« Traitez moi comme une salope, car c'est tout ce que je suis, une salope... VOTRE salope... »
Dieu, ce que cette phrase faisait plaisir à entendre ! C’était un bel acte de soumission ! Si Maëlys avait un jour eu de l’amour-propre, cette simple sodomie avait suffi à la faire envoler. Ne disant rien, Mélinda la laissa s’occuper de son pied. Il y avait au départ eu quelques baisers timides, avant que la jeune femme ne commence à y prendre goût, léchant et embrassant, se cramponnant à ses pieds. Mélinda avait toujours été fétichiste envers ses esclaves ! Tout simplement parce que c’était l’une des plus belles preuves de soumission qui existe ! Quand on en arrivait là, à lécher les pieds de quelqu’un, c’est qu’on était prêt à tout. Ou presque… Ce soir, Mélinda verrait jusqu’à quel point Maëlys était dévouée, et prête à lui servir. Oui, elles n’en étaient qu’au début… Mléinda ne comptait pas la laisser se reposer, car, pour elle, elle avait offert à Maëlys un cadeau en ordonnant à Bran de lui défoncer le cul. Elle vit que cette dernière caressait ses fesses. Oui, comme elle devait souffrir… C’était encore plus gratifiant !
Ce fut à cet instant que Maëlys mordit son orteil. Mélinda grinça des dents, sans en avoir nullement mal, et baissa les yeux, mécontente. Semblant paniquée, elle fixa Mélinda avec un regard apeuré.
« Oh, je, je suis vraiment désolée ! »
Elle avait l’air sincère, mais ça n’empêcha pas Mélinda de le frapper dans le ventre avec son pied. Un bon coup sur son estomac.
« Être désolée ne suffit pas, petite insolente ! Couche-toi sur le dos, tout de suite ! TOUT DE SUITE ! »
Mélinda se mit à tonner, et attendit que Maëlys s’allonge sur le sol pour la frapper à nouveau avec son pied, mais désormais sur sa joue droite. Sa tête tourna d’un bond sur la gauche, et elle se reçut un autre coup de pied, avant que Mélinda n’aille se mettre sur Maëlys. L’un de ses pieds s’enfonça dans son ventre, l’écrasant douloureusement, et un autre alla sur sa tête, écrasant son nez, la plante de sa pied heurtant ses lèvres.
« Recommence encore une fois, volontairement ou non, à porter la main sur mon corps parfait sans autorisation, et… Hum… Je vais te montrer à ce quoi tu auras droit si tu recommences. Il faut que tu comprennes que la discipline est importante, fondamentale. Je ne te parle pas de me respecter, car je me fous du respect d’une sous-espèce comme toi ! Non, je veux que tu me craignes, que tu m’adores, que tu m’adules, comme si j’étais ta divinité ! Est-ce qu’on blesse sa divinité quand elle demande à ses esclaves de lui lécher les pieds, HEIN ? Tu es désolée ! Désolée ?! Tu crois que c’est suffisant, d’être désolée ! »
L’une des mains de Mélinda saisit Maëlys à la gorge, la soulevant, et la balança sur le sol. Elle l’attrapa ensuite par les cheveux, et la traîna sur le sol, avant de la relâcher dans le couloir, la tirant désormais par la laisse.
« Mets-toi à quatre pattes, et suis-moi ! Je vais te montrer ce que je fais aux vilains esclaves comme toi ! »
Elle s’approcha d’un escalier en colimaçon qui descendait, et avança. Elle ralentit un peu le rythme qu’elle avait fait en traversant le manoir pour rejoindre cet escalier, afin que Maëlys ne dégringole pas le long des marches. Mélinda alluma un interrupteur, et de faibles lumières s’allumèrent sur le plafond, n’éclairant que très faiblement les marches. La vampire commença à descendre, tirant toujours Maëlys, jusqu’à atteindre un couloir sombre et poussiéreux, où elle alluma des lumières centrales.
« Nous voici dans les oubliettes de mon manoir ! »
Le manoir de Mélinda avait été conçu sur des grottes souterraines, qui avaient été réaménagées. On pouvait voir des cadavres déconfits dans certaines cellules, dont certains avaient vainement tendu les mains vers l’extrémité des cellules. Leur peau se décomposait, dans une odeur de putréfaction et insupportable, mais il y avait des prisonniers vivants, qui gémissaient depuis les profondeurs des cachots, le long de galeries annexes particulièrement sombres.
« Pitié, mugit faiblement une voix au loin. Faim… J’ai si faim ! »
Dans une cellule, un homme s’était coupé sa propre main pour pouvoir manger, et était mort, baignant dans son propre sang.
« Je me rends rarement là… C’est le principe d’une oubliette, n’est-ce pas ? Contrairement à ce que tu pourrais croire, ces gens ne sont pas de pauvres victimes… Ce sont des dealers, des cannibales, des fous, des cinglés, des violeurs… De mon point de vue, ils méritent de finir là, mais, quand j’ai affaire à de petites esclaves rebelles comme toi, il m’arrive de les laisser quelques jours dans une oubliette… Alors, voilà comment ça va se passer, Maëlys… Porte encore une fois tes dents sur moi, sans mon accord, et je t’enferme dans une oubliette… En revanche, si tu es sage, tu auras droit à une confortable chambre, peut-être même à dormir avec moi… Est-ce clair ? Bien… Continuons… »
Mélinda traversa les cachots, et ouvrit une lourde porte en bois, allumant des lumières pour apercevoir une salle circulaire. Il y avait des cages, des établis avec divers instruments, et d’autres tables. C’était une salle de torture, tout simplement. Il y avait même une vierge de fer. Au centre, il y avait une table en bois avec des crochets pour immobiliser les membres.
« Monte là-dessus… »
Elle attacha Maëlys sur la table, et la déshabilla un peu plus, exhibant sa belle poitrine, et commença à caresser son corps, avant de l’embrasser sur les lèvres. Elle lui fit un tendre et long baiser, en profitant pour caresser son corps, notamment ses tétons. Elle les toucha, les pinça, les pressa, tirant sur ces derniers, puis releva sa tête en souriant.
« Bien… Il est dommage que tu n’aies pas apprécié la sodomie, car elle était faite pour que tu ailles bien… Je vais donc m’occuper de toi… »
Mélinda s’approcha d’une armoire, et en sortit un curieux appareil produisant de l’éclair. Elle en sortit deux pinces, et les posa sur les tétons de Maëlys. Elle lui sourit, lui caressant alors les cheveux, puis retira ses mains, et enclencha la machine, envoyant des arcs électriques sur les seins de Maëlys.
« Est-ce que tu as mal ? » lui lâcha-t-elle avec un sourire pervers.