaucoup souffert. Quant à Mala, elle avait vite compris que parler à Ayano de son avenir, et du fait que le savoir permettait de garantir la liberté, n’étaient pas les arguments les plus judicieux. Elle fut tentée de lui parler de la glorieuse Nastrïa, qu’on avait appelé « Cœur de Pierre », quand un étudiant alla la voir, afin de lui parler, requérant ses lumières.

« Attends-moi là, Ayano, d’accord ?
 -  Je ne bougerais pas d’un poil ! »

Dès que Mala se fut éloignée, Ayano tenta de s’éclipser. Le musée était malheureusement assez grand, et elle marcha rapidement. Elle regarda derrière elle à un moment, et n’aperçut pas une femme qui se promenait ici, et lui rentra violemment dedans. Ayano s’écrasa sur les fesses.

« Ouille ! Vous pourriez pas regarder où vous allez ?! » lâcha-t-elle à l’intention de la jeune femme, frottant son nez d’une main et ses fesses de l’autre en se redressant.

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 2 dimanche 01 avril 2012, 12:31:14

En dépit de l’ennui mortel que profilait la jeune Âme qu’était Zephirya, Nathaniel était en revanche fascinée par tout ce qui se trouvait dans cet antre de la connaissance. Véritable trésor inestimable  et source d’inspiration pour la plupart des érudits, musicien ou autre personne de culture, elle en avait les yeux presque en étoile. Chaque objet, chaque morceau de squelette, chaque livre ou peinture et bien d’autres choses encore était un véritable régal pour des affamés de connaissance. Pour ne rien rater de son instruction muséale vraiment importante, la jeune femme lisait la description du dit trésor culturel histoire d’en apprendre plus. Elle apprit notamment que les griffes de dragon servaient pour faire des armes recourbée, à l’instar des sabres légèrement tordu servant plus pour la mêlée. L’arme portait également le même nom et son utilisation fut apparemment interdite, du moins telle qu’elle était représentée. Une arme solide mais très dangereuse. Plus loin se trouvait une genre bouteille dans laquelle se trouvait du sang de dragon, aux formidables propriétés alchimiques. Il pouvait servir à soigner des plaies presque mortelles, augmenter la combativité ou intensifier les capacités magiques ou physiques du buveur,… Nathaniel retenait absolument tout ce qu’il y avait d’écris sur les écriteaux.

Dans la partie suivante se trouvait des peintures et des livres divers, avec le nom de l’artiste et une rapide description. Pour savoir de quoi il s’agissait. Recette diverse reconvertie n spécialités locale, histoire du pays, topographie et géographie, guide touristique datant de l’ancienne époque d’un coté. Et de l’autre, on pouvait voir diverses peintures plus ou moins anciennes qui à elle seules racontait toute une histoire. Certaines étaient des reconstitutions de bataille, d’autre de la géographie locale, celle plus loin de la vie dans le pays, celle encore plus loin avec tout un tas d’autre étaient de magnifique représentation de dragon aux différents habits écailleux,… Ça n’en finissait pas tellement c’était passionnant !  A tel point que la jeune femme ne faisait plus du tout attention aux gens qui se trouvaient là.


« M’emmerde… »

« Regarde-moi ce tableau ! C’est le plus grand d’ici ! Un gigantesque dragon doré qui apparemment serait… »

Et elle continua à souler Zephirya qui partait en repos spirituel. Normalement, on appelle ça un partage de connaissance mais comme tout partage, ça se fait à deux. Et la demoiselle à l’énergie folle s’ennuyait tellement de toutes ces "conneries" comme elle dit, que tout se passait dans un seul sens. La suite était tout ce qui concernait les artéfacts. Mais d’un seul coup, sans mauvais jeu de mots, quelqu’un ou quelque chose lui percuta les fesses de façon assez violente si on compare la lenteur à laquelle marchait Nathaniel et la vitesse dont la chose inconnue l’avait bousculée. Encore heureux que l’impact était de coté… Manquant de se retrouver la tête par terre, se fut les mains et les fesses qui primèrent avant tout. Par pur réflexe, elle avait fermé les yeux avant que la chute ne finisse. Et avant de les rouvrir, ce qui était apparemment une jeune fille se mit à l’engueuler de faire plus attention. Qui était en tord ? Elle ne pouvait le savoir mais une demoiselle qui court dans un musée, ce n’était peut-être pas que l’érudite concentrée sur tout ce qui était de vraies pièces de collection qui était en tord :


- Ouille ! Vous pourriez pas regarder où vous allez ?!

- Avant d’accuser quelqu’un sans réfléchir, demande-toi si ta vitesse de déplacement n’était pas trop élevée avant de percuter cette personne.

Elle avait presque fait la morale à la petite juste après avoir rouvert les yeux. Par réflexe, elle posa la main entre ses jambes pour abaisser sa robe noire ressemblant à une nuisette, qui s’arrêta aux genoux, de peur d’avoir sa culotte blanche à dentelle à vue. Non pas qu’elle craigne qu’une gamine joue les perverses mais on ne sait jamais… Un minimum de pudeur dans ce monde de pervers n’est pas interdit faut t’il dire. Toujours en plaquant le tissu par terre, elle entreprit de se relever avec une petite douleur sur le coté. C’est qu’en plus elle avait mal à cause de cette petite. Ne prenant pas compte d’éventuelles insultes, elle se frotta légèrement sur le coté et entendit des pas et des paroles de d’autre personnes dans cet endroit résonnant. Peut-être les responsables de la jeune fille ?

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 3 lundi 02 avril 2012, 01:36:16

Alice, de son côté, était l’une des petites salles du musée où des expositions avaient lieu. En l’occurrence, il y avait un alchimiste qui, à côté d’une table d’alchimie, mélangeait des potions et des ingrédients en parlant d’une voix forte devant un troupeau de jeunes enfants. Ayano ne faisait naturellement pas partie de ces derniers, et Alice, consciencieusement, écoutait le récit de l’alchimiste.

« Une goutte d’épinère… Oui, une seule goutte ! L’alchimie est un art très méticuleux ! Très précis, très rigoureux… Si je me trompe de dosage… Bon, je ne devrais pas vous le dire, mais… On va dire que c’est notre petit secret, fit l’alchimiste sur un ton de confidence. Avant d’être ici, j’officiais à Nexus… Oui, oui, à Nexus ! Et, un jour, alors qu’il y avait tout le gratin, tous les pontes, tous les gros et les vieux décrépis, je comptais leur faire un grand numéro, et… Disons que j’ai élargi certaines perspectives en mettant quelques gouttes de trop dans une infusion. Il y a eu une explosion, et… Enfin, en face, il y avait un restaurant qui cherchait par tous les moyens possibles à élargir sa propriété en s’emparant de mes locaux. Disons que je leur ai donné l’opportunité de le faire… Et je me suis retrouvé dans ce trou ! »

Il y eut quelques rires polis, et l’alchimiste continua ensuite ses expériences, faisant apparaître des poussières d’étoiles, en profitant pour expliquer que la plupart des soi-disants magiciens ou chamans de certaines tribus n’étaient en fait que des charlatans. L’alchimie était une discipline scientifique à part entière, et il fit exploser entre ses doigts de la poudre bleue qui provoqua une fumée bleuâtre envoûtante qui s’enroula dans la salle, captivant les bambins, avant de faire sortir depuis une fiole des espèces de points lumineux qui brillèrent dans l’air. La Princesse fut naturellement aussi subjuguée que tous les jeunes enfants, et ne put que regretter qu’Ayano ne soit pas là.

Quand l’alchimiste eut terminé son exposition, elle sortit rapidement, et avança à travers les couloirs, la tête légèrement embrouillée. Elle avait toujours aimé ces expositions ! Alice se décida à retrouver cette dernière, mais encore fallait-il la retrouver ! Le musée était plutôt grand, mais, fort heureusement, Ayano n’était pas vraiment une jeune fille discrète. Elle était aussi énergique que Sakura, mais était bien moins calme que cette dernière. Dans le fond, elle était bien sa sœur, avec la même énergie, et la même joie de vivre… Même si elle était parfois insupportable, Alice ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Elle était sa belle-sœur, après tout, et, même si, officiellement, elle n’avait, comme Sakura, aucun rang de noblesse, Sakura était quand même considérée comme la « seconde Princesse », et Ayano comme une « demi-Princesse ». Des dénominations officieuses ; il ne fallait surtout pas que Sakura se présente devant son Père comme la Princesse, car, pour lui, la Princesse de Sylvandell ne pouvait être que celle qui avait le sang des Korvander dans les veines.

Alice songeait à cela en avançant rapidement, et ne tarda pas à reconnaître la voix d’Ayano.

« Ouille ! » entendit-elle.

Soupirant, la Princesse s’avança, se demandant ce qu’Ayano avait encore fait. Mala, de son côté, n’avait pas entendu Ayano, étant absorbée dans une conversation avec des étudiants en magique sur les enchantements magiques. Alice se précipita, et ne tarda pas à voir Ayano, qui se frottait le nez en s’étant relevée, face à plusieurs individus qui la regardaient.

« Ayano ! s’exclama Alice en allant vers elle. Qu’est-ce qui s’est passé ?
 -  Elle m’a rentré dedans ! s’exclama Ayano en frottant à nouveau son nez.
 -  Ah vraiment ? répliqua Alice en croisant les bras.
 -  Ben oui ! On a pas idée de planter au milieu d’un couloir aussi !
 -  Te connaissant, j’aurais plutôt tendance à croire que c’est toi qui lui es rentrée dedans… »

Ayano fit la moue, et Alice lui tapota la tête. Les badauds, quant à eux, parlaient entre eux, désignant la Princesse. Un jeune garçon regarda notamment sa mère en la désignant du doigt pour lui demander si c’était bien elle la Princesse, ce à quoi la mère répondit en disant à son rejeton qu’il était impoli de désigner les gens par le doigt. De son côté, la Princesse regarda la mystérieuse femme, qui ne lui disait rien, et se mit à lui parler :

« Je vous présente mes excuses. Ayano est une jeune enfant intrépide, mais elle n’est pas méchante. Croyez-moi, elle ne voulait pas vous faire de mal. Je m’appelle Alice », se présenta alors la Princesse.

[HRP – Si j’ai bien compris, les deux sœurs sont dans le même corps, donc j’espère ne pas avoir écrit d’erreur x)]

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 4 lundi 02 avril 2012, 18:53:53

La petite scène qui venait de se dérouler venait d’avoir plusieurs conséquences plus ou moins anodines. D’une part,  la foule qui admirait certaines œuvres avait été alertée par les plaintes de la jeune demoiselle. Il est donc évident que tout le monde ou presque tournaient le regard vers la scène, parfois laissant échapper des commentaires dans de viles messes basses. Ce genre de chose inutile et profondément stupide sont le genre que Nathaniel ne supporte pas le moins du monde. A quoi ça sert de juger ou de critiquer si on n’est pas soi-même concerné ? Ce genre de réaction insupporte au plus haut point la demoiselle  au moment où elle était totalement debout. Ensuite, second point, ce fut la honte que ressentait l’érudite vis-à-vis de la situation présente autour d’elle. Non pas qu’elle avait honte d’être tombée à terre, mais plutôt honte de voir autant de badaud réunis ici juste pour une situation à peine burlesque, et honte pour la petite fille qui l’avait percutée ainsi d’avoir ameuté autant de monde pour des raisons obscures. Nous somme dans un musée après tout, lieu de calme et de connaissances…

Sans se préoccuper du peuple qui commençait légèrement à retourner à ses occupations intellectuelles ou autres, une jeune femme blonde se précipita presque en courant à vive allure vers la fautive. Contrairement à ce qui avait déclenché tout ça, la scène suivante fut réellement amusante pour Nathaniel, ou énervante pour quelqu’un qui croirait le petit mensonge de la jeune fille. Elle en sourit même à la description que comportait la phrase finale de la blonde qui était plutôt jolie, presque noble de visage. Au moins la petite turbulente eut droit à un petit sermon bien mérité, ni trop fort ni trop faible. Aussi, quelque chose interpella son cerveau en perpétuel travail. En désignant la demoiselle aux cheveux d’or, quelqu’un aurait mentionné le mot "Princesse"… L’imaginaire de Nathaniel repartit faire un tour de piste des plus concentré sur cette personne. Ca ne se voyait pas, mais pas mal d’hypothèse lui parvint, si bien que l’approche de cette jeune femme ne fut pas remarquée immédiatement. C’est uniquement quand elle entendit sa voix que ses songes et réflexion plus ou moins hypothétique prirent fin, présentant des excuses qui ne devraient pas être les siennes :


- Je vous en prie. Ce n’est pas à vous de vous excuser *elle dérive légèrement le regard pour le diriger vers Ayano, puis recentre Alice* Mais ce n’est qu’un détail. Je me prénomme Nathaniel, érudite ayant soif de connaissance et je doit dire que ce musée est une vraie perle pour ma personne

Elle ponctua d’un sourire presque heureux et des yeux presque en étoile en parlant du musée. Après la grande bibliothèque de Nexus, il s’agit très certainement du plus bel endroit qu’elle n’ait jamais observé. A tel point qu’elle recommençait déjà faire valser son regard sur divers objet, les badauds commençant à s’éparpiller rendant la tâche plus facile. Pour l’instant, la demoiselle aux cheveux sombre feint de ne pas avoir remarqué de façon auditive le diminutif "Princesse" concernant la demoiselle blonde, nommée Alice apparemment. Observant donc Alice sans retenue, évitant tout de même l’endroit que sa pudeur l’empêcherons de fixer, elle parvint à une conclusion suivie d’un discourt :

- Dites moi, vous ne seriez pas l’institutrice de cette jeune fille ? Elle m’a l’air bien dissipée pour être ici de son plein gré. Je me trompe ?

Toujours le sourire aux lèvres, elle attendit d’écouter la réponse avant d’enchainer sur quelque chose de plus impersonnel, sa bonne humeur remontée en flèche se sentant dans l’enthousiasme de sa voix :

- Sylvandell m’as tout l’air d’être un pays passionnant et Ô combien riche en culture. Sauriez-vous où il se trouve ? J’aimerais m’y rendre après cette petite escapade culturelle.

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 5 mardi 03 avril 2012, 01:28:08

La mine boudeuse, Ayano s’isola dans son coin, s’asseyant sur un fauteuil en croisant les bras et en soupirant, marmonnant dans ses lèvres quelque chose qui avait l’air de ressembler à : « Je vais le dire à Sakura ! ». Alice n’y croyait pas une seule seconde Sakura risquait de s’énerver contre elle, si elle apprenait qu’Ayano avait (encore) fait la pitre. Alice fut bien tentée de repartir, mais, à sa surprise, la mystérieuse (et belle) femme se mit à engager la conversation. Elle commença par se présenter, comme s’appelant Nathaniel, érudite en soif de connaissance, et qui était tombée en adoration devant ce musée.

*Je devrais la présenter à Mala, songea silencieusement Alice. Où est-ce qu’elle est passée, celle-là, d’ailleurs ? Hum… A force, il va falloir qu’on attache Ayano avec une laisse pour la retenir… »

En son for intérieur, Alice plaisantait. Qu’on daigne mettre çà Ayano une laisse, et Sakura risquerait de rentrer dans une rage noire… Alice préféra plutôt s’intéresser au musée. C’est vrai qu’il était plutôt bien fait. Pour un royaume guerrier, c’était même assez surprenant. Une petite exception, et une exception plutôt bien réussie, vu les charmantes personnes que ce musée réussissait à captiver. Alice eut un large sourire amusé en voyant la manière dont Nathaniel regardait le décor. Oui, la jeune femme semblait vraiment subjuguée. Voilà qui devrait faire plaisir à la conservatrice du musée. Nathaniel lui parla ensuite d’Ayano, et Alice haussa les épaules.

« Dites-moi, vous ne seriez pas l’institutrice de cette jeune fille ? Elle m’a l’air bien dissipée pour être ici de son plein gré. Je me trompe ?
 -  Oui et non… Elle n’est pas ici de son plein gré, c’est un fait, mais…
 -  C’est le moins qu’on puisse dire ! se rappela à elles Ayano.
 -  … Mais je ne suis pas son institutrice. Je suis sa de… Sa belle-sœur, se rattrapa Alice, qui avait toujours du mal avec de tels termes. J’ignore où est son institutrice, d’ailleurs… Où as-tu largué Mala ?
 -  Elle avait quelque chose à faire, alors elle m’a laissé tomber, lâcha le plus innocemment du monde Ayano. Vous me laissez des failles ; ne vous étonnez pas que j’en profite ! Tu devrais la punir, elle aussi, non ?
 -  Ne joue pas à ça avec moi, Ayano ! Cette sortie au musée n’est pas une punition !
 -  Mon œil ! Pourquoi je ne peux pas m’entraîner avec Sakura ? Je veux monter sur des dragons, moi !
 -  Insupportable comme tu es, les dragons risqueraient de te manger toute crue !
 -  C’est pas vrai ! »

Alice soupira, réalisant qu’elle était en train de commencer à se disputer en présence d’une inconnue. Elle secoua la tête. Ayano lui tira la langue, comme pour clore cette conversation, et adossa sa tête contre le mur. Reprenant ses esprits, Alice rougit légèrement, mais Nathaniel ne tarda pas à changer de conversation, ce en quoi Alice lui était gréée. Le terrain sur lequel elles se trouvaient était du sable mouvant, et Ayano était une boule de nerfs, qui, pour le malheur d’Alice, s’ennuyait ferme. Son ouverture culturelle risquait d’attendre…

« Sylvandell m’as tout l’air d’être un pays passionnant et Ô combien riche en culture. Sauriez-vous où il se trouve ? J’aimerais m’y rendre après cette petite escapade culturelle. »

Haussant les sourcils, Alice se demanda si c’était une blague. Cette jeune femme ignorait-elle où elle se trouvait ? En soi, ça ne semblait pas particulièrement surprenant, mais… Enfin, elle était à Sylvandell !

*Est-ce qu’elle me fait marcher ? Non, ça n’a pas l’air d’être son genre… Mais tout de même… Je n’ai pas envie de passer pour une idiote.*

Alice hocha la tête, confirmant, implicitement les suppositions de Nathaniel, avant de finir par y répondre, cherchant ce qu’elle pouvait dire, et ne pas dire :

« Oui… Oui, Sylvandell est un royaume magnifique… Vous aimez les dragons, à ce que je vois, non ? Dans ce cas, vous ne pouvez qu’aimer Sylvandell… C’est la Terre des Dragons, après tout… Je peux vous y conduire, si vous voulez… Ce n’est pas très loin d’ici… »

Dans le fond, elles n’étaient pas exactement à Sylvandell, plutôt dans ses baronnies. Sylvandell désignait surtout la ville de Sylvandell, qui était perchée dans les montagnes.

« C’est un royaume magnifique, se répéta Alice. Il est juché dans les montagnes, si haut qu’on pourrait en caresser les nuages… L’air y est pur et vivifiant, la vue magnifique. Un royaume millénaire, dont la construction est un défi lancé à la Nature. Vous n’avez pas vu ? Il y a une partie de ce musée, une aile entière, qui est consacrée à la construction de Sylvandell… C’est l’aile historique… Vous voulez la voir ? Je peux vous y amener, je connais plutôt bien ce musée… Tout comme Sylvandell, d’ailleurs. »

Elle ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondre, lâchant, en regardant également en coin Ayano :

« Vous avez entendu parler de la légende d’Erwan le Maudit ?
 -  C’est le fondateur du royaume, non ?! demanda soudain Ayano.
 -  Tu aurais donc réussi à retenir un nom ! lâcha Alice, sarcastique.
 -  Je ne suis pas stupide ! Erwan est un mec qui s’est perdu dans les montagnes, a fait un pacte avec un vieux dragon rabougri, et…. »

Alice se passa la main sur le front. Un « mec » ! Elle parlait d’Erwan Korvander, créateur de Synvandell, fondateur de l’Ordre de la Commanderie Noire, le seul homme au monde à avoir réussi à créer une alliance de sang et de générations avec tout un peuple de dragons, notamment avec un dragon ancestral, et elle l’appelait… Un « mec » !

« Ayano, tu es irrécupérable ! »
« Modifié: mardi 03 avril 2012, 10:07:38 par Princesse Alice Korvander »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 6 mardi 03 avril 2012, 11:14:45

Observant la réaction plutôt étrange d’Alice par rapport a sa question, elle se demandait pourquoi il y aurait matière à hausser les sourcils. Nathaniel aurait t’elle dit une bêtise avant de réfléchir ou quelque chose qu’elle ignorait qui était trop évident pour la blonde ? Son grand sens de l’observation lui faisait plutôt défaut à ce moment là surtout que juste après elle hoche la tête de manière positive. D’après ce que la jolie demoiselle devant elle lui dit et les suppositions qu’elle avait déjà faite avant, Sylvandell était bel et bien un pays en forte cohabitation avec le milieu draconien. De telles créatures appartenant presque à un mythe en lui-même devenue une pièce commune dans un royaume relevait presque du fantasme pour l’érudite. Et Alice lui proposait d’y aller puisque ce n’était qu’a rien de distance apparemment ? Voilà comment passer d’une Nathaniel de bonne humeur à une jeune femme toute excitée comme un gamin à qui on promettrait des sucreries ou un cadeau atteignant ou dépassant ses espérances. Pour être honnête, à force de marcher à tout va pour enrichir et parfaire ses connaissances elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait déjà un pied dedans…

Toujours en écoutant le discourt d’Alice sur Sylvandell, Nathaniel affichait un tel regard intéressé qu’elle semblait presque amoureuse des paroles de la blonde. Le plus magnifique dans tout ça, c’était sûrement les métaphores utilisées. Une ville voir un pays dont on pourrait presque toucher les nuages… Cela avait beau être irréel pour la jeune érudite, elle était tellement subjuguée par tout ce qu’elle avait vu et appris autant par le musée que la demoiselle aux cheveux d’or qu’elle pourrait à peu prêt tout croire. Plus Alice lâchait de mot, plus la ville dans son imaginaire semblait fantastique et au-delà de tout le reste du monde. Elle était même tellement sous le charme, autant du pays que de la demoiselle à ce moment présent, qu’elle en avait presque perdu la parole et qu’elle aurait vendu son corps si ça aurait put lui permettre d’y aller. Mais heureusement, elle n’en avait pas besoin et même si c’était le cas, un retour à la normale aurait refroidit son cerveau actuellement en ébullition fantasmagorique.

Sortant légèrement de son mode "Yeux en étoile" même si c’était plutôt ardue comme tâche, elle entreprit de dire quelque chose mais fut interrompue par Alice à nouveau. Erwan le Maudit ? Elle avait lu Ewan l’Erudit dans un autre livre mais Erwan le Maudit… Ca ne lui disait dans l’absolu rien du tout. Peut-être que la réponse serait dans l’aile qu’elle n’ait pas encore visitée comme précisé antérieurement. Il faudra qu’elle y aille pour continuer d’apprendre le tout concernant cet endroit à priori au delà de l’imaginaire de la jeune femme aux cheveux sombres. Un tilt lui toqua la cervelle quand elle se souvint en partit du personnage grâce à la description plutôt succincte d’Ayano. Quelque chose d’apparemment comique se passa, à la grande incompréhension, pour ne pas dire totale, de celle qui habitait Zeliel à ce moment précis de la journée. C’était sûrement dut à un terme qu’elle ne connaissait point et qui apparemment était fortement péjoratif appliqué a l’une des personnes les plus importantes de Sylvandell, pour ne pas dire LA plus importante. Même au niveau mondial, il devait sûrement s’avérer de quelqu’un au charisme inimaginable pour avoir réussi ce qu’il à réussi à entreprendre là où beaucoup d’autres avaient échoués plus ou moins lamentablement. Après avoir qualifiée la petite d’irrécupérable, Alice se tourna vers Nathaniel qui en profita pour lui poser une question, quitte à être ridicule :


- Excusez-moi si ma question parait stupide, mais… Pour comprendre votre réaction, pourriez-vous me dire ce qu’est un "mec" ? C’est la première fois que j’entends ce mot et je ne l’ai vu nulle part dans des livres…

Là, elle devait paraître bien ridicule pour ne pas connaître un mot que même une enfant connaissait et employait de façon aussi naturelle. Ayant appris à communiquer et à placer ses mots pendant que Zephirya faisait son apprentissage, et plus tard quand elle à souhaité étoffer son vocabulaire via des livres, jamais ce mot n’est apparut sur le papier ni même entendu dans la bouche des gens. Comme quoi être en perpétuelle soif de connaissance n’aboutit pas forcément à un vocabulaire parfait sans aucun blanc de connaissance quelconque. Se sentant gênée après avoir eut l’explication qu’elle voulait, elle reprit la parole après avoir toussoté pour éliminer totalement la gêne qui avait entreprit de la tirailler de l’intérieur :

- Donc pourrions-nous allez dans cet aile évoquée plus tôt ? Je ne dis pas ça pour vous imposer ma présence acquise de manière bien imprévue, mais… *elle tourne le regard rapidement vers Ayano avant de recentrer celui d’Alice* … Il est tellement plus agréable d’apprendre avec quelqu’un avec une telle connaissance des lieux et du pays et possédant une beauté à faire rougir de honte même le soleil

Petite réflexion poétique pour exprimer ce qu’elle ressentait vis-à-vis d’Alice, tout aussi spontané et sans gène puisque de toute façon elle n’avait aucun intérêt à en avoir et qu’il s’agissait de la vérité pure et simple. D’un geste habile et Ô combien féminin, elle replaça son décolleté assez simple ainsi que les bijoux attachés aux bras, prête à la suivre sans la moindre hésitation. Il faut dire qu’elle n’attend que son accord dans un calme physique des plus absolus…

Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
Nous sommes toutes ici réunies, Et le Grand Jeu n'est pas fini...





Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 7 mardi 03 avril 2012, 14:21:39

Alice alla de surprise en surprise. Après l’intervention énervante d’Ayano, voilà maintenant que Nathaniel, posément, lui demanda… Ce qu’était qu’un « mec » ! Sur le coup, Alice en fut bouche bée, et ne sut même plus quoi dire, en perdant tout son latin. Elle ne se moquait pas d’elle… En tout cas, elle n’avait aucune raison de le faire, et Nathaniel semblait totalement perdue devant ce mot. La Princesse se rappela alors qu’il existait, sur Terra, des espèces de monastères clos dans des lieux isolés, des temples de savoir et d’érudition. Peut-être que Nathaniel venait de l’un de ces temples ? L’un de ces monastères isolés, où on ne recevait personne, et où on ne vivait que dans des livres ? Alice avait entendu parler de ces endroits, sans toutefois y avoir jamais été. Les visites n’étaient pas tolérées, et, tout ce qui filtrait de ces lieux, c’était, soit les récits des marchands amenant de la nourriture, soit les livres qui en sortaient, soit, pour certains monastères, les érudits qui en sortaient pour explorer le monde. Oui, Alice ne voyait aucune autre explication…

« Et bien… Euh… C’est un terme pour désigner un garçon, mais… Disons que ce n’est pas vraiment le mot le plus respectueux qui soit… Il fait partie du jargon populaire, et l’employer pour désigner Erwan est très mal placé ! » fit-elle avec un regard de reproche vers Ayano.

Insouciante, cette dernière se contenta d’hausser les épaules. Nathaniel, quant à elle, semblait du reste littéralement captivée par cette conversation, et la perspective d’en savoir plus sur Sylvandell l’enchantait. Un tel engouement ne pouvait que faire immensément plaisir à Alice, puisqu’elle était après tout la Princesse héritière de ce royaume. Nathaniel ne tarda donc pas à donner son accord pour aller voir cette aile, tout en complimentant de manière assez romantique la beauté d’Alice. Cette dernière en rougit poliment, ses joues se teintant d’une couleur écarlate. Elle baissa les yeux, louchant tout de même, quoique brièvement, sur le décolleté de Nathaniel, cette dernière en profitant pour le remettre en place. Cette simple remarque avait au moins le mérite d’illustrer les  orientations sexuelles de Nathaniel.

Se reprenant vite, Alice finit par dire :

« Et bien… Je dirais qu’il est aussi très agréable de partager ses connaissances envers une femme qui est passionnée. Bien des gens ont trop tendance à négliger le savoir, fit-elle, sans aucun regard vers Ayano, même si elle pensait fortement à elle. Je pars du principe qu’il ne faut pas que cultiver le corps, mais aussi entraîner l’esprit. La beauté n’est pas que physique, elle est aussi spirituelle, et, quand les deux se mélangent, le résultat est fascinant » enchaîna Alice en regardant Nathaniel, avec un léger sourire.

Son numéro de charme ne lui semblait pas très au point, mais ce n’était, dans le fond, pas spécialement important. Disant cela, la Princesse se mit à marcher, se dirigeant vers l’aile historique consacrée à Sylvandell. Cette aile historique était découpée en plusieurs parties, se présentant comme une espèce de circuit avec des vitrines proposant, outre des textes à lire, différentes maquettes et autres tableaux. Ayano les suivit tacitement, étant, malgré elle, plus intéressée que ce qu’elle voulait bien laisser croire.

On entrait dans cette section par un couloir où une espèce de gravure dans un coin évoquait l’objectif de cette section. On pouvait lire, taillées dans le marbre, les inscriptions suivantes :

« Le royaume de Sylvandell est un royaume qui a à jamais changé nos vies. Tout le monde ici le connaît, mais qui connaît vraiment son histoire ? Qui connaît la fondation de la Commanderie Noire ? L’Histoire n’est pourtant pas à négliger ; le futur s’écrit à travers les traces du passé.

Simple exposition historique spéciale, le succès que cette partie a rencontré a fini par conduire les conservateurs du musée à faire de l’Histoire de Sylvandell une aile à part entière du musée. Nous avons choisi de répartir cette aile en un circuit historique, et en un circuit thématique. D’ordre chronologique, le premier trace l’Histoire de Sylvandell, de la légende d’Erwan « le Maudit » jusqu’au au dernier Roi en date, Tywill. D’ordre thématique, le second circuit présente des salles proposant des descriptions sur tout ce qui concerne les éléments spécifiques de Sylvandell : le Château royal, la Commanderie Noire, ou encore les dragons.

Nous recommandons aux néophytes de commencer par le circuit historique avant de s’intéresser au circuit thématique. Vous trouverez, outre des gravures, des textes ancestraux, des maquettes, parfois des expositions virtuelles et des reconstitutions historiques… L’authenticité de nos recherches est assurée par le fait que ce sont les plus grands historiens de Sylvandell et de l’Empire qui ont guidé nos chercheurs. Les manuscrits proposés ne sont toutefois pas les papiers authentiques, mais de simples reproductions. Les originaux sont conservés sous scellés dans les archives royales de Sylvandell, interdites au public. Nous avons eu l’autorisation exceptionnelle de les recopier.

Nous souhaitons que cette exposition sera très enrichissante, et vous permettra d’améliorer vos connaissances sur le royaume de Sylvandell.
»

Alice lut silencieusement le contenu de cette gravure, puis se retourna vers le Nathaniel.

« Ça vous tente ? »

La première salle du circuit historique était une grande salle circulaire, avec une gravure supplémentaire à l’entrée :

« I. LA LÉGENDE D’ERWAN

A l’origine de Sylvandell, on trouve la volonté d’un seul homme. Erwan Korvander, qu’on surnomme « le Maudit ».

Qui était Erwan ? Pourquoi le surnommait-on ainsi ? Comment a-t-il fait pour réussir à conclure un pacte avec les Dragons ?

Dans cette grande salle, nous nous attacherons également à tout le mythe tournant autour de cet homme. Il fut très difficile de démêler le vrai du faux lors de nos recherches, mais nous sommes parvenus à établir une biographie plus ou moins complète de son existence.
»

Il y avait, au centre de la pièce, une immense maquette où on pouvait voir le royaume de Sylvandell… Ou, plutôt, ce que le royaume avait été il y a des années, soit une série de grandes montagnes vierges. On ne pouvait voir, dans les hauteurs des montagnes, qu’une espèce de temple antique, le lieu où Erwan avait pactisé avec les dragons. La Princesse connaissait naturellement toute cette histoire. Ayano, elle, avait été voir une espèce de grosse armure noire hérissée de pointes dans une vitrine. Une reconstitution de l’armure d’Erwan Korvander.

« Prête à commencer la visite ? » lâcha Alice à l’attention de Nathaniel.

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 8 mardi 03 avril 2012, 21:38:11

Sa poitrine se sentait désormais un peu mieux sans le malaise qu’elle devait ressentir quant à la position de sa robe. Elle avait négligemment oublié de se rhabiller correctement après l’impact surprise qu’avait provoqué Ayano. Une brève collision qui aurait au moins eut le mérite de la gêner un peu qu’après coup et non pas dans l’immédiat. Mais ce n’est désormais plus qu’un futile détail désormais jeté dans les limbes de l’oubli le plus profond… La suite lui fit très plaisir également car Alice salua sa passion pour le savoir bien que pour le moment, c’était plus la dernière du lot quant à tout ce que contenait l’endroit. Celons divers déductions plus ou moins travaillée, Nathaniel était sûre que la petite Ayano ainsi que la magnifique blonde était de Sylvandell. Si on compte en plus ce que pouvait dire ces deux personnes dessus, même si la jeune fille avait plus râlé que parlé, c’était quasiment une certitude aux yeux de n’importe qui d’un tant soi peu observateur.

Mais ce qui plus le plus à la jeune femme, ce fut la suite de sa phrase au très fort second sens concernant Ayano. Un tel discourt sur la beauté physique et spirituelle mériterais un applaudissement digne des plus grands écrivains. Mais quelque chose venait gratter la conscience de l’érudite… Est-ce que son imagination lui jouait des tours ou est-ce que la demoiselle en face d’elle, entreprenant une marche directe vers l’aile évoquée plus tôt, venait d’essayer de la séduire avec ces mots Ô combien plaisant ? Cette petite pensée la perturba même si en aucun cas cela n’apparaissait dans sa démarche ou son visage, et encore moins sa voix puisqu’elle conserva le silence jusqu’au couloir principal de l’aile. Différentes gravures apposée à divers endroits stratégique racontait comment tout cet endroit allait faire traverser les âges pour raconter toute une histoire. Elle était même tellement concentrée qu’elle n’avait même pas attendu Alice qui lui demandait si ça la tentait. Ce ne fut que dans la salle circulaire avec un court chapitre sur Erwan le Maudit, qu’elle avait cette fois entendue ce que disait son guide Ô combien agréable :


- Je suis partante comme vous ne pouvez pas l’imaginer ! Mais… Vous être sûre que l’on aura le temps de tout visiter ? La nuit commence à tomber et je ne voudrais pas causer du tord à la bien noble bienfaitrice que vous êtes face  ma personne…

Elle prit un sourire gêné en fermant les yeux puis elle se gratta la tête, ayant un mal fou à contenir toute sa gêne plus que visible par les deux, trois, voir peut-être quatre personnes présente dans la salle. Son envie était proportionnelle à sa gène et au manque de luminosité qui cernait le ciel à ce moment là vu la nuit qui commençait à étendre son manteau via certaines ouvertures. D’un seul coup, un grand bruit avec un cri pas très humain résonna au loin, ce qui fit bondir Nathaniel qui était concentrée dans ce que disait Alice. Posant la main sur sa poitrine qui battait à tout rompre, elle se demanda ce que ça pouvait bien être. Elle devait passer pour une belle idiote à avoir peur comme ça, surtout après l'incident de la chute et celui du mot "mec"...

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 9 mardi 03 avril 2012, 23:07:40

Alice eut à nouveau droit aux délicats compliments de Nathaniel, tandis qu’elle lui avouait ses craintes. Effectivement, Alice avait oublié que la nuit approchait, et qu’elles n’auraient sans doute pas l’occasion de tout explorer. Le musée était naturellement fermé la nuit, et Alice faillit lui répondre, quand elle vit Nathaniel sursauter. Fronçant les sourcils, Alice se demanda ce qui lui arrivait, quand Ayano se mit à parler.

« Pourquoi est-ce que ces stupides dragons passent leur temps à rugir ?! »

Hochant la tête, Alice comprit alors ! En effet, un dragon avait rugi. Sur le coup, elle n’y avait pas fait attention, car, pour elle, les rugissements des dragons étaient monnaie courante. Sursautait-on quand on entendait un chat miauler ? D’autant plus que, à l’intérieur du musée, le rugissement du dragon fut bien étouffé, solidement atténué par les murs, et par le fait qu’elles étaient dans les baronnies. Dans le Château royal, les rugissements des dragons étaient parfois beaucoup plus violents, et surprenaient fréquemment les invités. Même les plus hauts diplomates ashnardiens ressentaient des frissons quand les dragons dorés se mettaient parfois à rugir tous en même temps, provoquant un tintamarre tel qu’on avait l’impression que toute la montagne s’écroulait.

« Ce n’est rien, Nathaniel… Sylvandell est la Terre des Dragons… Quant à ta question, Ayano, un dragon rugit pour n’importe quelle raison. Il peut s’agir, soit d’impressionner une dragonne, soit, pour un jeune dragon, de voir à quel point sa voix porte.
 -  Les dragons mâles sont des idiots ! Comme tous les hommes !
 -  Les femelles rugissent aussi, Ayano… Pour impressionner leurs enfants, ou pour impressionner d’autres femelles… Mais peu importe. Pour le reste, Nathaniel, effectivement, le temps va nous manquer, donc… La légende d’Erwan attendra. Il y a quelque chose que tu dois absolument voir. Viens, dépêche-toi ! »

Alice se pressa rapidement, attrapant Nathaniel par une main, et monta le long d’un escalier. Toute cette aile s’articulait autour d’une pièce centrale, une pièce qui était en forme de cercle. Une grosse sphère, avec, au centre, la maquette la plus impressionnante du musée de Sylvandell. Une représentation de la ville de Sylvandell. On voyait des montagnes dans les coins, et, au centre, la maquette en relief se découpait sur trois niveaux :

 - Le premier niveau comprenait la ville en-bas de Sylvandell, celle qui permettait de rejoindre la ville. Une ville médiévale typique, où les artisans avaient créé plusieurs masures, l’auberge, et montré l’une des plates-formes en bois permettant de rejoindre la ville basse de Sylvandell.

 - Le second niveau comprenait ainsi la ville basse de Sylvandell, accessible, soit par les monte-charges, soit par des sentiers assez longs, qui étaient représentés sur la maquette. Ces sentiers constituaient une excellente promenade, avec des escaliers en pierre, des baies d’observation… A côté de la ville basse, on pouvait voir l’un des plus grands fleuves de Terra, qui avait sa source ici, et partait dans les profondeurs de l’Empire. La cascade de Sylvandell était donc aussi représentée, avec les oléoducs permettant de fournir la ville en eau, et les espèces de barrages. Quant à la ville basse, on voyait tout ce qu’il y avait à voir : les immeubles, les ateliers, un bourbier se découpant au sein de hauts murs. La ville ressemblait à une espèce d’escalier, chaque « marche » ressemblant à une tranchée circulaire, le tout offrant des panoramas spectaculaires. Les hauts murs protégeaient du vent, mais plongeaient aussi une bonne partie de la ville dans une obscurité perpétuelle. Cette ville basse se terminait, elle aussi, par des monte-charges plus petits et d’autres sentiers.

 - Le troisième niveau de la maquette était donc, fort logiquement, la ville haute de Sylvandell. Contrairement à la basse, elle était bâtie sur des collines, à proximité d’un immense lac, qui était la source du fleuve, ou, plutôt, une partie de sa source. La ville haute était grande, espacée par des plaines, avec des bâtiments massifs : l’Arène, la Cathédrale, les casernes militaires, et des espaces réservées aux foires, ou aux entraînements. Sur plusieurs montagnes, on apercevait également des immeubles et des ateliers, des armureries, et d’autres bâtiments. La Cathédrale était aisément reconnaissable par la colonne de lumière verdâtre qui s’en échappait, visible sur la maquette. Sur le rebord droit de la maquette, soit l’opposée par rapport à celui à gauche, où il y avait la cascade, on pouvait voir le Château royal, séparé du reste par un pont, et la Terre des Dragons. De cette terre, on ne pouvait voir qu’une seule chose, perdue au milieu de rocs et de cailloux : le Sanctuaire des Dragons, un lieu ô combien symbolique, où les artisans avaient dessiné, sur les rochers, de multiples dragons.

La maquette était énorme, avec, en bas, de nombreuses gravures la présentant.

« Voilà Sylvandell, lâcha Alice, émue. Est-ce que cela vous tente, Nathaniel ? Pouvoir y aller ? La noble bienfaitrice que je suis se ferait un plaisir de guider la fine observatrice que vous êtes. Quel lieu vous tenterait le plus, dans ce royaume ? De ce que vous pouvez en voir à partir de cette représentation, bien entendu… »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 10 mercredi 04 avril 2012, 11:51:17

Toujours un peu crispée par ce bruit sourd, mais nettement plus calme qu’au début, Nathaniel souffla un coup pour se calmer en se disant qu’elle devrait faire plus attention à ce genre d’imprévu. Quand le calme fut total, Ayano critiqua l’origine du bruit avec un sans gène aussi habituel qu’au tout début. Plus le temps passait, plus elle avait du mal à apprécier cette demoiselle bien qu’elle ne fut pas si méchante que ça. C’est juste que ces propos n’étaient pas très adapté à une discussion plus calme comme un échange de bonnes connaissances culturelle. Donc il s’agissait d’un dragon qui avait ce cri si rauque ? Heureusement que la distance qui les séparaient était correcte à souhait sinon imaginez la qualité des tympans juste après… Une petite chose gêna cependant la jeune femme aux cheveux sombres quand Alice reprit la parole. Ce n’était pas parce qu’elle ne venait pas de Sylvandell que Nathaniel serait un chouïa rabaissé par ses propos. Enfin… Elle passa l’éponge en pensant que son manque de contrôle d’elle-même dut à son excitation et sa soif de connaissance bien assouvie lui avait fait perdre un peu le contrôle d’elle-même. Après tout, les probabilités étaient plutôt hautes. A la phrase qui suivit l’explication d’Alice, la petite fit une réflexion qui fit rire Nathaniel :

-  Les dragons mâles sont des idiots ! Comme tous les hommes !

Pour le peu qu’elle avait vu des hommes après son apprentissage, donc les deux sages exclu, les hommes n’était pas trop un modèle comme venait de le suggérer Ayano. Rien que leurs façon de séduire était plutôt lourdes et maladroite la plupart du temps même si elle n’avait que rarement eut l’occasion de comparer avec des femmes. D’ailleurs, comment les dragons pouvaient séduire une demoiselle de leur espèce uniquement en hurlant… ? Voilà encore une question à approfondir pour l’érudite. Toujours en train de sermonner, et ne voulant pas intervenir, Nathaniel fut entrainée d’un seul coup dans une course à l’escalier juste à coté. Elle se rappelle alors des dernière paroles qui lui revenaient à retardement, autrement dis le fait qu’elles devaient absolument voir quelque chose. Toujours en courant et essayant de ne pas trébucher à cause de ses chaussures pas spécialement pratique pour cela, elle ne détacha pas son regard de la blonde jusqu'à ce que la course se termine. Et là, ce fut le comble…

Une maquette de tout Sylvandell se trouvait là, devant ses yeux ébahi. C’est limite si Nathaniel ne vénérait pas Alice à ce moment précis de la journée tellement elle lui faisait apprendre des choses et découvrir d’autre tout aussi belle. En serrant un peu plus la main qu’elle n’avait pas lâchée depuis l’escalade folle, Nathaniel observa avec une joie et une envie non contenue tout ce qu’elle pouvait voir depuis sa position, bougeant parfois la tête ou penchant son corps dans tout les sens. Elle était sous le choc tellement elle n’avait jamais ressentit ça. A voir, peut-être qu’elle allait se poser là-bas quelques temps, a condition bien sur que Zephirya accepte. D’ailleurs, cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas entendue. Elle devait être en plein repos spirituel tellement cela devait la fatiguer. Alors que la blonde n’avait même pas terminée sa phrase, Nathaniel fit part de son trop plein de joie :


- C’est magnifique ! Fabuleux même ! Je n’ai jamais vu d’endroit aussi divin sois t’il dans des livres. Regardez-moi cette Cathédrale ainsi que le Château aux allures…

Et elle commença un long monologue un peu rapide concernant tout ce qu’elle voyait. Tout y passait, même la partie la plus modeste eut droit à son lot de compliments. Mais ce qui en eut le plus, ce fut le Château, le Sanctuaire des dragons et le lac. En mélangeant terme technique et douces comparaison poétique, n’importe qui pouvait croire qu’elle était fan soit de la réplique soit du pays lui-même. S’apercevant que son comportement et son long monologue devait ennuyer Alice, elle se reprit, toujours gardant sa main jointe à la sienne :

- Hum… Veuillez m’excuser je me suis laissée emporter par ma joie un peu trop débordante. Quoi qu’il en soit, c’est une très belle ville. Et je dirais même en poussant la comparaison que votre gentillesse l’est tout autant. Je règlerais ma dette comme je peux pour vous remercier de tout ça mais… J’aimerais bien visiter la haute ville en votre compagnie si cela est possible. Le voyage sera certainement très… Lucratif avec une personne aussi cultivée que la plus fertile des terres que rayonnante comme les blés poussant sur ces mêmes terres.

Difficile de croire qu’elle ne voulait ne pas se rendre immédiatement dans le lieu pour en assouvir ses pulsions d’érudite et qu’elle l’aimait pas Alice avec tout ce qu’elle avait fait pour elle…

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 11 mercredi 04 avril 2012, 19:56:55

Subjuguée, captivée, passionnée, envoûtée, Alice ne manquait pas de mots pour décrire le comportement de Nathaniel. Elle fut bouche bée en voyant la maquette, mais ne tarda pas à parler, parlant sans arrêt, remuant, serrant fortement la main d’Alice. Souriant, cette dernière perdit rapidement le fil, se contentant de regarder en coin Nathaniel, louchant furtivement sur sa belle poitrine. Nathaniel était non seulement une femme assez belle, mais aussi cultivée, ce qui, avouons-le, lui manquait un peu sur Sylvandell. C’était un royaume de guerriers, et Alice avait rencontré peu de femmes, à l’exception de quelques servantes, qui aimaient autant qu’elle le plaisir de la lecture. Les femmes du Château préféraient polir leurs armes et se battre. Nathaniel était perdu dans un long monologue, jusqu’à finir par réaliser que la Princesse avait perdu le fil. Nathaniel la regarda à nouveau, et tâcha de la complimenter, comparant sa beauté à celle de Sylvandell. Alice en rougit à nouveau poliment. Quant à Ayano, trouvant visiblement qu’on ne s’intéressait plus suffisamment à elle, elle se contenta d’hausser les épaules :

« Ouais, ben, ce n’est qu’une maquette, quoi !
 -  Ayano, tu es exaspérante ! »

Cette dernière se contenta d’hausser les épaules, et la Princesse reporta son attention sur Nathaniel.

« Je veux bien vous servir de guide, Nathaniel… Je peux même vous conduire dans le Château royal, et qui sait, peut-être au Sanctuaire des Dragons… poursuivit-elle sur un ton plus bas. Si nous nous dépêchons, nous devrions pouvoir voir le coucher de soleil depuis la ville basse…
 -  On rentre, alors ? s’exclama Ayano.
 -  Tu n’as pas fini ta journée avec Mala.
 -  Oh… soupira-t-elle.
 -  Allons, cesse de bouder, ou ta sœur me le reprochera encore ! fit Alice en lui tapotant la tête. Bon… Je serais ravie de vous guider jusqu’au royaume de Sylvandell, Nathaniel. Une femme dont la culture est aussi grande que la beauté mérite toute m on attention, tant c’est une fleur rare. »

La manière dont Nathaniel flirtait avec elle plaisait énormément à Alice. Bien qu’elle soit mariée, la Princesse n’avait pas la conception classique du mariage, et la fidélité ne figurait pas parmi les devoirs conjugaux. Toute infidèle qu’elle soit, Sakura l’était de toute façon tout autant, et ça ne gênait aucune des deux femmes. Continuant à porter Nathaniel avec la main, les trois femmes retournèrent dans la section principale du musée, où Ayano retourna près de Mala, tandis qu’Alice et Nathaniel sortirent du musée pour rejoindre la cour.

Le crépuscule commençait, mais, sur Sylvandell, qui était dans une partie très éloignée de l’équateur de Terra, connaissait un crépuscule assez long, s’étalant sur une bonne demi-heure au moins. Elles auraient normalement le temps de rejoindre la ville basse. Alice faillit poser une question à Nathaniel, quand une forme immense apparut dans leur dos, à proximité de Nathaniel. Alice sursauta, et n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’Hodor, heureux de revoir Alice, se fit savoir :

« HODOR ! » tonna-t-il de sa voix caverneuse de demi-géant.

Alice sourit, heureuse aussi de le revoir, tout en espérant qu’une telle intervention n’avait pas déclenché chez Nathaniel une crise cardiaque…
« Modifié: mercredi 04 avril 2012, 20:04:30 par Princesse Alice Korvander »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 12 mercredi 04 avril 2012, 21:11:51

Contente ? Heureuse ? Au comble du bonheur ? Difficile de déterminer avec une exactitude certaine ce que pouvait être Nathaniel à ce moment précis. Sa bonne humeur était égale aux écarts faits dans sa personnalité depuis qu’elle avait rentré un premier pas sur le sol du musée, donc autrement dis énorme. Imaginez un peu que l’on vient de vous offrir en toute majesté quelque chose dont vous rêviez, mais que vous ne saviez pas qu’elle forme cela pourrait revêtir et qu’une fois devant vous, tout cela dépassait vos espérances les plus folle. Ne seriez vous-même pas les yeux en étoiles devant un tel spectacle ? C’est avec un sourire ineffaçable que Nathaniel écouta Ayano faire son intéressante, mais cette fois elle ne lui reprochait rien pour plusieurs raison. D’une part, sa bonne pour ne pas dire génialissime bonne humeur, et d’une autre le fait qu’elle avait parlé toute seule sans aucune interruption pour reprendre son souffle pendant plusieurs minutes. Exploit assez particulier faut bien l’avouer… Bref, après un enchainement de parole particulière sur Ayano, Nathaniel rosi légèrement aux mots de la blonde et ne put s’empêcher de répondre :

- Si je suis une fleur rare dans cette culture dorée par les blés, peut-être sommes-nous fait pour nous rencontrer

Elle espéra que son retour de compliment fut compris mais elle n’en douta pas. Après tout, les deux comparaisons mélangées donnaient un plutôt beau tableau. Une fleur sombre poussant à coté d’une véritable culture de blé faisait même honte au plus bel astre diurne qu’était le soleil, cela donnait très bien dans l’imaginaire de Nathaniel qui avait regroupé toutes les connotations poétique de la soirée dans sa tête. Emboîtant le pas, l’érudite se mit à marcher avec le reste de la troupe vers l’entrée en descendant les escaliers de manière assez lente faut le reconnaître. Une fois dehors, elle respira un bon coup comme pour reprendre en partie ses esprits. Elle aperçut alors l’horizon, formée d’une nouvelle palette de couleurs chaudes plutôt agréable à regarder. D’un seul coup, une ombre massive apparut juste derrière Nathaniel. Elle n’eut pas le temps de se retourner qu’un gros cri un peu bourrin se fit entendre :


- HODOR !

Sans la moindre peur par rapport à tout à l’heure, elle se retourna et vit le géant. A peine une pincée de seconde après, elle redirigeât son regard vers Alice, snobant le géant. Contrairement au cri de dragon, elle n’avait pas été surprise pour plusieurs raison. La première, elle était moins concentrée sur ce qu’elle faisait donc elle réussi à mieux anticiper l’adrénaline. Deuxièmement, avant le gros cri d’homme des cavernes, elle avait sentit son ombre se poser sur elle. Donc ça faisait un effet de surprise en moins. Et troisièmement, ce n’était pas vraiment un cri puisqu’elle avait réussi à comprendre un semblant de mot qui était "Hodor". Donc encore une fois, effet de surprise beaucoup diminué. Toujours en regardant la prunelle des yeux d’Alice, et ignorant de façon royale la brute apparente juste derrière elle qui apparemment ne voulait pas de mal, elle reprit la conversation stoppée plus tôt dans le bâtiment :

- Je me pose une question, comment allons-nous nous rendre à Sylvandell avec le peu de temps devant nous?


Elle n’avait pas réellement regard autour d’elle, plus captivée à la fois par le paysage, l’envie absolue de voir cette ville si attrayante et Alice elle-même. De sa main libre, elle remit sa longue chevelure d’ébène légèrement ondulée en place, ignorant toujours ce pauvre Hodor dont elle ne connaissait pas le lien avec Alice. Il faut signaler en même temps qu’il à fait son apparition exactement comme Nathaniel ne les supporte pas, même s’il n’était absolument pas au courant le bougre…


Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
Nous sommes toutes ici réunies, Et le Grand Jeu n'est pas fini...





Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 13 jeudi 05 avril 2012, 01:17:53

De manière assez curieuse, l’intervention surprise d’Hodor ne surprit nullement Zeliel, qui choisit de l’ignorer. Hodor lui rendait plus ou moins la pareille, car le demi-géant fixait surtout son attention sur Alice.

« Hodor ! répéta-t-il. Hodor ! Hodor ! Hodor !
 -  Oui, oui, Hodor, moi aussi, je suis heureuse de te retrouver, n’en doute pas ! s’exclama Alice. Tu vois bien qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur, gros bêta. J’ai même trouvé une ravissante femme pour nous raccompagner.
 -  Hodor ? poursuivit ce dernier en regardant la mystérieuse femme, la dévisageant de la tête aux pieds.
 -  Elle s’appelle Nathaniel !
 -  Hodor ! » s’exclama ce dernier en hochant la tête, enthousiaste.

Souriant, Alice regarda Nathaniel, et consentit à lui donner quelques explications.

« Hodor est mon garde du corps. C’est un demi-géant qui est simple d’esprit, et qui ne sait dire qu’une seule chose : ‘‘hodor’’. J’ignore totalement ce que ce mot signifie, mais, comme nous ne savions pas comment le nommer, nous l’avons appelé Hodor. Tant qu’on ne s’attaque pas à moi, Hodor est aussi inoffensif qu’un nourrisson. Mais il me suit partout. Ou presque. N’ayez pas peur. »

Nathaniel lui avait également posé une question assez intéressante : comment rejoindre Sylvandell ? Alice avait son cheval, Éclipse, qui attendait à proximité. Au triple galop, elle pouvait aisément rejoindre le cœur du royaume, mais elle doutait que Nathaniel avait un cheval aussi rapide que le sien, ni même qu’elle disposait d’un cheval. Si elle était vraiment, comme Alice le supposait, une simple érudite, il était possible qu’elle se contente d’avancer à pied. Bien des pèlerins et des érudits marchaient en effet à pied, sillonnant les routes, arguant que c’était le meilleur moyen de pouvoir faire des rencontres, et enrichir ses connaissances personnelles.

« Vous voyez ces montagnes, là-bas ? fit-elle en désignant du doigt une série de montagnes. Sylvandell est là-bas. Vous comprenez, maintenant ? Ce musée… C’est le musée de Sylvandell. Nous sommes dans les baronnies de Sylvandell, une série de terres qui y sont rattachées, et qui en constituent l’essence du royaume. Elles fournissent en nourriture et en matières premières le cœur du royaume. Mais, contrairement à ce que tu penses, le blé n’est pas ce que nous cultivons le plus. Il y a bien des fermes à blé, mais c’est avant tout l’élevage qui est la spécialité culinaire de Sylvandell. Les vaches, les bœufs, les poules… On dit que le poulet de Sylvandell va jusque dans les assiettes de la Cour impériale. Mais bref… Pour rejoindre le cœur du royaume, il faut utiliser un cheval. Vous en avez un ? Autrement, je pense qu’Éclipse pourra amplement supporter nos poids respectifs. »

Joignant le geste à la parole, Alice monta à cheval. L’équitation était l’un de ses grands plaisirs, la seule véritable réussite des entraînements physiques de son père. L’escrime ? Elle n’avait jamais réussi à être talentueuse dans le maniement des armes, mais, en revanche, pour ce qui était de monter à cheval… La Princesse adorait faire de nombreux galops, et Éclipse était, depuis des années, son cheval. Un cheval endurci, qui était autrefois le cheval d’un messager militaire. Un cheval de guerre, qui pouvait galoper très rapidement, et ce sur de longues distances, sans vraiment se fatiguer.

« Alors, Nathaniel ? Êtes-vous prendre à sentir le vent fendre vos cheveux ? » lui lança Alice avec un sourire amusé.

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 14 jeudi 05 avril 2012, 12:16:56

Plutôt que de répondre directement à sa question, Alice se mit à parler avec le grand type qui avait fait irruption sans crier gare un peu plus tôt. Lé géant, qui au passage tenta de se faire remarquer en balançant en rafale des "Hodor !" aussi bruyant que dérangeant, devait avoir un lien avec Alice vu la façon dont cette dernière lui parla. Du coup, ce fut Nathaniel qui fut ignoré en beauté mais soit… Quand l’attention de la blonde retourna vers elle, l’érudite se sentit un peu gênée d’avoir négligemment snobé le pauvre bougre qui ne faisait que manifester sa joie de revoir sa maitresse. Comme pour s’excuser, la jeune femme aux cheveux sombre se plaça devant la montagne massive et s’inclina poliment, signe qu’elle était vraiment désolée et ne pouvait pas savoir de qui il s’agissait, surtout en arrivant par surprise de cette manière :

- Veuillez m’excuser de m’être comportée comme cela. J’espère ne pas vous avoir trop offensé.

Elle se demandait si le géant avait bien compris ses paroles, ayant lu que les géants n’étaient pas les plus futés des espèces habitant dans le monde. Au moins, elle ne s’était pas montrée désagréable et sans bonne volonté face à Hodor, l’excuse de sa venue un peu par surprise étant juste l’impatience. Ensuite, miss Alice désigna une montagne en expliquant que l’endroit que Nathaniel voulait tellement rejoindre était juste aux montagnes visible. Elle poursuivit ensuite en expliquant dans quel d’endroit tout le monde ici présent se trouvait et… C’était une partie de Sylvandell ! Imaginez comme la jeune femme qui s’apparentais à une érudite se sentait stupide à ce moment là. Certes elle pourrait paraître comme quelqu’un riche en culture et en talents d’observation, mais là elle ressemblait surtout à quelqu’un de stupide ne sachant pas grand-chose en fait. Entre le mot mec qu’elle ne connaissait pas, le fait qu’elle est snobée Hodor sans savoir son titre de garde du corps, et maintenant sa position qui bien qu’évidente passé à la trappe… D’ailleurs, les doutes comme quoi cela devait être la princesse devaient être confirmés car à son avis, peu de monde ordinaire pourrait avoir un garde du corps.

Lorsque sa nouvelle compagne de voyage lui parla de cheval, Nathaniel sentit comme un problème. D’une part, elle ne voyageait, tout comme Zephirya, qu’à pied n’ayant pas la moindre pièce pour se payer quelque chose. Et puis franchement, à t’on besoin d’acheter quoi que ce soit quand on peut se passer de se nourrir, dormir et que l’on possède un pouvoir qui permet de s’habiller à sa guise ? Et pour se laver, rien ne vaux un bon bain dans une rivière ou un lac. Et d’une dernière part, elle n’avait aucune expérience pour monter à cheval, bien qu’elle ait lu comment faire. Elle hésita à lui dire quand Alice lui demanda si elle était prête, le tout avec un sourire fou :


- Alors, Nathaniel ? Êtes-vous prendre à sentir le vent fendre vos cheveux ?

- Et bien, je dois vous avouer que je n’ai jamais monté à cheval donc…

Elle n’eut pas trop l’occasion de bien conclure, ne sachant quoi dire de plus que ce qui à déjà été dit. C’est alors qu’une surprise de taille, et les mots sont bien choisis, se produisit. Le géant souleva Nathaniel par la taille sans aucune difficulté, cette dernière étant un vrai poids plume que même Alice pourrait faire de même sans trop de soucis, même si ça serait peut-être moins aisé. Étant totalement décollée du sol, elle poussa un cri de surprise plutôt aigu en débâtant un peu ses jambes. Elle finit tout de même sur le cheval, juste derrière sa nouvelle amie si on peut dire. Après avoir repris ses esprits, elle se tourna du mieux qu’elle le put vers le géant sans chanceler et le remercia poliment. Puis elle se tourna vers Alice, cherchant en même temps où s’accrocher pour e pas tomber :

- Je suis prête très chère Alice. Pourrais-je savoir tout de même où je puis m’accrocher… ?
« Modifié: samedi 07 avril 2012, 11:26:29 par Zeliel »

Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
Nous sommes toutes ici réunies, Et le Grand Jeu n'est pas fini...






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