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Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 15 jeudi 05 avril 2012, 19:28:46

« Et bien, je dois vous avouer que je n’ai jamais monté à cheval donc… »

En entendant cela, Alice sourit. Puisqu’elle ne savait pas monter à cheval, autant l’aider, non ? Elle hocha la tête vers Hodor, qui, comprenant immédiatement ce qu’elle voulait, tendit ses deux mains massives vers Nathaniel. Le demi-géant était resté assez insensible aux excuses de la jeune femme. A dire vrai, il n’avait pas compris pourquoi elle s’excusait, mais il s’en souciait peu. La soulevant, et sans tenir compte de ses gesticulations, il s’approcha d’Éclipse, qui attendait patiemment, et alla la poser droit dessus.

« Hodor ! lâcha-t-il.
 -  Merci beaucoup, Hodor… Tu te sens capable de suivre Éclipse ? le nargua-t-elle.
 -  Hodor ! » s’exclama ce dernier.

Hodor n’était pas seulement un demi-géant à la puissance physique particulièrement élevée. Un géant ne se résumait pas qu’à une brute surpuissante et pratiquement immortelle, mais était aussi un très bon coureur. Quand on avait de tels muscles, de si hautes jambes, et un corps si massif, un géant était semblable à une espèce de char d’assaut quand il courait à toute allure, ses pas faisant trembler le sol. N’étant qu’un demi-géant, Hodor était moins bruyant, mais assez vif. Alice y songeait, appréciant d’avoir une passagère avec elle. L’inconvénient, c’est qu’elle ne pourrait pas forcer Éclipse à galoper aussi vite que possible, sous peine de la voir lâcher prise. L’avantage, c’est que le corps de l’acolyte allait souvent se blottir contre le sien, ce qui, surtout quand l’acolyte en question était une aussi belle femme, était relativement agréable.

« Je suis prête très chère Alice. Pourrais-je savoir tout de même où je puis m’accrocher… ? »

Alice lui sourit, et tourna sa tête.

« Mais, voyons… Accrochez-vous à moi ! Posez vos mains autour de mes hanches, tout simplement. »

Elle lui fit un léger clin d’œil, puis pencha sa tête vers Éclipse.

« Tu es prêt, petit cheval ? »

Ce dernier se mit à hennir, secouant sa longue crinière, et Alice se redressa.

« Bien ! Hodor ! On fait la course ?
 -  Hodor ! »

Souriant, Alice tira alors sur les rênes du cheval, frappant ses aisselles. Le cheval hennit, se cambra, puis partit rapidement, fonçant vers les montagnes. Dans le ciel, il y avait quelques gros nuages noirs se tâchant dans le ciel, mais on voyait aussi les rayons de soleil. Les baronnies de Sylvandell n’étaient pas au niveau du sol, mais étaient des espèces de tranches de verdure au milieu de montagnes. Éclipse courut donc sur une plaine délimitée à sa gauche et à sa droite par des collines escarpées et rocailleuses. Sur la rangée de droite, on pouvait voir le reflet ardent du soleil. La Princesse donna de nouveaux coups à Éclipse, qui galopa un peu plus vite, et elle se mit à rire aux éclats.

« N’est-ce pas agréable, Nathaniel ?! »

Alice adorait ça. Galoper avec son cheval. Sentir le vent fouetter ses cheveux, cette sensation de liberté. Elle suivait un sentier, évitant les quelques badauds qui passaient par là, voyant d’autres cavaliers, généralement des gardes, tandis que, au loin, Hodor les poursuivait, les joues rouges et gonflées comme un taureau. Le demi-géant était rapide, et ses pieds étaient si immenses qu’il renversa par erreur une femme, sans s’en préoccuper, poursuivant Alice et Nathaniel.

La Princesse ne tarda pas à rejoindre le village au pied du royaume de Sylvandell. Elle arrêta son cheval rapidement, en tirant sur les rênes, et ce dernier se cambra avec majesté, soulevant des volutes de poussière et de terre, s’appuyant sur ses pattes arrière. Tout son corps se dressa, avant de se reposer sur le sol, à l’arrêt. Éclipse se contenta ensuite de secouer sa crinière, et Alice se pencha vers lui, caressant sa tête en l’embrassant affectueusement sur la peau.

« C’est bien, Éclipse… »

Souriant, Alice descendit alors du cheval, et aida Nathaniel à descendre également, ce qui eut pour effet que, quand la jeune femme tomba sur le sol, Alice se retrouva blottie contre elle, leurs seins s’enfonçant mutuellement entre eux, et leurs lèvres relativement proches. Alice rougit légèrement, éprouvant pendant quelques secondes l’envie de descendre ses mains pour caresser le corps de Nathaniel, le bas de son dos, la chute de ses reins, et descendre jusqu’à son postérieur. Elle se calma toutefois, et se retira. Sur la gauche, on pouvait voir la grosse auberge au pied. Les gens la regardaient en souriant.

« Bonsoir, Majesté ! lâcha l’un des hommes.
Vous avez faim ? renchérit un autre. Je vous offre ma table ! A vous et à votre servante ! »

Rougissant à nouveau, Alice tourna la tête, et attrapa la main de Nathaniel.

« Ne t’en fais pas… Bon, il est temps de monter. Je t’aurais bien proposé de passer par les escaliers, mais ça risque d’être long… »

La Princesse traversa ce pittoresque village. Il semblait tout droit sorti d’une gravure. De la fumée s’échappait de plusieurs cheminées, les rues étaient relativement propres, partiellement pavées. On pouvait entendre des enfants jouer, Parfois, des gardes passaient par là. Le long des maisons, dans les jardins, des serfs travaillaient leur jardin, plantant des tomates, ou coupant des fleurs. A la forge, le forgeron trempait une épée dans sa forge, son assistant tannant le cuir à proximité. Un homme portait du bois à bout d’épaule, rentrant dans sa maison pour alimenter le feu. Les passants qui les voyaient, y compris les gardes, saluaient constamment Alice.

« Bonsoir, Princesse !
 -  Mes hommages, Majesté.
 -  J’espère que votre séjour dans les baronnies vous plaît, Princesse. »

Alice leur répondait parfois, et finit par rejoindre le fond du village, où les monte-charges se trouvaient là. L’un de ces derniers s’apprêtait justement à partir, et Alice monta avec Nathaniel et Éclipse. Hodor, lui, était trop gros pour monter avec tout ce monde, et préférait de toute façon rester dans les baronnies. Il avait un sixième sens pour savoir quand Alice descendait, mais restait pour autant relativement sauvage. Le mionte-charge se mit à grimper. Il n’y avait pas qu’Alice et Nathaniel, mais ausis plusieurs individus.

« La vue te plaît ? »

On pouvait voir la cascade qui s’écoulait. Cette dernière tombait près du village qu’elles venaient de traverser, mais, plus on montait, et plus on pouvait voir le soleil. Une paroi immense protégeait pour le moment ces derniers, mais elle ne les protégerait pas longtemps. En levant la tête, on n’apercevait pas encore la ville basse, tant elle était haute. Alice alla s’asseoir sur des caisses de ravitaillement, croisant les jambes, regardant distraitement Nathaniel.

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 16 samedi 07 avril 2012, 13:27:27

Répondant avec un clin d’œil qui amusa l’érudite, Alice précisa qu’elle pourrait tout simplement s’accrocher… Aux hanches de cette dernière ! Elle eut un petit moment d’hésitation mais au bout du compte, ce n’était pas pour lui déplaire bien au contraire. C’est donc de manière plutôt lente et légèrement gênée tout de même qu’elle s’agrippa doucement, prête à partir enfin vers cet endroit désigné comme magique. Apparemment, Hodor était de la partie pour cette petite promenade. Au départ, Nathaniel se demanda comment il pourrait suivre sa maîtresse sans être sur le cheval. Oui parce que quand même, l’évidence était qu’il ne pouvait monter sur ce brave cheval, et ce quel que soit son endurance. On parle d’une grand type appartenant à une espèce particulièrement massive et sûrement avec la masse qui va avec. Comme pour la faire sortir de ses pensées, Alice claqua les rênes sur sa monture avec un effet qui s’ensuivit plutôt impressionnant, du moins quand c’est la première fois que l’on monte à cheval. Ce dernier se dressa, et en peu de temps, la course commença sur un paysage aussi beau que nouveau.

En s’accrochant comme elle pouvait, la demoiselle aux cheveux sombre était à nouveau fascinée par ce qu’elle voyait plus ce qu’elle ressentait sur le cheval. Elle essayait de ne pas perdre le fil en tournant régulièrement la tête sans lâcher la blonde qui menait la course. De temps en temps, sa poitrine assez généreuse cogna contre le dos de cette dernière bien que dans la situation présente personne ne devait s’en préoccuper. Nathaniel apprécia déjà cette petite promenade de santé en sentait l’air fendre ses cheveux et son visage, bien que celui-ci fut davantage protégé. De son coté, Alice riait aux éclats tellement elle semblait heureuse. Cela fit sourire l’érudite qui pouvait un peu plus comprendre ce qu’elle pourrait ressentir. Comme quoi, il ne suffit pas d’être un Roi, quelqu’un de tellement plein aux as que l’on pourrait presque acheter un pays si on le voulait ou bien une personne ayant un tel sex appeal que n’importe qui pourrait se mettre à vos pieds pour connaître le bonheur :

- N’est-ce pas agréable, Nathaniel ?!

- C’est fabuleux ! Inouïe même !

Elle n’étoffa pas sa phrase, étant trop en train de connaître les joies de la course à cheval et tout ce que cela impliquait. Que ça soit l’immense sensation de liberté apportée, la fusion entre le corps vivant et le vent qui donnait une impression de souffle rafraichissant sur la peau ou bien l’impression d’être un peintre peignant le plus beau tableau de paysage possible, tout était quelque chose de relativement admirable pour une première découverte des plaisir de l’équitation. Toujours aussi concentrée sur ce qu’elle voyait, bluffée, Nathaniel ne faisait nullement attention aux autres personnes qu’elles croisaient sur le chemin vers la ville de Sylvandell. Après plusieurs minutes de courses, et un arrêt digne des grands films de western, les deux jeunes femmes furent arrivées. Réflexe, Nathaniel regarda en l’air pour admirer les masses rocailleuses couplée avec la technologie pratique et les différents bâtiments alentours. Alice fut déjà descendue quand elle détacha son regard de là, et aida l’érudite à descendre. A l’atterrissage, la blonde aidant cette dernière à ne pas se rater, un micro choc de poitrine eux lieu, ce qui eut pour effet de provoquer une gêne imprévue chez les deux demoiselles, d’autant qu’elles étaient à portée d’embrassade. Réaction en chaine, les deux demoiselles se mirent à rougir et un retrait fut envisagé quand des personnes arrivèrent :


- Bonsoir, Majesté !

Ses doutes furent alors confirmés sur l’identité de la demoiselle, n’ayant eut pour l’instant que des suppositions plutôt hâtive et non confirmée. Ainsi, Alice était en réalité "Mademoiselle Korvander" comme elle aurait dut l’appeler au début. Mais puisqu’apparemment cela ne semblait pas la gêner, ce n’est pas ça qui va changer sa façon de lui parler maintenant. Un autre type dit en revanche quelque chose qu’elle n’aima pas, la traitant de "servante"… Elle ignora le gars et préféra suivre sa nouvelle amie à travers le petit coin de paradis où elles se trouvaient. Toujours le cerveau fulminant comme les cheminées aux alentours, Nathaniel observa sans relâche tout ce qui se tramait dans le coin, de la plus grand bâtisse au plus petit bonhomme en train de travailler. Le temps passa relativement vite jusqu'à qu’elles arrivèrent au monte-charge, auquel seul Hodor ne put monter. Quand le paysage commença à défiler, Nathaniel ne pus s’empêcher de s’approcher de al porte pour observer tout ce qui pouvait faire objet d’une observation, autant par fascination que par érudition. Elle ne répondit pas à la blonde quand celle-ci lui demanda si ça lui plaisait de voir tout ça. La réponse était de toute façon trop évidente pour qu’elle soit dite. A un moment, elle finit tout de même par rejoindre Alice, du moins elle s’assena sur un tonneau contenant apparemment du liquide alcoolisé. Avec grâce, elle se posa et posa une jambe par-dessus l’autre, pour enfin placer ses mains jointes devant ses genoux :

- Je me demande encore quelles surprises peu me réserver cet endroit. J’espère qu’il ne va pas trop y en avoir si je crois devenir folle à force

Elle poussa un petit rire sans ouvrir la bouche, mais clairement audible pour la miss Korvander. Un petit dialogue commença le temps que le monte-charge gravissait la pente de son travail. Parfois, des rires sortait ou des expressions d’admiration sur la paysages. A ces moment là, Nathaniel tourna la tête vers le paysage pour après recentrait celui qu’offrait Alice. De temps en temps, quand l’occasion se présenta à portée de main, des compliments fusèrent d’un coté comme de l’autre à destination de l’autre. N’importe qu’elle personne écoutant leur conversation, à voix légèrement plus basse que précédemment soi-disant passant,  n’aurait jamais pensé qu’elles se détestaient et que l’érudite n’aimait pas le peu qu’elle avait déjà vu de Sylvandell. Nathaniel était quelque fois gênée, des fois contente ou rosissante. Après un petit moment de discussions et d’observation, l’ascenseur fut enfin arrivé à destination et Nathaniel était déjà prête à suivre sa Majesté personnelle :

- Que me proposez-vous de me montrer gente demoiselle ?

Nathaniel ponctua par un léger sourire et un calme désormais plus normal, essayant de ne pas paraître trop perturbée par la séance du monte charge. C’était quelque chose de nouveau et donc elle avait encore les jambes qui fléchirent un peu, ce qui ne la découragea cependant pas.  Heureusement qu’a par ses vêtement et ses bijoux presque noble, elle n’avait aucun bagage.


Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 17 samedi 07 avril 2012, 20:12:22

Le monte-charge continuait à monter. L’ascension était relativement longue, et Zeliel et Alice en profitèrent pourparler. Plus on montait, et plus la température, fort logiquement, s’abaissait. Alice ressentit ainsi quelques légers de frissons. Quand elle était descendue, il faisait encore chaud, mais, là, le soleil se couchait, entraînant des chutes de degrés. La Princesse portait donc des vêtements assez légers. Elle portait des vêtements plutôt légers, à savoir une espèce de longue chemise blanche avec un jean. Des vêtements assez classiques, en somme. Difficile de croire qu'on avait affaire à une Princesse, mais, quand elle comptait utiliser un cheval, il valait mieux ne pas utiliser une robe. Elle portait également des gants noirs en cuir, généralement plus pratiques pour l'équitation.

Le vent faisait légèrement remuer ses cheveux. Une sensation agréable, tandis que Nathaniel et Alice échangeaient des banalités. Nathaniel était ravie par ce paysage, et il fallait bien dire que c’était beau. Même si Alice l’avait vu des milliers de fois, elle ne s’en lassait toujours pas. Le soleil illuminait ici et là les montagnes et des tranches d’herbes, dans un ensemble assez séduisant. La Princesse de Sylvandell était ravie, mais ne réussit toutefois pas à apprendre les origines de Nathaniel. Elle était persuadée que la jeune et belle femme faisait une espèce de pèlerinage, et qu’elle était charmée. Alice l’avait senti, non seulement à travers ses compliments sur sa beauté, mais aussi à travers la manière dont elle avait rougi en se croisant ensemble.

*Et puis, je me mentirais à moi-même, si je me disais qu’elle ne produisait pas sur moi quelques effets…*

On finit par apercevoir les murs de la ville basse, ainsi que les oléoducs et les ponts surplombant la cascade. Certains tuyaux étaient plongés dans l’eau, et, entre les montagnes, d’autres tuyaux assuraient la jonction avec la ville basse.

« Nous approchons… » commenta Alice.

Le monte-charge finit par s’arrêter sur une grande plate-forme. La ville basse était construite autour d’une structure centrale surplombant un gouffre abyssal. C’était depuis ce palais central qu’on pouvait rallier la ville haute. Alice quitta la plate-forme, tenant Nathaniel par la main, Éclipse les suivant tranquillement. Il y avait plusieurs gardes sur cette place, et on entendit alors un nouveau dragon rugir. La vue du soleil s’obscurcit brièvement, le dragon volant à basse altitude.

« Oh ! Un dragon ! » s’exclama quelqu’un.

Alice le vit disparaître, avant de remonter dans les airs, ses ailes tendues fièrement dans le ciel. Il s’envola comme une flèche, et disparut bientôt par-dessus la montagne, en poussant un nouveau rugissement. Dans une certaine mesure, la Princesse aimait bien la ville basse. Il ne fallait pas se fier à son nom. On la disait « basse », car elle était plus basse que la ville haute, d’un simple point de vue géographique. En revanche, c’était le cœur économique de Sylvandell. Elle comprenait plusieurs tranches de murs, comme Alice l’avait vu sur la maquette, ainsi que de nombreux bâtiments. La ville était bien plus petite que la capitale impériale, mais elle débordait de vie et d’activité. La Princesse prit Nathaniel par le bras.

« Suis-moi, je vais te montrer quelque chose. »

Pour rejoindre les deux parties de la ville basse, il y avait plusieurs ponts et passerelles, tout un dispositif qui s’articulait autour d’une espèce de colonne centrale massive, avec, en hauteur, une salle d’observation. C’était précisément là-bas qu’Alice désirait conduire son invitée. Elle avançait rapidement. La ville était propre, avec des rues dallées ou pavées, et bien des gens. Il y avait des forges, certes, mais aussi de petites places, où, sur des estrades, des orateurs parlaient.

« …Et loué soit les Dragons, car, en vérité je vous le dis, ils sont notre force et notre âme ! scandait l’un d’eux, doigt tendu vers le ciel. Ils sont le ciment de Sylvandell, oui, et notre devoir est de les remercier en les bénissant ! Louez leur sagacité, jouissez de leur puissance ! »

La Princesse monta des marches, suivant une longue allée avec plusieurs librairies et des bijouteries. On trouvait également un marchand d’esclaves. Un autre dragon vola dans le ciel. Alice continua à marcher

« Sylvandell est un pays fatigant, non ? lâcha Alice, sur un ton complice, à Nathaniel. C’est l’inconvénient d’une ville bâtie sur une montagne. »

Le duo finit par atteindre l’espèce de palais central, et Alice donna de nouvelles explications :

« C’est la mairie de Sylvandell. Elle comprend le tribunal, le conseil municipal, des salles de réunions, et plusieurs bureaux. Et ça, là, fit Alice en désignant du doigt la passerelle menant à la colonne centrale, c’est là où nous allons. Cette passerelle est interdite au public le soir ; nous devrions donc être un peu seules. »

Alice passa par plusieurs petits escaliers, les gardes la laissant passer, et atteignit ainsi la passerelle, marchant au milieu de petits arbres décoratifs, jusqu’à rejoindre la passerelle. De là, on pouvait voir, entre les colonnes, un ravin superbe. A condition de ne pas avoir le vertige, on avait presque l’impression d’être en train de voler. Cette impression était renforcée par un sol en verre transparent. En baissant les yeux, on pouvait donc voir les parois de la montagne descendant dans le vide. Le verre était solide, naturellement, et Alice profita de cet instant de solitude pour se coller à Nathaniel, caressant les hanches de la femme, plongeant son regard dans le sien. Alice l’embrassa alors sur la joue, à proximité de ses lèvres, l’extrémité de ses lèvres touchant d’ailleurs celles de Nathaniel.

« J’espère que la vue te plaît… » glissa-t-elle ensuite dans son oreille.

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 18 mardi 17 avril 2012, 10:53:54

- Oh ! Un dragon !

Nathaniel avait été surprise de ce cri imprévu, bien que ce fût bien moins que précédemment. L’habitude de voir et d’entendre ces créatures semblait grimper en elle alors que ce n’était que la deuxième fois que cela se produisait. Ne pouvant s’empêcher de voir de plus près la bête, elle leva les yeux tout en le cherchant même s’il ne fallait que peu de temps pour le trouver. Il finit par totalement s’en aller de la zone basse. Le sourire à peine perdu à cause de la surprise revint bien vite, toujours aussi contente d’être ici. En peu de temps, le calme revint dans la zone et tout le monde repris ces activités. C’est fou le peuple qui se trouvait dehors à cette heure là… Si l’érudite serait seule au milieu de cette foule, elle se ferait bousculer bien des fois rien qu’a cause du fait qu’on ne peut pas sentir sa présence. Mais pour l’instant, ce n’était pas un sujet à penser avec tout ce qu’il fallait observer par ici. Plus ça va, plus l’envie de rester ici pour un moment se faisait forte. Après tout, les meilleurs moyens de se concentrer sur un pays pour mieux l’apprendre. D’un seul coup, Alice entraina Nathaniel dans une nouvelle course pour lui montrer quelque chose. En chemin, elle entendait des orateurs vanter le pays, ses activités, mais surtout les dragons. Le mouvement ralentit un peu à un certain moment, quand une question fit son apparition :

- Sylvandell est un pays fatigant, non ? C’est l’inconvénient d’une ville bâtie sur une montagne.

- En effet. Mais il est si magnifique qu’il en vaut largement la peine ne trouvez-vous pas?

Elle répondit sur un ton similaire à celui de la princesse, tout en souriant  de toutes ces découvertes. Ensuite, arrivant à un bâtiment. Le duo de jeunes femmes arriva à ce qui, celons la blonde, était le pôle administratif de la ville. La mairie semblait plutôt magistrale si on devrait la comparer aux autres bâtiments. La demoiselle royale désigna un endroit précis en signalant que c’est là qu’elles allaient. Dans une nouvelle marche vers cette nouvelle destination, Nathaniel recommença son observation. C’est fou comme un rien par ici pouvait la captiver… Autant dire que son comportement était pour le moins anormal par rapport à l’accoutumée. La zone finale regorgeait de petites merveilles en tout point, ce qui provoqua un léger tournis chez l’érudite. En tournant la tête, son regard fini par se planter dans celui de la princesse. Elle sentait également une main sur ses hanches et un presque baiser proche de ses lèvres. Alors que Alice demandait si la vue lui plaisir, elle ne put s’empêcher de répondre en rosissant, tout sourire sur les lèvres :

- Je commence à me demander si je suis… Plus fascinée par toi ou le paysages… Excuse moi j’en perds mes mots…

En même temps, difficile de résister à Alice dans une situation come celle-là, surtout avec ce regard et les gestes qui s’ensuivit. Se sentant plus gênée que jamais, elle lui rendit son embrassade de façon un peu plus timide, mais le trouble dans sa tête la fit déraper sur les lèvres. La situation ne s’en portait pas mieux pour elle, étant plus perturbée que jamais. En posant sa main libre devant la bouche. En fermant les yeux, elle tenta de se reprendre un peu, puis les rouvrit C’est affreux comme Alice la mettait dans un pseudo-état de bienfait en ce genre là… En même temps, difficile de résister à son charme certain après tout ce qui avait été vécu, surtout dans une telle atmosphère. Elle fini par reprendre son sourire et retira sa main pour caresser les cheveux libre de la blonde avec le dos de la main.

- Je… Tu me fais perdre les pédales… Ça serait un mensonge si je disais que tu ne me plais pas

Elle fit un petit clin d’œil pour accentuer ses paroles, toujours rosissante sur son teint blanc habituel. Sans empêcher de faire ce qu’Alice voulait faire avec sa main, Nathaniel se plaça devant elle et, avec sa main qui ne tenait pas celle de la princesse, lui caressa le flanc en faisant glisser ses attentions capillaires. Elle déposa un nouveau baiser, plus contrôlé et plus langoureux sur ses lèvres. N’importe qui d’expérimenté sentirait sur ce baiser les envies incontrôlée de l’érudite. Elle finit par se retirer au bout de quelques secondes, chassant du regard celui de son amie, toujours rose de gêne. Elle s’écarta même un peu, se demandant ce qu’elles allaient faire maintenant :

- Je… N’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine… J’espère que cela t’as plu…

Elle parlait de l’embrassade, mais libre à Alice de comprendre à sa manière…

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 19 mardi 17 avril 2012, 16:11:56

« Je commence à me demander si je suis… Plus fascinée par toi ou le paysages… Excuse moi j’en perds mes mots… »

Alice gloussa suite à cette remarque, et regarda Nathaniel avec un franc sourire. Ses yeux pétillaient de malice. Le paysage qui les entourait était pourtant magnifique, pour peu qu’on aime les paysages montagnards et les couchers de soleil... Nathaniel était littéralement en train de la séduire, et Alice devait bien avouer qu’elle était loin d’être insensible à ce charme. Nathaniel était belle, mais elle semblait aussi assez raffinée et gracieuse. C’était si rare, à Sylvandell ! Une petite femme aussi fragile que la Princesse, qui n’avait rien d’une guerrière. Elle ne portait pas une armure, ni une épée, et ne prenait pas Alice de haut. Elle parlait de manière réfléchie, et la manière dont elle avait séduite la Princesse au musée lui avait rappelé les livres qu’elle lisait. Comment rester insensible ?

La Princesse se surprit à son tour à rougir délicatement. Nathaniel était un tout petit plus grand qu’elle, et elle baissa les yeux, louchant brièvement sur la belle poitrine de Nathaniel, avant que cette dernière ne retourne l’embrasser. Elle lui rendit son baiser, mais de manière assez timide, mal assurée. Paradoxalement, ceci ne la rendait qu’encore plus adorable, et Alice se rapprocha un peu plus d’elle, leurs jambes se touchant, leurs seins se frôlant lentement. Nathaniel tendit une main pour caresser les cheveux dorés de la Princesse. Soupirant, cette dernière se laissa faire, et les deux femmes s’embrassèrent à nouveau. Ce fut un baiser bien moins timide, bien plus assuré, mais qui fut malheureusement trop court, bien trop court pour qu’Alice vienne glisser sa langue dans la bouche de la femme.

« Je… N’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine… J’espère que cela t’as plu… »

Cet aveu fit sourire une nouvelle fois Alice. Peu d’expérience... Encore une fois, voilà qui la changerait de ses partenaires habituels. Elle tendit une main pour caresser avec un doigt les délicieuses lèvres de Nathaniel, se blottissant un peu plus contre elle.

« Si ça m’a plu ? Hum... Je crois que le meilleur moyen de répondre à ta question est de recommencer... »

Alice tendit une main dans le dos de Nathaniel, remontant pour attraper sa nuque. Se hissant sur la pointe des pieds, elle alla à son tour l’embrasser. Ses lèvres emprisonnèrent la lèvre supérieure de Nathaniel, tirant légèrement dessus. Emprisonnant ce morceau de chair, elle promena sa langue dessus, et abaissa sa lèvre inférieure, afin de contraindre Nathaniel à ouvrir sa bouche, et pouvoir glisser sa langue. La langue de la Princesse se faufila ainsi dans la bouche de la jeune femme, et elle put lui offrir un véritable baiser, en se cramponnant contre elle. Leurs poitrines s’enfoncèrent doucement entre elles, et le baiser put durer plusieurs secondes. Un véritable baiser, où Alice enfonça sa langue, cherchant celle de Nathaniel, pour se livrer à un délicieux ballet.

La Princesse finit par rompre le baiser avec un grand sourire, et se retourna soudain, humant l’air frais, en profitant pour toucher ses lèvres. Elle adorait les baisers, et se retourna avec un grand sourire.

« Il faut bien apprendre un jour... Rassure-toi, ce domaine-là n’est pas bien compliqué... »

Elle lui fit un léger clin d’œil, et la prit par la main.

« Je crois qu’il est temps d’aller au château... Le soleil se couche, et nous risquons d’avoir froid... »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 20 dimanche 29 avril 2012, 10:27:01

La remarque qui suivit celle de l’érudite choqua celle-ci, tandis que dans une situation normale cette dernière aurait gardé sont plus grand calme. Oui la situation n’était pas normale vu tout les débordements d’émotions dont elle avait la victime si on peut dire. La demoiselle aux cheveux sombres ne savait même plus où se mettre devant cette déclaration. Recommencer ? Non pas que ressentir une nouvelle fois les lèvres d’Alice sur les sienne la gênait, mais c’est surtout qu’elle risquait de perdre le total contrôle d’elle-même, et perdre définitivement son teint pâle quotidien pour un teint rougeoyant avec ses joues toutes chaudes. Quand la demoiselle un peu plus petite qu’elle posa ses mains et commença à jouer de ses lèvres, Nathaniel fut comme transportée. Elle semblait d’ailleurs tellement dans un autre monde qu’elle en ferma les yeux, ivre de tendresse et d’affection buccale. A l’intérieur de sa poitrine touchant d’ailleurs celle de la blonde, elle sentait comme une chaleur inexpliquée. Vous savez, ce genre de chaleur qui fait que l’on se sent diablement bien et que l’on en oublie ce qui peut se passer autour de soi-même. C’est… Le bonheur ? C’est donc ça être heureuse ? Le moment semblait durer des heures pour la demoiselle aux cheveux sombre, tant et si bien qu’elle arrêta toute ses réflexions pour se concentrer sur ce doux moment plein de sensualité féminine.

Des heures ? Non, plutôt un moment trop court qui se termina tout de même trop rapidement pour Nathaniel. De longues secondes ne restent que des grains de poussière infime sur les rouages du temps. Cette horloge qu’il faut faudrait bien arrêter des fois peux nous réserver encore bien surprise. Sentant les deux petits morceaux de chair se décoller, l’érudite rouvrit lentement ses yeux pour les garder à demi-clos, puis tourna vivement la tête complètement gênée par la situation. A ce moment précis, elle était incapable de regarder la princesse dans les yeux vu ce qui venait de se passer à l’instant. N’importe qui passant ses mains sur ses joues pourrait très bien se réchauffer. Elle avait même mis ses doigts devant la bouche comme le ferait une grande timide alors qu’elle n’est pas censée l’être. Les paroles rassurantes d’Alice ne résonnèrent pas de la même façon chez elle, mais elle lui faisait absolument confiance. Elle essaya de tourner sa tête vers sa nouvelle amie, mais le clin d’œil qu’elle venait de lui envoyer lui fit tourner la tête aussitôt. En revanche, elle répondit sans soucis à sa remarque :


- Tout va très bien ! Je dirais même qu’il fait plutôt chaud. Allons-y Alice !

Toujours les yeux à demi-clos, elle essaya de regarder la blonde mais dut fermer les yeux par réflexe, étant trop gênée pour ça. La miss serra même un peu plus la main liée par la sienne pour être sûre de ne pas la perdre. La marche repris et Nathaniel vit à peu prêt de mémoire où se trouvait le château. Ne prêtant attention plus à personne d’autre qu’a la princesse, l’érudite dût se résigner à aller à cet endroit avec son air timide inesquivable ; Il n’y a pas matière à contredire, elle était radicalement différente de celle qui avait été percutée par Ayano plus tôt dans la soirée. Esquivant chaque regard d’Alice sur le sien, elle devait paraître pour une idiote. La situation n’était pas tendue au contraire puis qu’elles arrivaient toujours à parler, mais impossible de pouvoir croiser son regard. Sentant qu’une certaine question risquait venir, elle ajouta :

- Si l’on ne peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, je crois que tu es mon soleil pour cette journée !

Toujours aussi heureuse, elle marchait le pas plus que motivé vers le domaine royal. Peut-être qu’Alice étai la personne qu’elle recherchait depuis tout ce temps après tout. Mais… Quelque chose lui vint à l’esprit. Pour l’emmener au château comme ça et surtout à cette heure là ? La logique voudrait que ça soit pour le visiter mais… S’il s’agissait… D’autre chose ? L’érudite devint encore plus rouge à cette penser, prenant aussi un air choqué, plaçant sa main devant la bouche comme plus tôt.

Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
Nous sommes toutes ici réunies, Et le Grand Jeu n'est pas fini...





Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 21 dimanche 29 avril 2012, 15:44:08

La pauvre Nathaniel semblait aussi rouge qu’une pivoine… Ce qui, pour Alice, était très amusant. Elle en allait même jusqu’à porter ses doigts devant sa bouche, comme si elle était profondément gênée. La Princesse rêvait de l’embrasser à nouveau, mais, contrairement à Nathaniel, elle, elle ne bouillonnait pas d’un feu intérieur. Dans le Château… Oui, ce serait indiscutablement mieux dans le Château. Avec un petit sourire, Alice ne fit donc aucune remarque sur la couleur des joues de Nathaniel, qui la faisait ressembler à une belle pomme rouge. Elle ne doutait pas une seconde des pensées coquines et inavouables qui devaient traverser l’esprit de l’érudite. Elle peinait même à la regarder ! Alice savait très bien ce qu’elle ressentait, car elle avait déjà vécu ça.

Rejoindre la partie haute ne fut pas bien difficile, et le soleil continuait à décroître. En hauteur, il y avait de grandes plaines, et des bourrasques de vents assez fortes venaient parfois faire frissonner Alice. Cette dernière se pressa, suivant des routes conduisant vers le Château royal. Elles passèrent à côté d’arènes d’entraînements où des soldats s’entraînaient. L’Arène de Sylvandell se dressait fièrement à proximité, ainsi que le Temple, d’où s’échappait perpétuellement une colonne de lumière verdâtre, colonne qui allait se perdre dans les nuages, comme si elle tentait de les percer.

« Si l’on ne peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, je crois que tu es mon soleil pour cette journée ! »

Un rire poli traversa les lèvres d’Alice devant ce compliment. Elle se retourna vers Nathaniel, avec un franc sourire amusé, ses cheveux volant dans tous les sens sous l’effet des bourrasques, et répliqua, sur le même ton :

« Ceci explique pourquoi tu as du mal à me regarder. T’éblouirais-je ? »

Elle avait lancé cette question sur un ton taquin, et se retourna tout aussi rapidement, reprenant sa marche vers le Château. On ne tarda pas à apercevoir le pont. Il surplombait un immense canyon, et des dragons volaient autour du Château. Tout le long du pont, des espèces de braseros avaient été allumés, éclairant le chemin. Sous le froid et la nuit, la plupart des gardes du pont s’étaient retirés, ne laissant qu’un groupe à l’entrée du pont, dans des bâtiments réservés aux gardes, et dans le Château.

« Voici le Château royal de Sylvandell, Nathaniel ! »

Le vent continuait à siffler et un dragon passa au-dessus d’elles, poussant un virulent grondement avant de s’envoler, redescendre, et filer sous le pont, passant entre des piliers soutenant le pont. Alice attrapa à nouveau la chaude main de Nathaniel, se retourna, et, sans prévenir, se blottit contre elle, l’embrassant à nouveau. Un baiser qui fut assez court, avant que la Princesse ne retire ses lèvres en souriant. Elle promena sa langue sur ses lèvres, les humectant :

« Tu as de belles lèvres, Nathaniel… Et, vu l’effet que mes baisers provoquent, il valait mieux que je t’en donne un, pour que tu ne sois pas frigorifiée en traversant le pont. »

Le pont était assez grand, massif et solide, mais il était difficile de tomber, les garde-fous étant assez élevés. Il n’y avait que vers la fin que les protections se retiraient. Alice marcha donc le long du pont, sur des dalles, et, après cinq ou dix minutes, elles purent enfin rejoindre l’enceinte du Château. Il s’agissait d’une espèce de grosse tour avec plusieurs tourelles, et un long mur l’entourant. Le Château était assez ramassé, mais était plus grand que ce qu’on pouvait croire. La Princesse et Nathaniel atteignirent une espèce de petite cour à l’entrée du château. Un chemin menait aux écuries, et il y avait une grande porte à double battant avec un perron. Deux gardes se tenaient là, en armures. Les portes semblèrent s’ouvrir toutes seules, dans un silencieux grondement, quand Alice s’approcha.

Le hall d’entrée était en marbre, avec des torches, et un petit escalier interne, comprenant trois ou quatre marches, et qui menait au cœur du donjon : la salle de repas. Une grande pièce en pierre grise, avec une table en forme de long U. Au croisement du U, il y avait le « Trône », un fauteuil massif où le Roi siégeait. Dans le château, il n’y avait pas de salle du trône ; à défaut, on utilisait la salle de repas. Quelques gardes mangeaient tranquillement, mais le repas n’avait pas encore commencé.

« Où est mon père ? demanda Alice à un garde qui se réchauffait près de l’une des multiples cheminées.
 -  Il revient du Sanctuaire… Qui est cette dame ?
 -  Une érudite…
 -  Qu’est-ce qu’une érudite vient foutre ici ? »

Le garde était bien curieux, aussi Alice, prenant un ton un peu plus autoritaire, entreprit-elle de le remettre à sa place :

« Elle exécute un pèlerinage, et, de toute manière, ceci ne vous regarde pas ! Elle mangera avec nous ce soir !
 -  Pour ce que j’en dis, moi… » maugréa le garde.

Ce dernier retourna faire chauffer ses mains, et Alice alla dans un couloir où elle put être seule avec Nathaniel. La Princesse retourna alors embrasser à nouveau Nathaniel, un peu plus longuement. Ses bras s’enroulèrent autour du cou de l’érudite, et Alice se permit un petit gémissement, allant jusqu’à plaquer Nathaniel contre le mur. Ce fut un baiser assez long, où la Princesse n’hésita pas à glisser sa langue dans la bouche de la jeune femme, à glisser ses doigts dans ses cheveux, et à caresser avec son autre main sa belle joue. Alice rompit ensuite le baiser, et murmura dans l’oreille de Nathaniel :

« Dois-je demander à ce qu’on vous prépare une chambre pour cette nuit… Ou préférez-vous partager ma couche ? »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 22 lundi 21 mai 2012, 14:28:16

Mais quel vent de fou ! Alice avait beau être le soleil de la journée d’Alice, le vent présent depuis leur arrivée sur le pont forçait l’érudite à garder une main sur le bas de sa jupe pour ne rien dévoiler. Heureusement ce n’était pas le cas mais sais t’on jamais, même si les gardes était peu présent. Elle évita d’offrir une réponse à la petite question de son amie même s’il y avait de fortes chances pour qu’elle sache la réponse. Redirigeant son regard au bon endroit, elle se mit à penser que le pont ne devrait pas être loi selon ses souvenirs. Elle croyait en la précision de la maquette et espérait que bien évidement, elle était totalement à jour. En parlant du dit édifice, le voilà qui se trouvait en face. Le vent se calma un peu et c’est toujours la main bloquant sa tenue pour éviter les mauvaises surprises qu’elle put enfin bien regarder en face. Il faisait,… Royal comme pont. Vous savez, le genre que l’on voit dans les film ou livres de bataille super connue ? En observant le grand bâtiment en face, Nathaniel eut la confirmation qu’il s’agissait de la demeure royale :

- Il est… AAAAAAhhhhhh !!!

Un dragon la surprise, un peu de la même façon que dans le musée mais en un peu moins exagéré cette fois. Comme pour la rassurer, Alice reprit la main de l’érudite pour la serrer contre la sienne et se serra également, l’embrassant de ses lèvres douces avec la toute la tendresse que cela importe. La demoiselle rougit à la remarque de son amie, ce qui lui fit faire un sourire gêné mais heureux. Elle hésita à faire une remarque mais ne préféra rien dire, jugeant que son visage parlait pour elle. Collée contre la blonde, le sourire aux lèvres, elle ne tarda pas trop à arriver à l’intérieur, ou plutôt dans l’enceinte si l’on en croit l’architecture intérieure des murs. Toujours en observant méticuleusement tout ce qui l’entourait, chaque porte ouverte était une occasion de satisfaire sa soif de connaissance insatiable. Alors que la peau de Nathaniel se remettait du froid, même si cette dernière ne le sentait pas, Alice posa des questions à un garde plutôt mal élevé. Dans sa tête, elle s’imagina une réponse à la Zephirya juste pour s’amuser :

« Tu sais ce qu’’elle te dis l’érudite ? »


Puis elle rigola en silence. Le pas un peu pressé, la demoiselle aux cheveux d’or s’en alla dans un couloir plutôt isolé pour retourner l’embrasser. Vu l’intensité et les gestes de cette dernière, difficile de ne pas croire qu’elle avait de plus en plus de mal à se retenir. Ses mains au cou, le fait qu’elle l’avait presque bloquée contre le mur, et l’intensité de ce baiser, tout était fait pour croire cela. De son coté, l’érudite avait juste placé ses mains autour de la taille de cette dernière. D’un murmure après avoir décoller ses propres lèvres de sa partenaire, Alice demanda quelle chambre elle préférerait. Une vraie incitation pousse-au-crime hmmmm… Prenant un ton et un air plutôt sérieux, elle lui répondit dans un même murmure :

- Je préfèrerais une chambre pour moi, histoire de pouvoir mettre sur papier toute cette journée riche en découverte. Mais j’ose avouer que je ne serais pas mécontente de te rejoindre…

Un peu pressée, et surtout ayant également une envie folle de retourner l’embrasser, elle se tourna habilement de façon à ce que les positions soient inversée et embrassa le coin de ses lèvres, pour ensuite rejoindre le centre premier. Contrairement à ce qu’elle avait déjà entrepris, on pouvait sentir une nette amélioration. Nathaniel avait le don de se perfectionner assez vite quand elle était bien motivée à apprendre. Ses mains toujours sur la taille de la Princesse, elle les fit monter et descendre comme quand on essaye de réchauffer quelqu’un. Après plusieurs seconde de douceur intense, elle se décolla d’un bond, toute souriante :

- J’ai une chose à t’avouer. Je n’ai pas besoin de manger véritablement comme les personnes communes… Je ne sais pas si je dois quand même venir au repas comme tu semble le désirer…
*elle ferma les yeux en penchant la tête, un peu triste, puis redressa celle-ci avec un sourire radieux* Donc, par où allons nous ?

Elle espérait de pas créer de mauvaises surprises avec sa nature particulière, et surtout ne pas se faire rejeter…

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 23 lundi 21 mai 2012, 22:12:53

Embrasser Nathaniel était un réel plaisir. Une femme timide comme elle, c’était un vrai régal ! Alice n’avait qu’une seule envie après avoir rompu son baiser : y retourner ! Réfléchissant, Nathaniel revint toutefois sur la proposition de partager la couche d’Alice, préférant manifestement une chambre à part pour pouvoir faire des notes. Avec un petit sourire malicieux, la Princesse résista à l’envie de lui dire qu’il y avait des bureaux dans ses quartiers. Nathaniel aurait sans doute du mal à se concentrer si Alice était à côté d’elle...

« Et bien, je... » commença la Princesse, avant d’être interrompue.

Nathaniel l’embrassa ! A sa grande surprise, Alice rougit légèrement, avant de répondre à son baiser, son corps frissonnant en sentant les tendres mains de l’érudite. Elle avait un réel talent pour les douceurs, cette belle femme ! Lorsque le baiser s’interrompit, un sourire de plaisir orna les lèvres de la Princesse, avant que l’érudite ne lui explique que manger ne lui était pas nécessaire. Fronçant les sourcils, Alice se demanda si elle était sérieuse. Vu qu’elle n’avait décerné aucune intonation humoristique, elle l’était probablement... Soit cette humaine cachait des choses, soit elle se refusait de manger pour des convictions religieuses.

« Ah... lâcha Alice. Très bien, mais… Enfin, c’est toi qui voit… Tu es la bienvenue à table, tu sais, mais je ne vais pas te forcer à manger. Moi, en revanche, je compte manger ce soir. J’ai faim ! »

Parler de nourriture avait en effet égayé l’appétit de la Princesse, tout comme sentir les grillades. On pouvait dire ce qu’on voulait, mais, à Sylvandell, on mangeait bien. C’était nécessaire, dans le fond. Un guerrier se devait de bien manger pour être efficace. Alice se permit alors une petite boutade :

« Ça en fera plus pour moi, comme ça ! »

Elle lui fit un clin d’œil, et l’attrapa à nouveau par la main, avançant le long des couloirs.

« Voilà ce qu’on va faire. Tu vas faire tes notes, je vais manger, et, ensuite... Ensuite, hum... »

Avec un petit sourire espiègle, la Princesse s’arrêta, et tourna la tête vers la jeune femme, se mordillant les lèvres en la regardant de haut en bas, observant ses belles formes, et décida de lancer, comme pour perturber à nouveau Nathaniel :

« Je crois que nous avons toute la nuit rien que pour nous, je crois ! Et, parmi mes obligations de Princesse, il y a celle de l’hospitalité. »

Nouveau clin d’œil. Elle guida ensuite Nathaniel vers une petite chambre d’invités. C’était... Et bien, c’était une chambre, semblable à n’importe quel chambre, ou presque. La chambre comprenait en effet un lit simple, une grande fenêtre, un bureau, et un grand meuble pour ranger des vêtements. Il y avait un chandelier sur le bureau. Pas de poussières, ni de toiles d’araignées.

« C’est une chambre d’hôte. Pas la plus grande que nous ayons, mais bon... Il aurait été superflu de te donner tout un salon, je crois. »

Alice la regarda à nouveau, et réfréna l’envie de l’embrasser à nouveau. Près du lit, dans l’intimité, elle n’était en effet pas sûre de pouvoir s’arrêter à un simple baiser. Elle préféra donc dire ce qu’elle avait en tête :

« Je te laisse prendre tes notes... De mon côté, je vais dans la salle à manger. Je te préviens, j’en ai bien pour une heure ou deux. Si jamais tu as envie de grignoter un peu, n’hésite pas à demander à une servante. Une fois que j’aurais fini de manger, hum... »

La Princesse se rapprocha de Nathaniel, et l’embrassa sur la joue, avant de lever l’une de ses mains, caressant avec ses doigts les belles et tendres lèvres de l’érudite, glissant le bout de ses doigts dans sa bouche.

« Et bien, je crois que je montrerai la manière dont nous nous occupons de l’hospitalité à Sylvandell. Tu en penses quoi, ma belle ? »
« Modifié: mercredi 23 mai 2012, 13:37:41 par Princesse Alice Korvander »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 24 mercredi 23 mai 2012, 14:22:11

Un peu stressée mais tout aussi impatiente, Nathaniel n’attendait que la réponse de son amie concernant la salle à manger. Elle ne voulait pas trop s’incruster dans un endroit convivial où tout le monde mange et rigole alors qu’elle ne connaît personne ou n’as pas besoin de manger. Ce n’est pas sa faute si elle n’as pas put choisir son espèce après tout. Comme pour prétexter que ce n’était pas grave, elle précisa que ce que Nathaniel ne mangerait pas, c’est elle-même qui en profiterait ! Si ça peux lui faire plaisir, elle n’allait pas lui en priver. Surtout qu’elle avait précisé aux gardes justes avant que l’érudite allait manger avec eux. Elle hésite donc à passer au contraire de sa pensée initiale mais la prise de main de la Princesse lui fit envoler ses doutes. La marche repris mais pas pour longtemps, puisque la blonde s’arrêta avec une pensée amusante vu la tête qu’elle faisait. Un petit rosissement vint teindre les pâles joues de Nathaniel quand le regard de son amie se posa sur elle. Elle eut juste le temps de répondre à sa petite réplique :

- Je crois que je suis gâtée à ce niveau là. Je n’ai jamais été aussi accueillie que par toi dans ma vie

A part peut-être les vieux bonshommes, c’est peut-être la première personne à avoir conduit l’érudite chez elle, pour ne pas dire la demeure la plus prestigieuse de tout le pays de Sylvandell. En peu de temps, elles arrivèrent enfin à la chambre tant attendue. La jeune femme aux cheveux sombres constata qu’il y avait un bureau et c’est tout ce qui l’importait. Elle n’avait pas besoin de dormir, juste écrire. C’est alors qu’Alice repris la parole en précisant qu’elle en avait pour une ou deux heure. Juste le temps d’écrire ce qu’il s’était passé depuis leurs rencontres. Si jamais elle devrait rester ici la nuit, elle en profiterait également pour écrire tout ce qu’elle à vécue les journées avant, en partant de la rencontre avec Tinuviel. Son programme était déjà mémorisé quand des lèvres malicieuses vinrent se coller à sa joue et d’autres petites attentions qui la firent rosis un peu plus. Retirant les doigts de sa bouche et prenant cette main entre les deux sienne, et un franc sourire, lui tint à peu près cette phrase :

- Je serais ravie de constater de cela. Va manger maintenant, je ne voudrais pas que tu sois en retard à cause de moi

Elle lui un sourire, mais plus encourageant cette fois suivit d’un bisou sur le front. Ca avait un petit avantage d’être un peu plus grande que la moyenne. Quand Alice partit, elle entra dans la chambre et s’empressa de s’asseoir sur la chaise du bureau. Elle alluma les bougies et pris la plume avant de commencer à relater ce qu’il y avait à relater. Prenant une forme complexe au début, son récit était tout de même facile à comprendre et agréable à l’œil vu le style d’écriture employé par l’érudite. Sa cadence était aussi plus rapide que la norme, bien plus rapide. Les yeux limite vitreux, concentrée sur ce qu’elle écrivait, aucun détails aussi infime soit-il échappa à sa plume. De la rencontre avec Ayano, celle d’Hodor, du cheval, le temps la météo, les badauds,… Tout, absolument tout était inscrit sur le papier qui commençait à faire une jolie pile à coté d’elle. Le temps passa relativement vite pour elle et la nuit était déjà entièrement là quand elle en était à la conclusion. Yeux fermé, menton sur sa main dont le coude était apposé sur la table, elle cherchait un moyen de préparer son final. Mais que mettre… ?

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 25 mercredi 23 mai 2012, 17:04:17

Nathaniel lui conseilla d’aller manger, l’embrassant sur le front. Alice la regarda, résistant à l’envie de lui dire de venir à table... Mais bon, Nathaniel n’avait visiblement pas faim, et elle devait tenir à écrire ce qu’elle avait vécu. C’était une femme bien mystérieuse, mais, sans pouvoir vraiment se l’expliquer, la Princesse lui faisait confiance. Si elle était une espionne, elle l’aurait su. De toute manière, Nathaniel n’avait pas l’air d’être armée, et les réactions de crainte qu’elle avait poussé devant les dragons n’avaient pas été feintes.

*Inutile de céder à ma paranoïa... Elle doit venir d’un endroit où on mange peu... Je suppose... Ou alors, elle se contente de peu...*

La Princesse haussa les épaules, mais s’assura quand même d’avoir deux gardes dans le couloir. Non seulement pour surveiller l’invitée, mais aussi pour la protéger, ou lui apporter quelque chose, si jamais elle avait faim. La Princesse se rendit ensuite dans la salle du banquet, qui s’était bien remplie. Tous les gens du Château mangeaient à la table du Roi : les prêtres, les Commandeurs, les dragonniers, les barons quand ils étaient là, et même de simples gardes. Alice s’assit au milieu de l’alcool, des rires gras, des grivoiseries, des exploits de guerre, des claques dans le dos, des bras de fer, du poker de dés, de la volaille grillée, des flammes ardentes des fourneaux qui entouraient l’immense table en bois. Son foyer. Aussi improbable que cela puisse paraître, c’était ici qu’elle se sentait précisément chez elle, alors qu’elle regardait les hommes qui, un jour, s’agenouilleraient devant elle. Elle en reconnut plusieurs : Oberyn, l’élégant Commandeur, celui qui lui tapotait la tête quand elle avait quinze ans et qu’elle disait qu’une bêtise, Rohn, le futur dragonnier, un peu plus vieux de la Princesse d’un ou deux ans, mais qu’elle avait connu tout petit, Loden, le respectable Grand Maître de l’Ordre des Dragonniers... A vrai dire, elle connaissait presque tout le monde, et pouvait donner à chacun un nom et une histoire : Milwayr, Kayra la sauvage... Ils formaient sa Cour. Une Cour insolite, sauvage, païenne, absente, et qui ne respectaient qu’un seul être en ce monde, et ne louaient allégeance qu’à un seul sang : le sang royal, le sang dragonique, des Korvander.

Tywill Korvander arriva, et ce ne fut pas le silence. On continuait à parler, à brailler, à comparer les cuisses de telle femme avec telle autre, et le Roi, comme Alice le vit, était en train de discuter avec l’Omniprêtre, un vieil elfe qui était, depuis l’époque du Premier Roi, disait-on, le dirigeant du clergé de Sylvandell. Un moine guerrier, aux conseils avisés, mais dont l’allure effrayait un peu Alice. Son œil de verre était tout simplement effrayant, et elle se rappelait fort bien en avoir fait des cauchemars. Pour autant, elle savait que l’Omniprêtre était un Sylvandin loyal, et qui avait une incontestable autorité morale. Il était un peu le Merlin du royaume, en somme.

Lorsque Tywill prit place, le repas put commencer. Il fut copieux, et aussi long que ce qu’Alice avait dit à Nathaniel. Ayano fut aussi gourmande qu’à l’accoutumée, dévorant ce qu’on mettait dans les grandes assiettes en argent. Vu qu’il y avait bien des gens, on ne dressait pas pour chacun une assiette et un couvert. C’était trop compliqué. Les serviteurs se contentaient d’apporter de grandes assiettes, afin de nourrir les mangeurs par groupes. Il suffisait ensuite de se servir, quitte à se salir les mains. A Sylvandell, on ne mangeait pas avec des gants. Les couverts n’étaient utilisés qu’en cas d’extrême nécessité, afin de faire des économies de vaisselles, et, surtout, éviter que des soldats imbibés ne soient tentés de s’en servir entre eux. Les bagarres étaient monnaie courante à la table du Roi, après tout, surtout quand les soldats avaient bien bu.

« Ne mange pas si vite, Ayano, tu vas attraper un...
 -  J’fais c’que che veux ! la coupa Ayano. Le musée m’a tué, je dois reprendre des forces ! »

La Princesse soupira, et n’ajouta rien. Il n’y avait de toute façon rien à ajouter. Ayano continua à manger avec appétit, et la Princesse finit par se retirer. Elle avait bien mangé, et avait une invitée à s’occuper. Hésitant à retourner la voir, la Princesse opta pour une autre approche, et se rendit dans ses quartiers. Là, elle envoya une servante chercher l’érudite, tandis que la Princesse se tint près du balcon. Elle retira sa robe, qui commençait à la serrer, étant dès lors en sous-vêtements... Elle portait un long corset blanc, avec des jarretelles, et une culotte, le tout en blanc, ainsi que ses gants. Alice regardait dehors.

La servante, quant à elle, rejoignit rapidement Nathaniel, toquant à la porte, avant de lentement l’ouvrir :

« La Princesse souhaite s’entretenir avec vous, Madame » glissa-t-elle poliment.

Nathaniel atterrit ensuite dans la chambre d’Alice, et cette dernière tourna la tête :

« J’espère que vous avez bien noté, Nathaniel, et que vous n’avez pas trop épuisé vos mains, car j’aurais besoin de votre doigté. Mon corset me serre un peu... Je vous demande humblement de bien vouloir le desserrer un peu. Je vous en serais grée. »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 26 mercredi 23 mai 2012, 18:08:18

Ça y est ! Une petite signature personnelle en bas de page ne servirait à rien, donc elle se contenta de mettre une petit phrase d’accroche, un petit symbole et c’était parfait. Son œuvre littéraire de la journée était terminée. Il ne restait plus qu’a trouver quelqu’un pour le relier pour pouvoir ensuite le récupérer sans soucis quand elle le placera dans sa petite dimension magique. C’est à ce moment là qu’une des servantes de ce lieu mémorable arriva, en prétextant qu’Alice voulait la voir. Un peu vexée par le terme employé par la domestique, la jeune femme aux cheveux sombre s’empressa de corriger un petite erreur tout en l’informant gentiment :

- J’arrive. Et je vous prierais de m’appeler "Mademoiselle" je vous prie.

La servante prit note de ce que Nathaniel voulait. De son coté, cette dernière souffla les bougies tout en remettant sa chaise en place et trimbalant ses papiers sous l’épaule, préférant tout porter elle-même. Et les dieux savent qu’il y en avait des pages… Marchant paisiblement avec la domestique juste devant, Nathaniel reparti dans son observation de la zone et des gens. Deux garde rigolait en se tapant le ventre, tandis qu’un autre semblait s’ennuyer au point de vouloir aller dormir. Cet endroit était un mélange de joie, beauté, chaleur et fascination. Plus le temps passait, plus son idée de rester ici prenait de l’ampleur. Il allait falloir en parler à son amie la princesse pour ça. La voix de la servante la sortie de ses observations en désignant la chambre d’Alice. Rien que la porte déjà… Bref, elle rentra et la demoiselle de service referma la dite porte. L’érudite observa également cette pièce plutôt attractive dans son sens, mais ce qui l’était le plus était bien évidement le corps magnifique pas loin d’elle. Juste avant de répliquer, elle déposa son travail sur le bureau et se dirigea vers elle :

- J’ai pas mal progressé. Mais j’aurais besoin de relier tout ça. Donnez-moi quelques secondes et je m’occupe de votre habit…

En voyant ces courbes plutôt tentantes à regarder et à caresser, elle déglutit, complètement décontenancée. Rosissant quand même plutôt bien, elle prit les lacets et les dénoua un par un avec une lenteur et savoir faire plutôt bon. En même temps, il lui arrivait de porter ce genre de vêtement et avec des doigts aussi fins que les siens, tout va très bien pour ça. Son regard était en plein dans le creux des omoplates de la Princesse et elle n’arrivait pas à s’en défaire. Quand le dernier lacet fut tombé, pour ne pas abîmer le corsage, elle se rapprocha, ce colla à elle et une partie de sa poitrine au dos d’Alice un cours moment. Moment auquel Nathaniel en profita pour s’enivrer du parfum de la blonde, à moitié en train de rêver. Elle déposa le corset sur une chaise qui se trouvait là et recula d’un pas :

- Et voilà. Au plaisir de t’aider mon soleil nocturne

D’un sourire charmeur, elle posa une main sur l’épaule de son "soleil" et embrassa son cou de l’autre coté. Toujours en train de penser, elle se dit que la demoiselle était plus sophistiquée qu’elle dans le simple sens qu’elle portait plus d’habits. A moins qu’elle soit frileuse ? De toute façon, Zeliel ne craignant pas les changements de températures, Nathaniel ne s’habille guère plus que ce qu’elle a aujourd’hui. Robe noire mi- courte très semblable à une grande nuisette, la transparence en moins, une culotte et un soutien-gorge assortit, en dentelle et blanc. Plus une petite paire de sandale féminine et quelques bijoux. Caressant le flanc de la blonde, Nathaniel était comme au comble du bonheur. Elle finit par se décoller, histoire que les plaisirs soient partagée. Elle n’arrivait par contre pas à imaginer si elle pourrait éviter de devenir aussi rose que la fleur du même nom si jamais elle devrait se tourner vers elle…

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 27 jeudi 24 mai 2012, 01:40:36

Dehors, il faisait nuit. Alice observait silencieusement les versants et les flancs sombres et obscurs des monts. C’était beau. Sombre, mais beau. Dans l’obscurité de la nuit, elle voyait parfois les ailes des dragons se découper, ou de petites torchères indiquant qu’un dragon venait de souffler son feu. La porte de sa chambre s’ouvrit alors, révélant passage à Nathaniel. Alice avait légèrement tourné la tête, avant de la sentir approcher. Qu’elle soit de dos empêchait ainsi à Nathaniel de voir le sourire ravi que la Princesse poussait, ses lèvres se serrant sur ses dents. Elle serrait les poings, et sentit les mains de Nathaniel se promener sur ses cordes. Alice avait juste demandé de les desserrer un peu, mais Nathaniel s’amusa à défaire chaque nœud, et les joues d’Alice se teintèrent de rouge. Lorsque tous les lacets furent défaits, Nathaniel alla tendrement se coller contre la Princesse, qui poussa un inaudible soupir, en sentant la poitrine confortable de l’érudite s’enfoncer dans son dos.

Alice perçut alors Nathaniel la renifler. La Princesse portait un léger et agréable parfum, et elle rougit à nouveau, sentant le désir monter en elle. Elle sentit ensuite un baiser dans le creux de son cou, et soupira alors lentement, sentant ses seins pointer. Le plaisir montait, la faisant légèrement trembler, et elle soupira à nouveau, poussant un petit gémissement. Les baisers de Nathaniel étaient magnifiques, et, lorsque cette dernière s’écarta, Alice se retourna. Sans son corset, elle était à moitié nue, et on pouvait voir sa belle poitrine. Il y avait dans la pièce un candélabre sur le bureau, l’éclairage venant également d’une cheminée. Le feu crépitait dans l’âtre, et les flammes luisaient sur les beaux seins d’Alice, qui s’avança vers Nathaniel.

La Princesse se rapprocha de Nathaniel, se mordillant les lèvres en la regardant. Ravissante... Et elle était son « soleil nocturne ». Un curieux choix de mots... La Princesse caressa les hanches de Nathaniel, remontant jusqu’à ses épaules, et la déshabilla à son tour, faisant glisser sa robe, fixant ses lèvres, son cou, remontant pour voir ses yeux, et la robe tomba sur le sol, révélant d’élégants sous-vêtements. Un éclair de désir traversa les yeux de la Princesse, qui sourit à nouveau, avant de se mettre sur le bout des pieds, l’embrassant sur la joue, avant de susurrer dans le creux de son oreille :

« Tu es toute rouge, ma belle... Et ça te va bien. Fort heureusement, je crois que tu risques de rester toute rouge cette nuit... »

Alice lui fit un sourire, et baissa alors la tête, embrassant son soutien-gorge, concentrant ses baisers sur les deux bonnets, poussant en chemin le corps de Nathaniel, jusqu’à la faire heurter le rebord du lit. Les deux femmes tombèrent alors en plein milieu du lit, Alice restant entre les seins de Nathaniel. Elle frotta son petit nez dans cet espace de chaleur et de douceur, son nez glissant sur le cordon reliant les deux bonnets, sans toutefois chercher à l’ôter. Elle releva sa tête, et embrassa le cou de Nathaniel, léchant sa belle peau, avant de se glisser à côté d’elle, caressant le ventre de la jeune femme, savourant la chaleur de son corps.

« Ne t’en fais pas pour ton livre ; nous irons chez un libraire demain, il te fera une reliure. Pour l’heure, ne pense pas à ton livre, car tu as une Princesse exigeante avec toi, et il y a quelque chose que tu dois savoir sur les Princesses comme moi... »

Alice tourna le visage de Nathaniel, l’emprisonnant entre ses doigts gantés, et plongea son regard dans le sien. Quelque part, au loin, un dragon poussa un bref rugissement, et la Princesse embrassa ensuite tendrement l’érudite, l’invitant à la serrer dans ses bras, pour finir sa phrase :

« ... Nous adorons être le centre d’attention des autres, surtout des belles perles comme toi... »

Zénoriel

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Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 28 jeudi 24 mai 2012, 15:14:43

L’ambiance était tout aussi belle que romantique, avec un soupçon de gène. Nathaniel ne pouvais voir les réactions d’Alice, mais elle pourrait s’en douter. A la base, elle devait juste desserrer le corsage de sa propriétaire, mais emportée par les émotions, elle ne put s’empêcher de tout enlever. Ce n’est que maintenant qu’elle réalise ce qu’il vient de se passer et en rougit déjà, plus que ce qu’il s’était passé jusque là. Le fait que la blonde se retourna, dévoilant ainsi ses seins, n’aidait en rien. Mais étrangement, la gêne laissa place à un sentiment de bien être, et de confiance. La chaleur que procurent ses deux sentiments est incalculable à l’échelle planétaire tellement il procurait un bonheur à l’érudite ici présente. Elle ne louchait pas dessus, ne pouvant pas faire un seul mouvement. Pas un de ses muscles ne réagissait à l’ordre de bouger. La voir ainsi se mordiller les lèvres lui faisait senti un autre sentiment. Quelque chose qu’elle avait déjà vécu par deux fois avant de rencontrer la princesse de Sylvandell, le désir. Elle ne put réagir non plus à la séance de déshabillage même si fort heureusement, seule sa robe/nuisette partie :

- Je…


- Tu es toute rouge, ma belle... Et ça te va bien. Fort heureusement, je crois que tu risques de rester toute rouge cette nuit...

Elle voulait dire quelque chose, mais fut coupée alors que sa partenaire ne l’avait pas remarquée. Crispant ses mains à chaque fois que les lèvres de la blonde touchaient son corps ou son soutien-gorge, impossible de croire qu’elle n’aimait pas ça. Pour elle, c’était encore quelque chose d’expérimental, de nouveau. Ses faibles expériences dans le domaine pourraient lui servir de base pour ce genre de moment, mais son mental d’acier flanchait à chaque fois, oubliant d’observer et mémoriser ce qu’il s’y passait. Le plaisir de chair est un domaine que l’on ne contrôle hélas pas si bien qu’on pense le croire… Dominée par sa partenaire, Nathaniel était tendue comme jamais bien que cela ne la dérangeais pas. Elle avait juste peur. Peur que sans le vouloir, Zephirya revienne de son sommeil et remarque la chose. Peur qu’en revenant, elle tente de reprendre le contrôle du corps et intervienne. Peur que tout ce qui avait été établi auparavant soit brisé…

La peau du visage de la Princesse se fit sentir de plus en plus bas, jusqu'à son ventre. Alice pris ses mains avec leurs jumelles pour ensuite embrasser l’érudite. Celle-ci frémit doucement au contact presque habituel de ses lèvres. La phrase de son amie, bien que difficilement entendue à cause du manque de concentration, fut comprise dans tout les sens. Si elle voulait être le centre d’attention, Nathaniel ferait de son mieux pour s’en occuper. Elle sépara une de ses mains et caressa de son revers la joue correspondante chez la Princesse. Ensuite, sa main reprit son cou de façon douce et rapprocha les deux visages pour refaire une embrassade. Elle était loin des tout premier déjà fait déjà dans la journée, c’est à dire maladroit et sans trop de saveurs. Toujours en continuant de l’embrasser, sa mains au cou finir par descendre le long du corps de la blonde, effleurant chaque partie du bout des doigts. Arrivée au dos, de faibles caresses prirent forme. Elle décolla enfin ses lèvres :


- Si la princesse que tu es me considère comme une perle, j’espère arriver à te mettre en valeur… Bien plus qu’un simple bijou…

Bougeant de façon un peu nerveuse les jambes, touchant parfois le corps de la demoiselle, Nathaniel était un peu perdue. Mais que faire ?? Séparant à cette fois les deux autres mains, elle enserra dans un petit câlin affectif la Princesse, soufflant sur son oreille. Légèrement tremblante, sa bouche finit par retourner au cou dans de petit bisou aimant. Elle ne faisait pas particulièrement attention aux attaches de son sous-vêtement supérieur, sachant que de toute façon Alice s’en occuperait si besoin est, laissant sa généreuse poitrine à l’air. Au comble du bonheur, une seule larme commençait à naitre à son œil droit, prévoyant gâcher son doux maquillage à la fois sombre envoutant… L’érudite se maudit tout de même de ne pas pouvoir faire mieux, espérant que ça ne gène pas sa partenaire…


Des Âmes en regroupées en un corps, autant de vies enchainées par le sort
Une bataille pour un destin incertain, enchaînée par ce satané malin
Autant d'êtres inconnus si liés, qui à osé prononcer "imparfait"?
Nous sommes toutes ici réunies, Et le Grand Jeu n'est pas fini...





Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)

Réponse 29 jeudi 24 mai 2012, 22:44:43

Alice baignait dans un mélange de douceur, de tendresse, et de plaisir. Nathaniel était loin d’être une femme dominante au lit, et faisait preuve d’une patience renversante, qui émoustillait énormément la petite Princesse. L’avoir au lit était un vrai régal, une sensation bien différente de la plupart de ses partenaires. Généralement, c’était vif, brutal, épuisant, mais là, c’était... Différent. Très agréable, à n’en pas doute. Le corps de Nathaniel était attirant. L’érudite était une belle femme, bien proportionnée, mais ce qui attirait aussi la Princesse, c’était sa personnalité. Elle était timide, renversée, romantique, si proche d’elle... Déboussolée, l’érudite n’osait pas quoi faire quoi que ce soit, se contentant de remuer les jambes, caressant celles d’Alice, répandant dans le corps de la Princesse de petits frissons électriques. C’était agréable, oui, et cette dernière se mordilla une nouvelle fois les lèvres, avant de se rapprocher d’elle.

La Princesse ne dit rien, tendant une main pour attraper les cheveux de Nathaniel, et frotta alors son nez contre le sien, lui offrant un baiser Inuit empreint de tendresse et de délicatesse. Elle sentit contre ses lèvres le souffle précipité de la belle femme, leurs nez se caressant et s’enfonçant avec douceur. Alice soupira lentement, caressant la nuque et les hanches de Nathaniel, se collant à elle. Elle sentait la poitrine de Nathaniel contre elle, une poitrine délicieusement attirante.

« Hmmm... »

Un léger soupir traversait les lèvres d’Alice. Yeux clos, elle enfonçait son petit nez contre celui de Nathaniel, remontant sur cette peau fine et douce, provoquant de petits frissons. Elle remontait ainsi sur ce nez, glissant ensuite vers les narines, suivant cette espèce de petit creux, de « toboggan », gloussant légèrement. Impatiente, elle alla attraper l’une des mains de Nathaniel, la serrant au niveau du poignet, et la posa sur l’une de ses fesses. Alice voulait que Nathaniel s’intéresse avec ses belles mains à cette partie de son anatomie.

Ce baiser particulier dura assez longtemps. Alice finit par rouvrir les yeux, et eut une légère surprise en voyant une petite larme qui s’était échappée des yeux de la belle, et glissait sur sa joue.

« Ho... »

Alice ouvrit la bouche, fit pointer sa langue, et lécha sa joue, remontant le long de la coulée de cette larme d’émotion vers ses paupières. Elle posa ses lèvres sur l’œil, puis embrassa l’autre, et releva ensuite la tête, s’allongeant sur Nathaniel, lui souriant avec un bonheur infini.

« Ma belle... » souffla Alice.

Elle caressait l’une de ses joues, et son autre main, la gauche, caressait le sein droit de Nathaniel, en glissant sur son bonnet. Ces morceaux de tissu étaient très attirants, et elle serra le sein de l’érudite, enfonçant ses doigts, avant de s’approcher de son oreille. Alice glissa alors une phrase qui devait exprimer, sans équivoque, ce qu’elle comptait faire avec Nathaniel :

« Je vais te faire l’amour, Nathaniel... Et nous dormirons ensemble, ensuite. »

Alice alla alors l’embrasser, droit sur les lèvres, et fourra sa langue dans sa bouche. Ce fut un baiser assez long, mais les lèvres de Nathaniel étaient très attirantes. Elle avait une bouche si tendre, si belle, si délicieuse. La Princesse se plongea sur ces dernières, et remua lentement son corps contre le sien, leurs culottes se touchant entre elles, leurs seins remuant les uns sur les autres.

« Comment trouves-tu mes belles fesses ? » glissa-t-elle alors.


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